Dans le courant de l’année passée, les syndicats de police ont négocié avec le ministre de l’Intérieur un protocole sur l’évolution des carrières et des métiers au sein de la police nationale. Il vient supplanter celui cogité en 2004, alors que Nicolas Sarkozy occupait la place Beauvau, lequel, selon l’analyse contemporaine, aurait bouché les perspectives d’avancement pour nombre d’agents.
Le malaise au sein de l’institution « se nourrit en partie du sentiment d’absence de perspectives de carrière », peut-on lire dans l’introduction de ce nouveau protocole. Cette manie de la gauche de toujours reporter sur les autres ce qui ne fonctionne pas…
Car le malaise des policiers a bien d’autres causes, et notamment le suremploi des forces de sécurité, souvent dans le but purement psychologique de rassurer la population. Vous savez, ce slogan que l’on n’a pas fini d’entendre : « Je veux protéger les Français » – sous-entendu physiquement, car sur le plan social… : plus d’un Français sur sept vit avec moins de 1 003 € par mois (60 % du revenu médian).
Ce protocole couvre l’ensemble des corps « qui, par leur action, concourent à la sécurité des Français » : corps de conception et de direction (commissaires) ; corps de commandement (officiers de police) ; corps d’encadrement et d’application (gardiens) ; les adjoints de sécurité, mais aussi la police technique et scientifique, la filière administrative et technique, et même la filière psychologique (il y a environ 200 psys dans la police).
La mise en œuvre de ce plan s’étalera sur la période du prochain quinquennat.
Le PPCR, autrement dit le protocole « parcours professionnels, carrières, rémunérations », prévoit une revalorisation des grilles indiciaires, la transformation d’une partie du régime indemnitaire en points d’indice, l’augmentation de certaines primes, des possibilités d’avancement, etc.
Honnêtement, c’est plus que bien. On comprend mieux à présent que les syndicats n’aient pas emboîté le pas des « policiers en colère »…
Pas question d’entrer dans les détails, ce truc est d’une complexité qui ne peut être que volontaire, mais à titre anecdotique, on retiendra qu’un commandant de police pourra atteindre l’indice d’un lieutenant-colonel de gendarmerie, ou qu’il va être créé un échelon commandant GRAF (grade contingenté à accès fonctionnel), et un grade de commissaire général.
On retiendra aussi que le corps des officiers de police ne comportera plus que deux grades, par fusion des lieutenants avec les capitaines, de façon à aligner le corps – et cela dès cette année – sur la grille « A-type » de la fonction publique. Mais dans la vraie vie, il restera des lieutenants, des capitaines et des commandants. Ces derniers pouvant être des GRAF ou des EF (emploi fonctionnel). Ils devraient représenter 20 % du corps d’ici 2022. Je dois avouer que je n’ai pas très bien compris si l’on va voir apparaître le titre de commandant divisionnaire…
Les gardiens et gradés, eux, sont dans la grille « B-type ». Certains vont bénéficier d’un reclassement (surclassement ?) et tous d’un transfert primes/points. Ce qui devrait se traduire par un gain uniforme de 6 points d’indice avec – je suppose – prise en compte pour la retraite (ce système fait gagner 9 points au corps des officiers).
Les adjoints de sécurité verront leur « indemnité d’exercice » réévaluée de 16 % (en fait 70 € mensuel au lieu de 60) et un supplément de 30 € pour ceux qui exercent en Ile-de-France. À noter que lorsqu’ils travaillent de nuit (ce qui devrait être exceptionnel), ils perçoivent la même indemnité horaire que les autres personnels.
Quant au corps de conception et de direction, il se voit doté d’un grade supplémentaire, celui de commissaire général. Pour ceux qui arriveront à décrocher la timbale, l’indice maximum, HED3, est le même que celui d’un général de division de la gendarmerie nationale. L’objectif à 2023 est d’obtenir 20 % de commissaires généraux ou fonctionnels, 40 % de divisionnaires (ce qui fait 180 postes supplémentaires) et 40 % de commissaires tout court, avec échelons spéciaux à la clé pour ceux qui n’auraient pas d’avancement (indice 821).
Tout cela devrait faire rêver plus d’un retraité 🙂
Des revalorisations indiciaires sont également prévues pour les autres branches de la police, comme la police technique et scientifique. Les techniciens de la PTS vont bénéficier du statut de « B type ». À échéance 2018, ceux-ci bénéficieront d’une « prime spécifique de la PTS » de 2 334 € par an. Ils pourraient également se voir nantis de certains pouvoirs de police judiciaire.
À tout cela, il faut ajouter des primes :
- Prime de fidélisation pour les fonctionnaires affectés en secteur difficile et majoration pour ceux affectés en Ile-de-France.
- Prime d’OPJ (officier de police judiciaire) pour les gardiens et les gradés de 600 € par an, majorée de 480 €, sur 3 ans, pour ceux qui exercent réellement la fonction.
- Sujétion spéciale de police, augmentée de 2 points sur 4 ans. En 2020, elle variera donc, selon le grade, de 17 à 28 % (10 à 12 % pour les élèves).
- Alignement de l’IRP (indemnité de responsabilité et de performance) des officiers, chefs de service, sur celle des commissaires : 1 080 € par mois.
J’en oublie, forcément, mais je n’ai pas la prétention de faire le tour du sujet. D’ailleurs, on peut télécharger le protocole ici.
En dehors de l’aspect pécuniaire et de l’évolution des carrières, près de 40 000 agents de tous grades ont participé, directement ou indirectement, à une réflexion sur les missions de la police. 112 propositions ont été retenues : 19 ont reçu une réponse immédiate et 25 sont en cours de réalisation.
Consulter la base : bien des entreprises privées pourraient s’en inspirer !
Beaucoup de ces propositions concernaient l’activité judiciaire, et notamment la simplification de la procédure ou de l’exercice de la profession : assouplissement de la règle « un acte – un procès-verbal », plate-forme logistique de gestion des gardes à vue, communication par mail avec les magistrats du parquet (e-parquet), autorisation permanente du procureur pour certains délits, harmonisation du traitement des infractions de masse, retenue de 4 heures en cas de vérifications liées au terrorisme, caméra-piéton, etc.
Les policiers ont été fortement sollicités durant ce quinquennat, mais je ne crois pas faire erreur en disant qu’ils ont été payés de retour. La plupart de leurs doléances, que ce soit sur le plan législatif ou salarial, ont été en partie satisfaites.
Il reste des inégalités selon les secteurs et les services et les moyens matériels ne sont pas toujours au rendez-vous, mais le bilan est nettement positif. Les gendarmes vont peut-être faire la tête… et ils ne seront pas les seuls : il suffit de jeter un coup d’œil sur la feuille de paie d’un enseignant ou d’une infirmière.
On a dit que Nicolas Sarkozy s’était mis les flics dans la poche, mais c’est finalement François Hollande qui aura fait le plus pour eux.
Commandant,
Pour l’instant ce que je retiens de la réforme :
la colonne de gauche portent des chiffres en augmentation pour le crédit.
Oui mais les chiffres de la colonne de droite à déduire ont aussi bien augmentés
conclusion : aucun gain notable pour l’instant, à la fin du protocole en 2022 on aura même pas rattrapé l’inflation de ces 15 dernières annèes.
10 ans de gel salariale avec l’inflation (réelle, pas celle vendue par l’insee) que l’on connaît et ce sentiment de devenir de plus en plus pauvre se concrétise dans la baisse du pouvoir d’achat (comme 90% des français d’ailleurs).
« Tout cela devrait faire rêver plus d’un retraité »
Hélas ! Hélas ! Les retraités ……..Oubliés totalement ou presque ! Mais pas par le fisc ……Si cela continue, je devrai revoir beaucoup de choses ce qui constitue également un vrai scandale………
Merci Georges pour les impressionnants billets !
Salut Georges,
Excellent papier , comme d’habitude, sur les avancées obtenues par les collègues,
J’ai bien aimé ta petite allusion aux retraités (que nous sommes)concernant les dites revalorisations. Le fossé se creuse en effet, inexorablement entre les actifs et les retraités. On a 20 ans de trop hihihihih!!
Aujourd’hui les policiers sont bien remunérés contrairement aux enseignants. C’est quasiment du simple au double. Un parent, 45 ans directeur d’une école élémentaire de 20 classes ( plus de 500 élèves) ne gagne aujoued’hui tout compris, que 2200.€. par mois .Un vrai scandale.
Cette revalorisation indiciaire et indemnitaire (méritée certes) se fera au détriment de l’avancement de carrière d’autres fonctionnaires qui végètent depuis des années sur leur pauvre statut, et qui n’ont pas la force de frappe revendicatrice des policiers. Tant mieux pour eux, ils le méritent, et tant pis pour les autres
Outre les aspects financiers, les policiers peuvent aussi dire merci à Hollande pour l’oubli de sa promesse de campagne concernant les Récépissés lors des contrôles de police…
Ce n’est pas ce qui est demandé, ce qui est demandé c’est l’ouverture de commissariats dans les quartiers les plus difficiles afin d’y rétablir l’autorité républicaine. J’ai pour ma part proposé que l’on ouvre 40 nouveaux commissariats dans ces quartiers x 50 policiers par commissariat = 2000 postes à créer, cela semble tout à fait réalisable sur les deux ou trois prochaines années.
s’ils ne connaissent rien à la situation, il faudra au moins 20 ans avoir des résultats autre que les pv pour « crottage » sur la voie publique.
Papier novateur et très intéressant. J’en partage l’idée que l’administration de ce quinquennat finissant s’est engagée à examiner de près les conséquences désastreuses de la réforme des corps et carrières de 2004, désastreuse dans sa mise en œuvre dans un contexte assumé de déflation générale des postes. Et je suis d’accord avec le mérite d’en attribuer la paternité à une gauche sécuritaire qui a su mieux que la droite néolibérale en re-souder le corporatisme d’ensemble. Pour une fois que le « hollandisme » est crédité de quelque chose d’objectivement positif, il était juste que ce blog le signale sans esprit partisan. Car tout le monde savait que le souci de cette gauche sécuritaire aux manettes n’avait jamais été de rapprocher la police aux publics. Dont acte. Ne jouons donc pas maintenant aux vierges effarouchées à ce sujet. Ce faisant, il reste que deux hypothèses grevant désormais l’avenir ne sont pas encore bien tranchées : le bénéfice électoral de ce « progrès corporatiste » n’ayant par définition aucun impact sur les élections présidentielles à venir, il convient dans ces conditions de se demander si le « fillonisme » vainqueur n’ira pas jeter tout cela à la poubelle pour en revenir aux heureux jours du « sarkozysme » le plus débridé ? Ou bien si, au contraire, dans l’hypothèse de la victoire frontiste (hélas ou tant mieux), il ne vaudrait pas mieux d’ores et déjà imaginer comment les refondations policières de la politique « vallsiste et cazeneuvienne » n’iraient pas en conforter et en accentuer plus encore les tendances lourdes.
Car le clivage professionnel recomposé entre fonctions de police judiciaire et fonctions de police administrative qui suscitera encore pas mal de tensions internes à l’avenir, sera-t-il néanmoins toujours aussi pertinent qu’il a semblé l’être jusqu’à présent pour celles et ceux qui croyaient encore à la noblesse de la « police judiciaire » dans un contexte d’Etat d’urgence pérennisé ? Je ne le crois aucunement.
Je pense plutôt que, jusqu’à présent, nos élites politiques ont réussi à faire croire (ou à se convaincre) que le redressage de la barre de la réforme des corps et des carrières ne se négociait qu’au sein de la police nationale stricto sensu, avec les syndicats ou sans eux. Or, il me semble qu’on a moins remarqué que cet apparent « progressisme » dans la reconsolidation interne de la police nationale traumatisée, masquait en réalité une politique de fond de plus longue envergure. Tout conspire en effet, et depuis longtemps, à aligner progressivement nos corps de police sur le corps de la gendarmerie divisé en officiers/sous-officiers. Et ce n’est pas seulement dans les terminologies en usage qui noient un peu le poisson qu’on le voit, mais bel et bien dans un véritable trend de militarisation progressive de l’action de sécurité publique intérieure parmi des forces convergentes.
J’attends que l’on démente cette hypothèse à moyen terme au regard de ces deux considérations majeures : d’une part, à qui fera-t-on croire encore longtemps que la Gendarmerie, bien que rattachée à l’Intérieur depuis 2009, n’ait pas réussi à jouer seule sa partition, en imposant jusqu’à présent à l’Etat sa propre démarcation identitaire militarisée d’avec la Police nationale, tout en bénéficiant de l’ensemble des acquis « sociaux » de la Police civile ? Et, d’autre part, à qui fera-t-on croire encore longtemps qu’elle n’aurait pas réussi à imposer à l’Etat, à la société et à la police nationale l’empreinte de son action idéologique de longue haleine ? Celle, pour ainsi dire, qui a consisté à réussir à convertir nos élites politiques, par le biais de nos dispositifs légaux internes régaliens, à sa propre conception active du monde sécuritaire de la loi et de l’ordre. Et ce, jusque et y compris avec ses propres méthodes de combat de « l’ennemi intérieur » importées de l’extérieur…, dans un « Etat de droit » au sein duquel l’action juridictionnelle de contrôle de la police administrative et judiciaire n’est devenue qu’une aimable plaisanterie, à défaut d’une farce un peu sinistre.
Bonjour.
Je partage votre conclusion, jusqu’à un certain point. Effectivement, les policiers peuvent dire merci à François Hollande. Enfin, une partie d’entre eux. Parce que les administratifs, techniques et scientifiques, eux, ont encore une fois été oubliés dans cette réforme. Mais on a l’habitude.
Ce qui est évident, en revanche, c’est que la droite sarkoziste aura cogné sur les policiers pendant 10 ans. D’abord avec les grilles d’avancement de 2004, abrogées par le PPCR, puis avec les réductions d’effectifs, puis avec la politique du chiffre, sans doute pour compenser lesdites réductions, selon un calcul typiquement sarkoziste, c’est à dire inefficace et stupide. Et finalement, qui aura recruté des policiers supplémentaires, entamé la remise en marche des services secrets et anti-terroristes (destabilisés par d’autres réformes inabouties de l’Agité), et redonné aux policiers des raisons d’espérer une évolution de carrière ? C’est la « gauche ». C’est aussi la « gauche » qui fait voter deux lois anti-terroristes, celles-ci amènant un recul sans précédent du juge judiciaire au profit de l’autorité policière, et c’est encore la « gauche » qui fait évoluer les règles de tir pour les rapprocher de celles de l’armée. Malgré tout ça, les policier voteront … pour ceux qui les ont maltraités pendant 10 ans.
Ah la vie n’est pas facile pour la « gauche » …
La gauche est plus protectionniste que la droite, pour des raisons de confort. Pas oublier que la police est le bras armé de la justice, et qu’un policier n’a donc pas le droit de manifester ou de faire manifester ainsi que d’exprimer son opinion politique (verbalement ou dans ses actes).
Pas corporatiste l’appareil judiciaire ?
En France la police est surtout le bras armé de la justice administrative à travers préfet interposé. Bras de la Justice, j’en doute! Surtout avec la structuration proposée de la police qui est de fait un outil parfait pour tout Exécutif unaire type Russie ou Turquie voire pire.
D’où la nécessité vitale de régionaliser la police tout comme l’éducation d’ailleurs. Mais dans des régions capables d’être autonomes. Rien ne leur interdit de se grouper dans le cadre de coopérations renforcées (pour l’idée de république française par exemple). 6/8 régions sont capables seules de relancer la dynamique de l’activité et de l’initiative de la société civile, la seule qui vaille.
Des métropoles ou localités pour former ces 6/8 régions ont à se constituer sur des critères de recherche et d’agence régionale de santé.
A ce sujet la seule qui me concerne, Grand Est, est à fusionner avec Franche Comté Bourgogne qui avec ses 3 millions n’a pas la taille requise pour assumer le minimum régalien. Elle n’a été maintenue que pour faire plaisir aux amis partisans du pouvoir actuel déconsidéré à cause de cela entre autres.
8 millions c’est la taille minimale voire optimale pour avoir le minimum de fonctionnaires et assurer le maximum de services.
L’exécutif chargé de la police ne peut qu’être élu. Et élu au niveau local. La police nationale est continuellement un état dans l’état qui menace nos libertés. Et l’état d’urgence où ce sont les préfets qui dirigent avec la collaboration des tribunaux administratifs n’arrange rien à l’affaire. Rappelons que les tribunaux administratifs découlent de l’inique conservation de la division/séparation du pouvoir en public et privé de 1792 pour continuer à assurer l’état d’urgence.
Tout est à repenser et à reconstruire pour préserver et assurer l’avenir à l’aune des expériences, connaissances et technologies actuelles.
Assimiler les profs à la police, c’est un peu léger comme argumentation.
Tous les deux sont hiérarchisés pareillement.
Le ciment de la nouvelle dictature! La pusillanimité non seulement permet les crimes de l’appareil répressif mais en plus récompense les auteurs en leur assurant l’impunité et une échelle hiérarchique qui permettra comme en Grèce une prise de pouvoir facilité. Hollande restera donccomme ayant été été à l’origine de beaucoup de vilénies futures.. « Faux gentil vrai méchant » dit de lui Aquilino Morelle. Voilà le résultat du manque de discernement et l’abdication devant les enjeux de société issus des errements du passé.
Richard Nowak, votre idéologie vous aveugle.
Les fonctionnaires de police sont traités comme des vaches à lait. Ils font des heures supplémentaires non payées et sont rappelés très fréquemment après leur travail. Votre vilainie future n’est qu’un fantasme. Pour vous en convaincre, passez le concours, vous verrez pas vous-même.
Avoir des personnes armées dans un monde désarmé qui ne répondent qu’à une logique univoque dans un ensemble hiérarchique affirmé est un risque qu’il ne faut pas prendre quand tout l’édifice est soumis à la volonté d’un(e) seul(e). Pourquoi sont-ce chaque fois des socialistes qui ont permis la corruption de l’édifice républicain? En 40 avec Pétain, en 58 avec De Gaulle et maintenant en 15 avec Hollande? Les socialistes ne sont pas des défenseurs de la valeur Liberté. Ils préfèrent étatisation. La vilénie est à ce niveau. Les fonctionnaires de « l’armée rouge police nationale » sont traités exactement comme les fonctionnaires de l’armée rouge éducation nationale ». J’en parle en connaissance de cause. La formation de ces fonctionnaires dont la carrière ne devrait pas dépasser 25 ans pour motifs physiques devraient être orientés vers l’action. La régionalisation de la formation et la localisation des groupement permettrait d’économiser au moins 25 000 encadrants inutiles qu’il serait possible de transformer en postes d’intervention sur le terrain. Un conseil élu devrait remplacer tous les fonctionnaires dits de direction et de conception dans chaque entité concernée. Tout l’édifice actuel est non seulement dangereux pour les libertés mais en plus consommateurs de fonctionnaires mal utilisés et usés prématurément. Il est temps de comprendre que l’oralisation des rapports ainsi que le « film » des actions sont des outils faits pour libérer les acteurs de terrain de la partie paperasse héritage de la société des scribes et plaie de la société actuelle. Après jugement définitif, une fois le jugement exécuté et la peine purgée, les archives devraient l’être concomitamment. Mais cela relève de procureurs élus, étape suivante de la procédure et celle de juges élus voire de jury populaires pour les atteintes à la personne à partir d’un certain degré de gravité! Les connaissances actuelles et l’accès à l’information impliquent un système affiné pour interfacer les espaces entre les personnes et non pas une gigantesque prison contrôlée par un « big brother » informatif comme actuellement par le ministère dit de l’intérieur, bastion de la violence institutionnelle et faucheur de libertés. Cela posé le fantasme est un moteur extraordinaire pour imaginer des utopies susceptibles si nous y prêtons attention de devenir réalité si concrétisation.
Pétain, de Gaulle, Hollande : des socialistes ?
Tous les trois mis en place par l’appareil socialiste vérifiez vos cours d’Histoire.
La haine obsessionnelle, ça se soigne.
Consulter la base ?
Seriez vous devenu anarchiste ?
C’est scandaleux !
Un policier ne rapporte rien aux actionnaires !
Il faut licencier tous ces fonctionnaires !
ha mais Jaimes ! les fonctionnaires sont déjà licenciés ! une grande majorité d’entre eux est sur diplômée !
Mais c’est vrai, la sécurité est un marché qui rapporte… au son des sirènes.
bon, pas mal. C’est vrai.