Finalement, Murielle Bolle est sortie de prison. Les arguments de Jean-Jacques Bosc, le procureur général de Dijon, qui avait demandé son maintien en détention « pour les nécessités de l’enquête et l’efficacité des actes à venir », n’ont pas été convaincants.
Cette requête était assez incompréhensible dans la mesure où les contraintes du contrôle judiciaire sont justement faites pour éviter ce genre de situations. Trop souvent, la justice ferme les yeux sur l’article 137 du code de procédure pénale qui rappelle que si une personne mise en examen et présumée innocente peut être mise en détention, ce n’est qu’à titre exceptionnel. La pratique montre qu’on est loin du compte. Mais dans le cas présent, il est quand même difficile de penser que les suspects vont détruire des preuves d’une affaire passée au tamis depuis plus de trente ans, ou qu’elles vont soudain se rendre coupables d’une « concertation frauduleuse », comme il est dit à l’article 147 du code de procédure pénale.
On a l’impression que les mesures d’isolement imposées aux trois personnes actuellement mises en examen sont plutôt destinées à les éloigner de la curiosité des médias. Chat échaudé…
Il faut bien reconnaître que l’on voit rarement autant de précautions pour préserver le secret de l’instruction… Mais si l’on veut se faire une idée de la tournure prise par l’enquête, il faut comparer la qualification retenue par la justice. On est passé de l’assassinat (meurtre avec préméditation) à enlèvement suivi de mort. Une infraction tout aussi grave puisque la victime est un enfant : réclusion criminelle à perpétuité.
Quelques années plus tôt, avant 1981, c’était l’article 355 du code pénal qui aurait été applicable. Il se terminait ainsi : « L’enlèvement emportera la peine de mort s’il a été suivi de la mort du mineur. »
Aujourd’hui, l’enquête cherche à déterminer les personnes qui auraient participé à l’enlèvement de Grégory Villemin, et pas nécessairement à son assassinat.
Il s’agit donc d’une nouvelle infraction criminelle. Et si cette qualification n’a pas été retenue par le passé (ce que j’ignore), alors, va se poser la question de la prescription.
Car dans cette hypothèse, pour échapper au couperet de la prescription, le lien de cause à effet ne suffirait pas. La justice ne peut se contenter d’une réflexion générale, du genre : « Il n’y aurait pas eu d’assassinat s’il n’y avait pas eu d’enlèvement ». Il faut démontrer que les infractions sont connexes et indivisibles, c’est-à-dire intimement liées et tendant vers un même but : tuer l’enfant. C’est pour cette raison que le procureur a insisté lourdement : « L’enlèvement et la mort du petit garçon est un acte collectif. » Mais il appartiendra aux juges de démontrer qu’il s’agit bien d’un tout : soit les deux infractions sont connexes et indivisibles, car commises en même temps par plusieurs personnes réunies ; soit elles ont été commises en des temps ou des lieux différents, par plusieurs personnes qui se seraient concertées pour agir.
Autrement dit, pour faire simple, si les personnes actuellement mises en cause pour l’enlèvement de Grégory savaient qu’il serait assassiné, les deux infractions sont connexes et indivisibles, mais si elles l’ignoraient, la question de la prescription de l’enlèvement pourrait bien se poser.
Tels sont les arcanes du droit et de la prescription.
Maintenant, supposons que le dossier soit suffisamment solide pour envoyer Murielle Bolle devant une juridiction de jugement. On imagine une cour d’assises bourrée de journalistes et de curieux, et, lors des suspensions d’audience, les avocats en robe qui pérorent sur les marches du palais…
Sauf qu’en 1984, Madame Bolle était une gamine de 15 ans *.
Mineure de 16 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, si elle devait être jugée, cette femme de 48 ans devrait donc répondre de ses actes devant le tribunal pour enfants.
En effet, c’est l’âge du prévenu ou de l’accusé au moment de la perpétration des crimes ou délits qui détermine la compétence des tribunaux pour enfants (21 mars 1947, Bull. crim. n° 88).
Dans un rapport de la Cour de cassation du 29 février 2016, on peut lire : « En fonction des seuils d’âge et de la gravité des infractions commises (crime ou délit), le mineur délinquant sera jugé par le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs. – Il en va de même lorsque le mineur est devenu majeur. »
Or, c’est le tribunal pour enfants qui est compétent pour juger les crimes commis par les mineurs de moins de 16 ans.
Cette juridiction n’est pas axée sur la répression pénale, mais plutôt sur des mesures adaptées à la personnalité du délinquant mineur. Bon, dans le cas présent, on peut oublier les mesures éducatives ou le placement en famille d’accueil… Il reste donc la possibilité d’une peine d’emprisonnement, avec ou sans sursis, à condition que celle-ci soit spécialement motivée. La peine encourue étant divisée par deux du fait de l’excuse de minorité. Pour rester dans le paradoxal, perpète divisée par deux équivaut à 20 ans de réclusion criminelle.
Le tribunal pour enfants est composé d’un président, juge des enfants, un magistrat du parquet spécialisé, un greffier et deux assesseurs. Ceux-ci ne sont pas magistrats. Ils sont issus de la société civile et nommés pour quatre ans par arrêté du garde des Sceaux.
Les débats sont à huis clos. Mais, lorsque le mineur est devenu majeur à la date de l’audience, il est en droit de demander « la publicité des débats ». Murielle Bolle aurait donc le choix d’un procès public ou non.
Et, pour sourire malgré tout dans cette affaire criminelle invraisemblable, alors que le cousin quinquagénaire accusateur est connu sous le nom de Patrick F., au jour du procès, le fait de mentionner le patronyme de Murielle B. sans son accord serait passible d’une amende 15 000 euros. Pas de Bolle !
- Sur ce blog : « 15 ans, l’âge pénal de raison »
Quand je lis qu’untel est au bord du gouffre, je me dis que pendant 33 ans il a eu bien de la chance… Quelle honte ! Je salue bien chaleureusement les parents du petit grégory et Me Moser qui les soutient face à tous ces mensonges, ces silences et ces comportements lâches et coupables.
Comme beaucoup je ne suis pas dupe de cette stratégie du silence et pense sincèrement que cette fois la gendarmerie et la justice reconstitueront le puzzle en espérant que la presse ne débordera pas trop…
Ma conviction profonde est que la vérité est proche, comme le dit si justement Me Moser tout va finir par s’emboîter.
» Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue de naître »…
Tout est en marche pour la vérité et l’âme de Grégory veille.
Pour lui, ses parents et ses frères et sœur toutes mes pensées de compassion et d’affection
L’affaire est difficile , la preuve elle n’a toujours pas abouti
Ce que j’ai à dire depuis longtemps ,c’est que laisser parler ce triste sire , le capitaine Sesmat , qui a multiplié les erreurs de procédures du début à la fin, est une honte:
-dès le 1er jour , il n’ a même pas fait relever les empreintes de pneu lors du repêchage du corps de l’enfant !Pas fait de recherche de provenance des cordelettes…c’est la Police qui le fera , mais des années plus tard
-ensuite il a annulé les 3 témoignages des femmes qui témoignaient de la présence de la mère à la poste
-il a fait procéder à des analyses graphologiques qui l’ont amené à demander des inculpations, on sait que ces analyses de complaisance ont été annulées tellement elles étaient erronées et même dérisoires
-il a accusé publiquement Bernard Laroche, et l’a laissé abattre après sa libération par Vuillemin dont il connaissait le projet!
Il aurait dû être accusé de complicité de meurtre -avec préméditation-
il a laissé faire :il s’en vante devant les caméras , oui je savais !!!!
La gendarmerie a fait de lui un colonel : on se croirait en 1940
Question au Commissaire Moréas:
la Police aurait-elle fait d’un simple commissaire un divisionnaire
dans un pareil cas ?
je crois que la presse fait des coupables ou des innocents suivant le cours des choses ou fait l’inverse quelques temps plus tard en attendant çà fait vendre des journaux ou les revues de presse triste constatation !
Pourquoi les medias ont’ils participé a la campagne diffamatoire contre MurielleI? Il est deja mensonger de declarer Murielle témoin clef,temoin principall qui sait tout et qui doit soulager et libérer sa conscience.Bien sur ce sont des affirmations sans preuves.
Et Monsieur Colin n’etait’il pas le temoin principal?
Ce retraité promenait son chien,il avait été doublé par la voiture de Christine Villemin ,mais devant le chalet des Villemin il’ n’avait vu ni Gregory ni la voiture.
De meme les filles de la poste qui ont vu Christine Villemin poster une lettre a la poste. C’est le capitaine sesmat et non le juge Lambert responsable d’avoir enlisé l’affaire
Certes , cette remise en liberté sous contrôle judiciaire est parfaitement conforme aux textes en vigueur (et la Cour Européenne ne se prive pas de rappeler régulièrement que la France abuse de la détention préventive) mais on peut comprendre que le Parquet ait été fort échaudé par la remise en liberté sans précaution et sans protection de Bernard Laroche, dont on sait comment cela s’est terminé , hélas…. Rien ne dit que Muriel soit plus en sécurité dehors que dedans, d’autant qu’il n’a pas fallu longtemps pour que son hébergeur bon samaritain ne se laisse aller à des confidences inopportunes dans les médias et que le lieu de sa résidence se trouve ainsi rapidement révélé et connu…. Croisons les doigts pour qu’il ne s’ensuive rien de fâcheux.
On peut l’espérer, en effet. D’autant plus que les pistes restantes pour découvrir enfin la vérité deviennent bien minces. Mais après tout ce temps, et vu le poids des années encaissé par les différents protagonistes présumés de cette affaire, qui pourrait encore s’en prendre à elle, et dans quel but ?
Cette affaire a eu lieu en 1984, il y a trente trois ans.
Muriel Bolle avait quinze ans. Peut-être a-t-elle été manipulée par son entourage; peut-être la justice, la police ou la gendarmerie ont commis des erreurs dans l’instruction du dossier.
Mais tout cela est tellement loin que les poursuites n’ont aucun sens : c’est d’ailleurs pour cela que notre Société a institué la prescription.
Même le procès qu’il faudrait engager contre la Justice pour ce fiasco est prescrit.
« Mais tout cela est tellement loin que les poursuites n’ont aucun sens »
Si, elles en ont un! celui de ne pas laisser en paix les coupables. Et dans cette affaire, on a tant d’éléments qui indiquent vers qui se tourner pour extirper la vérité. Un témoin « angélique »qui se manifeste 3 jours seulement après les faits, alors que personne n’est suspecté, et qui tente d’orienter les enquêteurs loin de son mari, qui comme par hasard est révélé être le rapteur de l’enfant, par un autre témoin ,qui n’est autre que la sœur du tout premier témoin .
celui qui est déclaré être le rapteur de l’enfant qui rivalise d’initiative pour se fabriquer un alibi en béton( achat de vin avec mise en scène d’oubli de chéquier pour que la caissière du super marché se souvienne bien de lui, laissant son jeune fils avec son cadi à la caisse pour bien marquer les esprits, le temps de récupérer ce même chéquier dans sa voiture sur le parking un rapteur qui va taper à grand bruit à la porte du commerce où il est censé toucher son tiercé, alors que ce jour là est le jour de fermeture du commerce que cet homme, un habitué ne peut ignorer, un événement que le commerçant ne pourra oublier, bien sur.) et cela n’est que le début de la liste …
Conclusion : il est urgent d’abolir la prescription !
plus haut (7 août 13h47) je vous cite un témoignage troublant; je reviens dessus pour y ajouter une note: le témoin dit » en ce qui concerne la jeune femme, je l’ai aperçue devant la gendarmerie un soir, après les obsèques de Gregory »
les obsèques de Grégory se déroulent le 22 octobre 1984; c’est justement ce jour là que Marie Ange Laroche sort de la gendarmerie à 18h30.
Bonjour, les obsèques de Gregory se déroulent le 20/10/1984 et non le 22/10/1984.
Le plus préoccupant avec ce témoignage inopiné, et surprenant,( qui de plus accuse au risque de nuire sérieusement aux gens concernés par cette dénonciation bidon) c’est que plusieurs jours après, la sœur rousse de Marie Ange Laroche va lâcher un témoignage, qui,rapproché de cette tentative de manipulation des gendarmes, de la part de l’épouse de l’homme incriminé d’enlèvement par la petite rousse, nous permet de mieux comprendre sa démarche: éloigner et rapidement les enquêteurs! et pourquoi donc?. quand vous ne voulez pas que les gens voient ce qui se passe à droite, ,vous vous arrangez pour qu’ils regardent à gauche,non?
Il y a énormément de choses dans ce dossier, et de nombreux témoignages qui, recoupés, nous orientent vers une réalité de cette affaire; tout est dans le dossier.Jusque là, le nombre impressionnant de pièces était une entrave à la compréhension des choses. Avec le travail opiniâtre des gendarmes qui ne lâchent rien, il est possible aujourd’hui de remettre en place les pièces du puzzle. et les éléments pour avancer une hypothèse cohérente ne manquent pas.
Comment ne pas être perplexe, quand on sait que 3 jours seulement après l’assassinat de l’enfant,( alors que tous sont convaincus qu’il s’agit de l’oeuvre de cet horrible corbeau qui défend en permanence dans ces écrits, Jacky Villemin, frère de Jean Marie,et sa femme Liliane), une jeune femme blonde téléphone de la cabine publique du café Lebedel à Aumontzay et insiste auprès du gendarme de Bruyère., disant à celui ci qu’elle a quelque chose d’important à révéler à propos de l’affaire » de mardi »( ce sont ses mots).Le sous officier, débordé refuse de prendre des renseignements par téléphone; il lui impose de se déplacer. Il s’agit de marie Ange Laroche, qui ayant pourtant le téléphone chez elle use d’une cabine pour informer les enquêteurs. Elle va donc se déplacer à la gendarmerie 2 fois de suite, le 19 et le 22 octobre 1984.Dans cette affaire, Marie Ange Laroche est le premier témoin spontané et personne d’autre d’ailleurs ne se présentera ensuite de son propre chef pour parler aux enquêteurs.Qu’est ce qui peut bien pousser cette femme à venir raconter que son mari Bernard lui a rapporté des propos entendus à l’usine où il travaille.Selon elle, il aurait entendu dire que Jacky Villemin,Liliane et leur fils auraient été vu quittant leur domicile,le jour du crime à 5 heures du matin. les gendarmes lui disant que le crime ayant été commis entre douze et quinze heure plus tard, cette information ne présente pas beaucoup d’intérêt. cela n’arrête pas pour autant Marie Ange, qui semble vouloir à tout prix orienter les gendarmes dans une direction qui d’ailleurs s’avérera complètement bidon. Elle va donc déclarer que la famille Hollard lui semble bizarre et pas très claire, déclaration qui va entraîner, aussitôt après son départ, l’interpellation des deux couples incriminés, mis hors de cause par la suite.
Vers 18h30, Marie Ange Laroche, quitte les lieux, pour rejoindre son mari qui l’attend dans sa voiture , un homme fort et moustachu qui apprécie de porter des pulls jacquard. Nul doute que cette femme avait une idée derrière la tete.
Vous oubliez de mentionner l’isolé, discret car peu dévoilé, et dernier coup de téléphone du corbeau au printemps 84, où le corbeau dit à Jacky et son épouse qu’il s’en prendra à la famille du chef et qu’on les (Jacky et ses proches) accusera de cela.
Est ce lui qui anticipe les réactions ou Marie-Ange qui lit dans les pensées du Corbeau ?
Il est tentant de penser – pour ne pas dire évident – que le corbeau est une personne qui s’est identifiée à Jacky, car se sentant elle aussi pièce rapportée de la famille, et que l’ambiguïté de son soutien tient à ce qu’il se nourrit des bassesses qu’on a comme aura à l’égard de Jacky – et que les mêmes ont eu implicitement au sien, tel est au moins son ressenti – comme pour se rassurer de la validité de sa thèse, c’est à dire de sa haine vengeresse. Simple justification qui nourrit sa montée en puissance. Et si ceux-là ne sont pas assez durs avec Jacky, il va leur donner des occasions de l’être, juste pour conforter son délire masochiste et justifier plus avant sa vengeance.
Mécanisme de transfert, crime éminemment psychanalytique.
AO
Ce fameux coup de fil du corbeau à Liliane est organisé et monté de toute pièce.le premier mot qu’il dit après le « allô qui c’est » de Liliane c’est « DEVINES »; un devins qui annonce à Liliane « attention à ce qu’on va dire, c’est parti, à toi de jouer » il y a un accent de de complicité dans ce « devines » en tous cas les menaces qu’il fait à l’encontre de jean marie et sa petite famille ont servies de prétexte aux véritables et immondes assassins pour agir et mettre à exécution leur projet maléfique. ainsi quand on trouverait le corbeau, il lui sera bien difficile de prétendre qu’il n’est pas celui qui a juré de faire du mal à l’enfant. le bouc émissaire était tout trouvé; et les vrais assassins bien cachés derrière leur plan immonde. Et celui, qui a imaginé ce crime, en saisissant l’opportunité de l’existence de ce corbeau les assassins mettaient en échec tout le système judiciaire et policier. lais un grain de sable est venu perturber leur projet: MB, la jeune rousse n’a pas correctement répondu aux gendarmes quand on lui a demandé de raconter sa fin d’après midi du jour du drame, elle s’est pris les pieds dans le tapis: J’ai trouvé Bernard avec son fils sur les genoux quand je suis rentrée; manque de bol, Bernard dit l’inverse …
pas mal solweig je ne savais pas tout ça , j’espère que c’est dans le dossier
j’ai oublié de préciser que TITI est le surnom donné à Gregory.
Murielle Bolle « était en train de se faire massacrer à l’étage, par Marie-Ange [épouse de M. Laroche], sa mère et le Titi [Lucien, père du témoin, cousin de Muriel]-
Vous pourrez retrouver sur le net en cherchant Bolle et le Titi.
En fait le Titi, c’est le père du cousin de Murielle Bolle et Mari-Ange Laroche.
« En passant » l’intention de tuer est bien réelle; et comme vous le dites si bien garder un enfant au secret , le nourrir s’en occuper demande trop d’organisation pour être possible,d’autant que si le témoignage de la jeune rousse est plausible, l’enfant de 4 ans futé et parlant fort bien aurait pu raconter que « popof » comme il l’appelait l’avait emmené dans sa voiture . l’enfant a bel et bien été enlevé,la dessus il n’y a aucun doute. l’enfant ne pouvait donc être remis à ses parents de quelques manière que ce soit, car il pouvait parler. le tuer était bien l’objectif. on pourrait imaginer en effet que l’animosité de certains envers Jean Marie Villemin ou Christine son épouse ait pu pousser ces derniers à leur » foutre la trouille » comme vous le dites ,en enlevant l’enfant quelques heures pour le redéposer quelques part mais il était absurde alors d’envoyer une lettre qui n’arriverait que le lendemain; l’effet escompté aurait été raté. celui qui a enlevé l’enfant a déposé sa lettre aussitôt son forfait commis, seulement une fois qu’il était certain d’avoir kidnappé celui ci.D’autre part, qu’une lettre relativement semblable dans les termes et dans l’allure ait été sciemment et malicieusement concoctée par les auteurs des faits; afin que les gendarmes persuadés que le corbeau était forcément le coupable,suivent cette piste et ne cherchent pas d’autre piste, est tout à fait possible; d’ailleurs, un certain nombre de personnes furent suspectées dans les premiers temps par l’examen des écritures.( au moins 6) ( dont le corbeau qui s’en est, jusque là, bien sorti) .
Rappelons qu’un témoin a été entendue trois fois sur un événement qui se passe sur un parking d’un supermarché de Bruyères, mais hélas sans résultat; un témoignage cependant intéressant que je vous livre: une femme tenant une baraque à frites a entendu une conversation entre trois jeunes gens, le 13 octobre, soit trois jours avant l’assassinat de Grégory ( je rappelle que certains protagonistes ont à l’époque entre 28 et 35 ans ce qui fait dire à cette dame qu’ils sont jeunes). Deux hommes (dont un moustachu) et une femme, cette dernière demandant » alors qu’est ce qu’on fait? » l’homme à moustache a répondu: »oui qu’est ce qu’on fait? » la dame dit écouter toute leur conversation et le plus grand dit elle, a dit: « Oui,il faut qu’on fasse quelque chose, il commence à nous emmerder. il commence à nous faire chier sérieusement ». Le plus grand a ensuite parler d’un « TITI », mais je n’ai pas entendue la phrase. il a dit ensuite « le TITI » si je le prends…puis il a baissé d’un ton. il avait à ce moment là un air très méchant.j’ai servi d’autres clients. les trois personnes sont reparties et à ce moment là, le grand a dit « Si je le prends,je le fous à la Vologne. Tu peux être sur que je le fais. Il le retrouvera dans la Vologne. J’ai vu une photo sur » la Liberté de L’est » poursuit la dame, et il me semble avoir reconnu les deux hommes; quant à la jeune femme, je l’ai aperçue devant la gendarmerie, un soir après les obsèques du petit Villemin.
Qui a t elle reconnu alors ?
Ce qui a rendu cette affaire difficile et dite complexe, est en fait d’avoir persisté à ramener ce crime à l’existence d’un corbeau virulent et dit vengeur, alors qu’il aurait été judicieux de réfléchir à une autre hypothèse: l’affaire dans l’affaire; je m’explique: un corbeau sévit depuis 3 ans environ , depuis 1981, et s’arrête en annonçant son arrêt d’ailleurs en Mai 1983, soit 17 mois de silence. Il semble réapparaître, avec un coup de fil donné à Michel Villemin le 16/10/1984, avec le meurtre du petit Grégory et je dis bien « il semble », car rien n’indique que ce coup de fil ait eu vraiment lieu. Pourquoi ne pas penser que le ou les assassins, aient pu profiter du fait qu’un corbeau avait persécuté la famille Villemin durant trois ans avec des menaces de mort ou des tracasseries de toutes sortes pour se servir de ce fait pour accomplir l’horrible forfait, par jalousie et amertume envers Jean Marie Villemin, dit le chef Quelques jours avant les faits, un proche de Jean Marie Villemin avait été invité avec son épouse et avait mal digéré l’étalage que Jean Marie Villemin leur avait fait subir quant à tous son confort et ses projets, ce qui avait fait dire à ce proche: « il nous en a mis plein la vue, le salaud » ce proche était en étroite relation avec Bernard Laroche et Marcel Jacob. or, la suite des évenements nous donne de sérieuses raisons de penser que au moins trois personnes peuvent avoir jouer un rôle prépondérant dans cette affaire. rien à voir avec ce corbeau qui parle beaucoup mais agit peu , qui se plait à persécuter mais de loin, et qui décide d’arrêter tout quand il sent qu’il pourrait être reconnu. ceux qui ont tué l’enfant avait un bouclier imparable; , le corbeau, car pour tout le monde ça ne pouvait être que lui. voilà pourquoi cette affaire ne trouve pas de solution; et pourtant les éléments du dossier sont parlants. le corbeau n’est pas l’assassin; l’affaire se résume en trois mots: un enlèvement, une récupération, un faux coup de téléphone. je suis prête à démontrer ces dires avec certains éléments confondants.
Le problème c’est que l’écriture de la lettre de revendication du crime correspond à celle d’autres écrits antérieurs du corbeau, ou du moins de l’un des corbeaux. Donc un des corbeaux est bel et bien mêlé au crime.
Mais il n’est pas impossible, en effet, que certains aient participé ou eu seulement connaissance d’un projet de simple enlèvement, pour foutre une trouille bleue à Jean-Marie Villemin, sans imaginer les intentions criminelles réelles de l’un d’entre eux.
Ensuite, révéler quoi que ce soit revenait à envoyer tout le monde en prison, d’où l’omerta.
Mais bon … quand on enlève un enfant sans intention de le tuer c’est toute une organisation pour le cacher, le garder et ensuite le libérer sans qu’il puisse reconnaître quelqu’un ni dire ce qu’il s’est passé … donc je n’y crois pas trop.
Non SOLWEIG, le corbeau a trouvé l’angle d’attaque pour détruire le couple – et particulièrement le père qu’il entend dézinguer depuis deux ans quand il commence à menacer l’enfant – il me semble qu’il écrit vouloir finir par le foutre en bas (la rivière), puis, très probablement, quand cette envie prend corps, réalise que pour capturer Grégory, il faut attendre que celui-ci grandisse assez pour être plus autonome, donc laissé sans surveillance particulière, ce d’autant plus que le temps passant et le souvenir de ses menaces s’effaçant, l’attention se relâche.
Il surveille de loin en loin l’évolution de ce qui sera son terrain de chasse d’un jour, puis réalise peu à peu que l’alignement des astres tant attendu se profile.
Une fin d’après-midi faussement identique à ses voisines, peut-être pas la première où il essaya, il se lance et bientôt tout fonctionne comme il l’avait imaginé, sans être certain que ce soir-là serait le bon, mais sait qu’en essayant assez de fois, l’occasion propice se présentera.
Il fait calmement – car agit dans un état quasi somnambulique, il dort mal ces jours-là – ce que l’enfant douloureux qu’il n’a jamais cessé d’être avait rêvé de faire vingt-cinq ans plus tôt, alors en vain. Empêcher le décollage de qui est né sous une bonne étoile. Les redites traumatiques sont le carburant de la plupart des crimes inexpliqués. Le mobile est enfoui trop loin dans le passé et la torsion psychique qu’il a forcée a cheminé sous les radars. Quand l’ex victime conscientise qu’un fait nouveau traumatise selon une offense toute similaire à l’initiale, elle ne trouve d’autre porte de sortie qu’une exorcisation meurtrière.
Nombre de meurtres qu’on comprend confinés à la sphère familiale mais semblant irrationnels, sont explicables si on dévide assez loin la pelote des traumas familiaux.
À en croire le journaliste Caviglioli, le père d’Albert Villemin avait fini par se pendre après la mort de son premier fils (et frère d’Albert), mort dont il semblait avoir une part de responsabilité.
Le corbeau n’ignorait très probablement pas cette affaire de famille, qui écrivit à ce même Albert qu’il ne « se pendra peut-être pas », le regrettant lisiblement sans détour…
Il écrira plus tard dans ses dernières menaces comme en sa revendication, vouloir de la même façon que la mort de son fils acculera J-M.V au désespoir et au suicide.
C’est assurément un même auteur du début à la fin, probablement soutenus par un ou quelques-uns partageant ses jalousies, mais pas traumatisés comme dût l’être pour supprimer aussi froidement un enfant de quatre ans, comme on règle sans hésitation un problème devenu récurrent.
AO
Je le maintiens: le corbeau à la voix rauque n’est pas l’assassin; certes dans ses délires il aurait sans doute aimé pouvoir infliger cela à cette famille, mais malgré toutes ses affabulations, il demeure dans le désir de » faire chier » comme il le dit d’ailleurs très explicitement, sans se mouiller ou si peu avec des tracasseries verbales ou autre pneus crevés. Les auteurs des faits se sont greffés sur l’existence de ce corbeau pour aboutir dans la plus grande impunité. pensez donc si on réussi à découvrir le corbeau, quelle aubaine; il encaissera toute responsabilité.
Il n’y a pas réellement d’enquête à mener : les enqueteurs avaient confondu Bernard Laroche en 3 semaines. Seul l’incompétence inédite du juge Lambert qui a fait sortir des preuves accablantes de l’instruction pour des vices de formes, puis libérer sans protection l’assassin alors que le père de la victime avait annoncé sa vengeance, a permis à cette affaire de s’etirer dans le temps.
Cherchez Grégory le mystère imaginaire pour lire en 3 minutes tout ce qu’il y a savoir, via un article de 2006!
Je trouve particulièrement pertinent d’isoler ces différentes personnes pour éviter qu’elles n’arrangent une version.
Mais bon, puisque de toute façon M. Bolle verra mari et enfants, c’est une vaste blague.
Lorsque dans votre famille on tue des enfants, vous savez à quoi vous vous exposez en contrevenant. La loi familial prévaut sur la loi en matière de psychopathologie.
Cette fois où à 15 ans, elle a accusé son beau-frère, elle était seule dans un contexte non familial. Peut-être a-t’elle tout simplement dit un peu vrai.
@ Omerta
Peut-être a t-elle tout simplement dit un peu vrai, en effet. Mais peut-être aussi a t-elle dit ce que les gentils gendarmes voulaient l’entendre dire ou lui ont fait dire sur PV (souvenez vous de l’affaire Dils).
Muriel fournissait peut-être un alibi à Laroche en déclarant l’avoir vu en arrivant chez la tante Louisette mais là s’arrêtait peut-être son mensonge convenu, voire son erreur sur le jour..
Laroche pouvait fort bien avoir été chercher Grégory avec le seule présence de son fils. D’ailleurs son fils n’est pas avec Muriel mais toujours avec Laroche quand il va chercher le vin et passe au PMU.
Il faut se méfier des témoignages quand ils sont recueillis bien après les faits. Christine Villemin avait bien été vue à la Poste mais il s’est avéré que c’était la veille …
Ensuite on imagine fort bien les pressions de toute part sur cette gamine à l’époque, la culpabilisation, l’exclusion …
Tiens donc : l’exclusion. Le maître mot de cette affaire, la mort sociale hors du clan, ce que les corbeaux (et d’autres) voulaient pour Jean-Marie Villemin en représailles à d’autres exclusions, notamment pour « bâtardise ».
Muriel, comme d’autres, a peut-être compris ce qui s’était probablement passé et les intérêts en cause. Vous remarquerez qu’une fois devenue majeure, ce qu’elle continue de nier, c’est de s’être trouvée avec Laroche et juste cela et ce n’est peut-être pas faux.
Je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire. Je n’ai pas du tout suivi l’affaire Grégory à l’époque et pas tellement à présent. En revanche, je me suis beaucoup intéressée à Patrick Dils et, pour être passée une fois devant un officier de police dans un tout autre cadre et pour des motifs on ne peut plus anodins, je sais à quel point les questions contradictoires et répétitives d’un enquêteur peuvent être perturbantes. A fortiori sur un mineur.
De plus, Murielle Bolle n’a jamais été accusée de la mort de l’enfant. La question, c’est de savoir si elle a été complice ou non. Ce qui n’est vraiment pas la même chose.
L’affaire de Montigny-les-Metz est un sac de nœuds, tout aussi complexe, avec ses failles et ses manques, mais un nom qui émerge malgré tout : Heaulme. L’affaire Grégory, malheureusement, est pire, dans la mesure où si la plupart des protagonistes sont encore vivants, pas un ne consentira jamais à lâcher le morceau. Les vendettas familiales nous font replonger 200 ans en arrière, avec ses silences, ses noires solidarités, ses petites jalousies glauques…
Espérons malgré tout que la Justice puisse établir la vérité, par respect pour ce pauvre petit garçon de 4 ans et pour la paix de ses parents.
Vous semblez très sûr de vous voir … Trop ! Perso je ne connais pas le droit mais j’espère juste la vérité pour ce p’tit loup qui la mérite ! Vous allez très loin …
J’espère vivement que des personnes compétentes vont vous repondre et mettre un peu de lumière sur cette SOMBRE affaire
Nous voilà éclairés sur les règles de prescription, – parfois j’ai l’impression que dans les tribunaux français il y a beaucoup de débats de procédure, vice de forme, nullité d’actes, …
Je me trompe, ou est-ce que notre droit est plus procédurier qu’ailleurs ?
Ne doutons pas que ce très pertinent rappel du droit applicable sera abondamment repris et commenté dans de nombreux medias par une foule de « spécialistes » et autres « experts »…