LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Flic et romancier

Il paraît que les policiers ont la plume facile. Une manie qui vient probablement de cette fameuse procédure écrite, ce système ancestral, hérité du Code d’instruction criminelle, dont, malgré les techniques modernes, on n’arrive pas à se défaire. Mais le plus souvent, il s’agit de livres de souvenirs, baignés parfois de nostalgie ou d’arrogance, selon le caractère de chacun.

herve-jourdain.jpgHervé Jourdain, lui, donne dans le roman policier. Il se sert évidemment de ses connaissances et de son expérience pour raconter ses histoires, mais surtout, il restitue, peut-être à son insu, les sentiments, les émotions, voire les traumatismes, de ce métier hors du commun : flic à la crim’.

Dans la vie de tous les jours, il est capitaine de police. Mais s’il y a un endroit où ce grade militaire n’a aucun sens, c’est bien quai des Orfèvres.

Lorsque toute fraîche sortie de l’école de police, Nora Belhali débarque à la brigade des mineurs, elle se fait briefer par les anciens. Ici pas de cowboys. Son chef de groupe lui conseille d’entrée de mettre son arme au coffre « vu qu’on  est la plupart du temps derrière son ordinateur ». Il lui remet un dépliant sur l’organisation du service et un bitumard (plan de ville), avant de l’inviter à déjeuner au Rat mort, le restaurant administratif qui se trouve derrière Notre-Dame. « Ça fait bizarre, écrit-elle dans son journal intime, parce que tout le monde se tutoie. J’ai vraiment du mal avec les officiers. D’autant qu’à l’école, c’était complètement proscrit. Il paraît que c’est comme ça, même les vieux commandants, il faut les tutoyer. »

Quelques années plus tard, devenue OPJ, Nora Belhali est aspirée à la crim’, dans l’équipe de Daniel Duhamel, alias Scarface, dont on a fait la connaissance dans Sang d’encre au 36 (qui vient d’être réédité en poche). Dans ce premier livre, l’auteur nous faisait participer à une enquête sur un serial killer. Ici, dans Psychose au 36 (Éd. Les Nouveaux Auteurs), il s’agit d’une vengeance qui trouve son origine dans une affaire dont la jeune femme s’est occupée alors qu’elle était jeune enquêtrice.

On découvre au fil des pages le travail (peu connu) des policiers de la brigade des mineurs : violences, pédophilie, infanticide… De quoi donner le vertige. Hervé Jourdain a pratiqué durant plusieurs années. Je lui ai demandé d’évoquer cette expérience…  « J’en garde un souvenir très fort, marqué par des affaires inextricables, parfois indicibles, dit-il (…) Au début, on a tendance à s’attacher aux victimes, pris dans l’empathie, dans un désir de les sortir de leurs souffrances. Mais on s’aperçoit vite que les réponses judiciaires ne suffisent pas tout le temps à les guérir. Et puis, paradoxalement, il y a de belles réussites ponctuées par des aveux (la fameuse bascule en forme de confession lorsque le mis en cause cède après des heures d’interrogatoire) et surtout la complicité avec des collègues  qui deviennent nécessairement de très bons amis, qui en savent long sur votre vie. En termes de sociologie et de psychologie, la brigade des mineurs est pour moi l’école de la police judiciaire la plus complète. Il faut beaucoup de recul pour pénétrer le cœur d’une famille sans trop la froisser. »

La lecture de ce roman se fait en deux temps. On passe du journal intime de Nora, donc des faits déjà lointains, aux événements présents.psychose-au-36_jourdain.1298457587.jpg Ce qui demande une période d’adaptation. Au début, c’est un peu frustrant, tellement l’envie est grande d’entrer plus vite dans l’intrigue. Mais en même temps on découvre tant de choses sur les techniques actuelles de la police judiciaire, que l’on zappe sur cette petite gêne. Ensuite, après le premier cadavre, on accroche dans l’histoire et on n’en sort pas. Et se régalant au passage de la rivalité entre les bœuf-carottes et les vieux routiers de la crim’.

25 Comments

  1. linda147

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  3. Bab e-Lone

    @ arnaud /
    Je dirais : « qu’on soit un simple gps ou adx » selon le SIL ?
    Non ?
    …/… – Nous disséquons des mouches, dit le philosophe, nous mesurons des lignes, nous assemblons des nombres ; nous sommes d’accord sur deux ou trois points que nos entendons, et nous disputons sur deux ou trois mille que nous n’entendons pas. »…/…

    …/… A ce discours deux voyageurs se laissèrent aller l’un sur l’autre en étouffant de ce rire inextinguible qui, selon Homère, est le partage des dieux ; …/…

    …/… Il leur promit de leur faire un beau livre de philosophie, écrit fort menu pour leur usage, et que , dans ce livre, ils verraient le bout des choses. Effectivement il leur donna ce volume avant son départ : on le porta à Paris, à l’Académie des sciences, mais quand le vieux secrétaire l’eut ouvert, il ne vit rien qu’un livre tout blanc. « Ah ! dit-il, je m’en étais bien douté. »
    [Extr. Conversation avec les hommes. Micromegas. Voltaire]

  4. arnaud24

    @ Gpx Janssen J-J

    L’obésissance à un ordre est impérative à quelque niveau que ce soit de la hiérarchie. Un gardien envers un brigadier, un gradé envers un officier, un officier envers un commissaire.

    Loin de moi l’idée de revendiquer une « rebellion » envers la hiérarchie. Je fais seulement une nuance entre l’obéissance à un ordre donné par un supérieur et le respect de l’homme.

    Par contre, je pense qu’un grade n’impose pas le respect dans le sens litteral à savoir d’admiration de l’individu. Il y a des abrutis et des crétins partout, ce qui n’empêche pas d’obéir aux ordres donnés par ces mêmes crétins.

    De même qu’un grade n’est pas forcément un gage de compétence. En effet, le passage de grade à l’ancienneté n’est jamais consécutif à une capacité accrue ou évaluée au commandement.

    Enfin, à la question « à qui doit eller le respect quand on est un simple Gpx ou ADS ? », mon avis est très simple. On doit obéir à un ordre. Pour ce qui est du respect, toute personne peut en être digne, quelque soit son grade ou sa fonction.

  5. Minus

    @ GPx janssen j-j

    Vaut-il mieux obéir à un ministre ou au Chef de l’État ?? !!! Un jugement est-il rendu par l’avocat général ou le juge ???!!!.
    Se poser ce genre de questions tient de l’impensable !!!…pour rester courtois.
    Obéissez et faites votre travail. Tout remettre en question semble décrire le malaise qui existe apparemment au sein de cette corporation.

  6. GPx janssen j-j

    Mais arnaud24 et fabrice d : quelle est à vos yeux la différence de compétence et de mérite entre un lieutenant et un brigadier chef ? A qui vaut-il mieux obéir, et à qui doit plutôt aller le respect quand on est un simple Gpx ou ADS ?

  7. arnaud24

    @ Totorino

    votre argumentation pourrait tenir mais vous omettez de rappeler un postulat primordial (dont fait état Fabrice D).

    Quelle est la différence entre un lieutenant et un commandant. L’ancienneté.

    A l’issue du concours d’officier et de commissaire, le passage de grade se fait exclusivement à l’ancienneté.
    Aucune prise en compte d’une quelconque capacité de commandement.
    Le « pouvoir » de commandement n’est pas obbtenu par une compétence mais seulement par de l’ancienneté.

    Aussi étonnant que celà puisse paraître, ce n’est pas le cas chez les gradés et gardiens où, pour devenir Brigadier Chef, il faut passer (et réussir)à un examen !

    De plus vous confirmez que le commandement par la crainte est basé sur l’intimidation … ce qui rejoints mon propos sur crainte = peur.
    J’ai une autre vision du commandement.

    Malgré tout, même si je peux paraitre (à tord) un peu rebelle à l’autorité, je ne pense pas être un mauvais « soldat ». Je différencie seulement deux choses : le respect d’un ordre donné, qui est de l’obéissance, indipensable au bon fonctionnement d’un système et le respect envers un homme, qui est, cette fois-ci, de la considération.

    Obéir à un ordre ne signifie absolument par que l’on respecte (considère) la personne qui le donne. Tout est question de sémantique.

    Les qualités d’un « chef » ne se limitent pas au nombre de barrettes ou aux feuilles de chêne sur les épaules … même si certains aimeraient le croire !

  8. Fabrice D

    @ Totorino
    « Je répéte que le grade est l’aboutissement d’une valeur certaine et confirmé et non un déguisement : il ne s’acquiert pas au hasard »

    Il serait bon que vous fréquentiez un peu plus assidument les commissariats, ou certaines brigades ou services de police judiciaire ou certains « fonctionnels » s’apparentent davantage à de vieux dinosaures inaptes à tout ou presque qu’à de réels meneurs d’hommes, simplement parce que justement, le grade de commandant s’acquiert à l’ancienneté, quasi automatiquement, sans prévaloir des qualités humaines et professionnelles du promu. Idem pour le « capitanat ».
    Ainsi voit-on propulsés des chefs de groupe qui n’en ont pas l’envergure et se réfugient derrière le chef de service au moindre pépin.
    Alors, non. Définitivement non. Le grade dans la police n’est l’aboutissement d’aucune valeur, sinon pécuniaire et ne reflète pas toujours les qualités professionnelles, tout comme dans le corps subalterne des gradés ou encore dans le système de notation et dans la notation elle-même…
    Des chefs, oui, il en faut, mais qu’ils aient fait leurs preuves avant, honnêtement et rigoureusement, dans le respect acharné de leurs fonctions et de leurs missions, sans jamais se défiler…

  9. Le Gendarme

    Lol !

    MDR…

    je crains dégun, mais qu’est ce que vous me bidonnez, avec vos uniformes à moitié déchirés et même pas repassés qui font rigoler les voyous dés que robocop a perdu son armure blindée.

    vous vivez sur une autre planète,
    mais notre ami le roi Mugabe, ça c’t’un vrai Chef, un patron de chez patron, ça !

    les flics, les militaires, vous êtes trop trop intelligents, en vérités..

    c’est pour ça que vous êtes très crins…

    hin, hin…

    et vive la chair à canon !

    tiens, y a Malakoff qui a reçu un courrier, ce matin,
    le vent de la révolte des arabes souffle dans les comicos du département du premier flic de France qui a perdu sa mère Michèle, qui elle-meêm(c’t’original) a perdu son chat…

    L’eusse tu donc cru ?

    le Cas d’afi n’est pas un cas isolé,
    roulez bourrés si vous voulez pas l’avoir dans l’nez…

    et protégez vos devants et vos arrières : on sait jaaaaâamais…

    (j’adore le boudhizme)

    tu connais la blague de Toto qui va faire caca derrière l’église ?

    y a une autre version, mais derrière la mosquée…

    l’islam est-il soluble dans une blague carambar ?

    les tunisiens sauront-ils rester des flics raisonnables, même après la chute de leur chef, qui était notre grand ami et protecteur contre le drogué BenLaden?

    Vous avez la foi, les gars…

    c’est bien,
    continuez comme ça,

    c’est mieux que d’avoir les foix…

    et mieux aussi que de bouffer du foie gras.

    ha ha

  10. Totorino

    @ arnaud24

    « crainte » = ici sens de l’intimidation. Le Chef impose le respect par sa valeur, son exemplarité et son HUMANISME. Être copain avec toute le monde, c’est sympa mais ce n’est pas ça le rôle d’un chef !!!!. Un vrai Chef commande avec fermeté mais en ayant le souci de ses subalternes.
    Vous confondez tout et pour vous ordre = dictature alors que l’ordre est le symbole de la République. Nos vrais grands Chefs (et non patron) (au sens étymologie) n’ont jamais été des tyrans !!!

    Je répéte que le grade est l’aboutissement d’une valeur certaine et confirmé et non un déguisement : il ne s’acquiert pas au hasard. Le responsabilités ne sont pas confiées à tout le monde, c’est la vie et oui !!! car il faut encore en être capable…

    Votre raisonnement reste somme toute « très primaire » si vous me le permettez : il faut élever le débat !!!. Je stoppe là car je perds du temps inutilement.

    Bon vent à vous.

  11. arnaud24

    @ Totorino

    « crainte » : sentiment de peur, d’inquiétude …
    Se faire craindre, c’est provoquer la peur … pas le respect.

    Savoir se faire obéir … par la crainte, cela s’appelle une dictature. Je souhaite bien du plaisir à ceux qui seraient sous vos ordres !

    Le grade est certes obtenu par un concours (je crois en avoir passé quelques uns durant ma vie … qui ne se limite pas au ministère de l’Intérieur), mais être un « chef » ne s’apprend pas dans les livres. Cela demande un état d’esprit, des qualités de meneur. Donner des ordres est une chose (assez simple au demeurant), insuffler une dynamique et obtenir l’adhésion (et la totale implication) des « soldats » en est une autre.

    Vous considérez le terme « patron » comme péjoratif, vous vous méprenez pour vous mais pour les hommes du rang, un Patron (avec un grand P) est un homme respecté.
    Je n’ai pas souvenir par contre d’avoir entendu le diminutif de « chef » pour un chef de service ou de groupe … en déhors de « patron », j’ai toujours entendu « Monsieur », « Monsieur de Divisionnaire », « Monsieur de Commissaire » ou « Monsieur le Directeur » …
    J’ai encore des choses à découvrir avant la retraite !

    Enfin, si vous me permettez de donner un sentiment personnel, votre dernier commentaire me semble assez condescendant et me rappelerai presque par moment Patrick Handicap Expatrié.

  12. Totorino

    @ JPF

    Le rôle du Chef ne peut être compris que par ceux qui l’ont vécu : JPF vous m’avez totalement compris et c’est ce qui me déçoit dans cette corporation car elle en sort affaiblit. Parfois on se demande à qui on à faire quant on voit le comportement de certains…. Il faut être exigeant avant d’exiger et ça fonctionne parfaitement.

    @ arnaud24

    Le grade ne se trouve pas dans un paquet de bonux ni se distribue au hasard !!! il est l’aboutissement de concours, diplômes et sanctions (dans le sens capacité) d’un enseignement. La crainte n’est pas de faire peur !!! mais d’imposer le respect par son exemplarité et sa valeur d’être un Chef (et non un patron qui est un terme péjoratif). Ce n’est pas facile d’être un véritable Chef bien au contraire …Il faut savoir se faire obéir, c’est beaucoup plus facile d’obéir…La critique est facile mais l’art difficile!!!

    Quant aux liens tenus, la cohésion s’obtient par le travail et la rectitude et non à l’inverse par des relations d’amitié qui peuvent se nouer avec n’importe qui: vous mélangez tout…

    Il y aurait tant à dire !!!

  13. arnaud24

    J’ai certainement une vision particulière du respect mais je n’ai jamais « respecté » un grade. J’ai obéi à des ordres de supérieurs mais le respect est obtenu avant tout par les qualités humaines de l’individu.
    Quand Totorino écrit « un vrai chef … est craint mais respecté et aimé », je m’inquiète. Le commandemant par la crainte ne m’inspire rien de bon … et la crainte de quoi d’abord ?

    L’exemplarité par la probité, la déontologie et la compétence est plus important pour moi.

    Pour en finir avec le tutoiement des gradés envers les officiers, de nombreuses heures « en couple » avec un commandant ont permis de lier des liens très forts au delà du professionnel, à tel point que je suis devenu le parrain de sa fille et qu’il est devenu un véritable frère.

  14. JP F

    @ Totorino
    Entiérement d’accord avec vous sur le rôle du chef, mais malheureusement en 35 ans dans la PN ceux qui répondent aux critéres que vous énnoncez peuvent se compter sur les doigts d’une main.

  15. Clafoutis

    @Totorino 24/02/ 20:26
    « Un vrai Chef …est craint mais respecté et aimé par ses hommes. »

    C’est le décès de Lartéguy qui qui vous occasionne ce renvoi ?

    C’est beau comme de l’Antique.

  16. Totorino

    @ Péhène, @ JPF
    Vous avez absolument compris ce que je veux dire: au delà du tutoiement c’est une corporation entière qui donne une image de désordre et de manque total de cohésion aux citoyens Français. Un vrai Chef et je sais de quoi je parle, n’a pas besoin de tenue qui marque sa position hiérarchique, car il est craint mais respecté et aimé par ses hommes. De plus l’exemplarité et la rectitude ne peuvent s’afficher dans un environnement ou tout le monde est « pote » !!!.

    @ arnaud24 votre argumentation ne « tient malheureusement pas la route ».

  17. arnaud24

    @ Péhène, JPF

    je pense que je me suis mal exprimé dans mon commentaire.

    Je parle de tutoiement à l’intérieur d’un groupe où se mèlent officiers et gradés.
    La proximité (promiscuité) rend les relations moins hierarchique que dans les services en tenue où il est rare qu’un officier partage la patrouille de gardiens et gradés.

    Pour ce qui est des chefs de service, j’ai trop souvent constaté en sécurité publique que bien souvent la lecture d’une procédure se résumait au « CRE » et au pv de clôture …

  18. Guerwar

    J’ai lu le livre. Et c’est bien un livre de bisounours. La gentille capitaine de l’IGS arrive sur les lieux et sauve tout le monde, prévenue par la gentille avocate. Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil sauf les commissaires qui sont des pleutres, ne rêvant que de parader devant les médias. Bien que dans la réalité se sont les gentils syndicalistes qui trustent les médias. Encore, un livre où la hiérarchie passe pour une bande de crétin ne demandant qu’à faire du chiffre et des cases à de gentils « officiers ». Le problème est que le commandant Duhamel « scarface » est un chef de groupe psychopathe qui a plus sa place en DPJ qu’à la crim.

  19. JPF

    @ Péhène, vous auriez pu rappeler à Arnaud que le chef de service, de Commandant à Commissaire signe les procédures de leur OPJ avant leur transmission aux autorités judiciaires.(mais peu ont le courage de les corriger).

  20. Péhène

    @ Arnaud
    « En gros, comme tout le monde est OPJ, tout le monde est sur un pied d’égalité. »
    En effet, le jeune gardien OPJ est sur le même pied d’égalité, d’un point de vue de la qualification judiciaire, que le Commissaire Divisionnaire chef de service… mais certains oublient qu’il ne s’agit que d’une qualification. Travaillant moi-même dans un service dit d’investigations, tel que décrit dans le livre, je considère, à l’instar de Totorino, que les grades ont toujours leur importance.
    Et puis rappeler à certains leur grade, c’est leur rappeler leur responsabilité, et tout ce qui va avec.

  21. janssen j-j

    Peut-être bien que les polars sont les meilleures introductions au monde de la police judiciaire. On croit volontiers la prose subjective de ce M. Jourdain quand il nous dit : « En termes de sociologie et de psychologie, la brigade des mineurs est pour moi l’école de la police judiciaire la plus complète ». S’il est resté dasn l’ame ce que naguère on appelait un inspecteur de police (judiciaire), c’est bien valorisant pour lui. Mais ça ne nous dit pas grand chose sur ce que font ou pensent exactement ses autres collègues officiers, lieutenants et capitaines (hors PJ). Et notamment en quoi se distinguent-ils au juste par rapport aux brigadiers chefs qui organisent le travail quotidien des GxP ou des commandants qu’on a du mal à tutoyer ?
    On aimerait bien que nos amis du SNOP, d’Alliance ou autres de la corpo des « officiers », à défaut de nous romancer leur vie, viennent nous en dire un peu plus sur leur vie au quotidien !
    Car leur « école de vie » ne se résume pas toujours à de mauvais romans. Elle peut nous faire rêver autrement, susciter d’autres vocations que la seule écriture… « Ah, la plume facile des policiers », souvent cachée derrière le masque de l’incompétence…

  22. emploi étudiant

    j’apprécie cet article

  23. arnaud24

    @ Totorino
    il ne faut pas oublier que tout ce passe dans un service d’investigations et que la hierarchioe est avant tout judiciaire. Il y a les OPJ et les APJ.
    En gros, comme tout le monde est OPJ, tout le monde est sur un pied d’égalité.
    En plus, quand on passe des heures en planque avec un officier, le grade disparait. On est collègue et on fait le même taf.
    La différence est plus évidente dans les services de tenue et le vouvoiement est d’usage.

    Personnellement, j’ai connu la tenue en début de carrière et je vouvoyais les officiers mais en passant rapidement en civil, le tutoiement est devenu la norme.

    Cela n’enlève en rien le respect que l’on peut avoir pour les personnes.

  24. Totorino

    « Ça fait bizarre, écrit-elle dans son journal intime, parce que tout le monde se tutoie. J’ai vraiment du mal avec les officiers. D’autant qu’à l’école, c’était complètement proscrit. Il paraît que c’est comme ça, même les vieux commandants, il faut les tutoyer. »

    Je ne comprends toujours pas ce que cela amène de se tutoyer : est-on meilleur en le faisant, obtient-on des résultats probants, est-on plus soudés ??!!! J’ai vraiment l’impression que les Policiers sont obnubilés par ce genre de comportement …et que pour être respecter il faut être respectable, sinon on fait un autre métier..
    A quoi cela sert-il de porter un grade et de ne pas reconnaitre une hiérarchie qui est INDISPENSABLE et qui forge une cohésion certaine. Cet irrespect et ce manque de rectitude traduisent pour moi un véritable malaise et empêchent une adhésion totale à une entité qui se doit d’être exemplaire et respectable (c’est basique).
    « s’il y a un endroit où ce grade militaire n’a aucun sens »: demandez donc à ne plus avoir de grade et ce sera parfait mais si ça existe ce n’est pas pour rien !!!.

  25. JP F

    Excellente pub pour l’auteur et pour la crim dont j’admire le travail de ses fonctionnaires, mais encore combien de bouquin sur le 36 aprés celui de C Cances (Histoire du 36) et des ses prédécesseurs « la crim »ce doit être vendeur, les auteurs sont rares dans les autres services de la Police Nationale qui sont pourtant eux aussi le plus souvent dans le quotidien de nos concitoyens, et qui eux aussi subissent des traumatismes et bien souvent plus que des émotions.

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