L’ancien patron des RG a rédigé un carnet noir sur Sarkozy qui a lui-même envoyé ses enquêteurs pour enquêter sur les enquêteurs qui enquêtaient sur Besancenot. La bourse joue au yoyo, les traders s’emmêlent les pinceaux, on siffle la Marseillaise… Ah oui ! On est sans nouvelle du petit Antoine.
Deux poids, deux mesures : Un soir de mai 2007, le directeur central de la PJ reçoit un appel sur son téléphone portable : « Un enfant a disparu… » Dès le lendemain, des personnalités du monde politique et judiciaire sont sur place, suivies par une meute de journalistes de tous les pays. L’affaire fait la Une de la presse, en Europe, aux États-Unis… Devant les caméras, la mère adresse une supplique « à ceux qui ont fait ça ». Des spécialistes de Scotland Yard viennent aider les enquêteurs locaux. Au total, c’est 150 policiers qui sont mobilisés. Deux jours plus tard, le directeur de la PJ annonce officiellement aux médias : « Il s’agit d’un enlèvement. » Un fond de soutien se met en place sur Internet et de richissimes hommes d’affaires volent au secours de la famille.
C’était au Portugal. Madeleine McCann, la petite Maddie, a disparu le jeudi 3 mai 2007, vers 22 heures, tandis que ses parents dînaient avec des amis.
Pratiquement à la même heure, ce jeudi 11 septembre 2008, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette est allée sonner à la porte de la gendarmerie. « Mon fils a disparu », leur a-t-elle dit. Mais voilà ! Alexandrine a 23 ans, elle n’a pas beaucoup d’éducation, elle est mère célibataire et elle travaille comme serveuse dans un restaurant d’Issoire, une ville de 13.000 habitants dans le Puy-de-Dôme. J’ai bien peur que le téléphone du directeur central de la PJ soit resté muet ce soir-là. Le lendemain en fin de journée, à défaut du moindre élu, du moindre représentant du gouvernement, 80 militaires de la gendarmerie (cf. La Montagne) ont débarqué pour aider leurs collègues dans leurs recherches.
Les faits : Alexandrine et Sébastien, son amoureux, ont décidé d’aller dîner au restaurant. On ne sait pas trop si c’est Antoine qui le demande (Il n’a que 6 ans 1/2, mais il montre déjà un certain caractère) ou s’il s’agit d’une punition, mais l’enfant reste à la maison, avec les deux chiens. L’appartement où il vit avec sa maman est situé dans le centre-ville d’Issoire, au n°1 de la rue des Fours. Le restaurant Le Saïgon, où dînent Alexandrine et Sébastien, se trouve au 45 rue du Palais, à 3 minutes à pied.
Lorsque sa mère revient, vers 21 heures 30, Antoine n’est plus là. Aucun désordre, aucune trace d’effraction.
Les enquêteurs pensent à une fugue. On dit alors que l’enfant aurait quitté le domicile en emportant un sac à dos et un paquet de biscuits. Et le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, ne déclenche pas le plan Alerte-enlèvement.
Il y a une constante dans les disparitions d’enfants ou d’adultes, c’est qu’au début, on refuse toujours d’envisager le pire. C’est vrai pour la famille et c’est vrai pour les enquêteurs. Les recherches démarrent donc lentement et ce n’est qu’au petit jour que les choses sérieuses commencent. Les gendarmes coordonnent leurs efforts. Ils sillonnent la ville, d’autres fouillent les environs d’Issoire… Il est fait appel à des chiens qui « marquent » une zone d’étangs. On fait venir une équipe de plongeurs. On fait même venir un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, mais vu la météo, il ne sera opérationnel que le dimanche après-midi. Pendant ce temps, des hommes descendent dans les égouts d’Issoire. Parallèlement, une autre équipe se livre à une enquête criminelle classique : recherche de traces au domicile, audition de témoins, perquisitions…
On peut dire que tout est mis en œuvre pour retrouver Antoine, du moins sur le plan local. Mais qu’en est-il ailleurs…
L’enquête : Finalement, trois jours après la disparition de l’enfant, le procureur décide l’ouverture d’une information judiciaire pour enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans. Il déclare : « Plus le temps passe, plus l’hypothèse de la fugue perd de la consistance et je ne suis pas très optimiste. » Bientôt, la presse se fait l’écho de soupçons qui pèsent sur la maman d’Antoine, et en rajoute : « la femme aux cheveux rouges…, l’aguicheuse…, la mère célibataire…, elle a fait de la prison… » Les qualificatifs sont du même acabit pour Sébastien : « drogué…, violent…, il bat Antoine… » Autant de ragots amplifiés par les sous-entendus du procureur.
Le mercredi 24 septembre, Alexandrine, son compagnon et six personnes de leur entourage sont placés en garde à vue. L’appartement est de nouveau investi par les techniciens de l’identité judiciaire. Les murs sont sondés, des lamelles de parquet soulevées, les lieux passés à la lumière fluorescente. La seule chose qu’on découvre, c’est deux petites gouttes de sang, minuscules, d’un millimètre de circonférence, près de l’interrupteur, dans la chambre d’Antoine.
Finalement, tout le monde est relâché, sauf Sébastien qui est emprisonné pour autre chose. L’un des responsables de l’enquête avoue : « Il faut tout reprendre à zéro… »
La reconstitution (sous toutes réserves) : Un mois avant le drame, Alexandrine travaillait comme serveuse au restaurant Au bon croûton, tenu par Stéphane Bourcelin. Tous deux avaient eu une aventure, lorsqu’elle avait été embauchée, en 2006. C’est elle qui avait rompu et contrairement aux cancans, on ne lui connaissait pas d’autres liaisons, jusqu’à sa rencontre avec Sébastien, en juillet 2008, époque où Antoine est en vacances chez son arrière-grand-mère. Dans la restauration, on ne connaît pas les 35-heures. Elle travaille beaucoup. De longues journées, parfois sans repos hebdomadaire. Vers la mi-août, elle craque et son médecin lui prescrit un arrêt de travail. Stéphane n’apprécie pas. D’autant qu’il ne peut plus voir Antoine. Car il semble bien qu’il se soit pris d’affection pour ce petit bambin. Souvent, il jouait avec lui, ou tous deux regardaient des vidéos. Il lui avait même offert une Playstation. Et d’un coup, il se voit privé d’Antoine et de sa… serveuse. Car Alexandrine et Sébastien ont d’autres projets. Ils veulent se marier, fonder une vraie famille. Sébastien envisage même de « reconnaître » Antoine.
Les choses semblent s’arranger pour Alexandrine et son fils. Peut-être la fin de la galère… Jusqu’à ce fameux soir…
Aujourd’hui, on peut reconstituer les événements avec beaucoup moins de risque d’erreur qu’au tout début. D’abord, les rumeurs selon lesquelles personne n’aurait vu le gamin depuis une dizaine de jours étaient sans fondements. En effet, deux jours après la disparition d’Antoine, les gendarmes ont enregistré la déposition d’un témoin qui a déclaré l’avoir vu, chez lui, alors qu’il sortait de la salle de bain.
Ce 11 septembre, une voisine a entendu l’enfant qui jouait dans l’appartement, vers 19 heures 15. La lumière de sa chambre était allumée. Plus tard, dans la soirée, son attention a été attirée par une voiture qui s’arrêtait en bas de l’immeuble. Puis il y eu des pas dans l’escalier. Un peu plus tard, la voiture est repartie dans un craquement de boîte de vitesses.
Antoine n’est pas sorti avec un petit sac et un paquet de biscuits, comme on l’a dit, mais avec un grand sac qui appartient à Sébastien. Un sac noir (ou bleu foncé) presque aussi haut que lui, dans lequel devaient être entassés des vêtements, vêtements qu’on n’a pas retrouvés dans son armoire. Sa peluche, un petit chat, qu’il trimballait toujours avec lui, a également disparu.
Alors, que s’est-il passé le soir du jeudi 11 septembre ? La maman d’Antoine a-t-elle découpé son enfant en petits morceaux qu’elle a ensuite enfournés dans des sacs-poubelles, comme l’a laissé entendre un journal que je ne nommerai même pas ?
Ou profitant que l’enfant était seul, quelqu’un est-il venu le chercher ? Et avec quelles intentions ?
La présidente d’Esperanzassociation, Madame Lydie Fontenil, veut croire à cette possibilité. « Il n’y a rien de vraiment nouveau, m’a-t-elle dit au téléphone, mais de petits indices nous permettent de garder l’espoir… » Il faut écouter ce qu’elle raconte, car c’est une femme d’expérience. Depuis des années elle se consacre à la recherche des enfants disparus. Et elle sait que parfois, cela se finit bien. Dès la disparition d’Antoine, avec l’accord de la maman, elle a ouvert un blog qui lui est entièrement consacré. Elle répond aux nombreux appels téléphoniques, elle pressure « ses » bénévoles (elle en recherche de nouveaux), elle agite son réseau d’information, elle soutient Alexandrine (voir la vidéo), etc. « J’ai perdu 6 kilos » m’a-t-elle avoué en souriant.
Il y a quelques jours, dans la petite gare de la banlieue parisienne où je prends le RER, il y avait un avis de recherche. Cela concernait un ado d’une quinzaine d’années qui demeure à Nantes. Je ne sais pas vous, mais moi, en région parisienne, je n’ai jamais vu une affichette concernant Antoine.
C’est pour ça que j’ai voulu écrire ces lignes. Je sais, ce n’est qu’un blog…
On dit que les femmes sont plus sensibles que les bonhommes, surtout dès qu’on parle d’un enfant… Les deux ministres directement responsables de cette enquête sont des femmes. Sont-elles seulement au courant ? En tout cas, on ne les a pas entendues.
Lorsqu’un couple de touristes s’est fait enlever par des pirates, du côté de Djibouti, le président de la république a pris les choses en main. Ce même président, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur avait remué ciel et terre pour retrouver la petite Estelle Mouzin*.
Cela fait 38 jours qu’un petit garçon de 6 ans 1/2 a disparu – et le silence de ces gens-là, ceux qui détiennent le pouvoir, est assourdissant.
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* La jeune Estelle Mouzin, âgée de 9 ans, a disparu le 2 janvier 2003. Le lendemain, le procureur de Meaux ouvrait une information judiciaire et saisissait le SRPJ de Versailles. Le village a été bouclé par 700 policiers. 400 perquisitions ont été effectuées simultanément. Toutes les communications téléphoniques (15.000) au moment des faits ont été « remontées ». Via Interpol, on a sollicité tous les pays qui exploitent des satellites. Le plan Alerte-enlèvement n’existait pas à l’époque, pourtant la photo de la petite fille en rouge a été placardée dans toute la France, et bien au-delà. Hélas en vain. Estelle n’a jamais été retrouvée, mais au moins, on s’est donné tous les moyens.
24 réponses à “La disparition du petit Antoine”
[…] sur la disparition d’Estelle Mouzin ne s’éteigne jamais, qui se souvient encore de la disparition du jeune Antoine, en […]
Etant maman de 2 enfants de 10 & 6ans ils me serais impensable de laisser mes deux bouts seuls a la maison pour prendre du bon temps.!!! j espere que l’on va rerouver ce p’tit bout saint et sauf surtout et que l’on attrape ce monstre qui la kidnapper!!!!
bonjour!
Mais comment,diantre, un gosse chez vous là-bas en Europe peut disparaître sans laisser de traces ? Vous les gens là-bas vous êtes tellement indifférents et individualistes que vous vous mettez vous-même et vos enfants en danger. Chez nous les enfants de mon voisin sont mes enfants et je fais attention à eux. Qelle malheureuse société vous faites!
Ne refusez pas les Africains qui cherchent à s’instaler chez vous. Ils ont beaucoup à vous enseigner croyez-moi
taxilondonien:
Tout est toujours possible ,il y a peu un enfant de 2 ans et demi s’est enfui en passant par la fenêtre en Avignon ,en traversantdeux axes ultra fréquentés…le fugueur a été retrouvé tres vite..sain et sauf.
Mais c’est peu fréquent ,heureusement..
J’espère qu’Antoine est vivant pour sa famille ,j’espère que les gendarmes réussiront à arriver jusqu’à la vérité,
J’y crois ,ils y croient aussi
Bonjour
cette « affaire » me rappelle depuis les premiers jours de son commencement la très médiatisée « affaire Gregory ». Mais ce ne sont pas les faits ni les acteurs qui me permettent cette relation. Mon avis importe peu, je ne suis pas directeur d’enquête donc je n’ai aucun élément objectif pour me prononcer, et il serait inconvenant d’ergoter à ce sujet.
Ce sont le déroulement de l’enquête et l’action des gendarmes qui appellent cette comparaison.
Encore une fois on a la désagréable impression que dès le départ tout a foiré. Et ce sont les premières heures d’une enquête qui sont déterminantes (conservation des traces et indices, audition des témoins avant que la confusion s’installe…). Je pense que sur ce point vous ne me contredirez pas.
Encore une fois on a l’impression qu’il y a mal donne, et que les services de l’Etat n’ont pas été à la hauteur de l’évènement. Il est vrai qu’il est toujours difficile de se retirer et rester dans l’ombre quand les flashs crépitent et le tourbillon médiatique vous place au devant de la scène.
On ne dirige pas une enquête judiciaire pour flatter son ego. Car quand tout vous échappe il est trop tard. Et dans ce cas précis, j’ai bien peur qu’il est été trop tard très tôt.
Vous aurez peut-être remarqué, que je suis resté soft et que je ne suis pas allé par les mots au fond de ma pensée. Ce n’est pas le moment et la disparition d’un enfant est trop dramatique.
Quand les caméras vous regardent, la vérité s’éloigne. Aucune leçon du passé n’a été tirée. C’est pitoyable !
Quoiqu’il en soit un enfant de six ans ne fugue pas. Et à ce jour on est toujours sans nouvelles d’un enfant.
Vous tous parlez de cette journaliste qui s’est fait viré (avec grand battage médiatique) après l’annonce de la mort d’un enfant qui, heureusement, ne l’était pas.
Certe c’est une erreur terrible, effrayante et surtout inhumaine pour les proches de cet enfant, qui ont pu voir ce journal télévisé.
Il me semble qu’il y a quand même un problème avec ce renvoi.
Un/e journaliste TV, si je ne me trompe pas, n’est pas seul/e à prendre la décision de diffuser tel ou tel sujet. Donc, pourquoi s’en prendre uniquement à elle? Quand est-il du reste de l’équipe qui a participé à la prise de cette décision?
GENIAL LAS COSAS SON COMO SON…http://emilceedith.blogspot.com/
j’espère de tout mon coeur que ce petit bout sera retrouver sains et sauf
Bonjour Monsieur Moréas
pourriez vous nous contacter par E-mail ou par téléphone.
Vous trouverez nos coordonnées sur l’affiche posée sur votre blog ou sur le blog de diffusion d’Antoine.
Bien à vous cordialement.
La présidente F.L
Bonjour,
Tout cela est triste malheureusement, mais je souhaiterais rebondir sur une chose que vous disiez :
« On se dit que tout n’a pas été mis en œuvre pour sauver cet enfant. »
Il y a une semaine à peine s’est produit une tentative d’enlèvement dans mon village, qui a heureusement échouée.
Qui en a parlé ?
La presse ?
Oui, locale seulement et deux jours après, et pas en une alors qu’un signalement a été émis !
Nationale ? Cette presse est bien trop avide de sensations fortes, d’audimat et de chiens écrasés, et un sujet comme une tentative d’enlèvement, s’il permettrait de pouvoir recevoir des témoignages et de sauver des vies, n’interresse pas les journalistes.
Pire, selon les dires des habitants du village, l’homme et son véhicule aurait déjà tenté à plusieurs reprises soit dans les environs proches soit dans un autre département d’enlever des enfants et ce depuis au moins 2 ans !!!
On a un véhicule, sa couleur, au moins son numéro de département (dire qu’on voudrait les supprimer alors que ça apporte beaucoup dans ce cas !), et peut-être le début d’un signalement, et visiblement aucun résultat.
De quoi devenir parano, et suspicieux sur le travail des enquéteurs aussi, ou du moins leurs efficacités et leurs volontés à engager des enquêtes approfondies.
Je me dis donc à mon tour qu’il me semble que « tout n’est pas toujours mis en oeuvre ».
1. L’efficacité du Plan anti-enlèvement repose sur l’usage parcimonieux qui en est fait. En l’occurrence, le déroulement semble indiquer que le déclencher n’aurait été d’aucune utilité.
2. La comparaison avec l’affaire de la petite Maddie est évidemment inopportune. Un an après, après tout le battage médiatique que vous avez évoqué, a-t-on retrouvé Maddie? Je suis d’avis que la discrétion est parfois de mise dans ce genre de situation.
Je lis souvent les forum sans y prendre part, souvent j’ai envie de dire ce que je pense sur les commentaires peu cerebraux (desole je suis a l’etranger, donc pas d’accents francais sur mon clavier) de mes concitoyens… Ici je ne parlerais pas du drame de ce pauvre enfant qui semble ne pas avoir eu le foyer qu’il meritait, soi-disant laisser un enfant de 6 ans seul en allant au resto!
Je repondrait seulement a axel65 qui pense quil faudrait virer tout les journalistes qui commettent des erreurs, d’accord mais virons avant ces tonnes de fonctionnaires incompetents, ces serveurs malpolis et malhonnetes, je parle meme pas de ces taxis racistes ou de ces hommes politiques corrompus qui pullulent dans l hexagone… Un journaliste est seulement un vecteur d’information, il y en a des bons et des moins bons
ENFANTS DE TOUS PAYS vous souffrez des comportements de certains parents,de certains hommes et femmes,aussi des conditions inhumaines que vous subissez.Je suis très affecté par tous les mauvais traitements et les agressions que des adultes font vivre aux enfants parfois très très jeunes juqu’à les tuer avec horreur sans qu’ils puissent se défendre. C’en est assez,nous ne pouvons plus
être les spectateurs de cette barbarie.Réagissons et participons avec des associations à la défense de l’enfant avec des actions de protection et d’accueil ,avec le respect de l’anonymat. Il faut sensibiliser ces parents,que pendant leurs situations difficiles ils peuvent garantir la sécurité et les soins de leurs enfants par des associations où ils pouront les visiter. Surtout,signalons,aux autorités , tout cas de violences ou de mauvais traitements,mettant la vie de l’enfant en danger,dont nous avons connaissances. Nos enfants méritent notre amour et notre protection.
Je suis entièrement d’accord avec SAMUEL, tout enfant »disparu » doit être recherché, fugueur ou enlevé. Je suis maman de 3 enfants et je me demande si un jour ou l’autre, pour leur bien, je n’envisagerais pas de mettre en place un système de trace pour savoir à tout moment où ils sont. Bien-sût on peut penser à liberticide etc etc mais au moins avec de tels moyens de surveillance, il y a peu de chance de perdre un enfant, non ?
La journaliste se fait virer … Une saine reaction comme on peux en trouver en Europe. Il y a des limites a ne pas depasser et un journaliste doit en etre conscient. En Afrique du sud les journaux avaient publié le visage de 7 hommes soupconnés d’avoir violé un bebe de 9 mois. Ces hommes furent innocentes par la police 6 mois plus tard … pas un journaliste ne fut foutu a la porte. C’est l’afrique.
Madie bis??? là encore on laise un gosse tout seul….je voulait juste pointé du doigt le système d’alerte pour cause d’enlèvement…il traine dans les rues pas mal d’individus que je verrai bien danser au bout d’une corde..pédophiles ,assassins..bref en cas de fugue pas d’alerte ??pourquoi?? un gamin de 6 ans est tout de suite repéré par ce genre d’individu quand il traine dans la rue. Alors l’alerte devrait tout de même etre lancée car ces enfants fugueurs quelle que soit le motif de leur fugue sont en danger de rencontrer un « fourniret » ou un « dutroux » sauf si par malheur leur chemin a déjà croisé celui de leur assassin qui ment pour couvrir ses atrocités…
Quel joli monde ..
Il faut certes etre prudent sur ce type d’evenement et eviter de jeter a la vindicte des personnes qui ne sont reconnues coupables.Toutefois il est normal que les gens livrent leur emotion suite a la disparition ou au meurtre d’un enfant. Bien au contraire un journal quelqu’il soit se doit d’ouvrir ses colonnes a ceux qui ont des choses a dire .Ce n’est pas indigne d’un journal au contraire car a force de traiter a froid des evenements il y a perte de l’huminite qui fait souvent deja defaut
« Je ne sais pas ce que vous en pensez… »
je n’en pense rien, elle a assez d’argent de côté pour prendre sa retraite dès à présent
Je trouve la sanction à la hauteur de la faute.
La presse a un pouvoir considérable car elle touche une très large population. En conséquence elle a le devoir de divulguer des informations justes et vérifiées.
Il s’agit d’une faute grave au sens littéraire du terme, tout cela peut-on supposer, pour faire de l’audience sans se soucier de la peine qu’a pu ressentir la famille du petit garçon à la vue de ce reportage.
Il ne suffit pas d’employer le conditionnel pour se permettre de faire une déclaration, je suppose que les journalistes en sont conscients.
J’ai vu ledit reportage et j’ai été choquée du manque de professionnalisme de cette journaliste tout cela pour être la première à divulguer l’information. Son empressement l’a perdu. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.
Il y a des limites à ne pas franchir sinon où va-t-on ?
je crois que l affaire dutroux n a pas encore assez ouvert les yeux des parents d enfants
Bonjour a tous.
L’intérêt doit ou devrait être aussi important pour n’importe quel enfant.
Il vaut mieux montrer sans relâche la photo de l’enfant ou risquer de passer tout près de lui sans le voir?
Mais j’en conviens. Le cas Maddie est encore traité d’une façon exceptionnelle. Comment peut-il en être autrement ? Politiciens, milliardaires, célébrités, rien ne manque. Et le battage médiatique a été souhaité par ses proches.
Mais, pour aider qui? la fillette ou ses parents?
C’est « correct » maintenant , essayer de savoir le pourquoi de cet aide?
Un jeu malsain? de la part de qui?
Pourquoi impliquer le public pour lui dire après qu’il veut savoir trop? qui décide la fin du spectacle ?
Trop? c’est trop que d’essayer de savoir ce qui est arrivé a Antoine, a Maddie et a tant d’autres enfants ? C’est mal , refuser de les oublier?
Je regardais la TV quand la fausse mort du petit garçon a été annoncé. Et je me suis dit que des gens de sa famille pouvaient l’apprendre en direct … et j’ai trouvé cela inhumain et indécent. Et que c’etait la limite a ne pas depasser en aucun cas.
Agresser et torturer les persqonnes agées
s’en prendre aux enfants
Au secour Mr GUILLOTIN au secour
que dès le début, les gendarmes ont pu soupçonner un enlèvement. Mais ça n’est pas parce qu’ils font des battues et ne disent rien, qu’ils n’ont pas mis la mère et ses proches sur écoute. Ou qu’ils les ont surveillés.
Tout ne peut pas être dit aux journaux dans une enquête.
Rappelez vous qu’à l’inverse, la mère d’une des victimes de Fourniret (âgée de 12 ans…), reproche aux enquêteurs de l’avoir immédiatement soupçonnée, de l’avoir même harcelée… au lieu de chercher sa fille : ils ont perdu un temps précieux.
Notre compassion pour les enfants maltraités est légitime. Seul le quidam de la rue pourrait en voir son jugement altéré, les autres intervenants ( police, justice …) sont des professionnels et font leur métier.
Sur ce cas, celui d’Antoine, souhaitons qu’on retrouve ce petit bonhomme ou alors que les auteurs de sa disparition soient punis. ( Je pense « châtiés », mais j’écris « punis » pour conforter des lecteurs comme PetitGirard… )