LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

La fin programmée des commissaires de police

Récemment, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, a annoncé la mise en place d’une cellule de réflexion destinée à plancher sur le devenir des officiers de police et des commissaires. L’idée serait de les réunir au sein d’un corps unique. La police se rapprocherait donc encore un peu plus du modèle militaire. Elle comprendrait deux niveaux, les sous-officiers et les officiers. Si l’on prend en compte les passerelles qui peu à peu se mettent en place entre la gendarmerie et la police, il n’est pas interdit de penser qu’à long terme on s’achemine vers l’instauration d’un truc un peu hybride, à moitié militaire, à moitié civil. Pourtant, cette « fusion » police-gendarmerie est encore aujourd’hui loin de faire l’unanimité. Ainsi, début mai, c’est en tapinois que les premiers gendarmes ont incorporé le corps des gardiens de la paix.

Pour la création de ce corps unique, les syndicats des officiers sont plutôt demandeurs. Ce serait l’aboutissement logique de la réforme de l’ancien corps des inspecteurs de police, disent-ils.

Ont-ils raison ?

Toute réforme d’un service public doit s’accompagner d’une réflexion à deux niveaux : l’intérêt supérieur de la collectivité et l’intérêt légitime des fonctionnaires d’État.

L’intérêt de la collectivité – Quoiqu’on en dise parfois, la police française est efficace et n’a rien à envier à celle d’autres pays d’Europe. Et les problèmes qui surgissent ici ou là sont plutôt les conséquences d’une législation un rien obsolète, et souvent en retard sur les grands principes européens qui concernent les libertés individuelles. En créant un corps unique d’officiers de police ne risque-t-on pas de briser l’élan, de casser l’outil, en instaurant le confort d’une carrière douce et programmée ? Ou d’assister au vieillissement linéaire de l’encadrement ? Des fonctionnaires du haut de l’échelle qui seraient tous de la même génération ! Alors qu’aujourd’hui, à responsabilités proches, on peut trouver un commissaire de 25 ans et un commandant en fin de carrière. L’expérience et le dynamisme : un binôme gagnant.

L’intérêt légitime des fonctionnaires concernés – La moitié des commissaires sont recrutés par d’autres biais que le concours externe (bac+5). Trois possibilités s’offrent aux candidats : le concours interne, la voie d’accès professionnelle et le choix. Cette dernière possibilité (5%) est ouverte aux commandants de police sur proposition d’une commission de sélection. Le risque, si demain il existe un corps unique, c’est que seule cette dernière possibilité subsiste. Un avancement uniquement au choix n’est pas un gage d’équité. D’autant que le système actuel a fait ses preuves. La police nationale est sans doute l’une des administrations qui permet le plus facilement l’ascension sociale : Robert Broussard a commencé sa carrière comme commis aux écritures pour terminer préfet. L’officier de police adjoint Claude Cancès est devenu directeur de la PJ. L’actuel préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert a débuté comme gardien de la paix. Etc. Perso, et sans chercher à me comparer, je dois avoir le certificat d’études primaires, enfin je crois.

Quant aux commissaires de police, dont le recrutement se fait déjà au compte-gouttes, ils ne voient pas d’un bon œil cette fusion des deux corps qui se cache – pour l’instant – derrière le projet d’une formation commune. Celle-ci s’effectuerait à l’ENSP (École nationale supérieure de police) de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, près de Lyon. Sauf que cet établissement est trop petit. Il comporte 168 chambres. Pour porter sa capacité à 240, il faudrait investir 15 millions d’euros. Et même dans ce cas, saturée, l’école y perdrait son âme. D’où le projet de récupérer une caserne, à Bron, à 17 km de là. Budget prévu 47 millions d’euros. De plus, cela entraînerait des changements de statuts. L’école des commissaires est un établissement public, tandis que celle des officiers est un service de police. Une idée poussant l’autre, il est question à présent de créer une véritable « police academy », laquelle assurerait une formation commune aux officiers et commissaires. Ce qui est, évidemment, le premier pas vers un corps unique.

On tourne autour du pot, mais on y revient sans cesse.

Synergie-Officiers (extrait)

Pourtant, le commissaire de police est un monument historique. Son origine remonte au 17° siècle. Dans les facultés de droit, on avait même l’habitude de dire, autrefois, qu’il était l’exception au principe de la séparation des pouvoirs : magistrat de l’ordre administratif et magistrat de l’ordre judiciaire.

Je mets au passé, car il faut bien reconnaître que sauf dans des services de police judiciaire (au sens large), le commissaire est de plus en plus tourné vers l’administratif. Plusieurs ont d’ailleurs coiffé la casquette de préfet…

Syndicat indépendant des commissaires de police (extrait)

N’empêche que cette fusion n’est pas nécessairement une bonne chose. Elle n’entraînerait aucune économie budgétaire, et l’on ne voit pas en quoi l’efficacité de la police en serait améliorée. Il s’agit donc d’un choix purement politique, et non technique. Le SICP (syndicat indépendant des commissaires de police), par exemple, ne voit pas l’intérêt réel de ce rapprochement ni les avancées qui en résulteraient pour le service public, « si ce n’est de générer des tensions artificielles ». Alors que Synergie-Officiers parle d’un projet historique et se vante d’avoir « su convaincre en dépit de tous les conservatismes ».

Quant à moi, déjà que je regrette ce vieux képi ringard que je n’ai coiffé qu’une seule fois, le jour du défilé de la 23° promotion des commissaires…

117 Comments

  1. contrarié

    Je suis tout à fait contre la fusion Police Nationale/Gendarmerie …que j’ai maintes et maintes fois évoquée ci et là …mais pour la fin des Commissaires et j’ai envie de dire de tout les A+ de la Fonction Publique Civile (donc pour certains emplois, des anciens A), je pense que le modèle type militaire est bon : scolarité/formation puis 10 ans d’emploi minimum « type cadre moyen » dont un début « limite emploi type maîtrise » de 3 ou 4 ans (exemple GM et AT : Commandant de Peloton) …avec des examens, concours etc…pour monter ensuite en A + de différents niveaux puis eventuellement Haut Fonctionnaire.
    Un exemple intermédiaire est celui qu’ont adopté depuis peu les Pompiers Civils : je ne vais pas le décrire, mais j’invite les personnes interessées à le lire et à méditer …une solution de ce type pour la Police Nationale ? (en transposant B/officiers de PN (((comme il l’étaient il y a peu par ailleurs mais ce n’est le but de mon propos))) et A/commissaires((( idem))) ou autres grades)… .
    A méditer …

    • Soph'

      certainement très intéressant… Mais incompréhensible pour le profane que je suis, ce que vous dites

      • contrarié

        @Soph’ : et bien une démonstration vaut mieux qu’un discours il suffit de regarder des sites ou des bouquins sur le déroulement de carrière des militaires de l’Armée de Terre ou de la Gendarmerie (surtout la Mobile) et surtout …les filières professionnelles des Officiers Sapeurs Pompiers Professionnels…je pense qu’il y a de quoi s’en inspirer pour la Police Nationale …

  2. juni.palacio

    Juste un mot. J’aime tellement la police que je préfère qu’il y a en ait deux

  3. Emilie

    Qu’ils prennent leurs retraites!

  4. spicko

    Il faut en profiter de leur savoir faire, comme conseillers ça leur va très bien

  5. karl

    @ Paul : Plus d’une dizaine de milliers de membres pour les commissaires ? Des Lieutenants de 25 ans aux responsabilités accrues ?
    Houlà attention, cette réforme, telle que décrite pour l’heure, n’est pas réellement telle que vous semblez l’imaginer.

    La véritable question qu’elle pose est celle de savoir si il est maintenue une voie d’accès externe au concours de commissaire, ou si on y favorise une carrière linéaire partant du lieutenant jusqu’au directeur des services actifs, mais cela ne veux pas dire que TOUT les lieutenants seront un jour directeur des services actifs.
    Par exemple, pour la gendarmerie, ci dessus citée, tous les lieutenants ne montent pas jusqu’au grade de général.
    Les concours et sélections existeraient encore, cela n’est pas remis en cause, et je pense même personnellement que les trois voies d’accès internes (Interne, Voie d’accès professionnel, et choix) doivent être maintenue pour garder une certaine hétérogénéité. Mais là ce n’est que mon opinion.

    On est donc loin de la disparition programmée des commissaires ou d’une transformation des lieutenants en commissaire.
    Ces deux options ne seraient ni souhaitables, ni souhaitées, je pense.

    Je précise qu’à mon sens, cela est une dynamique également légitimé par la réduction du nombre de commissaires, qui fait que les postes sur lesquels les jeunes commissaires pouvaient « se faire les dents » sont tombés dans l’escarcelle des officiers de police.

  6. Paul

    Ne nous faisons pas d’illusion l’objectif de cette réforme c’est avant tout d’affaiblir le corps des commissaires pour garantir que le seul vrai corps supérieur du ministère de l’intérieur reste la préfectorale et maintenir ainsi le monopole des énarques.

    Un mouvement entamé ces dernières années à conduit à créer des corps d’administrateurs autres que ceux issus de l’ENA, Directeur d’Hôpital dans la fonction publique hospitalière et Commissaire pour l’Etat qui sont alignés sur les grilles d’administrateur civil en sont des parfaits exemples.

    Via les détachements les membres de ces corps qui de plus en plus ressemblent à des énarques de par leur parcours universitaire (formation type scpo paris) ont commencé à prendre une certaine place dans la haute fonction publique.

    Donc depuis deux ans a été entamé un mouvement inverse pour fusionner ces corps ceux « d’en dessous » D3S (Directeurs de maison de retraite) pour l’hospitalière et Officiers de police pour l’Etat afin de les rabaisser, d’éviter toute concurrence malvenue et de garantir que les postes du haut du panier reviennent de droit aux gens de l’ENA.

    Verra t’on encore beaucoup de commissaires devenir préfets quand le corps comptera plus d’une dizaine de millier de membres ?

  7. Georges Moréas

    On peut lire sur le site « Champ pénal », la confrontation d’idées entre un sociologue et un commissaire syndicaliste (2009) :
    http://champpenal.revues.org/4203

    Et sur le site « Slate.fr », un décryptage du métier de commissaire en partant de l’affaire Tron :
    http://www.slate.fr/story/38983/commissaire-police-tron-draveil

  8. Mic.

    J’ai du mal avec cette évolution de la police. Que la Gendarmerie soit l’exemple à suivre alors que par ailleurs on ne se géne pas pour la débiner ou se moquer d’elle dans la police me laisse perplexe. Il faudrait donc s’aligner sur elle et supprimer les commissaires pour n’avoir que deux corps….

    L’argument du commissaire de 25 ans incompétent, vu son peu d’expérience professionnelle, me semble recouvrir une réalité certaine mais se retourne contre ceux qui l’utilisent : en quoi un lieutenant de 25 ans qui a passé le concours externe serait-il plus compétent pour faire face aux responsabilités accrues que les principaux syndicats de ce corps souhaitent pour lui ?

    A tout prendre, si vraiment le pyramidage actuel de la police pose problème, pourquoi ne pas instaurer le corps unique, à savoir du gardien de la paix à l’inspecteur général ? Tout le monde débuterait gardien de la paix et ensuite en fonction de ses ambitions, ses capacités, son talent (pas son timbre syndical ni son appartenance à quelque association type loi 1901) pourrait monter en grade par concours interne ou examen professionnel.

    Cela dit je ne veux pas non plus pleurer sur le sort des commissaires qui de mon point de vue ont préféré défendre leur porte monnaie que les postes de chef de service qu’ils détenaient légitimement au profit des commandants et commandants fonctionnels.

    Pour terminer, la fusion à terme des deux corps (Police/gendarmerie) j’ai du mal à y croire même si je vois bien que pour des raisons d’économie et la pression européenne (pas de police militaire) on y va doucement. Comment un pouvoir pourrait-il accepter de mettre tous ses oeufs dans le même panier ? En cas de manifestation policière qui assurerait l’ordre ? Les CRS ?

  9. michell-j

    @ 16.51 – Il vous faudra décompter plus de trois minutes en fin d’année, chère Péhène, pour rendre compte de l’extrême « utilité » de vos commentaires sur ce blog, car si nous ne perdiez votre temps qu’à me répondre, en effet, ce petit temps de travail perdu passerait par pertes et profits. En revanche, 2 heures au bas mot pour 100 posts, (mettons 200 heures pour un mois de 150h/fonctionnaire payées à 4000€ TTC), ça commence à cuber… pour le contribuable. Enfin bref, si vous êtes commissaire, comme chacun le soupçonne, vous illustrez parfaitement bien la thèse de votre inutilité, et l’urgence de la fin programmée de votre parasitisme.

    • Rey de los Huevones

      Trois points :
      * je suis souvent en désaccord avec Péhène.

      * j’ai remarqué qu’il fournissait souvent des liens très interessants, ou des idées très claires…
      * le fait qu’il passe beaucoup de temps à répondre peut être interprété de deux façons
      *- soit c’est un glando fini (ce que vous sous entendez) , ou, ce qui revient au même, un chargé de relations publiques de la police…
      *- soit il est très bien organisé (et la teneur de ses posts me fait subodorer cette explication) .

      Enfin, vous confondez, sans fournir de définition, les temps de travail et de présence/disponibilité : si un policier a réussi à éradiquer les fauteurs de trouble dans son domaine de compétence, il peut avoir du temps libre sans que ça me choque….
      Les temps de travail effectif sont valables dans l’industrie; dans les services, il existe des moments où on doit être présent, sans que ça corresponde à du travail (permanences, réunions, ….)

    • Péhène

      @ Michel
      « 2 heures au bas mot pour 100 posts, (mettons 200 heures pour un mois de 150h/fonctionnaire payées à 4000€ TTC) »
      Tout cela me paraît très nébuleux.
      « si vous êtes commissaire, comme chacun le soupçonne »
      Vous, visiblement, vous ne perdez pas votre temps à lire les commentaires laissés ici.
      « inutilité » et « parasitisme »
      Ou comment définir parfaitement la teneur de cette conversation (que je m’abstiendrai de poursuivre, préférant solliciter le contribuable pour des remarques plus constructives).
      Cordialement.

  10. michell-j

    Pourquoi Péhène ne remplacerait-il pas G. Moréas à la tête de ce blog ?
    Ca doit être finalement bien rageant de passer sa vie à attendre les billets de Moréas pour se rendre intéressant et distribuer les bons points.
    Cela aurait en outre l’avantage de l’obliger à se faire connaître de tous, plutôt que de laisser imaginer qu’il soit astreint à l’obligation de réserve comme flic en activité (détaché dans la revue Civic, qui sait ?).
    On ne croit pas une seule seconde qu’il soit à ce point submergé de boulot pour être aussi assidu et addict à ce blog à toutes les heures de la journée.
    A moins d’être en service commandé Beauvau pour y jouer les modérateurs, car Moréas est lui-même un peu défaillant à ce sujet.
    Cela expliquerait bien des choses !
    Je lance donc une pétition pour que le jeune Péhène remplace le vieux Moréas ;-)(cocher votre préférence)
    POUR :
    CONTRE :

    • arnaud24

      ???

      j’ai du mal à comprendre l’intérêt de votre post …

      Qu’un policier actif intervienne sur des thèmes précis ne m’offusque pas, au contraire … puisque je fais de même !

      J’aimerai par contre connaitre votre avis (augumenté si possible) sur le sujet du débat.

      Un regard extérieur est toujours interessant s’il ne se construit pas sur des idées reçues.

    • Péhène

      Votre commentaire, cher Michel, va certainement se distinguer, lorsqu’il conviendra en fin d’année de distribuer des prix, par son inutilité.
      PS : Lire votre prose et y répondre m’a pris trois minutes. Je les décompterais sur mon temps de travail, promis.

  11. croissant

    L’immobilisme n’a jamais été une manière d’évoluer.
    La société et tout groupe la composant, y compris les corps de la police nationale doivent évoluer contrairement à ce que voulait démontrer cet ancien commissaire dans un long article dans un journal syndical de commissaire qui prônait de graver dans le marbre les statuts de son ancien métier je l’imagine bien en forme de pierre tombale !

    Votre article m’inspire quelques réflexions.
    Je ne crois pas, pour reprendre la comparaison avec la gendarmerie , qu’un lieutenant colonel de 25 ans soit à même de mener des troupes sur le terrain. La mise en place, y compris dans le privé, de la valorisation des acquis de l’expérience montre tout l’intérêt du savoir faire pratique. Nombres de maires d’ailleurs protestent de voir arriver ce type de chef de service, eux mêmes n’y allant souvent que contraint.
    Je m’interroge également sur le positionnement de ces commissaires (quelques fois ex-principaux ou divisionnaires) chef de circonscription et directeur départementaux dans de minuscules préfectures, Mende, Cahors, Auch,…..et bien d’autres.
    J’espère que l’IGA mandatée par le ministre de l’intérieur soulèvera, outre l’intérêt d’une fusion des corps, la nécessité de revoir la nomenclature des postes dans la police nationale, et là une déflation est toute à fait possible dans le cadre d’une fusion.
    Un gain pour l’état et pour les policiers repositionné sur des postes plus en rapport avec leurs capacités devrait en découler.

    L’évolution est telle qu’aujourd’hui que vous trouvez les mêmes candidats aux deux concours, et je connais des commissaires qui la même année ont échoué à celui d’officier; N’étaient ils pas assez bons pour être officiers ?

    Un point ma titillé, l’ascenseur social que vous évoquez. Outre qu’il s’agit que pour la plupart que de retraités ou en âge de l’être ( je rajouterai à votre liste un officier de paix DGPN et préfet ), et d’autres même en Gendarmerie, pour un certain nombre je ne suis pas sûr que le critère principal de leur promotion ait été leur sens policier mais plus le résultat d’un engagement mais peut être suis je aveugle.

    Je suis désolé de cette petite phrase « le commissaire de police datant du 17ième siècle » est ce là un argument digne de vous, ne croyez vous pas qu’il a un petit caractère obsolète justement et qu’un sérieux lifting devrait lui être appliqué ?

    Enfin pour élargir le cadre de ces commentaires, la fusion police/gendarmerie est en marche, on peut penser ce que l’on veut, mais la première étape, choix commun des matériels a été une réussite (arme et équipements) pour les personnels en terme de sécurité et pour l’administration qui a fait des économies substantielles. la deuxième phase se met en place avec le rapprochement des outils de travail (judex, stic, et logiciels de rédaction de procédure interconnectés) et la possibilité de formations croisées ce qui ne peut nuire vous en conviendrez aux relation entre policiers et gendarmes. La troisième phase de fusion découlera, à terme, de la similitude visible de l’emploi, pour le bénéfice des populations dont la sécurité nous a été confiée.

  12. josse

    Georges Moreas, dites-nous ce que vous pensez de l’affaire Dupont deLigonnès

  13. untel

    Je vous ai mis des réponses sur le blog MACHO MAN. Mon petit doigt me dit que c’est le même Pierre. Il y a un couplet à la Beaumarchais dont je suis assez fier (si je ris de toute chose ici-bas, c’est afin de n’en pas pleurer).
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/05/30/macho-man-un-bidonnage-de-m6-transforme-un-fan-de-tuning-en-macho/#comment-33439

  14. pierre

    un commissaire de 25 ans!

    on comprend mieux maintenant pourquoi la police ne tourne pas rond

  15. Bleau

    Commençons par supprimer le concours externe de commissaire de police afin d’éviter de se retrouver avec de jeune commissaire de 25 ans dont la première affectation sera leur première expérience professionnelle. Ou encore de se retrouver avec des bêtes à concours qui visent une carrière de haut fonctionnaire, dont le but et la gestion pur et dur sans ne rien connaitre et comprendre au travail de la base. Dans la gendarmerie un lieutenant colonel est passé par la case lieutenant. Il faut rétablir un peut plus d’ascension social ( à titre d’exemple il y avait 14 places pour le concours interne d’officier en 2011 )

  16. josse

    Je suis étonnée que vous ne vous êtes toujours pas exprimé sur l’afffaire « Dupont de… » C’est tout de même incroyable cette histoire ? non ? Pourquoi n’a-t-il toujours pas été retrouvé ? ce serait-il donné la mort ? Je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle avec le film qui a obtenu la palme d’or à Cannes. Cette bourgeoisie, prise au piège par ces propres garde-fous : la religion.
    BJ

    • untel

      Bonne idée, cela me permettrais de développer une intéressante (?) thèse : si la religion est une secte qui a réussi, le mysticisme est, quant à lui, une religion qui a régressé vers une secte. Je cite France Soir du 11 mai « La mère de Xavier de Ligonnès avait créé un groupe de prière à tendance sectaire. Un mouvement apocalyptique qui inquiète les autorités. Ses membres sont actuellement entendus. »

  17. Kerfank

    @ Péhéne

    Je souscrits à votre intervention sur la nouvelle mouture de la GAV et je soutiens votre commentaire sur Ribeiro.

  18. Grand Gourou Secte des Omphalopsyques

    Êêêêêêêêêêvidemment !!!! cher Péhène.
    Epatantes z’et apétantes. 😉
    Mais il faut le dire en sourdine, sinon vous allez trop vous la péter… hein ???
    Déjà que.
    Joli képi, et joli chien. Mais nostalgie pour tous ces commissaires qui vont disparaître. Snif !
    GGSO

  19. Péhène

    (Garde à vue toujours) La sanction devait tomber, c’est fait :
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/31/les-gardes-a-vues-sans-avocat-anterieures-au-15-avril-peuvent-etre-contestees_1530117_3224.html#ens_id=1504592
    La Chancellerie a traîné des pieds pendant des mois. Attitude peu responsable.

    • Péhène

      Cela risque cependant de poser des problèmes que pour les affaires où seuls les aveux fondent l’accusation, les enquêteurs n’ayant pu recueillir de preuve formelle (c’est le cas notamment dans de nombreuses affaires de mœurs). A contrario, si le dossier est « solide », l’annulation des déclarations faites par le suspect en garde à vue sans la présence d’un avocat n’empêchera pas une condamnation. De même si les enquêteurs ont finalement réussi à recueillir des preuves à la suite et grâce aux aveux du suspect.

  20. Secte des Omphalopsyques

    Oui même les messages de G. Moreas sont effacés. Les modos sont vraiment des engatsés de la touche Del…
    Cllin d’oeil à untel qui ne connaissait pas Brassens. (c’est un peu gros… mais bon, je vais faire semblant d’y croire) Maintenant il est au parfum. C’est l’heure du café. Et n’oubliez pas, l’adage des anciens : « Aimons-nous vivants ! »… repris par un aure Valéry que Paul
    La chanson dit : « C’est vrai, on ne peux pas changer le monde. Je sais, mais c’est bon d’y croire une seconde »…
    Bien sûr les désespérés de ce monde idéalisé diront que c’est de la m… et iront rejoindre la secte de Soph’ et Tsétsé, mais les autres trouveront là une petite lueur d’espoir. Peut-être ?
    El Rey de LH est parti en vacances ou quoi ? Ses messages à lui aussi doivent subir d’affreuses coupes sombres.
    Seul VIP de ce blog, l’éminent Péhène et ses chroniques toujours aussi apétantes sur la Gave. C’est peu dire. ;)))

    • Péhène

      « apétantes » ? Vous voulez dire « épatantes » ? 😉

    • Pied de Cochon

      Bonjour, Madame Secte imprononçable.
      « El Rey de LH est parti en vacances ou quoi »
      Effectivement, Nous Nous sommes mis en congé de royauté (et Notre royaume a une grande population), et, en tant que noble troll polymorphe, avons pris un nom de pied, Nous rapprochant ainsi de la surface de la Terre et réagissant à des absurdités sentencieuses et verbeuses con cernant les statistiques. De façon surprenante, Nos m{e|a}ssages ne se volatilisent que très rarement dans l’air raréfié de l’étrange toile… Quant aux chroniques de Péhéne, elles sont souvent pleines de bon sens, voire, s’il y a lieu, de bons liens IT…

    • untel

      Cher sectaire hyèneux.
      Ce serait un plaisir pour moi de vous botter les fesses comme toujours, si possible au rythme de la guitare de ce cher Georges, mais je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur un blog qui ne m’inspire pas spécialement. Par ailleurs, mes espions m’ont informé que dans votre secte vous étiez chargé de débarrasser la table et faire la vaisselle, ce qui a nettement diminué mon niveau d’acrimonie à votre sujet.

      • untel

        Il faut signaler à Rey, tout heureux d’avoir enfin atterri, que malheureusement il a abouti (difficile le parachutisme !) dans une fosse à purin. Sans la raison de son nouveau pseudonyme.

        • Sujet du Billet

          Félicitations untel,
          Vous vous répondiez à vous m^me, joignant le ridicule à l’imbécilité surabondante!
          merci de traduire votre pathétique monologue en une langue compréhensible, si vous en êtes capable, et d’apprendre à gèrer les boutons disponibles sur ce blog.

          • untel

            Nous n’avons toujours pas la possibilité d’éditer nos commentaires. Ce serait pourtant pratique. Par exemple, dans le mien, j’aurais pu remplacer « Sans la raison de son nouveau pseudonyme » par « Sans doute la raison » ou mieux « La raison de son nouveau pseudonyme ? ».
            Heureusement, pour pallier ce manque, nous avons la possibilité de nous répondre à nous-même pour une correction ou un ajout. En l’espèce, j’ai failli vous oublier et je sens que vous m’en auriez voulu.

          • Coup de Pied

            Merci beaucoup, untel pour la clarté et l’intelligence de vos contributions au sujet de ce billet…

            Et apprenez à
            * lire
            * vous relire…

  21. Péhène

    Désolé. 🙁
    Je manie décidément assez mal l’ironie.

    • Péhène

      Cette remarque était une réponse à un petit mot de Georges Moréas. La disparition (!) de ce petit mot rend obsolète ma remarque. Elle peut donc être supprimée si notre hôte n’y voit aucun inconvénient.

      ________________
      Vous savez, la plate-forme des blogs du Monde vient d’être modifiée, elle est nettement mieux, mais je suis un peu perdu. Il y a donc peut-être des commentaires qui disparaissent par ma faute. Allez, je ne touche plus à rien…
      GM

  22. markus

    Bonjour M. Péhène, heureusement que vous avez complété vos explications concernant l’hébergeur de ce blog…..
    Au sujet de la nouvelle mouture de la GAV, ce matin j’ai entendu, sur France Inter M. Patrice Ribeiro de Synergie Officiers qui se plaint . A un moment il précise qu’il doit écrire plusieurs dizaines de dizaines de pages pour expliquer la non venue de l’avocat! A mon avis dix lignes suffisent. Non!
    «  » »http://www.france-info.com/chroniques-le-plus-france-info-2011-05-31-premier-bilan-de-la-reforme-de-la-garde-a-vue-540236-81-184.html » » ».

    ________________
    Merci de votre soutien, car un moment, j’ai craint le pire 😉
    GM

    • Péhène

      Patrice Ribeiro, de mémoire secrétaire national du syndicat Synergie, a perdu depuis longtemps toute crédibilité. Ses jérémiades, et surtout ses exagérations, ne font que desservir la profession.
      La procédure pénale est devenue sans aucun doute plus complexe. Les contraintes imposées aux enquêteurs ont augmenté. Le nombre de procès-verbaux (relatifs à la forme et non au fond) au cours des gardes à vue s’accroît considérablement. Et la nouvelle loi, qui rentrera en vigueur dans quelques heures, en rajoute une couche. Mais il est imbécile de dire haut et fort, sur une radio écoutée par le plus grand nombre, que les policiers vont devoir rédiger des dizaines de pages pour expliquer la non-venue de l’avocat… parce que personne ne va le croire (tout le monde a bien senti la caricature) et que c’est faux !
      Oui, tout doit être « acté » en procédure, les contacts avec le ou les avocats ou avec le barreau local, les relances, les mentions de carence, etc… cela va faire du papier en plus c’est évident.
      Une garde à vue était bien souvent gérée par un seul fonctionnaire. Aujourd’hui cela devient difficile. Nous prenons la voie d’un nouveau mode de fonctionnement avec d’un côté un enquêteur (en charge de l’affaire) qui s’occupera des auditions, de l’autre un procédurier qui se concentrera sur les actes purement formels (de plus en plus nombreux donc) à rédiger. Si le service a les moyens humains pour cela, tant mieux. Dans le cas contraire, on risque en effet de devoir faire face à des annulations de procédure (il y aura forcément un moment où le policier seul ne pourra plus suivre).

      • arnaud24

        merci Péhène pour cette analyse très pertinente.

        Ribeiro et son syndicat (je rajouterai Alliance également) se discréditent lors de leurs interventions médiatiques.

        Il faudra que le gouvernement prenne consience que la réforme de la garde à vue (et de la procédure pénale plus généralement), couplée à l’ajout régulièr d’infractions au code pénal impose une augmentation significative du nombre d’enquêteurs et la prise en considération de la police d’investigation.

        • Péhène

          « augmentation significative du nombre d’enquêteurs et prise en considération de la police d’investigation. »
          J’ai bien peur que cela ne soit pas dans l’air du temps.

  23. Péhène

    Puisque nous en sommes aux « hors-sujets » (voir ci-dessus), permettez moi de rappeler que la loi du 14.04.2011 relative à la garde à vue rentre en vigueur demain, mercredi 01.06.2011. Du changement pour tout le monde, aussi bien pour les fameux OPJ que pour nos chers gardés à vue. Georges Moréas proposera peut-être (avant de disparaître) un petit billet pédagogique à l’attention des novices en la matière.

    • Péhène

      Au cas où, je précise que l’expression « avant de disparaître » destiné à notre hôte est une simple allusion, se voulant ironique, au dernier article de Georges Moréas intitulé « La fin programmée des commissaires de police ».

    • Péhène

      Les journalistes de Libération se sont fendus d’un petit (mais relativement complet) « mode d’emploi » de la nouvelle garde à vue :
      http://www.liberation.fr/societe/01012332628-garde-a-vue-nouvelle-formule-mode-d-emploi
      PS : Les commentaires qui suivent l’article sont parfois assez croustillants.

  24. Marc Schaefer

    20 enfants fauchés par un seul gendarme muni d’une camionnette
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/30/un-vehicule-de-gendarmes-fauche-un-groupe-d-enfants-12-blesses_1529650_3224.html

    Les enfants se seraient méfiés d’une camionnette bleu nuit, mais à leur âge, ils ignoraient encore l’existence des camionnettes et gendarmes banalisés.

  25. marc silbert

    @ Pepelemoko « Je me souviens avoir dit à mes collègues à St Cyr-au-Mont-d’Or, lors d’une assemblée générale avec tous les syndicats, que le corps des commissaires évoluera vraiment quand les premiers de la promotion choisiront la Seine-St Denis et les derniers les Directions centrales et les grandes brigades. Eclat de rire général… »
    Remarque intéressante : expliquez-nous donc pourquoi leur réaction fut si drôle, nous ne sommes pas sûr d’en avoir compris la portée… Est-ce que cela aurait à voir avec la « mentalité » des nouvelles générations de commissaires pour qui l’affectation en seine saint denis serait comme une sorte de punition ?

  26. Helvète

    Une description des relation actuelles entre commissaires et officiers serait bien utiles comme argument que la simple réduction budgétaire.

    Le risque connu de la séparation des formations est une difficulté de travailler ensemble. La question est donc: est-ce que les relations commissaires-officiers sont bonnes ? Est-ce que les demandes sont correctement transmises de bas en haut et de haut en bas ?

    L’armée suisse a connu la modification inverse: tous les officiers étaient d’abord soldats, puis sous-officiers et enfin officiers. L’avantage était la possibilité pour les officiers de connaître les problèmes de leurs subordonnés pour les avoir vécu et de prendre des mesures efficaces en fonction des besoins. Actuellement des classes d’officiers sont composés d’hommes n’ayant pas achevé la formation de soldats (sélection à l’entrée), et cela se ressent sur la conduite où les ordres sont transmis avec la consigne aux subordonnés « Débrouillez-vous pour atteindre les objectifs ». Plus de temps est nécessaire pour préparer les opérations, où des longues discussions sont nécessaires, car les ordres venant d’en haut ne correspondent pas à la réalité du terrain.

  27. brennec

    La police devient militaire… dans l’optique d’une guerre contre la population ou une partie de la population, la mesure se justifie. parano? Je crois bien avoir entendu des tas de communications gouvernementales allant dans ce sens, genre lutte contre le terrorisme et nouvelles missions pour la gendarmerie.

  28. denis l.

    « Quoiqu’on en dise parfois, la police française est efficace et n’a rien à envier à celle d’autres pays d’Europe. »…

    … Une phrase qui discréditerait le reste de l’article s’il en était besoin. La Police française ne travaille pas assez ! Ni en heures / an, ni en années / vie. Les effectifs seraient largement suffisants si le temps de travail rejoignait la moyenne des pays civilisés. Et nous parlons ici d’écarts considérables : 5 ans au bas mot, parfois près de 10 ans en termes d’âge de départ à la retraite…

    (en revanche, les Gendarmes, malgré quelques progrès, sont excessivement corvéables… ce qui rend les gouvernements successifs frileux à l’égard de l’absorption par la Police de la Gendarmerie, pourtant hautement souhaitable en termes d’efficacité – pourquoi deux structures parallèles ? – et de démocratie – au nom de quoi, en temps de paix, des militaires devraient-ils faire la police ?)

    • marc bdn

      « Une phrase qui discréditerait le reste de l’article s’il en était besoin. La Police française ne travaille pas assez ! Ni en heures / an, ni en années / vie. Les effectifs seraient largement suffisants si le temps de travail rejoignait la moyenne des pays civilisés. Et nous parlons ici d’écarts considérables : 5 ans au bas mot, parfois près de 10 ans en termes d’âge de départ à la retraite ».
      Voilà bien le propos d’un non-policier…

      • denis l.

        Soyons précis : non policier ET non gendarme. Mais fort intéressé par les statistiques comparatives entre la France et les pays étrangers.

        • Péhène

          Bien que très méfiant vis à vis des statistiques, je vous invite à nous faire part de vos connaissances en la matière.

          • denis l.

            En quoi convient-il de se « méfier » (« à moi, on n’la fait pas », phrase typique de gogo français, soit dit en passant) de données factuelles comme l’âge de départ à la retraite en France et dans d’autres pays???

            A titre indicatif, avant la récente réformette des retraites, l’écart entre le flic français et le cop anglais était de 10 ans tout rond. Le flic vient de « perdre » deux ans (et le contribuable d’économiser la même somme…) mais vu la courageuse austérité budgétaire pratiquée depuis peu outre-Manche, quelque chose me dit que l’écart va de nouveau s’accroître…

            http://www.toutsurlaretraite.com/lage-de-depart-en-retraite-des-policiers-et-surveillants-penitentiaires-entre-2011-et-2018-apres-la-reforme.html

            http://www.norfolk.polfed.org/index.php?option=com_content&view=article&id=19:new-compulsory-retirement-ages-for-police-officers&catid=2:news&Itemid=25

            Au-delà de ce petit échantillon, je vous laisse faire votre propre pêche aux statistiques (pardon, aux données). A moins que vous ne soyez un assisté au dernier degré ? 😉

          • Péhène

            Vous avez écrit (vous qui n’êtes pas un « gogo ») : « Les effectifs seraient largement suffisants si le temps de travail rejoignait la moyenne des pays civilisés. »
            Ce sont ces statistiques qui m’intéressent.
            Et vous savez pourquoi je m’en méfie ? Parce que je sais (moi à qui on ne la fait pas) que l’on tire la conclusion que l’on veut des statistiques (même les plus factuelles) et que l’on y met ce que l’on veut dedans. Prenons un simple et court exemple sur le temps de travail. En tant qu’officier, je reçois un traitement pour un nombre théorique d’heures (40 heures 30 de mémoire, compensés par des RTT). Mais il s’agit en réalité d’un forfait, à savoir que quel que soit le nombre d’heures que j’effectuerais dans ma semaine (ou dans l’année), je recevrai toujours la même rémunération, au centime près. 40h30 ou 50 ou 60 heures, c’est pareil… et cela m’arrive plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer. Et sans récupération !
            Vous l’avez vu cela dans vos statistiques, cher Denis ?

          • Côte de Veau

            La méfiance vis à vis des statistiques peut venir de chiffres servant à étayer des slogans, et , sous le nom ronflant de statistiques comparatives, comparant … des nombres de pommes et des hippopotames. En effet, comment peut on mettre sur le même plan un pays (l’Allemagne) où une partie du temps de ***présence*** est dédié, au moins dans un domaine industriel où je suis compétent, à la prise de café et à l’échange de potins, et la France, où ces activités productives sont moindres.
            J’oppose ici le temps de travail au temps de présence; dans l’industrie, le temps de travail peut être encore décomposé en temps de travail productif et celui de prévention/correction (tiens, c’est spécifique à l’industrie: toute police , avec cette opposition, serait improductive) et éventuellement de création d’erreurs…

        • Lol

          Comme disait l’ami Churchill : « je ne crois qu’aux statistiques que j’ai falsifiées moi-même ».

          Les comparaisons de statistiques entre pays sont la plupart du temps très difficiles, notamment en raison de… ce qui ne figure pas dans les statistiques et qui peut servir d’explication.

          Ne pas confondre l’exercice comparatiste, très difficile à mener et réservé la plupart du temps à des spécialiste en politiques publiques, avec ce « benchmarking pour les nuls », servi fréquemment par une presse magazine-poubelle dont le but est d’indigner l’homme de la rue par la comparaison de deux variables stupidement isolées de leur contexte.

    • arnaud24

      @ Denis

      propos interessant qui mérite d’être développé.
      J’attends avec impatience votre argumentation.

      • denis l.

        Sur le temps de travail, il n’y a pas à « argumenter », il y a d’abord à (faire) connaître les faits. Ensuite seulement on peut raisonner donc « argumenter ». J’ai attiré l’attention sur un sujet pudiquement évité par les médias (a fortiori de gauche comme Le Monde), voilà tout. Faites un effort d’information par vous-même… « y’a pas marqué Wikipedia » 🙂

        Quant aux autres sujets, là aussi où faut-il « argumenter »?

        Le fait que les gendarmes aient des servitudes horaires incomparablement plus lourdes que celles des policier, fait réfléchir les décideurs politiques car si l’on devait aligner lesdites servitudes sur celles des policiers, les budgets exploseraient. Tout cela est bien connu depuis des lustres. Il s’agit d’ailleurs là du seul argument financier contre le rapprochement, tant le bon sens le plus élémentaire nous dit que deux structures coûtent plus cher qu’une seule. Si vous exigez de « l’argumentation » commencez par en demander au sieur Moréas, qui nous assène que « cette fusion n’est pas nécessairement une bonne chose. Elle n’entraînerait aucune économie budgétaire » (!!!) Quelque chose me dit que le corporatisme (pour ne pas dire le conservatisme gauchiste) du sieur Moréas serait bien plus discret si le projet émanait d’un gouvernement de Gauche.

        (au passage, merci au commentateur qui a rappelé que l’idée était originellement de Gauche, fait que significativement le sieur Moréas ne pouvait ignorer mais qu’il a choisi de taire…)

        Enfin, le fait que des militaires aient des pouvoirs de police sur des civils choque bien du monde : des étrangers surtout, mais c’est parce que nous nous sommes accoutumés, en tant que Français, a cette anomalie peu démocratique (parmi bien d’autres).

        Ce pays, qui se gargarise de « révolutions », est en fait sclérosé et les racines du mal remontent à bien longtemps : pour simplifier, Louis XIV a commencé le travail, Napoléon Ier l’a spectaculairement poursuivi, et le programme du CNR (largement rédigé par de jeunes technocrates vichystes qui recopiaient les recommandations adressées le jour à Pétain et Laval, le soir, au profit de la Résistance) – aggravé par la participation de ministres communistes au gouvernement de la Libération – l’a achevé. Le plan Marshall, les euphories successives de la reconstruction, du baby boom, de la construction européenne, etc. ont masqué cette réalité, mais en des temps où il est plus vital que jamais de nous comparer aux autres, elle nous revient dans la figure.

        Voyons les choses en face : ce pays, et surtout son secteur public, est quasi inréformable.

        • arnaud24

          @ Denis

          votre commentaire serait presque amusant s’il ne débordait de suffisance.

          Vous dites « LES POLICIERS ».

          Alors faisons simple,, prenons un commissariat lambda (évitons les services spécialisés ou les CRS) qui vous sera certainement plus familier.

          Pouvez vous m’indiquer comment fonctionne une brigade de roulemant (la celèbrepolice secours), un service d’investigation (les non moins anciens célèbres inspecteurs), un service d’identité judiciaire, un service de plainte ou une brigade accident
          C’est ce que vous mélangez facilement pour dire « LES POLICIERS ». pourtant, les missions, les cycles et horaires de travail et les récupérations sont très différents.

          C’est ce que je voulais que vous argumentiez.

          • Pied de Veau

            La vaste fresque approximative mêlant n’importe quoi (Louis XIV, Naboléon, le CNR) dans un grand Tout est _très_ amusante…
            PARCE QU’ elle déborde de suffisance…
            Ceci invalide votre première phrase « votre commentaire serait presque amusant s’il ne débordait de suffisance. »

          • denis l.

            @ arnaud24 : Mais où avais-je la tête? Bien sûr, je vais vous établir un tableau comparatif pour chaque type de flic et chaque sorte de pandore, le tout au niveau planétaire. Bien entendu. Et en prime ma soeur vous fera une bonne manière. Cela va de soi.

            Plus sérieusement et quitte à vous frustrer, je me contenterai, avec ma suffisance habituelle, des stats officielles qui me disent que le flic part à la retraite X années plus tôt que le cop et Y années que le Bulle (le flic allemand est un taureau). Et tant pis si le cousin de votre belle-mère a prolongé d’un an à titre dérogatoire. De même que je me contenterai de stats qui me disent que le flic travaille X heures de moins que le cop et Y heures de moins que le Bulle. Et tant pis si le service machinchose travaille au forfait, et si un collègue à vous de la brigade trucmuche ne compte pas ses heures. Et tant pis si lesdits tableaux comparatifs ne spécifient pas le statut de la pause-café, du Kaffee-Kuchen ou du five o’clock tea. Et savez-vous pourquoi ? Parce que EN GROS ces tableaux sont révélateurs et même fiables. A moins que les statisticiens de Beauvau, de Whitehall et de Berlin, possédés par les démons « RGPP » et « Néolibéralisme » n’aient comploté contre les privilèges aberrants des policiers français et truqué les chiffres?

            Votre réaction (qui n’inclut significativement aucune réponse aux liens sur l’âge du départ à la retraite des deux côtés de la Manche) est typique : tentative de noyer le poisson par arguties, et tentative de disqualification par accusation de n’être « pas de la Maison ».

            @ Pied de Veau : Libre à vous de considérer que la France ne souffre pas d’hypercentralisation doublée d’hypertrophie du secteur public, tendances régulièrement renforcées au cours de son histoire. Libre à vous de considérer qu’un rappel historique synthétique à l’appui de cette thèse (d’ailleurs peu originale) est « suffisant ». Libre à vous d’insulter au lieu d’argumenter (puisque certains ici trouvent que ça n’argumente pas assez).

          • arnaud24

            @ Denis

            voici un exemple concret (le mien). Je travaille en investigations dans un commissariat de 20O fonctionnaires.
            Je fais une base de 40H30 par semaine, je récupère en RTT la différence avec les 35 heures prévues par la loi.

            Sur cette base, toute les heures supplèmentaires (non majorées) sont théoriquement récupérables … En pratique, sur la dernière année, j’ai cumulé … plus de 200 heures, je n’ai pu en prendre qu’une partie et il me reste en décembre 1200 heures supp (l’équivalent de … 7 mois) que je n’ai jamais pu prendre. Une partie (une trentaine d’heures) va sur un « compte épargne temps » avec le reste des congés annuels et les RTT que je ne peux pas prendre. Au total, je mets environ 25 à 30 jours par an …

            En plus du travail hebdomadaire (les 40H30), j’assure des permanences le week end (1 we toutes les 5 ou 6 semaines). Ces astreintes sont théoriquement payées mais comme le budget prévu à cet effet n’est pas suffisant, une partie est transformée en heure supp … que je ne peux pas prendre et qui vont s’entasser avec les autres …

            Mon salaire 2400 net mensuel pour 16 ans d’ancienneté et le garde de brigadier chef, OPJ.

            Je ne me plains pas car j’ai la chance d’exercer le métier que j’ai choisi.

  29. Pepelemoko

    Supprimer le corps de commissaires est une imbécilité totale. Par contre il fallait une vraie réforme. L’accès au corps ne devrait se faire que par voie de promotion interne, si possible par concours de façon à mettre fin aux favoritismes.
    Je me souviens avoir dit à mes collègues à St Cyr-au-Mont-d’Or, lors d’une assemblée générale avec tous les syndicats, que le corps des commissaires
    évoluera vraiment quand les premiers de la promotion choisiront la Seine-St Denis et les derniers les Directions centrales et les grandes brigades. Eclat de rire général…Voilà maintenant le résultat ! La responsabilité en incombe à l’administration, bien-sûr, mais aussi et surtout à toute une génération de mandarins aujourd’hui à la retraite.

    • Péhène

      « Supprimer le corps de commissaires est une imbécilité totale. »
      Supprimer ce corps de direction serait certainement une imbécilité, le réformer peut-être pas. Non ?

  30. Marc Schaefer

    « La police française est efficace »

    Au nombre de gardés à vue défenestrés, peut-être ? Ce n’est pas le genre d’efficacité que j’attends d’elle.

    Une subtilité dans tel article de droit à mettre à jour n’y changera rien.

    • Péhène

      Je ne comprends pas votre commentaire. On y trouve aussi bien la phrase « Au nombre de gardés à vue défenestrés, peut-être ? » que le mot « subtilité » ! J’attends donc de votre part une précision (même sans subtilité) quant à ces fameux gardés à vue défenestrés. Où, quand, comment. Merci

  31. camu

    « Récemment, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, a annoncé la mise en place d’une cellule de réflexion destinée à plancher sur le devenir des officiers de police et des commissaires. L’idée serait de les réunir au sein d’un corps unique. La police se rapprocherait donc encore un peu plus du modèle militaire » !!!!
    Visiblement en voila un qui n’y connait pas grand chose

  32. blot

    Je ne suis pas de la maisons mais vous subissez la même logique que d’autres fonctions publiques (de fonctionnaires qui ne foutent rien .de chefs inutiles…d’inutiles) qui on malgré tout construit depuis des années la France et que soit disant on coûte cher mais quand la poste sera privée.l’éducation sera privée.la sécurité sera privee.avec la politique du bénéfice comme chez edf.France Télécom objet pardon Orange etc que de regret on aura… la vie est une roue qui tourne et j’en ai vue le retour travaillant dans la com d’une administration mais le mal étant fait comme dans l’éducation national il faudra des années pour récuper la destruction massive de structures qui on mis des années à être en fin de compte pas si mauvaises que cela …..mais la logique unique de l’argent est le seule souci de notre époque ….et nous sommes tous bien faibles devant cela avec malgré tout noter petit confort… mais nos enfants?….

  33. trapp etienne

    Le recrutement extérieur sur titre universitaire propulse des jeunes commissaires et officiers sans expérience à la tête d’unité aux missions sensibles. C’est un non sens concocté par des énarques qui n’ont jamais vu  » le cul d’un voleur ». Et que souvent la couleur bleu-marine indispose.
    Je suis mordant avec cette catégorie de haut fonctionnaires car je me suis frotté à eux pendant quelques années.
    Quoi qu’il arrive le flic de terrain est condamné a user ses semelles , a prendre de plus en plus de risques, a faire du papier et ce de plus en plus pour un résultat incertain . Car en bout de course c’est le juge des libertés qui décide.
    Malgré une réforme administrative de plus la canaille a encore de beaux jours devant elle……
    Un vieux flic qui dors

  34. trapp etienne

    La réformes dite  » des corps et carrières » de Monsieur Pasqua a marqué la fin de la « police à Papa ». Sa mise en oeuvre laborieuse n’ a pas rendu la police Nationale plus performante. La fusion Police gendarmerie qui, il faut le rappeller est un projet socialiste défendu par gérard Monate , en son temps(1965) a été repri par la droite…pour quel résultat ?
    Les deux institutions forment un ménage claudiquant surtout dans les grades supérieurs où personne ne si retrouve. D’autant que la réforme perpétuelle du code de procédure pénal désorganise régulièrement le travail procédural.
    Le recrutement extérieur sur titre universitaire propulse des jeunes commiss

  35. Alex

    En dépit du fait que cet article me semble de bien médiocre facture, cette fusion n’est pas nécessairement une mauvaise chose.
    La gendarmerie étant déjà sous la direction du ministère de l’intérieur, cette fusion semble donc qu’une anticipation.

    Le problème est que comme toutes les bonnes idées du gouvernement, et je m’appuie sur les projets de lois, celle ci risque d’être encore une fois qu’une bonne idée bien mal appliqué.

  36. alexandre

    Payés trés cher pour pas faire grand chose.
    Compétences policières pures = 0.
    Si les commissaires voulaient survivre, ils n’avaient qu’à assumer leurs responsabilités…

  37. VIEUX PATRIOTE REPUBLICAIN

    La majorité des officiers de gendarmerie actuellement en fonction a commencé sa carrière comme chef de peloton dans la Gendarmerie mobile ,puis gravit les échelons dans la « rouge » ou dans la « blanche » souvent en alternant ….Bonne façon de connaitre les hommes et le terrain
    .

  38. cdupipo

    Question d’un béotien  » fusion » police-gendarmerie … » deux corps, deux statuts fort différents, dans le cas d’une situation intérieure, disons, difficile, tendue ( mai 68, indignatos, parfum Jasmin …) quelles seraient les conséquences ?

  39. arnaud24

    déjà presque une vingtaine d’années dans la Maison et une bonne douzaine de commissaires croisés. Des anciens et des jeunes … voire très (trop) jeunes, des hommes et des femmes.

    Mon premier constat concerne l’évolution du rôle de commissaire (en sécurité publique). A mes débuts, le « taulier » n’hésitait pas à s’investir dans une affaire judiciaire sensible. Ses compétences le lui permettaient. Aujourd’hui, un chef de service se contente de vérifier que le CRE (compte rendu d’enquête) soit bien rempli afin de remplir les stats.

    Sur le plan humain, un détachement s’est fait, le commissaire gère un service avec des fonctionnaires. Comme il le ferait s’il était à la tête d’un service à EDF ou à la Poste.

    Cela fait presque 10 ans, que j’appelle le chef de service Monsieur, Monsieur le Commissaire ou Monsieur le Directeur. Aucun ne possède les caractéristiques du « Patron » de mes débuts. Un jeune commissaire de 25 ans s’en était même offusqué et m’en avait fait le reproche.

    J’ai été abasourdi devant l’incompétence de certains jeunes commissaires qui une fois sorti d’école se prenait pour le Commissaire Moulin, négligeant les mesures de sécurité de base et prouvant leur ignorance crasse des réalités de terrain.
    J’ai le souvenir d’un commissaire qui, sans aucun équipier (de sa volonté), avait décidé d’interpeller des cambrioleurs .. en tentant d’escalader le mur d’enceinte d’une propriété avant que je ne le retrouve coincé dans un arbre … Encore un jeune dont la jeunesse avait été bercée par les exploits de Bebel.

    Il me semble que la réforme irait dans le bon sens, je pense qu’il n’est pas bon de donner la direction d’un commissariat à quelqu’un qui ne connait rien des spécificités du métier de Policier si ce n’est quelques notions vaguement abordées dans des salles de cours.

    Je ne suis pas contre le concours externe mais sous réserve d’une période obligatoire comme policier de terrain pendant plusieurs années.

  40. VIEUX PATRIOTE REPUBLICAIN

    Rien n’est plus dangereux en France pour la République et la Démocratie que le regroupement des forces de sécurité sous la férule d’une seule autorité celle du ministre de l’intérieur, La « fusion » des forces de police était bien engagée sous le régime du « maréchal » …Elles « s’illustrèrent  » de façon sinistre, sous l’autorité d’un « intendant de police  » ancien colonel de gendarmerie au plateau des Glières en Haute-Savoie C’est dans ce haut lieu de la Résistance où immigrés Républicains espagnols , cote à cote avec les Savoyards et les Chasseurs du 27eme BCA tombèrent pour la France pays de la Liberté C’est là que Sarkozy ,destructeur du programme de la Résistance inculte ,à la mémoire courte et conseillé par « l’historien  » crypto- fhaine Buisson ose aller se « recueillir  » chaque année

  41. Kerfank

    Expérince vécue lorsque j’étais lieutenant de police, avec déjà 12 ans d’ancienneté dans un commissariat de Seine Saint Denis, un autobus venait de se faire caillasser par un groupe de djeuns dans une cité, il était 15 heures, par solidarité les autres chauffeurs se mettaient en grève, arrive dans mon bureau le taulier de 25 ans, frais émoulu de St Cyr au Mont d’or, qui me dit : « Vous allez dans la cité et vous faites une enquête de voisinnage pour identifier les auteurs », je l’ai regardé et je lui ai suggéré d’aller la faire lui-même son enquête de voisinnage et de prévoir une Compagnie d’Intervention et un véhicule du SAMU.

    Finalement, il n’y a pas eu d’enquête de voisinnage !

    • marc bdn

      Très savoureux,j’ai bien ri….le plus triste est ce parfum de vérité et de vécu qui entoure l’anecdote.

  42. Hakim

    @tous: Merci d’arrêter de parler de la france avec un grand « F »! J’en ai marre de ces personnes qui aiment la france et se foutent des immigrés!

    • ZEBULON

      La FRANCE, c’est avec 6 lettres majuscules. En cas de « Ras le Bol », autant aller sur un autre site. Ici, il n’y a que des patriotes. Même Patrick HE en est un, sinon, il ne serait pas aussi assidu à ce blog.

  43. janssen j-j

    @Péhène « Mais sur tous ces sujets, il serait intéressant d’entendre d’autres personnes que des commissaires ou des généraux à la retraite ».

    C’est bien pourquoi j’ai donné mon point de vue de jeune gardien de la paix, partisan de cette réforme ! J’attends maintenant l’opinion d’un jeune officier hostile à la réforme. Quant à l’opinion d’un jeune commissaire d’accord avec elle, même pas la peine d’y compter… Demande-t-on à une corporation si elle est contente d’être suicidée ?

    • Péhène

      Merci Janssen pour votre point de vue. Je faisais néanmoins référence aux déclarations reprises dans les médias et donc proposées au plus grand nombre.

  44. Péhène

    Je ne sais pas ce que le gouvernement actuel a derrière la tête pour nous emmener doucement mais surement vers une telle conclusion. Je sais par contre qu’un inspecteur de police (ou même un officier de paix) des années 80 n’a plus grand chose à voir avec un officier de police d’aujourd’hui, que la formation, les prérogatives ou les responsabilités des uns et des autres ne sont pas comparables, d’une manière générale que la police d’hier n’est pas la même que celle d’aujourd’hui (même moi qui ne suis pas si vieux que cela, je ne fais plus le même métier que lorsque je suis arrivé dans la Maison). Je crois comprendre aussi que certains essayent de défendre, coûte que coûte, leur pré carré. Le désir d’immobilisme se comprend.
    Mais sur tous ces sujets, il serait intéressant d’entendre d’autres personnes que des commissaires ou des généraux à la retraite.

  45. GPX Janssen j-j-

    @ thomas.
    Ce José est sans doute à Razafindranali ce que Moréas est à Georges, des commissaires honoraires qui voient disparaitre un monde pour un autre qu’ils ne comprennent plus très bien. Cela dit, ils ont bien le droit d’émettre un jugement négatif sur la réforme en cours, non ? Pourquoi le leur dénier ?
    Vous avez raison de défendre le point de vue des officiers qui vont enfin se fondre dans un corps unique et inversement. Il était grand temps !
    Car les commissaires n’aspirent plus, depuis lurette, à diriger des troupes, comme naguère. Devenus des soi disant des « concepteurs techniciens » des politiques de sûreté, entre nous, ils ne conçoivent ni ne ne dirigeaient plus grand chose. Ils « managent » la RGPP et se retrouvent comme les autres dans la charette. ils ont bonne mine, de « manager » comme le martèle l’actuel sous secrétaire pensionné du SNCP, comme si le vrai « management » des troupes n’était pas plutôt une prérogative des officiers, des commandants surtout, et encore ! Les commissaires ne sont plus que des lapins de cabinet, des DDSP, des pseudo diplomates ou des gens qui préparent leur carrière à se reconvertir dans le privé, ou des types qui demandent leur baton de maréchal, au choix… Enfin bref, puisqu’ils ne sont plus capables de donner une identité crédible à leur distinguée corporation, il étant temps de les déprogrammer. D’ailleurs le préfet Guéant a été mis là pour ça par notre bon président, et non point pour faire la chasse aux délinquants routiers (ça, c’est ce qu’ils veulent nous faire croire : tremblez, braves gens, nous somme terrifiés par les performances politiques des radars (anti)pédagogiques !)
    Leur demandait-on en quoi leur boulot se distinguait de celui de l’officier, voire du capitaine, aux commissaires ?… Eh bé ! les réponses syndicales les plus convaincantes et originales venaient toujours des gardiens de la paix : « des tauliers qui servent qu’à pas grand chose ! »… En revanche : « Chef, chef, c’est quand même pas les gens qui vont nous commander » ! disaient-ils.
    Le besoin de chef (de brigadier, oui) est apparemment toujours là, mais franchement, le besoin de commissaire ???…
    A quoi bon faire survivre encore des L. comme préfets ?… et nous pondre des lois de circonstance pour les faire tenir encore debout, au delà de la limite d’âge, comme on dit ?
    C’est-i ça, le modèle d’image qu’on entend pérenniser ? Mais réveillons-nous donc, collègues. Si vous voulez survivre, tirons parti de cette réforme inéluctable, et ne nous trompons pas de cible. Pour l’instant, c’est nos amis les pandores qui ont raflé la mise. Quant à la défense d’un prétendu modèle napoléonien hybride, il n’a jamais véritablement fonctionné ! D’après les vrais historiens, toutes ces croyances n’ont toujours été que des balivernes, du bourrage de crâne enfoncé jusquà plus soif, à l’ENSP !

  46. Patrick Handicap expatrié

    « Quoiqu’on en dise parfois, la police française est efficace et n’a rien à envier à celle d’autres pays d’Europe.Et les problèmes qui surgissent ici ou là sont plutôt les conséquences d’une législation un rien obsolète, et souvent en retard sur les grands principes européens qui concernent les libertés individuelles »
    Comme vous avez raison dans votre deuxième phrase.
    Quand on observe que le semi respect des principes européens en matière de GAV à permis de les faire baisser d’un pourcentage très significatif, on ne peut qu’être dubitatif sur cette soi-disant efficacité de la police Française qui viendrait singulièrement de s’améliorer avec le temps désormais disponible par les GAV disparues…
    Encore un petit effort pour respecter complètement les droits des citoyens et l’efficacité sera encore améliorée/
    Ce ne semble pas avoir été le point de vue des syndicats de policiers qui se foutent comme de l’an quarante de l’efficacité de la police et passent leur temps à se plaindre d’être débordés et pas assez nombreux….faudrait savoir…
    Comme quoi qui n’a qu’un son n’a qu’une cloche…..

  47. wilson4u

    Encore une fois c’est pareil partout dans toute la fonction publique, on fusionne au motif de modernité et de rapprochements des corps, jugés obsolètes et inéfficaces. Voire. Encore une fois, les syndicats de l’UNSA sont pour les réformes de ce Président, pareil ailleurs, par ex dans l’Education – fusion des corps de cadres inter administrations.
    Mais un jour, on m’a dit que deux corps ARMES distincts de structure et de commandement – police et gendarmerie – étaient une garantie de démocratie.
    Mais cela et sans doute aussi un concept obsolète !
    Par delà les spécificités de corps, n’est-ce pas une question majeure ?

    • denis l.

      Grotesque. Simplement grotesque. Après fusion (éventuelle et lointaine) il restera une Armée en plus de la Police. Et comment font les pays qui n’ont jamais eu de Gendarmerie (spécificité française exportée dans certains pays, notamment nos ex-colonies) ? Les pays scandinaves ou anglo-saxons sont bien plus démocratiques que France, Italie ou Espagne (sans parler de l’Algérie ou du Maroc).

  48. DiaporaMarseille

    Diminuer les fonctionnaires : c’est isoler le peuple

    !http://bi289.free.fr/

  49. follet

    monsieur claude gueant
    si tu n as rien a faire penche toi sur le probleme de l emploi et de la precarité
    laisse notre police et notre gendarmerie qui se debrouille tres bien sans toi

  50. Thomas

    Soubresauts de conservatismes ?

    Les tentatives un peu pathétiques de faire capoter la marche inexorable de la rationalisation de l’organisation des forces de sécurité en France me semblent un peu vaines.
    En voici un nouvel exemple de la part d’une figure de la police, respectée et lue dans les services.
    On constate une alliance de circonstance entre une partie -la plus rétrograde- des officiers de gendarmerie qui s’arroge le droit de dicter les choix du gouvernement dans le domaine de la sécurité et le corps des commissaires qui, au nom de raisons fallacieuses, continue à imaginer que le mode d’organisation doit demeurer intangible alors que le monde a changé, les fonctionnaires aussi et la société encore plus.

    La future organisation de la police préparant la fusion inéluctable des deux forces, va se calquer sur celle de la gendarmerie, plus efficace et plus à même de favoriser l’ascension sociale des fonctionnaires, dusse-je être d’un avis contraire à celui de notre hôte.

    Le projet de rapprocher les sous-officiers supérieurs de la gendarmerie et les officiers de police, rêve des officiers de la gendarmerie et des syndicats de commissaires de police s’est heurté au principe de réalité.
    La réalité d’un corps des Officiers de police qui, aujourd’hui, est recruté à un niveau équivalent de celui des commissaires pour les externes.
    La réalité d’un corps des Officiers de police qui est bloqué aux étages de commandant et commandant fonctionnel sans autre espoir que celui de végéter dans des rôles qui ne sont pas à la hauteur de leurs capacités.
    La réalité d’un corps des commissaires qui a de plus en plus de difficultés à s’imposer dans un monde où la technicité et l’expérience ont plus de valeur que celui d’une carte de visite obtenue à 25 ans pour les externes sans aucune expérience, si ce n’est celui d’un enseignement synonyme d’absolution. Pour les internes, la valeur d’une expérience et d’une technicité dévoyées par deux ans de lavage de cerveau où de collègues, ils muent le plus souvent en « plus intelligents parce que galonnés ».

    Les officiers de police, dont je suis Monsieur Moréas, vous l’aurez deviné, n’ont pas envie de détruire qui que ce soit ou de s’arroger quoi que ce soit. Ils ont simplement envie de sentir faire corps avec l’encadrement supérieur et d’en finir avec une organisation, vous l’avez soulignée, qui est plus héritée de l’ancien régime que de la RGPP appliquée à la société du 21ème siècle. Les charges n’existent plus, les différences de recrutements deviennent microscopiques, les responsabilités administratives et fonctionnelles des Officiers ont largement augmenté depuis la réforme de 95, celles des commissaires n’ont pas connu la même transformation.
    Avec un corps d’exécution et d’encadrement et un de commandement et de direction, la police ne s’en portera que mieux.

    Quant aux soubresauts de conservatismes dont je me réfère dans le titre, j’associe votre papier avec celui de José R dans la tribune des commissaires. Ils ont le point de commun d’adopter des modes de pensées et des jugements qui me semblent largement influencés par un conservatisme pour le moins rétrograde face aux enjeux de notre avenir commun avec la gendarmerie.
    Vous êtes tous les deux en retraite, prenez-en la mesure. Un peu comme si nous allions nous mêler de la vie d’une ancienne maîtresse disparue depuis 10 ans…

    Autant il est plaisant -et je ne suis pas le seul à partager ce sentiment- de lire vos analyses expliquant la police à ceux qui ne la connaissent pas, autant il semble déplacé de commenter une réforme à venir en des termes qui semblent ceux qu’on aurait choisi pour répondre à une commande. En cela, je vous associe à la tribune de José.

    • robert

      Il est vrai que ces changements font aller la société dans le bon sens
      quand au soi disant rétrograde dans 10 ans, 20 ans on adoptera une nouvelle organisation au bon vouloir des politiques

  51. pakjoni

    Notre Président ne voit pas l’utilité des corps techniques, ni d’ailleurs du service public. Les corps d’ingénieurs de l’X se regroupent autour des Mines et des Ponts, on ne voit pas pourquoi d’autres corps ne souffriraient pas aussi de la RGPP: c’est la parité dans la distribution des restrictions budgétaire pour une débâcle en commun et la liquidation du service public d’État. La voie est libre pour les milices municipales sponsorisées par les commerçants du quartier et les officines privées de sécurité. Un jour peut-être, les forces de sécurité auront de la publicité sur le maillot (Taser International, Sig Sauer…).

  52. Matin Calme

    Ne vous en faites pas la finalité est toujours la même !!! En arriver un jour à privatiser la police en la confiant à une des gigantesques corporations de sécurité à la manière de Blackwater ( qui n’existe plus ou plus exactement a été renommée ).
    Reste que ce sera amusant le jour ou les citoyens par l’intermédiaire de leurs politiques auront des  » remarques » à formuler sur les méthodes, la violence ou je ne sais quoi de cette société. On ne pourra plus guère faire grand chose, à l’image des clients insatisfaits des services des opérateurs mobiles ou téléphoniques.. prisonniers de notre fournisseurs de service et les choix alternatifs … n’existant plus.

    Mais bon ce sera le pays du bonheur puisqu’il y aura bien quelque part quelques actionnaires jouissant de leur fortune en toute quiétude avec un traitement VIP de leur police.

    • denis l.

      « la finalité est toujours la même !!! En arriver un jour à privatiser la police »…

      … Délirant. Simplement délirant. Si l’accroissement suicidaire du nombre des emplois dans la fonction publique d’Etat semble avoir été (temporairement ?) freiné, La fonction publique territoriale a vu ses effectifs exploser, tout comme (à un niveau certes marginal) la fonction publique européenne. Et le gouvernement Fillon n’a quasiment rien privatisé. Bref, pour détecter dans les évolutions actuelles ou récentes des signes d’obsession privatisatrice, il faut être soi-même sacrément obsédé…

      P.S. : Paradoxal pseudo, « Matin Calme » pour un agité rêvant de Grand… Soir.

  53. Christian EL SABIDURIA

    Je ne vois pas en quoi avoir des commissaires de police de 25 ans apporte quelque chose de positif au fonctionnement de l’institution policière.
    Avoir dans la police l’équivalent d’un colonel de cet âge (et oui, hiérarchiquement parlant c’est le niveau d’un commissaire) est une aberration.
    Certes, la valeur n’attend pas le nombre des années; mais comment peut-on imaginer que les fonctionnaires de police, hommes et des femmes d’expérience, en prise directe avec les pires difficultés et problèmes de la société, soit dirigés par des jeunots immatures sortant à peine des bancs de la fac et souvent même des jupes de leur mère puisque c’est le plus souvent leur premier emploi.
    Ils ne connaissent tout simplement rien à la vie.
    De Gaulle a été nommé colonel après 24 ans de service, pas à la sortie de la faculté.
    Les métiers de la sécurité, police ou gendarmerie, sont trop délicats, trop en prise avec les pires problèmes de notre société. Ils n’ont pas besoin de beaux esprits à leur tête, qui n’ont démontré avoir été meilleurs qu’un seul jour, que par les circonstances d’un concours…autrement dit d’un concours de circonstances.
    La police a besoin d’un minimum d’expérience à sa tête… d’expérience de la vie.
    A 25 ans, on n’en a pas.
    Au moins dans l’institution militaire, et donc la gendarmerie, il y a une logique; on sait qu’à 25 ans on doit faire ses preuves. On commence lieutenant….pour peut-être finir général.

    • Ziegen

      Très bon exemple. Pourquoi s’obliger à faire patienter un jeune militaire brillant pendant 24 ans ?
      Dans tous les domaines, ceux qui font leurs preuves significativement plus vite que la moyenne accèdent aux responsabilités significativement plus vite aussi.
      Si De Gaulle avait pu grimper les échelons comme il le méritait, au lieu « d’attendre son tour » sous des gradés incompétents promus à l’ancienneté, l’armée française aurait probablement mieux utilisé son budget, ses ressources matérielles en général et ses divisions blindées en particulier.

    • Bokken

      Pourquoi des jeunes de 25 ans à ces postes ? On peut trouver assez facilement de nombreuses raisons.

      Pour commencer, ils sont familiers des nouvelles technologies, savent s’en servir et en comprennent les enjeux en termes de sécurité publique, de recherche des infractions et des preuves. Cela tranche sur le niveau désespérant de compétence d’officiers plus âgés, qui « au contact des réalités » n’ont pas jugé utile de se mettre à la page des réalités en question.

      Ils ont également une formation au droit des procédures plus à jour, là où le défaut de formation des officiers de tous grades conduit à d’innombrables annulations dès que l’avocat connaît son métier. Ces annulations plombent la confiance des citoyens dans une police qui méconnaît leurs droits, plombent le moral des policiers qui voient leurs efforts réduits à néant et coûtent une fortune en termes de procédures.

      Ils ont également l’avantage d’être moins prisonniers des us et coutumes des corps dans lesquels ils entrent, qui ne sont pas tous bons à prendre (le machisme, par exemple).

      De même qu’on ne peut négliger l’apport de l’expérience, il serait dommage de se priver des qualités de la jeunesse. Et encore plus dommageable de la mettre sous le joug d’anciens qui ont tout intérêt à ce que rien ne change. Comme, justement, c’est le cas dans l’armée.

      • Péhène

        « Pourquoi des jeunes de 25 ans à ces postes ? »
        Peut-être parce que le talent, ou la valeur, n’attend pas le nombre des années.
        En revanche, les raisons que vous avancez m’apparaissent peu pertinentes.
        Tout d’abord, vous croyez vraiment que les nouvelles technologies ne sont réservées qu’aux seuls jeunes gens nés à l’aube des années 90 ? Vous croyez qu’à 35 ou 45 ans (voire plus), on est totalement dépassé ?
        S’agissant de la procédure pénale, il faut simplement avoir en tête qu’à part une petite équipe très restreinte (au regard de l’ensemble de ce corps) de commissaires (officiant notamment dans certains services spécialisés de Police Judiciaire), les chefs de service n’ont pas vraiment l’occasion de se pencher sur la matière (il ne faut pas les blâmer, chacun ses prérogatives). Et la procédure, ce n’est pas comme le vélo, si on ne pratique pas, on perd. Un jeune gardien venant de passer son « bloc OPJ » sera certainement plus pointu en procédure pénale qu’un chef de service ayant plus en tête le management, la gestion de son service ou la représentativité de la police auprès des élus locaux. Personnellement j’officie dans un service de police judiciaire, et je peux vous certifier que ce n’est jamais un commissaire qui a répondu à mes interrogations procédurales.
        Quant au machisme, c’est bien mal connaître ce corps de direction que de croire qu’il a su s’extraire de ce travers… bien mal…

      • Pied de Biche

        Un jeune de 25 ans peut être très au courant des derniers piaillements de la technique, mais
        * le sera-t-il dans dix ans
        * est ce le devoir d’un cadre d’être au courant des subtilités (standards, propagation des ondes electro magnétiques, fondements des codages) dernières tendances high tech, et de les maîtriser (il peut très bien sous traiter, et se concentrer sur son travail, tout en enrichissant les tâches de ceux à qui il a fait confiance -qui en sont flattés- pour comprendre ces dernières modes)?

        Par contre, un jeune, conscient qu’il a moins de compétences empiriques -un peu de lucidité peut affecter des jeunes gens- , aura tendance à obéir plus facilement, s’il ne veut pas prendre de risques pour sa carrière qui peut être longue (même dans des domaines purement technique, des gens âgés peuvent prendre plus de risques , sachant qu’ils se sont trompés rarement et que, s’ils se trompent, les conséquences sont minimes….

  54. Lucien

    Ces réformes sont terribles.. la police républicaine disparaît.

    • Péhène

      Comment ? Elle se dissout dans l’eau ?

      • Talta

        non, elle se dissout par le haut 🙂

  55. Chris

    et les divisionnaires, que sont-ils devenus ? Je n’y connais rien, pour moi, le divisionnaire reste et restera le personnage de Maigret évidemment…

  56. Titofdu67

    Bonjour,
    Une autre explication parait bien plus simple et pertinente si je peux me permettre.
    Depuis quelques années, le gouvernement actuel a tout fait pour rapprocher doucement et inéluctablement la gendarmerie nationale de la police nationale.
    Vous oubliez que chez les militaires, le corps des majors a été dissous pour devenir le dernier grade de sous officier.
    Il faut maintenant également faire le ménage du côté police.
    Ainsi, la fusion de l’ensemble sera plus facile à mettre en place, si l’architecture des corps est semblable … cqfd
    Cordialement.

  57. Jack

    C’est très bien si cela permet enfin au commandant qui parfois sont bloqués à 15 ans de la fin de carrière de pouvoir encore évoluer alors même qu’ils sont chefs de circonscription en province.

    Il faudrait la même chose au CEA ou des majors sont bloqués alors même qu’ils font le même boulot que les officiers mais à un salaire nettement inférieur.

    La fusion PN/GN?
    Les gendarmes ne refusent pas de la voir. Le « haut du panier » fait la gueule tant chez les commissaires que chez les colonels. Il n’y a pas assez de postes de chefs pour tout le monde et c’est tant mieux.
    Quand on voit le nombre de commissaires ou de colonels glander, faire les beaux dans les couloirs de Beauvau et quand on songe au pognon que ces gens là coutent à la nation moins il y en aura mieux ce sera. on pourrait peut être ainsi mieux dépenser l’argent des impôts

  58. ARDEN

    Bonjour,

    C’est comme en classe quand on a un élève fayot qui pose une question dont il a la réponse … pour se faire  »mousser » et remarquer .
    Les politiques c’est pareil (d’ailleurs ce sont les fayots et les délégués de classe de notre scolarité ) ils ne savent pas quoi faire, veulent laisser une empreinte, voudraient être immortels, ne pensent aucunement à jusitifier les milliards d’euros annuels que nous coûte une démocratie dictatoriale et surabondante, appropriée par deux partis qui s’autocongratulent dans le privé, avec un personnel taillable et corvéable à merci , c’est une image !
    Remuer du vent pour revenir ensuite sur ses propres décicions, c’est tout à fait à l’opposé de ce qu’il faut montrer comme exemple … bref incapables de diriger !
    Mais bons pour arriver à faire financer leurs partis, à dépenser l’argent de la république pour faire semblant de juger les actes de financement délictueux, pour déboucher tout le temps sur un non-lieu ou du sursis .

    Que du vent, vivement que nous le fassions tourner !
    Bonne soirée

    • joaninia

      Le mouvement de protestation place de la Bastille serait-il la bonne initiative pour se débarrasser de tous ces profiteurs?

  59. Gégé

    A chaque fois qu’on a un truc qui marche bien, en France, il faut qu’on le casse , on est très fort pour ça ! … Par contre ce qui marche pas, ça continue à pas marcher … ( l’accroissement de la différence entre riches et pauvres, le prix des loyers … )

  60. Oomu

    A mes yeux on détruit la gendarmerie qui fonctionnait bien et on jette la police dans le chaos et l’incertitude dans l’unique but de faire du mal aux français et à la France.

    Je voterai quiconque annoncera tuer cette reforme et solidifier les missions de la police nationale, gendarmerie et armée.

  61. ancien

    « recrutés par d’autres biais que le concours externe (bac+5) » :
    doit on entendre que tous les recrutements sont biaisés ou que le conconcours externe fait exception et en quoi sont ils biaisés ?

    • Evo

      Les autres biais sont le concours interne et le choix. Ce qui est dit c’est qu’il existe 3 modes d’entrée, pas que les recrutements sont biaisés.

      • ancien

        En français un biais que l’on sache n’est pas une voie directe et normale, et c’est bien ce qui est écrit.

        • Petronnus

          Ici le mot biais est un synonyme de moyen ou chemin sans avoir la moindre connotation péjorative. La preuve, il met sur le même plan le concours et les autres moyens de recrutement puisqu’il dit par d’autres biais.

  62. Marrananrolles

    Le « truc » un peu hybride, moitié civil, moitié militaire, Napoléon l’avait désigné: la gendarmerie nationale. Et pour que ce « truc » fonctionne, il doit s’appuyer avant tout sur la culture militaire.
    J’ai parfois du mal à suivre les syndicats d’officiers de police qui passent leur temps à argumenter sur l’impossibilité d’exister d’un corps militaire chargé de missions de police dans l’union européenne et dans le même temps s’en approprient sans vergogne les constructions (et évidemment les atours, cérémonial, tenues etc…) pour arriver à leurs fins, le système à deux corps de type militaire (et pas seulement en gendarmerie) conséquence logique de cette réforme perverse de 1995.
    Au final, tout cela ressemble à de la bouillie pour les chats et la collectivité n’y gagnera rien comme elle ne gagne rien aux évolutions actuelles. Nos responsables politiques portent une grande responsabilité dans ce qui apparaît aujourd’hui comme le démantèlement d’un outil qui avait quand même fait ses preuves depuis des siècles et qui demandait certes des réformes, mais certainement pas un tel jeu de massacre.
    Juste une réflexion personnelle et conclusive: être commissaire de police ou officier des forces armées, c’est plus qu’un statut, c’est un état qu’il est difficile de retrouver dans les comportements et les écrits de certains représentants syndicaux concernés. Ils ont encore un long chemin à parcourir avant d’y prétendre.

  63. Exekias

    Dans le cadre de la désormais très célèbre RGPP, il a été décidé de réduire le nombre de corps dans la fonction publique. Et la police va y passer, comme les autres administrations. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Je n’en sais rien. Mais à chaque fois, la haut de l’échelle était contre la fusion et le bas de l’échelle pour. Il n’y a pas de raison que cela soit différent dans la police 🙂
    Quant à la fusion PN/gendarmerie, il n’y a plus que les gendarmes qui refusent de voir l’évidence.

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