« L’intérêt d’une démocratie commande toujours d’élever le niveau de la police et non de l’abaisser », nous dit le député Jean-Jacques Urvoas. Dans son livre, 11 propositions chocs pour rétablir la sécurité, il appuie là où ça fait mal : « La lutte doit être menée contre la délinquance, mais avec les citoyens ». D’après un sondage récent, 58 % des Français seraient satisfaits de leur police, alors qu’ils étaient 77 % il y a cinq ans. Et pourtant, dans ce même sondage, ceux qui ont eu affaire à la police sont contents du « service rendu » à 73 %. « Ces chiffres traduisent la relation complexe que les Français ont nouée avec ceux qui sont en charge de les protéger… » Ce que l’on constate fréquemment en lisant les commentaires sur ce blog.
Au fil des pages de son livre, derrière des propositions audacieuses, certains diront utopistes, M. Urvoas démolit la politique de la droite en matière de sécurité, fer de lance de la campagne présidentielle de 2007.
On feuillette ensemble…
Rapprochement police-justice – Il ne s’agit pas de rattacher la police à la justice, comme viennent de le faire les Pays-Bas, et comme le souhaitent de nombreux magistrats, mais de les raccrocher à une même structure : un « Grand ministère de la Règle et du droit » regroupant les compétences relatives à la justice et à la sécurité… ». Pas si simple. Le policier dépend du ministre de l’Intérieur, mais, lorsqu’il rédige un procès-verbal, en théorie, il rend des comptes au procureur ou au juge d’instruction, donc au ministre de la Justice. Toutefois, dans un commissariat, il existe bien d’autres tâches. En réalité, la question d’un rapprochement police-justice se pose depuis longtemps pour les services qui ne font « que » de la police judiciaire, comme les brigades du quai des Orfèvres ou, en province, les directions régionales.
Les flics dans la rue ! – Il faut « décharger les policiers et les gendarmes des tâches administratives ». Et pour cela, il faut recruter des « petites mains ». Aujourd’hui, les personnels administratifs représentent environ 10 % de l’ensemble des effectifs, alors que chez nos voisins européens, ils sont plus proches des 30 %. En Seine-Saint-Denis, les personnels de soutien ne seraient même que 5 %. Conclusion, 25 % du travail administratif serait effectué par des policiers. Mathématiquement, cela voudrait dire qu’un policier sur quatre n’est pas sur le terrain, et que la volonté du préfet Christian Lambert de mettre les « flics dans la rue » n’est qu’un vœu pieux. D’ici qu’il devienne socialiste…
Alors qu’aujourd’hui, on ne parle que d’argent, l’intérêt est évident : un personnel administratif coûte deux à trois fois moins cher et il ne faut que quelques semaines pour le former. Je suggère une autre piste pour mettre les flics sur le terrain : simplifier la procédure pénale qui date d’une époque où l’on tapait à deux doigts sur le clavier d’une « batteuse » et où l’avocat était gentiment prié d’aller voir ailleurs.
Alain Bauer va-t-il prendre sa retraite ? – Neuf millions d’euros de frais de fonctionnement, 81 personnes… À quoi peut bien servir l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), s’interroge le député socialiste ? Et l’observatoire de la délinquance (ONDRP) n’est-il pas un instrument destiné à rendre crédible les politiques de sécurité du gouvernement… « Depuis sa création, il n’a été capable de proposer que des analyses secondaires sur les statistiques de police et de gendarmerie ». C’est donc l’INSEE qui pourrait prendre la relève, avec notamment des enquêtes de victimisation. Et une idée originale : la création d’une fondation, rattachée à l’École Nationale supérieure de police, dont la vocation première serait de penser la sécurité de demain. Ce qui, il faut bien le dire, nous changerait de ces réactions à fleur de peau, prises sous le coup de l’émotion d’un fait divers tragique.
La fin de la préfecture de police de Paris – « État dans l’État, « république de Lutèce », la PP a une histoire faite de sédimentations (…) Une hérésie juridique qu’il est urgent d’abolir ». Là, c’est le prof de droit qui refait surface. Il prend le contrepied de la politique actuelle, puisque, depuis la signature du décret présidentiel de 2009 qui étend sa compétence aux départements limitrophes à la capitale, le préfet de police de Paris (également préfet de la zone de défense d’Île-de-France) n’a jamais été aussi puissant. Et de relancer une idée, qui va plaire aux inspecteurs de sécurité de la Ville : donner au maire de Paris les mêmes pouvoirs de police que les autres maires.
Des maires « sherifs » – « Pourquoi faudrait-il que la police des villes relève de l’État ? » s’interroge M. Urvoas. Pour lui, les maires doivent être « les véritables coordonnateurs des actions locales de sécurité, répression comprise »… Les seuls services sur lesquels il est légitime que l’État exerce une compétence exclusive sont la police de l’Air et des Frontières (DCPAF), les CRS et la direction centrale du renseignement. La DCRI sauvée par les socialistes, je n’y aurais pas crû.
Et les polices municipales ? – « Le rôle de la police municipale n’est pas de se substituer à la police nationale mais de tisser un lien de confiance avec la population, conformément à une approche préventive clairement établie ». Sa mission première est donc d’assurer la tranquillité publique, celle qui contribue à la qualité de vie dans la ville (exécution des arrêtés du maire, nuisances sonores, voies de faits dans une cage d’escalier ou les parties communes d’un immeuble, etc.), et non pas de faire le boulot de la police nationale. Et, pour éviter tout amalgame, leur uniforme doit être différent. Bien entendu, contrairement à la position de Manuel Valls, ils n’ont pas à être armés, sauf, éventuellement, avec des armes de défense de 6° catégorie (bâtons, bombes lacrymo….)
CRS… PS ! – Environ 27 000 policiers et gendarmes sont chargés du maintien de l’ordre, mais, en fait, cela représenterait moins de 20 % de leur activité. Ce qui en période de disette ne semble pas très rationnel. L’idée serait de doter les escadrons de gendarmes mobiles de moyens plus importants, notamment héliportés et aéroportés, et de les réserver pour le maintien de l’ordre. Tandis que les CRS se spécialiseraient dans la lutte contre les violences urbaines au niveau de la région. Ils seraient convertis en « FRS (forces régionales de sécurité) placées sous la responsabilité des directeurs régionaux de la police nationale… »
Les gendarmes resteront à l’Intérieur – M. Urvoas sait que de nombreux gendarmes souhaitent se détacher de la place Beauvau. Il prend des gants pour dire que cela ne sera pas le cas : « Rien ne serait plus irresponsable à cet égard que de les jeter à nouveau au cœur d’un cyclone de changements qui, loin d’apporter une quelconque plus-value opérationnelle, pourrait bien se traduire, au contraire, par une véritable régression dont l’unique effet serait de renforcer leur amertume et le sentiment qui les assaille trop souvent d’être incompris du pouvoir politique ». Ils conserveront donc leur statut militaire, au sein du ministère de l’Intérieur, qui, si j’ai bien suivi, pourrait devenir un Grand ministère de la Règle et du droit. La gendarmerie devrait être mieux représentée au sein des hautes instances politiques mais c’est une autorité civile qui en assurerait la direction : « Une voix forte pour défendre leur intérêts et restaurer leurs capacités d’action ».
Jean-Jacques Urvoas ne veut plus d’une « grande muette », mais au contraire d’une police ouverte, dont l’image ne dépend pas seulement d’un représentant syndical interviewé sur un coin de trottoir. L’enjeu est de passer « d’une police crainte et dénigrée à une police respectée et valorisée. » Comment ne pas être d’accord ? Mais les anciens, comme moi, resteront dubitatifs. Ils se souviennent encore des belles promesses, des belles déclarations des années 80, pour arriver, en quelques années, à déstabiliser profondément cette vieille maison, qui pensait pourtant en avoir vu d’autres. Espérons que le prochain président de la République comprendra que la police ne doit être ni un pouvoir ni servir un pouvoir.
tiens mon com explicatif a disparu,ca ne m etonne pas
meme a la retraite ca reste aux ordres
Pour les lecteurs attentifs de ce blog. A lire page cinq du Canard de ce jour, l’article signé Brigitte Rossigneux intitulé « Plus de balise pour Tarnac ». La Sdat, (sous direction antiterroriste) a patiné dans la semoule avec des raquettes en appliquant les ordres de qui?
. et le choc des » faux taux »…………..
il est inutile de chercher la petite bête et en plus ça ne coutera pas un rond.
la seule bonne solution ça n est pas d embaucher encore plus de branleurs payés avec nos deniers mais de les mettre au boulot!
pour ça la seule solution c est de virer tous les directeurs et autres parasites enarquesques et de redonner plein pouvoir a la police et je suis sur qu en moins d un mois les problèmes de sécurité seront du passé.
tout le monde sait très bien que la racaille fait la loi uniquement parce que la police a ordre de ne rien faire.
C’est un peu rapide Pierre ! J’ose espérer qu’il s’agit de provoc… pour relancer le débat sur le blog de Georges Moréas.
Pour un oeil, les deux yeux ? et pour une dent toute la g…le ? Encore faudrait-il que le monde hospitalier ait les moyens des soins !
Et une fois que vous avez fait votre commentaire, quelles idées… suppositions… préconisations… que faites-vous ?
Non mais soyons serieux, Mr URVOAS est completement à coté de la plaque en ce qui concerne la sécurité.
Déja il promet des augmentations d’effectifs sans pouvoir les financer a moins de diminuer tous les salaires des policiers pour en recruter des nouveaux et meme là ca n’irait pas dans la durée.
Ensuite il indique à juste titre que la competence de la sécurité locale doit etre dévolue aux maires qu’il nomme « les sherifs » et que c’est leur role de faire également de la répression. Bon ok mais à l’inverse il indique qu’il faut retirer les armements aux policiers municipaux. J’aimerai savoir comment les agents de police municipale vont pouvoir faire appliquer cette politique si ont leur retire leurs moyens de défense pour eux meme et pour les autres.
Et par pitié ne me répondez pas qu’ils aurons des lacrymo car je ne connais aucun gaz qui puisse stopper des balles.
C’est vraiment du grand n’importe quoi et pourvu qu’un tel homme ne soit jamais à l’interieur ou je prédit une montée de la delinquance fulgurante.
* M. pas Mr
Je suis naïf ! Peut être, mais je remarque que depuis un certain temps, les préfets et sous-préfets sont en première ligne, que les procureurs sont aux ordres et que le patron de la D.C.R.I. est sur la sellette pour ne pas avoir utilisé les voies normales pour obtenir des renseignements.
« » »Vos instructions appuyées » » », vous trouvez normal que des policiers agissent parce qu’ils ont des ordres verbaux appuyés? Je rêve, c’est le « » »d’en haut » » qui donne les ordres?
Ai-je dit que je trouvais cela normal ?
[Voir, plus haut, ma réponse à Soph’.]
Jeudi, M. Guéant avait reconnu que la DCRI a bien réalisé des « repérages de communications téléphoniques ». Diantre, bigre, un ministre de la République passe par dessus le code pénal et le code de procédure pénal, avec l’accord du premier ministre! La police actuelle n’a donc aucune limite et se croit tout permis puisque son grand chef cautionne, c’est inquiétant et dangereux pour notre démocratie (ce qu’il en reste entre le rose et le rose bonbon sucé).
« La police actuelle n’a donc aucune limite et se croit tout permis puisque son grand chef cautionne »
Parce que vous croyez, vous, que ce sont les collègues de la DCRI qui ont pris l’initiative de ces investigations sans qu’aucune instruction (appuyée) ne soit venue d’en haut ? Les vrais responsables de ce non-respect des règles procédurales ne se trouvent certainement pas à Levallois. Vous êtes bien naïf de parler de caution.
Cher Péhène,
Ne vous connaissant pas, je n’ai aucune raison de vous mal considéré, d’où le « Cher ».
Laissons à chacun sa propre naïveté. Sans aucune provocation, je dirai deux-trois trucs, comme ça, quant à l’initiative des investigations sur ou sans instruction(s) appuyée(s) :
– celle de la toute petite philosophie : le premier pas vers la liberté, c’est de savoir dire non. Une philo à deux balles, je le concède, surtout quand il s’agit de répondre au chef en chef !
Néanmoins, si on ne dit pas « non » à un chef, peut-être peut-on faire entendre que… « on va faire les choses, mais pas comme ça… »
– la seconde chose, mais elle est à vérifier, je croyais qu’un fonctionnaire de police N’avait Pas à répondre à un ordre illégal, si tel est le cas. Encore une fois, peut-être faut-il aller voir dans la déontologie, l’étique, les règlements intérieurs.. Je ne sais pas. Peut-être faut-il aller voir tout simplement dans le bon sens.
– Quant à la naïveté dont vous faites état, on peut tout à fait entendre que le lambda ne soit pas au fait de « méthodes » qui relèvent de la sûreté de l’état ; tout comme on peut entendre qu’il ne soit pas aisé de répondre « non » face à un ordre qui peut paraître illégal.
Il me semble que les fonctionnaires de police, jusqu’à un certain niveau, ne peuvent être au courant de TOUT.
Je ne défends pas ni cet homme là, M. Guéant que je ne connais pas, ni les fonctionnaires de police, ni le lambda. Par contre, des méthodes et des ordres peuvent paraître outrageants à quiconque n’est pas au fait, ni n’est impliqué dans quoi que ce soit, sinon sa vie.
L’histoire des « écoutes du Monde » est vieille comme… le monde. D’autres ont fait scandale à leur époque et ont aussi défrayé la chronique.
Mais il ne sert à rien de parler de naïveté d’une part ou de se servir d’excuses d’autre part : « Ha bon, j’avais pas le droit de le faire ? » ou « Ha bon, je ne savais pas ! ».
Savoir dire non requiert une résistance indéfectible et une solidité à l’épreuve de ce que la bassesse humaine est capable de fournir en misère quand on lui refuse quelque chose.
Mais il me semble aussi, et c’est à vérifier, que les fonctionnaires eux-mêmes à une époque ont réclamé le devoir de réserve qui leur a généreusement été servi sur un plateau par M. Joxe. Je dis généreusement parce que ce devoir de réserve semblait servir les enquêtes, les fonctionnaires et l’Etat lui-même.
A l’heure de nos technologies performantes, il convient de ne pas s’étonner de la rapidité des « fuites ». Encore que celles-là puissent être organisées aux fins de déstabilisation.
Il ne sert à rien de rejeter les « fautes » sur les uns ou les autres. Nous sommes souvent, dans le privé ou dans le travail, nos propres fossoyeurs.
Peut-être, à la condition de bien y réfléchir, le citoyen se trompe quand il parle de « la grande muette de la police nationale ».
A mon sens, la police nationale n’est pas muette : on entend bien souvent ses interlocuteurs dans les média. La grande muette, ce n’est pas la police mais la gendarmerie. Tout ce qui s’y passe est à huis clos. La police nationale semble être à mi-chemin entre la citoyenneté et le mutisme étatique.
La police nationale n’est que l’écho, que celui-ci vienne d’en bas ou d’en haut. Et comme chaque fois avec l’écho, la voix est déformée.
Je ne parlerai pas de naïveté concernant le profane à toute institution, mais plutôt de méconnaissance. Mais encore une fois, le policier n’est pas tout puissant, ni ne doit cautionner l’illégalité, si tel est le cas.
Quel intérêt a la police nationale à faire ou ne pas faire ce qu’on lui commande ? Elle, la PN dans son ensemble, n’est qu’une machine, comme les impôts, l’éducation… Ce sont les Hommes de l’Intérieur qui sont susceptibles d’enrayer ou de faire fonctionner cette machine.
Peut-être faudrait-il leur ré-insuffler un peu d’étique… humaine. Ces gens là semblent avoir été recrutés pour trois choses :
1) leur capacité à pouvoir répondre aux ordres d’où qu’ils viennent
2) leur capacité à la soumission aux ordres
3) leur capacité réflexive.
Alors, Cher Péhène, à qui la faute ou la naïveté ?
Chère Soph’, je vous rassure, tout comme vous je connais parfaitement la théorie des baïonnettes intelligentes. Mais tel n’était, me semble t-il, pas le propos de Markus (qui, devrais-je vous le rappeler, faisait partie de la « maison » et ne peut être considéré comme un citoyen lambda ignorant les subtilités du métier).
Je reprends sa phrase : « La police actuelle n’a donc aucune limite et se croit tout permis puisque son grand chef cautionne ». Je traduis (dîtes moi si je me trompe) : les policiers font ce qu’ils veulent, tout et n’importe quoi, parce que leur hiérarchie les couvrira. Or, dans le cas qui nous intéresse, il ne fait pas l’ombre d’un doute que les fonctionnaires de la DCRI qui ont mené des « investigations » (en s’affranchissant des règles qui font de notre République un Etat de droit) pour rechercher la source des informations gênantes relayées par la Presse, l’ont fait sur ordre, en ayant en tête qu’ils n’avaient aucune marge de manœuvre pour tempérer la motivation des commanditaires. Parler de « caution » est donc, selon moi, complétement à côté de la plaque. « Se croire tout permis » l’est tout autant. Ce n’est pas se croire tout permis que d’être contraint d’agir d’une certaine manière.
Et d’une façon générale, Markus sait très bien (mais peut-être n’était-ce pas le cas à l’époque où il sévissait) que les policiers (je parle de ceux de terrain, pas de ceux qui, assis dans des fauteuils en cuir, pensent avant tout à gérer leur carrière) sont rarement couverts par leur hiérarchie directe lorsqu’un incident survient.
J’espère, chère Soph’, avoir clarifié ma pensée.
Mais oui Péhène je suis persuadé que les policiers qui ont travaillé sur « »l’affaire » » ont été triés sur le volet par la hiérarchie. Ne pas oublier que dans la police comme dans la gendarmerie il y a toujours des « électrons libres » qui bossent pour leur carrière ou pour une toute autre raison. Barril Paul et Prouteau Christian dans le cadre de l’affaire des irlandais de Vincennes en sont un exemple etc……Mais il y a eu pire, non? Avec l’affaire des paillotes, des officiers de gendarmerie avec du matériel de l’état, sur ordre, tentent d’incendier un restaurant.
Oui j’ai refusé à plusieurs reprises d’exécuter des ordres débiles ou tordus émanant de ma hiérarchie et je n’en suis pas mort, j’ai eu de la chance. Lorsque des officiers supérieurs rédigent des notes imbéciles ou idiotes, les subalternes peuvent passer outre.
Péhène, vous avez un excellent ministre qui couvre ses subalternes. Gardez le.
Soph, vous avez entièrement raison.
Ah, oui, j’avais oublié de vous demander, Markus, quand vous dîtes « La Police » (celle qui se permet tout) c’est qui exactement ? Les 120.000 personnes qui composent ce corps ?
Péhène, évidemment non.
Vous me rassurez… mais à la lecture de votre réflexion j’ai eu comme un doute.
Ah… les généralisations…
Mais oui tous les policiers sont de droite………
Non
Et quand ça sonne O Q P, Y fait quoi Baudelaire ?
A qui la Police fait-elle encore peur ???
Hier soir vers 23h, je circulais à moto sur la rive gauche de la Seine, en plein Paris, quand dépassant un Taxi, celui-ci “pour s’amuser” se déporta violemment sur sa gauche.
Résultat des courses: mon guidon touche le taxi et mon repose-pied éclate l’enjoliveur arrière du chauffard. Cette “course de chars romains” se déroulant directement dans le rétroviseur d’une voiture de police, nous voilà tous, la Police, le chauffeur de taxi et moi-même sur le bas côté de la route à nous expliquer.
J’étais encore un peu sous le coup de la trouille, me disant que je n’étais pas passé bien loin d’une belle gamelle, ma moto aillant bien guidonné. Tout ceci s’étant passé si vite, je n’avais encore en tête que la vision de ces deux visages aux expressions si contradictoires – celui stupéfait de la passagère arrière, qui avait eu peur pour ma personne, et celui réjoui du chauffard, m’ayant procuré ce bon “flip” – or quand je réalise que je suis face à lui, celui-ci m’invective de tous les noms d’oiseaux et me menace de représailles, pendant ce temps l’un des policiers me demande si je suis blessé au pied et si ma moto est endommagée, le chauffard, lui, continue à être menaçant sans qu’à aucun moment la police le rappelle à l’ordre, je décide alors de m’avancer vers l’individu qui mis à part la gueule n’a pas grand chose pour faire peur, ayant peu ou prou le gabarit d’Eric Zemmour. En revanche, à ce moment, la policière me met en garde de ne pas avancer plus. J’écoute, médusé, et obéis. On laisse repartir le taxi sur une réplique à la Audiard: “Il n’y a que les montagnes qui ne se croisent pas, je te reverrai”. Puis un des policiers avant de partir à leur tour me conseille ceci pour l’avenir : “Vous êtes costaud, la prochaine fois, emmenez-le dans une petite rue”. J’écoute encore mais ne suis pas vraiment convaincu.
J’enfourche ma moto me disant que ce monde ne tourne pas vraiment rond, et regagnant pour de bon mon domicile tout en cogitant. Je suis arrêté dans mes pensées par un agent de police qui me demande de me stationner à la suite d’une dizaine de véhicules pour que je sois verbalisé pour excès de vitesse. Ici la procédure est appliquée, moi qui me demandait que faisait la Police.
Désormais, je ne veux avoir affaire qu’à ce service de police.
… Si t’étais…
Sale journée mec, sale journée !
T’as bien dormi ?
Pour un simple observateur…
ça va faire hurler nos braves policiers mais vous pouvez bien dire ce que vous voulez,notre police dans son ensemble n est la que pour casser du français imposable,pour les autres elle tourne systématiquement la tête.
Bonjour,
Un « Grand ministère de la Règle et du droit » regroupant les compétences relatives à la justice et à la sécurité… ». Un projet entre Orwell et Huxley à faire frémir toute personne sensée!
Débutant la lecture du dernier ouvrage de Pierre Manent, Les métamorphoses de la cité -Essai sur la dynamique de l’occident-, je vous livre quelques lignes qui annoncent l’arrivée terrible de la « règle » :
« Ce qui caractérise lla situation européenne, c’est ce que nous disons comme citoyens n’a aucune importance puisque les actions politiques seront décidées en un lieu indéterminé, un lieu que nous ne pouvons pas situer par rapport au lieu d’où nous parlons. La seule chose que nous sachions, c’est que ces actions seront nécessaires. Apparaissent nécessaires les actions qui ne seront accompagnées d’aucune parole proprement politique, ou sur lesquelles les paroles politiques les plus solennelles, comme un référendum, n’ont aucune prise. Tout le monde sait bien en Europe que la parole la plus solennelle que puisse formuler un peuple, à savoir un vote référendaire, est considérée d’avance comme une chose indifférente par la classe politique européenne qui s’estime chargée de conduire le processus nécessaire de « construction » européenne. La nécessité supposée du processus discrédite et invalide d’avance toute parole politique.
Si le processus se poursuit, nous sortirons bientôt du régime représentatif pour revenir à un commandement sans parole. Ce commandement ne sera plus celui de l’Etat, qui du moins occupait un lieu élevé, mais celui de la règle, la règle d’origine indéterminée. On ne sait pas d’où vient la règle, seulement qu’on doit lui obéir. Donc le dispositif ou le processus qui s’impose de plus en plus eu Europe est le suivant: des actions en conformité de principe avec une règle sans parole, des paroles sans rapport avec une action possible. » (pp.19-20)
bien à vous ,
Jean Vinatier
@ Vinatier : c’est le film V for Vendetta
@ Rodikol : merci Rodi… mais vu le commentaire de Vinatier, cette parole est nulle et non venue
A M. le Secrétaire Nationale PRG du XV (suite)
La majeure partie de VOS concitoyens veulent aussi être assurés que demain, leurs gamins pourront faire partie de cette masse énorme de porteur de chaise, sur laquelle vous êtes assis, qu’ils n’entendront pas parler de crise économique, ni de guerre, ni de misère. C’est sûr, on peut continuer de leur passer le foot et la star ac à la télé. Mais ça ne change rien.
Les concitoyens continuent de s’entasser dans des wagons du métro, de se saigner pour s’offrir une voiture et partir 5 semaines en congés.
Nos délinquants n’ont plus de frontières ?! En ont-ils eu un jour ? La police de Clemenceau, si elle pouvait parler, vous raconterait bien comment cela se passait à l’époque.
Et pour revenir à cette police, il me serait agréable, à droite, comme à gauche, qu’on ait un peu de mémoire pour ces flics là. Parce que… faut quand même dire que des types ce sont battus pour avoir une police nationale. Serait-ce pour qu’aujourd’hui « leurs petits enfants » détricotent les mailles à papa, comme un gosse casserait ses jouets parce qu’il en a trop ?!
Quant à l’armement que vous évoquez, de grâce, ne jouez pas sur la corde sensible. Ou faites le mieux. Avec ou sans arme, la trop jeune Amélie serait décédée. C’est odieux, n’est-ce pas ? Mais que peut-on faire contre un armement lourd, quand on est doté de son 6 coups, sa jeunesse et son innocence. Et même, quand on a 30 ans, un gilet pare-balle et un 30 coups ?
Ce qui est odieux, c’est de mourir pour son boulot, qu’on soit flic, couvreur ou boulanger ; mourir alors qu’on paie pour gagner sa vie et qu’on la passe à la perdre au travail ? C’est pas odieux, ça ?
Il est bien temps aujourd’hui de crier « oh my god ». Si on avait fourni à la police en temps et en heure les moyens de son travail, tout comme à l’éducation nationale, ou aux hôpitaux, j’ose espérer que nous n’en serions pas là. Si on avait fourni à toute cette délinquance et cette « émigration » les moyens de vivre décemment, c’est-à-dire que ceux-là n’aient pas vécu en faisant le lit du profit, il y a fort à parier que nous n’en serions pas là.
Arrêtez de prendre les gens pour des crétins. La citoyenneté, monsieur, ce n’est pas un marché : nous ne sommes pas dupes !
Encore une fois, je ne suis ni de gauche, ni de droite, ni aux extrêmes, ni d’où vous voulez le croire. Je suis de partout, surtout quand ce partout là est juste.
Et si mes propos vous paraissent « virulents », je vais vous dire une bonne chose : le vote, c’est comme une indicible envie pressante : c’est dans l’intimité d’un lieu clos qu’il s’exerce le mieux.
Mais de grâce pas de crétinisation, ni d’émotivité pour répondre à vos adversaires. Commettez vos combats entre vous. Laissez en paix le citoyen qui ne cherche qu’à vivre en paix.
Sur mon blog, ma réponse à Jean Jacques Urvoas, sur (entre autres) sa proposition de supprimer la Préfecture de Police de Paris :
http://www.gilles-alayrac.fr
Gilles Alayrac
Secrétaire National PRG
Conseiller de Paris
Cher Monsieur le Secrétaire National PRG du 15,
J’ai lu avec attention votre développé sur la « réforme » proposée Par Monsieur Urvoas.
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire… ni pour ni contre aucun de vous deux. Mais je rigole bien quand même !
Je suis assez étonnée qu’on parle de police municipale, ici ou ailleurs. Ce qui m’étonne encore plus, c’est qu’un « élu » socialiste puisse prôner pour une police municipale.
En effet, la sécurité n’est-elle pas un des fondements de notre triptyque républicain ? Et ainsi, je ne vois guère de quelle « égalité » vous pouvez (vous ou un autre) arguer en parlant de police municipale.
La majorité des concitoyens paient des impôts sur les revenus, lesquels sont faits (entre autre) pour le paiement de l’ensemble de la fonction publique ; elle-même réglant son dû au trésor « vorace ».
Nous savons tous, mais peut-être convient-il de le rappeler, que le paiement d’une police municipale revient à la charge de l’élu local, le maire. Ce qui signifie donc : une taxe d’habitation et éventuellement une taxe foncière plus importantes, en raison de ces rétributions pour notre sécurité à tous. Oui, à tous… même la vôtre, de quelque côté fut-elle.
Il ne me plait guère non plus d’entendre « la gauche » et donc le socialisme parler, d’absence de volonté quant à la création de postes supplémentaires d’une police, municipale ou nationale.
La police municipale aurait bien plus de frontières encore que la nationale, qui elle-même en a déjà pas mal face à la délinquance et aux règles de droits !
Ramener le devoir régalien de sécurité à une question de budget, c’est ouvrir la porte à la négligence et à l’absence de considération envers ces mêmes citoyens à qui l’on fait croire que les « fonds » sont en baisse. Je connais bien des choses qui sont en baisse que la dignité m’empêche de nommer. Mais pour vous mettre sur la piste, il s’agirait de vêtements.
Je ne prône pas un état sécuritaire à tout crin. Je souhaite seulement qu’on arrête de se moquer de la citoyenneté, au nom du profit. Transférer une partie de la sécurité publique (locale ou nationale) à des entreprises privées, c’est permettre l’appauvrissement du plus grand nombre, pour l’intérêt d’un plus petit nombre ; c’est mettre la main dans l’engrenage d’un « capitalisme » dont même une certaine partie de la gauche réclame aussi sa part.
Quant à votre petit chapitre ci-dessous… :
« Nos concitoyens demandent une police visible, présente dans la rue, pas une police qui marche aux deux tons et aux pneus qui crissent, une police qui rassure et qui règle aussi ce qui empoisonne la vie au quotidien comme les occupations de halls d’immeubles ou les petites nuisances. »
… il traduit un tel mépris pour les policiers, qu’ils soient municipaux ou nationaux, une telle méconnaissance de leur environnement, du travail qui occupe ces « compagnons emmaüs » de la misère sociale, que je préfère croire que vous ne l’avez pas fondamentalement pensé ; ou alors, il s’agit d’un « impensé ».
Ce dont ont aussi envie VOS concitoyens, ce n’est pas seulement de ne pas être emmer… dans les halls d’immeubles. Et je veux croire qu’en l’espèce, chacun n’est pas logé à la même enseigne.
L
La police en rose, pst approchez-vous : je crois qu’on va y recruter encore plus de femmes !
Le rose ne me fait pas penser spécialement aux femmes.
« C’est donc l’INSEE qui pourrait prendre la relève, avec notamment des enquêtes de victimisation. »
Les statistiques de police sont souvent biaisées (celui qui les collecte est celui qui exécute les ordres, pour faire simple).
Par exemple, si des pressions sont faites pour montrer que la police est performante, les gens victimes d’incivilités ou de petits vols sont découragés, à l’accueil, de porter plainte (ces petits vols -ex : un vieux vélo non assuré- risquent, pour être éventuellement élucidés, de prendre du temps; pendant ce temps, ceux qui auraient accepté la plainte et « de travailler plus pour montrer moins « seraient jugés moins performants que s’ils ne l’avaient pas acceptée).
C’est un gros sujet de plainte dans une petite ville de province touchée par la crise -où un vélo, même sans valeur, est utile et cher à remplacer-
Présenter comme vérité scientifique des chiffres aisément manipulables au gré des critères de performance m’a toujours laissé rêveur.
J’ai eu une idée de ce que c’est qu’une enquête de victimisation par http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/05/19/le-viol-aspects-sociologiques-dun-crime/ , où des entretiens anonymes et téléphoniques relèveraient qu’il y a beaucoup de viols qui n’arrivent jamais devant la justice (et ne sont jamais signalés à la police, restant une affaire de famille).
A noter que ces enquêtes de victimisation doivent être chères (pour gagner la confiance de quelqu’un au téléphone au point qu’il/elle raconte tous ses malheurs, il faut être plus fin que les télédémarcheurs, me semble-t-il).
Et que se passera-t-il dans la période de transition, entre les statistiques policières et les éventuelles enquêtes de victimisation? Si les statistiques policières ne sont basées « que » sur les faits constatés (et on ne va pas demander aux policiers d’inventer des faits pas constatés…) et que les enquêtes de victimisation reflètent aussi les faits non constatés policièrement (pour le prix que ça doit coûter), on assistera à … une hausse **chiffrée** de la délinquance.
Quel pouvoir politique oserait donner des chiffres aussi alarmistes à ses adversaires (ils en ont fait l’expérience malheureuse -pour eux, pas pour les pôvres con tribuables, mais ya keux ki comptent- avec la police de proximité.)
Rodikol :
pourquoi avez vous peur d’un symbole de la République Irréprochable (http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/20/01002-20081120ARTFIG00011-villepin-la-chute-du-hussard-de-la-chiraquie-.php).
Pour vous faire plaisir, je vais m’inviter à un apéro républicain …. préparé par des traiteurs chinois..
Quant à l’accueil des femmes victimes de viol dans les postes de police, il a dû s’améliorer ces trente dernières années(leur jupe devait être trop longue/courte..)… mais, si ça reste une affaire de famille/proche entourage, le traitement policier, voire pénal restera notoirement insuffisant: si les chiffres sont mis en regard d’une enquête de victimisation, on assistera à des grands titres du genre :
« en 5 ans, la proportion de crimes sexuels non élucidés a augmenté de 2000%. Que fait la police? ».
Quel pouvoir politique prendrait ce risque?
l’art des choix : coeur fidèle
C’est beau.
C’est un grand cuisinier ?
2 séries assez bien faites sur Canal +
engrenage et braquo
la 1ère mêle largement police et justice quand la 2nde est plus centrée sur un groupe de flics borderline (comme la strike team de the shield).
sinon, PJ sur France 2 était assez réaliste (un commissariat de quartier, des affaires banales et … des flics en tenue !)
Pour le reste, pour faire simple … c’est bidon !
Vu l’écho des commentaires sur le blog de Maître Mo, je sens bien que ce ne sont plus les réformes Police-Justice-Gendarmerie qui laissent coi(s) ; mais bien plutôt cette politique de montage et démontage d’usine à gaz !
Toutes les idées sont reprises, puis balayées au gré des élections. La grande valse des portes qui s’ouvrent et se referment sur les candidats et les programmes font des courants d’air !
ça laisse un je-ne-sais « coi » chez les bloggers. A mon avis, ça nous promet encore un joli taux d’abstention aux prochaines urnes. Les dépouilleurs se coucheront tôt… dans le lit de notre inertie, avec pour compagne notre approbation.
Les vigiles en seront notre attentisme, quelque fachos. Les élus prendront pour maîtresse la misère et Marianne pourra aller se rhabiller.
Depuis le temps qu’elle se balade à poil, celle-là !
Oui, le blogueur est assez coi en ce moment. Sauf moi, puisqu’il faut que je la ramène sur tous les blogs que notre père Le Monde veut bien faire. Sur l’un d’entre eux sévit un certain « père Edmond » qui fait un prêche quotidien assez drôle. Cela rappelle le temps où vous aviez la foi. Bon vous l’avez toujours, alors le temps où péchiez les pauvres âmes égarées.
Vous savez que je suis surtout sur ce blog pour apporter une caution scientifique. Avez-vous apprécié ma démonstration mathématique un peu plus haut ? Clafoutis a bien aimé. On ne le voit plus celui-là, sauf pour placer quelques perfides banderilles…
Pour revenir au sujet, je trouve finalement assez sain que personne ne veuille commenter un projet qui n’a pas toutes les chances de voir le jour. Vous avez raison, les amis, attendez de le voir arriver avant de le critiquer. De l’eau passera sous les ponts avant que les propositions du sieur Urvoas, grand manitou de la police en devenir (il est encore petit papoose) ne se concrétisent.
Là ce soir, j’ai du taf. Les math, c’est pô mon truc. Il paraît qu’avec, on ferait décoller une fusée. Mais je ne veux pas aller dans la lune.
Et pour ce qui est de… « compter les étoiles en direct comme on regarderait les feuilles à l’envers », je ne suis pas certaine que Thalès et Pythagore me soient d’un grand secours. Au mieux, Hubert Reeves.. et encore !
Qu’est-ce qu’il y a ce soir à la téloche ? Nan parce que ça peut être une réponse au vide sidéral du blog de GM. A moins qu’il n’incarne à lui seul tous les répondeurs de vos démonstrations.
Bon, en tout cas, je fais bien de ne pas avoir la TV !
J’ai la TV pour ma petite famille mais je m’abstiens personnellement de la regarder. J’entends au fond « Joséphine ».
A ce propos, j’ai fait il y a quelques temps une prédiction. Voyant que Nicolas Hulot se présentait aux présidentielles et pensant qu’il l’emporterait chez les écologistes, j »ai prophétisé qu’il préfigurait le « président vu à la télé ». Ce premier président entièrement made in TV devait être la vedette la plus populaire, j’ai nommé Mimie Mathy. Depuis que Hulot a été battu je me demande si ma prédiction tient toujours.
Vous étiez vraiment seul car j’ai eu une coupure internet. C’est plein soleil. Les machins historiques, je ne suis pas preneur.
Mais je vois en dessous que nos amis se sont réveillés et je vais y jeter un oeil.
Bonjour
C’est en fait le rêve de toute démocratie qui verrait nos flics se baladants dans la rue, saluant les citoyens,bref feraient leur boulot de flic au service de leur concitoyens.Malheureusement la police actuelle est soumise au rendement comme un ouvrier dans une usine. Il faut résoudre les affaires lorsqu’on est à la crim » aux stups etc..et coller des Pv sur la voie publique à tout les contravenants. Cette logique est celle que nous impose le politique car pour lui le flic est avant un instrument de sa politique de sécurisation et bien sûr de répression.Le citoyen lui est content lorsque la police fait son travail,râle lorsque en tant que qu’automobiliste il est sanctionné pour avoir téléphonné en conduisant. Dans toute proposition prééléctorale ou postéléction nous avons toujours le coté démagogique qui ressort. Tant à l’égard des citoyens,qu’à l’égard des policiers. Pour autant le taux de criminalité ne diminue pas,les infractions au code le route sont constantes et le partenariat policier-citoyen est loin d’être acquis. Le chantier de la police,celui de la justice de leur fonctionnement n’est pas terminé. Et pour cause il n’a jamais vraiment débuté.
Il y a eu des rénovations, du recentrage mais jamais un projet qui par sa concrétisation a porté ses fruits. Les différents organismes de prevention, d’observation de la délinquance etc, coûtent des sous à l’Etat et donc au contribuable. Mais surtout ils sont là pour donner l’impression que le pouvoir politique et tous les experts qui s’y associent oeuvrent de concert afin d’instaurer l’ordre républicain celui qui garantit la tranquilité aux citoyens. Les gendarmes à l’intérieur,les Crs comme force régionales de sécurité et Alain Bauer conseillant le maire de New York à défaut les maires des villes de France. Nos maires bien trop contents de pouvoir montrer aux habitants des ville françaises qu’elles possédent une police municipale qui ressemble trop souvent aux flics américains, figure emblèmatique du policier de rue, constatent malgré tout de la limite de leur moyen au point que c’est la police nationale qui supplée au carences des agents municipaux.
@ Arnaud
100 pour cent d’accord avec vous, et sur Le rest cinquante pour cent d’acceptable, c’est pas mal.
Le blog Police et cetera n’étant pas politisé, il mériterait un carton rose.
Kadhafi avait aussi une admiration secrète, plutôt black.
Avez-vous quelques bons souvenirs de sa sainteté Fréderic Dard ?
Ce n’est pas un peu bourge comme musique ?
Je connaissais surtout celle de Marie-Chantal qui disait « J’aurais aimé, mon brave, que vous me parlassiez vulgairement »
PS Comme il n’y a pas grand monde sur le blog, je reprendrai la phrase de Clafoutis : De quoi on parle déjà ?
Il y a comme de l’écho quand c’est vide, vous ne trouvez pas ?
C’est la saison des figues. Pas mal aussi en clafoutis…
DSK en raffole.
Ce que j’ai aimé dans ce billet : c’est le bouquet !
Les maires « les véritables coordonnateurs des actions locales de sécurité, répression comprise ». Ben voyons. Quand on voit le niveau de certains maires qui demandent l’action des armées pour rétablir l’ordre dans leur ville où quand on imagine que beaucoup de maires n’ont aucune notion de droit, si ce n’est celui du code électoral, on peut se demander si le rédacteur de l’ouvrage ne devrait pas se faire suivre par un psychiatre.
Et ce type est député? C’est un pote de Ciotti ou quoi?
On va en avoir des livres bidons, remplis de promesses intenables d’ici les élections.
Désolé de faire le pointilleux, mais question mathématiques, il y a comme un problème:
Si les personnels administratifs en Seine Saint Denis ne représentent que 5% des effectifs contre 30% au niveau européen, cela implique que des policiers remplissent 84% des tâches administratives et non 25%. Ce qui reste vrai c’est qu’un quart des policiers sont derrière un bureau au lieu d’être dans la rue.
Si mon compte est bon 100 – 5 = 85 et non 84 🙂
Moi, j’aurais dit plutôt 100 – 5 = 95, mais bon, c’est comme on veut.
De quoi on parle déjà ?
Merci Clafoutis ! C’est la cerise sur le gâteau…
Pourtant si je pose un et je retiens deux ?
Log (100 E9 – 5 E9)
= Log (100E9) – Log (5E9)
= 100.00 – 5.00 (pardon: arrondi à la 2ème décimale)
= 95
Ah Oui, le compte est bon. Merci Clafoutis.
Pour preciser le calcul de Maharbbal:
Si dans d’autres pays, la norme est que 30% des effectifs (qui sont donc les « administratifs ») effectuent 100% du travail administratif, alors, en Seine-St-Denis, 5% des effectifs effectueront 1/6e du travail administratif, soit 16% (passons les decimales). Ce qui laisse donc bien 84% du travail administratif a charge des agents qui auraient autre chose a faire.
Voila, rien de bien plus interessant a dire …
PS: desole pour l’absence de caracteres accentues, mon clavier qwerty les a en horreur!
Il manque une variable, le travail administratif qui est en retard; celui que le personnel administratif ne parvient pas à terminer à la fin du mois.
On peut estimer que ce retard correspond à 1% du travail global (moyenne européenne s’entend il est plus important dans les pays en voie de développement).
A la suite de cette petite correction nous arrivons à un reste à charge pour les policiers de 85%…. Le compte est bon.
La boucle est bouclee en effet! 🙂
Cela commence bien : « ’Intérêt d’une démocratie commande toujours d’élever le niveau de la police et non de l’abaisser ».
Les idées ensuite sont assez bonnes puisqu’elles tendent à rendre la police plus présente mais on ne parle ici que d’une restructuration des services. Pour le contenu de la politique, comme le rappelle Lettre Eparses, il ne semble pas que ce sera celle de Ségolène Royal ou de Manuel Valls qui sera menée.
Deux mesures sans risque : mettre des secrétaires dans les commissariats et supprimer un organisme inutile et surabondant.
Une mesure inutile : transformer les CRS en FRS. Oui, bon et alors ?
Une mesure risquée : le maire shérif. D’un coté je me dis que le maire sera certainement plus à l’écoute des demandes sécuritaires de ses électeurs, mais de l’autre que des excès et des débordements seront plus fréquents et relanceront la guéguerre que livrent certains de nos concitoyens à la leur police.
Le PS a de bonnes idées concernant la police, seulement en acceptant la règle des 3% de déficit public et donc en diminuant le budget de l’Etat de 40% d’ici 2014, je vois mal comment ils comptent augmenter les effectifs comme ils le promettent.
C’est le néo-libéralisme qui détruit la police, et malheureusement le PS est néo-libéral, comme l’UMP et le FN.
Ça me plait !
Quelqu’un peut-il me dire si ce Monsieur est dans les petits papiers d’un des probables candidats PS (Hollande ou Aubry) ?
Histoire de savoir s’il a une chance de pouvoir faire appliquer ses idées ou si cela restera un énième ouvrage de solutions jamais appliquées.
Merci.
M. Urvoas est l’un des possibles futurs ministres de l’intérieur. C’était davantage le cas il y a quelques mois car c’est un proche de DSK. Il reste au PS le spécialiste des questions de sécurité et peut-être le plus précis de tous sur ce thème. Pour le moment, il ne s’est rangé ni derrière Aubry ni derrière Hollande. Il est vrai que les deux sont complémentaires.
Oui et surtout, on a vu ce qu’il se passe à Marseille, où on vire un Préfet de Police là où « on a volé un parking ». Il est temps de faire sauter le fusible qui nous gouverne et de passer à quelqu’un de compétent.
Toujours est-il qu’on est en veine d’attendre de la part des socialistes un projet fort et cohérent, vu que, aucun, excepté la Ségolène, n’a proposé une réponse aux problèmes d’insécurité et de dénigrement de la police. Vraiment, c’est à se demander si ce sujet est …taboo, indifférent, ingérable (non, quand même pas !) ou tout simplement s’ils sont incompétents.
Je pencherais pour la dernière solution. Voilà pourquoi le gus qui nous gouverne repassera. (Ils ne sont même pas fichus de se mettre d’accord pour savoir qui sera candidat et sont obligés d’organiser des primaires tellement ils sont en désaccord en prétextant l’idée de démocratie…)
Et ma proposition : ne plus accorder d’immunité à quiconque, ne plus en demander pour personne.
syrie.blog.lemonde.fr/2011/08/27/les-chabbiha-et-autres-voyous-syriens-a-l’oeuvre-a-paris/
Avec les habitudes actuelles, les voyous diplomatiques commettent leurs crimes sans risque – les étrangers comme les Français, en France comme à l’étranger. La réponse des États est seulement de riposter à l’identique, mais terroriser la population d’en face n’empêche pas les barbouzes de continuer leurs crimes. Alors que si les barbouzes vont en taule, on vivra mieux.
Et ce serait plus conforme aux aspirations et devise du pays.