« Marseille a un territoire trois ou quatre fois plus grand que Paris et il n’y a que trois cents agents de ville. Aussi, sur la Canebière, on vole et on détrousse les gens en plein jour. Il est évident que cela ne peut plus durer… » C’était en 1907. Le tribun Georges Clemenceau harangue les députés. Il plaide pour une police plus mobile, mieux équipée, adaptée à la société moderne. L’année suivante, la police marseillaise est étatisée. Les effectifs augmentent de 20 % et le budget fait un bond de 70 %.
De quoi rêver. Car si aujourd’hui le discours sur l’insécurité n’a guère évolué, en dehors du Grand Paris, de nombreuses villes ont vu les effectifs de la police ou de la gendarmerie fondre de 10 à 40 %.
Alors, pour nous évader un peu de nos soucis au jour le jour, et surtout de la mythologie du quai des Orfèvres, voici l’histoire vraie de la police de Marseille et de sa pègre, racontée par Alain Tourre, qui, à la différence de la plupart de ces flics qui prennent la plume n’a jamais traîné ses guêtres dans les couloirs du 36.
Dans son livre, Histoire de l’Évêché, écrit avec la collaboration de Danielle Thiéry et Christophe d’Antonio (Éd. Jacob-Duvernet), il nous relate les principaux événements du début du siècle précédent à nos jours : guerre des polices, règlements de comptes, trafic de toutes sortes, liens du milieu et de la politique, etc. La liste est longue. Certaines histoires dont on n’a jamais entendu parler, comme les bandits fantômes de Pégomas, ou l’attaque du train 261. Ou d’autres, bien plus célèbres, comme le vol des bijoux de la Bégum ou le démantèlement de la French Connection.
C’est en 1908 que le commissariat central de Marseille s’installe à l’Évêché, un édifice bâti au XVII° siècle pour servir de résidence aux évêques. Un symbole fort, trois ans après le vote de la loi sur la séparation de l’Église et de l’État. La toute nouvelle brigade mobile, qui porte le n° 9, elle, doit se contenter des locaux laissés vacants gare Saint-Charles. Ce n’est qu’en 1910, qu’elle rejoindra cet « hôtel de police » un peu particulier. Où elle est toujours. Entre temps, la 9° est devenue le service régional de PJ, puis, plus récemment, une direction interrégionale.
Alain Tourre a été le patron du SRPJ de Marseille. Il a également été un spécialiste de la lutte antidrogue. Aussi est-il bien placé pour nous parler de Marseille, plaque tournante du trafic international et région de prédilection des laboratoires clandestins ; ou encore de l’assassinat du juge Michel, lequel est directement lié au trafic de stupéfiants.
En lisant l’enquête sur l’affaire Ranucci, telle que l’auteur nous la raconte, j’ai été stupéfait de découvrir les charges qui pèsent contre lui, moi qui, comme beaucoup, avais un doute sur la culpabilité du condamné. Comment peut-on penser un instant qu’il s’agit d’une erreur judiciaire ? Le débat sur la peine de mort a pris le pas sur tout le reste.
Lorsque j’ai demandé à Tourre les affaires qui l’avaient le plus marqué, lui qui a dirigé des services importants et qui a même été le candidat français pour prendre la tête d’Europol, n’a pas hésité un instant : les enquêtes où les victimes sont des enfants. Et en particulier une, qui à ce jour n’a pas été résolue : l’assassinat de Sabine Dumont, le 27 juin 1987, à Bièvres, dans l’Essonne. Cette petite fille de 9 ans a été enlevée en pleine journée près de son domicile et son corps entièrement dénudé a été retrouvé au bord de la RN 118, à cinq kilomètres de là. Un rapprochement avait été fait avec le meurtre de trois autres fillettes commis à la même époque. Mais il semble bien (c’est une opinion personnelle) que la dispersion des moyens entre les services enquêteurs et les juges d’instruction n’ait pas facilité les choses. « J’y pense toujours… je revois encore le visage de cette gamine, belle comme tout… », m’a confié Alain Tourre.
Peut-être un jour écrira-t-il un livre de souvenirs sur certaines de ses enquêtes, de celles que l’on ressasse avec le temps, et sur lesquelles parfois on s’interroge – comme le meurtre de la petite Sabine ou l’affaire Boulin…
Je vais être franc, dans les dernières pages d’Histoire de l’Évêché, on sent la pression d’un éditeur trop impatient, mais tel qu’il est, avec ses imperfections, c’est un véritable document sur la police et la pègre de Marseille. Un livre de référence qui se lit avec attention, qui force à la réflexion, et que l’on va conserver précieusement dans sa bibliothèque.
les différents commentaires sur cette affaire démontrent qu’il est difficile d’arrêter un jugement définitif. Néanmoins, il faut tenir compte de cette notion qu’est le doute. Et les diverses versions pour ou contre la culpabilité sont bien la preuve de l’existence de celui-ci. En principe, le doute n’est pas compatible avec la décision de justice. En effet le juge ne peut, pour motiver sa décision, se fonder sur des motifs dubitatifs ou hypothétiques. Il ne lui est pas davantage possible de refuser de trancher le litige au prétexte que la vérité lui paraît inaccessible et incertaine. Absent du vocabulaire de la législation criminelle, notamment de l’article 470 du code de procédure pénale, le « bénéfice du doute » ne saurait être une expression reprise d’arrêts publiés de la chambre criminelle de la Cour de cassation. Il n’en est usé, dans de faibles proportions (2,5 pour 100 des décisions de relaxe soumises à la chambre criminelle) que pour retranscrire des décisions de juges du fond, qui qualifient de la sorte un certain type de relaxes ou d’acquittements qui ne procéderaient pas d’une absence d’élément légal ou d’un défaut pur et simple d’implication.
L’expression apparaît en revanche dans la motivation propre des chambres civiles. Ainsi, une décision de la première chambre civile, rendue au visa de l’article 1351 du code civil, énonce que dès lors qu’une personne a été relaxée, fût-ce au bénéfice du doute, du chef du délit de conduite sans permis de conduire, le principe de l’autorité au civil de la chose jugée au pénal interdit au juge civil de décider que cette personne n’était pas titulaire d’un permis de conduire valable (1re Civ., 30 octobre 1985, pourvoi n° 84-13.271, Bull. 1985, I, n° 280 ; à rapprocher de Soc., 6 janvier 1982, pourvoi n° 80-14.561, Bull. 1982, V, n° 1 ; 1re Civ., 24 mars 1981, pourvoi n° 79-16.118, Bull. 1981, I, n° 98 ; 2e Civ., 5 janvier 1978, pourvoi n° 76-12.800, Bull. 1978, II, n° 7).
Il faut en déduire que le bénéfice du doute est la conséquence opérationnelle de l’impossibilité, pour qui en a la charge, d’apporter la preuve de l’élément matériel ou de l’élément moral de l’infraction et d’emporter ainsi la conviction du juge répressif. L’innocence, n’est plus seulement présomption, mais devient vérité judiciaire. Puisque la preuve n’est pas faite de la culpabilité, la preuve est réputée faite de l’innocence.
L’affaire RANUCCI se mêle à celle de Patrick HENRY (meurtre du petit Philippe BERTRAND – par ailleurs une question s’est posée sur la présence de Patricj Henry dans la foule qui réclamait la mort de RANUCCI). Cette concomittence amènera un journaliste de TF1 à dire que « La France a peur ». Et comment ne pas y ajouter l’intervention à la télé du Ministre de l’Intérieur de l’époque (PONIATOWSKI) qui dira que s’il était juré de la cour d’assises, il réclamerait la mort.
Cette situation a poussé le Président de la République a refusé la Grâce présidentielle, pour une pure réflexion politique (nos vies ne valent pas grand-chose quand il s’agit du pouvoir exécutif).
La question qui se pose est finalement celle-ci : est-il plus grave de laisser en liberté un coupable ou de condamner à mort un innocent ?
POUR REFLEXION : http://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-execute-a-cause-d-un-sosie-17-05-2012-2004475.php
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Arnault
Tout d’abord je vous présente mes excuses pour mon ton agressif ensuite je pense que le procès a été équitable au vu des conditions de l’époque et des moyens qui étaient mis à la disposition de la police à ce moment.La peine de mort est histoire ancienne et si RANUCCI avait été condamné à une vraie perpétuité peut être y aurait il eu une évolution due au progrés de la technique.
Les événements récents démontrent que Marseille qui n’avait la réputation d’abriter que le grand banditisme est devennue au fil des ans une ville ou les braves gens n’osent plus sortir de peur de se faire agresser ou voler, la Police Nationale semble s’en désinterrêsser (en fait, on se demande si Les Drecteurs SP ou PJ ne vont pas la bas simplement comme un passage obligé pour leur plan de carriére) et les promesses de renfort n’engagent que ceux qui les reçoivent, pour ce qui concerne la PM il faudra sans doute, compte tenue de son état actuel plusieurs années avant qu’elle ne soit opérationnelle…..
Aujourd’hui une police municipale a été recréée à Marseille . Ce qui est étrange c’est que depuis Clémenceau … « Marseille a un territoire trois ou quatre fois plus grand que Paris et il n’y a que trois cents agents de ville. Aussi, sur la Canebière, on vole et on détrousse les gens en plein jour. Il est évident que cela ne peut plus durer… » cela n’a pas évolué, la PM n’est pas armée et est loin d’effectuer les tâches que l’on attend d’elle ! Une spécificité Marseillaise ? Même la gauche veut améliorer la PM de Marseille !!!!
Ce serait l’argument le plus pertinent sur la culpabilité de Christian Ranucci si l’on voulait bien passer sous silence les nombreuses incohérences procédurales qui entourent la découverte de ce couteau. En effet, le procès-verbal de réception de cette arme est antidaté par les services d’enquête (il en est d’ailleurs fait mention dans le « Faites entrer l’accusé » sur Ranucci) où une heure de réception du scellé complètement incompatible avec le moment où Ranucci leur aurait « avoué » où était ce couteau et où ils l’auraient « trouvé » est porté sur le registre. De plus, les services de police ont quand même mis un temps extraordinaire pour retrouver une arme que Ranucci leur aurait indiqué avoir jeté dans un tas de tourbe soi-disant spontanément et précisément indiqué. Je laisse à Gilles Perrault le soin de réaliser la contre-enquête (on apprécie ou pas son style et sa rigueur), il est simplement regrettable qu’autant de zones d’ombre (car il y en a : il serait trop long de les énumérer ici, l’argument de la révision jamais acceptée ne tenant pas, il suffit de voir l’appréciation toute particulière qu’en a la cour de révision, cf. Dany Leprince) dans une enquête et une instruction aient pu permettre non seulement la condamnation mais surtout l’exécution d’un homme de 22 ans. En tant qu’amoureux de la justice, je ne suis pas satisfait mais ce n’est que mon avis. Encore une fois, je ne fais que dire que Ranucci n’a pas bénéficié du procès équitable et serein qui aurait pu valider sa condamnation (l’exécution restant pour moi injustifiable, de toute manière).
Bonne soirée.
@Arnault,
Comme beaucoup de personnes j’ai lu le « Pull over rouge » et à l’issue de cette lecture, j’en suis arrivé à la conclusion que Ranucci était l’assassin, et à tous les défenseurs de la thèse inverse à qui je pose cette unique question : « Comment Rannucci a-t-il fait pour amener les enquêteurs devant un tas de fumier, où l’arme du crime (un couteau) avait été dissimulé si ce n’est lui qu’il l’a mis cet endroit après avoir tué la malheureuse enfant ? », aucun n’a été capable de répondre, il est vrai que je ne l’ai jamais posé à un titulaire de DEA ! Remarquez d’ailleurs que Perrault passe assez rapidement sur cette découverte pourtant capitale de l’arme du crime dans son livre, alors qu’il met en lumière d’autres détails beaucoup moins probants, comme le fait, que d’après sa mère Ranucci n’aurait jamais porté un pull-over ruge (Sic) enfin, si vous appelez cela de l’enquête ! Moi, je pense plutôt à de l’imposture !
Mon DEA servait simplement à proposer une caution juridique à mes écrits, il semble qu’il s’agisse d’un défaut, je m’excuse.
Quant au pull-over rouge, je l’ai proposé à monsieur Moréas pour qu’il prenne connaissance de la position exactement inverse à celle qu’il avance dans son blog. Si vous aviez lu correctement, vous auriez noté l’expression du balancier…
Ma conclusion est que Christian Ranucci pouvait avancer que des faits de nature à faire naître un doute sur sa culpabilité existaient, et qu’il faut en conséquence bien se garder de tout jugement définitif sur cette affaire.
Ce garçon de 22 ans dont on a coupé la tête aurait tout de même eu besoin d’une enquête, d’une instruction et d’un procès équitables et sereins afin que le verdict puisse être accepté.
Ce ne fut pas le cas. Quant à la corde victimaire que vous vous plaisez à tirer, je vous rappellerai que l’avocat général Viala avait requis la peine de mort contre l’avis-même de la famille Rambla qui ne voulait pas de la mort de Christian Ranucci.
Je vous souhaite une bonne journée (et encore pardon pour mon diplôme).
@Adenoide Hynkel : vos posts seraient plus compréhensibles si vous compreniez que l’auteur de ce que vous reprenez a son nom en bas.
@JPF « résultats obtennus n’ont pas tous été à la hauteur des déclarations lors de leurs nominations…… »
* sur la forme Pourquoi tant de n?
* sur le fond : les discours d’inauguration et les pots de prise de fonction sont le fait de personnes déplacées, et , à ce titre, peu au courant de ce qu’elles vont rencontrer; ceci est indépendant du lieu (signalé aux cars de touristes comme un lieu de repos pour des milliers de Corses, dans ce cas), et de la profession…
Par contre, avec le recul et l’expérience, on peut arriver à des livres informatifs (même si la personne a été ridicule, comme tout le monde, lors de son discours de prise de fonction)
Pour Group In Pakistan
certains ont même été contraints à rembourser d’importantes sommes indûment perçues au détriment de leurs subordonnés.
Pour L’Ange Bleu.
En quoi un DEA peut il aider à connaître un dossier ?
Gilles Perrault est lui même revenu sur ce livre.
Est ce la rigueur d’un DEA de s’appuyer sur un livre de journaliste sans chercher à en savoir plus ?
L’émission « Faites entrer l’accuséé donne la parole aux enquêteurs.
RANUCCI a donné aux enquêteurs des éléments multiples et probants.
Celà les policiers le savent. Et la famille de la victime aussi.
bon, cela ne passionne pas les foules, mais de ce que je sais, c’est que tout les patrons de la Police judiciaire ou Sécurité publique dont certains que j’ai bien connus n’ont pas réussi dans cette ville et les résultats obtennus n’ont pas tous été à la hauteur des déclarations lors de leurs nominations…….Comprenne qui pourra.
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Regards,
rabiatareen
» Isorni est un être prodigieusement pur, capable de n’importe quel sacrifice. Comme il est de surcroît nanti d’un talent extraordinaire, la moindre de ses paroles a immédiatement un impact prodigieux. »
Emile Pollak.
Bonjour M. Moréas,
Votre blog fait partie de ceux que je suis avec assiduité mais votre remarque sur Christian Ranucci est vraiment décevante.
Pour ma part, je trouve plutôt étonnant qu’il soit encore des personnes pour le prétendre coupable, et c’est un juriste avec un DEA en sciences criminelles qui vous l’écrit. Le débat sur la peine de mort fut d’autant plus pertinent que les charges pesant sur Ranucci étaient d’une incommensurable fragilité (si l’on veut bien les examiner sous un prisme un peu moins déformant que celui d’un policier), en tout cas absolument pas suffisantes.
Lisez donc « Le pull-over rouge » de Gilles Perrault, seul ouvrage à même de rétablir l’équilibre de votre balancier.
Je continuerai à vous lire avec intérêt, toutefois.
Bonne journée.
Yeeeeeeeeeeeeessssssssssssssssssssssssssssss !
Petit délire à la Marseillaise sans artifice, ni pastis, à jeun, car on craint dégun.
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Merci GM je vais sans doute lire ce livre. Mais pour l’instant j’en suis juste à la page… de votre dernier bouquin.
Super, surtout celui où la mathématicienne fortiche a tout planifié grâce à ses savants calculs. Bravo !
Le « vecteur » écrivain, quant à lui, n’est que le témoin, un peu comme en athlé.
Du Grand Art.
Avant de quitter ce sujet qui m’est cher, qui m’est chair, je tenais à vous montrer ceci. (Comme Sherlock, vous remarquerez la Loupe. élémentaire mon cher Georges)
http://www.google.fr/
Tout y est. Suffit d’avoir une bonne vue, un peu comme Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose qui avait perdu ses lunettes et essayait de se retrouver dans le labyrinthe de la bibliothèque.
Mais tention ! (accent marseillais) mettre les gants beurrés au frais avant utilisation. Simple principe de précaution. Lol.
Il y a tout => http://www.google.fr/
La pirogue (la barque)
La lanterne (Diogène)
La Pythie sur son tabouret
Et surtout le symbole de l’horloge qui, à la loupe, de donne pas l’heure alors qu’à l’oeil nu il semble être 12h15.
Juste au-dessus de la Pierre…
Un brin de muguet
Claude Frollo en serait ravi. Ou en sera ravi.
S’il reçoit le message.
Ce qui est certain, c’est qu’à tout moment, le Lecteur peut sortir de l’histoire. Du Roman.
Donc, à tout moment rien n’est jamais défini à l’avance. C’est en enquêtant sur Lili Marlène que j’ai découvert votre site, hier. Et non pas, comme on aurait pu le « déterminer de façon arbitraire » en cliquant sur les lettres MFP.
Evidemment, Echelon doit s’arracher les cheveux… à l’heure qu’il est.
Mais Google pour l’occasion (sic) du 1er Mai a mis les pendules à l’heure semble-t’il comme sur un certain Album… la page Blanche… ou l’oubli.
L’oubli. Quel mot étrange.
Et peut-être le sourire de la « jolie » dame dont vous aviez oublié les gants de peau dans la boîte à gants de votre voiture qui doit bien rigoler enfin que quelqu’un exorcise le mal qui lui a été fait. Qui s’en souvien aujourd’hui de celle-là ?
Conclusion :
Ce chemin de la mer, venant de Marseille en l’an mille, après avoir longtemps tendu dans la direction NORD-SUD,
passait donc par LE ROUET (venant de ROTA, la route donc ! ) s’infléchissait dans le sens EST – OUEST à la
hauteur de MAZARGUES. Là, en effet, finissait la région des marécages et on pouvait marcher à pieds sec vers
la mer en passant vers l’actuel BONNEVEINE jusqu’au rivage de l’actuel lieu dit de la VIEILLE CHAPELLE.
Comme dans l’Huma la Roue Tourne donc.
ROTA
sAtoR RotAs tEnEt RotAs oPERa.
Un brin de muguet virtuel pour ce charmant jour chargé de symboles.
Moi aussi j’entendais des « Voix ».
Pas de quoi se mettre une balle dans le pied.