LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Affaire Grégory : épluchage de la garde à vue de Muriel Bolle

Les avocats de Muriel Bolle contestent la validité de la garde à vue de leur cliente, effectuée dans les locaux de la gendarmerie de Bruyères, dans les Vosges, en novembre 1984. Ils estiment que lors de ses auditions les droits de la défense n’ont pas été respectés, notamment du fait qu’elle n’était pas assistée d’un avocat, comme c’est la norme aujourd’hui. Ils ont déposé une QPC dans ce sens, contre l’avis du parquet général pour qui les règles actuelles de la garde à vue ne peuvent être rétroactives.

Une réflexion pétrie de bon sens, même si, au lendemain de la loi du 14 avril 2011 qui a profondément remanié la garde à vue, l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a dit exactement le contraire : tous les procès-verbaux de garde à vue antérieurs à cette loi sont susceptibles d’être contestés dans la mesure où la personne gardée à vue n’a pas bénéficié des garanties procédurales voulues par la CEDH (ratifiée par la France en 1974) : droit de se taire et droit de se faire assister d’un avocat.

Mais cette décision, qui aurait pu être une bérézina judiciaire, ne fut finalement qu’une pirouette juridique, notamment en raison de l’article 173-1 du code de procédure pénale qui limite le délai de contestation à six mois à compter de la notification de mise en examen.

Puis d’un seul coup surgit un cas que personne n’avait envisagé : une mise en examen 33 ans après la garde à vue !

Si l’on prend au mot la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, Muriel Bolle ayant été mise en examen le 29 juin 2017, au vu des déclarations qu’elle a tenues lors de sa garde à vue du 2 novembre 1984, avait donc la possibilité de contester la régularité de cette garde à vue, cela jusqu’au 29 décembre 2017. Je reconnais bien volontiers que cela n’a aucun sens, tout comme le fait de poursuivre en justice une femme bientôt cinquantenaire pour des propos qu’elle a tenus lorsqu’elle avait quinze ans et qu’elle a par la suite toujours démentis : « Mon beau-frère, il est innocent… C’était un piège et j’ai tombé dedans… J’avais peur des gendarmes… Ils ont profité que j’étais toute seule… ils m’ont menacée de me mettre en maison de correction… Etc. »

On peut ne pas y croire,  mais la Cour de cassation a rappelé que « les règles édictées par l’article 4 de l’ordonnance du 2 février 1945 visent à protéger le mineur, non pas en raison de son manque de discernement au jour des faits, mais en raison de sa vulnérabilité supposée au moment de son audition » (Cass. crim., 25 octobre 2000 n° 00-83.253).

Affaire Grégory : une mère de famille devant le tribunal pour enfants

Il semble que ses avocats aient choisi une autre voie pour défendre les intérêts de leur cliente. En tout cas, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon ne les a pas suivis sur le terrain de la QPC.

Mais en dehors de ce rétropédalage intellectuel, la garde à vue de Muriel Bolle s’est-elle déroulée dans des conditions normales pour l’époque ?

D’après le livre référence de Laurence Lacour (Le bûcher des innocents, 1993, Plon), ce vendredi 2 novembre, les gendarmes recueillent deux courtes dépositions de la jeune fille à son domicile. Probablement intrigués par son comportement, ils décident de poursuivre l’audition dans leurs locaux, à Bruyères. Là, quatre enquêteurs se relaient pour l’interroger. Ils la mettent face à ses contradictions, prennent des notes et rédigent un procès-verbal dans un style châtié, bien différent de son vocabulaire, duquel il ressort que Bernard Laroche est venu la prendre en voiture à la sortie de son lycée. Sur la banquette arrière du véhicule se tenait son fils, le petit Sébastien. Ils ont roulé alors jusqu’au village de Lépanges-sur-Vologne, où demeurent les Villemin. Là, Bernard Laroche est descendu de son véhicule, pour revenir peu après accompagné d’un petit garçon de quatre ans. Un enfant que Muriel Bolle identifiera par la suite comme étant Grégory Villemin. Puis ils gagnent Docelles, situé à environ 6 kilomètres. Laroche s’éloigne avec Grégory. Il reviendra seul.

Après avoir recueilli de tels éléments, les gendarmes placent Muriel Bolle en garde à vue – je suppose depuis l’heure de sa première audition, comme c’est la règle.

Il ne reste plus qu’à la conduire devant le juge Lambert, mais celui-ci estime inutile de se déranger un vendredi en fin d’après-midi. Il dit aux gendarmes de conserver la gamine en garde à vue jusqu’au lendemain pour voir si elle persiste dans ses déclarations.

Du grand n’importe quoi.

En début de matinée, Muriel réitère ses déclarations, ajoutant même : « J’ai compris que c’était Laroche Bernard l’auteur du crime quand le lendemain chez la tante Louisette, j’ai vu la photo de Grégory sur le journal. » Des propos forts, même si le style ne correspond pas à sa manière de parler. C’est alors que les gendarmes décident de la faire examiner par un médecin. Une décision trop tardive : le délai de garde à vue touche à sa fin. Ils téléphonent au juge Lambert pour lui demander une prolongation.

L’article 154 du code de procédure pénale d’hier (il n’a guère changé) dit que le gardé à vue doit obligatoirement être conduit dans les 24 heures devant le juge d’instruction – sauf à titre exceptionnel et par décision motivée. « Après audition de la personne qui lui est amenée, dit le Code, le juge d’instruction peut accorder l’autorisation écrite de prolonger la garde à vue d’un nouveau délai de 24 heures.»

Le juge Lambert, lui, se contentera d’une autorisation téléphonique, promettant de régulariser par un écrit – ce qu’il ne fera jamais. Pire, en fin de matinée, il dit qu’il enregistrera la déposition de l’adolescente plus tard et il ordonne aux gendarmes de la remettre en liberté. On imagine leur tête…

Face à une telle apathie, le lundi matin, le commandant Chaillan, qui doit en avoir ras le képi, prend l’initiative de conduire lui-même Muriel Bolle dans le cabinet du juge d’instruction.

Dans l’affaire Grégory, avec le temps le piège des faux souvenirs

Ici, il y a un piège, et je crois que les gendarmes sont tombés dedans. En effet, si l’article 154, version 2018, prévoit la possibilité de placer en garde à vue une personne contre laquelle il existe « une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction », ce n’était pas le cas auparavant. Il était alors simplement question d’une garde à vue prise pour les « nécessités de l’exécution de la commission rogatoire ». Ce qui explique que les OPJ de l’époque avaient toujours à l’horizon de leur procédure l’article 105 du code de procédure pénale : « Les personnes à l’encontre desquelles il existe des indices graves et concordants d’avoir participé aux faits dont le juge d’instruction est saisi ne peuvent être entendues comme témoins. » Un article auquel il ne peut être dérogé sans faire échec aux droits de la défense et dont l’application est de la seule responsabilité de l’OPJ. Pour la gendarmerie, c’était l’article 133 du décret du 20 mai 1903 : « S’il existe contre un témoin des indices sérieux de culpabilité, ou s’il s’en révèle en cours d’audition, l’officier de police judiciaire l’avertit qu’il doit surseoir à son audition ou la suspendre en application de l’article 105 du code de procédure pénale. »

Or Muriel Bolle a été entendue comme témoin et à plusieurs reprises, dont la dernière lors de la prolongation de sa garde à vue, en apportant aux enquêteurs des éléments qui l’incriminaient dans l’information judiciaire ouverte pour l’assassinat de Grégory Villemin. Et si à l’époque, cela ne sautait pas aux yeux, le fait que 33 ans plus tard elle ait été mise en examen pratiquement sur ces seules déclarations démontre a fortiori que les gendarmes auraient dû faire application de l’article 105. En s’abstenant, ils ont fait échec aux droits de la défense.

Que retenir de tout ça ? Il faut revenir aux faits et s’interroger sur le rôle tenu dans ce dossier par Muriel Bolle : soit elle a menti durant sa garde à vue, soit elle a menti en affirmant qu’elle avait menti durant sa garde à vue. Dans un cas comme dans l’autre, il y a un mensonge, mais que peut-on lui reprocher de plus… Si Bernard Laroche a réellement enlevé puis tué le petit Grégory, peut-on imaginer qu’il ait eu besoin de l’aide d’une gamine de quinze ans, alors qu’elle ne connaissait même pas l’enfant ? Et si les juges l’ont mise en examen (et en détention) uniquement dans l’espoir de la faire craquer, alors je trouve le procédé… moyen. Des méthodes de flics à l’ancienne !

En tout cas, si la Cour de cassation, reprenant l’un ou plusieurs des éléments développés ci-dessus, devait annuler le procès-verbal de la garde à vue de 1984 qui supporte l’essentiel des charges, il en résulterait l’annulation des actes subséquents et je crois que Mme Bolle pourrait rentrer chez elle.



– En raison de dérapages à répétition, les commentaires ont été fermés.

205 Comments

  1. Bezzina Marie

    Pas d’appel possible pour la partie civile en 1993.
    Sauf, peut-être pour les intérêts civils, et encore, je n’en suis pas sûre.

  2. Bezzina Marie

    La PJ voulait entendre BL fin mars 1985, début avril, après son non-lieu.
    C’était indispensable pour l’interroger. JMV a choisi de le tuer pour « piéger » le juge, c’est ainsi qu’il le dit. Il a tué un inculpé…présumé innocent.
    Et pourtant, la PJ savait que JMV n’avait qu’une envie, abattre son cousin. Les policiers croyaient, le 22 mars 1985, avoir obtenu une promesse, en ce sens, de JMV de ne rien faire. Hélas…
    Aujourd’hui, JMV court après le coupable de l’assassinat de son fils, alors qu’il a, opportunément, joué la carte, du « j’ai tué l’assassin de mon fils » pendant son procès. Le calcul du pt était bien fait, remises de peine aidant, JMV avait purgé sa peine.

    • Thomas Conrié

      Il y avait un Magistrat pour l’interroger avant sa mort et il l’a fait une fois pour un PV de convenance de 13 lignes.
      Tout démontre dans les orientations du SRPJ que ce que vous racontez est faux à commencer par la non audition de Murielle Bolle, l’infirmière entendue sans enregistrement etc etc…

      Les parties civiles n’ont pas fait appel du verdict pénal de 1993 et s’en sont montré satisfaites si l’on se fie aux déclarations

      • Bezzina Marie

        Faux, Conrié !
        Vous ne connaissez rien à la procédure, et aux éléments de février de 1985.
        Pas fait appel du verdict pénal de 1993, ça veut dire quoi ce charabias !
        C’est bien ce que je disais, Moser est intervenu ce matin sur RTL….Il joue le comédie…C’est bien lui qui est derrière l’intervention suisse.
        Il était si facile de faire effectuer ce travail par les élèves des écoles de gendarmerie. Déjà suggéré par la PG Magliano en 2000 !

        • Thomas Conrié

          C’est vous qui racontez des Balivernes. Madame Magliano saisie par Mes Moser ET LOMBARD (pour les parties civiles) a consulté elle même un professeur, Bertrand Ludes actuel actuel patron de l’Institut Médico Légal. Et a requis de faire ce travail dont je rappelle qu’il n’a aucunement été inffluencé par vous.
          Oui j aurais du remplacer pénal par civil c est une erreur d inattention.
          Enfin un processus par définition ne risque pas de trouver application dans les écoles de gendarmerie, et cette nouvelle diligence est ordonnee par un Juge, pas un avocat. Chacun est dans son rôle.

  3. Bezzina Marie

    Moser a un besoin pathétique qu’on parle de lui, même si, là, il n’est qu’en coulisse. Je le connais depuis 33 ans, enfin si l’on veut, puisque depuis l’affaire Bodein, il fait mine de ne pas me connaître.
    Il ne se gêne pas pour raconter n’importe quoi sur nous ! Pourvu que, comme vous, il cherche à me déstabiliser. Mais n’est pas encore né celui qui réussira à me terrasser.

    • Thomas Conrié

      Je pense que Me Moser que vous n’intéressez aucunement Marie Bezzina a d autres priorités en particulier manifester la vérité pour ses clients parents de Gregory. Et sa sérénité est aussi évidente sue sa discrétion médiatique au contraire des Avocats de la defense très présents ces derniers mois.

      Personne ne cherche à vous destabiliser marie bezzina car personne n ignore que jusqu à votre dernier souffle vous resterez tout autant improductive qu’irratrappable dans le cadre des thèses que vous développez. La marge inacceptable est du domaine de la Justice et si c’était moi vous seriez depuis bien longtemps assignée. Mais je ne suis pas partie civile à cette Affaire.

  4. Bezzina Marie

    Orphananalytics, a été créé par Claude-Alain Roten en 2016 (?), dont la vie et l’oeuvre sont incommensurables. Voir Linked in
    Jamais vu un tel CV….Passons !
    Roten estime « qu’un des risques dans la recherche des vies extra-terrestres est le contact avec des individus porteurs de bactéries toxiques « .
    J’ai peur de ce qu’annonce ce biologiste….
    Qui a fondé la Mars Society Switzerland, « société d’encouragement à l’exploitation de la planète Mars et à l’accession de l’Homme à ce monde ».
    Bon, au moins, on se distrait avec l’affaire Grégory !
    Une source inépuisable d’humour et d’humour noir ! De rigolades en tous genres.

    • Thomas Conrié

      Vous savez il y a bien des illuminés qui accusent la mère de Grégory. Au pire du pire nous ne sommes plus à ça près que de voir des appels venus de Mars…

      Mais vos propos sont intéressants et disent d’eux mêmes qui est a l’origine de ces fuites. Des gens qui veulent les discréditer.

      Il n’y a pas que  »ta mère » qui a peur de la vérité comme dit l’un des corbacks au téléphone…

  5. Bezzina Marie

    C’est l’enquête Tintin, et les professeurs Tournesol, manquent le voyant Claude, et le détective privé de CV.

  6. Bezzina Marie

    La plupart des fuites, quelle que soit l’affaire, c’est Moser !
    Ah, parce qu’il ne vous a pas donné la primeur ?

  7. Bezzina Marie

    J’en déduis que c’est Moser qui oeuvre en coulisses. Madame Barbier n’est sûrement pas l’auteur cette fuite !

    • Thomas Conrié

      Vus les relais médiatiques de la fuite Marie Bezzina, ce n’est surement pas Me Moser.

  8. Bezzina Marie

    Décidément, pas de mystère : le créateur d’Orphanalytics, à Martigny (Valais), une start up récente est quand même prudent….
    Curiosité, il vient de l’UNIL, université de Lausanne où Moser avait dégoté Mathyer, puis Pierre Margot, à l’origine avec lui et avec JMV de la réouverture de l’information en 2008.
    Comme le monde est petit.

  9. Bezzina Marie

    Je note qu’à Dijon, tous les experts, quels qu’ils soient, sont de Dijon, ou très liés à la Gendarmerie, comme C. Navarro.

  10. Bezzina Marie

    4 EXPERTS en écritures, près la Cour de Cassation désignent CV comme l’auteur de toutes les lettres anonymes, dont les experts Glénisson et Laufer demandés par Garaud.
    Les 3 derniers chargés uniquement de la lettre du 16 octobre 1984 chargent CV.
    Au départ, Jacquin-Keller place en numéro 2, très proche de BL, CV.
    Celle-ci se plaint de la pression des gendarmes pour désigner BL.
    Klein devenu expert….cible CV comme l’auteur des lettres en caractères typographiques.
    CV revient tout le temps à la surface.

  11. Bezzina Marie

    Une fois de plus, puisque madame Barbier s’intéresse aux lettres et aux appels du Corbeau:
    Les factures de téléphone, surtout début 1983, du couple Villemin marquent des bonds aux périodes de crise du Corbeau. JMV s’en plaint auprès des PTT, ou P et T…
    CV donne 3 explications:
    -Appels à sa soeur hospitalisée peu de temps d’ailleurs à Epinal. Celle-ci indique qu’elle n’a reçu que très peu d’appels de CV. En plus, Lépanges et Epinal font partie de la même circonscription téléphonique.
    – Recherche de la R5: la date de la carte grise, novembre 1982.
    -Appels du Corbeau en PCV……..
    Les factures de BL progressent quand il héberge Isabelle qui téléphone à son fiancé militaire en Allemagne, fin 1983, alors que le Corbeau avait cessé de sévir.

    • Thomas Conrié

      Ce point n’a rien de probant contre personne faute de preuve. Charge nulle.
      Il aurait été bien que les pieds nickelés de Nancy adjoignent à leur recherches tous les suspects…. Enquête subjective et orientée.

      J observe par ailleurs que depuis que les écrits des Jacob ont été joints j’observe que 100% des experts relient les deux lettres typographiques à Mme Jacob. De  » certain  » à  » coincidences troublantes « .

      J observe aussi que les expertises ayant désigné Christine hormis Laroche, la confrontent à des personnes sous alibi le jour J…. pour ne pas parler de celles dont les méthodes sont plus que controversées.

  12. Bezzina Marie

    Conrié, vous qui étiez à côté de moi, dans la salle d’audience de la cour d’assises de Dijon, vous souvenez-vous de la diffusion de l’appel du Corbeau à JMV chez lui ? L’histoire du bâtard !
    Tout le monde a reconnu une voix de femme, à la demande du PT qui demandait l’avis général.
    CV était absente, dans les nuages, pas de réponse. Il est vrai que le ciel de cette salle est magnifique.
    Quant à JMV, il accusera plus tard le technicien « qui avait poussé les aigus « …..Pauvre….

    • Thomas Conrié

      Peut etre mais il n y a pas qu une femme sur terre. Moi j en connais une qui a des mobiles beaucoup plus établis que la maman de Gregory qui n’en a pas et qui est mieux connue du grand public depuis mi juin dernier.

      Enfin personne ne nie qu un locuteur féminin a été identifié… Et un locuteur masculin…

  13. Bezzina Marie

    CV n’a jamais accepté la gifle infligée par son mari en 1979. C’est la première chose qu’elle évoque à Jacques Corazzi, le 22 mars 1985.

    • jglames

      Évidemment, elle reçoit une gifle en 79 et en 84 elle tue son fils.

      Mais où avais-je la tête? C’est bien sûr, c’est Christine la coupable.

      CQFD

      LOL !!!

      Sauf qu’aujourd’hui les Villemin sont encore ensembles et ont eu plusieurs enfants qui n’ont pas fini dans la Vologne, eux.

  14. Bezzina Marie

    Je rappelle qu’en tous points, le procureur de la république d’Epinal, ainsi que tous les magistrats de Nancy, ont suivi le juge Lambert.
    Que CV a été renvoyée en cour d’assises, le 9 décembre 1986.

    • Electra

      C’est bien pourquoi le dossier a été dépaysé après Cassation. Mais vous savez, revenir sur ce passé qui ne passe toujours pas visiblement, ne vous mènera nulle part. Vous devriez plutot essayer de vous interesser au stade actuel du dossier qui est à des lieues de ces péripéties. Et revenir au sujet exposé par M Moréas, qui est l’enjeu de la QPC sur la garde à vue de Muriel en 84. C’est la suite des procédures initiées ou simplement envisagées qui va être cruciale pour son avenir et le réglement judiciaire espéré de ce cold case.

      • Bezzina Marie

        Je n’ai rien à dire à une pilleuse de documents !
        CV va forcément revenir un jour sur le tapis !

        • Electra

          Venant de quelqu’un qui se vante de recéler la plupart des pièces du dossier, même celles jamais diffusées par la presse ou les différents ouvrages parus, l’argument est particulièrement savoureux. Vraiment vous devriez renoncer à vos futiles querelles personnelles macérées et remâchées depuis tant d’années, chère madame, si vous voulez être encore un tant soit peu audible dans les discussions sur cette affaire. C’est mon conseil.

        • jglames

          « CV va forcément revenir un jour sur le tapis! »

          Extraordinaire!! Quel rire !! Je me méfie des personnes qui répètent à longueur de temps « Je prouverai que… »

          La vérité c’est qu’avec votre défunt époux, sur la base d’une conviction personnelle depuis balayée par la justice, et en utilisant plusieurs pseudonymes journalistiques pour faire monter la sauce (et ce n’est pas moi qui le dit), vous avez contribué à orienter l’opinion et l’enquête dans une impasse .

          Et aujourd’hui on vous voit vous acharnez contre le nom d’une mère qui a perdu son fils assassiné, entreprise qui pourrait avoir pour seul but de préserver votre réputation.

          Morceau choisi:
          D’après vous, les témoignages selon lesquels Murielle Bolle n’était pas dans l’autocar auraient été influencés par les gendarmes et de plus les témoins se trompent de jour. Peut être, mais dès les années 80 il était très difficile de savoir si MB était bien dans le bus ou pas et c’est l’enseignement important qu’apportent ces différents témoignages.

          De plus, quand Courié vous rappelle opportunément qu’un nombre significatif de témoignages , dont certains récents ou issus du réexamen de toutes les pièces du dossier, tendent à confirmer les aveux initiaux de MB, vous balayez cet argument avec arrogance sans rien apporter à la discussion et vous continuez d’évoquer des éléments du dossier d’une façon qui semble elliptique ou tronquée.

          La justice considère que Christine Villemin n’a pas posté la lettre de revendication du crime. Vous pouvez ergoter autant que vous voulez mais le même reproche que vous faite sur les témoignages contre MB ont été retenus par la justice à l’encontre de ceux ayant vu CV à la poste ce jour là.

          Vous orientez les faits et les interprétations de décisions de justice, c’est insupportable.

          Ce ne sont pas des méthodes acceptables dans un débat mais vous ne débattez pas, vous voulez uniquement susciter le trouble chez les lecteurs de ce blog.

          Ce ne sont même pas Bernard Laroche ou la famille Jacob que vous défendez, vous ne cherchez pas la vérité, Mme Bezzina, vous défendez la mémoire d’une prise de position qui date de presque 40 ans et qui a contribué à un désastre judiciaire.

          Les familles Jacob-Laroche ont des conseils, je vous suggère de les contacter avec vos pièces irréfutables et de faire définitivement la lumière sur ce drame. Étant donné la nature de vos propos et votre ton péremptoire, cela ne devrait pas poser de problèmes.

  15. Bezzina Marie

    -Liliane reçoit un appel, ou plutôt c’est Eric qui décroche: c’est une femme qui lorsque l’enfant passe l’appareil à sa mère devient peu à peu rauque. L’appel est enregistré et c’est très caractéristique.
    – Lorsque le Corbeau appelle JMV à son travail, le 24 avril 1983, c’est un cadre qui décroche, et la voix est celle d’une femme. La voix devient rauque pour JMV
    -Lorsque le Corbeau appelle Albert à son usine, le 17 mai 1983, le cadre qui décroche témoigne que c’est une femme qu’il a au bout du fil.
    – Lorsque le Corbeau appelle Michel, le 16 octobre 1984, il commence par dire: « Tu me reconnais ? ».
    Michel témoignera le 17 à RTL et à l’Est Républicain qu’il s’agissait de la voix du Corbeau, plutôt féminine, stressée, et pressée.

    • Thomas Conrié

      C’est d ailleurs parce que c’est une femme en 84 que Liliane l’appelle Jean Marie
      C’est votre ex mari lui même qui explique sur RTL que le corbeau du 16 est un homme. Vos mensonges ne font que démontrer que vous êtes dans une entreprise de détournement de vérité et certainement pas dans la conviction.

      On sait aujourd’hui que l’appel à Autocoussin a été passé par un couple. Que les Jacob n’ont pas d alibi ce soir là. Et que cet appel précède une mussive dite Q2 qui se réfère a cet appel. Aujourd’hui ce courrier typographique est attribué par l’experte commise à Mme J.

      • Bezzina Marie

        Vous mélangez les dates ! C’est lamentable.
        Le 17 octobre, RTL diffuse l’interview de Michel qui dit que son interlocuteur est très probablement une femme.
        Quant à Autocoussin, le Corbeau indique que « Marcel Jacob est à exclure  » de ceux qui lui veulent du mal !!!!! Et Verdu aussi !
        Je me marre !

        • Thomas Conrié

          Oui étonamment sa première priorité est de dire que ce n’était pas Marcel Jacob…. Etonnant non ?
          Il n’allait pas dire que c’était lui.

          Pour le reste Pradel a reduffusé les premiers mots de JM Bezzina sur RTL le 17 octobre. C est sans appel.

    • Electra

       » Lorsque le Corbeau appelle Michel, le 16 octobre 1984, il commence par dire: « Tu me reconnais ? ». » Voilà qui est interessant ! Vous nous en direz tant. Vous avez cet enregistrement là aussi ? 😉

  16. Medocain

    Questions à M.Moréas:

    -Je suis systématiquement censuré quand j’écris:

    « Sesmat , c’est bien ce Sesmat qui est passé rapidement de capitaine à colonel pour avoir foiré une enquête?
    on ne voit ça qu’au pays des droits de l’homme autoproclamé »

    pourquoi , alors même que l’on voit les dégâts qu’a provoqués son enquête (sic) : il y a eu un meurtre collatéral immédiatement et la polémique n’a jamais été aussi forte aujourd’hui 33 ans après ?

    -qui protège cet officier et le laisse se répandre dans les médias ?

    -il y a-t-il des exemples de ce type dans la Police Nationale ou à l’étranger ?

    merci de vos réponses

  17. Bezzina Marie

    Dans la lettre dite du 17 mai, postée à Bruyères le 17, ou pourquoi pas postée à Lépanges, le 16, après 17h 15….l’enveloppe mentionne, comme la précédente, une adresse pour Monique et Albert qui n’est pas celle de l’annuaire: chemin rural n°10, adresse que donnent Monique et Albert pour les PV, aussi.
    Le Corbeau écrit route de Frambéménil.

  18. Bezzina Marie

    J’ai oublié dans les obsessions du Corbeau,  » Tu te penderas « , à l’adresse d’Albert, dans la lettre compostée le 17 mai 1983 à Bruyères; le jour même , à son usine, Albert reçoit le même message par téléphone. Ce sera le dernier du Corbeau à Monique et Albert. Ils ont à nouveau déposé une plainte ou une main courante (Brève dans la Liberté de l’Est du 23 mai ). Dictées et écoutes sont en cours…Cette lettre fait état de la fameuse soirée choucroute du 14 mai.
    A cette soirée, ne participaient pas, BL, Marie-Ange, Michel et Ginette, et les Jacob.
    Etaient présents, Monique et Albert, Gilbert et Marie-Christine, Bernard Noël et Jacqueline, JMV et CV.

  19. Bezzina Marie

    La nouvelle enquête est annoncée dans l’Est Républicaine de ce 16 mars, sans doute publiée aussi dans les journaux du groupe EBRA. Je rends à César ce qui est à César.
    Je suggère aussi d’étudier l’heure des appels, selon les victimes, en grande majorité, le soir après 19h et entre 12h 30 et 13h…Des heures de bureau…ou de ?

  20. Bezzina Marie

    Nouvelle enquête à Dijon: la présidente Barbier a demandé qu’une étude de stylométrie soit effectuée sur l’ensemble des lettres et des appels téléphoniques.
    Il s’agit en particulier d’expertises linguistiques faites par la société suisse ORPHANALYTICS, à Verbier ( Super station de ski …), grâce à un logociel.
    En 2000, la PG Magliano avait dans ses réquisitions demandé ces comparaisons. En vain.
    Pourtant, à de nombreuses reprises, le Corbeau emploie les mêmes expressions, par lettre et appel: Vous ne saurez jamais qui vous a fait chier, mis de côté, le chef, le bâtard. Je vais lui faire la peau, bandes de cons. Les lettres et appels se suivent…dans le temps.
    JMV lui-même fait une remarque intelligente: le billet sous les volets est revendiqué, peu après , par le Corbeau, au téléphone, à Monique. Il en déduit que, pour la première fois, il y a un rapport direct entre l’auteur du billet et un appel téléphonique. Merci JMV !
    Mais, dans ce logiciel, CV va-t-elle être intégrée ?

    • Thomas Conrié

      Je préfère Avoriaz même s’ils pourraient retaper le court de Squash pour les jours difficiles…
      Et pour le reste si vous étiez encore à la page vous sauriez que Christine V fait partie des 12 scripteurs étudiés ou tout du moins dint on a compilé des pièces de comparaison, le rapport de Mme Navarro est très clair là dessus. Précisément pour éviter les supputations de gens comme vous

      • Bezzina Marie

        On voit que Madame Barbier fait confiance à C.Navarro , LOL !

      • Bezzina Marie

        Mince, alors ! je ne vous ai jamais rencontré sur Chavanette, ou le Paradis ! Arrare, pour vous ?
        Nous sommes des habitués d’Avoriaz depuis 1976 ! Et enfants, petits-enfants, idem !

        • Bezzina Marie

          Je précise que Chavanette est le « Mur Suisse » l’une des pistes les plus raides au monde. Mes enfants et petits-enfants la descendent. Pas moi, sinon par télésiège.
          C’est une piste extrêmement difficile qui , comme son nom l’indique, fait frontière avec la Suisse.

  21. Nicophil

    « Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l’échec. Et pour cause… Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s’est employé à le détricoter.

    On ne connaîtra jamais la vérité parce qu’on refuse de voir la vérité.

    Ce énième « rebondissement » est infâme. La machine à broyer s’est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l’honneur de leur corps.

    Je proclame une dernière fois que Bernard LAROCHE est innocent. La construction intellectuelle que je viens d’évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s’effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier.
    Car, dès novembre 1984, j’ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n’était pas dans le car de ramassage scolaire, ce n’était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, et auditions des collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d’une semaine).»

    Jean-Michel LAMBERT, au jour de sa mort.

    • Thomas Conrié

      Pauvre Monsieur Lambert… Sa mort empêche de commenter plus avant cet élan de ridicule et la preuve manifeste que ce type à 30 ans comme à la veille de sa mort,n’avait pas les aptitudes pour devenir Magistrat tout du moins sur un tel dossier…. Il suffit de lire ses conceptions de la  »démonstration » surtout quand on sait dans qyelles conditions ce Certificat Médical a été obtenu…

  22. Nicophil

    Bernard Laroche est arrêté le lundi 5 novembre, voici un reportage du vendredi 9 : https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/affaire-gregory-la-confrontation-bernard-laroche-muriel-archive-ina-VID0000000AueB.html

    • Bezzina Marie

      Oui ! Je me souviens. Il fallait un coupable, et vite, quel qu’il soit ! Et ce fut un innocent !
      Bernard Laroche est venu chez nous, à sa sortie de prison.
      Jamais je n’aurais accepté sa présence, RTL ou pas, si j’avais eu le moindre doute. Un souvenir affreux, un homme perdu dans ses pensées. Le soir même, JMV et CV tentaient de le tuer. A Aumontzey. On ne l’a su qu’après son assassinat.

      • Calypso

        Il fallait un coupable et vite ? deux semaines pour arrêter un suspect, c’est toujours moins rapide que les quelques heures mises par un certain journaliste dont je tairai le nom a exprimer ses certitudes abjectes.

      • Thomas Conrié

        Le responsable immédiat moralement parlant du geste de Jean Marie s’appelle Jean Michel Bezzina le dimanche précédant le drame. Quand on écoute les archives RTL on est dans une médiocrite qui fait du Nouveau Detective un Journal Serieux…. J espère que cet individu est en Enfer avec le mal qu’il a causé. Et oui je fais partie des gens qui pensent que vous et d’autres devriez participer a l indemnisation finale des parents de l’enfant pour ne pas parler de sanctions pénales malheureusement prescrites… sujet sans rapport avec vos écrits sur des fils publics à mes yeux passibles sous contrainte de la prescription à 3 mois du tribunal correctionnel : calomnie, non respect d’une décision de justice, délit de recel de violation du secret de l’instruction, outrage à magistrat et représentant de l’autorité publique etc…

        • Bezzina Marie

          LOL ! CV accuse « les gendarmes,mais pas spécialement Sesmat ! » Et JMV, aussi, surtout un qui lui a dit avant l’assassinat de BL: « A ma place, je saurais ce qu’il me reste à faire « .
          A mon avis, Conrié, il vous manque encore plein de documents et de PV.
          Ensuite, JMV accuse JMBezzina, la PJ, puis JMB….Enfin, tout le monde, sauf lui, « le pauvre… » !
          Conrié, je vous conseille de poursuivre dans la voie de Fouquier-Tinville. Il a coupé des têtes, avant d’être raccourci, à son tour !

          • Thomas Conrié

            Ce n’est pas moi qui vous couperai la tête même si vous ne l’avez déja plus tout à fait, le cas échéant. Mais ce rôle de Fouquier Tinville pourrait bien vous convenir à merveille la comparaison vous va bien. Bravo pour cet exercice de projection personnelle.

            • Bezzina Marie

              Et qu’en dit Desachy de tout ça ?

              • Thomas Conrié

                La même chose que les maitresses de votre ancien époux. C est a dire rien.
                Trollez mais trollez utile.

                • Bezzina Marie

                  Ah bon, donc Séverine Desachy vous suit partout !

                • Bezzina Marie

                  JMB était un bel homme, intelligent, et connu, avec une voiture rouge RTL, donc, ça attire les guêpes…
                  Cela dit, une journaliste a voulu jeter son dévolu sur lui. En vain. Elle s’est vengée.

  23. Bezzina Marie

    La durée de la GAV de Murielle a toujours posé problème:
    Le PV d’audition de personne gardée à vue commence à 9h 30, le vendredi 2 novembre 1984.
    Les OPJ Lamirand et Burton écrivent, feuillet 6,
     » Pour les nécessités de l’exécution de la CR, monsieur Lambert, JI, nous autorise, par décision motivée (pièce jointe au présent PV) à prolonger la GAV de Murielle Bolle d’un nouveau délai de 24h à compter du 3 novembre 1984, à 9h 30 « .
    Les gendarmes font signer en marge Murielle pour une pièce qui n’existe pas.
    A 10h, ils font examiner Murielle par le docteur Rousseau.
    A 10h 15: « nous procédons à une nouvelle audition de Bolle Murielle qui dépose ainsi:
    Question: « Etes-vous prête à maintenir votre déposition devant le JI ? ».
    Réponse:  » Ma déclaration est la vérité, je suis prête à témoigner devant le JI « .
    Le 3 novembre 1984 à 10h 30.
    Lecture faite par moi de la déclaration ci-dessus, j’y persiste et n’ai rien à y changer, à y ajouter ou à y retrancher. Signé par Murielle et les 2 OPJ.
    Je précise que quelques instants auparavant, Burton propose à Murielle de déchirer ou de modifier le PV si elle a menti dans ses aveux.
    En tout cas, les gendarmes, donc les directeurs d’enquêtes sont en parfaite contravention vis-à-vis de la réglementation de la GAV. Outre les autres éléments.

  24. Bezzina Marie

    Et les aveux de Murielle sur le trajet CES Bruyères-Chalet de Lépanges passe par une route sinueuse, vallonnée avec de nombreux hameaux, et surtout la commune de Beaumenil, qui ne se situe pas sur le trajet direct, au contraire, il s’en écarte complètement !

  25. Bezzina Marie

    Les aveux de Murielle sont tellement incohérents que JMV a dû envoyer à madame Barbier, en mars 1917, sa « cinématique » des évènements.
    Ainsi, JMV situe à 17h 02 sur le parking du CES, l’heure précise où il embarque Murielle.
    Or les aveux ne précisent aucun horaire en ce sens.
    Murielle dit simplement, en sortant du CES à 17h, je n’ai pas pris le car, etc.
    Vu les lieux, que je connais, l’affluence de la sortie, il est impossible de fixer à 17h 02 , le départ de BL et de Murielle.
    Par ailleurs, l’une des rares questions, feuillet 3, de la GAV de Murielle,est ainsi posée: « l’enfant qui est monté dans le véhicule Laroche avec nous le mardi 16 octobre à 17h correspond-il au portrait figurant dans la presse le lendemain ? ».
    Réponse de Murielle:  » L’enfant qui était dans notre voiture le mardi 16 octobre à 17h correspond effectivement à la photo de Grégory « .
    Murielle répond mécaniquement à la question du gendarme, exactement dans les mêmes termes. La preuve que Murielle était sous emprise;
    Or, à 17h, Bernard Laroche et Murielle se trouvaient toujours sur le parking du CES !
    Entre Bruyères et Lépanges, il y a plus de 6 km.
    Autre détail hallucinant des aveux:  » (…) Ensuite nous sommes repartis ( NB ils étaient à Docelles) vers Aumontzey en passant par Bruyères, sans nous arrêter. Lorsque nous sommes arrivés, il devait être 17h 30. Nous nous sommes rendus chez Lousette (…) « . Ensuite BL annonce qu’il part chercher du vin.
    Donc, une trentaine de minutes pour:
    Quitter le CES pour le chalet de Lépanges, 6 km, se garer, enlever à pied Grégory, se rendre à Docelles, 6 km, à l’époque le lier, et le jeter dans la Vologne, puis revenir à Aumontzey, 16 km. Pas le lettre, pas d’appel téléphonique.
    De toutes façons, les aveux de Murielle rendent infaisables la chronologie et le trajet en 30 minutes. C’est clair et net.
    Le lundi, le juge a refait le trajet sous la direction du commandant Chaillan qui conduisait et s’arrêtait avant que Murielle ne dise quoi que ce soit.
    Très vite, mais trop tard, le juge a compris qu’il avait été piégé.
    Le 9 novembre, après la confrontation BL- Murielle, il a été sur le point de libérer BL. Mais, à partir de ce moment, le juge s’est méfié, il a sorti les témoignages des filles de la Poste, et convoqué CV . Ensuite, les gendarmes ont été « mis au chômage technique « .

    • Calypso

      A aucun moment Murielle n’a dit que B. Laroche avait ligoté et jeté Grégory dans la Vologne ! Vous inventez ! Et l’horaire de 17h30 qu’elle a avancé pour leur retour chez Louisette peut très bien être aussi approximatif que celui qu’elle donnait pour le départ de Laroche à son travail le soir : 20 heures alors que lui avait parlé de 20h45 environ.On voit bien que l’objectivité n’est pas votre qualité première !

      • Bezzina Marie

        Je rapporte les accusations des gendarmes concernant le ficelage de Grégory ! Essayez un peu de suivre !
        Je n’invente rien, je copie le PV des aveux !
        Relisez les PV, ensuite , on verra !

    • Thomas Conrié

      Marie Bezzina vous commettez la même erreur que votre ami Corazzi dans une émission de F3 régionale diffusée pour les 30 ans. Si Murielle est partie après l’heure donnée par JMV cela anéantit ses déclarations sur l’heure d’arrivee chez Louisette via le bus. Je souhaite que vous songiez au fait que non seulement vous vous trompez, mais vous vous tirez une balle dans le pied sur la cause que vous dites défendre…. Vous comprenez ?

      • Bezzina Marie

        FR3 Lorraine a toujours plaidé pour CV, ce n’est pas un exemple.

  26. Electra

    Aïe, j’ai oublié ce fâcheux problème de police de caractères, je redonne donc la citation que je voulais faire sous une autre forme  » En tout cas, si la Cour de cassation, reprenant l’un ou plusieurs des éléments développés ci-dessus, devait annuler le procès-verbal de la garde à vue de 1984 qui supporte l’essentiel des charges, il en résulterait l’annulation des actes subséquents et je crois que Mme Bolle pourrait rentrer chez elle.  » C’est sur ce point que je vous interroge cher monsieur.

    • G.Moréas

      Pour info et cordialement : https://juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-20120117-1186471

      • Electra

        Merci beaucoup, l’argumentation est assez complexe, et je vais devoir le relire plusieurs fois. La différence entre les deux cas qui m’apparaît à première lecture, outre la question de la minorité, est l’aboutissement de la-dite garde à vue, mise en examen immédiate dans ce cas avec des qualifications très lourdes, alors que dans le cas de Mme Bolle cette mise en examen n’intervient que 33 ans plus tard, et sans doute pas uniquement sur la base de la-dite garde à vue très ancienne, puisque celle ci a été reprise, un contingent d’heures restant disponible ? Je me demande donc si l’on peut assimiler les deux cas. Merci encore de votre réponse, cordialement.

  27. Electra

    Pour recentrer un peu la discussion sur les interessantes réflexions de monsieur Moréas, je voudrais revenir sur son dernier argument : <>
    Est ce que dans ce cas de figure, (que je crois improbable au vu des conséquences jurisprudentielles qu’il pourrait entraîner, mais comme vous le dites, on ne sait jamais) les déclarations de Mme Bolle devant le Juge d’Instruction alors qu’elle n’était plus en garde à vue, et seule avec lui sans la pression des gendarmes, à la fois dans son bureau, puis lors de la reconstitution où il précise l’avoir prise seule à part, à distance des oreilles gendarmesques, se trouveraient alors annulées de la même façon ? Alors qu’elle n’a été ni mise en examen, ni incarcérée, mais entendue par lui comme simple témoin ? Je n’en suis pas certaine pour ma part, mais je vous pose la question, qu’en pensez vous ?

    • Thomas Conrié

      Le cas de figure de Murielle Bolle qui est une garde à vue tronquée en deux sur 30 ans est quelque chose de très rare voire unique si on suit l’argumentation de Me Moreas sur le fondement de l article 105. Il n y aurait pas de jurisprudenxe qui tienne.

      Idem de façon génerale en vous informant que les delais de contestation possible d’une GAV ou d’une mise en examen ne dépassent pas 6 mois quelle que soit le niveau de Juridiction Française considérée.

      Comme d’habitude vous ne pigez rien à ce que vous lisez au dela de vos tares récurrentes de corback du net. Ceci expliquant d ailleurs cela à mon avis d’ailleurs mais qu’importe.

      • Thomas Conrié

        Ce qui n’empêche pas l intérêt de principe des considérations de Me Moreas. Le problème c’est qu’il ignore le fond du dossier de Murielle Bolle qui fait que sa MEE repose sur bon nombre d’éléments subséquents dont cette Garde à vue n’est pas le support principal. Condition sinae qua none pour que son raisonnement trouve du sens. La loi comme la Doctrine sont claires.
        Et d’ailleurs la requête déposée à la Chambre de l’Instruction par les trois Conseils de Murielle Bolle ne repose aucunement sur ces considérations, même si on pourra me rétorquer qu’il s’agit d’une Juridiction de fond. Certes…

  28. Electra

    Je note que vous reconnaissez cette visite de son père qui est un fait avéré, et ne niez plus celle de son médecin de famille. Merci. Vos écarts langagiers/écrans de fumée ne peuvent dissimuler cette concession à la vérité des faits.

    • Bezzina Marie

      Le médecin et le père sont intervenus alors que tout était terminé. Murielle était sur le point d’être libérée !
      Dites la vérité, rien que la vérité !

  29. Thomas Conrié

    Non ce n’est pas moi particulièrement Marie Bezzina. Tout le monde qui a lu cette personne le sait y compris vous puisque vous l’avez accusée sous sa version civile Galdin de vous piquer tous vos PV pour les reporter dans un forum tiers dont elle s est faite virer si j’ai bien compris depuis. Vous n’êtes pas une perverse manipulatrice très percutante Marie Bezzina. On aurait pu espérer que cette Affaire Grégory vous serve de leçon. Même pas….

    • Thomas Conrié

      Mais je n’ai pas compris que l’intéressée sur ce strict aspect de son identité civile s’en cachait.

    • Bezzina Marie

      Je l’ai appris par vous ! Conrié !!!!!

      • Thomas Conrié

        Mais je précise que je ne vous fais pas de procès personnel Marie Bezzina. Mme Galdin alias electra est aussi une grande amie de Madame Eldert dont elle prend même parfois la défense… Quand on sait que Madame Eldert est avec vous et Dionisio une des trois personnes les plus abjectes sur la maman de Grégory…
        Mais toutes ces torsions d’esprit se savent par les initiés.
        Arrêtez de me parler de cette folle qui est votre camarade à vous et Madame Eldert et qui a loué en 2016 la  »liberté d’expression »de Monsieur Dionisio depuis condamné au Tribunal Correctionnel. Moi ça me donne envie de vomir ce genre de  »pro CV »…
        Ici nous sommes sur un blog d une personne physique nous ne sommes pas ici pour faire le procès de Madame Galdin. Ce n’est pas de mon ressort.

  30. Bezzina Marie

    Vous me plagiez, ça ne va pas très loin !
    Jacques Buob, un illustre inconnu dans la presse. Qui a voulu faire sa pub !

    Par ailleurs, contrairement à vos mensonges, je ne participe à aucune tribune.
    J’interviens sur le Figaro, en tant qu’internaute. J’ai travaillé dans ce journal pendant des années et des années. Pour les faits de société et l’économie.
    Quelques très rares réflexions sur le Point.
    Ici, c’est récent, j’ai connu ce chapitre, récemment.
    Et j’ai mon blog fermé.
    C’est tout.
    Au demeurant, j’ai refusé d’intervenir sur des médias un nombre élevé de fois, pour une simple et bonne raison: la méconnaissance totale de l’affaire , doublée de la crainte du couple Villemin, et la soumission à Dijon.
    La Pensée Unique, ce n’est pas mon truc !

  31. Bezzina Marie

    @medocain
    On ne peut mieux dire !
    Sesmat et Chaillan n’ont pas été à la hauteur. Sesmat ne voulait pas entendre parler de CV comme impliquée.
    -Pas de perquisition sous prétexte qu’il s’agissait de victimes au premier abord
    -Pas de perquisition le 26 octobre, malgré les ordres du juge Lambert.
    -Aucune saisie, notamment des pneus de la R5
    -Aucune recherche de poussière ou boue sur la R5
    -Moulage des pneus mal fait
    -Pas de saisie du contrôlographe du car de Claudon
    -Pas de PV de différents protagonistes présents, ou à proximité.
    -Pollution de la lettre de revendication du 16 octobre avec de la poudre d’alumine par un gendarme OPJ (nom gardé secret).
    -Réunion informelle avec le couple, notamment le 23 octobre pour faire le point sur l’enquête.
    -Témoignages des filles de la Poste, placés sous la pile…Comme ça, le juge est intoxiqué par la piste Laroche.
    -Ce sont des filles de la Poste qui vont vers les gendarmes…
    – Audition de CV le 18 octobre par Chaillan, un véritable poème !
    -ETC,

  32. Medocain

    Beaucoup d’articles de procédure , peu de fond dans cet article.

    Sur le fond justement , le mois dernier , Georges Fenech , lui-même ancien magistrat ,affirmait devant les caméras de télévision:

    « les enfants et le conducteur du bus qui ont dit n’avoir pas vu Muriel Bolle dans l’autobus le jour de l’enlèvement se sont trompés de jour , c’est le lendemain qu’elle était absente et on peut le vérifier  »

    l’avocat de mme Laroche , présent sur le même plateau :
    « depuis le temps que je le dis.. »

    • Bezzina Marie

      C’est l’un des attendus de la remise en liberté de BL par le juge Lambert. Le chauffeur du bus se trompe de repère, et Sonia aussi. Mais Simon fait la sourde oreille.
      Il y a un certain nombre d’ignorants qui disent que BL a retrouvé la liberté en raison d’annulations. C’est ARCHI-FAUX !

    • Calypso

      Ils se sont tous trompés de jour ? Et ceux qui ont vu Murielle monter dans une 305, c’était le lendemain aussi ? Allons, un peu de sérieux !

      • Bezzina Marie

        Sonia Pierson dit voir (elle donne un repère de jour faux) se diriger vers une voiture vert kaki (ce n’est pas la couleur de la 305) au volant de laquelle se trouvait un homme, puis avait vu la voiture se diriger vers Laval.
        Or BL serait sorti de sa voiture pour appeler Murielle, Bouboule (?). La direction du car et celle où aurait été garée la 305 sont opposées. Par ailleurs, Laval ne correspond pas aux « aveux » de Murielle ! C’est une autre route !
        Claude Richard ne se rappelle plus de la couleur de la 305, n’a pas vu le conducteur, et là encore, la direction n’est pas celle indiquée par Murielle, dans ses prétendus aveux. Sonia Pierson et Claude Richard ont fait, devant la cour d’assises de Dijon, une prestation désastreuse.

        • Electra

          L’ennui c’est que l’arret auquel Muriel prétend être descendue à Aumontzey ne correspond pas non plus à l’endroit où le chauffeur (celui qui n’officiait que le mardi) dit s’être arrêté. Cela commence à faire beaucoup quand même….

          • Bezzina Marie

            Ca n’a rien à voir !
            Encore une qui est venue à Aumontzey !

    • Thomas Conrié

      Ce genre d’argument n’est pourtant pas du tout Medocain, celui développé dans son bouquin (de GW), portant sur le 23 octobre 1984 et non le lendemain 17 octobre. Votre remarque est intéressante et en dit long sur le peu de crédit de la défense employée par l’avocat de la famille Laroche.
      Ce sont par ailleurs dans la procédure plus d’une quarantaine de déposants qui confirment pour tout ou partie que BL est bien venu récupérer MB à son CES le 16 oct 84 et qu’ils sont allés à Lépanges. Le reste c’est du complotisme devant les évidences.

      • Bezzina Marie

        Conrié, la liste des 40 déposants, on veut, on veut !
        On attend !!!!!
        Au moins, avec vous, Pinocchio est de retour !

        • Tartuffe

          Je vous tire mon chapeau « Thomas Conrié », s’auto-troller de la sorte exige assurément une abnégation peu commune. Encore un effort cependant : il manque à votre liste VILLEMIN Jean-Marie !

          • Thomas Conrié

            Les noms qui figurent ci dessus sont tous des personnes figurant à l’arrêt du 03/02/1993 comme ayant livré des éléments à charge contre BL. Je vous invite à lire ce document au lieu de faire ce que vous dénoncez chez moi. Ce qui en soi mérite non des félicitations mais une forme de compassion sur l idiotie que cela suppose. Jean Marie Villemin ne fait pas partie de ces personnes. Croire à la culpabilité de quelqu’un n’est pas une charge sinon vous seriez déja condamné pour le travers ci dessus évoqué.
            Ne faites pas d esprit vous n’en avez pas et jamais eu les moyens ceci expliquant cela. La preuve vous êtes déja identifiée.

        • Bezzina Marie

          Nous attendons la liste des 40 déposants !

      • Medocain

        Dites le à Georges Fenech ,
        pas à moi , je ne connais pas assez l’affaire

        quant au complotisme… du calme: il s’agit de témoignages
        comme ceux des femmes qui ont vu CV à la Poste le même jour

        le problème dans cette affaire c’est Sesmat , qui a foiré l’enquête dès le début et gardé les témoignages qui lui plaisaient

        • Thomas Conrié

          Moi c’est plus la réaction de Welzer qui me percute, car sa ligne de défense est d avoir obtenu un certificat médical pour Murielle via ses avocats pour le mardi 23 octobre…. que celle de Fenech… GW qui oublie de rappeler que Murielle Bolle s’est aussi trompee de chauffeur pour le 16.

          Oui je parle de complotisme car quand autant d’éléments convergent, seul le complotisme pourrait contrecarrer la solution. Or un complot contre un Délégué Syndical par ailleurs décédé ne peut se plaider.
          Si la Justice voulait etre expéfitive elle aurait accablé un mort. Ce qui n’est pas le cas. L’instruction dijonnaise, depuis 25 ans, loin d’enfoncer BL a allégé si je puis m’exprimer ainsi, le soupçon d’assassin possible à ravisseur (même si la chute en terme de sanction est certes la même)

          Le témoignage des 4 collègues de la Poste après examen s’est retrouvé nul et non avenu et la charge correspobdante n’existe plus. Je ne m’épanche pas sur les détails mais savez vous seulement que Christine a été décrite avec sa tenue de la veille ? La comparaison entre les conditions de l’enlèvement de Grégory et le témoigbage de 4 personnes est, et sauf votre respect bien sûr, vide de sens.

          • Bezzina Marie

            Lors du procès de son mari, CV est confondue par le président. Elle reconnait qu’elle est allée à la Poste après 17h le lundi, alors que certaines des filles témoins étaient déjà dans le train. Les autres, parties en voiture.
            Avec un aplomb incroyable, CV rétorque alors au magistrat que les filles dites de la Poste ont dû la voir la semaine précédente lorsqu’elle regagnait Bruyères à la sortie de la MCV, pour retrouver son fils, malade, gardé par Gilberte Blaise.
            Ce fut le bouquet du jour ! J’étais présente, je vous le rappelle. Vous, non !
            L’une des filles est absolument certaine que CV portait le mardi, les mêmes vêtements que le lundi.
            Au ct Chaillan, le 18 octobre, CV dit qu’à son retour au chalet, le 16, elle « enlève son manteau et ses chaussures « . !!!!!
            Avec CV, on fait son marché, au choix, dans ses déclarations, aussi, fantaisistes que variées. Et là, ce n’est pas une simple exception…Elle ne se trompe pas, elle manipule, et avance que ses contradicteurs sont des menteurs.
            Le pt Ruyssen, pour une fois, n’a pas cédé !

            • Bezzina Marie

              Rectification: CV indique au juge Lambert , le 24 octobre, et non, au Ct Chaillan, le 18, qu’en arrivant chez elle, elle enlève son manteau et ses chassures, donc, le 16 octobre.
              A ce moment-là, les témoignages des filles de la Poste ne sont ni connus, ni enregistrés, à fortiori, par la Gendarmerie.

          • Medocain

            personnellement je ne suis pas assez au fait du dossier pour voir un complot dans cette affaire

            à part peut-être quand je demande pourquoi le capitaine Sesmat a été promu rapidement de capitaine à colonel… alors même qu’il a lamentablement foiré cette affaire

            je suis un contribuable , important par mes contributions ,et je ne comprends pas pourquoi on a promu un tel officier encombré d’un échec aussi grave

            et en plus je suis censuré chaque fois…

            • Bezzina Marie

              Il a été expédié aux antipodes…
              Devant témoins, je l’ai pris en flagrant délit de mensonges, au Livre sur la Place à Nancy, en 2006;

  33. Bezzina Marie

    CV sait comment le meurtrier a procédé !!!!!
     » Grégory ne savait pas nager mais son meurtrier l’ignorait du fait que nous emmenions le petit à la piscine, le dimanche. Toute la famille savait que nous y allions et le meurtrier a pu penser que le petit pouvait nager. C’est pour cela qu’il l’a attaché. Laroche a joué avec lui et Sébastien. Le petit est parti tranquille et il s’est laissé faire comme dans un jeu.
    Il a encore eu le temps de l’attacher « .
    Alors Sébastien était au bord de la Vologne avec Grégory. Tiens, Murielle ne nous avait pas encore dit ça.

  34. Bezzina Marie

    CV au magazine Paris-Match, 1986:
    JMV est en prison, CV est devenue une star people.
    Elle se plaint de sa situation d’inculpée…et appelle au secours son fils Grégory.
     » (…) Mais quand je suis seule, je suis cafardeuse. Alors, je me sens mieux en famille (la sienne); comme je me sentais déjà devenir folle, toute seule j’aurais sans doute rejoint Grégory.
    IL FAUDRAIT QU’IL Y AIT UN MIRACLE, QUE MON GREGORY REVIENNE CINQ MINUTES SUR TERRE, QU’IL REPARTE APRES, MAIS QU’IL ME DISE QUI L’A FOUTU DANS L’EAU, MON TITI. MAIS QU’ENFIN, ON SACHE LA VERITE. SI ON EST TOURMENTE TOUTE NOTRE VIE, AUTANT SE SUICIDER. (…) ».

    Quelle gentille maman !

  35. Diffamation

    Il y en a une qui ferait bien de s’écraser et de profiter du bien mal acquis…
    Et laisser la vérité arriver à grand pas…

    • Bezzina Marie

      Eh bien, ce n’est pas demain, la veille !

      • jmv

        Bezzina, svp, prenez du repos. Profitez de votre retraite, vous ne racontez que des inepties…

        • Bezzina Marie

          Ne vous inquiétez pas pour moi, je profite de ma retraite, je voyage beaucoup…Suède, Portugal, Italie, Tunisie…Cannes, etc….Bientôt Mascate, etc….
          Et je m’occupe de CV, aussi….

          • jmv

            Viendra un jour où elle va s’occuper de vous. Alors vous avez raison d’en profiter. Gros bisous mamie gateuse

          • Calypso

            Quand ça tourne à l’obsession, ça n’est pas bon signe !

            • Bezzina Marie

              J’attends CV et ses avocats !
              Cela sera terrible !

              • jmv

                Il faudra vous faire toute petite quand on connaitra la vérité. Ça va faire mal à votre ego. Au moins on n’entendra plus parler de vous et le nom de votre mari Bezzina sera bien dur à porter. Big bisous

                • Bezzina Marie

                  Bon ! Comme je suis plutôt grande ! LOL

  36. Jeanmi934

    Il faut arrêter de dire « les gendarmes ont exercé des pressions » sur Murielle Bolle !! Vous imaginez : ce sont des pères de famille, professionnels et rigoureux qui vont « molester » une mineure de 15 ans ??? Mais c’est du délire total !! Ras-le-bol de ça, sans mauvais jeu de mots … je suis convaincu que MB a dit la vérité dans ses premières déclarations !! JMV et CV n’ont absolument rien à voir dans la mort de leur fils et MB s’est involontairement retrouvée mêlée à cette affaire par BL … A mon sens, ni elle ni Laroche n’ont tué le petit mais l’ont enlevé et remis à une (d’autres) personne(s)… Par contre, aujourd’hui, Murielle Bolle a le devoir d’arrêter de mentir aux juges !!

    • Bezzina Marie

      Votre fille a 15 ans, elle est entendue le 31 octobre à 22h, le 1er à 15h, et le 2, elle est embarquée de force à Bruyères.
      Là, elle est entourée de Robert Lamirand, adjudant OPJ, d’Yves Burton, mdl chef, OPJ,
      et des gendarmes Lachaussée, Ch. Henry, et André Levasseur….
      Elle n’est remise en liberté que le 3 à 10h 30. Sans aucune communication avec un membre de sa famille. P.5
      « Je maintiens qu’après être montée dans la voiture de mon beau-frère
      EN NE SACHANT PAS PAR QUEL ITINERAIRE NOUS AVONS EMPRUNTE, NOUS SOMMES ARRIVES A LEPANGES. LE CROQUIS QUE JE VOUS AI FAIT CORRESPOND A L’ITINERAIRE SUIVI « .
      —————————————————————————————-
      Ne pas rire !!!!!

      • Bezzina Marie

        Et en plus, elle indique P.2 que BL et elle sont passés par le CIPA, Champ-le-Duc, Beaumenil …Contradiction absolue ! avec la P.5;
        Beaumenil est une hérésie, cette destination écarte de beaucoup la direction de Lépanges.

      • Electra

        Ce que vous dites est faux une fois de plus, mais on n’en est même plus étonné. Muriel a reçu la visite de son père Lucien durant sa garde à vue, elle a pu lui parler et lui a dit qu’elle était « mieux qu’à la maison ». La visite médicale a été effectuée par son médecin de famille qui la connaissait et la suivait depuis toute petite. Non, Muriel n’a pas été isolée de tout contact extérieur avec son entourage familier, c’est un mensonge.

      • Calypso

        Il s’agit de l’assassinat d’un enfant de 4 ans et personne n’a envie de rire je pense. Vous vous gardez bien de rappeler que si Murielle a été entendue par les gendarmes, c’est en raison d’un point discordant entre son témoignage du 1er novembre chez ses parents à Laveline et celui de Laroche à propos de leur ordre d’arrivée respectif chez la tante Louisette. Et lorsque les gendarmes ont usé d’artifices tels que lui laisser croire, lors de son audition du 2 novembre 1984 à la fausse existence d’aveux passés par son beau-frère, elle a déclaré très amère (sûrement contre elle-même) « c’était un piège et j’ai tombé dedans », piège qu’elle n’a pas flairé par manque de maturité. Cela ne fait pas des gendarmes des faussaires, non ?

        • Bezzina Marie

          Murielle a parlé ainsi, bien après les aveux qui lui avaient été extorqués !
          Chaillan et Burton lui ont proposé de déchirer ses aveux, ou de les modifier, tellement ils étaient sûrs de leur coup !
          Rien que ça, est plus que louche.
          Du jamais vu ! Vous avez avoué, vous avez signé, mais si vous voulez, si c’est faux, si vous avez menti, on déchire !
          Alors, les 3 fois successives où vous avez raconté être rentrée par le bus, c’est vrai ! Un cauchemar , cette enquête !

  37. Bezzina Marie

    J’avais demande à Jean-Michel Lambert, alors qu’il n’était plus chargé de l’instruction, ce qu’il l’avait fait basculer définitivement dans la culpabilité de CV: la réponse a été immédiate, la fausse convocation à la gendarmerie du 10 octobre 1984, soit 6 jours avant l’assassinat de Grégory.

    • Electra

      Le pauvre homme ne risque certes plus de vous contredire, c’est bien commode. Ce n’est pourtant pas du tout la raison qu’il donne lui même à son revirement. Et entre les deux récits, je choisis le sien.

    • Bezzina Marie

      Je pense que vous ne comprenez pas: l’excuse pour s’absenter de la MCV concerne une fausse convocation à la gendarmerie afin d’être confrontée avec le Corbeau identifié, c’est ce qu’elle raconte à sa responsable.
      A une collègue, Gisèle Villemain, elle confie que c’est Jacky Villemin. Comme par hasard…Placé en GAV dans les premières heures du crime, il avait un alibi, plus béton que le béton. Sinon, vu qu’avec les agissements du corbeau, il partait en prison…pour longtemps.
      En outre, CV annonce après l’assassinat de Grégory que, si elle l’a laissé jouer dehors sans crainte, c’est parce qu’elle n’entendait plus parler du Corbeau depuis 18 mois, et qu’elle n’y pensait plus.
      Par la suite, JMV soutient sa femme en affirmant que c’est lui l’auteur de l’excuse. En procédure.

  38. Bezzina Marie

    Je poursuis avec le foulage et surtout le billet « découvert » par CV sous les volets du chalet le 4 mars 1983.
    Ce billet est attribué aujourd’hui à Jacqueline Jacob, échelle 2/5. Ne riez pas !
    Autrement dit 80 % de chance , c’est plus parlant !
    Et les 20% ?
    Quelques semaines plus tard, le Corbeau appelle Monique. Notamment au sujet du billet qu’il (elle) revendique…Cet appel est enregistré. Je l’ai sous sa forme de copie de l’original, donné à M6. Les ingénieurs du son ont numérisé les 7 appels confiés, ce sont ceux qui ont été pillés, pour la plupart sur internet. C’est une compilation de la gendarmerie que m’avait donnée un officier supérieur de la dite Gendarmerie.
    Donc le Corbeau reconnaît être l’auteur du billet et l’avoir placé vers 5 h du matin, heure à laquelle JMV part pour son travail.  » Ils n’ont rien entendu (le couple Villemin) se vante le Corbeau.
    Pourquoi Jacqueline et/ou Marcel Jacob aurait-il parcouru une quinzaine de km pour déposer cette menace, alors que la lettre suivante, en capitales aussi, et un peu moins attribuée à Jacqueline (on rêve ) est compostée à Bruyères. Or cette ville se situe à mi-chemin entre Aumontzey (domicile des Jacob) et Lépanges.
    Un policier de la PJ a fait l’expérience à plusieurs reprises de glisser un billet sous les volets. A chaque fois, le billet est griffé. Oh Miracle ! Pas celui du 4 mars…
    Le Diable était de sortie !

    Alors

  39. Lord Farquaad

    En fait, on accuse Muriel(le) Bolle de quels faits ?
    Au pire, elle me semble plus victime de beaucoup de gens que coupable de quoi que ce soit. Avant de l’accuser, beaucoup de gens feraient bien de se remettre en question. Et notamment la dernière équipe a avoir travaillé sur le sujet qui semble plutôt prompte à la mettre en examen qu’a identifier des nouvelles preuves …
    plusieurs dizaines d’années plus tard, encore beaucoup de bruit pour pas grand chose

  40. Nicophil

    « Si la piste Laroche ne tient pas, comment cinq collégiennes et le chauffeur du car de ramassage scolaire ont-ils pu affirmer que Murielle n’était pas dans l’autobus le jour du meurtre de Grégory ? Le juge blêmit en effectuant les vérifications…

    Murielle soutenait, contre tous ces témoins, être rentrée en car à Aumontzey le 16 octobre vers 17 heures. Invitée à décrire le conducteur du car, elle s’est
    trompée de chauffeur.
    Des enquêteurs moins aveuglés par leur zèle auraient pu concevoir qu’interrogée deux semaines plus tard, elle pouvait se tromper sur ce qui n’était, après tout, qu’un détail. Quel citadin pourrait formellement décrire le conducteur du bus qu’il a emprunté la veille ?

    Le témoignage de Sonia P. est apparemment le plus crédible car il est fixé dans le temps. Elle affirme avoir vu Murielle monter dans une voiture verte (on comprend pourquoi les gendarmes voulaient absolument faire dire à Laroche que sa Peugeot, grise, avait des reflets verts !). Elle affirme :
    — Je me souviens très bien qu’il s’agit du mardi 16 parce que mon père est allé à l’hôpital le matin pour se faire opérer d’un oeil.

    Vérification faite, le père de Sonia a bien été hospitalisé. Le 22 octobre ! une erreur de six jours !
    Sandrine P., une autre des collégiennes accusatrices n’a pas toujours été formelle. Questionnée une première fois le 2 novembre, elle refuse de dire que Murielle n’était pas dans le car. Le procès-verbal de cet interrogatoire a disparu. Les gendarmes sont revenus l’interroger le lendemain. Miracle ! La nuit a porté conseil. Et cette fois, le PV est versé au dossier. Sandrine déclare :
    — Hier j’ai déclaré verbalement aux gendarmes que je ne me souvenais plus… Après réflexion cette nuit, je suis affirmative : je ne l’ai pas vue dans le car.

    Mais la façon dont les enquêteurs se sont comportés avec Nelly D., 14 ans, dépasse les bornes. Interrogée le 2 novembre par les gendarmes, cette amie de Murielle déclare :
    — Mardi 16 octobre à 17 heures, elle était à mes côtés dans l’autobus.

    Immédiatement les gendarmes s’attachent ‘a détruire cette affirmation :
    — Qui t’a demandé de nous déclarer cela ? Ta réponse est vraiment spontanée ?
    — Oui.
    Dans un premier temps, les gendarmes se contentent de discréditer les déclarations de Nelly:
    — N’es-tu pas une bonne copine de Murielle ?
    — Oui. Je suis très amie avec elle.

    Témoignage sous influence donc… Les gendarmes n’en restent pas là. J’ai rencontré le père de Nelly. C’est lui qui témoigne :
    — Les gendarmes ont interrogé ma fille à la maison. Nelly a expliqué que Murielle était à ses côtés dans le car de ramassage scolaire, le 16 octobre. Ils ne semblaient pas satisfaits. Ils sont revenus plusieurs fois dans les jours qui ont suivi. Ils causaient méchamment à Nelly. Jusqu’à ce qu’elle dise le contraire, que Murielle n’était pas dans le car. Quand ils sont partis, ma fille était complètement traumatisée, assise en bas de l’escalier, recroquevillée sur elle-même. Elle pleurait…

    Brillante victoire pour les gendarmes qui transmettent au juge Lambert, le jour de l’arrestation de Laroche, un nouveau procès-verbal dans lequel Nelly déclare :
    — Je crois que je me suis trompée de semaine…

    Le conducteur, M. Galmiche, n’est pas homme à se laisser influencer. S’il a certifié que Murielle n’était pas dans le car le 16 octobre, c’est qu’elle n’y était pas :
    — Seuls quatre ou cinq gars ou filles du collège descendent à Aumontzey. Murielle n’était pas là. Et elle a un physique reconnaissable… D’ailleurs, la semaine suivant le 16, le mardi 23, en la voyant descendre je me suis fait la réflexion qu’elle avait peut-être déménagé…

    Erreur, M. Galmiche ! Vous n’avez pas pu voir Murielle descendre du car le mardi 23 octobre. Elle n’est pas allée au collège du mardi 23 au vendredi 26 octobre. Une angine. Un certificat médical l’atteste. Même les adultes peuvent se tromper!

    Dans une affaire criminelle aussi sensible, il est inadmissible d’avoir fait reposer une accusation aussi grave sur des paroles d’ados. Sandrine, Sonia, Véronique, Claude et Nelly… surmonteront-elles le traumatisme de ces interrogatoires pervers ? Espérons-le. Elles aussi sont victimes, dans cette affaire ! »

    Serge GARDE, Autopsie d’une enquête

    • Bezzina Marie

      Et il y a tous les copains qui n’ont rien vu, certes témoignages par défaut, mais pas pires que les autres.
      Et les profs ? Aucun témoignage, alors que BL avait garé sa voiture sur leur parking, assez éloigné de celui des cars.

  41. Lord Farquaad

    Muriel Bolle ou Murielle Bolle ?

  42. Thomas Conrié

    C’est vrai, il s’est miraculeusement évaporé dans les coursives du Palais de Justice d’Epinal… Il n’existe pas comme le rapport Werner Kohler que vous citez sans cesse alors que cette pièce ne fait plus partie de la procédure depuis mars 1987…
    Le foulage n’existe pas… Mais sa copie existe.
    Le fait qu’on n’en parle pas ne fait que montrer que l’instruction ne se concentre pas sur un mort…

    • Bezzina Marie

      Le non-lieu se sert des pièces annulées comme elle l’entend !
      Pas de celles ennuyeuses pour la démonstration fallacieuse de ce même non-lieu !
      Pas sérieux !
      Klein, gendarme de base, découvre un foulage à la lumière rasante d’une lampe de poche, le 30 octobre 1984. L B. Wouah !
      Il n’est pas sûr de son coup. La lettre est envoyée par véhicule spécial de la gendarmerie en Allemagne. Les experts de Wiesbaden ne décèlent RIEN. J’ai ! Le rapport est annulé sous prétexte de ce que je ne sais plus.
      Les experts Buquet-de Ricci, Glénisson-Laufer, ne décèlent rien sauf un « léger trait d’attaque bouclé « . Lecture qualifiée de « pratiquement impossible « .
      Trace aussi sur le billet sous les volets, d’une forme « de pointe de flèche « , oubliée, mais qui provoque chez CV un discours d’explication invraisemblable à Simon.
      Donc le foulage de Klein, devenu expert en 1987, revient à la surface, dans des conditions surprenantes.
      La découverte de 1984 a été annulée, il est normalement sorti du dossier. Eh bien , NON, il se représente à Simon avec ses photos (?????).
      Le non-lieu n’a pas honte d’écrire, concernant BL:  » A ces charges anciennes, jusqu’alors méconnues, se sont ajoutés au cours du supplément d’information: « LA REDECOUVERTE du foulage LB  »
      L’instruction au niveau zéro, faite pour remplacer CV, en tant que coupable.
      Redécouverte ? Mais on se fout du monde ! Parce que Klein aurait eu des ustensiles plus performants. Ils ne pouvaient pas être plus performants que ceux du BKA à Wiesbaden.
      Je rappelle que Klein a attribué à BL une lettre écrite après sa mort, et qu’en 2004, il a permis aux gendarmes d’envoyer en prison Lionel L, suspecté d’avoir profané le cimetière d’Herrlisheim. Or ce jeune homme était innocent.
      Klein a attribué en 1991 les lettres anonymes en capitales à Christine Villemin, avant de se rétracter un peu…en invoquant le caractère très anonyme de ce type d’écriture.
      Mais cela n’empêche la nouvelle experte de Dijon, une ancienne de la gendarmerie et de l’IRCGN, d’attribuer ces écrits à Jacqueline Jacob !
      On marche sur la tête, à Dijon !

      • Lord Farquaad

        Toutes ces expertises graphologiques qui au fil du temps ont dit tout et leur contraire ne prouvent qu’une seule chose : c’est qu’on ne peut leur accorder aucun crédit …

        • Thomas Conrié

          Pas forcément Lord Farquaad elles nous disent des choses utiles. Depuis que Jacqueline Jacob a été jointe à la liste des scripteurs étudiés, l’unanimité des experts rapprochent les 2 courriers typographiques de son écriture de  »certain » à  »coincidences troublantes ».
          Il s agirait de se rappeler pourquoi trois collèges ont été commis durant l’enquête du SRPJ…. ça ressemble au chirurgien charlatan qui va réouvrir trois fois son patient pour arriver au résultat voulu.
          Cettaines conclusions contre CV sont disqualifiées soit par la méthode, soit par le périmètre des scripteurs étudiés.

          • Bezzina Marie

            Simon dément, à l »époque, formellement, avoir reçu une lettre de menaces de Monique…Que la nouvelle experte issue de la gendarmerie accuse !!!!!!!!
            C’est rigolo !!!!!

            • Thomas Conrié

              Le Président Simon a reconnu avoir reçu des menaces puisque il les a jointes au dossier. Il en ignorait le ou les auteurs.
              Monique Villemin a reconnu son écriture via un extrait de cette lettre le 14 juin sur l’une d’entre elle, avant que la lettre complète lui soit montrée… Et qu’elle se ravise…
              Ce n’est pas Mme Navarro qui a accusé Monique Villemin, c’est cette dernière qui s’est accusée toute seule… Même si elle a mené un travail ulétrieur.

              • Bezzina Marie

                Non, les gendarmes l’ont fragilisée en venant en tenue, chez elle, brutalement ! 87 ans, malade. Ils n’ont quand même pas osé la placer en GAV.
                ARCHI-FAUX, Conrié ! Simon a démenti officiellement mettre en cause Monique.
                Vous êtes toujours en retard d’une guerre, pas crédible, Conrié !

  43. Bezzina Marie

    Tiens, on n’entend plus parler du foulage !!!!
    Il n’existe pas !

  44. Bezzina Marie

    Le rôle de la chambre de l’instruction est le cas échéant de mettre en examen après avoir recueilli le maximum de charges contre le justiciable, puisqu’il s’agit d’une juridiction d’appel….Et l’appel est impossible !!!!!!
    Là, c’est le contraire, il n’y a rien, Anacrim invente n’importe quoi, trouve une conspiration composée de X personnes, une concentration de voitures vertes !
    Mais oublie la feuille de présence des Jacob…Ben oui.
    Anacrim cultive la 2ième partie du non-lieu, comme un champ de pavots.
    D’après ce que j’ai lu, Anacrim confond le « lieu-privilégié » et les abords du Barba !
    Simon MENT, il n’y avait pas de ru, quasi infranchissable, au lieu-privilégié, le 17 octobre donc le 16. Les PV de Sesmat le démontrent. Les photos de l’IJ de la Gendarmerie aussi !

    • Thomas Conrié

      C’est le Magistrat Instructeur qui met en examen Marie Bezzina et non la Chambre de l’Instruction…
      Et la contestation d’une MEE est par’faitement possible dans n délai de 6 mois, auprès cette fois ci de la Chambre de l’Instruction ou de la Cour de Cassation…

      Le rapport Anacrim est un des éléments d’instruction.
      Et il n’y a pas besoin de Anacrim pour savoir que votre lieu privilégié n’est pas le lieu d’immersion de Grégory.
      Je me demande pourquoi depuis quand même énormément d’années, vous vous complaisez à répéter des choses fausses car démontrées comme fausses. Et qui n’endorment absolument personne parmi les gens ayant étudié ce dossier du plus près possible.
      Anacrim et/ou d’autres éléments retiennent ce lieu comme une des hypothèses possibles de séquestration sans néanmoins le conclure.

      • Bezzina Marie

        Vous ne comprenez rien, Conrié. Quand je parle du ru de Simon, cela concerne le lieu privilégié !

        • Thomas Conrié

          J’ai très bien compris et ne change rien à mon propos.

          • Bezzina Marie

            Non, vous ne comprenez rien de rien ! Conrié !
            P.37 du non-lieu, Martin écrit « Bien qu’il suppose un enchaînement d’actions, avec une extrême célérité (…) et qu’il ne tienne pas compte de l’obstacle résultant de la présence à proximité du point privilégié, d’un ruisseau malaisé à franchir dans la prairie, longeant cette rivière…(….) « .
            C’est clair, et ce ru est une invention de Simon.
            Dans son PV n°1, Sesmat parle d’herbe couchée vers la rivière.
            Au fond, Conrié, vous repiquez ça et là des documents, mais vous êtes incapable de les ajuster.
            J’ajoute que pour les comparutions en cour d’assises, vous avez aussi cité Jacques Corazzi. Sans rire !!!!!

            • Thomas Conrié

              Oui Jacques Corazzi peut être considéré comme quelqu’un ayant contribué à faire obstacle à la manifestation de la vérité. C’est d’ailleurs sans doute pour cela qu’il s’est enfui de la communauté virtuelle odieuse qu’il a créée, au fait de la Direction qu’allait prendre cette Affaire. Maintenant reconnaissons lui la présomption d’innocence et le fait d’avoir bénéficié d’un non lieu… A titre personnel je garde mon droit d’opinion sur des gens comme vous et suis certain que vous savez les premiers que la maman de Grégory n’a rien à voir avec la mort de son fils… Trop de choses et de propos le démontrent.

              • Bezzina Marie

                Il faut préciser que Jacques Corazzi avait viré Conrié de son blog !!!! Et moi aussi ! Je l’ai chassé. Il revient grâce à des taupes qu’il télécommande .

                Jacques Corazzi va peut-être faire une suite à son ouvrage…

                • Thomas Conrié

                  Oui tout à fait Jacques Corazzi m’a viré de son Groupe comme tous les gens qui voient le fonctionnement de cette communauté et appuient là où ça fait mal et c’est un honneur.

                  Encore une fois vous me prêtez une influence que je n’ai pas.
                  Il a besoin d’argent coco ou bien ? Attention aux calculs imprudents à cet effet. Des promesses, des promesses…

                  • Bezzina Marie

                    Ne vous inquiétez pas, il n’évoquera pas la nullité !

                    • Bezzina Marie

                      Conrié, je vous rappelle que vous vouliez, il y a peu, faire comparaître Jacques Corazzi, en cour d’assises aux côtés des Jacob et de Murielle !

      • Bezzina Marie

        Oui, c’est le président de la chambre de l’instruction, juge d’instruction, mélange des genres de la loi…Et en fait, les 2 conseillers ne servent strictement à rien !

    • Lord Farquaad

      http://www.liberation.fr/france-archive/1996/05/24/une-journaliste-deboutee-face-aux-epoux-villemin_170827

      Le 29 avril, le tribunal de Nancy a estimé que «la lecture des articles écrits par Mme Bezzina lors de l’affaire Grégory, y compris avant l’inculpation de Mme Villemin, révèle le parti pris de la demanderesse et son manque d’objectivité». Le tribunal l’a déboutée et l’a condamnée «à payer à Plon et aux époux Villemin 15.000 francs». La même plaignante avait assigné en «diffamation publique et injures publiques» Laurence Lacour pour son livre sur l’affaire Villemin intitulé Le Bûcher des innocents (Plon). Marie-France Bezzina-Lefèvre réclamait 330.000 F de dommages et intérêts. Le TGI de Nancy l’a également déboutée au motif qu’il y a prescription et l’a condamnée «à payer une indemnité de 15.000 francs à Plon et à Mlle Lacour».

      • Bezzina Marie

        LOL ! La dépêche est pleine d’erreurs !
        La juge Richet n’a pas daigné lire les ouvrages en question, ça l’enquiquinait !
        Elle s’est appuyée uniquement sur les mensonges de Lacour et des Villemin.
        Cela ne change rien sur la culpabilité évidente de Christine Villemin, en tant que Corbeau-assassin.
        Je l’ai déjà dit avec Jacques Corazzi , au Monde en 2008, puis en 2017.
        Les faits sont là: une mère transparente n’a pas à mentir, ni à accuser. Elle doit répondre aux questions des gendarmes. Ce que JMV lui a interdit « violemment » de faire, dès le 29 octobre 1984, dès qu’un gendarme lui a livré les témoignages de 2 des filles de la Poste.

        • Lord Farquaad

          En attendant, les faits sont la. Pour la justice, CV est innocente.
          Le reste est diffamatoire.

          • Nicophil

            Ne vous avisez pas de remettre en doute l’innocence de Bernard Laroche (qui n’est plus là pour se défendre) ou il vous en cuira :
            http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/07/05/affaire-gregory-arte-condamnee-pour-diffamation-apres-la-diffusion-d-un-telefilm_1545149_3224.html

            Laurence Lacour en sait quelque chose puisque c’est elle qui était pour ainsi dire la scénariste de ce téléfilm de pure propagande visant à réhabiliter le Villemin !

            • Lord Farquaad

              Tiens, c’est bizarre !
              Moi je ne dis rien sur M. Laroche. Je n’ai même pas écrit son nom.
              Par contre, Mme Bezzina parle de culpabilité évidente de CV, et vous ne réagissez pas ?
              Pour des grands partisans de la Justice, je vous trouve bien biaisés.

            • Lord Farquaad

              Par ailleurs, ce qui a été condamner, c’est d’expliquer de façon affirmative que BL est le coupable de l’affaire. Maintenant, j’ai parfaitement le droit de mettre ne doute l’innocence de quelqu’un.
              En l’occurence, ce n’est pas mon intention pour M. Laroche.
              Vous pouvez passer votre chemin avec vos tentatives d’intimidations. Je ne fais pas partie de votre monde.

            • Thomas Conrié

              Oui j’avoue Nicophil que je saisis mal le pourquoi de votre invective à votre interlocuteur qui n’a pas parlé de BL. Outre certaines erreurs dans vos propos.
              BL est mort inculpé et n’a jamais été innocenté. Il bénéficie d’un non lieu rendu en avril 1985 sur le fondement de l’article 6 du Code Pénal.
              Laurence L n’est pas la réalisatrice du téléfilm et n’a d’ailleurs jamais été ni poursuivie ni à fortiori condamnée.
              S’agissant de son Livre, elle a gagné tous ses procès.

          • Bezzina Marie

            Faux !
            CV bénéficie d’un non-lieu. C’est tout. Elle n’est pas innocente comme elle aurait pu l’être après un acquittement en cour d’assises .
            Tout élément nouveau à son encontre peut la faire replonger.
            De toutes façons, « innocent » n’est pas un terme juridique.

            • Lord Farquaad

              Vous avez déjà entendu parler de présomption d’innocence ? A-t-elle été condamnée pour ces faits ? Si elle n’a pas été acquittée, c’est tout simplement qu’il n’y avait pas de charges suffisantes. Donc, devant la loi et la Justice de notre pays, elle est innocente

              • Lord Farquaad

                depuis wikipedia
                ***********************************************

                Plusieurs raisons peuvent aboutir à la prononciation d’un non-lieu :

                lorsque les faits reprochés ne tombent pas sous le coup d’une loi répressive ;
                lorsqu’une prescription est constatée ;
                lorsque les faits ne sont pas constitués ou pas assez caractérisés ou ne permettent pas d’identifier l’auteur ;
                l’irresponsabilité pénale du prévenu ;
                lorsque le prévenu décède ;
                lorsqu’il y a amnistie.
                lorsque le procureur ne juge pas opportun d’enclencher des poursuites.

                En France, le non-lieu est prononcé par le juge d’instruction. Il peut l’être en cours de procédure ou bien à la clôture du dossier sur les réquisitions (recommandations) du procureur. Il pourra également être prononcé lors de l’examen de la plainte avec constitution de partie civile par le juge d’instruction lorsqu’il estime que les faits allégués par la partie civile n’ont vraisemblablement pas été commis.

  45. Bezzina Marie

    Je rappelle que la cour d’appel de Versailles a fusillé en 2002 le non-lieu !

    • Thomas Conrié

      La cour d’appel de Versailles en 2002 (faute lourde) comme en 2009 (téléfilm) montre une remarquable méconnaissance du travail mené par ses pairs à commencer par une grande confusion sur la réalité du travail mené par le Président Simon confondu avec son successeur.
      Ce qui amène à tout esprit un minimum curieux une question : pourquoi ?
      Peut être vous rappellerez vous pourquoi les sujets tranchés se sont retrouvés à Versailles sur demande à chaque fois des défenseurs des consorts Bolle Laroche ?…
      Enfin et si elle a critiqué certains points de forme, et fait des amalgames impropres avec le Procès de 1993, l’Arrêt de 1993 n’est aucunement remis en cause.
      Le fait de se cacher stupidement derrière ces deux Décisions comme a eu l’occasion de le faire Monsieur Lambert est vide de sens…

    • Thomas Conrié

      Cour d’Appel de VERSAILLES a aussi dit en 2002 (je cite son Arrêt du 15/05)  » les conditions de la garde à vue et l’audition de Murielle BOLLE ne
      peuvent en aucun cas être mises en cause…. »

  46. Bezzina Marie

    Thomas Conrié !
    Vos démonstrations pseudo juridiques ne tiennent pas un instant, tous les témoignages que vous sortez régulièrement sont entachés de mensonges, d’inexactitudes, et d’erreurs. Vous voulez enfumer les gens. Pas moi, en tout cas!
    Vous ne signalez pas, bien entendu, que le trajet de Murielle, indiqué dans ses aveux contraints, ne correspondent pas du tout à celui du caractériel Simon.
    Que JMVillemin vient de pondre un horaire invraisemblable du trajet Bernard Laroche, et un arrêt de la 305 après avoir dépassé le chalet Villemin !!!!! Alors que Méline ne peut que le voir venir à pied, puis repartir avec Grégory !
    Le témoignage de Louisette qui accuse aussi CV d’avoir tué son fils…Dont la présence au procès Villemin a été annulée !!!!!! Pour cause d’aggravation de son état mental. C’est dire.
    L’appel de JMV à l’infirmière qui ne veut pas confirmer par écrit.
    L’infirmière qui déclare pendant le procès qu’elle a appris à Murielle à faire les piqûres, en 1985….ETC…
    Vous racontez ce qui vous passe par la tête, Conrié, comme d’habitude. Votre technique est celle de l’étouffement de la réalité par la logorrhée…
    Reposez-vous !

    • Thomas Conrié

      Je fais fi de vos habituels insultes et dénigrements gratuits pour vous répondre que il n’y a nulle démonstration juridique dans mon propos, mais juste le rappel du fond du dossier et le cas de Murielle Bolle ne repose pas uniquement sur sa GAV, c’est un sujet de fond et non de droit.
      C’est d’ailleurs pour cela qu’il est d’abord traité à la Chambre de l’Instruction.

      Je vous rappelle que les gendarmes que vous calomniez sans le dire bénéficient d’un non lieu prononcé en 1988, leur travail a été salué à ce Procès que vous dénaturez régulièrement quant à ses conclusions.
      Ne parlons pas du professionnalisme de la Section de Recherche de Dijon et de la structure aboutie aujourd’hui de la gendarmerie avec ses fonctions supports, dont le papa de la petite Estelle a demandé la saisine en lieu et place du SRPJ de Versailles…
      Vous ne pouvez que vous ridiculiser à stigmatiser sans fond le travail mené par les enquêteurs.
      Je ne vais pas en dire plus sur le travail du SRPJ de Nancy dont la subjzectivité et le caractère orienté a été « salué » par la cour d’appel de Paris dans son arrêt du 28 juin 2004 condamnant l’Etat en Faute lourde au profit des parents de Grégory.
      Appelez mes propos logorrhée s’il vous chante mais ils disent la vérité et non « ma vérité » ou « ce qui me passe par la tête ».

      Louisette Jacob n’a pas « accusé Christine Villemin d’avoir tué son fils » elle n’a probablement fait que répéter dans la déposition au Président Simon ce que elle a entendu (à moins que vous alléguiez qu’elle est témoin des faits ? Rire)… Et pour Christine Villemin… Et pour Murielle Bolle.
      J’ai lu cet argument qui n’est qu’un copier coller de ce qu’écrit Gérard Welzer, il ne tiendra pas un instant, car les témoignages sont là en face sur la fiabilité des dépositions de cette Dame simple d’esprit, ce qui n’a jamais sign,ifié mythomane bien au contraire… dont un certain Marcel Jacob figurez vous…

      • Bezzina Marie

        Ce qui est bien, avec vous, c’est que vous êtes toujours présent, là où il faut !!!!!!
        L’accusation de Louisette contre CV est très ancienne. Capable de dire tout et son contraire dans la foulée. Complètement à l’ouest. Et le seul qui s’en occupait et lui prêtait une maison ? Bernard Laroche !!!!!

      • Bezzina Marie

        Murielle aussi a bénéficié d’un non-lieu en 1988 ! Vous oubliez ?
        La cour d’appel de Versailles est sévère pour l’instruction de JM Lambert, mais plus encore à l’encontre de celle de Dijon, menée par Simon et Martin !
        Dites tout, Conrié !

        • Thomas Conrié

          Je ne l’ai pas oublié puisque j’en parle dans ce que vous qualifiez de logorrhée… Non lieu en l’état suite à cette information judiciaire depuis réouverte en mai derniersur charges nouvelles et jointe au principal.

  47. Thomas Conrié

    Cher Maître Moreas,

    Merci pour cet intéressant article auquel je me permets de mettre quelques bémols, et qui affaiblissent à mon avis certaines de vos conclusions.

    1/ Il n’est pas inutile de spécifier que Murielle Bolle n’a pas été mise en examen le 29 juin dernier sur le seul fondement de ses déclarations des 2 et 3 novembre 1984 contrairement à ce que vous évoquez, mais sur toute une série d’indices en apparence considérés comme graves et concordants (par définition), et intervenus postérieurement voire concomitamment.

    On peut y ranger, et à titre d’exemple des déclarations faites par la prévenue précitée à des personnes de confiance :
    – comme l’infirmière de sa mère Mme Jacqueline G.,
    – comme sa propre tante Louisette J. considérée comme fiable, par plusieurs témoins qui confirment que les déclarations de cette personne entendue trois fois durant le supplément d’information 87/92 a bien indiqué que sa jeune nièce lui avait confirmé quelques jours après les faits qu’elle avait bien accompagné son beau frère.

    Mais aussi des dépositions périphériques :
    – comme des camarades de classe qui confirment que Murielle ne monte pas dans le bus le 16 octobre1984, certaines identifiant la voiture de son beau frère,
    – comme le chauffeur, et un certificat médical produit pour le 23 octobre 1984 ne démontre strictement rien quant à l’absence de Murielle du bus le jour J.
    – comme la grand mère paternelle de Grégory en audition à son domicile le 14 juin 2017 qui fait état de confidences de son fils Michel
    – l’épisode du croisement Colin Claudon qui repose sur une dizaine de témoignages concordants
    etc etc…

    Tous ces éléments m’invitent à contredire votre point de vue sur le fait que la seule garde à vue de 1984 conditionnerait la MEE de Murielle Bolle 33 ans plus tard. Le lien de causalité exclusif n’est absolument pas établi

    Et ce même en incluant d’éventuels actes subséquents et j’y reviens en 2/.
    Quand dans un dossier vous avez plus d’une quarantaine de déposants qui disent sur tout ou partie des faits la même chose, même le complotisme ne peut pas tenir, au moins sur le fait que Murielle a bien accompagné son beau frère le 16/10/1984.

    Ce dernier est décédé le 29/03/1985, et bénéficie de l’extinction de l’action publique via de l’article 6 du Code Pénal. Néanmoins les conclusions contemporaines des diverses cellules de gendarmerie notamment la Section de Recherche, le DSC etc confirment voire renforcent l’arrêt de 1993 sur les charges sérieuses reposant sur ce défunt d’avoir enlevé Grégory, estimant impossible d’affirmer qu’il avait tué l’enfant… Et donc – déjà – l’idée d’un acte collectif confirmé par Monsieur le Procureur Bosc lui même le 16 juin dernier.

    Et ainsi, même si cette garde à vue devait être annulée en Cassation à mon avis cela ne remet pas en cause la mise en examen de Murielle B. dont la caducité sera d’ailleurs examinée dans un deuxième temps, avant un possible pourvoi en Cassation sur la QPC, dont l’opportunité a été rejetée le 6 mars dernier.

    2/ Annulation des actes subséquents en cas d’annulation de la GAV :
    Vous avez évoqué par ailleurs, Cher Maître, les actes subséquents qui pourraient être annulés si cette GAV était annulée.
    Les articles 174 et 802 du Code de Procédure Pénale, ainsi que la Doctrine sur plusieurs arrêts, nous montrent que seuls les actes subséquents dont l’acte initialement annulé (ici et donc la garde à vue) EST LE SUPPORT NECESSAIRE peuvent être effacés suite à l’annulation de l’acte support.
    Si, par exemple, je suis prêt à vous accorder que l’audition de Murielle chez le Juge Lambert le 05 novembre 1984 pourrait rentrer dans cette catégorie là, bien des actes « accusatoires » ne se rangent pas là dedans.
    Plusieurs des exemples cités dans mon 1/ ne sont pas subordonnés à ce qu’à déclaré Murielle en Garde à vue.

    Comme vous le savez sans doute, la Chambre de l’Instruction de la cour d’appel de Dijon doit examiner la demande de nullité de la mise en examen séparément et fin mars 2018 (le 30 sauf contre ordre).
    On peut toujours envisager théoriquement – les Juridictions sollicitées en disposeront – le cas d’une absence d’indices graves et concordants validés sur la charge elle même « d’enlèvement suivi de mort sur mineur».

    Oui et après tout pourquoi pas si – à mon avis et « sous couvert » de sa présomption d’innocence qui lui est due – il apparaît vraisemblable que Murielle a bien accompagné BL le 16 octobre 1984 à Lépanges, il pourrait être considéré comme plus délicat de trouver des charges concordantes sur une participation ACTIVE à un acte d’enlèvement suivi de mort… Pourquoi pas…

    Mais même si ceci devait arriver via la Juridiction de fond Dijonnaise ou la Cassation par suite, il est toujours envisageable de requalifier cette mise en examen.
    L’affaire « Lelandais / Maëlys » nous l’a montré avec une MEE annulée puis requalifiée, cette pratique pourrait se révéler opportune et possible à mon avis face à cette situation.

    Il n’est pas inutile de vous spécifier, et précisément à cet effet, que la plainte initiée le 25/11/1985 auprès du doyen des juges d’instruction d’Epinal, par les parties civiles contre Murielle Bolle ouvrant droit à une information judiciaire contre personne non dénommée (ie contre X) et qui s’était soldée par un non lieu en l’état (rendu par Dijon) a été réouverte « sur charges nouvelles » le 24 mai 2017 pour « complicité d’assassinat, abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité d’une personne, non dénonciation de crime, et non-assistance à personne en danger ».
    Cette Plainte a été jointe au dossier principal sur « l’enlèvement et séquestration suivie de mort » de Grégory.
    Ceci, vous l’imaginez aisément ouvre la porte à une requalification, sur tout ou partie de ces chefs de délits/crimes.

    3/ Application de l’article 105 du Code de Procédure Pénale :
    Si vous avez raison de mon point de vue sur le fait que Murielle Bolle a bien été entendue comme témoin à la suite de sa Garde à vue par le Juge Lambert notamment (où elle réitère ses accusations devant deux nouveaux auditeurs, le Juge et son Greffier…) le 5 novembre 1984, néanmoins, on est tenu à mon sens de se remémorer des éléments suivants :
    – un non lieu prononcé en 1998 en sa faveur et ci dessus évoqué ;
    – les attendus des conclusions de la Chambre d’Accusation de la cour d’appel de Dijon du 03 février 1993 qui relèvent une « absence d’indices de culpabilité » faisant suite à une demande d’inculpation de Murielle d’un des avocats en date du 21 septembre 1992,

    Ces éléments viennent accréditer l’absence d’indice de culpabilité dans l’assassinat de Grégory à cette époque.
    Et ce avant la relance de l’Affaire depuis 2008 (ordonnance supplément d’information) et concrètement depuis 2012 et les diligences de Mme Barbier nommée à Dijon en 2011 qui fait un travail remarquable et à mon sens fiable, organisé, raisonnable, professionnel et prudent, au côté des Enquêteurs et de la Défense des parents de Grégory en bonne intelligence de mon point de vue avec Monsieur le Procureur Bosc.

    Aussi la prise en compte de l’article 105 du Code de Procédure Pénale que vous citez me paraît, et sauf votre respect, inopportune, contrairement à ce que vous envisagez.
    Car c’est bien sur le travail de ces dernières années qui se concrétise par 7 rapports de gendarmerie, que la légitimité de la mise en examen de Murielle Bolle se fonde.

    4/ Grégory inconnu de Murielle ?

    Enfin un point, pour rebondir sur un de vos propos, qui peut apparaître un détail, mais qui n’en est pas un loin s’en faut dans le possible rôle de Murielle , car peut potentiellement renforcer la conviction que Murielle Bolle en savait plus que ce qu’elle n’en a dit les 2 et 3 novembre 1984 (hypothèse d’ailleurs levée dans la synthèse des enquêteurs de mai dernier).

    Plusieurs éléments tendent à montrer, et contrairement donc à ce que vous indiquez, que Murielle connaissait bien mieux le petit Grégory que ce qu’elle a pu déclarer lors de sa Garde à vue de 1984.

    Viennent notamment lever cette question, à l’issue du supplément d’information mené par les Président Simon et Martin, ainsi que suite au rapport du 22 avril 2017 sur le schéma relationnel familial joint au dossier d’instruction, les éléments suivants :

    – des témoignages recueillis lors du supplément d’information mené par les Présidents Simon puis Martin, de la part de plusieurs protagonistes proches du dossier dont une personne mise en garde à vue dans ce dossier (Ginette V., laissée libre suite à cette GAV…), ainsi que la grand mère paternelle de Grégory qui aujourd’hui soulève des questions non sur le crime lui même, mais sur la protection d’un ou plusieurs secrets autour de cet assassinat… On peut donc leur faire confiance…
    – une étonnante contradiction de Murielle dans ses dépositions lors de sa GAV en 1984, qui indique qu’elle pensait que son beau frère déposait « le fils de Jean Marie » chez un ami. Cette affirmation et le fait d’avoir découvert l’identité de l’enfant le lendemain, comme elle l’a aussi indiqué aux enquêteurs de Bruyères en 1984 sont des postures qui ne peuvent pas être tenues ensemble, vous en conviendrez.

    En définitive, si on peut admettre qu’à terme, le contrôle judiciaire de Murielle Bolle soit assoupli avant un éventuel procès en fonction de sa prochaine audition et de la préservation des chances de manifestation de la Vérité, elle est loin d’être tirée d’affaire même en rentrant « chez elle », même si sa Garde à vue devait être annulée, hypothèse à laquelle je crois moyennement.

    Et ce même si sa mise en examen sur le chef « d’enlèvement suivi de mort » devait être rendue caduque par la Justice, il demeure à mon sens des possibilités pour elle d’être renvoyée devant un Tribunal pour d’autres chefs certes plus mineurs mais passibles de peines de prison, tels que ceux énumérés en 2/ ci dessus et réactivés le 24/05/2017.

    Cordiales Salutations.

    • Bezzina Marie

      Qu’est-ce que vous pouvez écrire comme C….IES !

      • Thomas Conrié

        Vous vous vouvoyez Marie Bezzina ?
        La vérité est vous est dure à lire je ne l’ignore pas et je suppute que vous la connaissez. Mais le dénigrement de votre part ne peut que nourrir une chose : la faiblesse de vos thèses si ce n’est leur incongruité…

    • Lord Farquaad

      Monsieur Moréas est Commissaire Principal. Vous devez confondre avec Maitre Eolas ?

      • Thomas Conrié

        Non pas du tout je ne confonds pas. Georges Moréas est avocat au Barreau de Paris depuis 3 ans après sa carrière dans la police. Voir la fiche de présentation de ce blog.
        Maitre Eolas qui est un pseudo d’anonymat comme vous le savez sans doute est un autre avocat.

  48. Nicophil

    « Je n’ai pas participé à l’audition de l’intéressée mais j’ai été amené à la reconduire chez elle après la reconstitution effectuée par M. Lambert, le 5 novembre 1984, reconstitution du trajet que Murielle avait prétendu avoir fait avec Bernard Laroche.
    Pendant ce court transport de reconduite de Murielle Bolle chez elle, j’ai pu percevoir qu’elle était en quelque sorte prise dans le système d’enquête qu’elle avait épousé. Elle apparaissait toute contente d’avoir subi une audition, d’avoir participé à une reconstitution et m’a même dit qu’elle aimerait bien entrer dans la gendarmerie.

    Bernard Laroche a été inculpé sur le fondement des déclarations insensées de Murielle Bolle, reçues, vous le savez, par les gendarmes de la brigade de Bruyères, et non par nous, brigade de recherches spécialisée. Je pense que cette base d’inculpation de Bernard Laroche n’est pas d’une solidité à toute épreuve compte tenu de l’âge de Murielle Bolle et de ses facultés intellectuelles à mon avis relativement limitées.
    En qualité d’enquêteur spécialisé, je suis précautionneux. Certes, je ne connais pas tous les paramètres qui ont conduit à l’inculpation de Bernard Laroche, mais je n’ai pas la conviction de la culpabilité de cet homme.»

    Témoignage du major Gillet à sa sainteté le juge Simon le 8 décembre 1988 (cote D576).

    • Bezzina Marie

      Le major Gillet est le seul honnête de ce début d’enquête.
      Le commandant Chaillan et le cne Sesmat étaient rivaux. C’est le juge qui l’a dit et me l’a dit. L’un sorti du rang, patron à la SR de Nancy, l’autre, sorti de Saint-Cyr, sorti un an plus tôt de 5 ans de gendarmerie mobile. Avec une gifle du parquet d’Epinal. Dessaisi de l’affaire Amet, un an auparavant, au profit de la PJ de Nancy….Et à qui a été donnée l’enquête ? A Jacques Corazzi !
      La vengeance est un plat qui se mange froid !
      Et puis, voilà que le 27 octobre arrive dans les Vosges, Me Garaud qui évoque déjà la PJ !
      Je précise que celui qui dirigeait la « reconstitution  » bidon, le 5 novembre était le ct Chaillan, qui s’arrêtait là où il voulait…en un chemin bien préparé….

      • Héloïse

        Corazzi n’a pas été plus doué pour élucider l’affaire Amet résultat 0 partout !

        • Bezzina Marie

          La PJ a été saisie plus d’une semaine après les faits. Trop tard. Les gendarmes avaient commis erreur sur erreur !

          • Héloïse

            Tellement facile d’accuser les précédents. Quand on est doué on sait rebondir !

            • Bezzina Marie

              Quand les premiers minent le terrain par leur incompétence !

              • Héloïse

                Parce que vous croyez qu’ils sont mieux ceux qui bossent à la PJ ?

                • Bezzina Marie

                  En l’occurrence, les gendarmes ont montré plus que leurs limites !!!!!!

    • Electra

      BL étant décédé, ce n’est plus la question de sa culpabilité qui se pose, atterrissez, nous sommes en 2018. La qualification des mis en examen est très claire et très bien choisie juridiquement parlant : enlèvement de mineur suivi de mort, crime passible de la perpétuité, et tous les participants à l’opération étant considérés comme co-auteurs.

      • Thomas Conrié

        Bezzina Marie,
        Ce que vous écrivez est ridicule, un non lieu sur le fond et non le droit est toujours en l’état, et susceptible de modifications en cas de nouveau éléments. Je ne sais pas la raison de ces propos, vous rassurer ou endormir vos lecteurs, mais c’est vide de sens.
        D’éléments nouveaux il n’y a bien entendu pas, l’unanimité des parties amenées à se prononcer a requis le non lieu, et aucune des parties civiles n’a fait appel de cette décision, dont 3 Conseils pour deux des PC qui plaidaient autre chose en 1986.
        Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis et inversement.

        • Bezzina Marie

          Conrié, vous corrigez le président Martin lors de comparution devant la cour d’assises, c’est tout vous ! LOL ! C’était le 16 décembre 1993 !
          Votre ami Moser auquel vous avez essayé de soustraire des documents nous abreuve de l’innocence de CV, en vertu du non-lieu sans charge ! Eh bien NON
          Pas d’appel, certes, mais avec Me Lagrange, on s’est rattrapé avec le demi-timbre, c’était un accord entre nous. Et depuis, c’est le fiasco ! J’ai une lettre de Moser, personnelle, sur ce demi-timbre. Il n’est pas chaud du tout pour faire la démarche !
          Nous l’avons bien piégé.

          • Thomas Conrié

            Le 16 décembre 1993, marie Bezzina, était le jour consacré à la plaidoierie de Me Garaud, aux derniers mots de l’accusé et au délibéré précédant le verdict… En somme le dernier jour…
            Votre mémoire vous trahit
            Je ne m’épanche pas sur le fait que nous parlons d’une Décision de Justice signée par Monsieur Martin lui même qui est passé à la barre le 16/11 sauf erreur de ma part…
            Et en particulier, non par Thierry Moser.
            Ce sont bien les parties civiles qui ont demandé le supplément d’information en 2000.
            J’ai vu la lettre que vous évoquez et vous en dénaturez le sens même s’il est exact que Thierry Moser n’a fait que vous rappeler le vrai sens de cette démarche en regard de vos intentions, pour laquelle il était très bienveillant.
            Idem en 2010, nouvelles demandes accordées qui comme en 2010 puis 2012 font suite à la demande de Thierry Moser relayant les démarches personnelles des parents de Grégory, ce qui en soi montre bien qu’ils sont bien les premières victimes de ce drame…

            NB : je m’inscris en faux contre l’allégation de de soustraction d’éléments du secret de l’instruction que vous évoquez, ce n’est pas convenable de votre part de distiller ce genre de rumeurs…

            • Thomas Conrié

              « idem en 2008 » voulais je écrire

            • Bezzina Marie

              Le 16 novembre 1993, vous auriez dû corriger de vous-même !

              • Thomas Conrié

                ah oui c’est vrai excusez moi de ne pas avoir joué mon rôle de secrétaire (rire)

                La vérité essentielle de ce procès tient sur 4 éléments : 1/ c’est la condamnation de JMV clémente ce qui porte un message sur le bienfondé de l’arrêt de 93 concernant BL, 2/ c’est le fait que les parties civiles ont voulu éviter de lier les deux dossiers GV et BL, 3/ c’est l’acceptation du verdict. Et 4/ ce sont les excuses du Président Monsieur Ruyssen à la maman de Grégory !
                Le reste et vos caricatures de ce procès ne sont que littérature.

                • Thomas Conrié

                  Vos propos sont encore plus stupides qu’outrageants vis à vis d’un Magistrat passé par la suite à la Cour de Cassation. Si vous avez pu vous lécher les babines des attaques qu’a pu subir la mère de Grégory à ce procès, c’est par la Décision de cette personne.
                  Vous méprisez dans vos propos la souveraineté d’un Jury d’Assises…. Non seulement personne n’a fait appel de la condamnation pénale de JMV, mais la partie civile s’en est même déclarée satisfaite…
                  Mais quand allez vous cesser de salir les gens comme ça ? Vous ne faites qu’étayer le peu de crédit de vos positions sur une innocente…

            • Bezzina Marie

              Vous mentez, Conrié, la lettre que m’a envoyé Moser n’est jamais parue. J’en ai copié un bref passage, un jour.
              Cette lettre date de fin novembre 1999, vous n’y êtes pas du tout ! Vous inventez !!!! Et c’est suite à la signification par Me Lagrange de l’existence, au moins, d’un demi-timbre. La photocopie de ce document m’avait été envoyée par une personne liée à l’enquête, en 1996. J’avais même, à l’époque, contacté le juge Bruguière qui traitait de l’affaire Carlos.
              Conrié, vous dérivez constamment !
              Vous faites croire que vous êtes un grand connaisseur, mais, en fait, vous alignez des éléments au hasard, Balthazar.

              • Thomas Conrié

                C’est vous qui mentez Marie Bezzina. Mais très mal.
                Vous le dites vous même. Vous recevez une réponse de TM qui ne visait qu’à vous recadrer. La requête a été déposée le 25 novembre 1999 au sujet de ce demi timbre portant sur la lettre de avril 1983. CQFD. Et elle l’a été par Me Moser.

                Maître Lagrange avait tout loisir en tant que représentant d’une des parties civiles de déposer une requête spécifique.

                Requête faite donc sous l’impulsion des parents de Grégory et qui n’a rien donné. Vous n’endormez que vous même avec de telles assertions que les seuls faits contredisent.

                • Bezzina Marie

                  Ruyssen n’allait jamais jusqu’au bout des interrogations qui se posaient autour de CV. Il interrompait avant, ainsi, systématiquement, il faisait mine de faire un procès équilibré ! Il n’en était rien. Un journaliste proCV a calculé qu’en gros, 60 % des audiences ont été consacrées à l’accusation de BL et de Murielle.
                  Mais Conrié, c’est vrai, vous assistiez au procès de JMV !
                  Faux, Me Lagrange ne pouvait pas agir comme vous le dites. Seuls, les avocats des parties civiles CV et JMV, mère et père de la victime, pouvaient demander de nouvelles investigations sur la mort de leur fils.
                  Vous avez lu la lettre que Moser m’a envoyée ? Conrié ? Mais vous racontez n’importe quoi pour vous donner de l’importance ! C’est ridiculissime !

                  • Thomas Conrié

                    C’est vous qui me l’avez fait lire… du moins ce qui vous intéresse.

                    Je vous propose de faire connaitre l’intégralité de ce courrier sans masquer le début comme la fin…. Mais vous ne le ferez jamais…

                    Vous mentez sur Lagrange, toutes les parties civiles ont les mêmes droit dans une information Judiciaire et vous n’avez qu’à lire la fin de l’arrêt de 93…

      • Electra

        « A Dijon, les choses se font à l’envers: mises en examen sans la moindre preuve… » Vous voulez dire qu’ils ne vous ont pas communiqué les éléments qu’ils ont contre eux ? Oh les ingrats, tout se perd où est donc le bon vieux temps du juge Lambert livrant le nom d’un témoin mineur sur le perron à des dizaines de journalistes ravis, mais éberlués tout de même ?
        Si vous disposez d’une analyse ADN incriminant CV dans le meurtre de son fils, surtout n’hésitez pas à la communiquer quand même à Dijon, sachez passer sur leurs mauvaises manières, ce serait en effet de nature à rouvrir une enquète à son endroit….
        Quant à l’identification du corbeau avec de vieilles bandes audio, franchement, laissez tomber, vous vous rongez pour rien, c’est un assassin qu’on cherche, pas un volatile à têtes multiples.

  49. Bezzina Marie

    Electra Gal
    Murielle (ielle) n’avait vu qu’une ou deux fois Grégory, et encore, puisque Christine Villemin n’amenait plus son fils chez ses beaux-parents pour les punir d’avoir réprimandé Grégory.
    Or Murielle ne se rendait pratiquement jamais à Aumontzey, chez Monique et Albert. Pas plus que Marie-Ange Laroche. Il n’y avait aucun lien. Sinon, très éloigné. Murielle demeurait à Granges.
    Electra Gal, vous ne faites que répéter des éléments dont on sait qu’ils sont parfaitement faux.

    • Electra

      C’est vous qui niez les éléments du dossier, pv cotés à l’appui, qui vous dérangent. Il y a plusieurs témoignages familiaux qui attestent que Muriel connaissait fort bien Grégory pour l’avoir gardé à plusieurs reprises. Par exemple Monique V l’a carrément traitée de menteuse si elle soutenait ne pas le connaître. On connaît depuis longtemps votre vision parfaitement sélective et partiale du dossier, ça n’impressionne plus personne, vous devriez ranger votre plume, le temps où vous pouviez abuser et fabriquer l’opinion publique (<> ça vous dit qq chose cette citation ?) est définitivement révolu. Et je vous déconseille de mettre en cause sur ce blog public, qui n’est pas votre petit blog personnel et secret, des décisions de justice et de porter des accusations sans preuves. Cela relève de la diffamation et vous pourriez fort bien être à nouveau condamnée. Comme un autre internaute célèbre pour les mêmes fixettes que vous vient de l’être, vous voyez certainement de qui je veux parler ?

      • Electra

        La citation que j’ai faite entre () dans une réponse ci-dessus n’est pas passée j’ignore pourquoi, une question de caractères probablement, je la redonne donc :  » l’opinion publique c’est moi qui la fais » ça vous dit qq chose cette citation ?

        • Bezzina Marie

          L’opinion publique, c’est moi qui l’a fait, c’est une pure invention, sans la moindre preuve !
          Je n’ai jamais été condamnée pour diffamation, j’ai été déboutée d’une plainte que j’avais déposée contre Lacour et les Villemin, et condamnée aux seuls dépens !!!!
          Vous racontez n’importe quoi !
          Si quelqu’un veut déposer plainte contre moi, qu’il le fasse, ça sera meurtrier ! CV ne s’en sortira pas. Je dirai tout, preuves à l’appui.

          • Electra

            Il faut dire « tout » sans tarder au Juge d’Instruction à Dijon, ou au Procureur, il est grand temps.

  50. Héloïse

    Que vouliez-vous qu’ils fassent, qu’ils lui proposent une chambre dans l’un de leurs appartements ? MB a dit au moins un mensonge et il est écrit dans cet article : elle connaissait Grégory contrairement à ses dires. Je sais très bien que vous êtes anti-CV mais moi aussi connaissant bien ce secteur des Vosges je peux vous assurer qu’elle n’a pas eu le temps de rendre inconscient, ficeler et mettre à l’eau son fils alors qu’il faisait encore jour. Ne me parlez pas du lieu dit privilégié, la R5 aperçue n’était pas noire et si CV était passée par Deycimont des personnes l’auraient aperçues. Laissez faire la justice et profiter de votre retraite. JMV et CV n’étaient pas des gens parfaits mais celui ou ceux qui s’en sont pris à Grégory sont des lâches.

    • Bezzina Marie

      CV a parfaitement le temps d’agir, même le non-lieu ne dit pas fermement NON !

      • Héloïse

        Je connais le non-lieu et beaucoup mieux que vous ne pensez. Si je vous suis vous voulez que CV prenne la Rue de Bellevue après avoir salué Mme Grandidier and co, qu’elle passe dans cette rue où au moins une personne était dehors à ce moment là et l’aurait vu, qu’elle traverse Deycimont et arrive à Docelles où elle aurait mis Grégory à l’eau après l’avoir neutralisé on ne sait où alors qu’il faisait encore jour et que surtout des personnes nettoyaient le long de la Vologne et sont arrivées à la nuit dans le bourg c’est à dire vers 18h00 et sans rien avoir aperçu d’anormal. Dîtes, si Christine Villemin passe à 17h00 devant Mme Grandidier vous trouvez qu’elle peut tout faire et être dans son terrain devant Mme Claudon autour de 17h20 sachant que Mr Méline nettoyait au carrefour à 17h15 environ et qu’il aurait dû la voir arriver de son détour à Docelles ? Que faîtes-vous de toutes ces personnes qui ont aperçu, et dès les tous premiers jours d’octobre, des personnes aux comportements suspects dans Lépanges, aux alentours de la maison de Grégory,etc… ?

        • Bezzina Marie

          J’ai fait la route à plusieurs reprises…Et je n’ai pas vu grand monde. Sinon, personne !
          Je constate qu’il y a, à ce jour, de nouveaux témoins, style E.T.
          Il y a totale incompatibilité entre l’horaire de Grandidier et celui de CV; Grandidier dit voir CV à 17h, et CV prétend qu’elle est devant sa table à repassage à la reprise des Grosses Têtes, soit 17h 03. Vérifié par la PJ. En plus, elle sort pour faire rentrer Grégory à 17h 30 lors de la pub des fromages Grosjean qui passe à 16h 10 .
          Les contrats de pub, sont très stricts.
          Donc, 2 repères, 2 mensonges….
          Madame Claudon dit qu’elle quitte son champ de carottes à 17h 15…Elle ne peut pas être à 17h 20 vers sa pâture qui se trouve en-dessous du terrain des Villemin, puisqu’elle revient d’abord à sa ferme .

          • Héloïse

            Je connais très bien le secteur, ce n’est pas à moi que vous allez l’apprendre. Il faut prendre tous les témoignages en compte et ce dès le début octobre où à compter de cette date il y a une collection de repérages à des jours, des dates et des heures très diverss. Je doute fort que CV soit la seule à se perdre dans les horaires. Il y a Michel V aussi qui était pommé entre 17h26 et 17h32. Je ne parle même pas des témoignages de la famille de JMV à compter du 17h30 environ ce 16 octobre 1984 et ce jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin à Lépanges. Il leur en a fallu du temps pour arriver chez JMV alors qu’ils sont prévenus dès 17h30 et quelque chose. Que faîtes-vous de Mr Méline qui serait vers 17h15 à son carrefour à balayer ? Pour les horaires, je remarque que chacun à sa montre et son réglage donc il peut y avoir 2/3 minutes d’écart mais pas plus. Je connais les repères de CV mais n’oubliez pas que le thermostat de sa chaudière était réglé avec 10 minutes d’avance pour se caler sur la pendule de son entreprise. Madame, il faut prendre en compte tous les témoignages sans exception que ce soit pour CV comme pour BL. Je souhaite juste qu’un jour les enfants de tous les protagonistes sachent enfin si leurs parents ont trempé là-dedans ou pas. Un jour ce dossier sera communicable au public et le mieux soit que les personnes encore en vie et ayant participé à cet assassinat d’une façon ou d’une autre soit arrêtées, auditionnées et jugées pour ce qu’elles ont fait sinon leurs descendants porteront encore longtemps cette croix.

            • Bezzina Marie

              Personne n’a de montre, justement !
              Il n’y a pas à avancer l’heure du chauffage, c’est une manipulation de CV.
              La sonnerie de la MCV est à 16h 50, pour que celles qui prennent le train de 16h 58 (automne-hiver), 17h 02 (printemps -été ) ne le ratent pas. La gare est à une centaine de mètres.
              Pendant le procès de son mari, CV indique qu’elle est sortie de la MCV à 16h 53, tout comme ses collègues . Il n’a jamais été question d’avance de cette sonnerie !
              CV a inventé cela pour rétrécir sa possibilité de se rendre sur les bords de la Vologne. Elle l’a fait au moment où ça chauffait pour elle.
              Michel a reçu l’appel du Corbeau, plutôt une voix de femme, à 17h 32, mais il fallait avertir ses parents, alors chez Suzanne Cunin. Il a donc dû envoyer son petit frère Lionel les chercher.
              Vous avez une approche extrêmement limitée de cette affaire et de ses détails.

              • Héloïse

                Oh non je connais très bien cette affaire et le secteur encore plus ne vous en déplaise et cela bien avant 1984. Pour les détails ne vous inquiétez pas, j’en connais beaucoup plus que vous ne le soupçonnez ! Je me souviens surtout de votre déferlement à vous et vos confrères et de ce que pensent encore beaucoup d’habitants du secteur. Arrêtez de lancer votre venin contre CV. Vous n’avez jamais digéré d’avoir perdu votre procès contre elle mais cela ne vous donne pas tous les droits !

                • Héloïse

                  J’ai vécu là-bas bien avant 1984 et bien après. Bien que venant du même milieu social nous ne fréquentions pas ce genre de familles, nos parents nous l’interdisaient. Je n’ai pas envie d’étaler sur le net ce que je sais de cette affaire, des lieux que je connais comme ma poche, ni ce que j’en pense. Il est plus que temps que la vérité éclate pour les enfants des protagonistes, de tous ceux dont le nom apparaît dans le dossier, pas la vérité que chacun voudrait en fonction de sens où va sa conviction mais la vraie vérité.

                • Bezzina Marie

                  @ Héloïse
                  C’est du baratin, ce que vous écrivez !
                  Vous savez tout, mais vous ne direz rien; personne n’a besoin de témoignage tel que le vôtre.
                  L’affaire Grégory est une montagne de gens qui égarent les enquêteurs.

                • Héloïse

                  Oh je ne sais pas tout loin de là. Je connais très bien le secteur Lépanges/Docelles c’est tout. J’ai lu tout ce que j’avais à disposition. Je penche plus d’un côté que de l’autre mais c’est tout. J’espère seulement que les parents sauront un jour qui a fait cela. Sur ce bonne soirée.

  51. Electra

    Muriel connaissait fort bien Grégory contrairement à ce que vous écrivez cher monsieur Moréas, pour l’avoir gardé à plusieurs reprises et encore lors d’un repas de famille chez Michel au mois de juin précédent. Elle l’avait d’ailleurs très bien reconnu puisqu’elle dit spontanément avoir cru qu’ils l’amenaient à « un ami de Jean-Marie » pour rendre service. Il existe bien d’autres charges contre Muriel que ses propres déclarations en garde à vue, et notamment une convergence copieuse de divers témoignages, depuis ceux de ses camarades de classe jusqu’à ceux des voisins l’ayant reconnue comme passagère de la voiture du ravisseur. Sans même parler de ses propres confidences ultérieures, qui ont donné lieu là aussi à des témoignages, notamment de la tante Louisette et de l’infirmière de Mme Bolle. Ces éléments sont bien suffisants à justifier une mise en examen, (dont la qualification peut évoluer en fonction du développement de l’enquete) d’autant que de nouveaux témoignages plus récents s’y sont ajoutés. Sur le fond, c’est un tribunal (reste à déterminer lequel, vu sa minorité à l’époque) qui jugera de son degré d’implication et de responsabilité. Comme c’est normal.

    • Bezzina Marie

      Vu son état Louisette n’a pas été entendue à la cour d’assises de Dijon. Il lui est même arrivé de dire que CV avait tué son fils !!!!! Elle pouvait dire tout et son contraire. Quant à l’infirmière, elle a fait complètement machine arrière lors du procès de JMV.
      Lorsque JMV l’a enregistrée en 2007, elle n’a pas voulu redire par écrit, le contenu de l’appel ! C’est dire…

      • Electra

        Son témoignage a été lu par le Président, et vous le savez fort bien. Sa présence physique n’était pas necessaire. Ce témoignage recueilli par un Juge demeure tout aussi valide et utilisable à ce jour.

        • Bezzina Marie

          LOL ! Même les gendarmes de Sesmat et Sesmat avaient renoncé à l’entendre. Simon, lui, lui a fait dire ce qu’il voulait entendre !

    • Nicophil

      Electra,
      Louisette a témoigné de la présence de Bernard Laroche à Aumontzey de 16h30 à 17h15, de 17h25 à 17h35 puis à partir de 18h30.
      Pourquoi les confidences à l’infirmière, prétendument rapportées au juge à l’automne 1989, ne figuraient pas au dossier ? Forfaiture de sa sainteté le juge Simon ??

      Non non, reposez-vous plutôt sur la lettre anonyme signée Corinne, sur le mot signé Murielle B. retrouvé dans l’église de Lépanges, sans oublier l’inénarrable cousin Patrick F., ça c’est du solide !

      • Electra

        C’est un tribunal qui en jugera, monsieur Nicophil, et non vous.

      • Thomas Conrié

        Nicophil,
        La rhétorique que vous employez, bien maitrisée par Me Welzer et donc par vous ici, qui consiste à caricaturer un dossier pour affaiblir peut plaire sur des plateaux TV voire des forums virtuels, beaucoup moins dans un dossier d’instruction.
        Et en l’espèce :
        – ni la lettre anonyme dite de « Corinne » (dont on sait en plus depuis les travaux menés par Mme Navarro sur 21 pièces de question dont celle – ci, qu’elle pourrait avoir été écrite par la grand mère paternelle de Grégory… c’est dire sa valeur probante),
        – ni les éléments autour du registre de Lépanges et ce texte dont Murielle n’est pas l’auteur, ne figurent dans l’ordonnance de Mise en Examen du 29/06/2017.

        Et pour le troisième élément que vous évoquez (le cousin), si il fait partie des charges contre Murielle, l’annulation de ce témoignage ne dénature et ne dénaturera pas le fond du dossier de Murielle. Laissons l’instruction se prononcer sur ce sujet qui n’est qu’un élément de plus si ce témoignage devait être retenu comme fiable.
        Je ne vous affirme pas qu’il l’est, je vous affirme que c’est un quasi détail dans le dossier global de Murielle, même s’il s’agirait là d’un témoin de premier niveau.

        Cordiales Salutations

  52. bizarre

    « des indices sérieux de culpabilité », j’ai du mal à comprendre ce vocabulaire juridique pour ce qui concerne cette jeune fille, même si elle a dit la vérité la première fois et reconnu Gregory dans le journal. On peut être encore très soumis à 15 ans, mais bon, la loi est la même pour tout le monde.

  53. yvesa

    Merci pour cette excellente analyse des faits de police et de justice . Mais on est pas sorti de cette histoire … Espérant vous lire au prochain épisode …

    • Thomas Conrié

      Vous perdez votre temps Marie Bezzina à vous acharner sur les gendarmes de cette époque, outre le caractère répréhensible de cette attitude. Les récits de Murielle sont accrédités par plusieurs sources toutes concordantes… Et en premier lieu votre défunt camarade le Juge Lambert, miraculeusement béatifié par certains qui clamaient jadis sa nullité.

      • Bezzina Marie

        Les gendarmes de l’enquête étaient tellement appréciés par leur hiérarchie que nous recevions régulièrement leurs PV avec un très léger retard !
        On se rendait compte que le travail était curieux….

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