La gauche peut-elle innover en matière de sécurité ? En tout cas, elle reste divisée. Mais la droite serait mal venue de critiquer, car le bilan de cette dernière décennie n’est pas des plus brillants. Si on aligne les différentes décisions les unes derrière les autres, c’est comme une litanie. Les mêmes mots, les mêmes ficelles que l’on nous ressort à chaque changement de gouvernement, voire de ministre de l’Intérieur.
Et pour quel résultat…
« La France a peur ! » C’est par cette phrase que le 18 février 1976 Roger Gicquel ouvre le journal de la première chaîne de télévision. Il parle de l’assassinat de Philippe Bertrand, un garçon de huit ans, enlevé à la sortie de l’école et tué par son ravisseur, Patrick Henry. Une affaire sordide comme il s’en produit hélas de temps à autre. Mais cette phrase va bien au-delà. Elle joue comme un déclencheur. C’est peut-être ce qui amène le premier ministre, Raymond Barre, à désigner un Comité d’études pour trouver des solutions à la criminalité violente.
L’ilotage ! C’est l’une des mesures phares du rapport pondu par ce comité (présidé par Alain Peyrefitte) intitulé pompeusement « Réponses à la violence ». Et, parmi les autres mesures préconisées, on trouve le redéploiement des forces de sécurité dans « les zones nouvelles d’urbanisation » et l’amélioration des relations entre la police et les citoyens.
Comme le début d’une rengaine.
Les maires montent au créneau – En 1983, la gauche est au pouvoir depuis deux ans et la police n’a pas encore retrouvé son régime de croisière. Les maires remettent à Pierre Mauroy, alors Premier ministre, un rapport intitulé « Face à la délinquance : prévention, répression, solidarité ». Ils réclament des mesures pour lutter contre l’insécurité. C’est ainsi que prend forme le Conseil national de prévention de la délinquance. Mulhouse est choisie comme ville test pour mettre en place un plan de prévention. Dix ans plus tard, le président de ce Conseil, Gilbert Bonnemaison, déplorera que la France se soit engagée « dans des démarches complètement sécuritaires ». La prévention n’a jamais eu sa chance. C’est pourtant l’une des trois branches de la police de proximité. Les deux autres étant la répression et l’information.
La régionalisation des services de police – C’est l’une des premières annonces du nouveau tandem de la place Beauvau, Charles Pasqua et Robert Pandraud. On est en 1986, c’est la première cohabitation.
L’ilotage : le retour – La mesure est dans le panier de Pierre Joxe, lorsqu’il rejoint l’Intérieur pour la seconde fois, après la réélection de François Mitterrand, en 1988. Il crée également l’Institut des hautes études de la sécurité. Dans les années qui suivent, les ministres se succèdent, le dernier avant la deuxième cohabitation est Paul Quilès. Il propose un plan d’action immédiate pour la sécurité. Mais, pas le temps. C’est la deuxième cohabitation. Charles Pasqua reprend les rênes avec dans sa besace un plan pluriannuel de modernisation de la police et une volonté de remobiliser les forces de l’ordre.
Les brigades anticriminalitées – La première a vu le jour à Paris, en 1993. Environ deux cents policiers qui tournaient la nuit dans la capitale et qui pouvaient à tout moment être regroupés pour faire face à un événement imprévu. En 1996, les BAC de jour sont mises en place sur l’ensemble du territoire. C’est un peu le fer de lance de la Sécurité publique.
Un juge place Beauvau – En 1995, après 14 ans de règne, Mitterrand s’efface et laisse la place à Jacques Chirac. Jean-Louis Debré, ancien juge d’instruction, devient ministre de l’Intérieur. Il installe le Haut Conseil de la déontologie de la police nationale et met en place les premières sûretés départementales.
L’époque des « petits sauvageons » – Acte manqué pour Chirac qui, deux ans après son élection, dissout l’Assemblée nationale. Jean-Pierre Chevènement devient ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Lionel Jospin. Il prêche pour « des villes sûres pour des citoyens libres ». Avec la mise en place, en 1997, des premiers contrats locaux de sécurité. Parallèlement, un Conseil de sécurité intérieure est créé, placé sous la houlette du Premier ministre, pour mieux assurer l’impulsion de la politique de sécurité intérieure. À compter de 2002, il sera présidé par le Chef de l’État.
L’année suivante, Jean-Pierre Chevènement veut mettre un terme aux violences urbaines. Il fustige ces « petits sauvageons qui vivent dans le virtuel » et annonce le redéploiement de 3000 policiers et gendarmes dans 26 départements sensibles en vue de supprimer les « zones de non-droit ». Il se prononce pour la suspension des prestations familiales afin de responsabiliser les parents de mineurs délinquants. Aussitôt contredit par le Premier ministre. Cette année-là, on discutaille pour l’installation d’une police de proximité afin d’assurer une présence effective et rassurante dans les quartiers sensibles. Et, d’une seule voix, le gouvernement parle d’une politique de prévention « rénovée ».
La police de proximité – Le 26 avril 1999, le ministère de l’Intérieur publie la liste de 59 sites expérimentaux de police de proximité. En décembre, Lionel Jospin qualifie l’insécurité « d’inégalité sociale » et annonce un recrutement exceptionnel de 1000 policiers supplémentaires.
Pas de sheriffs dans la police – Au mois d’août 2000, Jean-Pierre Chevènement rend son tablier et laisse la place à Daniel Vaillant. Alors que le Premier ministre s’est déclaré hostile à la « municipalisation » de la police, des personnalités de droite proposent de placer le maire au centre du dispositif de sécurité de proximité. Daniel Vaillant refuse de voir se développer les polices municipales. L’année suivante, le Premier ministre enfonce le clou : « Sheriffiser la police, ce n’est pas la tradition républicaine de l’État en France ».
Chirac savonne la planche – Dans son allocution télévisée du 14 juillet 2001, Jacques Chirac insiste sur les problèmes de sécurité. On sent bien que c’est sur ce terrain qu’il va croiser le fer en vue de sa réélection. Plus tard, assumant sa défaite, Lionel Jospin dira : « Sur la question de l’insécurité, j’ai péché par naïveté… ».
Les policiers manifestent – Le 16 octobre 2001, deux policiers sont tués par un multirécidiviste, dans le Val-de-Marne. Quelques jours plus tard, plusieurs milliers d’entre eux manifestent dans toute la France. Le Premier ministre évoque la dramatique erreur d’appréciation des juges… Les policiers mettent en cause la loi sur la présomption d’innocence. Le député Julien Dray est chargé d’évaluer le texte.
« L’impunité zéro » – Tandis que Lionel Jospin déplore une « récupération politique » de l’insécurité, Jacques Chirac prône l’impunité zéro. En vieux routier de la politique, il a enfourché le bon cheval : un sondage montre que l’insécurité est la préoccupation majeure des Français. Il est réélu le 5 mai 2002. Nicolas Sarkozy devient ministre de l’Intérieur. À l’ordre du jour, renforcement des moyens pour la justice et les forces de l’ordre, renforcement de la sécurité dans les transports d’Île-de-France et création du Conseil de sécurité qui a pour tâche d’assurer l’impulsion de la sécurité intérieure, de la coordonner et de l’évaluer.
Les Groupes d’intervention régionaux – Dans les jours qui suivent, une circulaire interministérielle donne naissance aux GIR. Il s’agit en fait d’entités, pourvues d’une cellule de permanents, rattachées à la PJ ou à la gendarmerie. Les GIR regroupent l’action de policiers, de gendarmes, de douaniers, d’agents des impôts et même d’agents de l’URSSAF. Leur objectif premier vise à lutter contre l’économie souterraine générée par le trafic de drogue au niveau d’une cité ou d’un quartier. Ces bandes de petits trafiquants étant souvent les premiers à mettre le feu aux poudres.
Le Flash-Ball – Alors que Daniel Vaillant, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait répondu au mécontentement des policiers en les dotant de gilets pare-balles, Nicolas Sarkozy arme les policiers de « proximité » de Flash-Ball. Un peu comme Don Quichotte, il est parti en guerre contre la délinquance. Pour « la France des oubliés », comme il dit.
La sécurité, première des libertés – En juin, le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, promet les moyens nécessaires pour lutter contre l’insécurité et, place Beauvau, on parle de la culture du résultat et de la nécessité d’alléger la loi sur la présomption d’innocence. Le programme sécuritaire du nouveau gouvernement est contenu dans la LOPSI du 29 août 2002. (En 2011, il y aura un deuxième P, pour « performance ». On sent tout de suite la différence.) Celle de 2002 porte un beau titre : « La sécurité, première des libertés » : création de 13 500 emplois dans la police et la gendarmerie, renforcement des pouvoirs des forces de l’ordre, création de nouveaux délits, comme le racolage passif, l’occupation de terrain par des gens du voyage, les attroupements dans les halls d’immeuble, la mendicité, etc.
La notation des préfets – Nicolas Sarkozy annonce qu’il publiera chaque mois la liste des 5 meilleurs et 5 plus mauvais départements sur le plan de la sécurité. Et, pour donner du baume au cœur aux préfets, il promet que 3500 CRS et gendarmes seront affectés à la sécurité publique.
On barricade les écoles – Xavier Darcos, ministre délégué à l’enseignement, souhaite équiper les établissements scolaires placés dans des zones sensibles de clôtures, portails, vidéo, etc. Il veut également permettre l’intervention des forces de l’ordre.
Vers la fin de la police de proximité – En février 2003, à Toulouse, Nicolas Sarkozy estime que la police de proximité est inutile si elle privilégie la prévention. Toutefois, quelques jours plus tard, rétropédalage. Pas question de la supprimer. Il est vrai qu’il faut d’abord trouver une solution de remplacement.
Le plan Vigipirate – En mai 2003, la tension monte d’un cran. Jean-Pierre Raffarin décide de porter le plan Vigipirate au niveau d’alerte orange. Sauf erreur, il est aujourd’hui au niveau rouge. Il a même été écarlate en région Midi-Pyrénées, en Aude et en Lot-et-Garonne, le temps de l’affaire Merah.
Les chantiers prioritaires – Ils sont au nombre de six. C’est le plan de bataille du nouveau ministre de l’Intérieur, Dominique de Villepin. Mais Jacques Chirac le pousse aux fesses. En novembre, il appelle le gouvernement à aller plus loin. Il souhaite par exemple la création d’établissements pour « accueillir » les auteurs de crimes les plus graves, après leur sortie de prison. Et il veut également renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière. Dominique de Villepin fixe la barre à 20 000 expulsions pour 2005. Mais cette année-là, il rejoint l’Hôtel Matignon et Nicolas Sarkozy retrouve ses pantoufles place Beauvau.
Les émeutes de 2005 – Alors qu’au mois de mars, d’après un sondage, la sécurité ne venait plus qu’au 9° rang de la préoccupation des Français, patatras ! en novembre les banlieues explosent. Signe évident d’un affolement des autorités, le président Chirac décrète l’état d’urgence. Une mesure jusqu’alors appliquée uniquement lors de la guerre d’Algérie. Ces désordres favoriseront sans doute Nicolas Sarkozy dans sa course à la présidence.
Les UTEQ – En 2008, Michèle Alliot-Marie annonce l’expérimentation de nouvelles unités destinées aux quartiers sensibles, les UTEQ. Avec pour objectif la lutte contre le trafic de stups et le rétablissement d’un lien de confiance entre la police et la population.
Les compagnies de sécurisation – Une vieille idée parisienne qui revient à la surface : en septembre 2008 la première sécu est installée à Bobigny. Elle a pour mission de lutter contre la petite et la moyenne délinquance et contre les violences urbaines.
Une pause pour réfléchir… En octobre, la ministre annonce la création d’un Conseil économique et scientifique de sécurité, chargé de réfléchir aux « enjeux globaux » de la sécurité et de définir « quel niveau de sécurité mettre en place et dans quelles conditions économiques et techniques ».
La Place Vendôme en effervescence – Rachida Dati est sur tous les fronts. Les lois répressives pleuvent. Concernant les jeunes délinquants, elle annonce son intention de diminuer l’âge de la responsabilité pénale avec la possibilité d’une condamnation à la prison dès l’âge de 12 ans. François Fillon s’y oppose.
Protéger les Français – C’est le discours répété du président de la République. À Orléans, il annonce qu’en 2009, toute l’action du gouvernement « sera tendue vers cet objectif ». Il débloque cent millions d’euros pour la police et la gendarmerie.
Les référents – MAM veut consolider les liens entre la police et la population pour mieux lutter contre les vols à main armée dont le nombre ne cesse de croître. Outre la vidéosurveillance, elle préconise des contrôles fixes et itinérants dans les quartiers les plus touchés et une « coopération de terrain » via la mise en place de policiers et de gendarmes référents.
Les violences en bandes – C’est le nouveau cheval de bataille du président Sarkozy. En mars 2009, il annonce 16 mesures nouvelles pour combattre ce phénomène. Et quelques mois plus tard, en réaction à des faits divers, il tance ses ministres en leur rappelant les objectifs essentiels de la politique de sécurité : « La lutte contre les bandes et les violences urbaines, la lutte contre les violences à l’école, la répression des trafics criminels, en particulier le trafic de drogue ». Dans le même temps, Martine Aubry sort un « livre noir » qui dresse un bilan des « atteintes aux libertés publiques ».
Les brigades spéciales de terrain – C’est Brice Hortefeux qui lance le projet, en 2010. Il s’agit de créer des unités dont la mission est de mettre fin à la délinquance tout en rétablissant un lien avec la population. La première BST est installée en Seine-Saint-Denis.
Les patrouilleurs – En 2011, Claude Guéant préfère les patrouilleurs. Pour faire simple, il s’agit de policiers dont la mission est de déambuler dans une rue, dans un quartier. Il s’agit par leur présence de rassurer les gens et de nouer le contact (avec la population). En 1976, on appelait ça l’ilotage.
La LOPPSI de 2011 – La loi d’orientation et de programmation pour la performance sur la sécurité prévoit de nouvelles mesures pour permettre aux forces de l’ordre de « s’adapter avec le maximum de réactivité possible aux évolutions de la délinquance ». Malgré la promesse d’une enveloppe financière cinq fois plus élevée qu’en 2009, l’ouverture sur la sécurité privée et sur les polices municipales est presque un aveu d’échec.
Le sentiment d’insécurité – Après des années de pression, les Français sont redescendus sur terre. Dans un sondage du mois de mars, 8% seulement déclaraient que la question pèserait dans leur vote à l’élection présidentielle. Contre 14% pour les impôts et les taxes. Et 36% pour le pouvoir d’achat et le chômage.
Et maintenant ? Les têtes ont changé mais les problèmes demeurent. Après les événements d’Amiens, François Hollande a promis de mettre en œuvre tous les moyens de l’État pour lutter contre les violences. Quant à Manuel Valls, il planche sur la mise en place de nouvelles « zones de sécurité prioritaire ». Mais il a dit aussi, lors d’une interview, qu’il fallait avant tout s’attaquer aux causes. Or les violences urbaines sont souvent liées au trafic de drogue. Et, partout de par le monde, la lutte contre ce fléau a échoué. « C’est un peu comme si on était sur un vélo d’appartement ; on pédale, on pédale, mais le problème demeure », a dit Juan Manuel Santos, le chef d’État colombien. Il y a peut-être là un véritable sujet de réflexion…
Il est également intéressant de savoir que François Lamy, le ministre délégué à la Ville, a porte ouverte place Beauvau, car la police ne peut pas tout. Elle agit un peu comme un antalgique, elle calme le mal mais elle ne le supprime pas.
J’adore ! Un site sur lequel on ne voit pas le temps passer !!
Merci à vous !
@ TdV : et Ray N’EST PAS une caricature du militantisme. Il est contre tout !
Mais attention ! pas contre moi ! Non, non, non. Pas question d’ça.
N’insistez pas Ray : je refuse d’être contre quiconque
« Il est contre tout ! »
Ni contre toi, ni contre rien d’autre que l’injustice, la haine et la violence aveugle et gratuite de cette société, et l’ignorance qui en font souvent le lit.
« je refuse d’être contre quiconque »
Tu fais ce que tu veux, soph…
Moi, je refuse de cautionner certaines saloperies par un silence complice.
Pfff…aujourd’hui, quand on lit des choses pareilles http://www.20minutes.fr/politique/993117-marseille-senatrice-ps-samia-ghali-reclame-armee-lutter-contre-trafic-drogue on se dit que c’est plutôt la France qui devrait s’inspirer de la Colombie… Surtout quand on voit les résultats d’Uribe.
Le plan écarlate, c’est avant-tout en Haute-Garonne… Ca doit être les BST et non les BTS, à moins que ces acronymes de police soient choisis exprès pour rappeler à des jeunes qu’ils avaient d’autres choix à l’école. Ce que dit Juan Manuel Santos est contredit également par l’ancien président colombien Alvaro Uribe et il faut voir en ce moment ce dernier l’attaquer de front sur ses résultats. On aurait bien des leçons à prendre de lui. Le problème, c’est que justement à ce niveau de trafic en matière de drogues, les politiques ne sont pas vierges et qu’Uribe était lui-même un de ceux qui faisaient flotter sa popularité en ayant des résultats spectaculaires mais qui en touchait les subsides en retour par des moyens détournés. Bref, ce qu’il manque à notre bon vieux système, c’est de la transparence, et il est tout à fait possible d’imaginer qu’au 21ème siècle, celle-ci soit accessible. Le fait est que les politiques ont en effet de quoi jouer sur l’opinion quand ils sont arrivés à ce niveau.
Le sentiment d’insécurité est bien réel, par ailleurs, et s’il ne l’était pas, pourquoi ne parviennent-ils pas à réfréner cette explosion de braquage même de petits commerces, les violences faites aux policiers comme à Amiens ou hier à Grigny qui deviennent monnaie courante… Bref, il faut être naïf pour croire que cela va se stopper net sans explication ou sans réaction de la part d’un gouvernement. Cela n’est pas inhérent à un chef d’état même si le dernier a bien provoqué et aurait certainement bien voulu orienter la population davantage contre ces évènements. Néanmoins, on constate que les troubles demeurent. Le récapitulatif dans ce billet des actions menées est intéressant. Sarkozy s’en est servi pour son électorat et Jospin a fait le naïf préférant ignorer ces questions, c’est tout à fait ça. En attendant, on peut quand même s’interroger sur l’éducation faite aux mômes, et là-dessus aussi y a du boulot qui a jamais été pris en charge. Tout n’est pas que prévention et répression, c’est aussi les valeurs transmises par cette société qui préfère ne pas punir avant X temps, puis finalement envoyer en prison et casser les gens, donc pour finir au même résultat que les y envoyer directement. L’école républicaine ne marche pas non plus, personne n’a envie aujourd’hui d’être formé pour devenir un robot pendant plus de 40 ans une fois l’école terminée comme arrivé au bout du tunnel, ou en tout cas ne peut voir cela comme une fin en soi. Et pourtant, la France ce n’est pas comme la Colombie, tout le monde y passe ici à l’école, il n’y a PAS 80% de pauvres !!
Bon quelques approximations surtout pour ce qui concerne ce que l’on appelait la police en tenue mais bon ! par contre la fin me déconcerte la violence urbaine c’est les trafics de drogue et personne n’a gagné la guerre donc ? outre le raccourci un peu sommaire entre drogue et violences urbaines même si je concède qu’il peut y avoir des relations je ne comprends pas le sous entendu est ce qu’un ex « grand flic » (je deteste grand flic vu que ce travail ne peut être que collectif) de PJ aurait revu la problèmatique de prohibition et ne soit plus très sûr de son utilité ? Si c’est le cas il faut aller au bout de la démarche et s’associer à l’initiative de policiers américains, européens et quelques Français pour s’exprimer clairement sur la question. Moi je me suis lancé dans cette aventure mais je me suis senti seul ……….. enfin au début car je crois qu’aujourdh’ui l’histoire est en marche et que ce qui fait loi ce n’est pas la ,règle c’est surtout la nécessité.
Il n’y a pas d’insécurité, juste un sentiment d’insécurité, Demandez aux juifs qui peuvent se promener tranquillement partout en France.
Juste un détail : vous nous dites :
« Plus tard, assumant sa défaite, Lionel Jospin dira : « Sur la question de l’insécurité, j’ai péché par naïveté… ». »
Or, il a prononcé cette phrase avant les élections un soir de mars 2002 au JT de TF1, pas après.
Cette phrase malheureuse a d’ailleurs été en partie responsable de sa défaite (comment, étant Premier ministre,peut on faire preuve de naïveté dans un tel domaine ? )
Vous dites
« Or les violences urbaines sont souvent liées au trafic de drogue »
Souvent peut-être, mais toujours liées à des problèmes sociaux non réglés. Par ailleurs quand vous dites:
« la police ne peut pas tout. Elle agit un peu comme un antalgique, elle calme le mal mais elle ne le supprime pas. »
Vous ne faites que confirmer, en creux, ma prémisse précédente !
sincères salutations
Le sociologue Hugues Lagrange a montré que même à niveau social égal, les musulmans restent 2 à 4 fois plus délinquants que les autres:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3363
Cela s’explique par des différences culturelles.
« Cela s’explique par des différences culturelles. »
Toi, t’as pas lu le livre en entier.
@Herbly:
voici le titre du lien que vous avez copié collé :
« Délinquance et immigration : le livre qui va ravir Zemmour et Sarkozy…
(parce qu’ils vont le lire à moitié) »
(un livre où un sociologue arrive à faire des différences entre l’immigration maghrébine et celle des pays du Sahel … même religion…. mais l’autorité des pères/maris est plus menacée chez les Saheliens -ont eu moins d’éducation que les maghrébins et les enfants le ressentent en arrivant en France-)
oui, mais il n’est pas seulement question du faible niveau d’éducation, mais aussi du statut des femmes, du nombre d’enfants, de la polygamie, des « pratiques éducatives » etc
Apprenez
a) à comprendre ce que vous citez autrement que par selection de thèmes dans une table des matières.
b) quand vous avez manifesté votre incompétence (dès la troisième ligne du lien que vous avez copié-collé) est il de bonne politique de tenter de fourguer des slogans (un autre que vous le ferait infiniment mieux).
Qui ? Qui ? Qui ? Allez, tu m’dis, hein ? Qui ?
Ben : un autre que lui…
Faut pas t’exciter comme ça, ma grande…
Quand j’entends « sécurité » comme fin politique (c’est donc tout sauf une histoire sans fin, si l’on prend le mot « fin » par finalité), je vois toujours comme une fumée à l’horizon le mot qui apparaît : SECURITATE
Ceaucescu a été flingué par des gens qui en avaient assez, de cette securitate. Nous sommes en train de nous élever juste son jumeau.
Merci pour ce travail de rentrée.
Une telle récapitulation nous sera utile comme le soulignait Nemo hier vers 18 h 10.
Si à l’issue de sa lecture on reste assez désespéré, on peut en retenir deux ou trois choses opérationnelles.
1 – L’inflation législative est vaine hors de champ de la propagande électorale.
2 – Nous avons la confirmation de ce que la peur du gendarme et de la sanction pénale ne sont pas dissuasives pour une part persistante de la population. Nous le savions déjà mais certains continuent à y croire.
3 – Ce type d’insécurité se développe sur le terreau de la misère économique, culturelle et affective. Elle y trouve ses troupes et tend (très mal) à combler des besoins auxquels il n’est pas répondu par la collectivité.
4 – Ce type d’insécurité profite à ceux qui proposent aide matérielle, solidarité, normes de comportements et règles éthiques semblant pouvoir apporter remède. C’est souvent au prix de l’aliénation des libertés publiques. Que l’on considère le succès des religieux barbus ou glabres, en uniforme brun, noir, avec ou sans étoile rouge ou sans uniformes mais réunis en groupuscules, partis, puis milices, groupes d’auto-défense, clans, mafias …
Mais c’est une autre histoire … déjà en place
« La sécurité, première des libertés »
=> NON.
La Liberté doit se défendre au quotidien contre l’État, et cela implique des risques.
En laissant filer des parcelles de liberté – par exemple par cet état d’urgence permanent qu’est Vigipirate – on perd aussi la sécurité, car soyez-en sûr : si le danger permet à un politicien d’accroître son pouvoir ou se faire réélire, vous serez toujours en danger.
Et la prévention, c’est quoi ? Sous un nom consensuel…
Ce sont des agent de l’État sans uniforme qui entraînent les gamins à faire des bêtises pour ensuite les recruter par le chantage comme complices ?
C’est envoyer un faux poivrot dans le RER emmerder les voyageurs avec son mégot et sa radio et leur répéter « la Mort n’épargne personne » ?
Merci pour cet intéressant récapitulatif.
Vous auriez pu citer la création en 2003 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.
L’OND est un organisme indépendant du gouvernement. Il a notamment pour mission de recueillir les données statistiques relatives à la délinquance auprès de tous les départements ministériels et organismes publics ou privés ayant à connaître de faits ou de situations d’atteinte aux personnes ou aux biens.
À compter du 1er janvier 2010, l’ONDRP est également chargé de centraliser les données sur le prononcé, la mise à exécution et l’application des mesures et sanctions pénales.
Il est chargé d’organiser la communication des résultats de ses études à l’ensemble des citoyens à travers des publications régulières et leur mise en ligne.
Il lui est possible de formuler toutes propositions utiles au développement de la connaissance des phénomènes criminels, de l’activité des services de police, des unités de gendarmerie ou des réponses pénales et à l’amélioration des performances des politiques publiques en matière de prévention, de réinsertion et de lutte contre la récidive.
« Acte manqué pour Chirac qui dissout l’Assemblée nationale »
=> Alain Juppé voulait dissoudre les RG, mais il n’en a pas eu le temps, de ce fait.
Il est assez étonnant de voir que des dizaines de réformes de la police ont été faites depuis dix ans:
dans ce billet, les premières années disons 1976-2000, soit 24 ans, que l’éloignement rend très interessantes sont décrites en moins de lignes que les 10 dernières années (qui sont dans la mémoire de tous ).
Mais qu’est la paralysie agitante?
ça décape
Ouaip, Maître Mô bon billet pour un réveil de rentrée !
En fait, ce que vous nous décrivez là, ne serait-ce pas une révolution ?
Un tour complet sur soi-même pour en revenir au même point ; une révolution, comme celle de la terre.
Et pendant ce temps là, il passe… le temps !
J’ai vu un toubib, y’a pas longtemps. Il a fait une ordonnance : il faut embrasser ; toutes les possibilités, vous aviez compris. C’est ce qu’ils font nos grands hommes : ils embrassent toutes les possibilités nous concernant ; même celle d’espérer notre manque de mémoire.
Qu’est ce qui arrive au vendeur de machettes , acheteur d’uranium et de coltan et copropriétaire de centrales nucléaires pour vous engueuler comme ça?
« Oui, nous achetons de l’uranium et du pétrole pas cher pour nos centrales nucléaires » (et c’est malin, de faire fonctionner des centrales nucléaires au pétrole!)
Je sais que vous n’avez pas de mémoire, mais vous souvenez vous de la dernière fois où vous avez tiré « dans le tas pour les remettre au travail (à 400 euro/mois!), » ?(le salaire a l’air bien singulier)?
« vous souvenez vous de la dernière fois où vous avez tiré « dans le tas pour les remettre au travail (à 400 euro/mois!)? » »
N’avez vous pas lu les journaux cette semaine ?
« le salaire a l’air bien singulier »
??
Merci pour la leçon de géographie : L’Afrique du Sud est en France?
Mais c’est un SCOOP, ça.
(en plus, si des mineurs (sud africains , habitués à être payés en randS) se font payer 400 euro par mois, aucune banque ne voudra changer des billets ayant une faute d’orthographe : ils n’ont donc plus qu’à se (faire aide à) suicider…)
Pour ton info :
1 Euro = 10.3952032 rands, si tu veux ab-so-lu-ment compter dans la monnaie du pays (je te pensais si snobinard).
Donc, les mineurs gagnent environ 4000 rands/mois. Ce qui correspond à 400euro/mois.
Je ne comprend vraiment pas : quel problème ça te pose que je compte en euro…?
Mais visiblement, t’as beaucoup de problème de compréhension, donc, bon, là dessus aussi : passons.
Encore une tentative foireuse de noyage de poisson…
Ça doit être le but de ton petit jeu ici : dire n’importe quoi n’importe comment.
C’est ton seul moyen de contradiction ?
En manque d’argument ?
Entre le zéro et le un, entre le noir et le blanc, entre gentil et méchant, entre tout ou rien : y a une infinité de niveaux de nuances, sais-tu ?
Peut-être qu’un jour tu comprendra.
Peut-être !
Bah,
l’important c’est que tu t’amuses!
et que tu repères bien toutes mes fautes de frappes et d’orthographe, ça aussi ça à l’air d’un exercice qui t’amuse beaucoup.
Mais si t’as que ça à faire, à priori, moi, ça ne me dérange aucunement.
« Entre le zéro et le un, entre le noir et le blanc, entre gentil et méchant, entre tout ou rien : y a une infinité de niveaux de nuances, sais-tu ? »
Mais alors, je ne peux que saluer votre cohérence intellectuelle quand vous accusez sans nuances la malheureuse Sophie de crimes qu’elle n’a pas pu commettre, étant à 15000 km de là…
Vous feriez mieux d’apprendre par coeur tous les taux de change de toutes les devises…
« vous accusez sans nuances la malheureuse Sophie de crimes qu’elle n’a pas pu commettre »
Toi, t’as encore fumé la moquette!
Ah, là, là, ces jeunes…
Malheureux « Malheurs de Sophie », ridiculisé par la censure: pourquoi critiquer un post délirant qui a entre temps été supprimé….
Mon post n’avait rien de délirant et il n’accusait pas Soph’ personnellement d’avoir tiré sur des mineurs. Si vous n’êtes pas capable de comprendre une relation de cause à effet, je n’y suis pour rien.
Eh bien, mon cher
a) vous avez une bien mauvaise mémoire
b) vous devriez remercier la censure pour sa charité…. (en être réduit à ce stade est pitoyable)
Hey ! moi, j’ai tiré sur personne. ça doit être un « synonyme » à ma pomme qu’a causé pour moi !
« j’ai tiré sur personne »
Mais non Soph’, t’inquiète donc pas, va : personne n’a jamais dit ça.
A part « Malheur de Sophie » qui porte très bien son nom…
« j’ai tiré sur personne »
T’inquiète pas, va !
D’autres (qui ont tiré, forcément, sur leurs collègues et amis grévistes ??) sont inculpés :
» « La cour a inculpé aujourd’hui tous les mineurs de meurtre, conformément à la loi », a indiqué le porte-parole du parquet, Frank Lesenyego. Cette clause légale prévoit que soient inculpées de meurtre toutes les personnes arrêtées sur le site d’une fusillade impliquant la police, que les victimes soient des policiers ou non. Cette inculpation concerne les 259 mineurs arrêtés le 16 août et les blessés qui ont été arrêtés à leur sortie de l’hôpital. »
Bon, mais tant que c’est 9€ le smartphone avec abonnement, et 99€ l’écran plat super HD machin dans nos supermarchés et que nos entreprises comme Areva (qui fait la même chose ailleurs) enrichissent nos actionnaires, on va pas se plaindre, hein!
En attendant : aucune inquiétude pour Soph’, elle ne sera jamais inculpée…
Vous me direz : c’est pas comparable, c’est en Afrique, c’est loin, c’est pas vraiment un pays comme la France.
Et pourtant : même en France, dans l’exercice de ses fonctions, y a peu de chance qu’elle risque quoi que ce soit face à la justice si elle ou un de ses collègue venait à tirer dans le tas.
Dans toutes les affaires impliquant la police, la police est toujours innocentée; Des anges, des créatures parfaites, vous êtes… incapables de la moindre bavure. Toujours ces saloperies d’administrés trop outrageant qui sont les vrais et seuls responsables. Même quand ils meurent sous les coups de vos pieds et de vos genoux, c’est leur faute à eux.
Apparemment c’est plutôt toi qui les remercie…
C’est d’ailleurs peut-être toi qui a demandé à la censure d’effacer ces propos qui te dérangent.
Nous utilisons du platine, du coltan et des tas d’autres éléments rares et chers qui composent nos produits de consommation et que des mineurs extraient pour un salaire de misère. Ils se révoltent parfois, les mineurs; alors on leur tire dessus. On fait tirer les policiers sur les travailleurs pour qu’ils reprennent leur travail. On peut comparer ce genre de travail à l’esclavage. Mais ça ne nous empêche pas de consommer et de défendre ce système. En tant que flics, vous êtes parmi les tous premiers à défendre ce système.
Oui, chacun est responsable de ses actes et chacun porte une responsabilité vis à vis de ce qui se passe à l’autre bout du monde, l’heure d’une économie globalisée et quelques décennies après la conquête e le partage du monde entier par les puissances occidentales et eurasiennes.
Chacun est responsable de *ses* actes, pas de ceux de ses collègues à 9000 km au Sud, ou de ses ancêtres.
Sinon, c’est le n’importe quoi verbeux, fumeux et délirant…
@Candidat de la Rupture :
Qu’est-ce qui te pose problème, mon grand ? Qu’est-ce qui te parait délirant ? Que l’on utilise ces éléments dans nos produits de consommation ? Tu n’y crois pas ? C’est un mensonge islamo-communiste de l’anti-France ?
Lorsque l’on défend la position de ses prédécesseurs (et non de ses ancêtres, encore une fois tu t’empêtres) et qu l’on justifie les massacres de masses qu’ils ont perpétrés, oui, on porte une responsabilité face à l’Histoire et face à l’actualité!
Merci, Ray, de me faire rigoler à tes dépends et de me conforter dans l’idée qu’une censure (que je n’ai pas l’idée de solliciter) est le meilleur est plus charitable service à te rendre.
Et je n’ai pas besoin de te souhaiter longue vie : le ridicule ne tue pas.
Bon récapitulatif de toutes les mesures que je qualifierai de voyantes, concernant la Police (Surtout la Police en tenue ou celle de la rue), c’est à dire la Police que le bon peuple voit. Pourtant ce n’est pas cette Police voyante qui interpelle les gros dealers, les pédophiles, les braqueurs, les escrocs en col blanc, il y a une autre Police, plus discrète et efficace, mais actuellement de plus en plus affaiblie car il est politiquement plus rentable de mettre 40 adjoints de sécurité quasiment illettrés dans les rues que de créer de vraies brigades de stupéfiant d’une dizaine de fonctionnaires dans toutes les villes, le bon peuple et donc le politicien préfère voir des uniformes !
Et pendant que ces agents en tenue dressent des procédures pour des outrages et rebellion à répétition, il n’y aucun groupe sérieux pour traiter des vrais trafics !
On pourrait même se demander s’il n’y a pas une volonté politique d’entraver ainsi par manque de moyen, les enquêtes. Mais non, je pense sans doute mal !
Quelle mépris pour le peuple ! Il est bien plus clairvoyant, intelligent, sagace, perspicace que tu n’imagines, que les élus n’imaginent !
« Pourtant ce n’est pas cette Police voyante qui interpelle les gros dealers, les pédophiles, les braqueurs, les escrocs en col blanc, il y a une autre Police, plus discrète et efficace »
Votre comparaison est stupide et s’inscrit dans la logique du chiffre pourtant dénoncée par beaucoup de policiers, qu’ils soient en tenue ou en civil.
La police en tenue est complémentaire de celle qui travaille dans les bureaux, alors certes les tenues et les baqueux dressent des pv pour des infractions au Code de la Route ou pour des outrages/rebellions mais ils interviennent aussi sur les accidents de la route, apaisent des différends familiaux parfois violents, retrouvent des mineurs signalés disparus, ou arrêtent des auteurs de vol arrache en flag.
Cependant vous avez raison, il faudrait plus de moyens, en effectifs et en matériel, mais pas seulement pour les bureaux.
Et en tant qu’ADS je tiens également à vous rappeler que tous les gardiens ou gradés ne sont pas forcément des prix nobel également tous les ADS ne sont pas des abrutis finis. D’ailleurs beaucoup de gardiens et gradés, qui travaillent dans les bureaux ou sur le terrain aujourd’hui sont d’anciens ADS ayant réussi le concours.
Et croyez-moi bien j’aurais préféré rentrer dans la Police en tant que gardien mais les choses sont telles que le passage par ADS est obligé.
« Et, partout de par le monde, la lutte contre ce fléau a échoué. »
Il avait été en partie dépassé aux Pays-Bas. Mais il revient :
http://www.24heures.ch/vivre/societe/La-carte-cannabis-une-aubaine-pour-les-dealers-de-rue/story/24560166
Quant à l’expertise des autorités colombiennes dans le trafic de drogue…
Pourquoi ne pas interroger aussi directement la présidence mexicaine ?
Quant à l’expertise des militaires étasuniens et européens en matière de lutte contre la production et l’exportation d’héroïne depuis l’Afghanistan, je suppose qu’elle est… morte de rire!
Depuis 12 ans que l’Otan est là bas avec des dizaines de milliers d’hommes, des chars d’assaut, des avions de chasse, des drones et des armes ultra-sophistiquées, la production et les chiffres d’affaire ne cessent d’augmenter…
Quelle puanteur!
Coté cocaïne et ses dérivés produits en Amérique du sud : le crack se vend en bas de chez moi pour 40 euro le caillou, depuis plusieurs années maintenant, devant le nez des flics qui n’en n’ont visiblement rien à faire… qui laissent les dealers de crack tranquilles mais qui continuent de choper des petits dealers de cannabis dans la même rue…
Pendant ce temps on envoie Delarue faire le bouffon chez les prolos.
C’est quoi la stratégie ?
Y en a-t-il une ??
Plusieurs dizaines de milliers de morts violentes (très violentes) chaque année pour vos politiques absurdes et hypocrites.
Prohibition meurtrière!
Juteuse et criminelle…
« vos politiques absurdes et hypocrites. »
Merci pour votre leçon de morale et de géostratégie. C’était passionnant (et nouveau). Ce sont bien sûr les Occidentaux qui ont pourri les pays producteurs. Sans eux, tout irait bien.
Bonne fin de vacances. Bien à vous.
Un procureur français avait démissionné parce que « la drogue servait à faire du contrôle social ».
« Ce sont bien sûr les Occidentaux qui ont pourri les pays producteurs »
Oui : depuis la guerre de l’opium, déclenchée par les Britanniques contre la Chine, qui a complètement modifié le mode de consommation, jusqu’à la fameuse « guerre totale à la drogue » décidée par les États-Unis et suivie par quasiment toutes les nations, responsable de centaines de milliers de morts dans le monde entier, de massacres et de guerres innombrables et d’absurdes catastrophes sanitaires et sociales, en passant par l’achat régulier de plusieurs milliers de tonnes annuelles des pays européens au royaume du Maroc.
C’est un fait, (vous les connaissez : ils sont têtus) et je n’y peux rien.
Fais tes propres recherches si le sujet t’intéresse…
« La France a peur »
Selon http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/03/07/In-memoriam-Roger-Gicquel + video on/les politiciens/la postérité n’a retenu qu’une partie de la présentation, beaucoup plus équilibrée, de Giquel (wikipédia ‘dit’, à propos de cette phrase « Cette formule est cependant tronquée, car quelques minutes plus tard, il précise que cette peur est un sentiment auquel il ne faut pas s’abandonner. »).
Merci de ne pas cesser de le rappeler.
@ Saucisson de porc épic : Bonsoir, l’épineux.
C’est vrai que la pseudo citation du journaliste a été tronquée, lorsqu’il dit qu’il ne faut pas s’abandonner à ses passions ».
Mais en même temps, il bémolise son totem 6 fois répétés bien tardivement dans son exposé. Et pour bien enfoncer le clou, il cite le nombre de gosses enlevés en un an, rappelle comment s’est terminé le dernier enlèvement et fait par le menu détail, l’énumération de la petite victime.
Tu m’étonnes que « la France a peur » !
Moi, tu vois, Saucisson, j’étais un peu minote à ce 20 h 00 là. Aujourd’hui, avec le recul, ce qui me semble effrayant, c’est surtout cette manière dont est assénée la propre conviction du journaleux.
Ma digestion a commencé depuis longtemps ; sinon, tu sais ce que j’aurais fait ?
Bonjour Sophie:
Entre ce qu’un journaliste pense et l’impression qu’il a de ce que ressent l’opinion publique, il peut y avoir un gouffre.
Donc, un bon journaliste de télévision peut cacher *presque* complètement sa « propre conviction (de) journaleux. » et s’effacer devant ce qu’il croit être le sentiment général -surtout à l’époque de la Télé-RPR (quelque soit le nom).
« Ma digestion a commencé depuis longtemps ; sinon, tu sais ce que j’aurais fait ? »
Auriez vous pu faire sous traiter cette tâche digestive?
Sur ce, je me rends à un apéro républicain avec mon alter ego, Saucisson de Hérisson
@ Pot devin (sans faute) : c’est bien ça le blème… tous ces gens qui croient que… qui estiment le sentiment des autres.
Quand on donne ou croit donner le sentiment de quelqu’un, n’est-ce pas avant tout le sien, de sentiment, qui transparaît ? Ne parle-t-on pas des autres, en bien ou en mal, avec une perception qui n’est que la nôtre ? Un journaliste ne devrait-il pas s’arrêter au fait ? Y’aurait-il eu une enquête, un sondage pour savoir qui et combien avaient peur ?
La France a peur ? Moi, ce qui me fiche les j’tons, c’est cette crétinisation de masse au 20 h, avec un type qui, pour gagner sa vie, fait du sensationnel !
Quant à la sous-traitance… Ha non ! j’aurais peur de fâcher Ray qui hurle contre l’exploitation des masses. Je fais tout moi-même : même les peaux de renard !
« Quand on donne ou croit donner le sentiment de quelqu’un, n’est-ce pas avant tout le sien, de sentiment, qui transparaît ? »
Non (exemple caricatural : un militant pour la cause des basques de Belgique peut être très conscient qu’une immense majorité des Belges se moquent royalement de sa noble et juste cause).
Bjr TdL : vous choisissez le contre-exemple parfait. Mais le militantisme regroupe plusieurs individus qui expriment leurs pensées.
Quant au journaliste du 20 h, je ne suis pas certaine qu’il exprime le public. Il fait du sensationnel, depuis que le journalisme existe. Il suffit de regarder l’ancêtre du parisien, par exemple : avec les apaches… C’était déjà du sensasss
« Il suffit de regarder l’ancêtre du parisien, par exemple : avec les apaches… »
Des apaches?
Ils ne mettaient pas de western au 20 heures, quand même.
« Mais le militantisme regroupe plusieurs individus qui expriment leurs pensées. »
Et, pour exprimer leurs pensée et faire triompher leur cause, de vrais militants, sous peine de passer pour des caricatures à la Ray, doivent être capables d’imaginer les opinions de leurs interlocuteurs et de s’y adapter au moins temporairement….
mais non ! TdV, le 20 h n’existait pas.
Les vrais militants, en général et ça dépend pour quelle cause, regroupent l’ensemble des idéaux de leurs adhérents.
Quand je dis « ça dépend lesquels et leur cause », j’exclus évidemment les militants syndicaux : ceux là suivent une ligne politique. Soit la leur, soit celle d’un gouvernement.
En gros, ils ont un siège, agitent les bras et les foules et… finissent par céder au gouvernants. On l’a super bien vu avec les réformes de la retraite !
Impressionnant travail, que ce billet ! Excellente idée de brosser ainsi rapidement un « résumé des épisodes précédents », qui montre que rien n’est simple, mais aussi que la politique de sécurité a beaucoup de mal à s’inscrire dans le long terme (ce n’est pas la seule branche de la politique qui souffre de ce travers d’ailleurs !)
Cette lecture devrait inciter les amateurs de formules simplistes a plus d’humilité. Eh oui, ce n’est pas facile, tout cela !
Bonjour,
Que sont devenus les acteurs de toutes ces commissions de sécurité passées ?
Quand j’étais petit (oups), les concierges remplissaient parfaitement les conditions pour appeler (rarement) la marée-chaussée. Gare à ceux qui faisaient du bruit, vandalisaient ou pétaient dans l’escalier. Le constat est tout de même incroyable, qui ne fait pas ou mal son travail ?