Le nombre de gardes à vue a diminué, mais le respect de la dignité humaine n’est toujours pas au rendez-vous. Loin s’en faut. Non pas du fait des policiers ou des gendarmes, mais en raison des conditions matérielles réservées aux suspects. Autrement dit, les caisses du ministère de l’Intérieur sont vides.
Et, sans argent, la nouvelle politique de sécurité voulue par Manuel Valls a-t-elle une chance de réussir ?
Dans les commissariats parisiens, par exemple, depuis plusieurs semaines, il n’y a plus de biscuits pour le petit déjeuner. Vous me direz, des biscuits… Pourquoi pas des croissants pendant qu’on y est ! Sauf que les deux biscuits du matin constituaient l’unique pitance des gardés à vue. Même pas un café. Il leur reste la briquette de jus d’orange, du genre de celle que l’on donne aux enfants, en moins bon. Et avec ça, les gaillards doivent tenir jusqu’au repas du midi : une barquette à choisir entre deux plats. Il paraît que le poulet-riz a la faveur du public. Comme quoi ils ne sont pas rancuniers les taulards d’un jour, puisqu’ils aiment le poulet. Si on ne pratique pas en France la torture infamante, avec ce régime hypocalorique, on n’est pas loin de « la tortore affamante ».
Mouais, je sais… Et pour me faire hara-kiri, je pourrais ajouter qu’il ne reste plus aux suspects qu’à manger le morceau.
Et la nuit, ils peuvent rêvasser dans leur couverture cradoque. Le plus souvent allongés par terre, car les matelas sont bizarrement d’une taille qui correspond rarement aux bancs de GAV. Quant à la douche, il ne faut guère y compter. Si elle existe, la plupart du temps, il n’y a pas de serviettes de toilette. Comme disait un commissaire : z’on qu’à prendre du PQ. Sauf qu’il n’y en pas toujours. Il suffit que le livreur passe en l’absence du préposé au ménage, pour que la semaine se déroule sans. Et chaque fonctionnaire de planquer son petit rouleau perso dans son caisson. De toute façon, même s’il y a des douches, même s’il y avait des serviettes, il n’y aurait pas assez de personnel pour accompagner les gardés à vue aux sanitaires.
Donc, tout est pour le mieux.
Un autre exemple de la paupérisation de la police : on manque de cartouches pour les Taser ! Cela se passe dans le Haut-Rhin. C’est un syndicat qui a tiré la sonnette d’alarme : le directeur de la sécurité publique serait prêt à retirer les Taser X26 de la circulation. Heureusement, le préfet pour l’administration de la police a finalement entrouvert son escarcelle : 10 cartouches auraient été livrées.
D’ici qu’on ressorte les bâtons blancs !
Je ne dis pas ça pour me moquer, mais en lisant les instructions du ministre de l’Intérieur sur la mise en place des quinze premières ZSP (zones de sécurité prioritaires), je ne pouvais m’empêcher de me demander où diable il allait trouver les moyens de sa politique… J’ai cru comprendre qu’une partie du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) serait mobilisée. Plus de 50 millions d’euros pour 2012. Rappelons que ce fonds sert à financer en priorité la prévention de la délinquance des jeunes, et, pour plus de la moitié de l’enveloppe, la vidéoprotection. Le plan-caméra si cher au gouvernement Sarkozy-Fillon (et si cher aux contribuables), vivrait-il ses derniers jours ?
La zone de sécurité prioritaire, c’est un peu le contre-pied de la police de proximité du gouvernement Jospin. Dans sa récente circulaire aux préfets, le ministre de l’Intérieur explique qu’il s’agit de s’attaquer « aux causes » et de « lutter en profondeur contre les formes les plus ancrées de la délinquance ».
Donc, pas question de jouer au foot avec les jeunes. Mais au contraire d’unir les forces de plusieurs ministères pour être le plus opérationnel possible en se concentrant sur certains objectifs : l’économie souterraine, le trafic de stupéfiants et d’armes, les violences, les cambriolages, les regroupements dans les parties communes d’immeubles, les nuisances sur la voie publique, les incivilités, etc. Et pour être encore plus pointu, il faudra sélectionner au maxi quatre cibles par zone. Tandis que les collectivités territoriales s’intéresseraient plutôt à la prévention et à la « proximité ». Probablement des missions dévolues aux polices municipales.
Pour cette première année d’activité, il n’y aura ni effectif supplémentaire ni nouvelle implantation immobilière. On peut donc s’attendre à un certain remue-ménage dans les services. Peut-être même un remodelage des structures existantes, « l’occasion d’une redéfinition de certaines unités, notamment celles affectées à la recherche du renseignement ou à la lutte contre la criminalité de voie publique », déclare M. Valls. Entre les lignes, on pourrait penser à un retour des RG et peut-être à la fin des BAC.
Comme l’écrit dans son blog Émilie Thérouin (adjointe au maire, chargée de la sécurité à Amiens), désormais, le préfet reprend la main. Et cela semble une bonne chose. Des services comme la DCRI ont montré les limites d’une centralisation à outrance. On serait donc sur le bon chemin. À condition toutefois que la justice soit au diapason. Ce qui pour l’instant reste à démontrer. Car s’il est question du procureur de la République dans la lettre du ministre aux préfets, c’est au conditionnel. Ce magistrat pourra « s’il le souhaite » assurer la codirection de la cellule opérationnelle. Y aurait-il mésentente entre la place Beauvau et la place Vendôme ?
Réussir une telle réforme sans y mettre un sou, c’est un véritable challenge. Croisons les doigts. Pourtant, il y a une chose qui n’aurait rien coûté. Un vocabulaire plus tolérant. Je trouve que « zone » cela fait zonard, donc marginal. J’aurais préféré que l’on parle d’espaces de sécurité prioritaire. Mais ce ne sont que des mots.
Article intéressant qui me fait dire que si l’État (par l’intermédiaire de sa police) n’a pas les moyens d’assurer le gite, le couvert ainsi que la propreté corporelle du gardé à vue dans des conditions humaines (on n’est pas des bœufs non plus) il (l’État) n’a qu’à faire ce qu’il faut pour. Faute de quoi, qu’il trouve un autre moyen.
La privation de liberté (même temporaire), la fouille au corps qui l’accompagne, sont dégradantes. Pourquoi vouloir y ajouter d’autres humiliations ? Non, vous ne me ferez pas dire que ça participe à la déstabilisation du gardé à vue, non.
Il n’y a pas qu’à Colmar que les cartouches de Tazer vont manquer…Il y aussi de l’arrondissement parisien où ces outils vont rester au placard en fin de mois parce que les cartouches ( 34€ pièce ) seront périmées et que le renouvellement sera pour « très bientôt, mais pas ce mois-ci »…
Existe t’il vraiment un préposé au ménage pour les cellules de garde-à-vue ?
Plus de biscuits en GAV, ça me rappelle une expérience vécue il y a un mois et demi lors d’une audience au Palais de Justice à Paris. Désormais l’ordre donné aux magistrats serait de ne plus rien imprimer (comme des conclusions par exple): les économies se font sur les ramettes de papier, sur les stylos, sur les espaces de stockage des dossiers…
Ca me rappelle aussi un reportage effectué il y a qques années sur les trois pouvoirs et diffusé sur je ne sais plus quelle grande chaîne de télévision. La partie consacrée au pouvoir judiciaire relatait notamment l’exemple d’un juge se mettant sciemment dans l’illégalité en effectuant le travail normalement dévolu aux greffiers, puisqu’il n’en avait pas… ça en devient kafkaïen…!
Je ne suis pas économiste et je ne sais pas exactement où il faudrait prendre pour (ré)allouer des fonds décents aux différentes fonctions publiques mais une chose est sûre: à force de coupes massives dans les budgets les plus importants de notre démocratie (Education, Santé, Justice) dans un bateau qui prend déjà l’eau, c’est une noyade assurée!
J’espère fort que la France fera tout pour se remettre à flot d’ici avant que le naufrage ne survienne…
Quant à lire les commentaires ci-dessus, je pense que des cours de yoga, de respiration et d’écoute/compréhension mutuelle pourraient être bénéfiques à certains commentateurs !!!
Je comprends que l’on puisse s’emporter en lisant « Les victimes peuvent prendre le petit’dej à la maison, peinards dans leur fauteuil ou leur canapé, après avoir dormi dans leur lit » … même si je me doute que le commentaire a été sciemment écrit de cette façon pour mieux faire passer le message personne en liberté libre de ses mouvements vs/ personne en détention et donc privée de liberté.
Mais de là à faire une survictimisation des victimes, il ne faut pas exagérer.
Au civil, « la victime » obtient une indemnisation à hauteur du préjudice subi (qui comprend d’ailleurs en général non seulement le préjudice économique mais aussi le préjudice moral lorsque l’avocat fait bien son boulot); la réparation est donc faite.
Au pénal, libre à la victime de se constituer partie civile pour voir son préjudice réparé. La dimension psychologique liée intimement aux faits (sordides, choquants etc.) de l’espèce joue alors dans l’allocation des dommages et intérêts un rôle très important.
Mais si on dit « libre à la victime de se constituer partie civile » c’est qu’elle n’est pas le centre du procès: les deux protagonistes ici, ce sont d’une part le prévenu et de l’autre, la société française représentée par le ministère public.
Donc oui, il est important de prendre en compte la victime, ce que le droit français fait (oui oui!).
Mais ici, ce n’est pas le centre du sujet puisque l’on parle des gardés à vue.
Or, un gardé à vue, comme il a été dit plus haut, bénéficie encore que je sache de la présomption d’innocence, donc sortons ce stérile schéma manichéen gentille forcément victime/gardé à vue forcément coupable et méchant de nos têtes.
Et puis, coupable ou non coupable, victime ou sans victime, un gardé à vue est un être humain. Et comme tout être humain dans une société démocratique, il a droit à un maintien en vie décent, qui passe donc par la subsistance aux besoins vitaux de tout être humain: bouffe, eau, hygiène minimale, dodo.
Or, à moins qu’on n’en soit revenu à une société ayant rejeté ces principes inhérents à toute démocratie, oui, il est choquant que la société française supprime l’un des trois repas qui constituent notre alimentation quotidienne en occident, surtout lorsque l’on sait qu’il est sensé être le plus important de la journée, celui où l’on devrait manger le plus (pour rappel, il ne comprenait que deux biscuits en plus de la briquette de jus d’orange, ce qui ne constitue pas un apport calorifique majeur ni un repas principer non plus à la base!).
Bref, calmons-nous un peu, et essayons de raisonner en tant qu’êtres humains tout en mettant de côté la violence verbale (on en a déjà assez au quotidien de la violence non?).
Enfin, on ne vit pas chez les bisounours, mais si on peut se rapprocher de modèle-ci plutôt que du modèle 3e guerre mondiale, moi je suis plutôt partante, alors en bonne bisounours, je n’aurai qu’un mot d’ordre pour clore ce débat: peace and love !
Une humble étudiante qui croit encore au service public et au bon fonctionnement de nos institutions, même si elle a l’impression que là, ça se barre vraiment en cacahuète!
Bien des commentaires laissent a penser qu’une personne en GAV est une personne coupable de quelque chose, et par extension qu’il y a forcement une victime avec qui comparer la situation. Les raccourcis vers la peine de mort sont vite fait a ce compte la.
Comme repas, en garde à vue, si vous êtes bourré comme un coing demandez « le poulet aux prunes »
Pour ma part, si je comprends bien le sens de cet article, le constat est plutôt « clair » donc :
On tente à nouveau de réinventé la roue, sauf qu’à l’heure des économies tout aximut, il n’y a plus d’argent pour le quotidien, alors pour la mise en place de ces secteurs de protection prioritaire, ca sera à nouveau du bricolage à « la petite semaine » en espérant que cela ne provoque pas plus de problèmes que ne rgèlent de « solutions »…
Un petit rappel: N’IMPORTE QUI peut se retrouver un jour placé en garde à vue, dans une cellule immonde, avec une couverture pouilleuse, et pour tout repas un plat cuisiné dont un cochon ne voudrait pas et une briquette de jus d’orange qui ferait honte au hardest des discounts.
N’importe qui, même El Gringo, le parangon de l’humanisme du XXIe siècle.
Merci pour le « parangon de l’humanisme du XXIe siècle », mais comme ce siècle ne fait que commencer, attends quand même un peu avant de te prononcer.
Pour le reste, je n’ai jamais dit le contraire.
Salut Soph’ :
Oui, pour sûr : dans la vraie vie, je serais surement déjà en GAV pour outrage.
Je constate avec regret mais sans étonnement qu’échanger avec certaines personnes qui ont l’autorité et sont persuadés d’être du « bon coté » n’est effectivement pas possible…
Tant pis.
@ Ray:
N’endossez pas le costume du dissident frappé du délit d’opinion, il taille trop grand pour vous.
Par ailleurs, rassurez-vous, cela fait belle lurette que l’on ne retient plus l’outrage contre les petites frappes qui jouent le jeu de l’insolence facile et gratuite. Et puis vous êtes de bonne compagnie, vous seriez plus à votre place dans certains diners (aux cotés de ceux qui font des Tour Eiffel en allumettes par exemple) que derrière les barreaux.
Ceci dit, je vous trouve assez dur dans votre opinion sur les représentants de l’autorité; figurez-vous que ce métier exige de grandes qualités humaines. Il faut en effet sacrément aimer le genre humain pour servir la collectivité, parfois au péril de sa vie, lorsque l’on sait pertinemment que dans cette collectivité, il y a des gens comme vous.
« N’endossez pas le costume du dissident frappé du délit d’opinion »
Carrément pas, non !
T’as vraiment du mal à comprendre, apparemment.
« je vous trouve assez dur dans votre opinion sur les représentants de l’autorité »
Pas dur, non. Beaucoup moins que vous ne l’êtes avec beaucoup de gens.
« figurez-vous que ce métier exige de grandes qualités humaines »
Oui, certainement.
Comme beaucoup de métiers.
« aux cotés de ceux qui font des Tour Eiffel en allumettes »
Pas compris l’allusion…
tu peux être plus précis ?
« Dans la vraie vie, je serais surement déjà en GàV pour outrage »: soit tu sous-entends que tu serais en GàV seulement à cause de tes propos ici (donc « délit d’opinion »), soit tu ne sais pas ce que c’est que l’outrage, ni même le « délit d’opinion ».
Si ce dernier n’existe heureusement pas, je t’encourage vivement à te documenter sur le premier; comme ça tu auras peut-être quelque chose d’intéressant à dire la prochaine fois.
Et comme visiblement plus le Droit ce n’est pas ton domaine, tu as une belle marge de progression.
Ceci dit, je veux bien admettre que j’ai sans doute dû mal comprendre (la diarrhée verbale n’est jamais évidente à interpréter); peut-être aussi est-ce mal exprimé.
C’est un défaut que l’on observe souvent chez les gens qui parlent de choses qu’ils ne connaissent pas.
Grıngo, je ne comprend toujours pas le coup des allumettes et de la tour Eiffel. Aurais-tu la gentillesse de m’explicationner ?
S’il fallait que je t’explique tout ce que tu ne comprends pas…
Assume-toi garçon, cherche encore et fais-moi signe si tu trouves quelque chose d’intéressant. Ce n’est pas très compliqué ; je pensais que même pour toi ce serait à ta portée, mais j’ai été trop optimiste à ton égard.
Promis, je ne recommencerai plus.
« S’il fallait que je t’explique tout ce que tu ne comprends pas »
Ben faut bıen dıre que tu faıs d’enormes efforts pour m’explıquer (gratuıtement!) des tas de trucs; alors je pensaıs que juste cette petıte phrase en plus
Ca te pose un probleme ?
Tant pıs…
pas grave, en faıt, je croıs que j’aı comprıs,…
c’est d’aılleurs tres tres subtıl…
😉
Il vous a traité de con, rapport au film « Le Dîner de Cons » (que j’ai détesté, au passage…)
« Par ailleurs, rassurez-vous, cela fait belle lurette que l’on ne retient plus l’outrage contre les petites frappes qui jouent le jeu de l’insolence facile et gratuite. »
Gratuite? Quel vilain mot!
Que se passe-t-ils quand ils facturent leur insolence?
Que se passe -t-il quand un insolent très mal embouché jure qu’il ne commettra plus d’insolences ? Vous inflige-t-il alors, en bonne logique, ses derniers outrages?
@ Ray : Salut Ray. J’ai compris : vous ne décollez pas. Il n’y aura pas d’échange.
@ Ray : J’ai une vraie question Ray. A votre attention, vous personnellement. Y faut tout m’expliquer. Vous savez… le poulet, c’est un peu… comment dire ? binaire.
Alors la voilà ma question :
Je ne comprends pas pourquoi vous perdez votre temps avec des gens comme la majorité de vos contradicteurs, dont je peux être. Pourriez-vous m’expliquer cela !Pourquoi perdre du temps avec des gens dont le cerveau n’est pas plus illuminé et surtout, leur volonté de ne pas vous comprendre ?
Chère @Soph’.
Il est vrai que la censure m’a interdit de laisser demeurer mes commentaires ces derniers temps, notamment pour expliquer que seules les archives du commissariat du 3ème arrdt avaient été conservées – toutes les autres ayant été détruites – à prpos de la « question juive » et du rôle joué par la police.
J’ajoute que la préfecture de police n’aurait rien pu faire sans les armes données notamment par les pompiers de Paris qui les avaient conservées, les Allemands ignorant qu’il s’agissait d’un corps militaire ne les ayant pas désarmés. Mon grand père a été de ceux qui ont apporté les munitions et revolvers… Un pompier qui sert la police…
@ PHE : Bonjour PHE. Ha ?! vous aussi ? Epinglé par la censure ! Au moins n’avez vous pas d’étoile comme Untel.
Votre papa pompier ! Voilà donc où se niche votre engouement pour l’uniforme et la mémoire.
Mon grand-père, à moi, a été embarqué dans les camps ! Par des uniformes bien sûr ; verts, ceux-là. Mais surtout et à cause d’un acte de délation non fondée.
Ha ! avec ou sans uniforme… l’humanité reste la même, hein !
Sans biscuits, un diabétique peut y passer en pleine crise d’hypoglycémie que les policiers prendront pour une crise éthylique – les manifestations sont identiques -.
Bonjour ensuite les explications devant la justice avec les poursuites pour mise en danger de la vie d’autrui, non assistance à personne en danger et peut-être homicide volontaire s’il est prouvé que l’état diabétique était connu des policiers (avec dans ce cas préméditation puisque la privation de nourriture et le délaissement ont été les facteurs actifs du décès)
Il m’est apparu en relisant différents commentaires que…
Nous n’avons pas eu connaissance des excellents commentaires habituels de PHE, lequel n’hésite jamais à tirer sur les force de police.
Quant à Ray, même s’il a fait quelques apparitions, il ne s’émeut pas de l’alarme tirée par les fonctionnaires de police quant à la qualité en baisse du service public.
Peut-on lire dans cette absence une volonté de descendre coûte que coûte sur ceux qui représentent les forces de l’ordre ? Et je dois reconnaître qu’un peu de repos, ça fait du bien.
@ Louis : Bonjour Louis. Vous avez une idée ?
Soph’, ne provoquez pas les provocateurs. Vous voyez bien que la crétinisation de masse des jeux olympiques réclame plus d’attention que l’humanité !
dıs donc soph’ !
lorsque l’on s’abstient de commenter´c’est qu’on n’a rien a ajouter et qu’on approuve le propos, en général.
plouf dans l’eau, donc
Mais je comprend que je t’aı manqué 😉
« une volonté de descendre coûte que coûte sur ceux qui représentent les forces de l’ordre ? »
Soph,
ça fait pitié tes propos, la.
Bonjour Soph’,
Oui, je suis vraiment triste tout comme vous de voir que PHE a attendu ce jour pour venir imprégner ce blog de sa plume fatale.
Concernant Ray (ou p’tre Jay’), je déplore également qu’il ne s’émeuve pas que les policiers mangent tous les biscuits des gardés à vue. Je m’attendais à un sermon sur ces maudits flics qui sucrent tous les beignets à leurs hôtes, j’avoue que je suis sur ma faim…
Heureusement, ça reste encore supportable et je pense donc pouvoir gérer la lecture des commentaires de ce blog sur quelques sujets en l’état…
Cher Ray, je suppose que M’sieur Louis voulait s’adresser à moi.
Mon très cher M’sieur Louis, je pense que vous versez dans la facilité; je vais donc tenter de vous expliquer.
On peut être contre le principe même de la police (cad contre l’institution); on peut estimer qu’il existe au sein de cette institution des éléments qui n’y ont pas leur place et même estimer que cette institution (comme d’autres) ne se donne pas assez les moyens de faire le ménage; on peut, malgré tout cela, estimer qu’un policier est un être humain (si: j’vous jure et c’est le scoop du mois!), qu’il y en a parmi eux des bons et des mauvais et ne pas, par conséquent, cracher sur « les flics » quand on critique certains policiers ou l’institution.
Si, par hasard, vous n’auriez pas compris la subtilité, n’hésitez pas à laisser un autre commentaire et j’essaierais de trouver le temps de vous faire un dessin avec des couleurs et tout et tout (peut-être même que j’inclurais un bisounours dedans si vous êtes gentil).
Merci
En fait, la subtilité que toi t’as pas compris, c’est que quand tu y allais, j’y retournais…Et je suis bien en avance sur toi. Je peux moi aussi te faire un dessin, une caceded sur ton bras au marqueur même si t’es gentil et fais une géniflexion, mais pour ça faudrait que t’aies eu de l’imagination…
Quant à ton mépris et ta suffisance, j’en ai tout autant à ton égard, Mr Jay/Ray… Si tu crois être là encore le seul et l’unique à jouer avec plusieurs pseudos. Franchement, t’es pas une star, crois-moi… Mais au moins, ça permet d’avoir des gens intéressants comme El Gringo qui relève le niveau… Allez, bisous et fais de beaux rêves
« Mr Jay/Ray »
Tu pètes encore ton câble, l’ami Louis.
Je ne connais Jay ni d’Eve ni d’Adam et je n’ai jamais posté sous ce pseudo.
Je ne vois d’ailleurs pas quelle différence ça ferait sur le fond du débat.
Si ça te plait de croire (ou de vouloir faire croire) ça, ça ne me dérange absolument pas.
Et si toi ça t’amuse de changer de pseudo dans une même discussion, personnellement, je trouve ça un peu débile et j’assume entièrement une discussion.
Plus de biscuit pour les gardés à vue. Et pendant ce temps là, les élus trainent les pieds pour baisser leurs émoluments !
Rien n’a changé : depuis la zone de l’autre côté du périphérique des années 70 qu’un ancien président visitait du bout de la semelle, aux immeubles bêtement réhabilité d’un coup de peinture… la zone a simplement changé de place.
Plus de biscuit ! je me marre.
» – Chef, y’a un gosse qui fait une hypoglycémie !
– fait rien. Il simule. Et puis y’a plus de biscuit, je sais pourquoi. C’est l’OPJ qu’a tout bouffé.
– ha bon ?! Ben pourquoi.
– Le môme, on est allé le chercher ce matin à son domicile. ça faisait 6 mois qu’on enquêtait dessus. Mais l’OPJ, y voulait pas y aller. Il m’a dit… ‘Tu comprends Jo, pour aller le chercher ce mec… Y m’faut des biscuits !’
C’est une nouvelle technique pour faire parler les gosses. Sinon, tu comprends y z’avouent pas. Tu les nourris, tu les loges. Des fois, presque, y viennent tellement souvent qu’on leur serre la main :
» – Salut Marcel !
– Salut Jo ! T’es toujours dans la police ?
– Ben ouais. Toi aussi je vois. »
Faut dire que chez eux, y mangent pas toujours à leur faim les gosses d’un mètre quatre vingts à 15 ans. Et puis, le deal, c’est plus ce que c’était.
– Ouais, mais là Chef : plus de biscuit ! L’hôtel de police va perdre son étoile !
– Ha mais petit, c’est déjà fait. T’as pas remarqué ? On n’a plus l’insigne sur la poitrine. C’est la vengeance de l’ancien. Il a dit : ‘plus d’étoile ! plus de biscuit !’
Bon Petit, surveille le poste. Je vais voir si les plateaux repas sont pas périmés ! »
@ Stupide : Bonjour stupide. Ouais, l’éducation, vous avez raison, y’ a rien de mieux !
Vous devriez revoir cet excellent film de truffaut ou lelouch, je ne sais plus : « les 400 coups », où on parle des maisons de corrections paternelles. Quand les parents ne savaient plus quoi faire avec leurs mômes, on leur proposait de les mettre dans un centre de rééduc.
Je me rappelle bien cette scène où le gosse a piocher un morceau de pain dans son assiette. Le rééducateur arrive vers lui et lui dit :
» – la droite ou la gauche ?
– ben… la gauche, m’sieur ».
Là, l’éduc enlève sa montre et file une torgnolle au gosse, comme il n’en a jamais eue.
Finalement, la haine du gosse finit par grandir et il s’échappe en courant, jusqu’au bord de la mer ; son point de chute, son horizon. Là où il rêvait d’aller depuis toujours, mais personne l’avait écouté.
Le gosse en question est devenu… réalisateur. Pas mal hein. Dans une époque où on espérait encore.
Rééducation, maison de correction paternelle… ça sonne comme camp de travail et centre ouvert ou fermé pour la jeunesse.
C’est sûr, main droite-main gauche, ça change pas grand chose : tant qu’il y a de l’espoir !
Personne n’a de fric. L’évolution de l’Espagne ne va rien arranger.
Une nouvelle politique sans moyens nouveaux pour la police est difficile. Mais des moyens supplémentaires seulement pour la police seraient encore plus difficiles.
Si on peut réassigner le pognon dilapidé dans les caméras de videomatonnage, tant mieux.
—–
Vous aviez deviné : ma recette à moi, c’est de ne pas garder la Dcri, et de ne pas la remplacer par les Rg, parce qu’on abandonne leurs missions. La France fait un grand pas en direction de la liberté, économise quelques milliards de budget, et évite de faire perdre des milliards aux entreprises françaises (exemple : la Rfid) par la stupidité des barbouzes.
Ta recette à toi, je l’ai devinée, c’est le pays des Bisounours.
Si aucun pays n’a jamais fait l’économie d’un service de renseignement, c’est sans doute qu’il y a une raison.
Ce qui est antidémocratique, ce n’est pas les services de renseignements, c’est l’absence de controle parlementaire sur leur travail (ce que font nos voisins de manière plus transparente que nous), ce qui n’a rien à voir. Pour ce qui est de la stupidité supposée des « barbouzes », elle n’est souvent que le miroir grossissant de la stupidité des hommes politiques qui les commandent.
Et puis, tant qu’il y a assez d’argent dans les caisses publiques pour financer le régime des intermittents du spectacle, c’est que la France est encore bien assez riche pour se payer des policiers bien équipés et des biscuits pour leurs invités.
Ce qui manque d’originalité, c’est moins le qualificatif que le propos qu’il vise.
Cet angélisme ressassé qui veut arrêter de faire du renseignement pour que tout aille mieux traduit une complète méconnaissance des problématiques de sécurité : on a jamais soigné une fièvre en jetant le thermomètre.
Pour ce qui est de mon défaut d’inspiration, je vous renvoie à vos propres lacunes qui consistent entre autres à qualifier de « binaire » chacun de vos opposants, tout en évitant soigneusement de définir ce terme. J’imagine qu’en utilisant improprement ce terme issu des mathématiques et de l’informatique, vous pensez peut-être «manichéen», mais les mots manquent à votre génie…
C’est malheureusement pour vous difficile de jouer à l’intellectuel sans culture ni vocabulaire. Et c’est d’autant plus cruel de se le faire dire sur un « blog de flics ».
Je note aussi que vous attachez passionnément (bien que maladroitement) aux questions de forme, sur l’étymologie de «zone» ou encore ici sur l’expression «bisounours»…
En revanche, vous trouvez rarement à dire sur les questions de fond. Certes, c’est une excellente manière de ne pas montrer toute l’étendue de votre inculture, mais c’est en même temps assez frustrant pour les lecteurs qui ont la politesse (et le courage) de s’attarder sur vos commentaires vides.
Au moins illustrez-vous avec panache la maxime d’Audiard : «ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gu…».
@Gringo:
« vous attachez passionnément (bien que maladroitement) aux questions de forme »
Pas du tout, bien au contraire :
c’est toi qui me reprend bêtement sur des fautes de frappes innocentes qui ne changent rien à la compréhension du texte.
Sur le terme « zone », c’est bien une question de compréhension du terme, et donc du fond, pas de la forme!
lol : y a une expression pour ce que tu fais là : « l’hôpital qui se fout de la charité »
« ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gu… »
idem : l’hôpital qui se fout de la charité…
Je ne disserte pas sur le faute de frappe, je me limite à les relever. Jusqu’à preuve du contraire, c’est quand même vous qui les faites. Si ça vous irrite, prenez le temps de vous relire et tout ira bien.
Par ailleurs, si vous ignorez que l’on parle de «présomption d’innocence» et non de «supposition» et que vous ignorez le concept de manichéisme, je suis désolé pour vous.
Sur l’emploi du terme «zone» plutôt que d’un autre, vous êtes le seul à vous exciter sur cette question sans jamais aborder le fond, pourtant déjà développé dans l’article : quels moyens pour ces zones ; quel périmètre, etc. Au lieu d’aborder ces questions (de fond), vous discutaillez tout seul sur le sexe des anges en espérant que l’on prenne votre cuistrerie pour de la finesse d’esprit.
A moins que votre esprit soit si superficiel et nébuleux qu’il ne vous permette pas de distinguer la forme du fond…
De même, toujours rien sur la définition de votre fumeux concept de «binarité», ou même de propos structurés un tant soit peu en rapport avec votre sujet.
Vous vous êtes visiblement surpassé en allant pomper un lien sur le «wiktionary» et en prodiguant du binaire à tout-va, depuis vous pataugez dans le marigot de votre insuffisance.
Pour vos «LOL» et votre «hôpital qui se fout de la charité», je vous laisse à vos propos de cour de récréation. Personne mieux que vous ici ne peut démontrer votre médiocrité.
Le choix des mots n’est pas innocent, bonhomme!
Ça fait aussi parti du fond. Et c’est aussi partit de l’article en question, cette question. Je répondais poliment et informais gentiment mon interlocuteur qui n’avait pas l’air de connaitre l’étymologie de ce mot. Pas de quoi en faire tout ton fromage.
Pour le reste, je laisse les lecteurs juges. Et vu ton acharnement à répondre à un type que tu prétend inculte, gamin et insignifiant,… je pars plutôt confiant 😉
« Le choix des mots n’est pas innocent, bonhomme! »
Venant de quelqu’un qui ignore le concept de présomption, de manichéisme et qui pompe ses définitions sur wiktionary, ça ne manque pas de sel… «On donne des conseils, mais on n’inspire point de conduite»!
J’attendais encore ne serait-ce qu’un début d’argumentation en rapport avec le sujet, ce n’est pas encore pour cette fois.
Mais comme l’accusateur public d’hier, qui taxait tous ses contradicteurs d’être « binaires », s’est mué aujourd’hui en un innocent interlocuteur « gentil et poli » persécuté par un acharné, je ne vais pas être trop cruel.
Alors dans un souci d’apaisement, je n’ai pas relevé les fautes d’orthographe; comme quoi moi aussi je sais aussi être poli et gentil!
Le concept de présomption est en effet visiblement suffisamment compliqué pour que tu ne le connaisses pas, de même que le manichéisme.
Tu veux dire « binaire » alors que ça ne veut rien dire et que tu es incapable de l’expliquer?
C’est ton droit…Et puis si tes commentaires avaient du sens, ça se saurait.
Mais après tout ce n’est pas si grave : au regard de tes fautes et de conjugaison et d’orthographe récurrentes, la philo et le Droit peuvent attendre.
Commence par ouvrir un bescherelle. Pour quelqu’un qui s’attache au poids des mots et à la forme, écrire correctement c’est un bon début.
« Bisounours », c’est l’argument que l’on utilise quand on n’a pas d’argument.
A propos d’arguments, auriez-vous l’amabilité de développer les vôtres?
Au sujet des services de renseignements, je n’en ai pas. Je n’y connais strictement rien dans ce domaine.
Au sujet des conditions de garde à vue et des victimes, j’ai commencé à argumenter plus haut : des tas de gens se retrouvent en garde à vue sans avoir fait de victimes. Faire de « la » victime, forcément innocente (alors que des tas de victimes ne sont pas innocentes du tout de ce qui leur arrive), forcément traumatisée (alors que, oui, on peut être victime sans etre traumatisé) un prétexte pour justifier la maltraitance – qu’elle soit ou non volontaire – vis à vis d’un coupable, mais plus encore d’un simple suspect, c’est instrumentaliser des gens pour surfer sur l’émotion. Et ça n’apporte rien, ni au maintien de l’ordre, ni à la justice.
Je ne conteste pas que la majorité des gardes à vue sont à propos d’affaires relativement « mineures », mais pas toutes…
Ainsi, dans le cas des atteintes à la personne, je pense que l’on pourrait reconnaitre à la victime droit au soutien psychologique, tout comme les gardés à vue ont (légitimement) droit à la visite d’un médecin et au service d’un avocat.
Le tout pourrait être payé sous forme de dommages-intérêts aux frais du coupable.
Pour autant, je n’ai jamais opposé les droits de la victime à ceux du gardé à vue, pas plus que je n’appelle à la maltraitance de ces derniers.
Dans aucun de mes commentaires je n’associe la GàV à la culpabilité et je ne me félicite pas des conditions misérables décrites dans cet article: la GàV doit aider à la manifestation de la vérité, ce n’est pas une peine et encore moins une vengeance.
En quoi ce commentaire oppose les droits de la victime à ceux du gardé à vue?
Le fait de répondre à quelqu’un qui dénie systématiquement le traumatisme de la victime, forcément « peinarde », n’est pas un déni de présomption d’innocence et encore moins un appel à la maltraitance.
Mais plus de 24 heures après, tu n’as toujours pas compris: bêtise, mauvaise volonté ou les deux?
Ceci dit, tu veux tu peux relire mes autres posts, si tant est que tu les comprennes (pour celui que tu cites, ce n’est visiblement pas le cas). Mais demander un tel effort à un fielleux borné comme une route nationale, qui parle de droit tout en ignorant le concept juridique de « présomption », cela relève de la médecine, voire du miracle.
Tu peux donc garder tes félicitations, car je ne « progresse » pas (pas plus que toi, d’ailleurs) et j’ai bonne mémoire.
Quant à ma mauvaise foi, c’est bien le seul domaine où tu m’impressionnes. On a les qualités qu’on mérite.
« En quoi ce commentaire oppose les droits de la victime à ceux du gardé à vue? »
lol
Au moins t’as le sens de l’humour!
« Quant à ma mauvaise foi, c’est bien le seul domaine où tu m’impressionnes. »
Je impressionne dans le domaine de ta mauvaise foi ?
Je te jure que je n’y suis pour rien!
« On a les qualités qu’on mérite. »
Ce qui veut dire quoi ?
« Pour la suppression des commentaires comme pour le reste, je ne fais que constater »
Vi, vi, vi, bien sûr…
En fait, t’as découvert le poteau rose (!) : je suis de mèche avec Moreas et lemonde.fr, c’est moi qui les dirige…
lol encore!
tu pètes vraiment ton câble mon pauvre bonhomme…
faut croire que la contradiction te hérisse le poil au point de dire vraiment n’importe quoi…
La contradiction ne me dérange pas: je ne signale aucun de tes messages à la modération, alors que mes réponses ont une durée de vie éphémère.
Tout comme un message de Louis, ainsi qu’un post qui se moquait de ton « binaire » foireux.
Après tout, si ça te réconforte, fais-toi plaisir: hormis tes contradicteurs, tout le monde est d’accord avec toi. Et comme tu modères tes contradicteurs…
En ce qui me concerne, je finirai donc cette discussion sur une énième mais salutaire correction: on écrit « pot aux roses ». Maudit clavier turc.
Bon vent guignol et n’oublie pas de dénoncer ce message au modérateur; histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes.
Pour le soutien psychologique des victimes, comme cela vous a été dit par quelqu’un d’autre, on dirige les victimes vers des associations qui font ce travail là, et qui sont largement subventionnées par l’État (au point même d’attirer un certain nombre de parasites qui confondent « aide aux victimes » et « aide à soi-même sur le dos du contribuable »).
Quant aux frais que la victime pourrait encourir pour tout ce dont elle a besoin du fait de son agression (médecin, avocat, psy…), il y a effectivement les dommages et intérêts et l’article 475-1 du code de procédure pénale et, si le condamné n’est pas solvable, il y a le Fond d’Indemnisation des Victimes, financé par le contribuable et qui se tourne ensuite vers le condamné pour tenter d’obtenir le remboursement des sommes ainsi avancées.
La victime n’est donc pas laissée à l’abandon par l’État, rassurez-vous. Par contre, ce n’est pas le rôle de la police que de soigner les maux de la victime autrement qu’à travers l’enquête. Et si elle s’occupe du gardé à vue, ça n’est pas par bonté d’âme mais parce qu’il a été volontairement privé de la faculté de s’occuper de lui-même par ladite police: elle lui doit donc le minimum vital qu’on lui interdit de gérer tout seul.
simple et clair, enfin
à Marcel le 10 août
Je n’ai jamais dit que les gardes à vue concernaient toutes des affaires mineures. Et j’ajouterai que ce n’est pas nécessairement dans les affaires mineures que les victimes sont le moins traumatisées.
Et je ne vois pas non plus pourquoi le soutien psychologique devrait etre réservé aux cas d’atteinte la personne.
Maintenant, la prise en charge des plaignants doit-elle être du fait de la police ? J’en doute.
Et les victimes dans tout ça?! On parle toujours des délinquants et de leurs conditions de vie, de détention etc….., mais les victimes, comme d’habitude on les oublie : elles n’ont pas deux biscuits au petit déj’ quand elle sont au commissariat pour déposer plainte… Et le médecin, et l’avocat gratos, c’est pour qui?
Les victimes peuvent prendre le petit’dej à la maison, peinards dans leur fauteuil ou leur canapé, après avoir dormi dans leur lit. Je doute qu’elles soient obligées de se contenter de deux biscuits. Le médecin gratuit, c’est pour tout le monde (enfin normalement), l’avocat gratos pour personne. L’aide juridictionnelle coûte de l’argent, même si ça ne coûte par très cher comparé au prix normal des avocats.
C’est clair qu’elles nous em…dent ces victimes, à toujours se plaindre! La femme violée, le petit vieux tabassé ou le gamin agressé, qu’ils arretent de la ramener et de se plaindre: une bonne nuit de sommeil, un « continental breakfast » et il n’y paraitra plus!
Pendant ce temps, les vrais Damnés de la Terre, coupables aux yeux de la Loi mais victimes d’une société trop méchante, souffrent dans des cellules sordides et sont obligées de retourner leurs poches pour payer un avocat.
Quelle tristesse…
C’était du second degré en réponse au post précédent…
Mais si tu as un doliprane, je veux bien; je l’offrirai de bon coeur à Melianos qui écrit « Les victimes peuvent prendre le petit’dej à la maison, peinards dans leur fauteuil ou leur canapé, après avoir dormi dans leur lit. »
A moins que lui aussi fasse dans l’ironie.
« L’ironie donne du sens. ici, il n’y en n’a pas… » A moins que vous ne l’ayez pas trouvé, ce qui est différent.
Quand je lis « Les victimes peuvent prendre le petit’dej à la maison, peinards dans leur fauteuil ou leur canapé, après avoir dormi dans leur lit. », Même si ce n’est peut-être pas fauX, j’ai l’impression que ce commentaire passe facilement par pertes et profit le traumatisme de l’agression.
Quant à savoir ce je je voudrais faire aux victimes, ce serait par exemple améliorer et généraliser le soutien psychologique à leur égard (aux frais du délinquant) ou, tout au moins, arrêter de considérer que l’on puisse être « peinard » après s’être fait agresser.
Mais qu’est-ce que t’es lourd avec tes commentaires…
Ne pas comprendre l’ironie de El Gringo, faut le faire, franchement ! Qui plus est, il fallait bien quelqu’un pour répondre au post exagéré de Mélianos et insultant, comme si les victimes pouvaient être peinardes, même chez elles, après une agression.
On sent bien de vous deux une condescendance et un mépris affiché. C’est fatigant à la longue de te lire, Ray, et je me demande avec qui tu n’est pas en compte ici…
Le problème initial n’est pas la classification « gentil / méchant », mais le fait que l’on considère que la victime soit « peinarde dans le fauteuil », dans une situation finalement bien plus enviable que celle de son agresseur.
Vous n’avez pas « très bien compris » ce que je voulais dire, loin s’en faut. A aucun moment je ne dénie aux gardés à vue leur statut de présumé innocent (« supposé » innocent ou coupable est juridiquement incorrect, mais j’imagine que c’est encore une faute de frappe).
Je reconnais juste à chaque victime le droit d’être considérée comme tel et regrette simplement que l’on puisse mépriser sa détresse.
C’est visiblement encore trop pour vous, au point de me prêter une « haine » et un « mépris » qui ne figurent pourtant nulle part dans mes commentaires.
Alors si votre logorrhée a l’ambition de traduire une pensée qui va plus loin que le bout de votre nez, il doit être si court que vous devez avoir du mal à vous moucher.
PS: Si mon ironie ne vous a pas fait rire, j’en suis désolé mais rassurez-vous: en lisant vos envolées grand-guignolesques, je me suis marré pour deux.
@ El Gringo : Nous sommes donc 4 à nous être marrés !
@ Ray : rassurez-vous vous êtes inclassable : dans le don des leçons, l’agacement que vous procurez et la préscience que vous distillez.
Je vous assure : in-clas-sable ! Mais continuez : ça met un peu plus de sel dont la première partie était très rigolote, j’ai trouvé.
JE N’EN PEUX PLUS DE TOUTE CETTE VIOLEEEEENCE :’O
On peut être lacé en garde à vue sans être coupable.
On peut être coupable sans avoir fait de victime.
Ont peut avoir fait une victime sans que celle-ci soit « traumatisée ».
Et on peut avoir traumatisé une victime sans que ça l’aide en quoi que ce soit que son « agresseur » soit affamé dans une cellule de garde à vue cradingue.
Bravo ! Bravo !
Vous avez parfaitement résumé de façon partiale la belle argumentation qui fait les yeux doux à une agression qui serait finalement en conformité avec notre société et vivable. Je vous tire mon chapeau, tant cela pouvait être une tâche difficile que vous avez su relevé avec une telle partialité.
Bon, on peut donc ajouter pour compléter le tableau, car vous auriez dû au moins ouvrir avec ça votre commentaire pour ne pas être partial :
– un coupable d’infraction peut créer un traumatisme chez sa victime et son environnement
– s’il n’y a pas de victime, le Ministère Public peut attaquer l’auteur de l’infraction en justice au nom de la défense de la société qui peut se trouver heurté
– Que l’agresseur se retrouve dans une cellule de garde à vue cradingue n’a rien à voir avec l’état émotionnel d’une victime traumatisé ou non, tant ce n’est que pour les besoins de l’enquête. Ce n’est donc pas pour « aider » la victime que cela est fait, et au contraire, en général les flics s’efforcent d’être sympas pour montrer que tout cela relève du fantasme de certains qui les détestent. Enfin, ils n’y peuvent rien si on ne leur donne pas les moyens pour avoir des cellules pas cradingue…
Je me pose quand même des questions sur comment vous avez pu être juriste en mettant en avant dans votre dernier point qu’une victime aurait pu être aidé de savoir son agresseur dans une cellule cradingue. Les victimes n’ont pas, à moins d’être également des agresseurs, connaissance de la vétusté ou de l’état de « cradinguerie » de ces cellules… Bref.
Ce n’est pas moi qui prétend qu’une victime pourrait être aidée par le fait que son agresseur soit enfermé dans une cellule cradingue. Je dis même exactement le contraire. Contrairement à ceux qui bêlent « et les victimes » chaque fois qu’on parle de délinquance.
Et je n’ai jamais prétendu qu’un délinquant ne pouvait pas traumatiser sa victime et son entourage. Pas plus que le ministère public ne pouvait pas poursuivre une infraction sans victime. D’ailleurs, le ministère public poursuit les auteurs d’infraction, peu importe s’il y a des victimes, et ne poursuit pas ceux qui font des victimes sans commettre d’infraction.
Et, bon, une bonne partie des victimes d’infraction ont eu, un jour ou l’autre, contact avec la cradinguerie des cellules de GAV.
Ce n’est pas de l’ironie, c’est la vérité.
La victime n’est pas privée de liberté. Il n’y a pas besoin de lui filer (royalement) 2 biscuits et une briquette de jus d’orange parce qu’elle peut, si elle le souhaite, manger à sa faim chez elle.
Le gardé à vue, lui, n’a pas le droit de quitter le commissariat. Or, le gardé à vue restant – jusqu’à preuve du contraire – un humain, il a un certain nombre de besoins élémentaires comme boire l’équivalent d’1,5 litre d’eau par jour et d’ingérer environ 2000kcal par jour (faire pipi et caca aussi). C’est donc la responsabilité de la police, qui le maintient privé de liberté – contre son gré cela va de soi – de pourvoir à ces besoins élémentaires.
Quand la victime restera privée de liberté par la police pendant 48 heures, la police devra également subvenir à ses besoins élémentaires en eau et en nourriture. Mais on n’en est pas là.
Dans quel monde vis-tu? Tu crois que le gosse qui s’est fait bombardé la g….. va gentillement rentrer chez lui prendre un petit déj’, ou que la mamie qui vient de se faire agresser pour son collier en or ne va pas être trop déboussolée et va poursuivre ses courses? Quant à l’aide juridictionnelle, elle ne bénéficie qu’à ceux qui ont de faibles revenus, bref, le(a) richard(e) (ou classe moyenne, tiens la revoilà celle-là) qui n’a rien demandé mais s’est fait tabassé(e) n’a qu’à payer pour être représenté(e)!! Non mais, y’en a mare des ces victimes qui revendiquent d’être aussi bien traitées que leurs agresseurs!!! Ah, et que je sache, contrairement au délinquant qui va voir sans effort un avocat commis d’office dans les heures qui suivent son placement en garde à vue, même la victime qui bénéficie de l’aide juridictionnelle a des démarches à faire et certainement plus longues que de se glander les c…. dans sa cellule…
@ Ray, encore.
J’aimerais que vous fassiez part de ce « ternaire », à nous, pauvres binaires.
Je croyais qu’on disait « bipède », mais puisque vous dites ‘Binaire’, ce doit être le bon mot, hein Dieu-Ray.
Alors, Ray, ce ternaire ? Ou est-ce davantage encore ?
Vous savez bien que dans le monde policier, on ne sait pas vraiment compter ; sinon jusqu’à dix. Après on sait qu’il y a valet, dame, rois, as. Comment ça, c’est cavalier ?
« est-ce davantage encore ? »
no limit…
Pkoi Dieu-Ray ?
Je ne suis qu’un petit bonhomme qui donne son avis sur un blog de flic…
ça n’a rien de transcendant.
et jusque là ce n’est pas interdit.
si ?
@fıtz :
sortez de la binarité, mon ami.
vous verrez, c’est un peu difficile au début. mais ça vous ouvrira des tas de portes dans la vie.
et oubliez un peu ce terme de bisounours quı ne veut pas dire grand chose…
que vous ressortez a toutes les sauces…
et qui est lui réellement condescendant!
@ Ray:
« Les conseils valent ce qu’ils coûtent; c’est-à-dire rien. »
(Douglas Mc Arthur)
Mais ne vous privez pas de prodiguer les votres pour autant, ils sont si amusants…
Plus ça va, plus tes réponses sont fines et élaborées…
Franchement ça vaut le coup d’attendre!
Cher Marcel,
afin de tenter de trouver une solution pouvant vous convenir et satisfaire tout à la fois les obsédés de la victimisation à outrance, j’ai songé à une solution!
Nous pourrions organiser un vaste mouvement de citoyens afin d’exiger de nos politiques la remise en place de la peine de mort! Celle-ci ne s’appliquerait pas uniquement à ceux reconnus coupables, mais, par prévention, elle serait immédiate à peine le soupçon se porterait sur vous. En effet, ainsi, nos obsédés de la victimisation se verrait satisfait et nous règlerions le problème des conditions de détention.
A titre personnel, je ne pourrais malheureusement pas prendre part à ce vaste mouvement citoyen, préférant lâchement fuir dans une zone totalement isolée afin de ne pas un jour pouvoir être présumé coupable et me voir ainsi exécuté avant le moindre jugement.
PS: un gardé à vue n’est que présumé coupable et n’est donc pas nécessairement coupable de quoique ce soit (il se peut même parfois que la victime ne le soit pas).
D’autre part, à tout ceux qui pensent toujours aux victimes plutôt qu’aux coupables (c’est vrai qu’ils sont vilains…), je voudrais savoir s’ils pourraient développer sur leur conception du rôle de l’enfermement (la prison) et de la Justice (la condamnation, le statut du coupable, etc.).
Enfin, rappelons que se soucier du sort des coupables ne revient pas pour autant à se désintéresser à celui des victimes: on peut faire les deux!
Toute personne est présumée innocente avant que sa culpabilité ne soit démontrée lors d’un procès, c’est une des bases du droit français. Arrêtez de réinventer le droit, non mais. Et arrêtez de regarder les films américains…
@Tata :
C’est exactement ce qui est dit dans le post auquel vous répondez…
Quel rapport avec les films americains ?
Ben, un suspect est présumé innocent, pas présumé coupable, c’est tout.
Au niveau de la GAV, autant appeler les parties comme ce qu’elles sont : « plaignant » et « suspect ». Ce qui ne doit pas empêcher la police d’être respectueuse envers le plaignant et de traiter le suspect comme un être humain.
Ce sont des notions exactement contraires.
Dans le cas du « présumé coupable » aux USA, c’est à l’accusé de prouver qu’il est innocent. Dans le cas du « présumé innocent » en France, c’est l’accusation (le parquet) qui doit prouver que la personne est coupable.
C’est la différence principale entre le droit français et le droit américain.
La présomption d’innocence a cours aux états unis.
Un exemple relativement récent est DSK libéré car le procureur estimait ne pas avoir de quoi le faire condamner.
La différence entre le système français et le système américain est que en France c’est l’état qui enquête et ensuite le juge détermine si l’accusé est coupable. Le juge est enquêteur et arbitre. c’est le système inquisitoire.
Alors qu’au états unis ce sont les parties qui enquêtent et le juge ne sert que d’arbitre. Chaque partie doit récolter les éléments pour soutenir ses arguments et le juge ne fait que trancher en fonction des éléments qu’on lui apporte. C’est le système accusatoire.
Je ne suis pas un professionnel de la justice alors ce que je dis est peut être inexact ou incomplet.
En revanche ce que je sais c’est que le seul pays ou c’est à l’accusé de prouver son innocence est la Corée du Nord.
On a un gros problème en France avec le terme « présomption ».
En gros, un présumé coupable est censé être coupable jusqu’à ce que son innocence ait été prouvée.
Un présumé innocent est censé être innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été prouvée.
@ Lambertine. C’est bien, c’est bien Lambertine. Et du coup, pouvez-vous dire si la garde à vue est compatible avec la présomption d’innocence et la nécessité de l’OPJ de « faire la lumière » sur l’infraction, selon le terme consacré.
« pouvez-vous dire si la garde à vue est compatible avec la présomption d’innocence et la nécessité de l’OPJ de « faire la lumière » sur l’infraction, selon le terme consacré. »
Au jour d’aujourd’hui, clairement : non !
Lorsqu’on aura des locaux salubres et le necessaire pour garder à vue dans la dignité et le respect des droits élémentaires, alors, oui.
Comment doit-on interpréter le « c’est bien, c’est bien » ?
Contrairement à la litanie habituelle les victimes ont aujourd’hui une place importante dans la procédure. Et si certaines difficultés existent toujours elles ne s’appliquent pas particulièrement aux victimes. (La plus classique, l’impossibilité de déposer plainte dans un commissariat en raison du manque de personnel disponible, situation certes illégale mais qui est facilement contournable si on prend la peine d’adresser sa plainte au Procureur ou au Juge d’instruction…)
Peu importe l’infraction dont la personne est victime elle peut contacter (et est informée de cette possibilité) une association d’aide financée par les deniers publics et, me semble-t-il ,sans que l’état et les collectivités ne se posent la question de l’efficacité de certaines puisque le sujet est tabou: s’il s’agit d’une association d’aide aux victimes c’est nécessairement bien gérée et remettre en cause ce postulat implique que l’on soit pour la délinquance et contre les pauvres victimes.
Si la victime a été auditionnée (que cela soit à l’initiative des enquêteurs ou en raison de son dépôt de plainte), elle sera avisée du jour de l’audience et de sa possibilité de se constituer partie civile, avoir un avocat… associations…
L’avocat sera rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle si la victime dispose de moins de 900€ par mois ou par la victime elle-même mais ces frais et honoraires d’avocat seront mis à la charge du condamné au titre de l’article 475-1 du CPP.
Par ailleurs, si la victime a au moins un jour d’ITT au sens pénal (c’est le cas pour la moindre agression physique), même dans le cas où la personne condamnée est insolvable, la victime sera indemnisée au moins pour une part par la collectivité (CIVI et autres).
En outre, dans le cas des infractions les plus graves, la victime aura l’aide juridictionnelle de droit pour son avocat (viol par exemple).
Au-delà, la procédure lui permet de demander des actes au parquet ou au juge d’instruction. Elle peut même déclencher les poursuites et provoquer le procès via la consignation (pour schématiser la somme sera retenue en cas de procédure abusive).
Par conséquent, la victime est loin d’être un élément secondaire du processus d’enquête et judiciaire.
En revanche, c’est sous le fallacieux prétexte de protéger la victime et autres pathos ridicules, que l’on a mis en place la comparution immédiate, la composition pénale et le plaidé coupable (CRPC) afin de « garantir une réponse pénale rapide et offrir une décision d’indemnisation rapide de la victime ». En réalité, la rapidité de ces procédures n’a d’autre objectif que d’évacuer les dossiers peu importe que cette même rapidité empêche la victime de se constituer utilement pour l’audience de jugement et que dans la majorité des cas la victime ne puisse pas faire valoir son préjudice dans ce type de procédure.
Mais peu importe, le gogo est ravis, on a parlé de « La Victime », « vous allez voir c’que vous allez voir, le délinquant ne restera pas impuni, il sera rapidement condamné! ». Peu importe que les audiences de police ou correctionnelles classiques démontrent qu’il y a bien plus de victimes constituées et donc indemnisées que dans toutes les autres procédures alternatives instituées pour le bien de « La Victime »…
Bien, a chaque fois que l’on parle d’un manque de respect de genre coupables ou soupçonnés de délits ou crime, l’on vient pleurer sur le sort des victimes.
Ici, il faut bien se rappeler que la garde a vue intervient AVANT tout jugement, la personne en garde à vue n’est pas forcément coupable. C’est une première chose, que vous oubliez, Tob (et d’autres).
L’autre élément, c’est qu’un coupable d’un délit ne perd pas tous ses droits, il reste un… humain. Et doit être traité comme un humain, quoi qu’il ai fait. C’est le fondement du principe de Justice.
Mais certains ont perdu de vu les principes des Lumières, l’esprit tellement détruit par le poste de tv, qui ne parle que de violence, de vengeance….
(Et j’ajouterai : et la personne plaignante n’est pas forcément victime. C’est à l’enquête puis au procès de le déterminer)
Votre description des commissariats me rappelle la situation des universités francaises…
Quand une mesure s’annonce, je crois que beaucoup de citoyens se demandent « qu’est-ce que cela veut dire ? ». Madame Thérouin (citée) parle du passage de la théologie au pragmatisme. L’article de G. Moréas est tout sauf pragmatique, et c’est en ce sens qu’il est concret. Ce qui est concret, c’est l’énoncé d’un quotidien, du plus haut vers le ras du sol. Je trouve, de loin, que pas mal d’énoncés de Valls tentent d’articuler ces différents seuils, mais l’article donne l’alerte : le ras du sol semble misérable.
PS : malgré ce qui peut paraître critique, je trouve l’article de Mme Thérouin intéressant.
La quantité d’efforts pour entretenir un lieu de vie par ses occupants dépends évidemment de la qualité de l’environnement dans laquelle on les parque, et peindre de vieilles Tours grises, en rose pastelle, n’améliore en rien la qualité de vie mais montre bien la limite des efforts que nos politiciens (plus souvent de droite) sont prêt à faire pour améliorer les choses. Alors reprocher à ces gens « parqués » a la périphérie des grandes ville (on cache la misère, mauvais pour le tourisme) de ne pas être aussi accueillant qu’à DisneyLand, c’est un peu limite! Et pour le mot zone?? s’il te dérange tu peux le remplacer par région ou espace mais je ne comprend pas le problème (ni du coup le débat qui en découle), l’adjectif zonard provient du mot zone, effectivement, mais si tu as un avis péjoratif sur ce mot c’est complètement personnel alors change le dans ta tête, lol, pour ce qui est du commentaire de « stupide » qui porte bien son blaz, j’trouve qu’il y avait beaucoup plus de choses intéressante à relever dans cet article que la dernière phrase, et pour ce qui est du commentaire… j’dirais qu’il était tellement bref que forcément un peu limité…
On les parque,on les parque,vite dit.On est en grande parti responsable de sa situation.Tu crois que les gens après la guerre n’ont pas été parqués???Ce n’est pas pour ça qu’ils sont devenu des délinquants.Mais là,l’éducation était de mise.Moi je connais des gens qui habitent dans des zones industrielles,rien,mais alors rien n’a voir avec les parasites.Education,éducation,la meilleure des préventions!!!
Je direrais meme plus: EDUKAZIONNE (Arr!)
Je vous accorde l’importance de l’éducation et de la prévention, mais vous semblez oublier un élément de poids: la pauvreté n’est pas absolue mais relative.
En quoi cela a-t-il in intérêt par rapport à votre commentaire?
Tout simplement parce que les mêmes cités représentaient au moment de leur construction une avancée sociale pour les populations lorsqu’il s’est agi de les sortir des bidonvilles (rappelons au passage qu’il devait initialement s’agir d’une situation temporaire). Aujourd’hui, ces mêmes cités représentent parfois l’équivalent social des bidonvilles d’hier.
La pauvreté est relative, relative à ce qu’on peut apercevoir autour de soi, relative à ce que l’on peut estimer comme un train de vie légitime. Prenez un français parmi les 20% les plus pauvres, comparez-le à un homme de l’âge de pierre: il a bien plus; doit-il pour autant se considérer comme un riche privilégié?
Les gens après la guerre ont effectivement été parqués pour les sortir d’une situation encore plus dramatique et ils ont vécu cela comme une chance offerte: oseriez-vous parler aujourd’hui à l’égard des cités d’une chance offerte aux populations qui y vivent?
On peut très bien trouvé un mot marginal pour espace.Zone c’est très bien,sauf que les personnes qui y demeurent rendent leur endroit invivable,alors changer les mots ne sert à rien.
« Zone c’est très bien »
Non, c’est nul : ca fait penser a zoner, a zonard, quı sont des termes tres deprecıatıfs.
Ils sont devenus ! nuance.La cause ce n’est pas le nom de l’endroit. l ‘Homme, l’homme,qui en n’est la cause.
Non, zoner n’a jamais eu d’autre connotation que dépréciative (à part si l’on veut parler de tracer une zone)…
et la cause??????????
La cause ?
Mais de quoi tu causes ?
Étymologie
Emprunté au latin zona (« ceinture, zone »).
(quartier pauvre) A l’origine, zone des fortifications de Paris, située à peu près à l’emplacement de l’actuel boulevard périphérique, occupée par des habitations de fortune après la destructions des fortifications en question
http://fr.wiktionary.org/wiki/zone#.C3.89tymologie
« Non, c’est nul : ca fait penser a zoner, a zonard, quı sont des termes tres deprecıatıfs. »
Hé bien vous pensez mal.
Quand on a parlé de Zones Franches, personne n’a trouvé ce terme « dépréciatif ».
« Hé bien vous pensez mal. »
Bien sûr.
Mais là n’est pas le problème : « zone », ça fait penser à zoner, à zonard, à l’expression « c’est la zone » pour dire que cet endroit est nul…
« on a parlé de Zones Franches, personne n’a trouvé ce terme « dépréciatif » »
Si, tout pareil.
Connais-tu la zone franche du port de Tanger ?
Les filles crevettes ?
Je te jure qu’elles bossent dans un endroit dont on peut dire « c’est la zone ».
Avez-vous lu l’étymologie du mot que je vous ai gentiment mis en lien ?
Franchement, qui a détruit les fortifs de Tanger?
Je ne sais pas mais ça a bien foutu la zone !