LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Armes (factices) à double tranchant

La course-poursuite, près de Lyon, s’est terminée par la mort d’un jeune homme de vingt ans. Lorsqu’il a brandi un pistolet, les CRS ne pouvaient évidemment pas deviner qu’il s’agissait d’une arme factice. Ils ont tiré. À tort ou à raison, c’est un autre débat. Mais si ce jeune homme n’était pas mort, comment aurait-il été jugé ?

lucky-luke.1298720329.jpegCette affaire, après plusieurs autres, remet sur le devant de la scène le problème des armes factices. Faut-il légiférer sur la question ?

L’ennui d’une réglementation sur les armes, qu’elles soient authentiques ou non, c’est qu’elle ne vise que les honnêtes gens. Alors que pour les vrais voyous, il n’a jamais été aussi facile de s’approvisionner en armes et munitions de tous calibres, en raison notamment d’un trafic de fourmis entre la France et certains pays des Balkans.

Il reste les autres. Ceux qui ne sont pas placé suffisamment haut dans la hiérarchie du crime pour envisager de posséder un vrai calibre. C’est souvent le cas des plus jeunes. Ils doivent savoir que le droit ne fait pas de différence entre un vol commis avec une arme réelle ou factice (20 ans de réclusion criminelle). Même si la sentence est modulée en raison de l’absence de dangerosité.

Je me souviens d’une affaire pour laquelle j’avais été appelé à témoigner en Cour d’assises. L’avocat de l’accusé m’avait demandé si la carabine avec laquelle son client nous avait menacés, mes collègues et moi, avait le cran de sûreté verrouillé ou non. J’avais été incapable de répondre. Dans le feu de l’action, je n’avais pas noté ce détail. « Vous lui avez fait gagner cinq ans », m’avait-il soufflé après le verdict.

Mais qu’entend-on par armes factices ?

En première approche, on pense aux jouets en plastique de nos rejetons, mais en fait, il s’agit fréquemment de répliques d’armes réelles, propulsant de petites billes en rafale ou au coup par coup. Elles peuvent être mécaniques (à ressort), parfois électriques, mais le plus souvent, elles fonctionnent à l’air comprimé (avec réarmement) ou à l’aide de petites recharges de gaz. D’où le nom de airsoft gun. On dit que ces copies ont vu le jour au Japon, où une réglementation très stricte sur la détention d’armes avait été imposée par les Américains, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. À l’origine, elles sont destinées aux collectionneurs ou aux tireurs sur cible. Mais aujourd’hui, de plus en plus, on les utilise dans des jeux de rôle, lors de scénarios basés sur des opérations militaires ou des opérations de police. Et, écolo oblige, les billes sont devenues biodégradables.

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En France, la vente de ces fac-similés, est réglementée. Lorsque l’énergie à la bouche du canon est comprise entre 0.08  joule et 2 joules, elles sont notamment interdites aux mineurs. En deçà, elles sont en vente libre (même aux mineurs), et au-delà, elles entrent dans la 7° catégorie du décret de 1995 (armes non soumises à déclaration).

À noter qu’une circulaire de 1998, donne instruction aux préfets d’interdire le port et le transport d’objets ayant l’apparence d’une arme à feu aux abords des établissements scolaires.

Lors du débat sur la nouvelle législation sur les armes, les parlementaires se sont penchés sur la question. Certains ont rappelé, à juste raison me semble-t-il, que l’on ne pouvait mettre dans le même panier des objets destinés à tuer et des objets ludiques. Et que les armes factices devaient faire l’objet d’un autre débat.

Mais la question se pose de savoir s’il faut les prohiber totalement. Ce qui a été fait en Grande-Bretagne, où, pourtant, le nombre d’agressions commises avec de telles armes n’a pas baissé. Il a même légèrement progressé.

Il semble donc que l’on se tourne plutôt vers une réglementation visant à sanctionner le transport non justifié de ces imitations. Comme c’est le cas pour les tireurs sportifs, qui ne peuvent transporter leurs armes (réelles) que de leur domicile au stand de tir, et encore doivent-elles être provisoirement neutralisées.

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Cela dit, on peut s’interroger : ne faudrait-il pas retoucher le Code pénal pour minimiser les menaces avec une arme fictive, donc non dangereuse, sauf pour le délinquant lui-même, comme le montre l’affaire de Lyon ? Passer de l’infraction criminelle au délit, plutôt que de correctionnaliser. Un bonus, quoi !

68 Comments

  1. johann

    Il faut faire passer au personnes, avant obtention de la licence de tir sportif ou de chasse et avant l’acquisition d’une arme quelconque un stage à la gendarmerie pour leur expliquer la législation 1H00 (port, transport, sanctions, utilisation et stockage).

    Et dans un deuxième temps enseigner dans les stands comment tirer (ce qu’il ne faut pas faire). 30min.

    Puis retour en gendarmerie 10 questions sur le comportement a adopter quand on est tireur.

    Ensuite résultat positif ou alors retour enseignement à la gendarmerie et au stand pour apprentissage.

    Puis avis médical et validation par permis de tir.

    Il faut un minimum encadrer les gens et ne pas laisser quelqu’un qui n’est pas apte a garder une arme en avoir une.

    La législation impose bien un permis de chasse pourquoi pas un permis de tir sportif (beaucoup plus simple, mais ça reste du sérieux).

  2. voyance gratuite

    Votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site !

  3. Fassbinder

    @Pierre

    Bonsoir,

    C’est clair, les Français de base l’ont bien compris mais stop, fini! La récréation des bisounours et leur glas a sonné…
    On patiente calmement !

  4. pierre

    d ailleurs le systeme n arrive meme plus a proteger ses representant alors ca n est meme pas la peine de parler des victimes.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/03/02/un-crs-dans-un-etat-grave-apres-avoir-ete-blesse-par-un-pave_1487547_3224.html#xtor=RSS-3208

  5. pierre

    en fait je suis tout a fait persuader que la non possession d armes par le citoyen de base est voulu par nos dirigeants uniquement pour ne pas avoir a les subir en cas d insurrection ou de révolution.

    chose qui a mon avis a toutes les chances d arriver avant 5 ans.

  6. Fassbinder

    @jack

    vous dites :

    « Pour l’heure, notre système judiciaire cherche beaucoup plus à comprendre sa délinquance que ses victimes potentielles. Prévenir la récidive c’est bien, mais protéger le citoyen c’est mieux.
    Nous somme dans une société dans laquelle la police ne fait plus peur, et par voie de conséquence logique, ne rassure plus. »

    Jusqu’au moment, où un juste retour des choses s’imposera de facto.
    Et où, ces victimes avérées ne passeront plus par ladite Justice (plaintes, procès etc..) pour recouvrir un semblant d’équité de justice…
    Les services publics régaliens (surtout la justice ) doivent être remisé au fond du placard…
    Les français avec la Police !

    Je soutiens la

  7. jack

    @Demostenes :
    1) c’est certain, mais tout problème doit avoir sa solution : parrainage (sorte de caution), avis préalable d’un psy, autres garde-fous ?
    Note : je ne suis pas pour le transport libre d’une arme (effectivement trop de risques), seulement pour la possession à domicile.
    2) toujours d’accord, sauf à être juridiquement « moins regardant » en cas d’agression à domicile (toujours après enquête bien sûr, pour confirmer qu’il ne s’agit pas d’un meurtre maquillé).
    Le domicile doit rester un lieu sacré et celui qui le viol doit savoir qu’il « s’expose » à une riposte disproportionnée. A lui de ne pas s’y attaquer.
    Quant à « l’agresseur qui s’armera en conséquences » (votre point de vue), je n’y crois pas trop (même si en théorie, cela reste plausible). D’une part parce qu’en principe il va au plus facile, d’autre part parce que dans ces conditions il prendra réellement conscience de ce qu’il risque. Alors qu’aujourd’hui il sait pertinemment que son risque physique est nul et que le pénal est faible.
    3) oui. Formation essentielle.
    4) toujours d’accord. L’analyse juridique à postériori de la situation aurait ici aussi tout son sens, la responsabilité de la victime pouvant être mise en jeu si elle s’était mise dans un état physique ou psychique inapproprié à l’usage d’une arme à feu.

    Deuxième partie :
    – plus d’armes en circulation = plus de facilités pour les voyous de s’en procurer (ou ceux qui ne rempliraient pas les conditions d’acquisition) par moyens indirects : c’est également vrai, quoique sous le manteau, les armes circulent sans trop de difficultés.
    Mais devant les statistiques qui démontrent, non pas une augmentation des crimes et délits, mais une augmentation de la violence avec laquelle ils se commettent, je crois qu’il est temps de faire un choix … à moins de prévoir un policier pour dix habitants, moyens financiers que nous n’avons pas et que la population n’accepterait de toute façon pas (peur ancestrale de l’État « policier »).
    – accidents domestiques : nous en revenons à la formation et aux obligations essentielles assorties à la détention d’arme, à la responsabilisation.
    – climat d’insécurité (je crois qu’il est déjà bien présent) et policiers pouvant avoir la gâchette plus facile : encore une histoire de formation, avec effectivement une augmentation de ce type de risque. Mais j’en reviens à une logique de choix.
    Les médias voyant des bavures partout (question de mode ?), je pense qu’il est temps de réhabiliter l’intérêt et la finalité de l’armement des forces de l’ordre. Ceci étant totalement perdu de vue, nous en sommes arrivés à une situation ou le malfrat sait pertinemment qu’un policier ne fera qu’exceptionnellement usage de son arme (par formation et par crainte des retombées judiciaires et médiatiques). L’effet dissuasif n’y est plus. Je pense qu’il y là un excès que nos sociétés (dites « avancées ») doivent rectifier rapidement avant d’être totalement dépassées. Question de communication.
    – pour l’histoire vécue (rafale d’arme automatique derrière le pas de tir), il y eu dans mon régiment et dans ces circonstances, 1 mort et quelques blessés trois mois avant mon incorporation (sn – dans les années 70). Je mesure donc assez bien votre point de vue et le comprends parfaitement. Mais au prétexte que l’auto-défense comporte trop de risques, doit-on continuer à accepter que celui de l’agression augmente ? Vous répondrez que c’est augmenter les deux, point de vue sur lequel nous divergeons.

    Pour conclure :
    Nous sommes globalement d’accord (nous et tout citoyen de bonne volonté, relativement réaliste) et en arriverons toujours à la même véritable source du problème : manque de moyens.
    Manque d’établissements de détention (de places, de spécialisations, …) du point de vue des juges qui hésiteront (à juste titre) de placer un jeune primo délinquant dans « une école de délinquance », manque de juges (surchargés, affaires bâclées) et manque de policiers du point de vue de tout le monde. Pour la part du budget national consacrée à la sécurité et à la justice, nous sommes (je crois) parmi les derniers en Europe.
    Le budget n’y étant pas, que faire ? Et bien à défaut de pouvoir compter sur la présence policière (qui fait de son mieux avec ses moyens, j’en suis persuadé) et dans l’urgence, je ne vois pas beaucoup d’autres solutions que de permettre à la population de se défendre seule, au moins à son domicile et pour ce faire, d’accéder plus facilement aux armes (avant qu’elle ne le fasse sans autorisation). C’est bien sûr un phénomène qui a toujours inquiété les pouvoirs publics (tous pays et tous régimes confondus), moins pour la sécurité de ladite population, que celle du pouvoir en place (renversement ou instabilité politique). D’accord, ce n’est pas l’argument essentiel justifiant la règlementation des armes. Juste un paramètre supplémentaire.

    En France, nous avons un autre problème « lié » à l’auto-défense : l’infantilisation du citoyen. Un demi-siècle d’inflation législative pour régir et protéger la vie personnelle de chacun. Le problème, outre d’inciter à la déresponsabilisation, c’est que cette « protection » n’est que sur le papier, théorique. Si je me fais braquer chez moi, je brandirait le code pénal !

    Pour l’heure, notre système judiciaire cherche beaucoup plus à comprendre sa délinquance que ses victimes potentielles. Prévenir la récidive c’est bien, mais protéger le citoyen c’est mieux.
    Nous somme dans une société dans laquelle la police ne fait plus peur, et par voie de conséquence logique, ne rassure plus. A ne trouver aucun moyen efficace pour renverser ce sentiment général et justifié d’insécurité, les citoyens les chercheront par eux-mêmes. C’est mathématique, logique, historique.
    Le pire dans tout cela, c’est que l’exaspération (ou la peur) populaire en appelle un jour à l’excès inverse, à un régime politique « plus ferme » (je vous laisse imaginer), comme cela s’est déjà vu en d’autres temps ou dans d’autres pays (et tchao la démocratie, déjà si fragile).

  8. pierre

    certes,c est tout a fait vrai,la gauche modèle usa par exemple c est plusieurs crans au dessus de ce que vous qualifier d extrême droite en France mais qui en fait n est que nationaliste,mais alors le fait d interdire toutes les armes devrait être soumis a l obligation d être en sécurité ce qui n est pas du tout le cas a ce jour.

    mais vous connaissant vous allez assurément me dire qu en France,il ne se passe strictement rien.

  9. Cre

    Dois je rappeler que nombre de pays ne connaissant pas notre gauche (la leur correspondant au mieux à notre centre au pire à notre droite) limite les armes voir les interdisent ? Des pro armes à gauche il y en a. Des anti à droite aussi. Sur ce je vous laisse dans votre sagesse immense. Je ne puis débattre avec une personne dont la connaissance ne souffre d’aucun doute.

  10. pierre

    @crevek

    oh mon dieu son appartement du 16eme cambriolé par une rom de 13 ans,alors qu elle n y réside que lors de ses visite parisienne,quelle insécurité ca représente.

    en fait je me demande pourquoi on se casse la tête a discourir sur ce sujet,les gens sensés ont ou auront une armes et les gauchos-boboides anti arme et pro délinquance finiront par se faire exploser par leurs braves pépites qui comme l a si bien dit mongolene royale sont des chances pour la France,quand il ne trouveront plus rien a piller cher le petit peuple et qu ils seront forces d aller dans les beaux quartiers.

    je me languis que ca arrive

  11. Crevek

    Il me semble que royal ait subit trois cambriolages …

  12. pierre

    il est vrai qu un énarque ou un polytechnicien,ca représente vraiment le haut du panier,on voit ce que ca a donné depuis 30 ans.

    j imagine tout a fait un hollande ou une aubry sortir un pistolet

    bon l exemple est mauvais et ils ont des gardes du corps et surtout l insécurité ne les concerne absolument pas.

  13. Demostenes

    @jack & adeptes de l’auto-défense

    Je serais parfaitement d’accord avec vous pour permettre aux « honnêtes gens » de posséder une arme a feu si nous parvenions à nous entendre sur la définition d' »honnêtes gens ».
    En effet, s’il n’y a pas de risque à donner à une personne « honnête » une arme, vu qu’elle s’en servira honnêtement, il convient de n’en point fournir plus facilement à des personnes malhonnêtes.

    Or comment définir une personne honnête ?
    1) Ça ne peut être un voleur, criminel ou jeune voyou. Bon pour les ex-criminels le casier judiciaire suffit à les désigner, mais comment faire pour les nouveaux ou futurs criminels ? Quand à la définition de jeune voyou, elle est assez vague pour un vendeur d’arme, comment reconnaitre un voyou sachant qu’ils n’a pas nécessairement de casier judiciaire et que rien n’est écrit sur son visage ? Pourtant, il représente déjà une nuisance pour la société et lui donner une arme serait se rendre complice d’un acte criminel ?
    2) Ça doit être une personne qui saura honnêtement juger une situation pour déterminer son droit/devoir à faire l’usage de son arme. Il doit donc avoir non seulement une très bonne connaissance du droit mais aussi une stricte obédience aux règles de la république : utiliser une arme c’est juger et appliquer un jugement sans intervention de la justice. Le juge ne pouvant valider l’usage de l’arme qu’a posteriori. Ce genre de personne est rare, vu que comprendre les méandres de la loi est un métier à part entière et que le principe, par exemple, de légitime défense allie grande simplicité théorique et extrême complexité dans la pratique.
    3) Ça sera une personne qui connaitra « honnêtement » ses limites. Il devra donc être entrainé au maniement des armes en situation difficile de façon à les utiliser à bon escient sans causer plus de problèmes qu’il n’en résoudra. Il devra maintenir cet entrainement pour vérifier que sa capacité de réaction et de jugement ne faiblit pas avec l’âge.
    4) La connaissance « honnête » de ses limites l’obligera à ne pas boire ni être sous l’emprise de drogues, ne pas monter un caractère violent ou irritable quelles que soient les circonstances, à ne pas être lunatique ni « fou-fou » dans son comportement quelles que soient les conditions. Encore une fois comment mesurer de tels paramètres. La moitié sud de la France, par exemple, est probablement exclue à 80% de cette définition ^^.

    Il y aurait encore bien des clauses pour assurer que seuls les « honnêtes citoyens » aient accès aux armes mais pas besoin je pense de toutes les passer. La conclusion coule de source : il n’existe aucun moyen à l’heure actuelle de reconnaitre un « honnête citoyen » d’un « pas assez honnête ».

    Le moyen que vous retenez est de donner une arme à tout citoyen de façon à s’assurer que l’ »honnête citoyen » puisse se défendre contre le « méchant ».
    1) Vous vous trouvez alors à donner des armes plus facilement aux criminels, qui n’auront plus besoin de connections particulières pour se procurer une arme. Donc augmentation de la criminalité, les maisons de tout un chacun étant moins protégées que les armureries, il devient très simple de se procurer une arme et accessoirement de coller le crime sur le dos du possesseur de l’arme.
    2) Vous poussez les petits criminels à acquérir une arme même si leur crime n’en nécessitait pas une, toutes leurs cibles pouvant être armées maintenant.
    Je vous cites: « Sur ce point, j’approuve la “philosophie” américaine : celui qui commet une agression ou un cambriolage doit préalablement mesurer ses risques avant d’agir et les assumer »
    -> en effet le criminel/délinquant/voyou mesurera les risques : il s’armera et tirera le premier, résultat vol + mort d’homme au lieu de vol simple…
    3) Vous mettez nécessairement a portée de personnes légalement incompétents, immatures ou temporairement désorientées un outil qui pourra précipiter une catastrophe. Si papa (un bon gars bien responsable) à une arme ; alors son fiston a 18 ans pour mettre la main dessus et faire une connerie avec. C’est déjà le cas avec les fusils de chasse.
    4) Vous créez un climat d’insécurité pour les forces de l’ordre qui les poussera à réagir plus rapidement par le tir, ce qui accroit considérablement les risques de bavures.

    En bref au lieu de résoudre un problème vous en augmentez l’ampleur.

    Un petit exemple vécu:
    J’ai joué les officier de pas de tir à l’époque où le service militaire était obligatoire et où j’encadrais les EOR. J’y ai vu des gars, issus de grandes écoles (ENA, Polytechnique,..), qui après 3 jours d’ »entrainement en situation » avec un FAMAS non chargé restaient incapable de réagir correctement aux « halte au Feu » ou « cessez le feu ». Des gars qui se retournaient vers leur officier, arme à la main, pointant au passage leur arme chargée, en un large arc de cercle, sur la zone entre le pas de tir et l’officier (accessoirement remplie de camarades) après 3 jours à leur expliquer qu’ils ne devaient jamais faire ça !

    C’étaient des gars de plus de 20 ans, intelligents, censés, raisonnables ; et ils restaient incapables de comprendre le risque qu’ils faisaient courir à leurs camarades en pointant vers eux une arme de guerre! 3 sur une année de promotions vous me direz ce n’est pas beaucoup, ça fait du 1%-2% mais c’était « l’élite de la France », formés disciplinés et entrainés dans le cadre militaire. Imaginez ça avec monsieur tout-le-monde dans une rue ou chacun est armé, sans l’entrainement du policier ou du militaire, sans supérieur pour « gérer » la situation !

    Au final je dirais oui, vous avez raison les « honnêtes gens » ont le droit d’être armés. Et ces « honnêtes gens », ils existent, ils sont déjà armés, testés et entrainés : ce sont nos policiers et nos gendarmes !

    Que l’on ait besoin de plus d’entre eux je suis parfaitement d’accord.
    Que leurs missions doivent être recadrées vers plus d’utilité publique et moins de chiffre, j’agrée complètement.

    Que chacun s’improvise policer ou gendarme, on vient de voir, ce n’est vraiment pas une bonne idée.

  14. Crevek

    Des millions ? Vous présumez facilement.

    Mon affirmation ne tient pas ? Dites moi alors pourquoi il est nécessaire d’avoir des magasins de rechanges au front. Après tout suivant votre logique le premier qui braque remporte la « manche ». Oui le citoyen lambda a peur et obéissant. Pas celui qui a tout a perdre à se rendre à un apprenti justicier.
    Quand a votre question ma réponse est non. Ma jugeote serait de vous poussez à la faute pour reprendre l’avantage pas à vous obéir sans limite.

    J’oubliais il y a peut être un grand nombre d’arme légal chez des nombres de particulier, je sais que peu se balade avec et peu le mettent à porter de main (ce qui annhile toute tentative rapide de répondre en ville ou chez soi envers des personnes déjà armées et prêtes à tirer )

  15. pierre

    @crevek

    dommage qu on ne puisse pas éditer les textes.

    « Une arme ne fait peur que si elle est utilisée »

    votre affirmation du militaire retraité qui revient aux études ne tient pas non plus.

    si vous aviez été militaire ou si même vous aviez juste fait votre service militaire vous sauriez que la seule vue d une arme a feu fait peur.

    si je vous braque avec une arme a feu,comme je suppose quand même qu il vous reste un peu de jugeote,vous obéirez immanquablement a toutes mes demandes,non?

    et bien sur je n aurais pas besoin de tirer pour ça,ça seule vue vous fera obéir.

  16. pierre

    @crevek

    au fait,vous êtes quand même au courant qu on est des millions en France a avoir une arme de chasse,
    vous vous rendez compte de ce scandale,des millions de fous sanguinaires prêt a tuer tout ce qui bouge.

    encore une preuve que votre raisonnement est très limité

  17. pierre

    et si ma tante en avait on l appellerait mon oncle

  18. Crevek

    Vous vous enfermez décidément dans un manichéisme affligeant : « vous ne pensez pas comme moi vous des gauchiottes ». C’est une argumentation imparable, une démonstration incontournable pour dire que vous avez raison.

    Une arme ne fait peur que si elle est utilisée. Il a fallut Hiroshima et Nagasaki pour que la bombe atomique sous toutes ses formes deviennent une arme de dissuasion. Et non la fonction première d’une arme à feu ce n’est pas de décorer la cheminée et de temps en temps faire peur. Elle existe principalement pour tirer que ce soit en attaque ou en défense.
    Et si des gens font feu sur des fuyards après un délit ou un crime.

  19. pierre

    @crevek

    bon le gauchiotte,tu deviens fatiguant,une arme a feu ca ne sert pas tirer et a tuer tout le monde mais essentiellement a inspirer la peur et justement a ne pas s en servir.

    ca y est ton cerveau tout rouge a enfin compris?

    « Vous allez tirez sur un fuyard une fois que la vie de la victime n’est plus en danger ? Ce n’est plus de la légitime défense c’est un meurtre. »

    voila pourquoi tu arrives a énerver les plus calmes avec ton mode de penser de gaucho en faisant une affirmation complètement débile et hors de la réalité.

    pour monsieur crevek avoir une arme signifie faire un carton dans le dos d une personne,c est désespérant de voir qu il y a sur terre des gens aussi idiot et je pèse mes mots pour rester a peu près polis

  20. Crevek

    Jack, les délits qui remplissent les chiffres sont rapides et violent. C’est leur vocation. Vous allez tirez sur un fuyard une fois que la vie de la victime n’est plus en danger ? Ce n’est plus de la légitime défense c’est un meurtre.
    Quant à mon exemple que vous trouvez ridicule je vous rappelle que des homicides involontaires ou des meurtres sous le coup de la colère ou de la jalousie arrive tous les jours. Pourquoi dans le cas de Pierre ce serait acceptable ?

    Pierre, décidemment vous aimez taper as hominem ça évite de trop se casser la tête…

  21. jack

    @pierre : assez d’accord avec vous sur la première partie. Moins convaincu sur la deuxième.
    Il est vrai que la majorité des gens assimilent la possession d’une arme au méchant ou au psychotique en mal de reconnaissance (« prolongation phallique »). Littérature et cinématographie obligent. Une arme étant par essence un objet dangereux, le raccourci est trop vite fait avec l’usage agressif. Mais c’est totalement oublier l’autre usage d’une arme, si ce n’est même son usage premier : dissuasion et défense. C’est le même débat avec le marché de l’armement dans le monde.
    Je ne pense pas que cette même majorité soit anti-militariste ou anti-flics. Les soixante-huitards ont pris de l’age et sont revenus aux réalités de notre monde.
    Je crois que les gens ont peur. Peur naturelle de ce qui est conçu pour faire mal (à juste titre, puisqu’une arme est faite pour cela) et peur de ce qu’ils connaissent mal.
    Tout le débat tourne autour de la peur (celle des armes, celle de l’agression, celle des débordements). Ainsi les réactions, qu’elles soient celles du public, des politiques ou des magistrats, manquent d’objectivité. Les uns imaginent le far west dans les rues et les autres un massacre à la Flactif dans leur propre maison. Je pense que pour être pleinement efficace et surtout respectée, toute législation comme son interprétation par les juges, ne doivent pas pêcher par excès.
    Il serait intéressant de faire un double sondage à propos de la détention d’armes : parmi les personnes qui ne se sont jamais fait agressées et ensuite, parmi celles qui ont vécu une telle expérience (public maintenant suffisamment nombreux).

  22. pierre

    @jack

    le problème vient surtout de la bien pensance édictrice de la pensée unique qui estime que le fait de posséder une arme fait de vous un irresponsable prêt a buter tout ce qui passe autour de vous sans l ombre du plus petit discernement,enfin c est mon avis et je pense que je ne dois pas être loin de la vérité ne serait ce,que parce que la majorité de ces gens sont anti militariste anti force de l ordre objecteurs de conscience soixantehuitards et autres reformés.

  23. Georges Moréas

    En réponse à Patator (28 fév. À 15h51), je crois que l’astuce consiste à ne pas prendre en compte la puissance de sortie du projectile, mais la puissance théorique.
    Je ne suis pas très sûr de moi, sur ce coup-là. S’il y a un spécialiste…
    Mais si vous avez raison, on pourra envoyer votre commentaire aux députés, car la pub vient du rapport parlementaire.
    Cordialement.

  24. jack

    @Crevek (« soucis riposte graduée ») : Il me semble que nous parlons d’agression simple, commune et courante, celle qui fait les statistiques et touche la majorité des citoyens. Il ne relève pas de la bonne foi d’opposer agression verbale et physique ou mettre sur le même plan une dispute et une agression par un inconnu pour défendre la thèse de « riposte proportionnée ». Pas plus qu’il ne l’est, comme évoqué plus haut dans le blog, de confondre l’agression lors d’un cambriolage et la tuerie dans une université (fait extrêmement rare) pour légitimer la législation sur les armes (ce qui ne veut pas dire que je sois contre toute règlementation). Au passage, le code pénal et la jurisprudence n’évoque pas la riposte « graduée » (ça, c’est pour les guerres), mais la riposte « proportionnée » (égale à l’attaque).

    Aprés les faits, il est toujours très facile de décomposer les évènements et dire « ce qu’il fallait faire ». Lors d’une agression où il est évident que votre intégrité physique ou celle de vos proches sont en danger, on n’a pas le temps de jouer aux devinettes. Je pense qu’en dehors de quelques situations particulières et les abus (toujours détectables), à partir du moment où il est reconnu qu’il y a eu menace et que l’agressé n’a cherché qu’à se défendre ou protéger ses proches et ses biens, l’excuse de légitime défense doit être accordée, sans qu’il soit besoin de savoir si l’agresseur brandissait un gourdin, un couteau, un flingue ou un jouet. Cela dit en passant, on peut tuer avec ses poings et il convient de prendre en compte la panique d’une personne lambda agressée par surprise. Sur ce point, j’approuve la « philosophie » américaine : celui qui commet une agression ou un cambriolage doit préalablement mesurer ses risques avant d’agir et les assumer si ça se passe mal pour lui, avec la mort au bout du chemin comme éventualité. Quant à ceux qui pensent que nous ne sommes pas aux USA, ils ne voient pas le vent venir.

    Pour couper court aux argumentations exagérées inverses, je précise que je ne suis pas pour une dérèglementation totale sur les armes. Leur possession mérite un haut degré de responsabilisation, la connaissance de leur maniement et leur détention accompagnée de quelques obligations, comme les précautions élémentaires (problème des accidents, avec les enfants notamment).

    Par ailleurs, je suis tout à fait d’accord avec Helvète, sur le risque d’une arme factice : déclencher la sortie et l’usage d’une vraie de l’autre côté. Cas du fait divers à l’origine de ce blog et situation inverse fortement probable (le gentil sortant son jouet qui se fait déglinguer par le méchant qui en avait un vrai).

  25. Anonymous

    Interdire les répliques n’as aucun sens.
    Comme le dit l’article, la peine encourue est la même que pour un délit commit avec une vraie arme, et le criminel prends en plus le risque de déclencher une fusillade à laquelle il ne pourra pas riposter.

    Toutefois, je conseillerais à l’auteur de se mefier des arguments du type « de toute façon les criminels se moquent des lois et auront accès à de vraies armes à feu »: c’est l’argument que j’entends le plus souvent lorsque la NRA cherche à justifier l’inaliénabilité du droit à posséder une arme aux USA.
    Et je n’aime pas trop les implications que cela pourrait avoir si on le considérait comme vérité…

  26. Patator

    En France, la vente de ces fac-similés, est réglementée. Lorsque l’énergie à la bouche du canon est comprise entre 0.08 joule et 2 joules, elles sont notamment interdites aux mineurs.

    Or la fiche produit juste au dessus (et qui semble française, vu la catégorie indiquée en haut) dit « En vente libre même aux mineurs » alors que la puissance de sortie est de 0.7 joule (donc dans la fourchette de 0.08 à 2…).

    Il y a comme une incohérence, là, non ?

    La fiche produit est purement et simplement illégale ou c’est une erreur de typo sur la valeur « 0.08 » qui devrait être « 0.8 » dans la phrase rappelant la loi ?

  27. Crevek

    Quel genre de problème Helvète ?

    Ceux qui les cause brave la loi, en rajouter une ne fera que rajouter un chef d’inculpation, en rien cela changera les problèmes.

    Les airsofteurs aiment leur(s) réplique(s) justement parce qu’elle ressemble au vrai arme. Sinon il ferait du paint ball…

    Le soucis ce n’est pas le déplacement de ces fausses armes, qui pour ces joueurs se fait toujours dans des conditions d’anonymat remarquable (à moins d’aller sur les sites spécialisés, ou d’aller sur le terrain vous en verrez quasiment jamais) par les gens sans volontés d’outrepasser la loi, le soucis c’est pour ceux qui veulent aller au delà de la loi.

    Et comme le rappel airsofteur, le prix d’une relique dépasse allégrement le prix d’une arme réelle.

  28. Helvète

    Il n’y a pas de distinction à faire entre une arme factice et une arme réelle si l’arme factice ressemble à s’y méprendre à l’arme réelle.

    A quoi cela sert-il d’avoir une arme factice qui ressemble à une arme réelle ? Tout simplement à obtenir le même effet sur ceux qui sont en face.

    Il faut simplement que ceux qui pratiquent le airsoft évitent de mélanger les genres: armes réelles pour le tir « normal » avec toutes ses contraintes, armes factices d’un tout autre design pour éviter les erreurs.

    Lorsque j’étais au service militaire, tout les objets de manipulations (corps de lancement pour l’entraînement au lancer de la grenade à main, fausse cartouche en laiton pour l’appretissage de la manipulation des armes en cas de dérangement, …) étaient considérées comme des armes ou des munitions et étaient soumises au même conditions de garde ou de stockage.

    Pas de distinction à faire et donc pas de questions à se poser et finalement beaucoup d’erreurs évitées.

    Pareil pour la loi: les armes factices ressemblant à des armes réelles doivent être soumis aux mêmes règles. On évitera beaucoup de problème sur le terrain de cette manière.

  29. lethak

    Airsofteur occasionnel, je pense qu’aucune loi n’est nécessaire – elle est déjà très restrictive en la matière – Factice ou pas le fuyard a brandis sa « réplique » vers les forces de l’ordre en les menaçants de facto, ces derniers ont ripostés. Ou est le débat ? il n’y en a pas. Ce voyous est mort en ayant bravé des interdis et de surplus en bravant la police.

    Une arme factice reste ‘un jouet’ même si je déteste ce sobriquet. De plus, il est déjà interdit de se promener avec ou de l’exhiber fièrement en pleine rue… Il suffit avec les loi-faits-divers-et-liberticides

  30. JPF

    Je me suis trouvé avec le DDSP 92 dans la classe à Neuilly ou HB détenait les enfants en otage avant que tout le monde débarque, nous étions à environ 5 m de lui, et je peux vous dire que nous ne nous sommes pas posé la question de savoir si le pistolet automatique et les explosifs que cet individu détenait étaient vrais ou faux……nous en étions bien incapables, (Heureusement ni A Touitou ni moi n’avions pris nos armes en partant en catastophe de Nanterre). nous nous sommes regardés et nous sommes sortis de la classe sans un mot, c’était sans doute mieux comme ça. La suite a été raconté 1000 fois mais cet épisode peu médiatique je ne l’ai jamais vu.

  31. Crevek

    Être pour les droits de l’Homme ce n’est pas pour autant promouvoir la délinquance…

    Ce n’est pas parce que vous écrivez mal que vous êtes stupide. Arrêtez donc avec les raccourcis rapide reposant sur rien, n’ayant aucune causalité ou corrélation.

  32. manu

    Arrêtez avec cette histoire de droit de tuer, c’est n’importe quoi et ça discrédite notre camp ! Personne de sérieux ne pense revenir au far-west ! Une arme dissuasive non létale chez soi, OK, un P38 ou de la chevrotine, stop le délire !

    Revenons à la discussion de base: l’auteur n’a pas répondu à la question de savoir ce qu’il aurait fait dans un pareil cas, c’est dommage car on n’a pas souvent l’occasion de discuter avec un commissaire sur des sujets « pratiques ».

    Concernant la rondelle orange, je pense que si elle était obligatoire ET que le fait de la repeindre en noir soit un délit qui fasse passer DE FACTO l’arme dans la catégorie « vraie » avec toutes les implications légales (condamnation comme si c’était un vrai flingue) ça marcherait pas mal. Je suppose que les ricains marchent plus ou moins comme ça (un juriste peut répondre ?) ?

  33. pierre

    @crevek

    c est vrai qu au niveau de l orthographe vous n avez rien a m envier.

    bon,restons en la,de toute façon il est inutile de discuter avec des endoctrinés de l idéologie droit de l hommesque pro délinquance comme vous,c est toujours,se battre contre des moulins a vents.

  34. Crevek

    Je n’ai pas de PS3. Est ce que je base sur votre orthographe pour estimer votre age ? Je ne me le suis pas permis. De plus je ne vois pas en quoi c’est pertinent de juger de mon âge par l’usage d’une expression de jeune que j’ai bien mis entre guillemets.

    15 ans d’âge mentale pour avoir le cerveau fertile, et envisager un scenario voir des scenarii que vous n’avez pas pensé ? À croire que l’âge n’arrange pas la capacité d’analyse d’une situation (si bien sur votre hypothèse sur notre différence d’âge s’avère exacte).

    Par contre je constate que vous n’avez pas cessé de faire des attaques ad nominem depuis plus de trois interventions, comme s’il ne vous restait plus que ceci pour défendre l’indéfendable.

  35. pierre

    @crevek

    je pense qu au vu de vos écrits il est totalement inutile de discuter avec vous.

    rien qu avec votre exemple,on voit que vous n avez pas plus de 15 ans d age mental

    sniper de la morkitu,vous devez trop abuser de votre ps3.

  36. Crevek

    Qui vous dit que je suis en sécurité dans des demeures dorées ? Rien ne laisse transparaitre ma situation financière ou sociale, si ce n’est vos fantasmes.

    Et si, on peut avoir un comportement de « racaille » (insubordination, dénigrement, hautain) sans pour autant outrepasser la loi. Si les « racailles » sont faciles à repérer (comme le sont les flics) cela ne signifie pas qu’elles vont commettre des délits ou crimes. Ne confondez pas une façon de vivre et de s’habiller avec le fait d’outrepasser la loi.

    Je reprends votre exemple :

    Vous voyez de la racaille prendre en otage une personne avec arme ou sans (pas trop dur de faire une clé de bras et de se cacher derrière la personne):
    1) Tirez vous sachant que vous risquez de blesser l’otage (surement que oui vous êtes un sniper de la « morkitu » vous connaissez trop bien les armes) ?
    2) Un quatrième gai luron arrive et ne vois que vous, une arme à feu à la main, il fait quoi d’après vous ? Il vous regarde faire ou il sort la sienne d’arme et vous menace voir il tire ?
    Je vous rappel que vous n’êtes pas en bleu, et qu’il ne peut deviner que vous n’êtes pas rouge (pour reprendre la métaphore CS). Ce n’est pas écrit sur votre front que vous êtes un « honnête citoyen » !

  37. pierre

    @crevek

    ppfffff,sortez de votre nid douillé et votre résidence bien protégée de la racaille et voyez la vraie vie et la vous n aurez aucune difficulté a repairer la racaille de l honnête citoyen.

    et arrêtez aussi de penser que parce qu on a une arme on va jouer au cowboy et tirer sur tout ce qui bouge sans discernement.

    maintenant je vous donne un exemple concret que votre cervelle de bien pensant va certainement comprendre.

    vous êtes dans la rue et deux personnes tentent un début d agression,vous sortez votre 9mm et vous en mettez un en joue,pensez vous qu une de ces deux racailles va prendre le risque de ce faire tirer dessus,moi je ne pense pas donc ils dégagent en courant et au final,pas de dégât,on appelle ca de la dissuasion.

    en fait votre problème c est de penser qu être en possession d une arme rend irresponsable alors que c est tout le contraire,on sait parfaitement ce que l on fait.
    je vous rappelle aussi que tout peut servir d arme ne l oubliez pas,aussi bien un bout de cable qu une barre de fer et ca tue dans tous les cas.

  38. Crevek

    Pierre, vous présumez de mon âge et de ma formation en matière d’arme. Qui vous dit que je ne suis pas militaire (à l’école militaire vu que vous savez déjà que je suis en master, ou un militaire à la retraite, pour avoir le temps d’étudier) ? Qui vous dit que je ne suis pas réserviste dans l’armée ? Qui vous dit que je ne pratique pas le tir ?

    Vous avez fait votre service militaire et du coup vous semblez savoir tout ce qui faut pour distinguer le bon ou le méchant ? Nos soldats se trompent parfois et eux ils sont sur le front. Mais j’oubliais vous savez tout mieux que les autres. Vous avez un radar à la place des yeux qui vous indique qui est le bon ou le méchant ou alors vous dégomme tout ce qui bouge, tant pis si un autre voulez sauvez sa vie ?

  39. manu

    la question au sujet de l’auto-défense armée est, comme l’a montré Crevek, le risque que le remède soit pire que le mal.
    Sauf dans le cas extrême d’une ferme isolée, habitée par une femme seule, dans une région ou les brigands rodent, ça ne se justifie pas d’avoir un flingue chargé à portée de la main en permanence (car s’il ne l’est pas ça n’a aucune utilité).

    Certains « bien pensants » nous citent toujours l’exemple des Bobbys anglais, non armés à l’époque (aujourd’hui je ne sais pas) qui étaient bien plus respectés soit disant que les « méchants flics surarmés de Sarko ». Ce qu’ils oublient de dire c’est que le meurtrier d’un Bobby était sûr d’être pendu si on le chopait ! N’étant pas pour la peine de mort, je ne ferais pas un exemple du système anglais si j’étais eux.

    Pour moi le truc dans tout ça c’est la « dilution » ! Dans une classe de 30 élèves si 1 fout sa merde ça se récupère. S’il y en a 3 c’est dur. S’il y en 5 c’est cuit. Pareil pour les groupes humains, les quartiers, les pays.
    Des « rues chaudes » il y en a toujours eu. Maintenant c’est des départements ! Là est la question !

  40. pierre

    @alaoudeven
    exact,et qui a fait ce décret pour que les français ne puissent plus se defendre?

    @crevek

    la différence entre vous et moi,c est notre age et surtout qu a votre age,moi je faisais mon service militaire,donc par rapport a vous je sais me servir d une arme et surtout j ai la connaissance des armes,chose qui doit vous être totalement étrangère.
    donc rassurez vous si je dois tirer je saurais le faire et je saurais sur qui tirer.

    @Lalbumine
    c est normal que les usa est une criminalité supérieur a la notre,mais elle ne l est guère plus alors que certains pays européens particulièrement colonisés battent des records

    Crime Statistics > Total crimes
    # 1 Dominica: 113.822 per 1,000 people
    # 2 New Zealand: 105.881 per 1,000 people
    # 3 Finland: 101.526 per 1,000 people
    # 4 Denmark: 92.8277 per 1,000 people
    # 5 Chile: 88.226 per 1,000 people
    # 6 United Kingdom: 85.5517 per 1,000 people
    # 7 Montserrat: 80.3982 per 1,000 people
    # 8 United States: 80.0645 per 1,000 people
    # 9 Netherlands: 79.5779 per 1,000 people
    # 10 South Africa: 77.1862 per 1,000 people
    # 11 Germany: 75.9996 per 1,000 people
    # 12 Canada: 75.4921 per 1,000 people
    # 13 Norway: 71.8639 per 1,000 people
    # 14 France: 62.1843 per 1,000 people

  41. Paul Laurendeau

    « Aux US, il me semble qu’il est obligatoire d’avoir une rondelle orange en bout de canon, justement pour différencier armes réelles et factices »

    Vous prenez les pro-flingues américains pour des gens sérieux sur la question flingue?

    http://ysengrimus.wordpress.com/2010/11/01/la-promotion-des-armes-a-feu-aupres-des-femmes-progressistes-autour-des-affiches-du-propagandiste-americain-oleg-volk/

    Grave erreur, en fait ce sont des casuistes meurtriers. Ne pas confondre.
    Paul Laurendeau

  42. Crevek

    Jack, en quoi la riposte graduée est un soucis ? Un mec en vient aux mains après une rixe orale, vous l’abattez proprement parce que les poings vous mettez en danger ? Il n’est pas stupide de penser que celui qui vous agresse verbalement (avec insulte, diffamation et tutti quanti) ne mérite pas du plomb dans l’aile (réaction disproportionné à une agression). Vous ne saisissez pas le soucis là dessous ?

  43. alaoudeven

    Certains commentaires hors sujet, commencent à alourdir le climat de ce blog sympa.
    J’apporterai ma bien modeste contribution en rappelant un élément historique :
    – Jusqu’aux décrets de 1939 qui ont complétement chamboulé la législation sur les armes , et pas dans le bon sens, l’achat des armes était TOTALEMENT LIBRE ! eh oui !

  44. jack

    Le faux débat semble être de savoir ce qu’un délinquant peut avoir à foutre d’une interdiction des armes factices ou non (pour leur majorité du moins et hors quelques rares truands avisés). Ils sont, par définition, décidés à transgresser la loi, quelque soit-elle … quand bien même il la connaîtrait. Le problème se situe plutôt du côté des honnêtes citoyens (et par extension, ceux qui sont en charge de les défendre). Quels droits matériels et juridiques ont-ils à leur disposition ? Que l’arme de l’agresseur soit factice ou non, ont-il juridiquement le droit de se défendre (ou de défendre), c’est à dire de riposter même mortellement sans avoir à préalablement consulter un avocat ou analyser minutieusement la situation dans laquelle ils se trouvent ? Un nouveau durcissement de la législation sur les armes ou ce qui leur ressemble, améliorera-t-il notre sécurité ?
    A mon sens, c’est diamétralement le contraire qui se passera.
    S’il fallait légiférer, ce serait plutôt pour revoir la notion de « riposte proportionnée » dans la définition de la légitime défense, et accepter sans honte que celui qui agresse s’expose, de lui-même, à une riposte qui pourrait être un multiple de son agression.

  45. Crevek

    @Pierre
    La vie ce n’est pas comme à CS, les gentils en bleu les méchants en rouge. Si vous surprenez une fusillade et que vous êtes armé vous tirez sur qui ? Et si le « méchant » vous prend en tête à tête, il aura déjà sorti son arme, vous non. Si vous dégainez vous êtes mort. La seule chose qui peut vous aider c’est qu’il soit au corps à corps et que vous aillez des notions de close combat.

    L’honnête personne n’a pas besoins de sortir les armes (on se promènerait pas avec l’arme au poing), le délinquant ou criminel, lui se gênera pas (vu qu’il a déjà enfreint la loi).

    Comme le disait un étudiant suite à une fusillade dans une université aux USA : « si tout le monde était armé, on aurait tué le criminel, mais aussi tout ceux qui aurait tenté de le neutraliser car dans ce genre de cas par peur ou tire sur tout ce qui représente une menace ». Conclusion à la place d’une tuerie vous auriez eu une boucherie.

    Quant à « un mot inventé spécialement pour la gauche française,les seuls a se culpabiliser pour quelque chose qu ils n ont pas commis et a propos de gens qui ne l on pas subit.  »

    Présumeriez vous que toutes les victimes sont de droite ? Que le status de victime influence la pensée politique d’un individu ? C’est votre discours qui est, passez moi l’expression, « à coté de la plaque ».

  46. Lalbumine

    à Pierre c’est bizarre que sans l’influence de la gauche française et ses idées angéliques sur la sécurité et l’immigration, les usa aient une criminalité supérieure à la nôtre

  47. W.B

    L’interdiction des armes factices est à mon sens un faux débat : je pratique l’airsoft, j’ai donc deux répliques d’armes(un fusil d’assaut et un pistolet). Ma réplique de pistolet, exacte réplique du réel, sauf la culasse qui est fixe, coute dans les 110-120€, et est disponible dans n’importe qu’elle boutique d’airsoft(il suffit d’une simple recherche sur internet pour connaitre la plus proche).
    Un délinquant ayant décidé de commettre un braquage aura donc deux choix : soit aller en Europe de l’Est et chercher pour se payer une véritable arme qu’il va ramener en France, soit aller dans le magasin d’airsoft le plus proche et en acheter une réplique.
    S’il n’est pas disposer à tuer pour arriver à ses fins, la réplique est le choix le plus simple, car même si elle coute plus chère, en cas de contrôle ça passe mieux qu’une véritable arme!

    Quant à faire comme aux États-Unis et mettre le bout de la réplique en orange flashy, là encore ça ne va pas arrêter un délinquant : un petit cout de peinture noire ou métallique et le tour est joué!

  48. pierre

    @jack

    fort bien résumé,on ne peut qu adhérer a vos propos.

    ce qui confirme ma pensée a savoir que la victime n a plus de droit.

  49. jack

    A manu (qui invite à préciser) : mauvaise lecture.
    L’expression d’un avis n’est pas nécessairement politique (même si ma parenthèse sur les magistrats donnerait, au contraire de qui a été interprété, plutôt raison à Sarko). Si il y a un peu de politique (au sens noble, d’organisation d’une société) un peu partout et dans tout débat, il ne faut pas qu’elle soit omniprésente (pour ne pas dire obsessionnelle), car elle finirait par polluer les débats les plus intéressants. Pour ma part, je ne suis d’aucune obédience politique, ne suis ni flic ni juge, mais un simple citoyen qui se demande bien si le jour où il se fera agresser (évènement en passe de devenir aussi probable qu’un accident de voiture), il aura raison d’être respectueux de la loi (et surtout de son interprétation actuelle), c’est-à-dire de rester passif.
    « Surtout ne faîtes rien, c’est le rôle de l’État, il y pourvoira » … quand je serais sur une chaise roulante, aurait perdu femme ou enfant et que l’agresseur sera (peut-être) mis à l’écart.

    Précision sur ma position :
    La législation sur les armes est indissociablement liée à celui du droit de la légitime défense.
    En ces matières, le durcissement de la loi et de son interprétation, ne date pas d’hier et chaque gouvernement, de gauche à droite, a apporté sa pierre à l’édifice. Nous sommes maintenant arrivé à un stade où l’agressé prend maintenant plus de risques que l’agresseur. D’abord physique, bien sûr, et juridiques ensuite. En clair, sauf à ce que le délinquant nous laisse consulter notre avocat entre l’attaque et la riposte, nous devons choisir (pour soi comme pour nos proches) entre la mort, l’infirmité ou la prison, alors que nous n’avions rien fait pour nous retrouver devant de telles alternatives.
    Le délinquant, qui lui a fait un choix délibéré et s’est équipé en conséquences, sait qu’il risque de moins en moins, tant physiquement que pénalement, et pourra même espérer une indemnisation si l’agressé a eu l’outrecuidance de le blesser. Nombre de faits divers et procédures confirment que le droit à l’auto-défense, pourtant aussi ancien que la civilisation et essentiel à toute forme de vie et d’organisation, n’existe maintenant plus qu’en théorie (en France, du moins).

    Nous en sommes arrivés à un système juridique où la loi n’oblige que ceux qui la respecte. C’est donc envers eux que la loi pénale s’appliquera avec toute sa sévérité, à titre d’exemple.
    Quant à ceux qui s’en écartent régulièrement, la valeur d’exemple n’ayant plus aucun effet et la banalisation de la violence aidant, ils auront droit à tous les égards.

    Est-ce un tableau si exagéré que cela ? Est-il celui d’une idéologie politique extrémiste ?
    Ce qui ne l’est pas, c’est l’exaspération de la société civile sur le thème sécuritaire, du moins de ce que j’en lis ou en écoute, toutes obédiences politiques confondues. Il n’y a donc pas, à mon sens, un problème politique mais un véritable problème de société (bien malheureusement, mais tout aussi malicieusement, récupéré par certains politiques).
    A l’heure actuelle, à l’insécurité des biens et des personnes, c’est additionné l’insécurité juridique.
    Si rien n’est fait pour empêcher cette tendance, suivant le principe qu’un excès amène toujours et invariablement l’excès inverse, notre système judiciaire dans son ensemble (du policier au tribunal) risque le discrédit. A partir de là, c’est toute notre démocratie qui est en péril.

  50. pierre

    d ailleurs janssen jj c est pas un mémoire qu il vous faut écrire mais un roman fleuve,vu le nombre de fois ou les dirigeants de la gauche du plus petit au plus grand nous ont sortis ce discours en 30 ans.

    c est pas leur faute les pauvres c est la faute de la société,du méchant gouvernement,des pourris de patron,ect ect.

    c est leur fond de commerce mais il marche de moins en moins car le pauvre peuple,celui qui trime pour 3 francs 6 sous et que la gauche a abandonné pour leur préférer les délinquants et l immigration a ouvert les yeux et se rend compte de leur fourberie.

  51. manu

    @janssen mon “ils ont raison, c’est une forme de révolte légitime” renvoie à « est entendu par ces délinquants comme… » et donc ce n’est pas vérifiable puisque « dans l’esprit » de ces délinquants. Vous avez raison de pointer la subjectivité de ce point, mais tort de me le faire mettre dans la bouche de la gauche (sauf celle du sieur Coupat, ou presque).
    En revanche pour le grand classique “c’est pas de leur faute” (j’ai omis le corollaire « c’est la faute de la société donc de Sarko ») vous êtes soit autiste soit de mauvaise foi (je penche pour la 2° solution).

  52. devos

    Non dangereux ? Absolument en total désaccord.
    Certes il n’y a pas de danger disons organique mais pour la victime psychologiquement cela peut-être destructeur. Ce que l’on appelle le « Syndrome post traumatique » qui peut conduire à une dépression sévère et parfois au suicide.
    Médecin du travail j’ai croisé des salariés braqués pendant leur travail (station service et boulangerie). La suite pour eux est plus que compliquée même si objectivement il n’ont pas risqué leur peau mais pour au moins l’un d’entre eux il vit dans une terreur permanente de la mort.

  53. pierre

    @janssen j-j

    faire un mémoire et avoir un tel trou de mémoire sur ce sujet ca prête a rigolade.

    c est le cheval de bataille de la gauche pro délinquance et pro immigration.
    l angélisme,un mot inventé spécialement pour la gauche française,les seuls a se culpabiliser pour quelque chose qu ils n ont pas commis et a propos de gens qui ne l on pas subit.

  54. janssen j-j

    Il fallait lire sur le précédent :
    – campagne
    – écrite

  55. janssen j-j

    @manu, bonjour

    « les bêlements d’une certaine gauche sur le thème “c’est pas de leur faute” qui est entendu par ces délinquants comme “ils ont raison, c’est une forme de révolte légitime”,

    Pourriez-vous mieux me sourcer cette opinion, je n’arrive pas à la trouver sur la toile. Je fais un mémoire là-dessus, et comme je l’ai entendue parfois dans les dîners en camapgne, mais ne l’ai jamais vue signée par personne, si vous pouviez m’éclaircir par une référence éciret précise, je vous en saurais gré. Merci pour votre aide.

  56. manu

    @pierre sur ce coup là je ne souscrit pas, même si je partage votre opinion sur l’actuel aveuglement de la gauche. Armer les honnêtes gens est le meilleur moyen d’envenimer les choses. Ou alors avec des cartouches de gros sel, et encore…
    Donc, attention aux amalgames « défenseur de l’ordre = défenseur du droit de tuer ». A droite comme à gauche il y a des clivages, je ne voudrais pas qu’on mette tous les « pro-police » dans le même sac.

    En revanche l’impression (vraie ?) de laxisme de la justice concernant les « multi-réitérants/récidivistes » mineurs ou non, et les bêlements d’une certaine gauche sur le thème « c’est pas de leur faute » qui est entendu par ces délinquants comme « ils ont raison, c’est une forme de révolte légitime », alors là pardon mais ça devient un foutu problème !!!

  57. janssen j-j-

    Il subsiste des obscurités dans ce post de moréas nuisant à son intelligibilité générale :

    1 – « écol-oblige »(école ou écologie ?)

    2 – « Passer de l’infraction criminelle au délit, plutôt que de correctionnaliser » -(On ne voit pas le bénéfice d’une opération pseudo alternative, alors que le soit-disant « passage » inviterait au contraire, à faire du sur place)

    D’autre part, 1° – ne pourrait-on pas inventer des Taser factices beaucoup plus efficaces que les vrais pour arrêter la plupart des malfrants dans leurs élans ? 2° – Et ne pourrait-on pas installer plus de caméras de vidéosurveillance factices, beaucoup moins chères et tout aussi efficaces pour rassurer les honnêtes gens et leur faire croire qu’ils sont bien protégés des racailles ?

  58. pierre

    on disserte toujours du même problème!
    a savoir ,a quoi le délinquant a droit mais jamais a quoi l honnête citoyen devrait avoir droit.

    c est quand même marrant que les éternels bobos bien-pensants a la morale irréprochable et systématiquement anti force de police ne se soucient jamais de la sécurité des honnêtes gens mais exclusivement de celle des délinquants qui pourrissent quotidiennement notre société.

    l honnête citoyen devrait avoir le droit d être armer et de pouvoir défendre sa famille et sa maison contre la délinquance , les forces de police étant de moins en moins apte a le faire,ne serait ce qu a cause des scandales provoqués par la bien pensance irresponsable qui hurle des qu un policier abat une de ces vermines.

    et bien sur je vais avoir droit au couplet habituel,t as une arme tu devient dangereux et tu es un fachiste,et bien personnellement j ai un 12mm de chasse et ca n est pas pour autant que je suis dangereux n en déplaise aux boboides mais au moins j ai de quoi me défendre au cas ou.

  59. bernie_liege

    ..Euh? … Talynn? Pas pour ça qu’on est bobo, et qu’on a déjà été envoyé à l’hosto grâce à la police (et que par conséquent on apprécie peu les flics) qu’on accepte que n’importe quelle crapule fasse sa loi! Avec ou sans arme ! Je pense, puisque vous êtes ex-policier de terrain (et moi, ex-tabassé de terrain) que vous tirez vos conclusions trop hâtivement. Comme d’habitude dans la police soit dit en passant! En tout cas, m’sieur le commissaire Moreas, le coup du cran de sûreté, c’est bluffant. Quoiqu’il en soit, même si je vois le cran de sûreté, je discute pas, je donne la caisse, le portefeuille, les factures, fractures, traites, tout quoi! Et quand le pei s’en est allé, je vide la première bouteille venu pour m’écrouler dans un divan, s’il n’a pas été emporté lui aussi.

  60. Chichi

    Article interressant.

    Je me permets d’intervenir un peu en tant qu’airsofteur, c’est à dire en tant que possesseur d’une de ces répliques, ressemblant à des armes reele de loin (et je penses qu’il y en a d’autre). Afin de préservé l’image de notre jeu (jeu et non sport, car il n’y a aucune compétition), il faut savoir que les airsofteur font le plus souvent profil bas lorsque l’on transporte nos répliques, qui sont d’ailleurs tout le temps rangées dans des housses spécialement prévues à cet effet et ne sorte que sur des terrains.

    Les airsofteur sérieux adhèrent dans quasi tous les cas a une association loi 1901, et dispose d’un terrain de jeu légal, c’est à dire avec les autorisations des propriétaires (souvent rémunéré), ou bien de la communauté (mairie) de sorte qu’il n’y ai que nous qui voyons nos répliques. Et bien entendu quand des gens les voient lorsque nous sommes sur nos terrains, nous avons plus affaire a des regards curieux que des peurs paniques ! (+ quelques précisions de notre part précisant ce que c’est, la partie est arrêté dès qu’un promeneur est repéré cela vas sans dire).

    Bref tout ça pour dire que légiféré contre les répliques d’airsoft, et ce comme le précise bien M. Moréas, n’apportera surement pas grand chose de plus en terme de sécurité, sachant que la plupart des possesseurs sont des citoyens ne voulant que s’amusé les week ends, et qu’un truant voulant commettre un vrai braquage, n’aura surement aucun mal a se procuré une vraie arme et cela beaucoups plus facilement, et surement pour moins cher… (le prix des répliques peu monté très haut).

    Maintenant il est clair que nous regrettons TOUS (en tout cas dans 99% des cas, sachant qu’il y a souvent des policiers, des militaires qui sont airsofteurs) que notre jeu soit dégradé et sali par des individus faisant des braquages avec des répliques. Mais de toutes façon nous sommes actuellement dans une politique ultra sécuritaire, où l’on sacrifie petit a petit les valeures de notre république sur l’autel de la sécurité, et cela ira de mal en pire j’en ai bien peur.

  61. manu

    @sam @ jack (et qques autres…) Et Vlan ! dans le mille ! 3 commentaires et on est déjà dans la parano anti Sarko !
    Où avez-vous lu que le gouvernement voulait légiférer à la suite de ce fait divers ???
    Le dernier paragraphe de ce blog est l’avis PERSONNEL de son auteur, et c’est donc LUI qui réclame (ou se pose la question) une loi sur le sujet, PAS le gouvernement !
    Au lieu de vous précipitez sur le premier chiffon rouge venu, apprenez donc à lire et, surtout, à analyser ce que vous avez lu autrement qu’avec un filtre de pensée made in Tarnac.

    Au moins l’avantage sur un blog c’est qu’on peut demander à l’auteur de trancher, donc si il y a un doute sur la question il sera vite éclairci.

  62. jack

    Voilà bien un débat qui tourne à la farce. Ceux qui doivent le plus rigoler devant de telles idées de règlementation, doivent justement être ceux qui n’en ont rien à faire : les délinquants.
    Si nos politiques continuent à écouter tous les antis-tout, paranos et autres bas du plafond, nous en arriverons à une législation qui obligera les enfants à avoir une autorisation de jouer et les policiers à faire une demande préalable en double exemplaire d’auto-défense, leur droit d’utiliser leur arme pour défendre les citoyens et les biens ayant été retiré depuis longtemps par les magistrats (déjà au dessus des lois, maintenant « au dessus de toute responsabilité »).

  63. yan.

    Il est certain que les CRS n’allaient pas attendre de se prendre une balle… ou pas. Il ne faut quand même pas être malin pour pointer une arme factice, dont certaines sont très bien imitées, face a ceux dont on est certain qu’elles sont vraies.

    Pour ce qui est de l’interdiction de vente, de toutes manières qui épluche tout ce qui s’achète sur internet de l’étranger? Les déclarations de douane de magasins en ligne sont en général correctes (et valent de payer ces frais de dédouanement qui font qu’on les évites!), mais le moindre vendeur ebay va toujours estampiller son paquet en « gift » sans plus de précisions.

    La proposition sur le transport ne résoud ici rien, surtout que si les truands respectaient les lois ca se saurait (comme vous le soulignez, il y a juste qu’il faudrait le dire à Mr fait-divers-Sarko): Neutraliser une arme qui ne peut pas faire grand mal… et s’il s’agit d’ajouter un bouchon orange sur le canon, ca pourra se faire sur une vraie.

    Bon, la question est peut-on éviter que certains « malins » a qui la méthode assimil n’a pas mis assez de plomb dans la tête ne se retrouvent un jour, par bêtise, a tester de leur fait une « methode manhurin »?

  64. MF

    « Il semble donc que l’on se tourne plutôt vers une réglementation visant à sanctionner le transport non justifié de ces imitations. »

    Mais qu’est-ce qu’un transport justifié pour un jouet? La question même n’a aucun sens…

    Pour les tireurs sportifs, le problème est simple à comprendre et la législation logique: dans la mesure où l’usage de ces armes (réelles) est interdit partout sauf sur les stands adaptés, on peut facilement définir un « transport justifié », entre le domicile et de tels lieux.

    Mais pour un simple jouet? Personne n’utilise ces armes factices sur des stands de tir! Les enfants les utilisent dans leur chambre sur des cibles faites maison, les ados s’en servent sur des terrains vagues privés, etc. Autant de lieux qui ne relèvent PAS de l’espace public et qui n’ont pas de régime juridique spécifique.

    Et dès lors qu’il n’est pas possible de définir précisément des lieux d’utilisation (tout lieu privé étant acceptable), il est impossible de définir un « trajet justifiable »…

    Autre question: si je me rends à une soirée costumée avec une arme en plastique (pas un pistolet à bille, une simple réplique en plastique qui ne tire rien du tout), est-ce autorisé? S’agit-il d’un « trajet justifié »?

    Il s’agit d’être un tant soit peu pertinent: toutes ces mesures envisagées sont 1) inadaptées 2) inapplicables. Il y a un arbitrage à faire entre une interdiction totale ou le maintien de la législation actuelle, probablement suffisante.

  65. Sam

    @manu: l’exploitation du moindre fait violent pour promouvoir une politique sécuritaire est justement le thème de cet article. Mr Moreas montre bien qu’une nouvelle loi sur les armes factices ne ferait qu’enlever de nouvelles libertés aux citoyens au nom de leur sécurité, sans pour autant l’améliorer: il explique très bien que cette hypothétique loi ne changerait rien pour les malfrats (qui encourent déjà les mêmes peines que leur arme soit factice ou non), ni n’empêcherait quiconque veut une arme factice ou non de s’en procurer (exemple anglais). Je vous invite donc à nous éclairer sur ce que sont les motivations de nos gouvernants d’après vous.

  66. manu

    « ayant été » pas « aillant », désolé…

  67. manu

    article technique intéressant, mais qui à mon avis va vite être détourné pour taper sur le « régime policier brutal qui nous gouverne contre notre volonté »…..

    Donc, préventivement, il serait positif qu’en tant qu’ex policier de terrain, aillant été confronté à ce genre de situation (se faire braquer une arme dessus n’est pas courant chez l’internaute lambda) vous nous donniez votre avis:
    faut-il attendre que le premier coup de feu soit tiré, afin d’être certain de la dangerosité de l’arme (et de l’individu), au risque de s’en prendre une ?
    Si on vise les jambes, quel est le risque ? Le rater (c’est une cible moins facile que le buste) ? le blesser sans le neutraliser ce qui lui laisse le temps de riposter ?
    Quelle est la procédure ?

    Qu’auriez-vous fait vous-même ? (réponse type: « ça dépend des circonstances » 😉

    Avis aux « indignés professionnels de service: je ne peux pas croire qu’aucun des flics impliqués n’ait crié « lâche ton arme ou on tire ! » et aient simplement fait un carton pour le plaisir sans que le type en face ne se doute qu’il était en train de faire une grosse connerie (« mais puisque je vous dis que c’était pour rire… » )

  68. Talynn

    Aux US, il me semble qu’il est obligatoire d’avoir une rondelle orange en bout de canon, justement pour différencier armes réelles et factices

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