LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Police et faits divers : 2011, une année chaude

En France, 2011 aura été l’année la plus chaude depuis le début du XX° siècle. Avant, on ne comptait pas. Sans parler d’un record, je crois qu’elle se situe également en bonne place en matière de faits divers.

L’année démarre mal. Le 7 janvier, alors qu’ils dînent dans un restaurant, deux Français sont enlevés à Niamey, la capitale du Niger. Les ravisseurs sont pris en chasse par les forces de sécurité nigériennes et les militaires français. Lorsqu’ils franchissent la frontière malienne, les commandos français reçoivent l’ordre d’intervenir. Les deux otages sont tués. Nicolas Sarkozy fait part de sa profonde tristesse après « l’assassinat de nos deux compatriotes ». Une information judiciaire est ouverte et confiée à un juge antiterroriste. Quatre policiers sont envoyés sur place. Il semble bien que l’un des otages ait été exécuté par ses ravisseurs lors de l’assaut aérien et que le second ait été brûlé vif lors de l’explosion du véhicule dans lequel il se trouvait. On ne négocie pas avec Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique) aurait dit un représentant du Quai d’Orsay à Annabelle Delory, la sœur de l’une des victimes, comme pour s’excuser. Plus tard, même si comme tout le monde elle s’est réjouie de la libération de Stéphane Taponier et de Hervé Ghesquière, otages en Afghanistan, elle s’est quand même dit que « la vie de deux journalistes valait plus chère que celle de deux péquenots que personne ne connaît ».

Pendant ce temps, en Tunisie, la révolution non-violente se poursuit. En France, on n’a rien vu venir. À tel point que le 12 janvier, le ministre des Affaires étrangères, Mme Alliot-Marie, propose devant l’Assemblée nationale de transmettre à la police tunisienne le savoir-faire français « pour régler les situations sécuritaires ». Deux jours plus tard, après 23 ans au pouvoir, le président Ben Ali quitte son pays, une main devant une main derrière. Quant à Mme Alliot-Marie, elle sera remerciée un mois plus tard.

Ce mardi 18 janvier, vers 22 heures, Laëtitia Perrais, une jeune fille de 18 ans, sort de l’hôtel-restaurant où elle travaille, à La Bernerie-en-Retz, en Loire-Atlantique : on ne l’a jamais revue. Le lendemain matin, son scooter accidenté est retrouvé à proximité de son domicile. Très vite, la thèse de l’enlèvement est privilégiée, d’autant que son petit ami aurait reçu plusieurs SMS inquiétants durant la nuit. Dont un, indiquant qu’elle a été violée (ce que l’autopsie n’a pas confirmé). Sa tête et ses membres seront retrouvés le 1er février, et le reste de son corps plusieurs semaines plus tard. Entre temps, un suspect est arrêté. Il s’agit de Thierry Meilhon, un homme d’une trentaine d’années déjà condamné pour viol et dont les antécédents sont enregistrés au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). En visite sur le futur porte-hélicoptères de la Marine nationale, Nicolas Sarkozy déclare : « Un tel drame ne peut rester sans suite… ». Il lance l’idée d’une énième nouvelle loi sur la récidive avant de se raviser et de demander la création d’une mission parlementaire. Puis, il dénonce des « dysfonctionnements graves » dans la chaîne judiciaire, ce qui soulève un vent de fronde parmi les magistrats. Du jamais vu. Quant au père d’accueil de la victime, Gilles Patron, il affiche sa tristesse et son indignation devant les médias – ce qui lui vaut d’être reçu à l’Élysée le 31 janvier. Six mois plus tard il est mis en examen pour agressions sexuelles et viols sur Jessica, la sœur jumelle de Laëtitia. Tony Meilhon, lui, reconnaît avoir percuté le scooter de la jeune fille, mais dit ne se souvenir de rien d’autre. Il était sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. En prison, il a tenté par deux fois de mettre fin à ses jours. Il est aujourd’hui détenu en hôpital psychiatrique.

En février, Brice Hortefeux quitte Beauvau et laisse sa place au conseiller de l’Élysée, Claude Guéant. Pour la presse, c’est un virage à droite toute. En tout cas, avec lui, on ne rigole pas tous les jours rue des Saussaies. On comprend que sa feuille de route concerne l’immigration. La tasse de thé de Marine Le Pen. Mais comme les priorités évoluent vite, aujourd’hui, ce qui préoccupe le plus les Français, ce ne sont ni les étrangers ni l’insécurité, mais le chômage. Et la star du jour serait plutôt Xavier Bertrand avec son appel à mieux répartir le travail pour éviter les licenciements… Le prochain slogan des Présidentielles sera-t-il « travailler moins et gagner moins » ?

Et, pendant que Renault s’embourbe dans une rocambolesque histoire d’espionnage, nos députés se penchent sur le sort des malades mentaux. Tout a démarré par le meurtre d’un étudiant, à Grenoble, commis par un schizophrène en cavale. Comme à son habitude, notre Président a mis les pieds dans le plat, estimant que « tous les malades mentaux sont potentiellement dangereux, potentiellement criminels ».  Et de fil en aiguille, on en arrive à s’intéresser au sort des 70 000 personnes qui font l’objet d’un internement sans leur consentement, en instituant une procédure simplifiée. Une nouvelle loi que de nombreux professionnels de la santé appellent « la garde à vue psychiatrique ». Mais le Conseil constitutionnel renâcle : au-delà de 15 jours, une personne ne peut être privée de sa liberté sans l’aval du JLD (juge des libertés et de la détention). D’où, aujourd’hui, un sacré casse-tête dans les hôpitaux psychiatriques car les choses sont encore plus compliquées qu’avant.

Bernard Madeleine, lui, n’a jamais simulé la folie. C’était un truand, un voyou, mais il assumait. « Monsieur Madeleine », comme on l’appelait, est mort en ce mois de mars. Il a fait frétiller les menottes de pas mal de flics de ma génération. Je crois au fond qu’il s’est bien amusé. Autant que nous. José Giovanni s’est d’ailleurs inspiré du personnage pour écrire Le deuxième souffle. Le mois suivant, c’est un autre truand qui fait parler de lui : Henry Botey, le premier proxénète de France. Mais il n’est pas mort, le bougre ! À 77 ans, il repasse par la case prison. Il risque de prendre dix ans pour avoir fait travailler « au bouchon » les hôtesses de deux bars de Pigalle.

Le 17 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1973 qui autorise les frappes aériennes pour protéger le peuple des forces de Kadhafi. La France est fer de lance dans cette équipée. En souvenir du bon temps où le président lybien plantait sa tente dans les jardins de l’Hôtel de Marigny…

Dessin de Grémi

En avril, la Cour de cassation prend tout le monde de court en décidant que les nouvelles dispositions sur la garde à vue s’appliquent immédiatement, alors que la loi n’envisageait la chose que pour le 1er juin. La garde à vue new age débarque donc dans les commissariats et les gendarmeries. Plus de liberté pour les uns, plus de paperasses pour les autres. Pourtant, malgré les craintes affichées par plusieurs syndicats de police, les choses se passent plutôt bien. Même les avocats le reconnaissent.

Le 13 avril, des voisins inquiets de ne plus voir la famille Ligonnès avisent la gendarmerie. Huit jours plus tard, les enquêteurs découvrent un charnier sous la terrasse de la maison : les corps d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants recouverts de chaux vive. Ils ont fait l’objet d’une exécution méthodique, chacun ayant reçu au moins deux balles dans la tête. C’est le début de l’affaire de « la tuerie de Nantes ». Un mandat de recherche est lancé contre Xavier Dupont de Ligonnès. À ce jour, il est toujours introuvable. L’éventualité d’un suicide n’est pas à écarter, mais il n’est pas facile de se donner la mort et de faire disparaître son propre corps… D’après Le Parisien, les policiers rechercheraient l’un de ses amours de jeunesse. Une certaine Claudia qui vivrait à Hanovre, en Allemagne. Pour l’instant, cette affaire criminelle reste incompréhensible.

Le 24 avril, au petit matin, le corps de la comédienne Marie-France Pisier est retrouvé dans la piscine de sa propriété, dans le Var. Quoique le procureur ait exclu l’hypothèse d’un crime, les résultats de l’autopsie ne permettent pas de  déterminer avec certitude les causes de la mort. On n’en sait donc pas plus.

L’actu va vite. Le 28, un peu avant midi, une explosion détruit en partie le café Argana, sur la grande place de Marrakech. Le bilan est lourd : 17 morts, dont 8 Français et 3 Suisses, et 20 blessés. Les policiers marocains interpellent rapidement (trop rapidement disent certains) des suspects qui seraient proches du Jihad et affiliés à l’organisation Al-Qaida. Jugés en octobre, ils sont reconnus coupables d’atteinte grave à l’ordre public, d’assassinats – des actes liés à leur appartenance à un groupe religieux interdit. Tous ont nié les faits. Et, d’après ce que l’on en sait, les preuves ne sont pas légion. L’un des hommes, considéré comme le chef, est condamné à mort ; son second à une peine à perpétuité. Les sept autres comparses écopent de peines d’emprisonnement de 2 à 4 ans – des peines jugées trop douces pour les proches des victimes. Pour ces sept-là, le parquet fait appel.

Le 14 mai, c’est le début de l’affaire DSK. Les psys et les spécialistes de tout crin sautent d’un écran télé à l’autre. On va tout connaître d’une maladie habituellement tue, l’addiction sexuelle. Dans la foulée, Tristane Banon décide de porter plainte contre DSK pour une tentative de viol perpétrée il y a près de dix ans. Plainte qui sera classée le 13 octobre 2011. Et Luc Ferry, le philosophe cathodique, se distingue en refaisant surgir une rumeur qui avait couru lors de la précédente campagne présidentielle sur les agapes plus ou moins pédophiles d’un personnage en vue. C’est ainsi, tous les cinq ans, la classe politique pète les plombs.

Le 20 juin, Yvan Colonna est condamné une troisième fois pour l’assassinat du préfet Érignac. Il prend perpette simple. C’est la première fois qu’un jury (en l’occurrence de magistrats) d’une cour d’assises motive son verdict. Anticipant l’application d’une loi qui doit prendre effet au 1er janvier 2012.

Pendant ce temps, tel le personnage de Cervantes, le commandant de police Philippe Pichon se bat contre la justice et l’administration. Il a eu le tort de dénoncer les dysfonctionnements du fichier de police le plus important, le STIC, qui comprendrait actuellement des informations sur environ 6.5 millions de « mis en cause » et 38 millions de victimes. D’après un récent rapport parlementaire, 45 % des fichiers pourraient même être considérés comme hors la loi. Mais la sécurité des consultations devrait s’accroître avec l’arrivée de la nouvelle carte de police qui sera équipée de deux puces RFID et d’une piste magnétique. Quant à Philippe Pichon, il a perdu son combat devant le tribunal administratif.

Au mois d’août, le député socialiste Jean-Jacques Urvoas sort un livre qui ressemble à un programme : 11 propositions chocs pour rétablir la sécurité. Mais il ne doit pas être dans les petits papiers de François Hollande, car celui-ci préfère s’attacher les conseils de François Rebsamen, le maire de Dijon, qui a été le chef du cabinet de Pierre Joxe au ministère de l’Intérieur. Sans doute une personnalité plus classique. Dommage, j’aimais bien certaines de ses idées…

Le 7 août, Charles Bauer, qui fut un temps le complice de Jacques Mesrine, décède d’une crise cardiaque à son domicile, à Montargis, dans le Loiret. Âgé de 68 ans, il aura passé près du tiers de sa vie derrière les barreaux.

En septembre, de mauvaises langues parlent d’un cabinet noir à l’Élysée. Et Nicolas Hulot doit se dire qu’il aurait mieux fait de ne pas en rêver. Eva Joly fait un carton, du moins parmi les écolos, car dans les sondages, pour l’instant, le compte n’y est pas. Elle se maintient en ballotage autour des 5 % d’intentions de vote, le chiffre magique qui fait bondir à 8 millions d’euros la participation de l’État aux frais de campagne. Quant à Nicolas Hulot, il vient de perdre son job à TF1. Mais cela n’a sans doute rien à voir.

À la fin septembre, coup de tonnerre dans la police avec l’arrestation du commissaire Michel Neyret, le sous-directeur de la PJ de Lyon. Des fuites savamment distillées font monter la pression. Sa femme tiendrait une maison close, il aurait plusieurs comptes en Suisse, il aurait été infiltré dans la police par un réseau de narcotrafiquants, à moins qu’il ne soit le chef du gang des escrocs à la taxe carbone… Une fraude à la TVA estimée à cinq milliards d’euros. Certains journaux comme Libération, et même Le Monde, balancent des informations parfois hypothétiques. On a l’impression qu’ils se font manœuvrer, mais par qui… Et pourquoi ? On connaîtra bien un jour le fond de l’histoire. En attendant, il est difficile de lui souhaiter une bonne année, ni surtout une bonne « Santé », puisqu’il passera les fêtes en prison. Lors de sa première audition par le juge d’instruction, il y a quelques jours, le magistrat a sorti du placard des écoutes téléphoniques qui n’étaient pas dans le dossier. Du coup, les avocats, qui voulaient requérir sa libération, ont dû demander un report.

En octobre, à Lille, c’est une affaire de proxénétisme qui secoue la ville. Et de nouveau, des policiers et d’anciens policiers seraient impliqués. Cette fois, on ne fricote pas avec le Milieu, mais plutôt avec le gratin du monde des affaires et de la politique. Et l’image des francs-maçons en prend un coup. Puis le nom de Dominique Strauss-Kahn jaillit du chapeau. Comme un pare-feu pour les autres. Il apparaîtrait depuis des mois sur les écoutes téléphoniques. Ce qui fait dire à certains, que, de toute manière, sa candidature aux Présidentielles avait du plomb dans l’aile.

En novembre, c’est un lycéen de 17 ans qui reconnaît avoir violé et tué Agnès, une jeune fille de 14 ans. Ensuite, il aurait brûlé son corps. Un acte prémédité, semble-t-il. Mais, comme il était déjà mis en examen pour un viol commis antérieurement, et malgré la réserve des parents de la victime, un début de polémique pointe son nez. Bouche cousue du côté de l’Élysée. Mais quelques jours plus tard, Michel Mercier, le silencieux garde des Sceaux, déclare avoir reçu des instructions du Premier ministre. Désormais, tout mineur suspecté d’un crime sexuel particulièrement grave devra être placé en centre éducatif fermé jusqu’à la date de son jugement.

Le 6 décembre, la Cour de cassation renvoie le procureur Philippe Courroye dans ses buts : Il a bien enfreint la loi en violant le secret des sources des journalistes. C’est l’épilogue (tout provisoire) de la guerre des fadettes entre lui et le journal Le Monde.

Pendant ce temps, à Marseille, la violence semble quotidienne. Les règlements de comptes entre dealers deviennent monnaie courante et les flics ont du mal à gérer la situation. En fait, depuis le début de l’année, la seule chose qui a vraiment changé, c’est le préfet de police. Gilles Leclair a été remercié pour avoir dit tout haut ce qui se dit tout bas. En deux mots, avec les moyens dont dispose la police, impossible de faire des miracles. « Je ne suis pas le Sauveur », a-t-il déclaré devant la presse. Évidemment, la place est déjà prise.

Allez, malgré tout… Une bonne année à tous.

30 Comments

  1. july89

    2011 annee chaude ? oui la preuve:

    http://faitdiversfrance.wordpress.com

  2. ipad

    ce monde devient de jours en jours plus crapuleux

  3. le petit juge

    Meilleurs voeux également Commissaire !
    Je rajouterai pour ma part à une rétrospective de l’année 2011 l’affaire Laetitia Perrais conduisant à une grève des magistrats.

  4. JPF

    Quel intérêt de défendre Gilles Leclair, il a dit des conneries à la presse qu’il assume, vous feriez mieux de saluer le travail qui est fait actuellement à Marseille par Alain Gardere et le DDSP.

  5. lejournaldepersonne

    Les tâches

    J’ai été conviée au dernier conseil des ministres en tant que porte-parole de tous ceux qui ont un problème d’identité…
    J’étais assise à côté de notre ministre de l’intérieur… et juste au moment de retirer ma plume de l’encrier, je l’ai un peu éclaboussé… taché un tout petit peu son beau costume… tous les regards se sont aussitôt jetés sur mon âme désolée… pour la déchiqueter et la réduire en poussières… j’exagère ?
    Non… pour eux, c’était une déclaration de guerre… la tâche a tout tâcher…
    Et comme pour rectifier le tir ou effacer mon péché, je me suis emparée de l’encrier et je l’ai vidé sur la tête de monsieur Claude… Guéant… c’était géant comme acte inconséquent … médusé le ministre des infractions m’a aussitôt sauté dessus pour me mettre hors d’état de nuire puis m’a demandé avec son sens du sérieux légendaire de justifier au moins mon forfait
    Monsieur Claude lui dis-je… je ne voulais pas être chassée de votre beau pays pour une tâche insignifiante… j’ai cru bon renverser toute la vapeur, pour que, ni vous, ni moi, ne regrettions ma reconduite à la frontière… pour que justice soit pour une fois justifiée… bonne et malheureuse année.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/les-taches/

    • ZEBULON

      Pauvre France, nous sommes tombés bien bas…
      Vous êtes pitoyable.

  6. Rey de los Huevones

    A quoi faites vous allusion, de façon absconse?

    vous êtes de plus en plus incompréhensible….

    Ah, si, vous prétendez , après décodage, voir un rapport logique et probant entre le fait qu’un post ait disparu (pour mauvaise gestion informatique, redondance, méchanceté) et le fait que vous ayez été « censuré » (mais je ne vois pas de rapport logique entre le fait que dix personnes meurent du choléra chaque année et un vague mal au ventre dont je souffrirais)

    et massacrez la Grammaire Française, me semble-t-il
    (la stupidité que vous me prêtez, sans interet, qui plus est -ce qui est idiot-, a mauvais genre)

    • @Rey de los Huevones AKA "Wiseass"

      Comme vous ne savez pas ce qu’il y avait dans le message, vous devez avoir raison, c’était un simple bug comme pour votre (?) réponse qui a été supprimé. Cela ne peut en aucun cas être l’auteur de ce blog qui aspire à une certaine tranquillité ou à éviter une conversation comme celle à laquelle je participe en vous répondant.

      Au passage, je me félicite de voir que vous ayez survécu à ma grammaire tout en étant capable de donner une réponse à un message qui vous semblez incompréhensible. Vous êtes prodigieux, continuez ainsi 😉

      • untel *

        Vos aimables échanges sont un bon exemple des conversations menées en 2011 sur ce blog par le sieur Raille dé loche Huévonèche. Hombre !
        La rétrospective eût été incomplète sans cela.

        • Rôti de Caniche

          Effectivement, à part:
          * reformuler les billets, pour vous parer des plumes de paon
          * pleurnicher parce que vous êtes victimes de LA Méchante Censure
          * règler quelques comptes,
          on ne peut que saluer vos brillantes et originales con tributions au sujet…., sur-étalées généreusement et avec la subtilité qui vous caractèrise…

          • untel *

            Et je vous promets qu’on va remettre ça très bientôt !
            Bonne année à vous.

            • Châsse d'Os

              Merci beaucoup pour la très grande nouvelle, originale et instructive…. (se retrancher derrière une formule de politesse en est la preuve éclatante)
              Au fait, les gens vont sur un blog pour avoir des nouvelles ou des idées, pas pour Vos torrents prétentieux et vides de sens, eventuellement maquillés de reformulations ou de salamalecs.

  7. Abdére démocrite

    mettre des caméras a la place des hommes.Les erreurs se cumulent ,plus on rentrera dans une ère de démobilisation organisé et orchestré par les grands financiers manipulant les politiciens ,plus les erreurs se cumulerons ,il faut se sortir de ce marasme organisé. La crise est mondiale les solution le sont aussi, et qu’est ce que nos gouvernements de la planète ,font il nous offrent l’austérité ,elle ne peut qu’appeler l’austérité ,c’est le serpent monétaire ,qui se mord la queue .Tous les pays ,et pas seulement la France rentrent dans un monde sans relance de l’économie les financiers ce gavent de l’austérité ,les banques que l’on a soit disant sauvé ,celle qui nous prêtent à des taux exorbitant, se gavent ,s’engraissent et de l’autre coté alimentent la mondialisation .Posez vous la question ,pourquoi pas des prêts à taux zéro ? ET OUI les actionnaires veulent leur part et la plus belle, cette envie de toujours en vouloir plus et encore plus, il faut de la progression et même dans le cynisme .Mais eux sont tranquille sur leur grand bateau sur les hauteurs de la Suisse, Monaco St Barth ou l’Isle de Mann etc.…Bien sur nous allons essayez de passer noël bien su nous allons consommer bien sur nous allons emprunter .Mais ou vat on ? Vers la récession .Allez je vous donne un peu d’espoir et ce sera mon cadeau pour 2012 .Pour ceci il faut retourner en 1981 et à la victoire de la gauche ,la vraie .Dans ce gouvernement ,il y eu des ministres communistes ,qui ont œuvré pour la gauche, le petit peuple .Mais notre inconscience et notre inexpérience ,ne nous a pas permit de nous battre contre une droite revancharde, à ce moment la ,je me souviens Mr Ralite a voulu réformer le milieu hospitalier et là j’ai compris notre erreur ,la droite est sortie dans la rue et nous nous n’avons même pas réagit ,quand les mandarins sont sorti dans la rue nous aurions du faire de même et face à eux ,nous leur aurions dit rentrez chez vous nous avons voté pour ce gouvernement et le rapport de force se serait inversé ,la force de la gauche ne réside pas dans son président ,mais l’accompagnement de notre vote ,voter ce n’est pas mettre seulement un bulletin dans une urne et rentrer chez soit. La droite n’a pas besoin de son peuple elle détient tout, par contre la gauche a besoin de ceux par lesquelles elle aura été élu. Oui nous allons avoir besoin de faire des efforts pour réussir, mais pas celui de l’austérité ce sera celui de la participation .La démocratie participative sans elle nous ni parviendrons pas .Médité la dessus.Et passez tout de même de très bonnes fêtes. Bien à vous

    • Bébert

      SVP, Monsieur Abdère, écrivez en français et sans fautes. Cela fera plus sérieux…!

      • Soph'

        @ Bébert : c’est pas grave, ça Bébert ! Le sens y est. Laissez à ce commentateur de bonne volonté d’apprendre à se servir du blog.

        Le sens y est, n’est-ce pas là l’essentiel ? Nous avons tous compris ce qu’il voulait dire.

  8. Arnaud

    Des faits divers. Tristes, forcement…mais des faits divers. Qui existent depuis que le monde est monde. Sexe, argent, drogue…envie, jalousie, meurtres…Pas plus, pas moins qu’avant.

    Quant à Marseille, la deuxième ville de France, que je connais, elle est égale à elle même. Il suffit de lire « Histoire de l’Évêché » d’A. Tourre pour s’en convaincre.
    http://moreas.blog.lemonde.fr/2011/05/01/lhistoire-de-marseille-de-sa-police-et-de-sa-pegre/

    Pour finir,oui, il y’a deux poids, deux mesures en ce qui concerne les otages: il vaut mieux être journaliste que simple pekin. On négocie avec les insurgés afghans, on paye une rançon pour Ghesquière et Taponier, les deux pieds-nickelés de France Télévision, mais on ne négocie pas avec AQMI pour des citoyens ordinaires.

    • Pitch le noir

      Il y a une autre interprétation au « on ne négocie pas avec AQMI ». Au vue du retour d’expérience, on n’arrive pas à négocier avec AQMI, et un homme qu’ils font prisonnier n’en sort que les pied devants.
      La libération des journalistes de France Télévision se lit alors de la façon suivante : « au moins avec les insurgés afghans on arrive à négocier »…

  9. Polisse

    Par vrais français, j’entends, cela va de soi, français d’origine comme français d’adoption. Souvent, ce n’est pas clair pour tout le monde donc je le précise…

    • Trouble de l'Ouîe

      Bonjour Polisse,

      « Par vrais français, j’entends, »…..

      A quoi faites vous allusion?

      Désolé d’être malentendant….

      • Polisse

        Non, vous ne savez pas lire, car j’ai mis Français d’adoption comme Français d’origine, donc ça signifie tous les porteurs de carte nationale (ou passeport, ça marche aussi) française quelque soit son origine. Je faisais allusion à un message laissé précedemment mais qui a été censuré car parlant de la politique de notre cher président. Comme quoi la démocratie en France, …vaste plaisanterie. Préferez le NYT qui lui n’est pas -encore- censuré en France !

  10. ANTOINE

    A ce très bon bilan, il manque, à mon sens, l’affaire des policiers qui ont accusé un délinquant d’avoir heurté l’un des leurs. Ces policiers menteurs ont été soutenu par certains de leurs collègues et par leur Ministre. C’est triste et grave…(mais peut être cela date-t-il de 2010 ?)

    • Rey de los Huevones

      Les faits reprochés datent de 2010 et G. Moreas les avait commentés le 11 decembre 2010 ; doit il les commenter tous les jours (même pour nous faire plaisir, ça serait du vice!) . Le jugement en appel est tout récent (et ne semble pas assez dissuasif pour empêcher une minorité d’autres assermentés -dont ils tirent un pouvoir certain- de se parjurer, et laissera, à terme, planer un soupçon sur les témoignages de la majorité honnête des policiers)

  11. cat

    Certainement que le pire est à venir, 2012 sera sans doute brûlante !

  12. calendriers

    un triste bilan
    mais à mon avis tout n’est pas la faute de l’état….

    c’est l’être humain qui change…

    • anti sarko

      et sarko, il est un ange? C’est surtout la faute à sarkozy, l’humain reste humain…

  13. DELPIERROT

    Dommage qu’il n’y ait pas un petit mot pour les agents de police tués et blessés……..

  14. anti sarko

    plus que marre de Nicolas SARKO!

    • Sophie

      toutes mes pensées aux policiers qui ont été tués cette année.

      • mimi

        Oui ,Sophie, une pensée pour chacun et aussi pour toutes leurs familles , qui vont ressentir encore plus le vide laissé en ces jours de réunions familiales
        Courage à tous et à toutes, pour cette nouvelle année, la plus douce qu’il soit possible… et la faculté de pouvoir voir et apprécier les petits riens de la …Vie…

    • Sophie

      Il faut espérer que l’année se finisse dans le calme pour tous !

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