À la suite des nombreuses péripéties qui ont suivi la disparition de la petite Madeleine McCann, en mai 2007, au Portugal, le directeur de l’enquête, le commissaire Gonçalo Amaral, a été prié de se taire. Et son livre, qui reprend le détail de ses investigations. a été retiré de la vente sur décision de justice.
Un
best-seller au Portugal, dans lequel Amaral estime que la police judiciaire a été freinée dans son enquête par le comportement des parents de la fillette. Et il émet l’hypothèse d’une mort accidentelle à la suite d’un défaut de surveillance, voire de l’utilisation abusive d’un somnifère. Les époux McCann auraient alors dissimulé le corps de leur enfant pour fuir leurs responsabilités. Lançant volontairement les enquêteurs sur la piste d’un enlèvement. Sans apporter de preuves formelles, le policier tisse au fil des pages un faisceau de présomptions. Des éléments troublants.
L’arrêt tout récent de la Cour d’appel a pris le contre-pied du premier jugement. Il y est dit que « le contenu du livre ne prêtait atteinte à aucun de droits fondamentaux des McCann » et que l’interdiction dont il était frappé était une atteinte à la liberté d’expression telle qu’elle est garantie tant par la Convention européenne des droits de l’homme que par la Constitution portugaise. Et qu’il ne pouvait y avoir violation de la vie privée des McCann dans la mesure où ceux-ci avaient largement utilisé les médias et fourni des informations privées à la presse : « Ce sont eux qui, volontairement, ont décidé de limiter leur droit à une vie privée ».
Amaral a donc retrouvé le droit de s’exprimer et de se défendre. Il doit cependant faire face à deux autres procès. En effet, Il fait encore l’objet d’une action en diffamation de la part des époux McCann, lesquels lui réclame 1.2 million d’euros de dommages et intérêts, et d’une plainte pour violation du « secret de justice ».
Et son livre, Maddie, l’enquête interdite, édité en France chez Bourin éditeur, va retrouver sa place dans les rayons des librairies. De même, la censure qui touchait le documentaire tiré de cette affaire est levée. Il pourrait d’ailleurs être diffusé sur une chaîne française.
En attendant, on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à la petite Maddie. Récemment, un Anglais, déjà condamné pour pédophile, et qui avait figuré parmi les suspects, aurait fait des confidences avant de mourir. Dans une lettre adressée à son fils, il affirmerait que la petite fille aurait été choisie sur photo, par les clients d’un « gang d’adoption illégale ». Une histoire plutôt biscornue, dans laquelle se sont engouffrés les détectives privés payés par le fonds de soutien créé par les McCann.
Dans son exposé, Amaral charge les parents de l’enfant, mais on peut également s’interroger sur la manière dont cette enquête a démarré. Et notamment (mais c’est facile après coup) de la lenteur à mettre en place une alerte généralisée… Dans des circonstances identiques, aurions-nous, en France, déclenché le plan « Alerte enlèvement » ?
Pour tenter d’harmoniser les procédures, lorsqu’un tel événement se produit, un plan est à l’étude au niveau européen. Le mois dernier, un exercice a été effectué entre la France, la Grande-Bretagne et la Belgique à partir du scénario suivant : une fillette a été enlevée en Grande-Bretagne par un homme seul. Tout porte à croire qu’il a gagné la France avec sa victime, puis la Belgique. Le résultat a été mitigé : la collaboration entre les différents services est bonne, mais les moyens de communication devront être améliorés. La création d’un site extranet est envisagée.
Chez nous, lorsqu’il a été déclenché, ce plan a montré son efficacité. La principale difficulté réside dans la prise de décision : les critères sont-ils remplis pour lancer l’alerte ? Pour prendre un exemple, lors de la disparition du petit Antoine, en septembre 2008, le plan Alerte Enlèvement aurait-il dû être déclenché ? Avec le temps, on peut penser que oui, puisqu’on ne sait toujours pas ce qu’est devenu l’enfant…
Il y a des affaires criminelles qui marquent plus que d’autres. La disparition de Maddie McCann est de celles-ci. Et, 26 ans plus tard, le mystère sur l’assassinat du petit Grégory Villemin est toujours bien ancré dans les esprits. Et il y en a d’autres qu’on oublie.
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t loin du compte. Un jeune lieutenant de police, par exemple, pourrait voir sa prime majorée de 18 € par mois, alors que pour être à parité, il lui faudrait cinq fois cette somme. Et les négociations sont biaisées par un système de vases communicants : pour que le lieutenant touche plus, il faut que le capitaine touche moins. Car la seule chose qui ne bouge pas, c’est le montant de l’enveloppe : 6.6 millions sur trois ans.
ent lors de l’impact pour sonner sans trop blesser. De plus, par son aspect et le bruit de la détonation, l’effet dissuasif était assuré. Comme l’avait d’ailleurs dit Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, une arme faite « pour impressionner ».
au laboratoire de Versailles, il aurait même confié qu’il avait demandé aux assureurs une contribution de six millions d’euros sur trois ans.
s SG contre JK, c’était un peu le pot de fer contre le pot terre, et le résultat n’a pas manqué, le pot de terre a été réduit en miettes. Et l’on a beau nous tenir un discours modérateur, nous expliquer en long en large que les juges se sont prononcés sur les faits, rien que sur les faits, cette condamnation laisse quand même planer comme un sentiment d’insatisfaction.
,7 milliard d’euros. La banque doit des réparations à son salarié pour un montant de 400 millions d’euros.
S’il s’avérait en effet que des policiers, et notamment des commissaires, ont ainsi effectué des écoutes ou des recherches techniques en violation de la loi (lire sur ce
ent fort bien, quand ils ne cherchent pas à en profiter -, j’ai rompu un contrat tacite… La maison Poulaga ne pouvait décidément plus me garder ».
Elle pourra comporter deux puces. L’une obligatoire, dans laquelle figureront des données d’identité et des données biométriques ; l’autre, facultative, destinée à faciliter l’échange d’informations sécurisées. Il s’agit nous dit le sénateur Jean-René Lecerf (
Surprise ! Alors qu’après le discours de Grenoble, on pouvait imaginer nos prisons remplies d’étrangers, pour beaucoup Roms, et de jeunes provenant de cités cosmopolites qui ne pensent qu’à vendre de la dope et à flinguer des flics, il n’en est rien.
