LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Lorsque le droit sert le criminel

C’était un mercredi, il y a une quarantaine d’années. En fin d’après-midi, trois individus armés font irruption au Crédit Agricole de Villefort, en Lozère, et s’emparent d’une somme d’environ 50 000 francs avant de prendre la fuite à bord d’un véhicule volé le matin même, une DS Citroën de couleur vert foncé. Dans leur fuite, sur une petite route de campagne, ils croisent une estafette de gendarmerie. À bord, deux jeunes gendarmes qui terminent une patrouille de routine. Les deux véhiculent se frôlent. Les gendarmes continuent leur route. Mais un peu plus loin, un homme leur signale que ce véhicule a percuté le sien, sans même s’arrêter. Il leur donne le numéro minéralogique. Les gendarmes cherchent un point haut dans la campagne, tant pour obtenir une meilleure liaison radio, afin d’identifier le véhicule, que pour surveiller les alentours. C’est alors que la DS surgit et stoppe, pare-chocs collé à l’estafette. Deux hommes à bord. Au volant Pierre Conty. Les choses vont très vite. Il descend, un pistolet-mitrailleur à la hanche : la première rafale atteint le gendarme Dany Luczak. Six balles lui déchirent le ventre. Pendant ce temps, le passager, Stéphane Viaux-Péccat, passe le buste par la vitre ouverte et tire à l’aide d’un fusil à canon scié. Le second gendarme, Henri Klinz se dissimule comme il peut. Mais Conty a contourné l’estafette et lui arrive dans le dos. Il appuie sur la détente et, miracle ! la septième balle explose dans la chambre. Henri Klinz ne l’apprendra que plus tard, à l’issue de l’expertise de l’arme. Pour l’heure, il lève les mains haut vers le ciel. « Le pistolet-mitrailleur toujours à la hanche, il me braquait. », raconte le survivant, dans son livre-enquête, Mon témoignage sur l’affaire Pierre Conty, le tueur fou de l’Ardèche (Éditions Mareuil, 2017). Tout en s’éloignant, Conty ordonne à son complice de le « descendre ». Celui-ci fait alors un choix inattendu : « Casse-toi », lui murmure-t-il en lui désignant le ravin tout proche. « J’ai sauté dans le bas-côté, raconte Henri Klinz, glissant sur une dizaine de mètres entre les châtaigniers où je me suis couché. » Puis Viaux-Péccat a tiré dans sa direction, mais beaucoup trop haut, sans risque de l’atteindre.

Dans la fuite des malfaiteurs, deux autres personnes seront abattues par Conty. Froidement. Sans raison. Le gendarme Luczak, lui, a survécu 26 jours. Une agonie faite de souffrance. « Dans notre insouciante jeunesse (…) je n’imaginais pas qu’il puisse mourir », écrit Henri Kleinz.

À l’époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux, mais le bouche-à-oreille suffisait pour démolir un bonhomme. Comme la plupart des flics chargés de lutter contre le grand banditisme, j’ai participé à cet hallali en répandant cette affirmation : deux jeunes gendarmes ont joué aux cowboys en voulant se faire des braqueurs en flag. Résultat : trois morts. Ce postulat va coller à la peau d’Henri Klinz, tel « un boulet de culpabilité », comme il dit, au point que lors de l’enquête, il ne sera pas considéré comme une victime, mais comme un témoin, et même un témoin fautif. Alors qu’il doit la vie à une balle qui a fait long-feu, lâché par sa hiérarchie, pilonné par la presse, il va se retrouver bien seul durant l’enquête. Ainsi, lors d’une confrontation devant le juge d’instruction avec les deux complices de Conty (ce dernier est en cavale), il doit faire face à trois ténors du barreau, dont Robert Badinter, tandis que lui n’a pas d’avocat. Rapidement, le Juge acquiert la conviction que sans l’intervention des deux gendarmes, il n’y aurait pas eu de fusillade. « Il m’octroyait ainsi la responsabilité de l’usage des armes, et donc de la montée en puissance de la violence. En sortant nos armes pour intercepter les malfaiteurs, nous étions responsables de l’horrible massacre », dit le gendarme Klinz. Autrement dit les braqueurs auraient été en état de légitime défense !

Le jour du procès, le juge d’instruction lui souffle : « Vous allez passer sur le grill ». Il faut dire que Robert Badinter est la bête noire des magistrats. Lorsqu’il se retrouve seul dans la salle des témoins, Klinz est vidé. Et là, face à lui-même, c’est le déclic. Tout le monde était persuadé que Dany Luczak et lui étaient informés du braquage du Crédit Agricole et que de ce fait ils étaient intervenus à tort. Mais il était en mesure de prouver le contraire. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt…?

À la question du président du tribunal « Étiez-vous informé du hold-up survenu à Villefort ? », la réponse jaillit, percutante : « Non, puisque nous n’avions pas de liaison radio avec la Lozère ! » Un long silence, puis Henri Klinz développe ses arguments : ni la brigade de gendarmerie ni l’estafette n’était pourvue des quartz des fréquences utilisées sur le département de la Lozère. L’information passait donc par plusieurs relais et sa brigade fut informée du hold-up bien après la fusillade. « Cet élément a fait l’objet d’une bombe parmi la défense. »

Les quatre avocats plongent dans leurs dossiers, vainement, car ni les enquêteurs ni le juge n’ont envisagé cette éventualité.

Robert Badinter est le dernier à prendre la parole. La défense de son client, Stéphane Viaux-Péccat, est bâtie sur la mise en cause des deux gendarmes. « Par moment ses termes étaient quasi injurieux. Emporté par le feu de sa plaidoirie, il ne démontrait pas ; il criait et m’accusait sans cesse », dit Henri Klinz. Mais son plaidoyer sonne faux aux oreilles des jurés, car, par ses déclarations de dernières minutes, le petit gendarme de province a coupé l’herbe sous les pieds du grand avocat parisien. Il a convaincu la Cour que ni lui ni son collègue ne pouvaient être au courant du hold-up et qu’ils avaient croisé la route des braqueurs uniquement par hasard.

Les deux accusés prennent lourd, quant à Pierre Conty, toujours en cavale, il est condamné à mort par contumace. Nous sommes en mai 1980.

Et c’est là que le système foire.

Dès son arrivée au pouvoir, François Mitterrand demande à son garde des Sceaux, Robert Badinter, de préparer une loi d’amnistie. Promulguée le 4 août 1981, elle vise de nombreuses infractions. Elle profite notamment au groupe Action directe, avec lequel il aurait été passé une sorte de marché, via une « cellule de dissuasion » installée à l’Élysée : 18 terroristes sont libérés. La porte de la prison à peine refermée sur eux — dans le mauvais sens — que les braquages, les attentats, puis les assassinats reprennent de plus belle.

Pour Pierre Conty, cette loi d’amnistie a eu une conséquence inattendue.

À la Direction centrale de la Police judiciaire, au vu de la loi d’amnistie, la section de recherches judiciaires et administratives était en charge de « nettoyer » le fameux FPR, le fichier des personnes recherchées : les amnistiées ne pouvant plus y figurer. C’est ainsi qu’arrive sur le bureau du chef de service, le commissaire Claude Bonnardel, la fiche de Pierre Conty. Celui-ci ne peut bénéficier de la loi d’amnistie, mais sa fiche « J » concerne le mandat d’arrêt délivré par le juge d’instruction en 1977. Mais est-il encore valable alors qu’une condamnation a été prononcée et que, si j’ai bonne mémoire, selon la procédure de l’époque, il a dû faire l’objet d’une ordonnance de prise de corps ? C’est au procureur de la République de trancher, doit se dire Bonnardel. Il prend soin néanmoins d’attirer son attention en écrivant à la main sur l’imprimé : « condamné à mort par contumace par la cour d’assises de Privas le 22-5-80 » (une copie de cette fiche, est annexée au livre d’Henri Klinz). Malgré cette mise en garde, il semble qu’il n’y ait eu aucune réaction du côté de la justice. C’est ainsi qu’à partir du 10 septembre 1982, Conty n’est plus inscrit au FPR.

Bien qu’il soit condamné à mort par contumace, ou plus exactement à la réclusion criminelle à perpétuité depuis la loi du 9 octobre 1981 qui a aboli la peine de mort, il ne fait plus l’objet de recherches, ni de la justice, ni de la police, ni même — cela semble incroyable — de la gendarmerie nationale.

Pour ceux qui n’étaient pas nés, la contumace n’était prononcée qu’en matière criminelle, mais c’était une peine qui ne s’appliquait pas. Lorsque le condamné était arrêté, il était rejugé, et cela quel que soit le temps écoulé depuis la sentence. Car la raison même de la condamnation par contumace était d’éviter le risque de prescription. Le jugement était rendu sans avocat et sans jury.

L’absence d’avocat ayant valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (arr. Krombach, 13 fév. 2001), le 9 mars 2004, la loi Perben II supprime la contumace pour la remplacer par le « défaut criminel ». Du coup, les contumax (il y en a peu) changent de statut et doivent être considérées comme condamnées par défaut. C’est l’article 209 de la loi. Avec une différence de taille : la prescription de la peine court au jour de la condamnation. Elle est de vingt ans en matière criminelle. Si le condamné est arrêté avant la fin de ce délai, il est rejugé. Après, il n’est pas arrêté. Raison pour laquelle de nos jours, pour éviter qu’un criminel en cavale échappe à la justice, le président d’une cour d’assises peut préférer renvoyer l’affaire à une session ultérieure.

En tout cas, cette loi de 2004 a sonné le glas des poursuites judiciaires visant Pierre Conty. Il n’a jamais été arrêté. Et depuis 14 ans, le tueur fou de l’Ardèche est un homme libre d’aller et venir, comme tout un chacun. On me souffle qu’il serait en Espagne…

Il n’y a pas de morale à cette histoire amorale, mais sans doute une leçon à tirer, surtout ces temps-ci, alors que la marmite bout pour une loi immature qui veut chambouler les procédures civile et pénale : — Au risque d’enfanter des dénis de justice, lorsque l’on change les règles de droit, il faut voir plus loin que le bout de son nez.

24 Comments

  1. André Bossler

    Sans entrer dans le dédale et les fioritures du droit et de son apllication, je constate avec un immense regret que la France est à présent envahie d’un nombre inquiétant de malfaiteurs de tous poils. Mafias russes, georgiennes, tchétchènes, roms, trafiquants, dealers, escrocs, meurtriers et assassins ; les Français ne sont plus à l’abri de ce monde parallèle sans même parler des djihadistes dont 450 seront libérés en 2019. La faillite de l’Etat est manifeste. Et nous, citoyens ordinaires, nous laissons faire. On fait des marches et des manifs pour n’importe quoi, des grèves pour défendre quelques avantages, mais au fond ce sont les truands et les bandits qui ont raison. Quand une république ne parvient plus à se faire respecter et à faire régner l’ordre et la justice, alors il n’y a plus rien, plus plus rien.

  2. jamba

    Eh beh ! La statue du Commandeur Robert en prend un coup ! À mes yeux tout au moins. Quand au reste des dysfonctionnements … je prie parfois pour que la vie ne me fasse pas tomber dans les pattes de la machine policiaire et judiciaire à un moment où elle a des ratés. Dans ces cas-là, on est fichu.

  3. Aquinze (A1528)

    Il faut faire confiance à la justice du Seigneur et aux saints archanges !

    • Joachim du Balay

      tout dépend ce que vous entendez par « justice »….

    • Joachim du blay

      de quel « seigneur » et archanges vous parlez ?

      parce que le nommé Jésus, dit « le Christ » (parce qu’il s’est fait condamné à mort par les « juges » judaïstes, les « intellectuels » théocrates de l’époque, ainsi que par les petits caïds ethniques « nationalistes juifs », et crucifié, ce qui n’était pas très enviable, comme sort, tout ça juste pour avoir parlé et dit qq vérités, dénoncé leur tartufferie et leur violence – ces petit-bourgeois sont très susceptibles et ne supportent pas qu’on remettent en cause leur « savoir » et leur « virilité » de singes dénaturés qui se prennent pour des humains et prétendent donc être « au pouvoir »), ce Christ, donc, n’était qu’un simple individu, ni un « curé » ni un bourgeois, évidemment, juste un simple artisan manuel, donc rien d’un « seigneur »…!
      quand aux archanges, il n’en n’a jamais fait mention en prétendant avoir été contacté par Allah par leur intermédiaire, comme d’autres pseudo-prophètes par la suite, il ne faisait qu’exprimer ce que sa conscience d’humain lui faisait voir et comprendre de l’Humain, objectivement, tout simplement
      donc ce que tout humain, qui a une conscience (c’est ce qui caractérise l’humain et le différencie du singe) peut voir et comprendre aussi, tout aussi objectivement

      les curés de l’Eglise catholique sont des curés, les « chrétiens », ceux qui se reconnaissent dans cette vérité humaine exprimée par la chrétienté, ne sont pas des curés, ils restent donc « laïcs » et ne se préoccupent pas du langage des curés – langage imagé et subjectf, c’est ce qu’on appelle aussi de l’expression artistique, qui n’est pas à prendre au pied de la lettre

      mais les petit-bourgeois se croient savants parce qu’ils savent lire et écrire (ce qui n’a portant rien d’intelligent – la preuve: on apprend ça pendant la prime-enfance, avant 5/7 ans, on ne s’en souvient même pas, c’est juste de l’imitation, du niveau du singe, en somme, « intellectuellement »- et ingurgiter des livres entiers comme un magnéto n’a rien d’intelligent non plus…)

      la conscience, par contre, qui caractérise l’humain et son intelligence, ne se trouve pas dans les livres, ça ne s’apprend pas, puisque c’est une capacité naturelle de l’humain
      mais comme les petit-bourgeois veulent croire « intelligents » parce que « savants », et que la conscience ne se trouve pas dans leurs « saintes z’écritures », ils veulent croire que la conscience n’existe pas, que c’est pour les gogos ou les petits z’enfants !
      le comble, puisque ce sont eux qui restent ainsi infantiles, et ne dépassent pas l’intellect d’un enfant de 7/8 ans, en réalité
      d’où leur peur d’être humain, et leur violence, mais violence fantasmée,de « singe », irresponsable et vicieuse, qu’ils prennent pour le fait d’être « adulte », des z’homs, des vrais !
      et leur incapacité à comprendre que les mots et tout ce qui est écrit n’est pas à prendre pour argent comptant, au pied de la lettre…

      et tout ça, ça fait de bons concitoyen.ne.s, de bons z’enfants de la patrie, de bons petit-bourgeois qui marchent- t-au-pas , prennent les vessies pour des lanternes et courent après du vent en se croyant « réalistes »…

  4. Joachim du Balay

    vous avez sans doute remarqué que dans ses palais et autre lieu où elle officie, la « Justice » républicaine est représentée allégoriquement avec les yeux bandés…

    et vous attendez la vérité d’une « Justice » qui non seulement se dit elle-même aveugle, mais affiche sans ambiguïté son refus volontaire de « voir » ?

  5. Durand

    Pas de propos mystiques, éthérés ou revanchards, tous HS (hors-sujet). Non, ce qui me déçoit, c’est l’attitude de Badinter, très gauche des années ante 1981, quand tout ce qui venait de l’état, par nature, était injuste. Ainsi,un criminel était forcément innocent.
    Au-delà de cette attitude intellectuellement critiquable,c’est la plaidoirie rapportée par le gendarme survivant qui me révolte : des cris, des cris et encore des cris, et des attaques ad ominem, bref, de tout sauf des arguments. Puis le silence devant les faits : non, les gendarmes ne pouvaient tendre une embuscade aux délinquants, ignorant le hld-up.
    J’avais l’image d’un grand pénaliste qui a fait abolir la peine de mort, pas d’un avocat en-dessous de l’honneur.

    • Joachim du Balay

      conclusion:
      vous êtes bien naïf et vous croyez au Père Noël
      .et vous teniez des propos éthérés et mystiques

      la mystique républicaine, son catéchisme révolutionnaire « laïc », ses z’enfants de la Patrie, libérés des méchants tyrans qui asservissaient et affamaient le peuple » etc…

      il est temps de devenir adulte….(« il n’est jamais trop tard pour bien faire »)

      • Joachim du Balay

        conclusion -bis
        il vaut mieux être les enfants du Bon « Dieu » (le vrai, celui confirmé parle le Fils, ce qui permet de garder l’esprit sain) qu’il ne faut quand même pas prendre pour des canards sauvages, que d’être les z’enfants de la Patrie qui prennent les tontons flingueurs pour le Père Noël (qui n’est évidemment qu’une ordure)

        • Eclat de Rire

          Permettez moi de joindre ma voix à la multitude de gens subjugués par l’adéquation au sujet (dévelopé avec un talent indéniable -ce sans ironie- par l’auteur de ce blog) et la qualité de l’argumentation qui, j’en suis sûr, donneront à vos idées (car ce sont des idées, le petit Jésus me l’a dit) l’audience qu’elles méritent….

          • Joachim du Balay

            je ne sais pas quel est ce « petitjézu » qui vous a « parlé » , mais ce n’est sûrement pas celui qu’on appelle le Christ, il n’était pas petit, sauf à sa naissance, puisque c’était au contraire un homme adulte de + 30 ans, avec la conscience donc l’intelligence de l’Humain qu’on peut avoir à cet âge…
            et qui sert de référence depuis ce temps à ce qu’on appelle Occident chrétien, cette société anarchique et donc égalitaire et libérale, dont vous bénéficiez… bien qu’à l’insu de votre plein gré, apparemment !

            puisque vous préféreriez sans doute vivre dans d’autres sociétés non-chrétiennes, voire anti, comme chez les islamiques, chinois ou autres papous de Papouasie, sans doute ?

            mais vous êtes un bon exemple qui permet de comprendre pourquoi « le droit sert les criminels », dans cette république soi-disant laïque pour s’obstiner dans le déni de la chrétienté

            • Joachim du Balay

              ah bon.. il vous faut tune explication de texte détaillée.., ( les instits ne font vraiment plus leur boulot…quoique là, le cas semble d’un autre ordre…)

              dans la phrase:
              « il n’était pas petit, sauf à sa naissance, puisque c’était au contraire un homme adulte de + 30 ans »
              ce qui suit la préposition « puisque » se rapporte au début de la phrase, pas à ce qui est entre virgules, qui est l’exception indiquée par la préposition « sauf »
              mais j’aurais du mettre entre parenthèses, ça aurait été mieux ?…

  6. Commissaire Moulin

    Etrange que Le Monde laisse passer un article pareil, qui met en cause deux icônes (Badinter et la justice) et qui prend en plus la défense des gendarmes. Défaut de surveillance ?

  7. lars

    Donc il fut une époque où si vous croisiez deux gendarmes après qu’un automobiliste ai rayé votre voiture, ils se détournaient de leur retour à casa, montaient sur une colline pour essayer de coincer le chauffard. Bon là ça sent déja l’impossible, puis contre tout attente après avoir croisé une première fois les gendarmes les malfaiteurs se débrouillent pour les croisés encore, mais cette fois au lieu de continuer leur chemin ils décident de stoper pour les tuer, rappelons qu’is ont braqué une banque sans faire de victime et qu’ils ont l’argent (but premier). Désolé votre histoire est loufoque, mais cela n’enlève rien à la culpabilité de Mr Conty qui devrait être en prison.

    • Joachim du Balay

      c’est ça , la République (dite « française » et soi-disant « laïque »)
      liberté, égalité, fraternité –
      tout concitoyen a le droit de voir ce qu’il veut voir, de ne pas voir ce qu’il ne veut pas voir, de penser ce qu’il veut penser et de dire ce qu’il a envie de dire (et donc de ne pas écouter ce que les autres disent etc…)…

      libertad !

  8. lorant21

    J’ai été juré (suppléant seulement) il y a quelques années. J’en suis sorti un peu dépité quant à la justice de notre pays. J’ai vraiment eu l’impression d’une pièce de théâtre entre magistrats et avocats.. un ballet de robes noires et rouges. Peu importaient, les victimes, les jurés, et même l’accusé. On jouait une tragi-comédie entre messieurs de bonne compagnie. Glaçant.

  9. simplette

    bâché Badinter 🙂

  10. Joachim du Balay

    étonnant comme on se fait censurer ici , où on se plaint d’injustice, quand on essaye simplement et sans aucun propos offensant ni de nature à encourager la violence, de montrer où est la vérité…!

    • Pilote de Chasse d'Os

      Quand on n’a rien de construit à dire
      Quand on est vaguement conscient de sa vacuité
      Une seule solution, pour devenir enfin quelqu’un, donner un semblant d’existence à ce qui vous tient lieu de vie (et qui s’apparente à la mort cérébrale)
      Se plaindre de la méchante (et impossible à prouver) censure, revêtant ainsi les guenilles de martyr.

      Mais au fait, au vu de vos très nombreux posts dans les blogs du Monde, la censure -sous réserve d’existence (par charité, j’accepte avec laplus grande répugnance l’idée que vous ne mentez pas en pleurant à la censure- – devrait s’appeler Harpic.

      • Joachim du Balay

        impossible à prouver ?
        quand je poste ici un commentaire et qu’il est supprimé, ça me serais difficile de prouver que je l’ai posté, évidemment…
        si c’est ça que vous voulez dire….
        à part ça, quand on supprime un commentaire parce que ce qui y est dit vous déplaît (ce qui est parfaitement le droit du blogueur, si c’est lui qui coupe », il est chez lui, et je n’ai rien à réclamer…) c’est quand même bien ce qu’on appelle « censurer », non ?
        et sans vouloir réclamer quoi que ce soit, je peux bien en faire la remarque..puisque cette censure semble curieuse sur ce blog qui dit dénoncer l’injustice…
        comment peut-on dénoncer l’injustice…et interdire à quelqu’un d’essayer de montrer le pourquoi de cette injustice et où est la vérité…
        ce qui est difficile, c’est bien connu,  » il n’y a que la vérité qui blesse »
        votre intervention ici semble indiquer que vous ne supportez pas les autres commentaires que j’ai pu poster ailleurs, mais je n’y ai vu aucun argument de votre part, uniquement ici une simple et prétentieuse attaque personnelle, qui se voudrait méprisante et me rabaisser, qui montre surtout que vous êtes blessé, et met en évidence votre propre vacuité cérébrale dont vous voulez m’accusez…
        amusant…
        j’en ai parlé ailleurs, c’est ce qu’on pourrait appeler le syndrome du singe devant son miroir, qui accuse les autres de ce qu’il est..
        c’est ce qui blesse certains, je n’y peux rien, je me contente d’expliquer le mécanisme psychologique, puisque, c’est ce qui permet de comprendre d’où vient la violence, donc l’injustice – injustice = ce qui n’est pas juste parce que falsifié – et quels sont ceux qui falsifient….

        il n’y a pas de jugement de valeur dans mon propos, je ne suis pas de ces pseudo « juges » qui ne jugent pas (juger = dire ce qui est juste, vrai, rétablir la vérité de ce qui a été falsifié) mais jouent les « justiciers » qui condamnent pour mieux jouer les prétendus vertueux « docteurs de la loi » et justifier leur violence, donc falsifient la vérité !
        puisque ce sont eux les criminels !
        on sait très bien cela objectivement depuis +2000 ans, puisque c’est ce qu’a montré celui qui s’est fait condamner à mort par les « juges » judaïstes qui prétendaient faire la loi divine, pour avoir dénoncé leur perversion et leur tartufferie, et s’est fait crucifier, d’où son nom de Christ
        on sait depuis ce temps que ce sont ceux qui prétendent « juger’ pour condamner, à mort notamment, quels que soit leurs arguments pour justifier leur violence, qui sont les criminels… puisqu’ils tuent, détruisent la Vie au nom de leur arguties, leur élucubrations pseudo-intellectuelles ou « spirituelles », donc des mots , du vent
        détruire la vie, le réel, pour du vent, ce n’est rien d’autre que le déni de la réalité, de la paranoïa, donc aussi déni de l’humanité

        c’est ce qui se passait au Moyen-âge avec les inquisiteurs, ces faux-curés, puis avec le régicide de la Révolution,
        mais c’est là que la vérité blesse, sans doute, puisque ça remet en cause le mythe révolutionnaire républicain, c’est sans doute ce qui me vaut cette « censure »…la guillotine ! de la part des bons concitoyens conformes comme vous semblez en être
        c’est bien la preuve que la violence, donc l’injustice, est toujours là, bien ancrée dans les institutions républicaines elles-mêmes..

        • Chasse d'Os

          Et en concis, vous voulez dire quoi?
          Et votre plâtreé
          a) dément etymologiquement l’existence même de la censure dont vous vous estimez victime (j’y vois plutôt un acte de charité). Plus besoin de vous accorder le bénfice du doute
          b) illustre à merveille, quoique longuement, votre valeur intellectuelle (un cerveau se situe au dessus des épaules, pas dans l’abdomen)

          • Joachim du balay

            vous vous répétez…et toujours pas d’argument
            sauf une assertion…fausse (allez voir sur le web le définition du mot censure, au lieu de vouloir parler « savamment » d »étymologie),
            et bien sûr l’inévitable appréciation condescendante de mes capacités mentales, ce qui est amusant, puisque vous dites ne pas comprendre ce qui est écrit, c’est plutôt à propos de vos capacités que vous devriez vous posez des questions..

            je vous le refais donc, autrement dit::

            un individu qui prétend faire la loi et « juger » – c’est à dire condamner d’autre(s) individu(s) à une punition ou même à la mort en fonction de ses lois – est par définition un criminel, et même un meurtrier, humainement , et ce quelque soit les raisons et ses « lois » invoquées, comme l’a montré objectivement le Christ il y a +2000 ans

            simple, non ?
            ça répond à la question que soulève l’auteur de ce blog
            pourquoi le « droit » sert le criminel
            parce que ce « droit » est le fait de « juges » qui sont en réalité des criminels, humainement, comme tout « juge » qui prétend « juger  » en fonction de ses lois, qui sont nécessairement injustes, humainement

            évidemment, dit comme ça, ce n’est pas du tout « politicaly correct. ».
            mais c’est pourtant bien la vérité objective, les faits l’ont bien démontré objectivement depuis +200 ans,…

            mais vous ne comprenez pas, parce que ce Christ ne veut rien dire pour vous, sans doute…
            c’est bien là le pb, si vous ne comprenez pas ce qu’est ce Christ et ce qu’il représente humainement, comment vous pourriez comprendre réellement, objectivement, ce qu’est l’Humain, la société humaine et même la langue française.?

            mais votre ignorance est compréhensible, puisque vous êtes un bon concitoyen conforme, dans cette République concitoyenne dite « française » et soi-disant laïque
            mais faussement laïque pour escamoter la chrétienté, et pouvoir justifier la violence des « juges » qui prétendaient instaurer leur république au nom « du peuple » prétendu révolutionnaire
            mais « le peuple », par définition, n’est pas violent, et n’a jamais fait de « révolution »…
            ce sont les petit-bourgeois, qui se croient au dessus du « peuple », qui sont violents, puisqu’ils en ont peur, et prétendaient représenter le peuple pour imposer leur violence et justifier le régicide pour prendre le « pouvoir »
            la république est un « coup d’État permanent », comme le disait si bien Mitterrand, petit-bourgeois « docteur de la loi » patenté exemplaire, toujours prompt à accuser les autres de ses propres défauts et exactions, tel un singe devant son miroir
            on peut voir dans les manifs, en 68 comme plus récemment ceux qui sont violents en se prétendant « du peuple »: des petit-bourgeois bien nourris par papa et maman qui glandouillent en fac, des ados attardés et débiles qui essayent de justifier leur violence par leur élucubrations idéologiques « révolutionnaires, pseudo anarchistes, c’est à dire nihilistes, casseurs et terroristes, asociaux qui s’excluent eux-même par leur violence et donc délinquants
            c’est au nom de ce « peuple » que la « justice » républicaine fait la loi depuis 200 ans
            rien d’étonnant si le « droit » de cette république « coup d’État permanent » est au service des criminels de tous poils et toutes tailles, jusqu’aux
            maffieux internationaux affairistes qui ont même pignon sur rue et leur entrée « au château » parce qu’ils savent « créer des richesses », la violence et l’argent étant indissociable, l’argent est le nerf de la guerre » et du « pouvoir » des démagogues

  11. btrq

    Merci Georges, une fois encore…
    PS : Bien évidemment l’ensemble des médias a fait une large publicité au livre du gendarme …cela m’a échappé, je devais encore faire la sieste.
    B. TRENQUE

  12. palimpseste

    La Justice qui sert ces qui la bafoue est malheureusement un grand classique…

    ça vous intéresse une affaire de Tribunal de Commerce où la Justice ne voit pas l’intérêt d’exécuter une décision antérieure et considère comme un brave homme d’affaire, un type dont on exhume quatre condamnations et deux interdictions de gérer ? C’est moins flamboyant qu’une affaire pénale avec un criminel qui court toujours … Mais c’est une façon qu’à la Justice de donner une prime à la crapulerie en pariant que le coût et le délai d’un Cassation l’emporteront sur les velléités de ceux qui voudraient faire respecter le Droit, dont un administrateur judiciaire par ailleurs avocat d’affaires, dont personne ne sait bien où va sa loyauté…

    Et mon affaire n’est qu’une parmi de nombreuses autres, qui coûtent de millions d’euros et des milliers d’emploi au bénéfice de quelques malins dont Bernard Tapie a été le plus emblématique, mais qui est recopié par de nombreux adeptes toujours aujourd’hui, grâce aux failles entre autres du FNIG…

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