Les avocats de Muriel Bolle contestent la validité de la garde à vue de leur cliente, effectuée dans les locaux de la gendarmerie de Bruyères, dans les Vosges, en novembre 1984. Ils estiment que lors de ses auditions les droits de la défense n’ont pas été respectés, notamment du fait qu’elle n’était pas assistée d’un avocat, comme c’est la norme aujourd’hui. Ils ont déposé une QPC dans ce sens, contre l’avis du parquet général pour qui les règles actuelles de la garde à vue ne peuvent être rétroactives.
Une réflexion pétrie de bon sens, même si, au lendemain de la loi du 14 avril 2011 qui a profondément remanié la garde à vue, l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a dit exactement le contraire : tous les procès-verbaux de garde à vue antérieurs à cette loi sont susceptibles d’être contestés dans la mesure où la personne gardée à vue n’a pas bénéficié des garanties procédurales voulues par la CEDH (ratifiée par la France en 1974) : droit de se taire et droit de se faire assister d’un avocat.
Mais cette décision, qui aurait pu être une bérézina judiciaire, ne fut finalement qu’une pirouette juridique, notamment en raison de l’article 173-1 du code de procédure pénale qui limite le délai de contestation à six mois à compter de la notification de mise en examen.
Puis d’un seul coup surgit un cas que personne n’avait envisagé : une mise en examen 33 ans après la garde à vue ! Continue reading
4 réponses à “L’affaire du petit Grégory”
Pour en revenir au film, il faut noter que le scénario avait été écrit par la journaliste Laurence Lacour qui était à la fois l’intime et confidente des époux Villemin et aussi la compagne du juge Simon…
Il est assez drôle que France 3 ait été condamnée en diffamation pour ce film qui avait été présenté comme l’expression de la vérité judiciaire.
A ma connaissance cette condamnation est une première pour la TV francaise. (Pourtant dieu sait que les films consacrés aux affaires criminelles sont souvent discutables.)
A ce propos il est bon de rappeler que la cour d’appel de Versailles avait auparavant prononcé un arrêt qui remettait très sérieusement en cause la crédibilité du non lieu prononcé à Dijon en 1993 et dont on nous rebat les oreilles.
En effet suite aux recours des familles Laroche-Bolle, la cour d’appel avait reconnu, fait sans précédent dans les annales, des liens anormaux et une relation d’intimité entre le juge Simon et les époux Villemin.
J’ai appris l’existence de ce texte, daté du 15 Mai 2002, par un ami juriste et je l’ai lu sur Internet.
La presse française n’a jamais publié cet arrêt qui n’allait pas dans le bon sens.
Comment se fait-il que la presence de Bernard Larroche dans un supermarché Champion a une heure cruciale n’ait pas interressé sesmat?
Bernard Larroche a acheté 150 bouteilles de vins, a utilisé plusieurs caddys puis est passé en caisse a une heure d’affluence.
Les caissières se souviennent du passage de Bernard Larroche et de son enfant Sebastien.
Mais pour Sesmat cela n’a aucune valeur vu qu l’horaire du passage ne figurait pas sur le ticket (maitre Prompt signalera que le double de la caisse indique 17 h 50) .
En tant qu’enqueteur Sesmat aurait du au moins faire un appel a temoignage.
Car cela signifie que Bernard Laroche est innocent!
Non, vu qu’il est toujours vivant !
l’assassin a payé pour son crime.