Le commissaire Georges N’Guyen Van Loc est mort ce week-end, à Cannes. Je ne vais pas faire son panégyrique, mais c’était quand même un drôle de bonhomme. On l’aurait dit sorti tout droit d’un film de Hongkong, pourtant il était né au Panier, l’un des quartiers les plus populaires de Marseille.
Pour situer le personnage, un jour, le ministre de l’intérieur, je crois que c’était Christian Bonnet, rend visite à la police marseillaise. Toutes les autorités sont là, en rang d’oignon. Lorsque le ministre passe devant lui, Van Loc l’interpelle : « Vous vous souvenez, Monsieur le ministre, vous m’aviez promis le galon de divisionnaire… » Bonnet fait comme s’il se souvenait. C’est ainsi, raconte-t-on, que le Chinois est passé au grade supérieur. Il le méritait bien. On lui doit entre autres la création des GIPN (groupes d’intervention de la police nationale).
Une autre anecdote, moins drôle pour certains… C’était en février 1987. Une dizaine d’individus s’introduisent dans les locaux de la Caisse d’épargne des Cinq-Avenues, à Marseille. Ils prennent en otages les clients et les employés, soit vingt-deux personnes en tout. N’Guyen Van Loc arrive sur place avec les hommes du GIPN. Les malfaiteurs exigent une rançon de 30 millions de francs, des véhicules, etc. Les pourparlers traînent en longueur. C’est alors que débarque Robert Broussard. Entre les deux commissaires, ce n’est pas l’entente cordiale. On dit que Van Loc voulait en découdre tandis que Broussard préférait négocier…
Broussard prend la direction des opérations. Effectivement, il négocie. Mais tout le monde ignore que pendant ce temps une partie des braqueurs pille les coffres personnels des clients, situés dans la chambre forte, et qu’une autre partie creuse un passage pour rejoindre les égouts. Lorsque finalement les flics donnent l’assaut, il n’y a plus personne. 276 coffres ont été vidés, mais les otages sont sains et saufs. Les flics marseillais sont morts de rire, et l’histoire fait le tour du Vieux-Port, embellie à souhait, comme on l’imagine, au détriment des super flics parisiens.Mais place Beauvau, on n’a guère le sens de l’humour. Van Loc doit faire ses valises et quitter la cité phocéenne.
Il n’a pas dû le regretter, le Chinois. Il a par la suite écrit plusieurs bouquins et il a été le héros d’une série télévisée.La dernière fois que je l’ai vu. C’était il y a des années. À cinq-six mètres de moi, il a fait mine de dégainer. J’ai répondu, of course. Et nous sommes restés ainsi une poignée de secondes à nous menacer d’une arme imaginaire, l’index tendu, le pouce replié, comme des gosses – au milieu de la foule huppée des salons du Palm Beach.
Cette fois, Georges, tu n’as pas dégainé assez vite. L’adversaire était trop fort pour toi.
si j’ai un peu bousculé, avat il faut comprendre l’asie du sud est et l’envergure des enjeux et quand un professeur et les alcatel avec Cidel comprennent ils oublient vite qui a embauché. Professeurs et Malgaches Brabantia avec Mosquito Shikoongunya; ça c’était compliqué le remplaçant du chinois.
Reflechissez à cela.
http://www.maplandia.com/united-states/north-carolina/alamance-county/ossipee/
entre chinois ça se comprend, il y a les bordereaux du marché de la ciotat avec le relay sur les quartiers EW1.
Compliqué les échanges culturelles pour d’autres ils parlent de Shock de Coultures des enseignants de l’évolution.
L’interrupteur de la prosperity avec les secrets du pain d’épices de Beghyn Say ou Erstein vous connaissez sinon essayez les choclats Houda MAtinales Canalplus M2 sur Haguenau.
Barthelemy à Oran à défaut d’être sur el ohren.
bonjour je viens de lire votre article et je trouve que c’est un bel hommage pour cet homme
Broussard passe ce soir a la télé,ainsi je repense au
» chinois » un grand flic,et je le pense un homme bien.
J’aurais aimé le recontrer, lui serrer la main.
Si l’occasion m’en étais donnée, d’aller a marseille
j’aimerais aller sur sa tombe qq instants,modeste
hommage.
Au revoir commissaire,amitiés.
un « vrai homme » est parti Je me souviens de ses paroles prophétiques dans les années 80 Je vivais au Panier Il disait avec son accent magnifique « la drogue c’est la troisième guerre mondiale elle tuera plus de jeunes sur le long terme que nos guerres » Je n’ai peut-etre pas retranscrit avec les memes termes car c’est si loin mais l’idée est là c’est le nouveau fléau qu’il faut traiter en amont… avant les années ado avant l’école élémentaire en créant de véritables et efficaces réseaux d’aide à la parentalité impliquant bien sur les parents des éducateurs (enseignants personnel PMI A.S.) dans un cadre municipal en premier maillon de la chaine cela encadré par une action sur un plan national. Les mères du Panier dans les années 90 avaient défilé dans le quartier pour etre entendues Les a t-on aidées? Le « Chinois » aurait pu lui aussi etre dans le camp d’en face Il a bien choisi heureusement mais tous les jeunes n’ont pas sa force de caractère et ne savent pas positiver « leur rage » Hommage à lui!
Monsieur vous étiez ami d’enfance de mon oncle qui est décédé bien plus tôt que vous à l’âge de 48 ans.
Il nous a souvent parlé de vous, de votre gentillesse et de son amitié pour vous. Toutes mes pensées vont à votre famille ainsi qu’à vous.
Il fle Panier était……un des quartiers les plus polulaires de Marseille…..
A bientôt dans l’autre monde Monsieur. Nous sommes triste et sachez que vous faites partie de nos racines, de notre famille.
J’ai connu le commissaire N’Guyen dans sa vie privée, à la plage, plus précisement, où je jouais étant petit avec ses enfants. Nous connaissions, bien sûr, ses « exploits » par la télévision, mais, sur nos rochers de Malmousque, c’était un homme exquis, avec une faconde toute marseillaise, une grande simplicité et une profonde gentillesse. Je suis très triste, et toutes mes pensées vont à sa famille.
Un grand monsieur, en tous cas.
Adieu Monsieur VAN LOC,
Chapeau bas pour votre courage et votre engagement (et peut-être pour votre inconscience)
Mes condoléances à la famille et aux anciens du GIPN
Bonsoir,
Je suis tombé sur ce blog totalement par hasard en cherchant des photos sur spaggiari et ce que je peux dire, c’est que c’est un blog super intéressant, bravo !!
http://fr.youtube.com/watch?v=0s7TPzjMlME
In memoriam…
C’était il y a quelques jours, le 15 novembre 2008, au Carré des écrivains de Marseille … avec notre ami Lucien Vassal ! Nous avions beaucoup parlé d’avenir et en particulier du plaisir de nous rencontrer l’été prochain dans les divers Salons du livre de la côté. Il était un peu fatigué, mais n’avait rien perdu de sa faconde et son plaisir de parler avec nous de tout !
Nul doute, qu’il était très particulier dans ses avancées et paroles, un peu comme un autre cher disparu, le conteur du Lubéron : Jean-Claude Ray !
Bon voyage … Georges !
Invitée à une sorte de barbecue, en plein air chez des amis pour une réunion familiale, nous étions tous en maillots de bain ou presque, la formule buffet nous permettant de rencontrer diverses personnes. J’ai été frappée par la faconde d’un asiatique à l’accent marseillais et grosse gourmette en or sur une peau bronzée, qui racontait des histoires extraordinaires. J’ai dit par la suite à un de mes amis chez lesquels j’étais reçue « il fait un peu cow-boy, ce monsieur, il en rajoute pas un peu ? » et lui de me répondre « tu ne l’as pas reconnu ? C’est N’Guyen Van Loc ». Je me suis sentie un peu ridicule de ne pas avoir fait le rapprochement, c’était il y a une trentaine d’années.
Et bien je suis bien triste…
J’ai rencontré ce monsieur pour la première fois il y a 14 ans, et c’était un homme d’une simplicité exemplaire. Il
Ainsi, il n’y aurait pas eu de zone d’ombre ? L’ombre d’une villa blanche où certaines garde-à-vues se seraient déroulées… Ne doutons pas que certains malfrats en ont rajouté.
Ted, .
Ne voyez pas du racisme, ou même de l’inculture, dans cette appelation.
« Le chinois » dans la police de l’époque était un (c) déposé par G. N’guyen (d’accord avec vous sur ce point particulier) Van Loc lui-même.
Difficile de porter un procés là ou vous êtes, de fait, plus royaliste que le roi. Ou pour être plus exact, plus revendicateur que le chef de bande qu’était M. Van Loc. Au sens propre (et noble) du terme.
Sur ce point, c »est mon côté 19ème sans doute…qui parle…
Cordialement.
Merci pour ces anecdotes, petit hommage sans aucun doute mérité.
Je fulmine seulement de voir un Vietnamien surnommé « chinois ». C’est bien entendu usuel, plus encore dans les milieux de la police ou de la pègre (évidemment proches). C’est peut-être parce qu’il ne voulait pas paraître lourd que l’auteur ne l’a pas précisé, mais une note en commentaire ne saurait faire grand mal.
Donc pour tous les français qui ne s’attendent pas à ce qu’on les traite de teutons ou de rosbeefs lorsqu’ils partent à l’étranger, sachez que Nguyen (ou N’Guyen, suivant comment le fonctionnaire a cru bon de transcrire le nom au moment de la régularisation, qui fut potentiellement mouvementée) est un nom vietnamien. Que les vietnamiens et les chinois ne sont pas particulièrement en bons termes, en tout cas pas ceux qui ont été forcé suite à la guerre de fuir l’invasion communiste. Et que cette guerre, la France en porte la responsabilité d’ancienne puissance coloniale, responsabilité relative certes mais qui justifie tout de même un minimum d’effort de notre part.
Si vous comprenez la différence, ne laissez plus vos gosses traiter chaque asiatique de chinois, c’est une mauvaise habitude.
…ou en garde à vue.
mais pas de soucis, les policiers font bien leur travail 😉
Question existentielle un peu idiote.
Crois tu Georges, que nous nous retrouverons tous en Enfer ou au Paradis ?
😉