LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Le clown contre gavroche

Il y a quelques jours, dans une petite note, j’ai raconté les mésaventures du Soupirant, de Yoyo, etc., films actuellement interdits de diffusion en raison d’un litige qui oppose les auteurs et la société Gavroche Productions.

Dans cette note, Le clown devant les juges, j’ai tenté de brosser gavroche_communitylivejournal.1225553818.jpgsuccinctement les obstacles qui nous interdisent de revoir ces petits bijoux du cinéaste Pierre Etaix.

Cela m’a valu un long commentaire de Monsieur Jean-Claude Voxx (que vous pouvez lire ici), et qui dit en conclusion : « (…) les faits ont l’air différents de ce que j’ai pu lire sur votre site ».

Puis aujourd’hui, j’ai reçu un mail de Monsieur Wagner, représentant de Gavroche productions, qui donne une autre interprétation de cette affaire.

Alors, où est la vérité ? Je n’en sais rien. Nicole Vulser a semble-t-il fait un excellent résumé de cet imbroglio juridique dans Le Monde du 21 décembre 2007 :

« En 1996, Pierre Etaix ne renouvelle pas la cession de ses droits d’auteur à la société Capac, qui avait produit les cinq films. Mais Jean-Claude Carrière re-signe, sans concertation avec le cinéaste, pour dix ans. Ce qui devait leur coûter dix ans d’impossibilité d’exploitation. En 2002, le tribunal de grande instance de Paris autorise néanmoins la restauration des films. Un conflit oppose ensuite Pierre Etaix à son avocate, Me Francine Wagner-Edelman. Elle avait proposé que la société Gavroche Productions, gérée par son frère, Alain Wagner, yoyo.1225553632.jpgexploite les droits des cinq films. Pierre Etaix découvre alors ce qu’il désigne comme une « société fantôme » qui ne commercialise pas ses films et risque de bloquer leur exploitation jusqu’en 2017.

« Début juin, Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière ont changé d’avocat. Ils ont intenté en vain une action en justice pour tenter de casser le contrat avec Gavroche Productions. Début décembre, ils ont assigné au fond cette société pour éviter ce qui était arrivé à Buster Keaton : une reconnaissance post-mortem de ses droits. »

S’il y a un procès, c’est qu’il y a mésentente, et ce n’est pas à moi de juger. Je ne sais pas qui a raison, mais je suis comme tout le monde, entre les juges et les avocats, je préfère le clown.  

5 Comments

  1. WAGNER EDELMAN

    Cette affaire afailli détruire mes relations avec le mon de l’audio visuel et pis en core, avec mon frère.
    Il s’est dévoué pour aider Pierre ETAIX avec moi, mais le problèmer venait du fait que Jean Claude CARRIERE avait renouvelé ses droits.
    Si nous avons gagné en référé pour l’accès aux négatifs, nous avons predu en appel pour l’exploitaton des droits portant sur les films.
    Or, les films ne pouvaient pas être exploités sans avoir été restaurés.
    Sur ce, bon nombre de producteurs et la Fondation GAN, qui ne voulait pas de « concurrent », se sont jetés sur l’affaire pour détruire toute possibilité.
    Enfin, l’épouse de Pierre ETAIX a manifestement joué un rôle négatif dans cette affaire, sans que l’on puisse bien connaître lequel, mais en tous cas, c’est une triste affaire qui se termine par le fait que l’on entend plus parler de Pierre ETAIX ni d’un quelconque film en route.

    Or, malgré son âge, son talent est tel…!

    Francine WAGNER EDELMAN

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    bonjour je viens de lire votre article qui est vraiment très bien merci de partager tout cela avec nous

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    bonjour je viens de lire votre article qui est je trouve vraiment très intéressant

  4. ;)

    http://www.youtube.com/user/barbie49800

    klaus

  5. Yentl

    http://apu.mabul.org/up/apu/2008/06/15/img-030515uyhnj.jpg

    de la part de Yentl, élue le « Clown Sacré » de Pandore. (cf. Divag’)

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