« Vendredi 26 septembre 1986. Quinze heures trente. Message radio dans les véhicules de patrouille : « Vol à main armée en cours. Crédit Lyonnais, rue Belgrand ! »… Nous sommes les premiers sur place… »
C’est ainsi que finit la cavale de Michel Vaujour. Quatre mois plus tôt, jour pour jour, aux commandes d’un hélicoptère, sa femme l’avait arraché de la maison d’arrêt de La Santé. Une évasion spectaculaire. Le policier qui l’a arrêté se nomme Marc Louboutin. Dans un livre aux éditions Privé, Un métier de chien, il raconte la fusillade qui a suivi cet appel radio, à l’issue de laquelle Vaujour a été gravement blessé.
Cette intervention lui vaudra des félicitations, mais ce n’est pas l’autosatisfaction (un truc fréquent chez les policiers qui se racontent) qui domine dans son récit, mais plutôt… l’amertume. L’impression que sans arrêt « l’administration », lui a mis des bâtons dans les roues. Il voulait juste faire son boulot, ce boulot qu’il avait choisi, du mieux possible. Sans se soucier des heures supplémentaires, des récupérations, du tableau d’avancement ou de compter ses annuités pour la retraite.
Pas facile d’être flic de nos jours. Il faut résister à la « bâtonnite », cette maladie de certains chefs de service, à l’abus de pouvoir, au corporatisme, à l’alcool, à l’argent…
Et surtout, il faut préserver sa vie privée.
« Nous étions en planque en banlieue sur des braqueurs de camions quand la radio a annoncé que j’étais attendu à la clinique. Le groupe a levé le dispositif pour m’accompagner (…) J’ai déboulé dans la salle d’accouchement en posant en vrac dans un coin mon holster d’épaule contenant menottes et calibre, ma radio (…) J’ai encore dans la mémoire le regard halluciné de l’infirmière qui allait de ma bouille bouffie de sommeil, mal rasée, cheveux longs, à mon étui de calibre posé à même le sol… »
Ce jour-là, Louboutin a été papa – et les braqueurs n’ont pas été arrêtés.
Il a tenu un peu plus de quinze ans avant de lâcher prise. La mort de son ami, le commandant Yannick C., y est sans doute pour beaucoup. À 43 ans, après s’être donné sans compter à son métier, cet ancien de la brigade antigang n’a pas supporté l’affront du conseil de discipline pour une faute mineure : durant sa permanence, il s’était rendu dans la clinique où se trouvait sa femme, et il n’avait pu être joint. Une balle dans le cœur, et non dans la tête, pour éviter de choquer les proches. Le délégué syndical, condamnant la machine administrative, dira plus tard : « Il faut arrêter, Monsieur le Ministre, pour redevenir des êtres humains. »
Toujours d’actualité.
Je ne connais pas Marc Louboutin. Je l’ai rencontré sur ce blog, où souvent il nous fait profiter de son expérience par des commentaires éclairés, mais j’ai voulu lire son livre. Et si vous vous voulez voir un flic au fond des yeux, lisez-le aussi ! Parfois, je vais le dire simplement, les mots se sont brouillés.
Bien sûr, je ne suis pas objectif. Cette histoire ressemble trop à la mienne…
Tout comme lui un jour, j’ai rendu mon insigne, mon calibre, mes menottes. Pour d’autres raisons… que je n’ai jamais réussi à exprimer. J’ai retiré la carte tricolore de mon portefeuille usé qui d’un coup m’a semblé vide, vieux et triste.
Ras-le-bol de ce métier, je m’étais dit. Mais ce jour-là, je me souviens, lorsque je suis sorti dans la rue, une boule se baladait entre mon estomac et ma gorge. Les narines me picotaient comme si j’allais pleurer.
Voilà, je ne suis plus flic. Mais je suis redevenu un homme libre.
___________________________
Marc Louboutin s’est confié à Jacques Pradel, dans l’émission « Café-crimes », sur Europe 1 (ici).
Georges Moréas souligne l’importance de la liberté nécessaire à s’émanciper d’une logique sectaire. Cette affirmation doit porter chacun à s’interroger sur la gestion de l’ordre public et ses limites. Le débat que suscite Marc Louboutin est aussi contrasté que le comportement de son ancienne administration. De nombreux cas confirment ce qu’il dit. Le net permet de les découvrir. Cela n’inquiète personne.
« Mais le propos ne serait-il pas plutôt d’interdire police, armée, lois, justice, République.. toutes institutions hautement imparfaites qui montrent chaque jour leurs limites et leurs nuisances? »
Vous tiendriez combien de temps dans un tel univers ?
(A moins de demeurer au fin fond du Cantal, et encore…;-)
Certes le « Taser » n’est pas un jouet ni un gadget. C’est une arme.
Dans le genre il y a aussi les bombes de gaz incapacitant qui ont fait infiniment plus de victimes que le Tazer..
Alors, faut-il interdire le Tazer pour le remplacer par quelque chose de plus dangereux encore?
Pour finir par le pistolet réglementaire qui lui tue dans 90% des cas?
Mais le propos ne serait-il pas plutôt d’interdire police, armée, lois, justice, République.. toutes institutions hautement imparfaites qui montrent chaque jour leurs limites et leurs nuisances?
@ nef ;
Quand les gens que je cotoie apprennent que je possede un DUT de thanatopracteur… c’est curieux… ils ne cherchent pas a savoir pourquoi, rarement « comment »… et quand ils me tendent la main, j’ai l’impression qu’ils examinent d’abord la proprete de mes ongles… a croire que je transporte dans mon coffre du boulot que je « ramene a la maison »… 😉 !
@ Marc;
Ce statut n’est pas contagieux, sois-en assure ! Mais dans cette profession comme dans toutes les autres il y a des gars vraiment supers, humains jusqu’a l’abnegation, et de sacres fieffes cons… le seul vrai avantage, c’est qu’on sait ou les trouver a coup sur… 😉 !
C’est bizarre également mais comme imprimeur de deuil, personne ne me parle jamais de ma vocation;-))))
C’est bizarre ma
@Michel-j
Étonnamment, je n’ai pas de curé dans mes relations…
😉
C’est curieux quand meme que certaines professions comme cure (quand le mec n’a pas une tronche a la Quasimodo), flic, pute ou gangster implique toujours la question ; « pourquoi ce metier la »… et a chaque fois, en creusant un peu, tu t’apercois que c’etait un « truc » inne, un sort auquel il etait quasi impossible d’echapper… mais, en fin de compte, que tres peu reniaient.
Bizarre…. j’ai bien dit « bizarre »….
Non beaucoup de mouvement ces derniers temps, je touche du bois mais sûrement grosse fête en vue un de ces jours…
@Nef
De nada ma poule. C’était pas pour toi.
Bonjour à ton homme. Il a perdu son téléphone ?
Désolée Marco si mon commentaire a pu paraître léger.
En tout cas, je n’ai pris ni à la légère ton livre, ni tous les témoignages sur ce métier de chien.
@ nef ( et aux autres…)
Un policier à la retraite m’a envoyé, sous son vrai nom, André Gueguen, ceci,après la lecture de mon livre.
Je crois, à prosos des états d’âme ou sur la simple communication qu’il n’y a rien à rajouter…D’auprès qu’il s’agit de l’avis d’un simple Brigadier-chef (pour les trublions qui ne feraient de cet espace de discussion qu’un espace inter-cadres.
Voilà donc le témoignage abrupt d’un flic de base:
« J’ai lu ton livre d’une traite, sentant grandir au fil de la lecture un malaise qui n’a pas encore complètement disparu, causé certainement moins par le contenu que par le fait que je découvrais que tous ceux qui ont vécu des expériences similaires les gardaient par devers eux, sans en parler à quiconque, accumulant ainsi la souffrance.
Tout cela m’est revenu, mes propres erreurs, mes excès, la descente aux enfers, ces franchissements continuels de légalité, la violence et cette espèce de folie qui nous place entre d’un côté les impératifs de tranquillité administrative de nos patrons et le besoin d’action né du désir de servir, de tout simplement faire ce pour quoi l’on estime être payés, par nos concitoyens et pour eux.
Tout cela avec la compassion, l’amour de ceux qui souffrent, la haine quelquefois des auteurs d’infraction(s) et ce besoin inexplicable de « fun » : La chasse, l’adrénaline, la peur, la « gagne »…
Je n’avais pas vomi de bile depuis mon départ à la retraite, que j’ai pris comme une fuite, c’est fait depuis que ton livre a fait remonter mes propres souvenirs, mes regrets, mes désillusions, mes souffrances et mes combats perdus d’avance contre une hiérarchie souvent incompétente et malhonnête dont je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse « bidonner » un dossier pour me faire tomber, sans doute lasse d’attendre que je trébuche tout seul.
Pour avoir vécu des situations similaires je sais que tout ce que contient ton livre est vrai, qu’on pourrait même en rajouter à l’envie, que beaucoup de flics vont s’y reconnaitre , j’espère se sentir moins seuls et moins sales et se dire l’inverse que je que je me suis dit en partant : que ma vie professionnelle n’avait servi à rien ni personne et que tout cela avait été vain, que nos enfants vivraient dans un monde encore plus dégueulasse que celui dans lequel nous étions nés.
Reste le dégoût, des politiques, des institutions, des gens qui agissent au nom de la légalité ou de la République avec toute la latitude permise à ceux qui n’ont jamais à rendre compte à titre personnel de leurs décisions.
Tout le contraire des flics de base. Ceux qui travaillent dans la rue. Ceux qui font au quotidien un « Métier de chien »… »
Je ne pense pas, Marc. Une telle rencontre ne me serait pas sortie de la memoire. J’ai bien organise un cafe litteraire une fois, mais le theme visait plutot la jungle urbaine.
Quant aux flics joviaux, guere plus raleurs que le Francais moyen dans la seconde quinzaine du mois, heureux de tourner rond au meme rytme que la planete, j’en connais aussi une sacree ribambelle… et des vraiment pas tristes du tout confrontes a un plat bien roboratif et les accessoires indispensables qui vont avec…. ehureusement qu’ils sont la, d’ailleurs !… Ce serait d’un triste, sinon…
Je découvre le blog par le biais du livre de Marc.
Et je découvre en même temps que les flics heureux me font plus déprimer que les flics qui ont une boule dans la gorge et que je préfère le cafard d’un républicain aux cafards de la république.
Par cette découverte, une belle semaine de lecture de billets s’ouvre à moi, merci à tous deux.
Apparté.
Michel-j, nous ne sommes nous pas croisés lors d’une lecture publique du « Livre de la jungle » ?
re 🙂 et même :-D.
Des policiers heureux, il y en a toujours eu.
J’en connais même un nid entier quai de la mégisserie à Paris…par exemple.
😉
🙂
@ Fred ;
Deprime pas, mon pote !…
Je ne suis pas de la maison poulaga en service ou « has been »… mais il en faut pour tout le monde !…
Tiens, je t’expliques… imagine-toi que moi qui ne suis pas du tout en odeur de saintete chez les perdreaux haute categorie « petit doigt sur la couture de pantalon aurifiee » face aux huiles du mini (tres mini) stere (de bois dont on fait les pipeaux), qui trouve le prix de permisde peche equivalent a une entreprise de racket organisee par le pote Charly « super-Vidocq » ancien ministre (bis) de tututelle de la-dite maison, j’ai le droit d’aller peher (mais ouips !!!!) chez les poulets en etangs… ou en etant prives !… Parce qu’ils m’aiment bien, et que je suis a leurs yeux l’archetype du « faux mechant »…. un petit peu beurre ce soit ( mais je conduis pas !… jure !… l’ordi avec l’ecran releve, il cache le compteur, et je peux p^lkus voir l’aiguille !) qu’on le voit meme pas !
Mais bon…. faut comprendre… les flics, en fait, c’est comme les mecs qui croient qu’on leur demande leur voix pour ecouter leur parole… pis qu’au bout de 50 piges ils realisent que c’etait surtout pour qu’il aient plus rien a dire une fois celle-ci « donnee »… les cons ! Pfuitttt !… z’avaient plus qu’a la fermer !
Non ! On est serieux… C’est pas parce que Coluche s’inquiete la-haut pour la perenite du seul mandat electoral mene a terme sur une idee ayant precede une election vraiment aussi tordue que marrante, parce que destinee a toujours faire rire… et pas a faire pleurer apres qu’on ait donne sa voix… merde ! La seule pensee electoro-sociale qui fonctionne encore et resiste a l’usure !… qu’il faut deprimer, Fred !
Reflechis !… Coluche l’a dit… si tous les flics etaient intelligents ; tres peu auraient signe le con-trat!
Mais c’est pas parce que la majorite ne depareille pas la moyenne nationale qu’il est pertmis de penser que tous les flics sont cons !…. C’est un monde, ca ! De la segregation forcenee !
Alors moi je dis, plus pochetron que moi soit cochon qui contredit, s’il y en a quelques’uns d’intelligents… quitte a les torturer… il faut les obliger a parler !… voila !… pour que tout le monde sache vraiment ce qui permet certaines truffes de nous prendre pour des cons en comite restreint !
Parce que ca empechera des cretins congenitaux d’avoir le dernier mot…. dans des domaines ou ils n’ont meme pas l’ombre d’un avis objectif !
Fred !…. Soyons serieux… en ecartant une majorite de cons… on aura plus de chances de trouver des mecs qui le sont moins… donc, de trouver aux commandes des gens senses,connaissant leur boulot.
En fait, c’est quoi qui te fait peur ?… d’avoir pouor chef des anciens flicssachant de quoi ils causent… plutot que des abrutis bordures par des concepts ecules, transmùis de generation en genertation par des escrocs moraux ????
Fred…K j’ai la trouille de decouvrir que tes pensees republicaines ne t’ont pas fait peur :!
@ Fred ;
Deprime pas, mon pote !…
Je ne suis pas de la maison poulaga en service ou « has been »… mais il en faut pour tout le monde !…
Tiens, je t’expliques… imagine-toi que moi qui ne suis pas du tout en odeur de saintete chez les perdreaux haute categorie « petit doigt sur la couture de pantalon aurifiee » face aux huiles du mini (tres mini) stere (de bois dont on fait les pipeaux), qui trouve le prix de permisde peche equivalent a une entreprise de racket organisee par le pote Charly « super-Vidocq » ancien ministre (bis) de tututelle de la-dite maison, j’ai le droit d’aller peher (mais ouips !!!!) chez les poulets en etangs… ou en etant prives !… Parce qu’ils m’aiment bien, et que je suis a leurs yeux l’archetype du « faux mechant »…. un petit peu beurre ce soit ( mais je conduis pas !… jure !… l’ordi avec l’ecran releve, il cache le compteur, et je peux p^lkus voir l’aiguille !) qu’on le voit meme pas !
Mais bon…. faut comprendre… les flics, en fait, c’est comme les mecs qui croient qu’on leur demande leur voix pour ecouter leur parole… pis qu’au bout de 50 piges ils realisent que c’etait surtout pour qu’il aient plus rien a dire une fois celle-ci « donnee »… les cons ! Pfuitttt !… z’avaient plus qu’a la fermer !
Non ! On est serieux… C’est pas parce que Coluche s’inquiete la-haut pour la perenite du seul mandat electoral mene a terme sur une idee ayant precede une election vraiment aussi tordue que marrante, parce que destinee a toujours faire rire… et pas a faire pleurer apres qu’on ait donne sa voix… merde ! La seule pensee electoro-sociale qui fonctionne encore et resiste a l’usure !… qu’il faut deprimer, Fred !
Reflechis !… Coluche l’a dit… si tous les flics etaient intelligents ; tres peu auraient signe le con-trat!
Mais c’est pas parce que la majorite ne depareille pas la moyenne nationale qu’il est pertmis de penser que tous les flics sont cons !…. C’est un monde, ca ! De la segregation forcenee !
Alors moi je dis, plus pochetron que moi soit cochon qui contredit, s’il y en a quelques’uns d’intelligents… quitte a les torturer… il faut les obliger a parler !… voila !… pour que tout le monde sache vraiment ce qui permet certaines truffes de nous prendre pour des cons en comite restreint !
Parce que ca empechera des cretins congenitaux d’avoir le dernier mot…. dans des domaines ou ils n’ont meme pas l’ombre d’un avis objectif !
Fred !…. Soyons serieux… en ecartant une majorite de cons… on aura plus de chances de trouver des mecs qui le sont moins… donc, de trouver aux commandes des gens senses,connaissant leur boulot.
En fait, c’est quoi qui te fait peur ?… d’avoir pouor chef des anciens flicssachant de quoi ils causent… plutot que des abrutis bordures par des concepts ecules, transmùis de generation en genertation par des escrocs moraux ????
Fred…K j’ai la trouille de decouvrir que tes pensees republicaines ne t’ont pas fait peur :!
@michel-j « eh les mecs !… faudrait peut-etre vous decider un jour a creer une espece de comite d’ethique »
Avant cela…, ce blog sera devenu un tout petit monde de renvoyeurs d’ascenseurs pour flics écrivassiers, sortis des rangs avant terme pour cause d’écoeurements administratifs divers et variés. Il en prend bine le chemin en tout cas…
On n’y trouve jamais aucun flic heureux dans sa job, au service d’une administration humaine et compétente, entourés de chefs proches de leurs troupes et désireux de servir l’intérêt général plutôt que les pompes des hiérarques… Y’a que des histoires d’amoureux déçus et de cocufiés de la police, c’est un peu déprimant, non ?…
C’est assez troublant, mais à bien y réfélchir, très heureux ret sain : cela veut dire que tous les autres anonymes de la Poulaga-House bossent sans états d’âme et n’ont donc pas le temps de passer leur vie ici à se raconter leurs vieux souvenirs de 14, et à s’entren-encenser leurs bouquins respectifs.
Ils ne sont peut-être pas concernés, comme les trains qui arrivent à l’heure.
L’impression qui domine ici, c’est celle du cimetière des petits trains ou éléphanteaux qui ont juste un peu déraillé….
Fred, le flic heureux qui voit qu’du bien partout…
…on peut toujours rêver, pas vrai ?
C’est même cela qu’il faut faire…Cela empêche de vieillir…;-)
Bouquin que je n’ai pas encore lu, mais ce ne saurait tarder car il semble loin de la veine « auto-moussante », specialite de certains de vos confreres qui ont cru pouvoir passer allegrement de la redaction du PV a celle du pave litteraire.
Pour ma part, au fil de ces lectures un rien nostalgiques, laissant transparaitre une certaines desillusions sur le gachi des competences, je m’interroge toujours entre les limite du « servir » et celles de « l’asservissement »… cad ; la mise a disposition pour une elite pistonnee aussi veule qu’incompetente, mais visiblement impossible a eradiquer de nos cultures du renvoi d’ascenseur et de la prise de barbichette, de reels passionnes dont l’addition des comptences serait indubitablement gage de progres pour la collectivite.
Il suffit de detailler l’incroyable bataille d’Abgral pour la coordination des fichiers nationaux pour s’en convaincre.
Eh les mecs !… faudrait peut-etre vous decider un jour a creer une espece de comite d’etique que le VI° pouvoir, virtuose du cirage de pompes mediatique, seraient mis en incapacite d’ignorer. Confronte au risque de se discrediter lui-meme, on le verrait alors oeuvrer dans l’optique d’une veritable evolution.
Enfin… on peut toujours rever, pas vrai ?
Georges,
Durant que j’y suis, je profite de ton blog et de ce billet pour rendre également un hommage en passant à un Commissaire Divisionnaire niçois, André Trouvé, qui doit être à la retraite maintenant.
C’est le dernier « patron » de police que j’ai rencontré, quand il était DDSP de Savoie, un vrai flic également, du genre de ceux qui manquent tant à la police d’aujourd’hui…
Il a payé sa franchise et ses compétences, flingué par l’administration et sans doute aussi par ses homologues du même grade.
Ils auraient mieux fait de prendre exemple…
😉
Merci Georges.
Merci beaucoup.
Ne vois pas de flagornerie dans ce remerciement, mais l’expression de l’honneur de ce billet, même si ce mot un peu désuet semble grandiloquent.
Le compliment sur ce livre de la part du créateur de la BRI de Nice, ancien patron de l’Office Central de Répression du Banditisme justifierait à lui seul sa rédaction.
C’est grâce à des flics comme toi que j’ai eu envie de m’engager dans la Police.
Plein de rêves et d’illusions.
J’ai été au bout sans doute que ce que je voulais, de ce que je pouvais, faire dans cette administration.
J’y ai laissé des miettes de moi, de celles qui ne repoussent jamais. J’ai dû aussi savoir dire au-revoir à des amis et Yannick en faisait partie.
Merci également de lui rendre hommage ici.
Par contre, je ne suis pas certain, finalement, que notre départ de la « grande maison » (sic) soit symbole du retour à la liberté.
Voyou, il est possible de s’amender, de se ranger.
Un flic par vocation, même s’il claque la porte, et peut-être même à cause de cela, garde le virus en lui. Toujours.
Ce principe d’engagement résumé dans la devise américaine » Servir et Protéger ».
Si cela n’était pas le cas, sans doute ce blog n’existerait pas…;-)
Cela peut sembler prétentieux peut-être mais je crois qu’à notre petit niveau, loin des sunlights, des déclarations médiatiques et des plateaux télévisés, nous continuons à tenter de faire avancer un peu les choses.
Amicalement.