2010 pourrait bien être l’année du cheval. En effet, au mois de janvier, quatorze députés se sont penchés sur le destin de cet animal, autrefois dit de labeur, et aujourd’hui essentiellement cantonné à des activités sportives et de loisirs. Ils ont donc déposé une proposition de loi pour que le cheval ne soit plus considéré comme un animal de rente, destiné à finir sa vie à l’abattoir, mais comme un animal de compagnie. « Rien ne différencie plus le chien, animal de compagnie, d’un cheval, animal de rente », a dit le député Lionnel Luca, qui est à l’origine de cette initiative. En fait, il s’agit d’ajouter une petite phrase au Code rural : « Art. L. 212-9 A. – Le cheval est un animal de compagnie tel que défini par les dispositions du présent code à l’article L. 214-6. »
Dans la police et dans la gendarmerie, ce n’est pas tout à fait vrai, car le cheval et le chien ne sont pas des animaux de compagnie mais plutôt des « collaborateurs » à quatre pattes.
Et en cherchant à me documenter sur le sujet, je suis tombé sur un personnage original : un commissaire divisionnaire qui s’est réorienté vers l’enseignement, puisqu’il est aujourd’hui professeur à Paris VIII, et qu’il a créé une école d’équitation destinée à former des jeunes « qui se cherchent ».
Philippe Vénère, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un policier un rien atypique. 37 ans de police, dont 6 comme gardien de la paix. C’est lui, par exemple, qui a ouvert les portes de la 1ère DPJ (division de police judiciaire) de la rue de Courcelles, à Paris, à Bertrand Tavernier, afin qu’il puisse s’inspirer de ces locaux de police particulièrement repoussants pour tourner L.627, film qui a attiré l’attention sur les conditions de travail des policiers.
C’est lui également, alors qu’il dirigeait la 4ème BT (brigade territoriale), en 1984, qui a reçu la mission impossible d’évacuer le squat de « l’îlot Chalon ». Une sorte de cour des miracles qui était devenue un véritable centre commercial de la drogue. On raconte, qu’au flan, il a demandé 1000 hommes. Accordé, a répondu le préfet de police. Et cette opération casse-gueule, et forcément impopulaire, s’est déroulée sans bobo.
Donc, en 1999, avec un officier de l’armée de l’Air, Gilbert La Sala, il fonde l’École des gardes à cheval de Soissons, destinée à former des jeunes qui veulent concilier leur métier et leur passion pour le cheval. « Aujourd’hui, 85% de nos stagiaires sont placés dès la sortie de la formation », dit-il. Les débouchés : gardes-vert, gardes-chasse, gardes forestiers, et même des sociétés de surveillance qui parfois font appel à des cavaliers. À noter que la gendarmerie nationale recrute des gendarmes adjoints à cheval.
Sinon, pour la police nationale ou municipale et pour la gendarmerie, notamment la Garde républicaine, il faut d’abord passer le concours commun à tous les candidats.
De par le monde, de très grandes villes sont dotées d’une police montée. En France, on semble un peu en retrait. Pourtant, l’idée fait son chemin auprès de certains maires et l’on commence ici ou là à voir apparaître des brigades équestres.
Le policier ou gendarme à cheval présente plusieurs avantages. D’abord, par sa situation dominante, il a une vision étendue. Ensuite, il peut crapahuter dans les espaces verts ou sur des chemins impraticables pour des engins motorisés.
Mais l’avantage le plus important est psychologique. Le couple policier-cheval ne dégage aucune agressivité, bien au contraire. En plus, il est écolo. À son passage, c’est comme si on arrêtait le temps. Comment dire, le flic, sur son canasson, il est sympa.
Je sais bien que rendre les policiers sympathiques n’est pas la préoccupation première ni des maires ni d’un ministre.
Ils n’ont pas nécessairement raison. L’autre jour, à Limoges, une jeune femme demande l’aide d’un CRS : son bébé de quatre jours est tombé à l’eau et il ne respire plus. Le policier prodigue un massage cardiaque et le bébé reprend vie. Quelques semaines auparavant, sur l’autoroute A25, c’est une policière qui se transforme en sage-femme pour aider à mettre au monde un petit Mathis.
La routine me direz-vous. Oui, mais pourquoi ne montrer toujours que le côté noir des choses ?
Cela dit, le cheval n’a pas encore gagné la partie. Car il n’est pas du tout certain que les députés acceptent de le classer parmi les animaux de compagnie. À cela, il y a plein de raisons pratiques que rappelle le Groupe des entreprises du secteur cheval en agriculture (GESCA) dans un rapport qui conclut que « le cheval animal de sport, de sport de loisirs, de trait, de consommation [doit être] maintenu dans la classification juridique d’animal de rente ».
Avec un argument fort, surtout à notre époque : 70 000 emplois à la clé.
Ce qui me gêne le plus, c’est le mot « consommation ».
D’ailleurs, en fin de carrière, les chevaux de la Garde républicaine ne sont plus envoyés à l’abattoir, mais ils peuvent être rachetés par leur cavalier ou confiés à des associations.
Pour moi, et je crois que nous sommes nombreux dans ce cas, le steak de cheval ne passe pas.
BONJOUR
J AI LU CE COMMENTAIRE PARCE QUE J AIME BIEN LES CHEVAUX ET EN PLUS CE COMMENTAIRE ETER TRES BEUX MERCI
alert(« lol »)
Une expérience a été sur Orléans pendant quelques années, puis abandonnée.
il faut absolument empecher que les chevaux soient des animaux de compagnie et non de rente .sinon c’est la fin des chevaux de traits .je fais de l’attelage de compétition avec des cobs normand et meme si j’aime beaucoup mes chevaux et si les cobs partent peu a l’abattoir il n’en reste pas moins que les autres races sont aussi menacées d’extinction .seule la boucherie permets de maintenir des troupeaux a peu pres viable du point de vue génétique .les chevaux boulonais et mulassier poitevins qui n’on pas été a la boucherie car trop osseux ont pratiquement disparus et seuls quelques passionnés maintiennent encore ce cheptel .de plus se sont souvent des agriculteurs agés .qui prendra la releve ? le fait de mettre les chevaux en animaux de compagnie si cela interdit la boucherie sera le coup de grace final pour les chevaux de traits .qui disparaitrons .on poura en voir quelques specimen dans les zoo mais ce sera fini ! terminé ! on se préocupe de l’extinction de la baleine et du pendat .pensons aussi a nos chevaux de traits !!!!!!
J’aime les chevaux et les lapins. Et pourtant, un bon steak de cheval, ou un bon râble de lapin, j’adore.
C’est un dilemme de citadin, en général. Il faut savoir faire la différence entre son ami et les animaux anonymes. D’un côté, on a le chien de la famille, le rongeur du petit, le perroquet de la grand-mère, le cheval de l’ainée (désolé pour tous ces clichés), dont on prend soin. De l’autre, on a le renard qu’on chasse, les nuisibles qu’on dératise, et la poule et le cheval qu’on élève pour les manger. Tous les paysans font ça sans difficulté. Et même tous ceux qui ont eu la chance d’aller passer du temps à la campagne dans leur enfance. Les citadins ont une relation idéalisée à certains animaux, voire à tous les animaux, ce qui les amène à ne plus en manger.
Enfin une bonne nouvelle pour nos amis les chevaux ! A ceux qui préfèrent entretenir la polution plutôt que de voir un crotin dans les rues continuent de respirer leur m….. ! Quant à la filière viande et aux abattoirs, je vous invite à les visiter, déplorable, des conditions de transports et d’abattages indignent de nos pays « développés »! ! alors encore une fois, merci pour cette initiative qui j’espère aboutira ! Une passionnée de chevaux.
Petit retour sur le sujet de base : Cheval Animal de rente ou animal de compagnie ?
Passons tout de suite sur l’aspect consommation de la viande de cheval qui concerne esentiellement l’importation (pologne, amérique du sud, etc…) et les races de chevaux lourds (ce qui a d’ailleurs permis la sauvegarde de nos 9 races).
Pour le reste le cheval est essentiellement utilisé pour le sport et le loisir avec pour débouché en fin de vie l’équarrissage.
Au passage notons que la gratuité de l’équarrissage (pour des raisons sanitaires) ayant été remplacée par des tarifs prohibitifs il est à parier que nous verrons fleurir des cimetières dans nos campagnes; intelligent !
A la question posée il faut se demander à qui celà profite-t-il…
Aux Vétos bien entendu qui par ce tour de passe-passe orchestré par leur lobby parlementaire, verront leur pouvoir sur le monde équestre amplifié et c’est un euphémisme.
Quel intérêt ?
Le fric bien entendu puisque celà leur permettra d’amplifier sans retenue des tarifs qui déjà aujourd’hui étranglent éleveurs et professionnels du cheval.
Effet pervers : les chevaux seront essentiellement soignés par leurs propriétaires au risque de compromettre leur santé.
Résultat pour les vétos : Nul.
C’est fort regrettable car le métier du vétérinaire est noble et digne de respect mais le comportement de quelques uns d’entre eux (et de leurs instances représentatives-CNOV) entraine la défiance envers toute la profession.
NB : dans l’article le prétendu « Officier de l’armée de l’air » est en réalité sous officier… en core un mégalo…
Police à cheval trop bien ,pour calmer
ce monde de « niais » dans les rues .
et puis cela à de la gueule cavalier+cheval
En réponse à Ysabeau qui écrit « M’étonnerait que la police montée condescende à descendre pour ramasser la crotte de leurs chevaux. » …
A Vauxréal (95), les policiers montés ont OBLIGATION de ramasser les déjections équestres. Des déjections qui sont tout de suite placées comme engrais dans les multiples bacs à fleurs de la municipalité. Il en est de même pour la police montée de Cannes (06). C’est aussi le cas pour la police montée de Tarbes (65). Je l’ai aussi vu faire dans la ville d’Hasselt en Belgique.
Donc voilà, Ysabeau, vous serez étonné ! 😉
A mon avis le probléme n’est pas de savoir ci l’on aprécie la viande de cheval ou non. C’est surtout les conditions d’abattage qui me font mal. C’est à ce niveaux qu’il faut faire un effort.Mourir pour mourir autant que ce soit dans de bonnes conditions et le moins de soufrance possible d’autant que les chevaux de selle que l’on envoi à la boucherie sont en fin de carriere et que c’est un créve coeur pour ce lui qui doit faire le pas.Pour le reste je rejoins ceux qui pensent que le cheval ou la vache ou l’agneau c’est du pareil au même.Pour la police montée municipale ou autre surveillance des forêt et incendie dans le département de la corse en particuliers c’est une tres bonne idée et je crois que dans ce cas précis il y a des cavaliers à la retraite qui donneraient de leur temps à condition de metre des moyens à leur disposition et un peu de formation pour ce la,d’autant que la periode juillet septembre n’est pas tres longue,et combien d’hectares de forêt gagnée.
Consternant de voir à quel point certains pensent d’abord à travers leur estomac.
Quant à ceux qui s’offusquent des crottins sur le trottoir, ils feraient bien d’expliquer à leur chère progéniture (futur chômeur qui coutera sans doute davantage au citoyen lambda qu’un policier sur son canasson)qu’il ne s’agit que d’un peu d’engrais (au passage bien moins dégueu et puant que les excréments de chiens et de certains humains!)
Ami du jour BONJOUR!
Salut,
J’ai pu voir à l’oeuvre des policier (ou gendarme, j’ai un doute) à cheval, à la sortie d’un concert au Stade de France. Ils régulaient l’accès à une passerelle qui conduit à la station de métro. C’est très efficace. Même les petits malins ne font plus les malins. Et le rapport est tout de suite plus détendu… et respectueux de la part de certains.
Après, le concert s’était bien passé, les genrs étaient content etc… Ce n’était pas un match de foot pourri par des pseudo supporters ou autre.
Tres utilise et tres utile a Chicago, surtout dans les grandes occasions (il faut des chevaux qui ne paniquent pas devant 1 ou 2 million de personnes, ca ferait des degats). Les flics sont en hauteur, communiquent avec ceux a pied, ralentissent les passants qui ne peuvent pas pretendre ne pas les voir. La logistique n’est peut-etre pas simple, mais le resultat est la.
Quand il faut degager la rue puisque c’est l’heure de rouvrir aux voitures, 12 ou 20 chevaux de front au pas ca renvoie tres bien les gens sur les trottoirs. Et c’est autrement plus agreable que les jours sans chevaux, ou ils mettent 3 ou plus camions poubelles (les monstres qui font aussi chasse-neige) pour virer les gens.
Je suppose qu’ils sont chausses anti-derapant, j’en n’ai pas vu glisser meme dans les flaques de biere.
Hummm, si je comprend bien, un uniforme convenable pour la protection du policier municipal serait celui de cheval, d’autant plus avantageux pour les finances locales. Certes, certes, mais dans cette optique plusieurs questions se posent
1°) Les chevaux doivent-ils être armés de tasers ?
2°) Vers 70 80 ans, quand le temps de la réforme sera venu, peut on décemment déguster le policier municipal en tartare ou en bourguignon ou le considérer en « force de l’ordre » de compagnie ? ;-P
La charges montées des gendarmes à cheval devant des manifestants qui se couchent devant les chevaux pour les arrêter ont certes des côtés flamboyants et romantiques dignes de l’Illustration et sont nettement plus esthétiques que les charges de CRS actuelles, directement inspirées des tactiques des légions romaines. Sont-elles plus efficaces ? et outre son aspect débonnaire, le policier solitaire à cheval a-t-il un rôle autre que touristique ?
je ne m’attendais pas à lire tant de commentaires sur la consommation de viande de cheval (qui m’indiffère par aileurs). En revanche pour être allée à la coupe du monde de rugby en 2007 au Parc des Princes, il me semble que les chevaux de la gendarmerie sont assez dissuasifs :n’importe qui sait qu’un animal reste imprévisible même avec un excellent cavalier. Par contre, avec les supporters du PSG, je ne suis pas sûre que ça fonctionne aussi bien… reste donc le problème de « quand envoyer les chevaux ». Mais l’utilisation des traits (pas qu’en boucherie!) perdure, ils ont été très utiles en 99 pour accéder aux forêts détruites et rénover les chemins.
Sinon, à quand la voie pour omnibus à chevaux à PAris ?
Pour m’être fait bloquer entre le poitrail d’un cheval et le mur par un policier hollandais a qui j’avais fait un geste déplacé , je peut vous assurer que ça marche …
Grâce au classement des chevaux en « animaux de rente », les éleveurs équins peuvent récupérer la TVA sur leurs achats, ce qui ne serait plus le cas si le cheval était classé « animal de companie ».
Ce classement signifierait la mort de la filière « Cheval », quelle idée brillante!
Que permettra-t-il de mettre le cheval dans la liste des animaux de compagnie? Ça autorise leur traînement dans la ville, ou ça change le mode d’enterrement? Le propriétaire doit-il immatriculer son cheval soit comme de campagnie soit comme de boucherie? Je suis pleine d’interrogations…
Je n’ai rien à ajouter au message de Julien-g :
« à partir du moment où l’on mange de la viande, il n’y a pas d’animal tabou. Juste des gouts, qui diffèrent selon les personnes (et les cultures, les religions, etc.). La loi ne devrait donc pas se mêler de cela. »
Juste en passant hein, les chiens ça fait des crottes c’est dangereux et insupportable et on demande aux propriétaires de ramasser les excréments de leur animal, les chevaux aussi ça fait des crottes… beaucoup plus, qui va les ramasser ?
M’étonnerait que la police montée condescende à descendre pour ramasser la crotte de leurs chevaux. Voilà je suis comme le docteur madness, en plus c’est dangereux (comme les crottes de chien quoi). Bref.
oui c’est bien que nos policiers soit en hauteur pour pouvoir attraper par les cheveux les delinquants et les trainer jusqu’au poste.
et puis pourquoi pas entrainer les cheveaux a se servir de leurs jambes, pour les manifs ca aiderait bein les policiers, un bon coups de sabots ca remet les idées en place.
POUR la police montée….: c’est beau, c’est haut donc ça inspire plus de respect qu’à pied, c’est écolo, ça plait aux enfants, je pense que ce n’est pas fait pour partout, mais au moins en forêt, espaces verts, lieux touristiques etc.
Je suis une cavalière pour toujours et à jamais…les chevaux c’est ma vie….toutefois je n’empeche personne de les manger, je considère en effet que c’est une histoire de gout et de culture.
Comme le disait une affiche chez le boucher chevalin de mon enfance: « Vous avez perdu aux courses, vengez-vous, mangez du cheval! ».
Pardon, mais elle m’a marqué, et je n’étais pas sûr de pouvoir la recaser un jour.
Ceci-dit, oui pour la police montée mais non contre le bouleversement de toute la filière équine.
Sincèrement quand je vois un mec avec un casque, une matraque et des bottes perché sur une bestiole de 2m de haut ça me fait plutôt flipper. On raconte aussi que les premiers skinheads traditionnels (reaggae, rocksteady) se rasaient la tête pour pas se faire attraper par les dreads-locks par la police montée, je sais pas si c’est vrai mais moi c’est plutôt cette image qui me vient à l’esprit quand on me parle de « flique hippique ».
Bref, sinon quand on me met du steak de cheval dans l’assiette je dit pas non, c’est pas tous les jours qui il y a du steak…
Quelle est la relation cout/efficacité d’une police ou gendarmerie à cheval ? Il est désastreux, alors laissons les chevaux aux nostalgiques.
Un cheval sur le bitume mouillé, ça va se barrer en sucette au premier virage…Si la Police est aussi bien équipée en vétérinaire qu’en services techniques, ça va finir à la boucherie…Ca me va, j’aime bien la viande de cheval.
Un cavalier ne mange pas plus ses chevaux qu’un chapelier ses chapeaux.
C’est dans Lucky Luke, et je suis bien d’accord !
« À son passage, c’est comme si on arrêtait le temps. »
C’est surtout le discours sur la propreté des trottoirs qui s’arrête au passage… Je dois expliquer régulièrement à ma fille que les énormes déjections chevalines ne sont pas des jouets, et que non, les cacas de chien ne sont pas non plus acceptables.
J’aime les chevaux, j’en ai monté, et j’aime aussi leur viande est délicieuse, et la file d’attente devant les boucheries chevalines de mon marché ne cessent de s’allonger
Bonjour,
Je suis une passionnée de cheval, et je trouve certes cruel d’envoyer nos compagnons à quatre sabots (le cheval à des jambes, pas des pattes) à l’abattoir, surtout après 20 ou 30 ans de bons et loyaux services dans un club. Et, comme pour beaucoup, le steak de cheval ne passe pas, même si j’avoue y avoir déjà goûté et avoir trouvé cela très bon.
Cependant, je pense sincèrement que classer le cheval en animal de compagnie (ce qui en interdirait de facto la vente en boucherie et la consommation alimentaire) serait une erreur pour plusieurs raisons.
D’abord parce que, effectivement, cela provoquerait la suppression de plusieurs milliers d’emplois.
Mais également parce que c’est grâce à la filière viande que nous avons pu conserver en France une diversité dans les races de chevaux de trait. Ces chevaux ne sont en effet pas très prisés par les amateurs de cheval de loisir.
Je pense donc que, s’il est certain qu’il faut faire en sorte de ne plus envoyer les chevaux réformés à la boucherie, et s’assurer que les chevaux de boucherie qui viennent de l’étranger voyagent dans des conditions décentes, classer le cheval parmi les animaux de compagnie n’est pas forcément une évidence ni une bonne chose.
Et puis, la vache ou le lapin sont des animaux au moins aussi attachants que le cheval, et pourtant, on continue à en manger et à en élever pour cela non ?
« Si vous aimez les chevaux, mangez-en ! »
http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2009/12/04/vous-aimez-le-cheval-mangez-en_1276252_3238.html
Pour moi un flic reste un flic : en subaru, à moto ou à cheval, je vois pas vraiment la différence…
C’est vrai que les boucheries chevalines se font de plus en plus rares mais c’est dommage car c’est vraiment très bon… comme le chat, le chien, le cochon-dinde et j’en passe… faudrait arrêter avec notre pseudo moralité d’occidentaux bien pensants
Faire passer le cheval au statut d’animal de compagnie implique seulement que disparaissent progressivement d’ici quelques années les 9 races de chevaux de trait encore présentes en France et qui ne doivent en partie leur survie que grâce à la filière viande (je sais ça fâche, mais c’est le réel)
et si « aucun animal de compagnie ne doit être dressé d’une façon qui porte préjudice à sa santé et à son bien être….le forçant à dépasser ses capacités ou sa force naturelle… » alors….adieu PMU, retour du cheval dans la ville, gardes forestiers et autres gardes à cheval… fi de tout moyen de dressage, regardons les dans nos prés ou pire, promenons les en colliers et laisses à paillettes, « pitoyables mini poneys canisés » ( JP Digard CNRS)
Je ne mange pas de bourguignon de cheval, et même pas de cheval du tout, je trouve déplorable le transport de certains animaux vivants…mais proposer que le cheval devienne un animal de compagnie me parait totalement déraisonnable, et risquerait d’entrainer à court terme une perte de biodiversité domestique, et quid de la filière équine dans ces conditions ? des poney club aux élevages, champs de courses tous seraient touchés de plein fouet par ce non sens pour tout homme de cheval concerné.
Ah que oui, un (ou une ) gendarme (ette) a cheval attire bien des regards complaisants.
Et effectivement leur image en est améliorée.
De plus, bien souvent, ces cavaliers ont une éducation de qualité.
Donc à développer ?
Mais, ne mélangeons pas tout :
Le steak de cheval est excellent, très sain et peut être dégusté en « tartare » sans appréhension.
Et que dire de la finesse d’un bourguignon de cheval !
Et avez vous déjà essayé un morceau de hampe cru avec juste un peu de sel ??? Si non, quel dommage… vous ratez un moment de pure délicatesse culinaire.
Vive la boucherie chevaline !
Censeurs de cuisines restez à l’écurie.
Nul ne vous oblige à partager les goûts d’autrui, ne cherchez pas à nous faire partager vos propres phobies.
Et pour parfaire votre façade de bonne conscience,
que ne pleurez vous aussi sur les petits veaux, agneaux ou autres poussins ?
Allez restons à cheval sur nos principes mais ne cherchons pas à les imposer aux autres.
Chouette, du crottin supplémentaire dans des villes déjà parsemées d’excréments de chiens !
…d’autant plus que les chevaux de boucherie nous parviennent plutôt de Pologne et d’Amérique du Nord……
De toutes façons, je ne vois pas où est le problème:
le cheval peut être un animal de compagnie et un animal de rente suivant sa catégorie.
De plus, certains agriculteurs en viticulture ou en plantes aromatiques ont repris l’utilisation du cheval ou du mulet pour certaines préparations ou entretiens du sol.
Enfin, certaines municipalités en Provence ont mis en place des surveillants à cheval pour prévenir les incendies de forêt, mais souvent ça a plus servi à donner des jobs d’été aux lycéennes du club équestre voisin qu’à détecter les incendies !
l’article que je viens de lire sur le cheval me donne une joie incommensurable. quelle joie de voir dans les rues le policier et le cheval. une approche plus humaine serait vécue des mieux possibles dans les rues de nos villes et de nos campagnes.
il est vrai que ça ne passe plus le steak de cheval.
ce serait un de mes souhaits les plus chers le cheval réabilité dans sa vrai dimension.
Vous donnez votre opinion.
La mienne, c’est qu’à partir du moment où l’on mange de la viande, il n’y a pas d’animal tabou. Juste des gouts, qui diffèrent selon les personnes (et les cultures, les religions, etc.). La loi ne devrait donc pas se mêler de cela.
Heureux propriétaire d’un chat plus qu’adorable et que j’aime énormément, je ne suis pas contre la vente et la consommation de viande de chat.
Maintenant, un peu plus de police montée pour les grands ensembles et les parcs, je suis tout pour 🙂
Le problème, c’est que la vente du cheval en boucherie est une condition nécessaire à la viabilité financière de nombreux clubs hippiques, élevages, etc.
Alors, j’aurais tendance à dire : personne ne vous oblige à manger du cheval, mais ne l’interdisez pas aux autres. Et puis franchement : les canards, c’est pas sympa ? et les vaches, vous avez quelque chose contre ? Et les agneaux, ils ne sont pas mignons ? etc.
7 ans de brigade à cheval en ville comme gardien
de Police Municipale, je peux vous assurer qu’a part la » parade » pour les touristes et les mariages, c’est une vrais M…….
Désolé les nostalgiques.
Pour une fois, Luca est plus ou moins inspiré. Parce que cet homme, limite extrême droite, fait souvent dans l’exagération. C’est vrai qu’ici, il se trompe de vocable. Les flics ont raison, c’est un collaborateur.
Avec le cheval, c’est sûr que les petits malfrats auront plus de problèmes dans la mesure où les policiers auront une vue panoramique, en ville notamment.
http://wp.me/pERCo-1uZ
Je souscris également (bien que je n’aime pas tellement les chevaux). D’un simple point de vue du maintien de l’ordre, un policier monté, et plus encore une unité de cavalerie, présentent des avantages décisifs. En Belgique par exemple, la gendarmerie (aujourd’hui police fédérale) conserve des escadrons montés qui produisent un effet salutaire sur bien des manifestants. il y a cependant des contre-exemples, les sidérurgistes qui lancent à la fronde des boulons dans les jambes des chevaux, et les agriculteurs qui sont capables de retourner un cheval en le saisissant par les naseaux, mais dans ce dernier cas le cavalier peut jouer de sa longue matraque pour protéger sa monture.
Moi, la police montée, je suis pour parce que ça marche, et en plus c’est vrai que c’est sympa.
Si on bardait le cheval de caméras de vidéo-privation de liberté, c’est sur que l’on en verrait plus dans nos rues …
Les députés ont raison, le chien et le cheval sont très proches en terme de classification: sport, travail(polices, gendarmérie, armées), fin de vie(le maitre peut racheter les deux), etc..
Et le cheval n’est plus très utilisé en boucherie ou en bête de somme.
Bref, une bonne initiative. J’espère qu’elle aboutira.
PS: ce billet ne devrait pas attirer les commentaires insultants et déplacés du précédent(systématiques dès que vous parlez de politique et de droits ou devoirs des policiers). Vous l’avez ecrit pour avoir un peu de sérénité sur ce blog?