LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

La PJ, de 1984 à 1986

 

PARTIE 19 – Lorsque Defferre et Franceschi quittent la place Beauvau, la police est KO debout. En matière de sécurité, le bilan du gouvernement de Pierre Mauroy n’est pas reluisant. La DST et les RG, souvent appelés sur des missions identiques par de hauts fonctionnaires au front bien bas, se sont livré pendant deux ans une concurrence frénétique, et stérile. À présent, ces deux services sont exsangues. Quant à la PJ, elle a dû faire face à l’assaut des officiers de gendarmerie. Ceux-ci ne veulent plus être les chefs d’une « police des campagnes », ils ont l’appétit soudain glouton depuis qu’un de leur frère d’armes côtoie le président de la République. La PJ s’est également heurtée à certains magistrats, qui, profitant du flottement politique, ont tenté de sournoises manœuvres pour en prendre la direction. Encouragés par quelques syndicalistes ultra gauchisants, qui pouvaient enfin « bouffer du flic », et assurés de la bienveillance d’un ministre de la Justice qui s’est cru investi d’une mission sacralisée, ils ont d’ailleurs failli réussir. Et pourquoi pas?

broussard-en-operation_archives_perso.1180632732.jpgQuant aux commissaires, bon nombre ont été pris à rebrousse-poil. Persuadés qu’une carrière ne peut se faire sans appui politique, la plupart avaient visé à droite. Pour certains, le tête-à-queue fut spectaculaire. D’autres y laissèrent des plumes – ce qui n’a rien d’étonnant pour des poulets.

Ce fut le cas de Lucien Aimé-blanc. De sa guéguerre contre Robert Broussard, il sortait vaincu. Victime d’une cabale pour avoir trop bien protégé son informateur, Jean-Pierre Maione-Libaude, dit le petit, Aimé-Blanc est muté à Lille. Quant à Maione-Libaude, après quelques mois au trou, il se retrouve… dans le trou, abattu une semaine après sa sortie de prison par des truands, informés par voie de presse des renseignements qu’il avait pu fournir à la police.

Avec le recul, je crois que les années 1981, 82 et 83, ont mis en exergue l’immaturité des policiers et surtout celle des politiques qui auraient dû avoir en charge de juguler leurs enfantillages.

Pendant ce temps, Broussard a pris du poids. Il a l’oreille de Franceschi, et, sagement, il lui souffle de mettre un peu d’huile dans les engrenages. Mais, la prise de conscience est trop tardive. Et à un malaise essentiellement psychologique, le secrétaire d’État répond par des aménagements matériels. Les policiers vont pour l’occasion voir de vieilles revendications enfin satisfaites, comme l’intégration de la sujétion de police (une prime pour acheter le droit de grève) dans le calcul de la retraite, le versement d’une pension à cent pour cent pour les veuves des fonctionnaires tués en service, etc. Toujours bon à prendre, se disent d’aucuns.

C’est dans cette ambiance délétère que démarre l’affaire du petit Grégory. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, âgé de 4 ans ½, disparaît de la maison de ses parents, à Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges. Dans la soirée, on retrouve son corps dans les eaux de la Vologne, à Docelles, à six kilomètres de son domicile. Il a les bras et lesgregory-villemin_photo_presse.1180629888.jpg jambes liés par une corde et il est mort noyé. Sur le petit corps, aucune trace de violences. À l’évidence, il a été jeté vivant dans la rivière – comme on noierait un chat. Les soupçons se portent sur la famille. Le lendemain, le père de l’enfant, Jean-Marie Villemin, reçoit une lettre anonyme : « […] Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con… » Deux semaines plus tard, le juge d’Epinal, Jean-Michel Lambert, délivre un mandat d’écroue contre Bernard Laroche, un cousin des Villemin, qui a fait l’objet d’une dénonciation de la part de sa propre cousine, âgée de quinze ans. Quelle famille ! En février 1985, le juge le libère, et un mois plus tard, Villemin père l’abat d’un coup de fusil de chasse. Mais les rumeurs vont bon train. Elles accusent Christine Villemin, la mère du petit Grégory. Dans une divagation intello, Marguerite Duras enfonce le clou. Persuadée de sa culpabilité, elle écrit dans Libération qu’il s’agit d’un crime « sublime, forcément sublime ». La PJ a été longtemps tenue à l’écart de cette enquête lamentable. Ses enquêteurs auraient-ils fait mieux que les gendarmes ? Le commissaire Jacques Corrazi, qui plus tard reprit le dossier, doit probablement le penser. Il aurait au moins réussi à juguler le délire d’un petit juge dont ses pairs ont dit qu’il était un « funambule de la pensée ». Christine Villemin a par la suite été mise en examen pour le meurtre de son fils. Le 3 février 1993, la chambre d’accusation de Dijon estime qu’il n’existe aucune charge contre elle, et rend un arrêt de non-lieu. On ne connaîtra jamais l’assassin du petit Grégory.

À la suite de l’échec du projet de réforme de l’éducation nationale proposé par Alain Savary, Mitterrand change de gouvernement. Le 17 juillet 1984, il nomme Laurent Fabius Premier ministre et place Pierre Joxe, un fidèle parmi les fidèles, à la tête de l’Intérieur. Il y a comme un avis de tempête place Beauvau. Joxe n’est pas un rigolo. Pour situer le bonhomme, peu après son arrivée, il sanctionne durement un gardien surpris en train de mâchouiller un sandwich durant son service. Mais il met de l’ordre dans la maison, et, peu à peu, les réseaux Defferre-Franceschi s’émiettent pour laisser la place à d’autres personnages, plus réfléchis, plus mystérieux et plus… fraternels.

À Fleury-Mérogis, Bruno Sulak a d’autres soucis. Il a écopé de neuf ans de réclusion criminelle pour une série de hold-up, mais pour lui, qui ne supporte pas l’enfermement, c’est inenvisageable. Aussi, prépare-t-il son évasion (la septième, huitième…?). Il promet la lune à un jeune sous-directeur de Fleury-Mérogis et parvient à le convaincre de sulak_archives_perso.1180632855.jpgl’aider dans sa cavale. Sans doute une première chez les matons. Il place des explosifs sur les vitres blindées de sa cellule et sort tranquillement – par la porte. Son intention est de profiter de la panique que doit provoquer l’explosion pour s’éclipser en douceur. Mais sa baraka l’a quitté. Deux surveillants pénètrent dans la petite pièce où il s’est réfugié, et où se trouve la machine à café. Il se cache dans un placard. Mais il est découvert. Une brève empoignade, alors qu’il tente d’enjamber la fenêtre. Il fait une chute de sept mètres et tombe sur une dalle en béton. Il meurt sans reprendre connaissance. C’est le début de sa légende. Une légende autrement sympathique que celle de Jacques Mesrine.

En juillet 1985, le bateau de Greenpeace, Le Raimbow Warrior explose dans le port d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Un photographe portugais est tué. Il ne faudra pas longtemps à la police du cru pour découvrir l’identité des terroristes : des militaires français appartenant à la DGSE. Nos fins stratèges avaient pondu ce plan pour déjouer la campagne musclée que préparait Greenpeace contre les essais nucléaires français dans le Pacifique. Le ministre de la Défense, Charles Hernu, prétend n’être au courant de rien. Il est sans doute le seul. Néanmoins, en bon fusible, il démissionne. Quant à Mitterrand, olympien, il ne prendra même pas la peine de s’expliquer.

Dans le domaine du banditisme, les affaires sont plutôt calmes. Nombre de truands se sont recyclés dans les machines à sous. Un bizness très lucratif. Il s’agit le plus souvent d’une subtile combine qui masque un racket organisé contre les bistrotiers, comme le démontrera l’arrestation d’Edmond Vidal, alias Monmon, l’ancien chef du gang des lyonnais.

En novembre 1985, Thierry le Luron et Coluche se marient « pour le meilleur et pour le rire ». Plus sérieusement, trois mois plus tard, ce dernier lance les Restos du cœur.

En mars 1986, la gauche perd les élections législatives et François Mitterrand nomme Jacques Chirac comme Premier ministre. Les Français découvrent la « cohabitation ». À noter qu’en situation identique, à plusieurs années d’intervalles, aucun des deux hommes n’envisagera un instant de mettre un terme à son mandat. Tout le monde n’a pas la classe d’un De Gaulle.

Un mois plus tard, mais cela n’a aucun rapport, une explosion détruit l’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Mais les Français ne s’inquiètent pas, grâce à un mur de tartuferies construit à la hâte, ils se savent à l’abri des retombées radioactives.

L’affaire Lebovici – Le 5 mars 1984, vers quatre heures du matin, le garde des sceaux, Robert Badinter, est réveillé par le téléphone. C’est l’état-major de la PP qui l’informe qu’on a retrouvé son ami, Gérard Lebovici, dont il avait signalé la disparition. Son corps est avachi sur le volant de sa voiture, dans le parking Foch, à Paris. Il a reçu quatre catherine-deneuve-et-gerard-lebovici_lecrapouillot.1180630289.jpgballes de calibre.22 dans la nuque.

Lebovici est un homme d’affaires avisé. Dans les années 60, il a créé un véritable empire dans le milieu pourtant périlleux du cinéma. Devenu un richissime producteur, il côtoie à présent les plus grandes stars. On le voit souvent au bras de Catherine Deneuve. En 1972, il fonde Artmédia, une agence de production qui aura bientôt sous contrat, une pléiade de comédiens, de réalisateurs et de scénaristes. Puis, plus tard, la société Acteurs Auteurs Associés (AAA). Parallèlement, il crée une maison d’édition, Champ Libre, dans laquelle Guy Debord va bientôt jouer un rôle déterminant. Debord est le maître à penser d’un petit groupe d’intellectuels snobinards qui se disent situationnistes. Rappelons que l’international situationniste se veut un mouvement marxiste et révolutionnaire dont les objectifs sont… euh !… En fait, je n’en sais rien. Je n’ai rien compris à leurs explications. Certains diraient qu’ils se contentent de faire du bien aux mouches. Lebovici est donc un homme ambiguë, surtout si l’on ajoute à son CV le fait qu’il fréquente certains personnages inscrits au fichier du grand banditisme. Et, dans ses projets à court terme, il y a l’adaptation du livre de Jacques Mesrine, L’instinct de mort, avec Belmondo dans le rôle principal.

Le jour de sa mort, Lebovici a reçu un coup de téléphone d’un inconnu qui s’est présenté comme un ami de Sabrina (la fille de Mesrine ?). Il a inscrit sur son agenda : « François, 18h45, rue Vernet ». De là à supposer qu’il s’agisse de François Besse, un complice de Jacques Mesrine , il n’y a qu’un pas. Les enquêteurs le franchissent. On imagine un instant que Besse pourrait être l’exécuteur de la vengeance posthume de l’ennemi public n°1. Ce dernier aurait eu, dit-on, un différent sur le montant des droits sur son livre. De belles théories, mais rien de concret. D’ailleurs, à l’antigang, on imagine mal le petit François dans ce rôle. Alors, il faut gratter ailleurs. Le fins limiers de la brigade criminelle ont pensé un moment que certains de ces types un peu bizarres, ces… situationnistes, pourraient être moins innocents qu’il n’y paraît. Pendant ce temps, la presse people fantasme. Un calibre .22, c’est une arme de femme, disent certains… C’est aussi celui qu’utilise la mafia, dans certaines circonstances, surenchérissent d’autres… Je crois en fait que la seule piste sérieuse se situe dans l’hypothèse d’un système de blanchiment d’argent. A cette époque, la location de films vidéo explose Quelques truands débrouillards y voient une aubaine. Ils mettent en place une chaîne de franchisés, installés aux quatre coins de France. Tout est régulier. Ils achètent les droits sur des films pour pouvoir louer les cassettes à leurs boutiquiers. Un marché juteux – surtout si les droits sont négociés nettement en dessous de leur valeur. Et il aurait pu être tentant, pour certains professionnels du cinéma, de signer des contrats à bas prix (au détriment des comédiens de second rôle, des scénaristes, etc.) et d’encaisser une substantielle commission en liquide. Lebovici pouvait-il avoir mis en place une telle embrouille ? Dans ce cas, il n’aura pas été régulier, du moins aux yeux de ces truands recyclés, et boum ! Ou au contraire aurait-il découvert l’existence d’un trafic monté à son insu ? Dans ce cas, témoin dérangeant, il n’aurait été que la victime de ces malhonnêtes gens.

On se saura jamais. Gérard Lebovici était un personnage à multiples facettes et il a emporté bien des secrets dans sa tombe – même celui de sa mort.

_______________________

Cliquer pour lire la suite…

9 Comments

  1. py

    je ne pense pas que les situationnistes fassent ni bien ni mal aux mouches.
    il faut lire.

    en attendant ils vous font du bien a vous, je pense.

  2. Thémistoclès

    Je maintiens mon commentaire du 11 avril dernier.
    Cette unique nouvelle lettre anonyme (si j’ai bien tout compris) du 24 juillet 1985 arrive trop tard après la mort de Laroche (29 mars 1985) pour être crédiblement due à l’auteur de l’assassinat.
    Le fait que cette lettre « douteuse » ait été soumise à expertise ADN prouve que l’administration judiciaire n’est pas véritablement intéressée à lever le mystère.

  3. Denis

    Pour vous aider Thémistocles…: voici un extrait du texte du non-lieu : « Après le crime de nouvelles communications téléphoniques anonymes parvinrent aux époux V… Certaines particulièrement odieuses décrivaient les circonstances prétendues de la mort de Grégory V., noyé dans une baignoire et les souffrances qu’il aurait endurées. Leur auteur ne fut jamais identifié.

    Une autre lettre anonyme rédigée en caractères typographiques apparemment semblables à ceux des lettres des années 1983, et ainsi libellée :  » je vous ferez à nouveau votre peau à la famille V… , prochaine victime Monique  » fut adressée le 24 juillet 1985 à Albert V. de la Poste de DARNIEUILLES, petit village situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’ EPINAL » (Fin de citation : SIC : majuscules et fautes comprises )

    Notez que c’est cette lettre et non celle du 16 octobre 1984, qui a été passée aux tests ADN, par BIOMNIS, le procureur de Dijon, quand il a donné les soi-disant résultats… avait oublié de le préciser lors d’une conférence de presse.

  4. Thémistoclès

    Je ne suis pas un spécialiste de cette affaire, mais un fait important m’est apparu depuis longtemps : après la mort de Laroche, PLUS AUCUNE lettre anonyme n’a été envoyée (à ma connaissance). Si j’avais été le corbeau j’aurais triomphé en écrivant ironiquement à Jean-Marie : « Bravo LE CHEF ! Tu es vraiment nul, tu as assassiné un innocent ! »

    • denis

      Objection votre honneur : Thémistocles… Relisez le non-lieu… une lettre a bien été envoyée après le décès de Bernard Laroche… et également un appel anonyme abject, relatant les souffrances de l’enfant lors de son meurtre.

  5. genthon

    et pour koi ça serait laroche!!!!!

  6. Claude

    Pour ceux qui ont l’intime conviction que Christine est l’assassin de son fils, Je respecte votre « choix » d’intuition. Mais enfin…si vous assassiniez votre enfant, auriez le culot et la maladresse de demander la réouverture de votre propre condamnation à chaque fois que ce présente l’occasion ?? Vous appuiriez sur le couperet de votre propre guillotine..?? C’est une nouvelle règle de Justice d’aujourd’hui…?? Maintenant les assassins se livrent d’eux mêmes..??!! Quelle bonne nouvelle…Dans quelques temps la justice n’existera plus. Il y aura juste des prisons…ouvertes puisque les assassins iront d’eux mêmes !

    Allons donc…!! Je crois qu’il faut que vous rétablissiez la pesanteur dans laquelle vous vous trouvez pour retrouver au moins un pied sur terre…

    De plus…

    Ce meurtre s’il a été prémédité par Christine, aurait-elle « oublié » son alibi le jour du crime…?
    Je vous rappelle qu’elle n’en a pas…ou du moins, pas très solide…Alors ? Un meurtre de cet envergure se « réfléchit », se « dissèque », se « comprends » et enfin se « murit »…pour enfin accomplir l’acte criminel !
    Et là, après maint et maint mois de réflexion, la ou les, meurtriers ne pensent pas le moins du monde à un alibi…??!!

    C’est la blague de l’année ??

  7. Claude

    Voici une nouvelle absolument extraordinaire :

    La trés certaine réouverture du dossier se fera en automne prochain…! L’acharnement de ceux qui n’ont jamais laissé tomber l’affaire va être récompensé…! Le parquet de Dijon a enfin écouté nos plaintes…!!

  8. Claude

    Cela fait 24 ans que j’étudie et que j’analyse l’affaire Grégory…Je passe mes nuits à réfléchir et à démêler cette affaire remplie de véritables noeuds juridiques…

    Tous les détracteurs qui accusent Christine Villemin doivent réfléchir à une chose :
    Si Christine était l’investigatrice du meurtre de son fils, croyez-vous, qu’au bout de 3 ans à avoir harcelé tout le monde au téléphone, qu’elle se serait passé d’alibi solide concernant les 20 minutes de l’enlèvement…?? Il ne faut pas sortir de l’ENA pour penser à l’affirmatif…!! Ce meurtre s’il a été prémédité par Christine, comme veulent le faire croire si bien Jean-Michel Bezzina, journaliste décédé en 2001, Jacques Corazzi, commissaire […], et le juge Lambert, avec les multiples fiascos de son dossier, aurait-elle « omis » son alibi le jour du crime…?
    Soyons raisonnable…

    Il est clair que Laroche a participé à l’enlèvement, pas au meurtre ; comme l’a dit le Procureur Général Ruyssen lors du procès de Jean-Marie Villemin : « Il existe de très lourdes charges sur Bernard Laroche quant à sa participation à l’enlèvement de Grégory »…Un point, c’est tout…!

    Voici ce qui « pèse » contre Bernard Laroche entre suspicion et jalousie et pourquoi Jean-Marie est devenu un assassin :

    1) Bien entendu, les accusations de Murielle, stipulant des détails croustillants quant au profil du pavillon et du centre de Lépanges (route barrée). Et j’en passe…
    2) La lettre avec des exemples d’insultes que l’on a retrouvée chez Laroche avec ces mentions « …pauvres … que vous êtes tous… »
    3) La cassette que l’on a également retrouvée chez Laroche avec « Chef on a soif… » (appel anonyme)
    4) La longue-vue que possédait Laroche pour surveiller les époux Albert et Monique Villemin.
    5) Les contradictions de son ami Zonca.
    6) Laroche savait ou croyait qu’Albert Villemin soutirait de l’argent à son propre père.
    7) Laroche en voulait fortement aux Villemin de vouloir mettre Louisette et Chantal, sa fille, dans un asile…
    8) Il n’y a jamais eu d’ordre d’arrivée chez Louisette entre Bernard Laroche et Murielle Bolle le soir du 16 octobre à 17h20-25. En admettant que Murielle ait menti quant à l’enlèvement de Grégory, même sur ce détail ils n’étaient pas d’accord…Un fait troublant qui n’a jamais été élucidé…
    9) La pression de certains gendarmes et journalistes (Ker entre autres) envers Jean-Marie (« si on avait fait ça à mon fils je saurais quoi faire » )
    10) Les mystifications et falsifications de preuves de Corazzi (porte bien son nom corse celui-là !)
    11) La même marque d’insuline retrouvé chez Jeanine Bolle et celle que Monsieur Grandjean, garde-champêtre, découvrit près du Barba.
    12) Sonia Pierson, Claude Richard…Témoins ayant vu Murielle monter dans la voiture de Laroche à 17h à la sortie du lycée.
    13) Jean-Michel Galmiche, chauffeur du car scolaire, témoin de l’absence de Murielle dans ce même car.
    14) Bien sur, Claude Colin et Claudon ayant vu une voiture verte avec, à son volant et côté passager, un homme corpulent à moustaches et une jeune femme rousse.
    15) Les experts graphologues ayant accusé formellement Laroche dès les premières investigations.
    16) La forte complicité entre Laroche et Michel Villemin. Ce dernier étant l’informateur du premier.
    17) Les « essais » de séduction de Laroche envers Christine, Liliane et Ginette. Econduit, Laroche s’en fut bien honteux…
    18) La légère infirmité du fils Laroche alors que Grégory était en pleine santé.
    19) L’achat du salon de cuir et le prêt pour agrandir le garage.
    20) La visite de Michel et Ginette deux jours avant l’assassinat.
    21) Le deuxième portrait-robot ressemblant étrangement à Laroche.
    22) Les errances et fautes absolument grotesques et digne d’un débutant du juge Lambert.
    23) Le foulage avec les lettres L et B qu’a découvert le gendarme Klein…
    24) Le fait que Murielle savait faire les piqûres (déclarations de l’infirmière et de sa propre mère)
    25) La mère de Murielle était persuadée que Laroche avait participé à l’enlèvement.
    26) Toujours Jeanine Bolle, la mère de Murielle et Marie-Ange, qui disait avoir fait des pressions sur sa fille la veille de ses rétractations. (déclarations faîtes auprès de l’infirmière quelques temps avant sa mort)
    27) Le fait que Marie-Ange Laroche, le lendemain du meurtre de Grégory, va à une cabine téléphonique pour téléphoner aux gendarmes, alors qu’elle a le téléphone chez elle…
    28) L’engouement de cette même Marie-Ange, au départ de l’enquête et au cours du coup de fil mentionné ci-dessus, à vouloir faire accuser quelqu’un d’autre (les Hollard)

    Etc etc…

    Maintenant les cerveaux les plus fantasques trouveront eux-mêmes son ou ses complices…

    Je vous rappelle que Christine Villemin a bénéficié d’un non-lieu pour « absence totale charge », fait unique dans les annales de la justice française…!

    Je mettrai en ligne prochainement ce que j’ai écris sur l’affaire Grégory. J’attends l’accord de la famille Villemin…

    Une chose est sûre : Il faut que Grégory soit laver de cette eau qui l’a sali…avant 2011…!!

    Que la vérité lui soit rendue…sa vérité…!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© 2024 POLICEtcetera

Theme by Anders NorenUp ↑