LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Demain, des syndicats dans la gendarmerie ?

Dans cette campagne présidentielle qui démarre au ras des pâquerettes, M. Hollande tente de nous faire rêver en nous parlant de justice sociale. Et, puisqu’en cas d’alternance le PS ne semble pas disposé à remettre en cause le rapprochement police-gendarmerie, il pourrait se pencher sur une injustice flagrante : la différence de droits sociaux entre des hommes et des femmes qui travaillent côte à côte. Une situation qui heurte autant les gendarmes que leurs collègues policiers. J’ajoute, pour être cynique comme un candidat, qu’il y a plusieurs dizaines de milliers de voix à récolter.

Le ministère de l’Intérieur est animé d’une vie syndicale intense. Et dans cette ruche, ce bouillonnement d’idées, d’opinions, de déclarations…, près de 100 000 personnes restent sur la touche. De simples spectateurs. En effet, de par leur statut, comme tous les militaires, les gendarmes jouissent de tous les droits et libertés reconnus aux citoyens, mais l’exercice de certains d’entre eux est soit interdit, soit restreint par la loi (art. L.4121-1 du Code de la Défense). Ils n’ont entre autres ni la liberté syndicale ni la liberté d’association.

Le droit syndical des agents publics a été longtemps contesté. La crainte était surtout de les voir bénéficier du droit de grève. Aussi, lorsque la Constitution de 1946 a dissocié le droit syndical du droit de grève, les barrières sont tombées. Lentement. La difficulté, on l’a bien compris, était de trouver un juste équilibre entre la continuité du service public et la capacité légitime donnée à chacun de pouvoir défendre ses intérêts. Problème que l’on retrouve aujourd’hui dans les transports.

Pourtant, seuls certains agents de l’État sont visés par des restrictions au droit de grève :

Mais les préfets, les sous-préfets et les militaires sont les seuls à ne pas disposer du droit basique de se syndiquer. Le dialogue social n’est pas totalement absent de l’armée, mais il se présente sous une forme aseptisée. Une concertation interne qui ne déborde pas le cadre du corps. Un concept désuet qui ne colle plus à notre monde.

À tel point qu’en 2008, des officiers supérieurs en désaccord avec le Livre blanc de la défense ont dû se dissimuler sous le surnom de Surcouf pour publier une tribune dans Le Figaro. Il s’en est suivi une chasse aux sorcières et une décision à l’emporte-pièce : interdiction absolue de parler aux médias. Plus tard, pour avoir bravé l’interdit en épiloguant sur le rattachement de la gendarmerie à l’Intérieur, le commandant Jean-Hugues Matelly a servi d’exemple. Il a été radié et renvoyé à ses chères études – au CNRS. (Décision annulée en janvier 2011 par le Conseil d’État.) Malgré tout, sur Internet, les discussions ont repris de plus belle. Les forums et les blogs n’ont jamais connu autant de succès. Et les commentaires vont bon train. La démonstration évidente que les militaires ont besoin de communiquer, et, parmi ceux-ci, les gendarmes sont les plus demandeurs.

Finalement, sous la pression, les autorités lâchent du lest. En juillet 2010, les ministres de l’Intérieur et de la Défense signent un arrêté commun pour réorganiser en profondeur le dialogue social au sein de la gendarmerie. Création entre autres de gendarmes référents et d’un président du personnel militaire, élu pour quatre ans, qui a vocation à représenter toutes les catégories de personnels au sein de chaque compagnie ou escadron de gendarmerie.

Au niveau national, la concertation passe par le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), dont les membres portent l’insigne, et les sept Conseils de la fonction militaire (CFM). Celui qui représente la gendarmerie (CFMG) comprend 79 membres (source Wikipédia).

La gendarmerie prend un pas d’avance sur l’ensemble de la communauté militaire. C’est la locomotive. Le 25 mars 2011, le ministre de la Défense et des Anciens combattants ratifie un document (la circulaire 3727) qui définit la nature et le champ de concertation dans l’ensemble des forces armées. Et, sans doute pour éviter de parler de dialogue social, on lui attribue le joli nom de « Charte de la concertation ». « La concertation, lit-on dans son préambule, permet d’éclairer l’autorité dans sa prise de décision sur les sujets fondamentaux qui concernent la condition et le statut des militaires. Elle est nécessaire au bon fonctionnement des armées et des formations rattachées, notamment en favorisant l’adhésion du personnel à tous les échelons, contribuant ainsi à son moral et donc à l’efficacité opérationnelle des unités. »

Dans ces quelques lignes, le mot-clé est « moral ».

Maintenir le moral des troupes est l’une des premières préoccupations de l’État. Cela pourrait être aussi un bon sujet de réflexion pour les grosses têtes de la Place Beauvau…

Alors, les soldats vont-ils conquérir le droit de s’exprimer ? On peut (peut-être) se faire une idée en regardant dans la gamelle de nos voisins. La position de l’Italie est très proche de la nôtre. En Grande-Bretagne, comme souvent, rien n’est écrit. Tout est dans la tradition. Et si les militaires ne peuvent pas constituer de syndicats, dans certaines circonstances, ils peuvent adhérer à l’extérieur. En Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves, ils ont le droit d’adhérer à des associations professionnelles.  Mais c’est surtout la situation de l’Espagne qui est intéressante. En effet, la garde civile est rattachée, comme la gendarmerie chez nous, au ministère de l’Intérieur. Or, en 2007, elle a obtenu le droit d’association. Il y en aurait treize dont quatre reconnues comme représentatives du personnel. Et un organisme paritaire de concertation a été institué.

Dans le remarquable rapport d’information parlementaire sur le dialogue social dans les armées (où j’ai puisé pour rédiger ce billet), qui date de décembre 2011, les députés Gilbert Le Bris et Étienne Mourrut racontent que pour l’un des responsables qu’ils ont sollicité, le vieil adage du briscard « la famille ne fait pas partie du sac à dos » est révolu depuis longtemps. Il me semble en effet que de nos jours, surtout dans une armée de plus en plus technique, être militaire est un métier comme un autre – du moins en temps de paix. Aussi faut-il ne pas prendre à la légère cet avertissement des députés : « Sans évolution du système de dialogue social dans les armées, le risque est sérieux que se produise une double rupture entre, d’une part, les militaires et leur hiérarchie et, d’autre part, entre l’armée et le reste de la population ».

Et ils font seize propositions en ce sens. Les deux dernières paraissent capitales : autoriser les militaires à adhérer à des associations de défense de leurs droits ; leur donner la possibilité de déposer des recours collectifs contre les actes de l’autorité dont ils dépendent. Pour ce dernier point, je crois qu’il ne faut pas rêver.

96 Comments

  1. Soph'@Untel Quater

    Je ne vous demande même pas de me faire plaisir.

    Juste d’essayer.

    • untel *

      Peux pas. Il vient toujours m’embêter sur le blog Big Browser.

      • Cancer de l'Assistanat

        Merci pour le lien -eh oui, c’est parfois contre productif de se vanter!: vous vous y couvrez régulièrement de ridicule…
        ainsi qu’une profession surpayée, vivant de la souffrance d’autrui (si tous les médecins sont comme vous : j’ai bien raison de les boycotter, n’ayant pas à payer le même tarif qu’aux US à des parasites dont les études ont été payées par le con tribuable , ce en quoi ils diffèrent des médecastres US)

        • untel *

          Mon vieux, je ne voudrais pas que votre animosité à mon encontre vous empêche de consulter votre médecin quand vous en aurez besoin. Souvent je me dis d’ailleurs : Cancer de l’Assistanat devrait aller voir un médecin. Allez sans crainte, je ne suis ni Parisien ni généraliste.

  2. Soph'@Untel Ter

    Je vais vous faire un aveu :

    Je suis trèèèèèès fatiguée. Je ne vais donc pas attendre que vous tentiez de faire un scregneuche bougon avant de pactiser avec S2C.

    Et surtout, de vous y tenir.

    Mais, au moins pour 2012 et au moins, essayez. Qu’y perdrez vous, derrière votre écran à cristaux liquides. Au pire, si vous chialez un peu sur votre égo, personne n’y verra rien.
    Si vous ne signez pas snif et si vous ne suivez pas les conseils de Rodi dans le billet sur les BB, vous n’aurez rien à sortir.
    Sinon votre petit être plié ou froissé dans votre intérieur.

    Comme je ne suis pas jeanne d’arc non plus, je ne vais pas me cramer la santé ni l’énergie pour vous voir faire. Je n’ai rien d’une anglaise.
    Mes nuits ressemblent à un ru que je traverse bien trop vite pour voir le repos me gagner pleinement, telle une mer calme endormirait le navigateur sur sa barque.

    Alors, Untel, demeurerez vous cet hérétique pour 2012, écorché d’un caniche en saucisson ?

    • untel, propriètaire de ce blog.

      Merci beaucoup pour la façon brillante dont vous traitez le sujet, la richesse de vos informations et la coherence de votre raisonnement

  3. Soph' @ Markus

    @ Markus : J’ai enfin pu lire ce ssjruçzjrzivnf… lien médiapart. sur l’analyse géographique des campagnes z’en campagne.

    Ce qui est dit n’est pas nouveau. C’est répété avec d’autres mots et « ré-adapté » à la situation actuelle ; sauf qu’il y a certains points à ajouter

    L’ancien système prévoyait au sujet de l’assimilation des cultures : « je peux t’accueillir, mais tu épouses mes valeurs ». C’était déjà une erreur et un négationnisme de l’entité individuelle et culturelle, voire cultuelle.

    La fusion, c’est la confusion. L’autre, tel qu’il est, doit être pour moi un miroir. Et je dois comprendre, comme un gosse qui se découvre dans une glace, que lorsque je lève physiquement ma main droite, le reflet me montrera « la gauche ». Et si je ne comprends pas le « retournement », alors je me casse la bobine. C’est la confusion. Si je suis tel Narcisse devant sa flaque de flotte, je « me » tombe amoureux et me noie d’un autre moi-même que je ne peux haïr si je le veux. C’est la confusion. L’autre c’est l’Autre et il doit être pris dans son entièreté et pouvoir être haï (même si c’est pas joli-joli). C’est seulement à ce titre que je pourrai l’aimer aussi. Si autrefois « l’autre culture » a pu être acceptée c’est parce qu’elle était issue de la décolonisation, ou du besoin de main d’oeuvre, ou bien sa différence ne se voyait pas « trop » (grecs, sud-européens, européens de l’est). Ces immigrés là, se haïssaient entre eux.

    « On ne dit pas qu’on est dans une société multiculturelle » : On ne le dit pas, pour plusieurs raisons. 1) cf supra « les immigrés qui ne se voient pas ». 2) il n’y a plus de « décolonisation ». 3) on est en Europe (à 27) et il serait temps qu’on accepte enfin ces « immigrés qui ne se voyaient pas » et « ceux qui se voient enfin » (voir le 2). Il serait temps, oui, enfin, parce que ça veut dire qu’on a jusque là accepté « ceux qui ne se voyaient pas » et qu’on n’a pas su ni les aimer, ni les haïr. Et que p… ça fait quand même un sacré bout de temps qu’on les a exploités pour remplacer nos morts et nous permettre de faire des études ! D’ailleurs à cet effet, Jules Ferry à votre avis, il a fait l’école pour tout le monde ou simplement pour éduquer les classes pop qui allaient servir les colonisateurs ? Mais on s’est bien fichu de la trogne à Marianne dans l’école laïque !

    Quand je lis plus loin : … « les gens qui montent (… issus des classes pop…) sont minoritaires… » ça n’est pas nouveau. Pour faire court, il faut voir le film « lrue case nègre ».

    Non, il n’est pas nouveau non plus que les classes pop votent FN. Le « pauvre » a toujours chercher à préserver son peu de bien. Mais à une époque, les partis politiques étaient plus diversifiés et le nationalisme avait fait ses preuves dans deux guerres précédentes. Et encore une fois, le « bon blanc » allait mettre sur la courge à d’autres, ailleurs. Ce qui signifie qu’ils avaient des « sujets » de haine, légitimés par la politique, des « sujets » de haine sur lesquels déverser la haine qu’ils n’exerçaient pas dans leur nation (vu que le rital et le polak creusaient le charbon, que l’espagnol et le portugais construisaient des cités dortoirs).

    Plus loin encore : … « l’avenir, c’est les vieux ». Tu m’étonnes ?! surtout économiquement. On les a même inclus dans les classes des voyagistes, histoire que ces vieux claquent leur pognon !

    Plus loin : … « Poser la question de la régulation des flux migratoires »… En Europe ? Mais… y’a plus de frontières : libre circulation des personnes et des biens ! Quant aux… « blacks, blancs, beurs » actuellement en France, ils sont pour la majorité Français et ils sont déracinés de partout. Les autres restent sur le territoire national en vivant dans la peur. Quand on les arrête, il suffit de leur expliquer qu’on ne les renverra pas dans leur pays (une question de moyens et d’accords politiques) pour que l’interpellation se passe bien. Leur dire que c’est juste une question administrative.

    Au final, je trouve plutôt sain que le PS n’aille pas militer du côté des analyses géographiques médiapart. Et ceux là ne devraient pas agiter des épouvantails. Ce discours me semblait vouloir affoler un parti politique, quitte à l’éloigner du centre de la scène.

    Ce pourquoi le FN « cogne » encore dans ce genre de milieu, c’est parce que leur discours n’a pas changé : il est simple, voire simpliste. A vaincre sans péril… Et encore une fois, ces classes pop qui ont changé de « nationalité » vont se faire exploiter !

    Ce discours n’a pas changé, parce qu’en 1939, des organisations syndicales « clandestines » au sein de la police nationale (des flics qui se réunissaient en cachette pour ne pas subir la sanction administrative), cette organisation disait en 1939 (de mémoire) : « on n’a pas vu arriver l’antisémitisme. On n’a pas vu arriver le fascisme. On n’a pas vu arriver le nazisme. On ne les a pas vu arriver et s’infiltrer dans les milieux, parce qu’ils ont utilisé le même langage que nous. Et qu’ensuite, par des manipulations « intellectuelles » avec des mots républicains, ils nous ont fait peur à cause d’une économie fragilisée (1936) et ont montré l’immigration comme porteur de « chômage » pour notre descendance ».

    Voilà pourquoi le discours de votre lien n’est pas nouveau, et un tantinet répétitif dans l’histoire ». La péri-urbanité existait déjà en 39 et la campagne aussi. Ce qui change, c’est la rapidité des voies de communication.

    Ce qui met en danger notre intégrité, c’est la « légitimation » d’une pensée hypocritement correcte et c’est là où le FN fait très fort ; c’est la « dé-normalisation » de ceux qui pensent différemment. Et le FN tape encore, parce qu’il se pose en victime et par une naturelle identification, ses électeurs potentiels aussi des « victimes » des systèmes semblent ressembler à cette ignominie nationaliste.

    Au tryptique républicain, on devrait ajouter : laïcité et mettre en exergue dans le droit la présomption d’innocence. ça éviterait à tout le monde de se sentir coupable de « ne pas aimer » l’autre et de ne pas se sentir humain, parce qu’on voudrait bien « bouffer » ce qu’il y a dans la gamelle de l’autre.

    Peut être le PS a t il tort de ne pas aller p(r)êcher là bas aussi. Mais pour ça, il faudrait aussi changer sa tenue vestimentaire : le costard cravatte, dans les milieux pop… D’ailleurs, j’en connais un qu’était accouplé avec une experte en communication et qui a été un élève brillant.

    Le PS a souvent été bon dans l’opposition. Mais s’il fait comme les autres à courir après les sièges et l’europe, il fera comme le FN : flop !

    mais je n’ai pas aimé ce lien : il m’a semblé être une « légitimisation » de la démarche FN ; propagandiste de surcroît.

    Et si demain y’a une cagade… on n’est pas dans la m… !

  4. Anonymous

    Si le syndicalisme qu’on promet est celui de syndicats propres à chaque corps, qui dans la plus pure tradition de la lutte des classes « luttent » contre le corps du dessus ou du dessous; un syndicalisme de la surenchère permanente où les gains individuels se font au détriment de la mission et de la qualité du service, au point que polices municipales et sécurité privée ne sont qu’au début de leur âge d’or; si c’est ce syndicalisme là qu’on veut pour la gendarmerie, alors il est incompatible avec ce qu’est profondément la gendarmerie !!
    L’instaurer, c’est condamner l’institution !!
    et moi, je suis contre !!!

    • Rey de los Huevones

      Il m’est déjà arrivé de voir des syndicalistes (considérés comme extremistes en première et grossière analys) se faire conseiller par des cadres moyens/supérieurs de mettre l’accent sur tel ou tel point … pour le bien de tous (dans la vie réelle, mais hors l’armée).

      Le syndicalisme actuel est parfois loin d’une vision caricaturale et reductrice, même si la répétition de slogans mal maîtrisés peut faire rire.

      Quant à considérer qu’une institution est immuable, profondément immuable:
      l’armée est passée de bandes de soudards violeurs et pilleurs -car non rémunérés sauf sur le résultat (critère bien technocratique) – à une armée de conscrits, puis à une armée de métier -sans que nos frontières naturelles n’en souffrent , même en Afghanistan…-

      Le bon renom de la gendarmerie, dans certains cercles, est lié à d’excellents articles sur les virus informatiques http://www.unixgarden.com/index.php/sommaire/gnu-linux-magazine-france-hors-serie-32-les-virus-unix
      -c’est un aspect de la sécurité où la gendarmerie française a développé et fait connaître une expertise appréciée de tous-

      Si elle était une institution immuable, elle ne saurait pas s’adapter et cesserait d’être appréciée (c’est un peu comme les CRS : une partie de leurs tâches consiste à secourir en montagne, et peut être appréciée de gens qui les font -quel anachronisme- rimer avec SS)

  5. Soph'

    @ Untel et Rodi : Grand jeu concours. Et que le plus prolixe gagne !

    2012, 2012 année de la ????

    @ Vous

    • Saucisson de Caniche

      « Et que le plus prolixe gagne !

      2012, 2012 année de la ???? »
      Réponse:
      connerie autosatisfaite et prétentieuse, noyant sous un verbiage sans fin le sens des blogs.

      • Soph' @ Sauc.de Can & Untel

        allez, faites ami-ami, comme quand on était petit et qu’on nous apprenait à faire ami-ami en passant la main de bébé sur le visage de l’autre…
        allez quoi, un p’tit néfort : ami-ami. Je suis sûre que vous vous souvenez du timbre de la voix. Et en y repensant bien, ça vous humidifie les orbites.

        ami-ami… et même que si ça pouvait parler, ces petites choses là face aux souvenirs… ça nous mettrait du trémolo dans les cordes….
        ami-ami… du trémolo… jusqu’au sourire angélique
        ami-ami… un p’tit coeur qui bat, un sourire se dessine, ami-ami…
        jusqu’à la baigne ! ha mais AMI ! AMI !

        @ Saucisson : soyez indulgent, Untel l’hérétique n’a que ses godasses, la loire et son chien
        @ Untel : Souffrez, M., que je vous égratigne un peu, pour satisfaire S2C et vous insuffler un peu de tolérance à l’égard de celui qui, à défaut d’avoir un pieu dans son oeil de cyclope (il ne vous voit que d’un oeil de net) aime le clébard et n’a pas votre verve, ni les mêmes arguments.

        ami—ami… aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhrg

      • untel *

        Soph’
        A 10 heures du soir, seul devant l’écran, les grognements du Saucisson sont effrayants. Saucisson-chien, cela me rappelle le chien de San-Antonio qui s’appelait Salami. Un basset artésien. D’où le nom. Columbo avait montré la voie avec son basset hound. Vous voyez que je suis raccord avec le blog de la Police !

        • Soph'@Untel bis

          allez Untel… un screugneuch et on essaie.

          Pourquoi on se bat quand on est petit garçon ?

          N’ayant moi-même jamais été de cette mâlitude, je compte bien que vous m’initiiez à ces apprentissages.

          En contre partie, on essaie mon jeu : ami-ami.

          @S2C : éh ! vous là bas, je ne vous vois pas venir !

        • Vie de Chien

          « A 10 heures du soir, seul devant l’écran, les grognements du Saucisson sont effrayants.  »
          A 10 heures du soir, moi, j’ai des occupations intelligentes dans la vraie vie.

        • untel *

          ***A 10 heures du soir, moi, j’ai des occupations intelligentes***
          Qu’est ce qu’ils passaient hier soir sur M6 ?

          • Hot Dog

            Votre question croit elle drôle ?
            Expliquez pourquoi.
            Merci pour la richesse, l’intelligence et l’originalité de vos contributions au sujet (quel que soit le sujet, vus vos efforts sur plusieurs mois).

    • untel *

      Je ne vois pas pour l’année.
      Pour votre devinette, je trouve X = 40 (votre âge) et Y = 30 (âge de Soph’).
      Quand vous aviez 30 ans, Soph’ en avait 20, soit la moitié de votre âge actuel. Quand Soph’ aura 40 ans vous en aurez 50.

      • untel *

        …de la fin du monde ?
        …de l’internement du saucissonneur de caniche ?

    • Soph'

      @ Rodi : pour les maths, j’ai trouvé :

      je trouve X = 40 (votre âge) et Y = 30 (âge de Soph’).
      Quand vous aviez 30 ans, Soph’ en avait 20, soit la moitié de votre âge actuel. Quand Soph’ aura 40 ans vous en aurez 50.

      @ Untel : merci.

      @ saucisson de caniche : Et pour vous rien que pour avoir le plaisir de rire en vous lisant : je suis aussi une truffe en maths !

      • Saucisson de Caniche

        Je repondais à la bêtise et l’auto-satisfaction (dissimulées parfois sous de bonhomies ou des reformulations) d’untel
        Au fait, où est SA contribution intellectuelle/informative de l’an dernier?

        • Soph' @ Sauc.de Can

          au zapping du 22 H 38 !

        • untel *

          Vous ignorez que je dois à DSK le plaisir d’avoir fait votre rencontre et de découvrir vos obsessions charcutières.
          Je me suis donc spécialisé dans le blog sur DSK et, accessoirement, Mademoiselle Banon (charmant accessoire). En dehors de ces moments épiques, j’ai su céder la place à plus compétent et plus concerné que moi. Je ne parle pas bien entendu de vous car, si vous êtes compétent et concerné, ça s’écrit pas de la même façon.

          • Soph'@Untel

            J’ai dit « ami-ami ». On essaie Untel.

            Mais c’est bien de pouvoir haïr l’Autre, ça signifie aussi qu’on peut l’aimer.

            La haine et l’amour sont les deux versants d’une même médaille.

            Qu’en serait le tranchant ?

            • untel *

              Peux pas. J’ai essayé à Noël, mais peux pas.
              Ah ! c’est que moi non plus je ne supporte pas son discours :
              * verbeut
              * prétencieux
              * reformulet
              * auto-satisfé
              C’est gentil d’avoir essayé Soph’ mais peux pas.

  6. untel *

    Je drague sur le blog du Passeur de Science et chez les Eco(lo).
    Mais ce soir je jouais les redresseurs de torts chez nos amis de Big Browser. Il y avait un(des) tordu(s) dont j’ai empêché le petit business.
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/01/10/sante-les-substituts-a-la-nicotine-inefficaces-pour-larret-du-tabac/#xtor=RSS-32280322
    Etes-vous revenu pour de bon ? On vous sent en pleine forme. Répondez svp avant de laisser des futurs syndiqués à leurs (d)ébats.

    • Soph'

      Ce blogger est résolument fou !
      mais quel bonheur.
      PS : je n’avouerai pas que je ne comprends pas tout à vos écrits.
      ma culture s’est arrêtée à mon champ de vision en baisse.
      Mais vous me faites bien rire !

      L’almanach c’est pour la polésie ou untel l’hérétique ?

      ‘ Soir l’eau réveillée. Meilleurs voeux !

    • Soph'

      Ah Untel l’Hérétique ! Toujours l’aile dans les étoiles ?

      Tous mes voeux pour 2012.

      2012, 2012, année de la ???

      • untel ************************************

        Bonne année Soph’. Tous mes voeux.
        J’ai mis pour vous 36 étoiles.
        Hérétiquement votre, fidèlement votre.

  7. untel *

    Tiens ! Le poète a perdu ses voyelles.
    Je suis en train de guerroyer sur d’autres blogs mais garde un oeil affectueux sur celui de Maître Mo. Je surveille pour voir si vous vous portez bien. Votre retour entraîne le mien pour vous saluer bien bas.

  8. Paul

    Finalement les gendarmes sont des militaires qui sont quasiment certains de ne jamais faire la guerre…trop dangereux pour eux.Une infime minorité a été engagée dans des opex. Quoique ils se sont illustrés lors de la dernière guerre en gardant les camps de Drancy et ailleurs. Actuellement Ils préfèrent jouer le tracassin des automobilistes . Je n’assiste plus a aucune commémoration car ce sont des soldats d’opérette. Un officier de réserve honoraire.

    • Soph'

      ‘Soir m’sieur l’officier de réserve honoraire.

      Honoraire… c’est parce qu’on vous les file plus (les honoraires) que vous n’allez plus aux commémo.

      M’sieur l’honoraire, les temps ont changé. Les gendarmes d’aujourd’hui sont vos frangins d’uniformes avant d’être d’armes (puisque pour les honoraires…).

      Quant à l’opérette dont vous parlez, je préférerais les voir en tutu. Cela voudrait dire que c’est vraiment la paix. Et même du côté des automobilistes. Honoraire ou non, une voiture est une arme comme une chlag ! Et personne n’est autorisé, sous prétexte de feu-ma-profession, personne n’est autorisé à faire le fou-fou avec sa toto.

      Quand je vois que les gendarmes se font aussi renversés par des automobilistes… je me dis qu’il y a suffisamment de morts sur les routes, pour ne pas les envoyer à la guerre, les mecs.

      Et puis, l’opérette en rangers… pas facile, hein ! Vous en aviez vous des rangers pour faire des pointes, ou votre bagnole vous suffit-elle ?

      Ces tracassins des automobilistes, comme vous les appelez, pourraient être votre fils, votre frère ou quiconque qui vous vaille.

      Et tant mieux, s’ils sont d’opérette. Au moins, ceux-là sont bien plus drôles que votre commentaire indigne pour un honoraire, un ex de…

      Mais c’est vrai. Les ex, quand on en a divorcé… on tente rapidement de les oublier ; tant le souvenir peut être mortifère.

      Je connais des… non, UN nonorère… et celui-là se conduit dignement, en voiture, comme sur son blog ! Enfin, j’espère… Hein M’sieur Moréas, la voiture ça va ???

      Alors, l’ex mit sa main raide sur la couture de son pantalon. Il n’avait plus de képi. Et les yeux tremblant d’émois, la lèvre humide, il présenta ses excuses à l’ensemble de ses ex-confères, mais compatriotes.

      Ha mais. Screugneuch

    • lola

      Et l’Afghanistan ? La Côte d’Ivoire ? La Guyane ? et j’en passe, et des meilleurs ! Renseignez vous Paul avant de parler !

      • markus

        @Paul, vous êtes soit un provocateur, soit un inculte, soit un pervers, soit un fasciste, quoiqu’il en soit vous ignorez tout de la gendarmerie.
        Mais vous êtes un brillant officier de réserve alors prenez votre paquetage et allez faire un petit tour en Afghanistan comme il y a quelques mois l’escadron de gendarmerie mobile de Rennes qui vient d’être dissous. Envoyez-nous des photos.
        Les compagnie de CRS n’ont pas été dissoutes par l’efficacité des syndicats, M. Moréas?

    • El Fuego

      Ce doit être de l’humour au 15° degré … Ce n’est pas possible autrement ! Ou alors, un coup de gueule après avoir perdus quelques points sur le permis … Les actifs, frères d’armes des gendarmes en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, hier au Kosovo, savent ce qu’ils font…. Ceux qui ont connu le combat ne se permettraient pas de tels propos.

  9. El Fuego

    Bonsoir Soph’,

    bien sûr qu’il faudrait encadrer ce qui pourrait être à mon sens une bonne idée. Quelques lobbys souvent extérieurs aux armées (ou qui règlent des comptes personnels) militent pour le droit d’association. C’est à mon sens une erreur qui dénature le statut militaire et surtout affaiblit le service rendu à l’Etat.

    Pour la gendarmerie, c’est je pense également mortifère. Si les gendarmes ressemblent trop aux policiers … quelle sera la raison de maintenir ce corps ?

    En revanche, je crois que le droit pour un militaire d’être aussi un élu local est de nature à renforcer ce lien armées-nation. Hors de la circonscription, encadré (mandat d’adjoint, pas de 1° rôle par exemple), il n’y a pas de dérive possible … et ce serait une ouverture intéressante.

    Mais, effectivement, ce n’est pas là le sens de cet article. Désolé …

    • Marrananrolles

      Ce n’est pas le sens de cet article, mais ça n’empêche pas votre proposition d’en avoir du sens, en 2012…

      • El Fuego

        Merci.
        Ca a du sens selon moi, effectivement, si un candidat porte cette idée.
        Le calendrier s’y prête. 2012 élections, vote de la modification de la Loi (code de la défense), voire derrières quelques décrets et en 2014 aux municipales, le texte peut voir son application concrète.

  10. El Fuego

    Bonjour.
    Deux commentaires :
    – je ne pense pas que le modèle syndical policier intéressé uniquement par le catégoriel et non par l’intérêt général … soit justement un modèle à suivre, pour l’Etat d’abord … et la pérennité de la gendarmerie ensuite.
    – si on veut rapprocher les militaires et les gendarmes de la population, pourquoi ne pas envisager de leur le droit (d’une manière limitée ou encadrée) de cumuler leur fonction avec un poste d’élu local.

    • Soph'

      « si on veut rapprocher les militaires et les gendarmes de la population, pourquoi ne pas envisager de leur le droit (d’une manière limitée ou encadrée) de cumuler leur fonction avec un poste d’élu local. »

      Bonjour El Fuego. Ce serait effectivement une bonne idée, d’autant que certains policiers possèdent déjà un mandat d’élu local. Mais dans une autre circo que celle où ils travaillent.

      Certains policiers possèdent déjà cette qualité, car en province (et j’entends par là : loin voire très loin de l’IDF ou des mégapoles) l’image du flic n’est pas si déplorable qu’on veut bien nous le laisser entendre. Les flics qui se font élire à de tels postes le sont pour l’image que l’uniforme dégage vis à vis de la population.

      Cependant, si l’administration policière le permet, cette solution coûte néanmoins très cher en « heure d’absence autorisée » par le règlement intérieur.

      Je ne sais pas ce qu’il en est de la gendarmerie. Mais juste avec un peu de réflexion, il me semble difficile pour eux de quitter le cantonnement pour aller exercer dans une autre circo leurs prérogatives d’élus locaux.

      Par ailleurs, malgré toute la citoyenneté que peut conférer l’uniforme en dehors de la fonction, cela me semble un peu « anticonstitutionnel » bien que non inscrit dans les textes. Juste une question de « ne pas confondre les genres ».

      Dernièrement, cela ne résout en rien la difficulté du rapprochement police/gendarmerie ; ni l’histoire des syndicats, encore moins celui de la « déchéance humaine » ressentie à l’intérieur des uniformes. De même, ça ne résout pas de problèmes économiques sur la sécurité (voir les précédents billets de l’auteur sur la RGPP). Au contraire, en matière de coût, le mandat d’élu local coûte à l’administration, comme je l’ai dit plus haut.

      Et enfin… ce n’est pas le propos du Maître de Céans.

      A moins que je n’aie lu qu’en travers son billet.

  11. markus

    @ moi-même, je ne parle pas de pénibilité, je dis juste ce qui est.

    Pour votre info le général Mignaux a établi que la durée de travail hebdomadaire moyenne des gendarmes a été, en 2010 de 15 heures et 55 minutes par jour, soit 8 heures et 34 minutes de service effectif et 7 heures et 22 minutes de permanence opérationnelle immédiate non rémunérée auxquelles il faut ajouter 3 heures et 13 minutes d’astreinte. Le syndicat SGP-FO conteste cette arithmétique….
    C’est juste une remarque puisée dans L’ESSOR de décembre 2011 n° 441.
    Mais cela n’a pas trop d’importance, sauf que lorsqu’on fait le choix de servir en gendarmerie il est nécessaire d’être informé des contraintes militaires.
    Sans vouloir monopoliser le temps, je crois que les agriculteurs ont également des contraintes horaires importantes…

  12. moi-même

    « La Cour des comptes sur un rapport publié en 2007 précise que la durée annuelle de travail des policiers était de 1500 heures, contre 1800 heures dans la gendarmerie, juste pour info….. »

    Le lien vers le rapport (ou ses références) ne ferait pas de mal. Cependant par expérience, je sais que l'(absence de) régularité dans les horaires de travail joue énormément dans l’épuisement. Et un gendarme peut se voir confier des taches de nettoyage chez lui contrairement à un policier.

    Ceci-dit, je doute que l’on puisse établir une véritables estimation de la pénibilité, il y-a des suicides partout, bien que ce soit fortement réprimé dans l’armée.

  13. markus

    La Cour des comptes sur un rapport publié en 2007 précise que la durée annuelle de travail des policiers était de 1500 heures, contre 1800 heures dans la gendarmerie, juste pour info…..

    D’autre part, un arrêté du 21 novembre 2011, porte nomination d’un ancien directeur général de la gendarmerie, au conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure de la police. C’est ce général qui vient d’être récompensé pour services rendus suite à l’intégration de la gendarmerie au ministère de l’intérieur.

  14. Aldo

    Peut-être, mais la hiérachie de le Gendarmerie Ntionale Française cherche à étouffer de graves affaires de suicides et de harcèlement manifestement, et encore une foi , en qualité de contribuable et de citoyen, je ne suis pas d’accord avec ces méthodes. Cf ce site, encore une fois http://malakoffchateaugontier.wordpress.com/ qui existe justement parceque les organes de communication interne ne fonctionnent manifestement pas. Or, là, il y a des morts et c’est inacceptable. Je vais me renseigner de savoir combien de procédures pour harcèlement en Gendarmerie sont en cours, et je ferai connaître le résultat, car à cet instant j’apprends certaines choses sur cette institution.

    • El Fuego

      C’est tellement étouffé … que la presse en parle, des enquêtes ont été diligentée par des juges, etc.
      Allons, soyons raisonnables !
      Vous êtes peut-être concernés par un drame personnel. Mais la théorie du complot généralisé me parait en la matière peu crédible … voire indécente.

      • Soph'

        @ El Fuego : Là, vous m… grave El Fuego ! l’indécence serait de ne pas croire en des « hommes d’honneur » prêts à tout pour que cet honneur soit sauf.

        Pourquoi ce surnom de Grande muette à votre avis ?

        Il ne s’agit en rien de parano, mais je crois que quand on vit un mouvement de l’intérieur, on est assez bien placé pour en ressentir toutes les visions possibles et imaginables.

        Quant à votre ostentation à vouloir redorer le blason des militaires Armée-Nation, ce n’est pas le but de la gendarmerie. Les gendarmes, ex ministère de la défense, appartiennent aux forces de l’ordre intérieur.

        Qu’il s’agisse de policiers ou de gendarmes, si leur vocation première de défense de la citoyenneté, de la veuve et de l’orphelin, si ces deux corps là possèdent un identique ferment à la défense intérieure, ils seraient de concert amenés à défendre l’état en cas de conflit.

        Mais faites bien la distinction. Ce qui distingue un militaire pur et dur d’un gendarme, c’est le permis de tuer. La légitimation de cette violence là est autorisée en cas de conflits armés.

        Les gendarmes, je crois, possèdent également un code de déontologie. Il n’y a pas davantage de tolérance au tribunal pour un gendarme baveur qu’un policier « maladroit ». Avec ceci en plus que le gendarme se paiera du trou ferme au sein de sa corporation s’il venait à déshonorer la profession.
        Le policier, lui, risque purement et simplement la mise à l’écart de la profession.

        Si les sanctions diffèrent dans l’issue, seul le militaire possède ce « permis de tuer » ; encore une fois, en temps de guerre.

        En cas de guerre, policiers et gendarmes auront les mêmes prérogatives et devront défendre la nation (pour faire simple) avant le citoyen.

        Mais la guerre, c’est la guerre : le pan-pan-tu-tues de la téloche dont on ne se relève pas.

        La paix, ce sont policiers et gendarmes côte à côte pour la protection du citoyen.

        l’armée, c’est autre chose ! C’est klur ?!

  15. gg59

    Concernant l’affaire de Lyon, je trouve vraiment désolant les faits et le résultat mais tout réserve gardée sur ce qu’on lit sur le net (propos déformés, amplifiés et déformés) Nous ne possédons que les « ouidire » et par expérience professionnelle je sais que les gens sont toujours prompts à critiquer les actions ou inactions. Donc en l’espèce je ne permettrai pas de juger qui que soi et de crier au loup à l’instar de notre chére presse nationale.
    On parle sur ce forum de technique de Barbouze dans cette affaire de la part de la hiérarchie, mais dans un cas opposé et vécu par mes soins: un policier en service tue un jeune garçon dans un accident de la circulation en état d’alcoolémie et ce en plein jour. Au résultat, il n’est poursuivie au pénal sous la pression des syndicats et incroyable mais vrai il n’as pas été viré. N’est ce pas là aussi lamentable. Et pour le mauvaises langues je précise que le fonctionnaire était connu de sa hiérarchie pour alcoolémie notoire et que le garçon n’était ni poursuivi, ni un quelconque potentiel délinquant.
    Quant à la notion de contribuable, il faut être productif pour gagner de l’argent et payer des impôts. Seule exception à la règle en matière de productivité être au service du public. C’est pour cela que personnellement, je ne me considère pas comme un contribuable mais comme quelqu’un qui rend un trop perçu à son employeur qui n’est autre que le citoyen contribuable et donc productif en richesse pour la nation.

  16. Aldo

    GG59, c’est bien tout ça, mais, moi qui ne suis pas de la grande muette, il n’empêche que je remarque que les structures de la Gendarmerie deviennent très dangereuses. Lorsque je vais sur un site internet http://malakoffchateaugontier.wordpress.com/ , et bien je suis désolé, mais je n’accepte pas, en qualité de contribuable, que des Gendarmes soient traités de cette façon. C’est un service de l’Etat et vos grands patrons sont payés avec de l’argent public. Je suis intéressé de savoir combien de cas vont ainsi être mis à la lumière. Je me rappelle qu’il y a peu de temps une gendarme s’est suicidée à Lyon. Qu’en est-il de l’enquête là encore ? Non , je ne paie pas des impôts pour voir ces pratiques de barbouzes se produire en France. Mais, pour qui se prennent-ils ? Le statut militaire des gendarmes ne peut en aucun cas justifier celà, où alors où allons nous ?

  17. GG59

    Je viens de lire tout les commentaires. Etant dans la grande muette je me dois au devoir de réserve mais j’aurais l’outrecuidance d’amener un peu d’huile sur le feu.
    Je suis à un petit poste de commandement dans une unité relativement calme. Malgré cela nous arrivons à plus de 10 heures journalières de moyenne par personnel pour l’année 2011. A rajouter les heures d’astreinte à domicile ou à proximité (portable) qui représentent environ 30%. Je ne me plains pas car notre statut à ses contraintes mais aussi ses avantages. Quant à ceux qui souhaitent un changement de statut qu’ils comparent je pense que la moyenne inconvénients/avantages des 2 institutions françaises se valent. Après cela reste un choix strictement personnel de carrière. Je pense que la différence des 2 forces doit restée un atout pour le citoyen en revenant aux fondamentaux à savoir la police urbaine et la gendarmerie rurale. La délinquance et le rapport à la population sont totalement différents. J’en veux pour démonstration qu’il y a encore une dizaine d’années à effectif sensiblement égal pour les 2 Forces( environ 10% d’écart) la gendarmerie couvrait 87% du territoire, mais a contrario les plus fortes concentration de délinquance se tenait dans les zones police qui sans avoir les chiffres devaient être plus largement conséquentes qu’en zone gendarmerie.
    Quant à parler d’un syndicat en Gendarmerie, pour les actions et paroles malheureuses, voir déplacées que je constate de la part des syndicats: NON merci, très peu pour moi. Ils ne font qu’entretenir un guerre de cour de récréation qui fait le bonheur des dirigeants qui souhaitent nous fusionner. Je suis rentré dans l’institution en tant que militaire et ne tiens absolument pas en sortir fonctionnaire et syndiqué par obligation (avancement, poste intéressant…). Pour exemple je n’envie pas un jeune policier qui en sortie d’école à 80% de chance de finir en région parisien et ce pour un minimum de 8 à 10 ans. Je précise que cela reste un choix strictement personnel et que je ne critique absolument pas ceux qui en font d’autre .
    Quant aux « pro-police » qui souhaitent voir les gendarmes embrasser leur statut, je pense que cette réaction est en soi justifiée par la crainte sous-jacente de voir nos dirigeants prendre les contraintes des 2 corps et de les appliquer à une seule et unique force de police fusionnée. En clair, corvéable à souhait, sans droit d’expression, sans logement de nécessité absolu de service et avec un grille de salaire prise au plus bas de la refonte. Je reconnais que les actions et mesurent prises de ces 10 dernières années sont inquiétante.
    Malgré cela il faut reconnaitre que coté travail le fusionnement à du bon comme des fichier centraux enfin réunis et une meilleur concertation dans les affaires judiciaires entre les 2 forces. Cela semble enfin possible de travailler correctement ensemble et pour le plus grand bénéfice du justiciable.
    Concernant les institutions de concertation sociale en gendarmerie: Je constate qu’elles portent bien leurs noms mais elles restent limitées de part notre statut de militaire. Avant de faire des actions dites d’avancés sociales il faudrait déjà que nos droits soient strictement respectés dans les faits réels et que n’importe quelle événement ne passe pas en « nécessité absolue de service ». Un exemple bien réel: en 2001 les gendarmes sont descendus dans les cours de leurs casernes. Qu’on ils eut un demi treizième mois payés. Je me gosse alors qu’ils réclamaient des effectifs et des chefs qui arrêtent de prendre des missions qui n’était pas les nôtres, nos dirigeants nous ont fait passé la pilule en nous croyant vénaux et avec des promesses de postes supplémentaires déjà supprimés 10 plus tard. Pendant ce temps là, la délinquance ne cesse augmenter et le duo des forces subit en spéculant sur le résultat final.

  18. Lolo

    Celà fait bien longtemps que les syndicats de police n’ont aucune influence sur nos gouvernants. Les policiers n’ont pas le droit de grève tout comme les gendarmes et ce n’est certainement pas notre statut de fonctionnaire qui nous donne plus de champ de manoeuvre que nos collègues pandores . Par contre, lorsque je lis certains commentaires, je suis scandalisé :  » ceux qui veulent n’ont qu’à aller dans la maison d’en face »,  » militariser plutôt que fonctionnariser » … etc .
    Il y a à boire et à manger des deux côtés: les policiers sont + confrontés aux violences urbaines, n’ont pas droit au logement de fonction et aux avantages liés aux transports, les gendarmes sont + soumis aux astreintes, ont moins accès à l’avancement etc… . Tout ça pour dire que les uns ne sont pas plus avantagés que les autres.
    Il n’y aura jamais de fusion entre police et gendarmerie pour une bonne et simple raison : nos politiques préfèrent avoir deux forces à opposer lorsque la grogne monte dans un des deux corps ,diviser pour mieux regner…

  19. Guigui

    Les gendarmes qui veulent un syndicat, n ont qu à rejoindre la maison d en face…
    Je suis militaire j ai une mission et des chefs pour me diriger, pas besoin d une obscure asso pour me défendre j obéis aux ordres parce que c est mon devoir et ce même si cela va à l encontre de mon bien être….
    J ai choisi cette vie, on ne m a pas menti quand j ai signé mon contrat et je n ai jamais souffert de mon statut ni de l impact de mes choix sur ma vie personnelle….

    Un gendarme

    • Fab'

      Guigui, tu as raison, laisses donc tes supérieurs te dicter ta vie, choisir pour toi… Ils savent tellement mieux ce qui est bien ou pas pour toi!!! Oui tu es militaire, mais tu n’en reste pas moins un homme!!!! Tu as fait le choix d’être un mouton, comme bon te semble…

      • lola

        C’est justement ça, être militaire … Comme dit Guigui, le militaire sait à quoi il s’engage en signant !

    • Helios

      Bjr,
      Hollande autorisera les gendarmes a créer leur syndicat comme la police, puisque ils sont rattachés au Ministère de l’Intérieur actuellement, mais ils ne pourront plus bénéficier d’un logement totalement gratuit et devront dépenser plusieurs centaines d’euros par mois en loyer. Normal , c’est une injustice envers les policiers qui eux ont toujours payé le logement qu’ils occupent..
      Bénéficier d’un appartement gratos c’est une belle économie réalisée chaque mois non ???

      • Soph'

        @ Hélios.

        T’as raison Hélios, une belle économie pécuniaire grattée sur le corps… corvéable à merci, 24 H/24 ; ne pas vraiment avoir de vie privée. Et quand on « sort » sur ses jours de congés, faut tout de même dire où on va. Pour le cas où…

        Ah oui, les économies… jusqu’à la famille du gendarme qui doit « se tenir », les femmes et les gosses. Un véritable panotyque, cette gendarmerie : Etre vus de tous et surtout de la hiérarchie.

        Oh oui… un joli cantonnement dans un immeuble obsolète, avec le bruit des voisins, les rangers à 3 h 00 du matin au-dessus de la trogne parce que le petit copain est de faction !

        Chic… dormir à deux pas du bureau, les rangers sur le plumard et le pétard dans la table de nuit… c’est bobonne qu’est contente d’être réveillée à 2 plombes du mat’ parce que le renvoi téléphonique du standard de la gendarmerie sonne à côté de ton oreiller.

        Oui, trois fois oui… rentrer en tenue et croiser l’adjudant chef, le saluer et ne jamais avoir sa petite folie au rictus, lui mettre éventuellement un coup de raquette au képi et n’avoir d’autre latitude que de se promener l’arrière-train serré, comme si on avait emmené avec soi un balai.

        Ha oui, quelle belle économie de l’être, de la pensée et de la libre expression corporelle. De jolis petits soldats de plomb, parce que plombé par le poids de la toise et de la rigueur !

        On devrait en parler aux épouses de gendarmes suicidés, juste pour voir ce qu’elles pensent du retour hors confinement et de la trogne de leurs ex-maris contraints et contris.

        Pour mémoire, « à merci » signifie aussi… jusqu’à ce qu’on avoue ou qu’on demande grâce à son tortionnaire !

        Mais de quoi ces gendarmes sont-ils donc coupable pour être exploités pire que dans les mines de sel ?

        • Fab'

          Merci Soph’… Tout est dit…

          • Soph'

            Bonjour… Frabice ? celui qui a eu un retard dans sa nomination d’OPJ parce qu’un jour, dans la cour de la gendarmerie il a osé dire « Assez » !

            Si c’est toi, Frabice, et je tairai le lieu de ton cantonnement actuel, fais moi signe. ça pourrait être rigolo.

        • lola

          Merci bis …

        • Tapiot

          Tout à fait d’accord Soph’.
          Commandant de Police en retraite je n’ai jamais arrêté de conseiller aux gendarmes de renoncer à ce « statut » militaire qui tient à quoi ?
          A être taillable et corvéable à merci et que, en échange (mais comment faire autrement pour obtenir une « réaction », une « mobilisation » quasi immédiates) on leur file un « appartement » dont la superficie est fonction du grade.
          Je dis n’importe quoi : un gendarme avec 6 gosses aura droit à 80 m² et un jeune officier célibataire aura un 140 m². J’exagère mais je ne crois pas beaucoup.

          Quant à être « au service de la nation », à exécuter les ordres de « ses chefs », quelle foutaise quand on parle de serviteurs de l’ordre, quelle que soit la forme de leur uniforme !
          Tous font le même boulot avec (je l’espère) une seule idée : être au service de leurs concitoyens.
          Policiers et gendarmes (je le répète) font le même boulot : ils ont les mains dans le caca de la société. Le reste n’est qu’histoire de traîne sabres qui les commandent et qui veillent à leur pré carré ou à leurs opportunités d’avancement rapide et juteux.

          Les gendarmes devraient avoir les mêmes droits et mêmes modes de fonctionnement que les policiers. Trouvez vous normal q’un gendarme qui finit à 4 ou 5h du matin doive reprendre à 12h00 ?
          Non. Et dans quelle autre « filière » de la fonction publique ça serait toléré ?

          Qu’on arrête de dire que les gendarmes sont des militaires ! Un militaire doit avoir un comportement particulier parce qu’il doit être aux ordres de façon réflexe. Si on lui dit « plonge », « saute », « feu », il doit le faire sans réfléchir.
          Maintenant, si un colonel donne à un gendarme un ordre illégal, non conforme au Code de Procédure Pénale, il pourra aller aux pelotes !

          Pour finir : ni la droite ni la gauche ne prendront de décision diamètralement différente parce que, quelle que soit la couleur politique d’un gouvernement, il y a un souci qui prévaut : l’ETAT et son intérêt.
          Si Sarko a décidé de fermer des commissariats ou des gendarmeries en 2011, ça se fera, que ce soit lui ou Hollande qui suive. Pour le reste (retraites, sécu, armée) ça sera pareil ….

          • lola

            Mais c’est justement là une des différences (auxquelles tiennent 90% des gendarmes) entre la gendarmerie et la police. Vous parlez de votre point de vue, vous voulez supprimer, avaler la gendarmerie, mais derrière cette institution HISTORIQUE (et pas seulement issue de Vichy), il y a des militaires qui ne veulent pas être fonctionnaires.

            • Marrananrolles

              Notamment, et tout simplement…

              • Soph'

                Bjr Marran. Vous supporterez le diminutif révolutionnaire que je vous inflige. Mais c’est comme en 1789, on avait viré tous les saints pour en faire des rues et des arbres de la Liberté. Alors… vous y passerez aussi, par ma liberté.

                Bref, comme je vois sur votre mine votre consentement, juste pour la fourragère. Puf, ce grand fou, a un peu omis de dire que « la fourragère se porte en l’honneur des flics morts pour faits de guerre, dans les camps ou sur la voie publique ».

                Moi, je dis ça… Vous verrez aussi, ici et là, dans certaines villes des plaques commémoratives à leur attention, à ceux tombés sous le plomb des balles de l’ennemi.

                Ne vous en étonnez pas : on a dû déplacer la date de la royauté ! Ou alors, elle aussi a du plomb dans l’aile.

                Allez ! sans ran… rolles !

  20. Lisa

    Je rectifie une erreur:
    Le tout nouveau site dont je vous parle est :
    http://malakoffchateaugontier.wordpress.com/
    Il est incroyable de voir qu’en France des Gendarmes qui nous protègent soient traités de cette façon!

    • alexis92

      Ce nouveau site oublie complètement les victimes collatérales de ces suicides. Qui pense à eux, à leur famille??? Heureusement, tous les suicides ne se terminent pas par le meurtre ou la tentative de meurtre. Rien ne justifie d’ôter la vie, pas même l’envie d’ôter la sienne.
      Ce site est choquant par son approche partiale et partielle de la problématique du suicide en gendarmerie. Aveuglées par la douleur, ces deux familles en oublient complètement les victimes de leurs enfants.

  21. Sallmann

    Il me semble que, plutôt que de fonctionnariser la gendarmerie, il conviendrait de militariser la police.

    • Soph'

      @Sallmann : Croyez-vous que si les flics avaient voulu, ils n’auraient pas choisi la gendarmerie ?

      Militariser la police ?! J’hallucine ! Si vous voulez, on peut aussi rétablir le couvre-feu, revoir la garde à vue qui commencera dès que le mannant aura commencé à avouer, rétablir la gégène et les tortures, le supplice de la baignoire, etc, etc, etc…

      Remarquez, à la place des camps, on a déjà la ghettoïsation de certaines catégories de population dans des cités ignobles et dégueu…

      Nan mais Sallmann, vous avez réfléchi avant d’écrire une telle ineptie. On n’est pas dans un état de guerre, non plus !

      Ce qui existe de mieux chez l’Homme, c’est quand même la parole. « Au commencement était le Verbe » a écrit un trublion vers l’an X après JC !

      Militariser la police : faudrait en parler aux ligues des droits de l’homme et surtout aux flics. Je crois que tout le monde serait content.

      Surtout, surtout Sallmann, ne donnez jamais votre véritable identité sur ce blog : on risquerait de vous jeter des petits cailloux, comme aux militaires de Dany Boon. Pour assez rigolo que soit son sketch, je préfère encore le commentaire lapidaire d’Arthur : ! En gros, comme les policiers, donc ; comme tout un chacun !

      Et puis surtout, cet ordre là, c’est le chaos de la spontanéité, de la vie…

      Ou alors, engagez-vous vous même ! Ou rengagez-vous… dans les BD d’Astérix : si vous ne bouffez pas de sanglier, vous pourrez vous faire du romain !

      Militariser la police : mais je cauchemarde !

      • lola

        Et fonctionnariser la gendarmerie, ce n’est pas une ineptie ?

        • Soph'

          Il ne s’agit pas de « fonctionnariser » qui que ce soit ! Une petite ineptie de langage sans doute.

          A part les flics et les gendarmes, j’aimerais savoir quel « Fonctionnaire » est encore corvéable à merci : les impôts peut-être ? la DDass, sans doute ?

          Je rigole bien, quand j’entends la pseudo insulte « fonctionnaire » appliqué aux gendarmes ou aux policiers. Ha oui, je rigole bien !

          Mais c’est vrai, au terme de la vacation, on fait comme dans le Mask. On dit au mannant : « Gèle et attends un peu », je passe un message pour que la relève vienne prendre la suite de la poursuite !

          Ah oui, fonctionnariser les gendarmes, comme s’ils étaient aux impôts. Je crois que cela finirait par leur plaire peut-être.
          Et puis, militarisons la police ; faisons de ceux-là des militaires. Cela évitera aux feuilles de choux de faire des gros titre quand il y a un coup de feu !

          Ineptie pour ineptie, de ces deux corps on va en faire des… gen-lices ! C’est pas joli, ça ?!

      • Marrananrolles

        @ Soph,

        Chère révolutionnaire, confère Markus, vous n’avez pas le sentiment que la police fait tout pour passer pour un corps militaire ? Je cite:
        – défilé au 14 juillet avec tous les attributs et le cérémonial propre aux armées, jusqu’au port et maniement du sabre par les commissaires, le symbole même de l’officier des armées !
        – transition toute trouvée: les officiers de police nés de la réforme scélérate de 2005, qui demandent à corps et à cris la parité avec la structure militaire « du lieutenant à l’inspecteur général » !
        – les syndicats qui veulent faire du SSMI une « unité aussi prestigieuse que la garde républicaine » avec copie sans vergogne des uniformes et j’en passe !
        – les CRS, qui vont en OPEX en Lybie au prétexte qu’on ne peut pas y envoyer de militaires, mais s’y déplacent avec les moyens de l’armée de l’air !
        – le port de la fourragère blanche, justifié par je ne sais quoi mais à ma connaissance aucune raison historique (du temps des rois, la police nationale n’existait pas encore, loin s’en faut…)
        J’en garde pour la suite…
        A l’évidence, la police veut se faire passer pour un corps militaire.
        Pour conclure, totalement en phase avec Guigui. Quant à Fab, il doit juste venir d’une autre planète. La hiérarchie joue son rôle partout, dans le civil comme dans les armées. Je crois qu’il devrait d’ailleurs aller y voir comment ça fonctionne, il serait certainement surpris…

        • Soph'

          @ Marannarolles. C’est ça, gardez-en pour la suite et plongez-vous vite dans l’histoire de la police. Vous y trouverez certainement l’histoire de la fourragère.

          Et tant qu’on y est, demandez aux gendarmes pourquoi ils gardent parfois les bâtiments où la police nationale fait son congrès syndical. Et pendant que les képis bitument ferme, les raquettes virevoltent sur les cours de tennis à proximité.

          Quant à la réforme scélérate de 2005, si un gouvernement veut uniformiser les deux corps, il y a juste une petite dichotomie dans l’évaluation des grades des deux côtés. Je ne suis pas pour cette réforme de 2005, croyez-moi.

          Mais j’ai passé quelques concours, j’en ai bavé des ronds de chapeau, croyez moi. C’est pas pour me voir sous évaluée au final, pour la bonhommie d’un type qui n’a rien fait d’autre que des périodes militaires confortables, au prétexte qu’il avait fait l’Ena.

          Quant aux syndicats dans la gendarmerie, que ceux qui le veulent y adhèrent. Mais le propos n’est pas tout à fait là.

          J’estime personnellement que quand on travaille dans ces métiers particulièrement atypique que sont la PN et la GN, on a le droit de profiter des « avancées » sociales de nos prédécesseurs ; et surtout, d’être considérés comme des humains et non pas de la chair à canon.

          Je crois qu’aujourd’hui aucune épouse ni aucune mère, peut-être un père (et encore), personne ne supporte de voir la vie bafouée, soit par retournement de l’arme contre soi, soit pour crever sous la con…nerie de quelque notable bureaucrate !

          C’est juste… une question d’humanité.

        • Soph'

          @Marannarolles, vous savez quand même qu’on a eu un empire puis une république.

          Même, cette répu, elle a été deux fois en guerre, hein. Y’aurait même eu une ‘tite révolution culturelle vers 68, mil neuf cents ans après jésus, que…

          je me dirais bien que l’histoire de France n’a pas été écourtée comme la tête d’un Louis !

          Et si être révolutionnaire c’est :
          – penser à l’autre,
          – vouloir son bien être,
          – avoir du coeur,
          – défendre des valeurs,
          – dire des petits mots justes pour rétablir une vérité parmi d’autres…

          bref, si être révolutionnaire comporte tout ça alors…
          je veux bien.

          Mais je ne ferai pas Olympes de Gouges, hein !

          Royaliste virgule va !

          • Marrananrolles

            @soph
            Voyez vous je ne suis pas si éloigné que ça de vos opinions notamment quant à votre définition du révolutionnaire.
            Deux remarques concernant votre première réponse (car vous êtes prolixe):
            – erreur de la part, la réforme que j’évoque n’est pas de 2005 mais de 1995, regrettable coquille que vous voudrez bien me pardonner
            – l’histoire de la police (comme celle de la maréchaussée), voyez vous, je l’ai étudiée, elle fait l’objet d’ailleurs d’excellent « que sais-je ».
            A bientôt sur ce blog

  22. boris gerburos

    Le bon peuple ne se fiche pas des gendarmes et des policiers et il n’est pas indifférent à leur spécificités , dû à leur différence de formation et la localisation de leur activité , les gens préfèrent généralement être contrôlés par les gendarmes sur les routes ( normalement ça devrait leur être indifférent). Les gendarmes font attention à leur image de marque , et ils ont reçu la fusion au sein du ministère de l ‘intérieur comme une brimade , à un tel point qu ‘ils ont du vague à l ‘âme . Dans la réorganisation du territoire les remplacements de commisariats par des gendarmeries et l ‘inverse le plus souvent, font que dans certains lieux là où il y avait 20 policiers on y trouve 5 gendarmes qui assurent le même service ( 35 heures obligent).

  23. Lisa

    J’ai consulté le nouveau blog ouvert par des familles de gendarmes  » de Malakoff à Chateau Gontier ». On y parle du harcèlement et du suicide en Gendarmerie. Ce qui est dit est affreux !!! Traiter les gendarmes de cette façon est horrible!!
    malakoffchateaugontier.wordpress.com/

    • Soph'

      @ Lisa : Traiter n’importe qui de cette manière est horrible !

  24. Arthur

    N’oublions pas que les gendarmes sont des hommes et des femmes comme tout le monde.Ils sont militaires,d’accord;Mais ils ont un coeur et des nerfs comme nous tous.

    • lola

      Certes, mais ils se sont engagés en tant que militaires : s’ils avaient souhaité pouvoir exercer leurs droits de grève et d’association, ils se seraient orientés différemment. On parle des gendarmes à leur place ici, mais étant militaires, ils devraient être à la Défense, d’autant que leurs missions sont largement différentes de celles des policiers. Dommage qu’on ne le sache pas.

  25. peanut

    Depuis le temps que les syndicats gendarment les mouvements sociaux (http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3713), policent les conflits (http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5778), organisent le travail et donc les conditions de survie des chômeurs, il parait logique de leur faire une place parmi les corps spécialisé dans l’usage d’un monopole de la violence légitime destiné au maintien d’un ordre social fondé sur l’exploitation, la propriété privée et l’organisation de la concurrence, non ?

  26. H.M.

    CSFM et CFM : démission pour ceux qui parlent trop ?

    http://gendarmes-en-colere.forum2discussion.net/t20941-csfm-et-cfm-demission-pour-ceux-qui-parlent-trop

    CSFM et CFM-Air : deux militaires contraints à la démission de ces instances pour avoir écrit à un député

    http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/09/un-caporal-chef-menac%C3%A9-de-graves-sanctions-pour-avoir-%C3%A9crit-%C3%A0-un-d%C3%A9put%C3%A9.html

    CSFM et CFM-Air : deux militaires contraints à la démission de ces instances pour avoir écrit à un député

  27. Aldo

    Le dialogue en gendarmerie existe ?
    Ce n’est pas de l’avis de tous.
    Allez sur ce blog qui vient de s’ouvrir, et vous comprendrez ce qui se passe en Gendarmerie actuellement: http://malakoffchateaugontier.wordpress.com/

  28. bertrand

    @Alex : parce que les réseaux s’arrêtent à la porte des casernements ?

  29. Alex

    Pour le fourmillement d’idées, soyons sérieux: les syndicats dans la police, ce sont surtout le clientélisme, les chapelles, les réseaux franc-maçons et politiques… C’est le commandant ou le commissaire qui n’est pas nommé chef de circonscription parce qu’il n’a pas la bonne carte, ou au contraire qui a la bonne et fait donc carrière.
    La gendarmerie a tout à gagner à rester en dehors de ces pratiques.

  30. Arnaud

    2 remarques sur « Surcouf » et « Matelly » car ce que vous dites est inexact.
    > Il n y a pas eu de chasse aux sorcières pour « Surcouf ». Morin aurait souhaité qu’on trouve le nom des coupables pour faire plaisir à son suzerain mais l’enquête a viré court et l’affaire s’est tassée. Il semblerait que Surcouf soit le fait d’officiers généraux(et non pas supérieurs, c’est différent), on parlait du GDI Desportes, mais rien n’est prouvé.
    > Le CDT Matelly n’a pas été radié, le décret du chef de l’Etat ayant été annulé par le Conseil d’Etat le 11 janvier 2011. Ainsi, il est encore gendarme.
    http://www.conseil-etat.fr/fr/selection-de-decisions-du-conseil-d-etat/ce-11-janvier-2011-m-jean-hugues-matelly-n338461.html

  31. markus

    La gendarmerie n’a rien à faire dans le giron de la Police. La gendarmerie doit rester militaire et retourner sous la coupe de l’armée. Dans le cas contraire, elle fusionne avec la Police et le problème du syndicalisme est réglé.
    Mais qu’en pense le bon peuple?

    • Soph'

      @ Markus,

      Bonjour Markus. Joli nom pour un combat. Le « bon peuple »… il s’en fiche totalement des querelles intestines et intérieures.

      Ce que veut le « bon peuple » c’est continuer de jouir de ses prérogatives, de regarder la téloche, le tournoi des 6 nations, continuer de manger, ne pas payer trop d’impôt… et que ses gosses trouvent du boulot demain.

      A part ça, j’ai rarement vu le « bon peuple » s’unir pour la défense d’autrui, sauf si ça le mettait en danger. Regardez l’histoire ! Vous avez vu quelque part, vous, un ouvrier métallurgiste prendre part aux grèves des pompiers ou des infirmières ?

      Le « bon » peuple n’exite pas. Il n’exite pas en tant que tel, parce que le « mauvais » peuple n’existe pas. Il n’y a que des gens comme vous et moi.

      Que 2012 vous offre les fruits de vos germinations passées.

      • markus

        @Soph’, sauf que le bon peuple se trouve aussi chez les gendarmes et les policiers, je ne parle pas des officiers ou des commissaires mais simplement de la base, des cerfs, des manants qui portent un costume qualifié d’uniforme.
        Soph’, je n’ai jamais verbalisé une femme de ménage qui à 4heures du matin, sur sa mobylette, partait sur son lieu de travail, sans casque.
        Dans la gendarmerie et dans la police il y a des gars qui comme moi ont le niveau bac moins cinq et qui sont issus des HLM; des fils d’ouvriers, d’employés, de paysans; le bon peuple ………..

        • Soph'

          @Markus. Certes, Certes. Nous sommes certainement issus de cette catégorie socio-professionnelle qui a contribué à ériger certains sur leurs fauteuils. Le « Bon » peuple, comme vous dites, sont des gens sur lesquels on fait peser la morale, celle dont parle le Sieur Moréas.

          Mais c’est bien cette fichue morale dont il faut se départir, car je maintiens : le « bon » peuple n’existe pas ; pas davantage que le « mauvais ».

          Ces notions de « judéo-christianisme » n’ont rien avoir avec la vie : « un homme fait de tous les hommes » ; ni plus ni moins et surtout pas d’ « avantage ».

          Le bon peuple, la base… la seule fois où elle s’est liguée pour donner son avis… ni vous ni moins n’avions encore de problème de dents ; où alors si peu… Ma science s’arrête à deux dates concernant ce « bon » peuple : 1789 et 1968.

          Pour le reste, le reste de l’humanité… chacun cherche à tirer son épingle du « je ». Et concernant cette épingle, un poulet n’y retrouverait pas ses petits dans une meule de foin !

          Le « bon » peuple : mais chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a ; souvent aussi avec ce qu’il n’a pas.

          Ce qui est gênant dans cette expression « bon peuple », c’est la question du nombre. Le peuple fait un, il fait corps comme s’il était un, avec le tout. Mais chacun individuellement ne constitue pas LE peuple, mais une partie de celui-ci.

          Et, d’expérience, le Peuple n’est pas « bon ». Il est une foule versatile. Comme l’alternance politique : un coup à gauche, un coup à droite… Du moment qu’il a du pain et des jeux !

          Si c’est ça, le « bon peuple », je préfère la misanthropie, l’ermitage ou les liens infactuels du net qui me permettent de me tenir à distance.

          Le peuple, la base, n’est ni bon ni mauvais. Il est le marche pied de ceux qui sont en première classe du train de vie. Et la base, elle cherche à gagner sa vie, voire la première marche.

          Mais le concept de « bon » peuple… revient à dire : je suis pauvre mais je suis honnête. Alors que l’honnêteté se trouve partout.

          Enfin, je crois. Mais vaudrait mieux regarder autour pour en être sûr.

          • markus

            J’ai bien compris votre message. Je reste toujours bref. Vous êtes une Révolutionnaire, j’aime, surtout 1789 et 1968.
            Bon dimanche.

            • Soph'

              @Markus.
              Bjr Markus… Une révolutionnaire !!! Tiens donc. Remarquez, pourquoi pas. On m’a aussi dénommée la Sorcière et la Fée ! Alors, révolutionnaire…

              Tu veux que je te les revisite, moi, les contes de fées ?

              • markus

                @Soph’ si vous en avez la possibilité, lisez cet excellent article : http://www.mediapart.fr/journal/france/030112/christophe-guilluy-il-faut-parler-des-classes-populaires?page_article=4

                • Soph'

                  @ Markus. Bonjour Markus. J’imagine qu’on y parle du « bon usage des  » et de leur volonté de préserver ce qu’ils n’ont que très peu en biens. Ils ne veulent pas voir arriver ce qui se passent dans les grandes villes et craignent tout autant que le citadin sans pour autant avoir les contraintes de la vigilance… etc, etc, etc.
                  Mais… ce n’est guère nouveau. La droite n’a jamais fait cette erreur : « délaisser les gens de la terre. »
                  Et quand un candidat est « incertain » des votes qu’il va obtenir, souvent il retourne… en campagne si je puis dire.

                  Le FN est, à mon grand dépit, malheureusement le plus clair des partis politiques. Il répond au coup par coup à une volonté de nationalisme face à l’incertitude économique européenne.

                  Ouaip, la gauche devrait ne pas négliger ces voix là. Mais la population ne doit pas oublier l’europe : on y va droit ; encore plus certainement qu’auparavant.

                  Et ce satané sentiment d’insécurité avec lequel on nous bassine, c’est justement cette insécurité du « ne pas savoir où l’on va dans une géographie mouvante ».

                  Le phénomène de l’immigration, factuelle ou intellectuelle, s’accompagne toujours de cette incertitude. Les gens espèrent que ça ne durera pas longtemps et gardent l’espoir d’un retour.

                  Mais ils se leurrent. Ils trompent leurs propres esprits. On n’est jamais revenu « en arrière ».

                  Et puisqu’on en est au pléonasme, j’ajouterai : on avance toujours dans le même sens.

                  De temps en temps, un pas de côté pour regarder couler l’oued dans ce désert humain peut servir.

                  L’inaction peut être un mode d’action, paradoxalement. Je m’en explique : vous n’êtes absolument pas obligé d’aller vous battre, ou d’avoir une carte bleue, ni une téloche…

                  Bref, un petit mouvement de résistance passive.

      • Lolo

        Oui ça manque d’humour par ici…
        Allons voir par là:

        http://deusa.over-blog.com/

        • Soph'

          Si-Si Lo-Lo, des fois, on se marre bien sur le blog du Sieur Mô. D’ailleurs, je profite de cette réponse pour faire un appel solennel à Untel l’hérétique, le p’tit gars qui promène ses godasses et son clebs sur les bords de Loire. Celui qui se fait censuré d’une étoile, non pour sa tête dans les nuages, mais parce que l’étoile de longue date est celle du banni.

          D’ailleurs, on se demande pourquoi les chevaliers du gué (et non pas du gay) portaient une étoile.

          Allez-lo-lo, A-A n’est pas mal non plus.

          • Lolo

            Merci pour lui !!!

  32. janssen j-j

    Billet intéressant qui appelle plusieurs remarques :
    1- N’êtes-vous pas étonnés de constater qu’on ne parle jamais autant de dialogue social, de concertation ou d’assouplissement des principes rigides dans les corps de la FP soumis au « statut spécial » de l’après-guerre, que dans les périodes électorales ?… et, plus précisément, dans ces périodes de féroce répression propres aux années 2000, à l’égard des trublions qui essaient d’exprimer des points de vue non formatés par leurs chapes de plomb hiérarchiques dont les syndicats maison (dans la police au moins) sont les ardents complices ?
    2 – Ne confondons pas droit de grève et amélioration du dialogue social dans la gendarmerie.
    3 – Erreur d’analyse apparente sur le « cas matelly »
    4 – Allusion au formidable rapport parlementaire courageux qui nous sort en effet un peu des sentiers battus. Cela dit, il n’est pas si franchement révolutionnaire que cela, et de toute façon, il est déjà rangé au placard des pots de chrysanthèmes… On ne comprend pas bien d’ailleurs ce qu’y signifiait le risque de rupture de « dialogue de l’armée avec le reste de la population » (la langue de bois y reste assez présente) ; en revanche, le risque de rupture des pandores avec leurs officiers est bien une réelle menace pour ces derniers. Raison de plus pour aller gratter dans cette direction, si nos amis les pandores veulent nous rejoindre ou du moins tenter de s’aligner sur nos gpx. Aidons-les y en portant les socialistes au pouvoir, au lieu de faire croire que cette majorité corrompue va s’assouplir au sujet du dialogue social chez eux, une fois qu’elle aura été reconduite !

    • Soph'

      @ 3 J, Bonjour.

      Si j’agrée en grande partie à vos remarques, il me semble nécessaire de détricoter la trame des chimères que vous tentez habilement de nous vendre.

      Mais peut-être n’y étiez-vous pas… en 1981. Lorsque les socialistes sont arrivés au pouvoir, des millions de citoyens ont défilé dans les rues de la capitale et en province ; tant ils étaient heureux de les voir arriver… de se croire parvenus eux-mêmes (les citoyens) au terme d’une longue lutte contre la droite.

      Leurs roses se sont cependant bien vite fanées. Peu de temps après, on vivait l’alternance et plus personne n’avait voté à gauche. J’en veux pour preuve de « désespoir » 1988 et les taux d’élection et d’abstentionnisme. C’est qu’il est passé… tout juste, Tonton, au 2ème tour ; avec encore l’alternance politique, comme un carillon de Westminster : un coup à droite, un coup à gauche… jusqu’à ce que sonne l’heure.

      Croire et espérer, c’est très bien 3J. Mais les leçons du passé ne doivent pas nécessairement être régurgitées in extenso. Au moins, que les erreurs servent à quelque chose.

      L’erreur, dans vos propos, c’est de croire que le clivage gauche-droite existe encore et que seul un parti politique, d’où qu’il tinte, puisse sortir des ornières le peuple, la populace, les petits ouvriers que nous sommes.

      Personnellement, et je n’ai ni une grande capacité d’analyse politique, ni une immense expérience en la matière, personnellement, je n’ai jamais vu aucun « socialiste politique » renoncer à ses prérogatives au profit d’un autre qui ne lui enlèverait qu’une seule chose : le siège sur lequel il est assis.

      Pour mémoire, le partage c’est : quand y’en a, on partage ; quand y’en n’a pas… on partage aussi. Sauf que c’est souvent -pour ne pas dire toujours- pour les mêmes qu’il n’y en n’a pas. L’espoir fait vivre, mais il ne paie ni les crédits, ni ne remplit les assiettes des gosses. Pas plus qu’il ne donne aux « bien-pensants » les moyens de construire les établissements pour recueillir les nécessiteux. Alors, de là à donner du boulot aux non travaillant, augmenter les retraites, faire cesser les maltraitances familiales, scolaires ou professionnelles…

      D’ailleurs, y sommes-nous prêts ? Peu après 1981, Feu-Tonton disait lui-même qu’il ne servait à rien de pousser, lever, baisser, tirer… si le peuple n’y était pas prêt ; il faut « laisser faire ».

      Alors, le clivage gauche-droite est un concept éculé, tout comme l’absence de « lien social », de « syndicat » en gendarmerie, ou la distorsion « police-gendarmerie ». Ces deux là ne forment qu’un seul corps : celui de la défense nationale à l’intérieur et de l’intérieur.

      Pour mémoire encore, si les gendarmes « appartiennent » à l’armée, il faut quand même se souvenir qu’en temps de guerre, nombre de flicards ont aussi combattu sur les fronts et/ou ont joué un rôle de « gendarmes » pendant les conflits. Et malgré tout, ce qui différencie un gendarme d’un militaire, c’est le droit de tuer.

      Que ces deux entités se rejoignent et travaillent de concert comme elles le font déjà dans certains pôles d’investigations.

      Le reste, c’est du bla-bla, du bafouillage, du balbutiement de l’intérieur (si je puis dire).

      Quant à M. Matelly, son histoire me fait penser à un certain commandant de police, finalement démis de ses fonctions. Je souhaite à monsieur Matelly de rester dans les rangs afin qu’il ne rejoigne pas ceux des miséreux, des sans-lien social. Je lui souhaite de recouvrer toutes les latitudes opérationnelles dont il bénéficiait avant sa mise en demeure de se la fermer.

      Mais si c’est pour compter des crayons dans les pots… ‘va bien vite remonter au créneau, se trimballer de combat en déception, pour une peut-être mise au placard.

      Et dans les placards… il y fait parfois sombre.

      Excusez-moi, 3J, d’avoir été un peu longuette sur votre remarque. Je vous souhaite pour 2012, tout le bonheur du monde, sans haine ni fantasme.

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