LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Dammarie-lès-Lys : « On aurait pu faire mieux… »

C’est quasi traditionnel, à chaque fois que le pouvoir politique se mêle d’une enquête judiciaire, cela se termine par un fiasco – et le plus souvent par un retour de bâton. Voici deux versions du déroulement de l’enquête sur la mort du brigadier-chef Jean-Serge Nérin…

logo_surlaterreorg.pngVersion I – Grâce au témoignage d’un ancien collègue, les enquêteurs visionnent la vidéo d’un supermarché sur laquelle apparaît un groupe d’individus qui pourraient bien être des terroristes basques. Avant de les présenter aux témoins du drame, ils préparent soigneusement une parade d’identification. Procédé classique qui consiste à mélanger les photos des suspects à celles d’individus qui n’ont strictement rien à voir avec l’affaire. Devant ce flot de portraits, et malgré leur désir de faire avancer les recherches, les amis du policier assassiné hésitent.

Dans le même temps, en se fiant à l’heure indiquée sur la vidéo, les policiers décortiquent les paiements effectués aux caisses du grand magasin. Il ne doit pas y avoir beaucoup de clients qui ont réglé leurs achats avec une carte de crédit espagnole, se disent-ils. Bingo, ils en trouvent un ! Une rapide vérification, et là, c’est la déception. On découvre que la piste est bidon et qu’il s’agit d’un groupe de pompiers catalans qui prennent des vacances dans la région parisienne. Heureusement qu’on n’a pas mis tous nos œufs dans le même panier, se disent les enquêteurs. Car pendant ce temps, d’autres investigations sont menées tous azimuts. Une équipe d’une demi-douzaine d’Espagnols, dans ce coin de Seine-et-Marne, c’est bien le diable s’ils n’ont pas laissé des traces…

C’est de la fiction, vous l’aurez bien compris, car les choses se sont déroulées différemment.

Version II – Ils parlaient espagnol, affirme le policier retraité, en désignant le groupe de suspects sur la vidéo. On la fait visionner aux collègues du policier assassiné, et ceux-ci, encore sous le choc, pensent reconnaître certains des malfaiteurs qui les ont pris pour cible. Aussitôt, on interroge les autorités espagnoles en leur fournissant la vidéo et la photo de l’individu arrêté, Joseba Fernandez Aspurz. Celui-ci est recherché pour des violences urbaines dans son pays. Les policiers espagnols sont-ils victimes du même phénomène d’autosuggestion que leurs collègues français ? Le fait est qu’ils désignent les pompiers catalans comme des terroristes. Il faut dire que dans le même temps, la presse espagnole ne fait pas mieux. joseba-fernandez.jpgElle diffuse la photo de Joseba Fernandez, militant de gauche, comme étant le suspect principal du meurtre du policier français. Alors qu’il s’agit d’un homonyme. Désolé pour le désagrément, dit l’agence de presse EFE.

Même si elle est bâtie sur une série de quiproquos, à ce stade, la piste semble néanmoins sérieuse. Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs présumés du meurtre d’un policier, les localiser et les arrêter.

Aussi, j’imagine la bobine des enquêteurs lorsqu’on leur dit que la DCRI va « réquisitionner » les médias pour diffuser à tout va la vidéo du grand magasin… Car en  agissant ainsi, on grille ses cartouches, on se prive de l’effet de surprise, on informe les malfaiteurs qu’ils sont repérés et en passe d’être identifiés. Pas besoin d’être un superflic pour comprendre qu’il s’agit là d’un procédé de bout de chaîne, de dernière chance, lorsqu’on a tout tenté et qu’il ne reste plus aucun espoir de pouvoir arrêter les individus recherchés.

deux-legendes-pour-la-meme-photo.jpg

Photo 1 : Le gang de la mort                                 Photo 2 : Terroristes ou pompiers ?

Existe-t-il une troisième version ? Le procureur nous l’expliquera peut-être. Pour l’instant, on ne l’a pas entendu, comme si les enquêtes judiciaires étaient placées sous la direction du pouvoir exécutif… En attendant, le ministre espagnol de l’Intérieur, lui, s’est excusé. « On aurait pu faire mieux », a-t-il soupiré. En France, c’est le directeur général de la police, Frédéric Péchenard, qui est monté au créneau. La diffusion de cette vidéo a permis de ne pas « polluer » le dossier, a-t-il affirmé devant les caméras de télévision, sinon, « on aurait traîné ça dans le dossier un moment ». Des propos étonnants de la part d’un ancien péjiste… On pourrait en faire shadok-escalier_castaliefr.jpgune devise Shadok : si on élimine tous les innocents d’un crime, on va bien finir par découvrir les coupables.

Dans cette affaire, une nouvelle fois la police ne sort pas grandie, mais on comprend bien que le chapeau est trop large pour sa seule tête.

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Que vaut la vie d’un homme ? a été lu 5 964 fois en 3 jours et a suscité 24 commentaires.

45 Comments

  1. DominiqueLeach

    Houses are expensive and not everybody can buy it. However, business loans are created to aid people in such kind of hard situations.

  2. Péhène (le vrai)

    Le message en date du 24 mars 2010 à 21h37 n’est pas de moi. Je me dis pourtant que trouver un pseudo original n’est pas si difficile. Je ne salue pas l’usurpateur.

  3. ZEB

    Je ne suis pas sur que G.MOREAS soit si « nuisible » que cela…
    Ces journalistes on souvent une vision plus « judiciaire » que les autres. Ils connaissent la musique et savent, la plupart du temps, faire la part des choses et mesurer la portée de ce qu’ils écrivent.
    Les journalistes de l’affaire d’OUTREAU on été les seuls à ne pas être « mis en cause » alors qu’ils ont eux aussi très copieusement contribué au « FIASCO ». Si toutefois il s’agit bien d’un Fiasco… je n’en suis pas si sûr. Les doutes profitent au accusés, c’est la loi…

  4. Péhène

    « Les médias sont nuisibles dans une enquête policière (…), il faut savoir les utiliser »

    Comment fait-on, Zeb, avec des flics reconvertis en journalistes ? G. Moréas ne nous a-t-il pas menés en bateau jusqu’à présent, avec son histoire reconstituée avec plus ou moins de vraisemblance de Dammarie les Lys ?

  5. Grouire

    Vous prenez tous les policiers de France et de Navarre et vous faîtes un village avec. Il y aura autant de délinquance que partout ailleurs. Il y aura des voleurs, des pédophiles des meurtriers… La police est formée d’hommes et de femmes issus de la société que vous en avez fait.
    Vous êtes trop investi pour être objectif pour la même raison qu’un policier ne peut être juré.
    Je suis foncièrement désolé pour ce qui vous êtes arrivé, mais merci d’éviter de décrier une collectivité sur un blog où l’on parle techniquement d’une enquête qui a mal débuté en partie à cause des pontes. Où l’on évoque le triste sort d’un homme père de quatre enfants qui est mort en accomplissant une mission de service public, il aurait mieux fallu qu’il s’en « foute » ce jour là avant d’y aller.

  6. Clafoutis

    @ Patrick Handicap expatrié le 24 mars 2010 à 15:34

    Désolé, mais ma réponse visait Laurent !

    Il mettait en cause votre santé mentale. Et comme il n’argumentait pas (et pour cause, ce n’est pas son métier – et le serait-ce, on ne fait pas de diagnostic aussi lourd au vu d’un simple billet !), je lui suggérais ironiquement d’utiliser l’arsenal répressif innovant défini en URSS sous le délicat vocable de « schizophrénie torpide », dont je détaillais les caractéristiques -au demeurant fort pratiques pour qui veut éliminer le contradicteur.

    Par bonheur la police existe, mais elle n’a, par bonheur de nouveau, pas encore acquis de compétence médicale.

    Bon courage à vous.

  7. Patrick Handicap expatrié

    Je n’ai pas de haine, j’ai juste peur de la police Française (d’autres pays européen ont une bien meilleure police) qui est censée protéger les citoyens. Peur avec raison vu les atteintes physiques subies deux fois. Police qui ne veut jamais reconnaître ses erreurs, sauf à y être contrainte par les tribunaux…
    Peu importe à qui la faute, celle de nos gouvernants qui ne veulent rien changer malgré le vote de rejet, celle des individus qui manquent de formation et ne s’occupent que de leurs petits avantages en se foutant de leur mission de service public. Heureusement que je n’ai pas eu le même comportement dans ma mission de contrôle d’organismes bancaires durant mes trente ans d’activité. A mon poste y compris un mois et demi après ma transplantation hépatique il m’en a parfois coûté de m’opposer mais avec une conscience toujours en paix et des résultats ne serait-ce qu’en matière de lutte contre la blanchiment.

  8. grouire

    Manifestement, Monsieur, vous cherchez à en découdre. Je ne peux que m’incliner devant votre sentiment haineux envers l’institution et n’irai pas polluer davantage ce débat, qui je le rappelle évoque une mauvaise orientation d’enquête.
    Courtoises salutations.

  9. Patrick Handicap expatrié

    A @GRouire, @laurent et @Clafoutis : vous persistez @Grouire et vous en rajoutez pour les autres
    « …Je vous faisais simplement remarquer que dans la même idée vous pouviez faire l’objet d’une recherche de la part de ces mêmes policiers … »
    Ces policiers ont été condamnés à me verser 1500 euros, ils ont perdu en appel et n’ont pas été admis en cassation ? Je crois que « leurs recherches », selon votre langage « policier » seraient assez mal venues spécialement auprès de leur hiérarchie qui ne les a pas soutenus. Cette « insinuation » que vous faites si vous voulez que je sois précis ne fleure pas bon et a toutes les caractéristiques d’une « promesse de commettre un acte illégal », telle la consultation de fichiers sans motifs de service et la réquisition sans autorisation judiciaire…. La justice peut aussi en être saisie avec, le cas échéant, un regard adapté aux détenteurs d’autorité publique coupables de délits…

  10. Grouire

    @ Patrick Handicap expatrié

    La menace est une promesse de commettre un acte illégal (au sens pénal), ça c’est pour la forme. En ce qui concerne la réquisition judiciaire, c’était ironique, au regard de votre billet paranoïaque sur la Police Nationale Française , vous parlez d’expatriation, d’issue fatale, de représailles. Je vous faisais simplement remarquer que dans la même idée vous pouviez faire l’objet d’une recherche de la part de ces mêmes policiers et que vous pouviez vous réfugier en Chine là où les policiers respectent les gens, c’est de l’ironie vous voyez même si ce n’est pas drôle..
    Enfin, je vous ai parlé de vos idées à vous comme je l’aurai ait avec n’importe qui, c’est ma manière à moi de vous considérer, je ne vise bien entendu que vos opinions.

  11. Patrick Handicap expatrié

    Je souhaite juste que ceux qui se moquent de mon handicap vivent quelques jours en apprenant à respirer par un trou à la base du cou, s’en pouvoir se moucher, en devant éructer pour émettre des sons et tenter de se faire comprendre. Qu’ils s’habituent à se réveiller la nuit avec ces crampes douloureuses dues aux reins qui ne fonctionnent qu’à 30%, qu’ils n’oublient pas de mesurer quatre fois par jour le taux de sucre en se piquant le doigt; qu’ils s’injectent ensuite l’insuline en calculant la dose adaptée et en oubliant pas de manger dans les 10 minutes qui suivent sous peine de tomber dans les pommes. Je leur souhaite, ces quelques jours, de ne pas oublier leurs 9 pillules par jour, et spécialement les 4 à prendre imérativement toutes les 12 heures pour ne pas pedre le foie prêté. J’oublie les douleurs atroces qui déchirent l’abdomen et d’autres petits maux peu ragoutants…
    Si on y ajoute l’agression des policiers qui m’a envoyé en réanimation durant dix jours en 2003 et celle, sans conséquence physique heureusement, subie en juin 2009 près de Bordeaux par des policiers qui ne comprenaient pas que je ne puisse souufler par la bouche pour le contrôle d’alcoolémie, et qui ont fini par s’enfuir lorsqu’ils ont vu mon trou pour respirer, je vous vois bien à ma place quelques jours et vous comprendrez peut-être alors pourquoi je me suis expatrié dans un pays où sont mieux respectées les personnes handicapées.
    Si les commentaires malséants à mon propos ont été écrit par des policiers je m’inquiète de leur respect d’une mission qui veut que l’on aille aux secours des autres pour les défendre, à défaut d’avoir du respect… Ils font honneur à leurs aînés qui, près de 70 ans aans plus tôt, à Paris, se sont conduits ainsi, sans réfléchir à la décharge de certains – est-ce d’ailleurs une excuse -….

  12. ZEB

    Messieurs,
    L’été dernier du coté de PERPIGNAN, une fillette s’était faite enlevée par un pédophile. Une fois la jeune fille retrouvée quelques jours plus tard, les gendarmes chargés de l’affaire avaient évoqué à la presse (certe locale) qu’il s’agissait d’une fugue alors que cette pauvre petite avait été enlevée puis violée. Sachant cela, le pédophile est resté dans la région, sans se méfier de quoique ce soit et les gendarmes avaient toute liberté pour enquêter serainement. Le violeur était identifié, arrêté puis bien sur écroué.
    La DNAT regroupe les meilleurs poulets de FRANCE. Ne les prenons pas pour des jambons, laissons les travailler. J’aimerais que cette « erreur » n’en soit pas une. Mais si il faut passer pour des cons pour arrêter ces terroristes, c’est quand même bien un monde. Les médias sont nuisibles dans une enquête policière ( Cf. Affaire du petit Grégory) il faut savoir les utiliser. Et c’est seulement dans ces conditions qu’ils sont les meilleurs…

  13. Clafoutis

    @ laurent 23 mars 2010 à 23:15

    Tiens vous devez avoir raison, c’est sans doute un cas de schizophrènie torpide.

    La schizophrénie torpide, découverte par les médecins russes au XXème siécle – années 80 – à la demande des services de sécurité alarmés par le nombre croissant de contestataires (inconscients de leur bonheur), se caractérise par l’absence de tout symptôme objectif, hormis un esprit critique surdéveloppé -et naturellement infondé- : pas de traitement connu, ne peut malheureusement que conduire, pour le bien de la société, à la mise à l’écart du malade dans une institution spécialisée, avec administration des médications symptomatiques traditionnelles.

    Il paraîtrait que les laboratoires pharmaceutiques occidentaux n’approuveraient pas cette solution coûteuse, et proposeraient la mise au point d’un vaccin Scz-Tpd (deux injections obligatoires, sur décision du gouvernement).

    Votre avis ?

  14. laurent

    @Patrick Handicap expatrié

    il ne serait pas mental,le handicap?

  15. Midi

    Au sujet du monsieur handicapé, c’est étrange cette réponse en terme de menace discrète qui lui a été adressée par un commentateur (prévenant ou offensif ?) Il y avait surement une autre façon de lui faire entendre qu’il se trompait de sujet sans en rajouter ?

  16. Matthieu

    En clair encore une bourde de stratégie. On en poursuis pas un voleur en criant son nom ou en allumant les sirènes, dans le même esprit on ne recherche pas des malfaiteurs en criant haut et fort: « Cachez-vous, cachez-vous, on arrive! »

    Assez d’accord, la police, que ce soit la pj ou autre, aurait bien besoin d’instances autres que l’exécutif pour les « chapeauter ».

  17. Midi

    Cher monsieur,

    A propos de l’importance du juge d’instruction… même si ce n’est pas précisément le sujet de l’article à commenter ici.. mais il s’agit d’actualité donc je choisis votre article le plus récent pour y attacher ce commentaire :

    Aujourd’hui, la famille de Robert Boulin demande la réouverture de l’enqupete sur la mort du ministre en 1979.

    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2010/03/23/la-famille-de-robert-boulin-demande-la-reouverture-de-l-enquete-sur-sa-mort_1323207_3224.html

    Vous aviez dit que vous étiez libre de vous exprimer sur la police et les affaires pourvu qu’il ne puisse s’agir de dossiers auxquels vous aviez contribué dans l’exercice de vos fonctions ou les sachant dans ce cadre. Je me demande simplement si vous seriez ou pas en réserve d’expliquer votre point de vue sur l’affaire Boulin :
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1004

    Mais sachant qu’en effet si c’était pour un article contraint, mieux ne vaudrait pas le faire, et là je vous fais confiance, et bien sûr sans que vous baissiez pour autant dans notre estime.

    Il reste que s’il existe l’évidence d’un dossier pour exprimer la nécessité républicaine incontournable de garder le juge d’instruction, et en plein pouvoirs de sa liberté judiciaire représentative face au procureur, c’est bien cette affaire… (rien qu’à lire la recension de la part publique du dossier).

    Bon après-midi.

  18. Seb

    Bonjour,

    Que vient faire la DCRI là dedans ?? La SDAT est DCPJ même si physiquement ils travaillent au même endroit dans les Hauts de Seine ^^

    Amicalement,

  19. Patrick Handicap expatrié

    A @Grouire.
    Joli Monsieur… Me menacez vous ?
    Mon adresse IP est à l’étranger où je vis et n’est pas communicable. Par contre la justice de mon pays d’accueil est, elle, bien compétente pour instruire une plainte relative aux intimidations et menaces que vous proférez….
    Enfin, je dispose des preuves de tous mes dires(enregistrements, copies des jugements et correspondances ainsi que photographies). Voulez vous que je cite les noms des agents de ma première affaire et les coordonnées de mes correspondants au ministère de l’intérieur ?

  20. Fredo

    Quel scandale !
    http://www.evadoc.com

  21. Grouire

    Avec tout le respect que je vous dois, je pense que vous vous trompez de débat. Nous ne parlons pas d’exactions policières mais du décès d’un homme fonctionnaire de police et de l’enquête Judiciaire. Si vous avez peur de la Police Nationale Française, faites attention une adresse IP est si vite mise en évidence avec une réquisition judiciaire… Un conseil allez en Chine, les policiers sont plus respectueux des droits de l’homme.

  22. Patrick Handicap expatrié

    A @Péhène pour mieux comprendre mon souhait de demeurer en vie devant la police :
    « Voilà pourquoi je me suis expatrié dans un autre pays européen où sont respectés les handicapés, pas comme en France où non seulement les places pour handicapés leur sont inaccessibles car toujours squatées illégalement où par de « faux » macarons GIC, mais où les policiers n’hésitent pas à frapper les handicapés lors de contrôle d’alcoolémie qu’ils ne peuvent pas subir, comme celà m’est arrivé lors de mon séjour en France de juin 2009 car je suis trachéotomisé et respire par un trou à la base du cou.
    Quant à obtenir des explications, j’ai saisi la justice après plus de 25 correspondances demeurées sans réponse des pouvoirs publics. »

    Par ailleurs voici la copie de mon dernier envoi afin de faire inculper le prochain agent de la force public qui mettra ma vie en danger, ou pire…:

    Le Ministère de l’Intérieur ainsi que de l’IGPN et la Présidence de la République, ont été informés à plusieurs reprises par mes soins des dispositions exhorbitantes du droit commun et discriminatoires à raison de mon état physique (trachéotomisé) du second alinéa de l’art 234-9 du code de la route (rappelé par un courrier du Ministère de l’Intéreur signé ;;;;; ;;;;;; en date du 13 novembre 2008 réf ,,,,/,,,,,/;; ;;;;;; ) prévoyant la réquisition d’un médecin et une prise de sang pour ceux qui, en raison de leur état physique ne peuvent subir un contrôle d’alcoolémie . Malgré mes demandes répétées je n’ai obtenu aucun détail sur les précautions prises à savoir délais, conditions de transport et précautions médicales. Par ailleurs je n’ai obtenu aucune réponse non plus sur la contradiction avec le dispositif de la circulaire du 28 juin 1972 antérieure, parue au journal officiel du 26 août 1972 pages 9192 et 9193, non abrogée et donc toujours valide, qui exclue expressément le prélèvement sanguin sur un conducteur physiquement handicapé et qui n’a pu en raison de son infirmité, se soumette au dépistage, ne le réservant qu’aux cas les plus graves (délits routiers, accident de la circulation) et l’excluant également en cas de contravention. Ce dernier texte réglementaire est, semble-t-il le seul texte applicable à mon cas mais il est apparement inconnu des forces de police. Il m’a été communiqué par courriel en date du 23 janvier 2009 émanant de ;;;;;;;;; ;;;;;;, chargée d’information juridique et technique à l’Association de la Prévention Routière qui m’a affirmé sa validité me recommandant de le présenter aux forces de l’ordre en cas de contrôle, ce qui n’a eu comme effet que de déclancher les violences dont j’ai été victime en juin dernier.
    > Ayant été victime, en juin dernier, en France, de violences policières, comme déjà rapporté, lors d’un contrôle que je n’ai pu subir, je demeure inquiet pour ma vie, compte tenu d’un autre précédent m’ayant conduit à être hospitalisé en soins intensifs 10 jours lors d’une précédente intervention de 4 policiers parisiens en 2003 alors que j’étais en état d’hypoglicémie. Les dits agents m’ont ensuite poursuivi en correctionnelle un mois après et la relaxe a été prononcée par la 17ème chambre du TGI de Paris sans réquisition aucune faite par le Procureur de la République. J’ai fait un infarctus un mois après. Puis ces agents qui avaient été déboutés de leurs demndesau pénal sont allés réclamer des dommages et intérêts au civil et ont été condamnés à me verser 1500 euros. Ils ont perdu leur appel et n’ont pas été admis en cassation. Bien que Français et d’une filiation Française depuis plus de 700 ans, J’ai ensuite décidé de m’expatrier en 2005 comme résident dans un autre pays européen plus respectueux des handicapés.
    > Mon état de santé est très précaire, Handicapé à 80% titulaire d’un macaron GIC européen, outre l’ablation totale du larynx en 2008 dans mon pays d’accueil, j’ai subi en France une transplantation hépatique totale en 2001 pour VHC HC, souffre d’une ischémie cardiaque après le passage en correctionnelle, suis insuffisant rénal et diabétique insulino dépendant.
    > A titre de précaution, afin de protéger les intérêts de ma famile en cas d’issue fatale, j’ai constitué auprès de mon Conseil un dossier comportant notamment mes interventions et enregistrements téléphoniques auprès de toutes personnes et organismes, afin de pouvoir faire comparaître en justice tous ceux, quel que soit leur qualité, ayant eu connaissance du risque que représente cette incertitude juridique pour ma vie en tirant ainsi les conséquences de droit et favorisant, le cas échéant, l’indemnisation de mes proches.
    > Je vous remercie par avance de bien vouloir contribuer activement à faire prendre toutes dispositions adaptées pour faire connaître et éviter le risque auquel je suis exposé afin de l’éviter, tout particulièrement avant mon prochain déplacement sur le territoire Français.
    > Avec mes sentiments les meilleurs, dans l’attente des informations que vous ne manquerez pas de me communiquer sur les actions de prévention que vous aurez entreprises.

  23. Pointeurdevide

    La Justice, la Police Judiciaire sont censées suivre des procédures devant leur éviter les erreurs. Mais le législateur a levé ces précautions dans les affaires qualifiées de terrorisme. Immédiatement, les conséquences apparaissent – pas pour la première fois. Voilà pourquoi le fonctionnement d’un pays libre ne devrait pas connaître d’exception, dans les affaires de terrorisme supposé non plus.

    —–

    Ah bon, « accident du travail » ? C’est bien un codes des barbouzes, n’est-ce pas ? Pour certaines formes d’élimination il me semble.

  24. Epikoa

    Merci de revenir sur cet accident, qui arrive souvent dès que l’on veut se « servir » des médiae.
    Merci aussi de nous montrer que des policiers peuvent/pourraient aussi très bien faire leur travail dans la sérénité.

  25. Grouire

    100% d’accord avec Sentinelle, le fait de qualifier la mort du policier « d’accident du travail » est une injure à la profession. On ne peut comparer le BTP à la Police, c’est de la philosophie de comptoir et c’est grotesque. Maintenant, en terme de moyens, on veut remplacer les policiers par des caméras, ça coute moins cher et ça ne fait pas de bavure. Ben vous voyez, à se fier aveuglément aux caméras.

    A « robe fendue », personne n’a accusé qui que ce soit. En ce qui concerne les témoignages, il s’agissait plutôt d’une parade d’identification ou d’un tapissage dans le jargon. Vous parlez de « crédit », vous êtes drôle, on demande à des victimes de corroborer une image avec un souvenir, on demande à une victime ici d’être professionnelle (avec la pression que cela induit) et de faire le deuil d’un collègue mort « accidentellement ». Les policiers sont des hommes et des femmes qui commettent aussi des erreurs. Et avant de dire qu’une enquête est bâclée attendez au moins qu’il y ait quelques procès verbaux d’établis.

  26. Une Sentinelle

    @ Péhène et Clafoutis
    Quand un voir plusieurs de nos soldats se font tuer en Afghanistan, pourriez vous qualifier cet évènement :
    – d’un fait d’hiver (il y fait froid, là bas) pour reprendre un jeu de mots (oh ! combien subtil)
    -d’assassinat
    -de perte légitime, le fumeux % de pertes acceptables
    – d’un accident stochastique ????
    Et le pompier qui meurt au feu ?????
    La mort d’un homme ou d’une femme est triste, très triste et terrible quelque soit sa profession ou son état. Il n’y a pas de hiérarchisation professionnelle dans la mort.
    Par contre, je me répète ; il n’y a pas de fatalité absolue et il me semble que toutes les responsabilités n’ont pas été étudiées.
    Chacun a le droit d’avoir une opinion personnelle bonne ou mauvaise sans tomber dans la paranoïa. Personne n’est à l’abri d’une erreur mais encore faut il avoir le courage de la reconnaitre et dans cette affaire, ce principe a été bafoué.
    C’est tout un corps professionnel indispensable à la nation qui est montré du doigt et c’est à lui seul de trouver les ressorts pour regagner la confiance que certains érodent par des déclarations inopportunes et délétères …

  27. Clafoutis

    @Péhène 22 mars 11:27
    « je n’avais pas remarqué que le policier avait malencontreusement, et de façon totalement fortuite, croisé la trajectoire d’un projectile mortel… » (en fait vous décrivez une « bavure »…).

    C’est comme un gardé à vue qui décide vicieusement de se suicider en se frappant la tête contre les murs. (Pourquoi trois légistes n’y croient-ils pas ?)

    Reprenons :
    – quand on donne un casque à un maçon, c’est parce que l’on prévoit que quelque chose peut (dans le cadre de son activité) choir sur lui : il est prévenu, c’est un risque qu’il accepte et on lui donne le moyen de s’en prémunir.
    – quand on donne une arme à un policier, c’est parce que l’on prévoit que quelqu’un peut (dans le cadre de son activité) menacer sa vie : il est prévenu, c’est un risque qu’il accepte et on lui donne le moyen de s’en prémunir.

    Recevoir une palette de tuiles sur la tête, même pour un maçon, n’est pas courant : c’est un accident que l’on a essayé d’anticiper en lui fournissant un casque.
    Avoir affaire à un terroriste basque lors d’un contrôle routier – plus ou moins, en la circonstance – banal n’est pas courant : c’est devoir faire face à une action criminelle que l’on a essayé d’anticiper en lui fournissant une arme. La rencontre est, elle aussi, accidentelle – mais pas imprévisible puisque les moyens d’y échapper ont été fournis.

    Ce qui serait totalement accidentel, c’est que le maçon soit abattu par un terroriste basque, ou que le policier succombe à la chute d’un palette de tuiles.

  28. robe fendue

    Toutes les pistes sont bonnes à suivre. Soit, mais que penser des témoignages policiers, car ce sont les policiers français témoins du meurtre de leur collègue qui ont reconnus les agresseurs sur la vidéo. Quel crédit peut-on apporter au témoignage de policiers dans d’autres affaires? Était-il judicieux d’accuser ces braves touristes d’être complice de l’assassinat d’un policier à travers une vidéo diffusée à la demande des autorités française à la télévision en France et en Espagne! On ne porte pas de telle accusation à la légère! Je trouve que le travail policier est de plus en plus bâclé, Voir cette affaire et l’affaire Viguier pour ne parler que de l’actualité récente dans deux domaines différents

  29. Péhène

    Merci Clafoutis et Sentinelle, grâce à vous, je me suis rendu compte de mon erreur d’appréciation. Dans le cas qui nous intéresse, je n’avais pas remarqué que le policier avait malencontreusement, et de façon totalement fortuite, croisé la trajectoire d’un projectile mortel… un peu comme s’il avait glissé sur une balle qui trainait par là.
    Quand deux jeunes se foutent en l’air en moto pour éviter de se faire contrôler par des policiers municipaux, on monte au créneau et on scande qu’ils ne « méritaient certainement pas la mort »… quand un flic se fait abattre lors d’un contrôle routier, on s’étonne qu’on puisse s’en formaliser puisqu’il ne s’agit que d’un simple, mais certes tragique, accident du travail !

  30. Clafoutis

    Accident du travail : échafaudage !
    Désolé.

  31. Clafoutis

    @ Péhène 21 mars 20:32
    Quand un maçon tombe de l’échaffaudage, c’est un accident du travail : il est équipé de casque, cordages et mousquetons pour l’éviter et il est censé avoir été formé à leur utilisation.
    Quand un policier se fait tuer, c’est un accident du travail : il est équipé de gilet pare-balles et d’une arme pour l’éviter et il a été formé à leur utilisation.

    Dans les deux cas, c’est un mort de trop.

    La seule différence, c’est que le policier est d’abord (mais pas seulement) victime de la volonté d’un tiers : c’est toujours un crime.
    Le maçon est victime de l’insuffisance des mesures de protection : et c’est quelques fois un délit.

    Combien de maçons tombés du toit (nombre et % par rapport au nombre de maçons) ?
    Combien de policiers tués (nombre et % par rapport au nombre de policiers) ?

    Ne parlons pas des bavures : rares. Mais il est encore plus rare que le maçon tue un passant en tombant.

    Je résume néanmoins : tout mort est de trop.

  32. Grouire

    Il n’y a pas que les politiques qui sont responsables, je pense que les médias ont aussi des comptes à rendre. C’est facile de jeter la pierre, mais lorsqu’une affaire judiciaire est médiatique il y a toujours un tas de vautours qui viennent polluer l’enquête, des profanes influents en général qui mettent la pression. Une enquête judiciaire est toujours parsemé d’embûches, et les plus grandes sont personnifiées par ceux qui viennent foutre leur nez alors qu’ils n’y connaissent rien (les politiques) et ceux qui relayent la miette d’info pour faire du sensationnel (les médias). Des fouilles merde que l’enquêteur doit aussi gérer en plus de son enquête. Il s’est trouvé que là il s’est laissé débordé et voilà le résultat. Une bourde qui fait passer tout le monde pour des cons, mais ça aura au moins la vertu de calmer les hyènes, ils laisseront sans doute maintenant les OPJ faire leur boulot; donnez leur un mois et arrêtez de jacasser, ils retrouveront ces types grâce en partie à votre désintérêt.

  33. mazi

    azul.
    ce sont des faits divers. bon.
    comment s expliqué ct attachement du peuple basque à cette organisation qui lutte pour le bien etre et la liberation de Euskal Herria…souvenez vous de ces prisonniers (eres) politiques de la mouvance. malgrè la proposition de la Izquierda Abertzale de 03mars2010, les espagnoles ne veulent plus repondre aux cris de batasuna y arnaldo otegi …pourkoi ces tant de prisonniers en france en espagne en mexique et enitale…ce peuple -depuis la nuit d histoire- avait son propre langue /terre/peuple.
    merci
    aidons nous ce gentil peuple les basques.

  34. Sentinelle

    Oui, c’est un simple incident domestique, PN ! un fait d’hiver ! La police n’est pas concernée. Alors pourquoi comparer, hein ?

  35. Péhène

    @ la sentinelle
    « … il s’agit en l’espèce d’un accident mortel du travail… »
    J’aime beaucoup ce concept d’accident du travail quand quelqu’un tue un flic en lui tirant dessus.
    Et quand un homme trucide volontairement son épouse pour je ne sais quelle raison (infidélité par exemple), il s’agit d’un simple accident domestique ?

  36. Une sentinelle

    De ce sinistre fait divers et la mort tragique d’un homme, il s’ensuit une débauche de procédés funestes pour que coûte que coûte, il faille résoudre par tous les moyens contestables et condamnables cet événement dramatique.
    Première réaction à l’emporte pièce, le syndicat policier Synergie Officiers dénonce un « battage médiatique flicophobe » au lieu de se poser la question des moyens mis à leur disposition et de leur utilisation !!! Il faut attendre la mort d’un homme après plusieurs autres, ici et ailleurs au demeurant. La vie de tous les citoyens a le même prix que l’on soit fonctionnaire ou simple citoyen lambda. De plus, il s’agit en l’espèce d’un accident mortel du travail et il serait plus judicieux de se poser la question des procédures et de leurs gestions.
    Revenons au fond, on balance par médias couchés une photo de cinq « pèlerins bomberos» en train de magasiner dans une grande surface du 77. Je passe les détails techniques de la « bobinéographie » mais un spécialiste des mouvements insurrectionnels ou terroristes aurait obligatoirement émis un doute : la cause, le cloisonnement sachant qu’il s’agissait de l’Eta ou autre, ils ne se promènent pas en troupeaux en parlant en basque ou espagnol à haute voix. Il suffit de voir les affaires passées concernant ce mouvement. Petits commandos de 2 ou 3 hommes dont une femme pour donner le change. Une location de 3 à 5 individus du même sexe soulèverait des soupçons. Enfin, comme déjà dit par ailleurs, les « responsables » ont mis la charrue avant les chevaux. Il y a tant à dire sur ces méthodes modernes d’enquête …..
    Par contre, si les catalans, ne voyant pas les infos à la télé et n’en tirant pas à priori les bonnes déductions, s’étaient mis à déambuler en forêt ou en ville. Que se serait il surement passé ? Une tragique et stupide méprise !!! Qui en aurait fait les frais et qui aurait payé pour toutes ces erreurs ???? Surement la base, pas les donneurs d’ordre car il faut assumer et reconnaitre les erreurs et à partir de ce moment là, il s’agit de la faute à pas de chance voir les déclarations du réquisitionné aux explications alambiquées, d’ailleurs je n’ai pas vu le porte-voix du ministre et du ministère monter au créneau alors que pour un rien, il se répand en circonvolutions péremptoires ….
    Il ne va pas falloir faire bon d’aller passer nos vacances en pays catalan surtout après les trois quatre heures d’audition des pompiers pour des nèfles. Pour y avoir séjourné, ils ont la rancune tenace depuis le passage de Napoléon alors avec Sarkopoléon 1er et ses excuses ……
    Tout le monde va subir les retombées « médiactives » de cette sombre affaire.

  37. Helder

    Tout le monde n’a pas compris la stratégie de la police. Ils, les vrais criminels, auraient pu être découvets par leur éclat de rire en voyant ça sur internet ou à la télévision…. Ils rient sûrement encore, mais en silence. Et ça, la faute aux pompiers qui se sont manifesté innocents trop tôt… les chochottes!!!

  38. janssen j-j

    « La naïveté du présent est toujours la vérité du futur », comme disait Klaus Mann, chère Péhène.

  39. Péhène

    @ AJ
    Désolé, mais je ne vois pas bien le lien entre des meurtriers présumés appartenir à l’ETA et, je cite, les « électeurs racistes et xénophobes du FN ». Mais il y a surement quelque chose qui m’échappe.

    @ Janssen
    « … ça ne fait que commencer… »
    Là, vous faîtes preuve d’un brin de naïveté.

    @ Patrick Handicap…
    Pourquoi vos propos sont-ils toujours empreints d’autant d’exagération ? Quant à votre rattachement fiscal, je crois que cela n’intéresse que vous.

    @ Georges Moréas (remarque générale)
    J’aime beaucoup vos derniers papiers sur le comportement actuel de la police, toujours encline à faire les choses de travers, notamment depuis que vous avez quitté la maison. C’est sûr qu’avant, c’était autre chose ! 😉

  40. Midi

    Oui… ça ne répare pas en vie la mort. Affaire trop politisée au plus haut qui en dit long sur plein d’autres choses. Et en tous cas on voit bien sur cette affaire où le bas blesse quant à ce que le pouvoir attend de la police et que les citoyens ne supportent pas. On n’est pas sortis de l’auberge comme on dit.

  41. Patrick Handicap expatrié

    Désastreux pour les Fançais qui vivent en Espagne. Par ailleurs un des pompiers est une personalité en Espagne et la France ne coupera pas à de substantiels dommages et intérêts après sa plainte contre la police pour le « traitement » subi, ne serait-ce que pour s’épargner un incident diplomatique. Heureusement que je ne suis plus conribuable en France…

  42. christophe

    Je suis atterré de lire les gens qui font un parallèle entre les élections et une diffusion, même mauvaise, d’une vidéo surveillance relative à la mort de ce collègue!
    Les premiers à faire des amalgames sont, justement, ceux qui pensent comme cela.
    Tout aussi imbécile celui qui voit dans la bourde du 1er ministre désignant un policier blessé comme mort, un rapport avec ces mêmes élections!
    IL n’y a que les donneurs de leçons qui ne font pas d’erreur. Mais c’est un mal français.

  43. Michel Le Moutin

    Un agriculteur du Vaucluse, âgé de 29 ans, a créé un groupe sur le site communautaire Facebook.

    On apprend que les paysans peuvent se moquer ds pandores, mais des poulets, non, ils risquent gros !

    voir Le Post : Un groupe intitulé « Les poulets de Cavaillon, le vide-ordure de la police nationale».
    Pour illustrer sa page Facebook, le jeune agriculteur avait mis une photo de poule, avec ce commentaire: « Un poulet ne peut pas picorer plus loin que son poulailler » Pourquoi ce groupe anti-poulet ? C’est un banal contrôle d’alcoolémie à la sortie d’une boîte de nuit de Cavaillon qui est à l’origine du coup de colère de l’agriculteur. Cette semaine, cet agriculteur a été condamné à une amende de 250 euros pour «outrage» envers la police de Cavaillon, à 1 euro de dommages-intérêts au commandant de police de Cavaillon, et 400 euros au titre des frais de justice.

  44. janssen j-j

    Très bon papier – cette affaire est en effet lamentable…, pourtant bien dans l’air du temps électoral naufragé pour la droite.
    Le pompon ?… Notre DGPN, Fred Péchenard (qui n’est plus un pjiste depuis qu’il doit assumer 1- la défection d’Hortefeux devant les medias, 2- l’idée que la PST va remplacer la culture de l’aveu !… et ça commence bien mal pour lui, dites-moi)… Vous en avez assez bien résumé les propos un tantinet contorsionnés :
    « Si on élimine tous les innocents d’un crime, on va bien finir par découvrir les coupables » !!!.
    Tout un poème… On dirait presque du Fred Lefebvre, souvenez-vous, çui qui prétendait que les coupables étaient toujours parmi des prévenus en GAV, soit-disant innocents !…

    « Quand le pouvoir politique se mêle d’une enquête judiciaire », dites-vous…
    Mais mon bon monsieur, ça ne fait que commencer avec un parquet aux ordres sans plus de JI en face !…

  45. AJ

    Une vraie déculottée en somme. Merci de nous faire savoir que même la presse espagnole s’est emballée. Triste.Encore une affaire d’homonymie ? Suivez mon regard franco-français.

    Une surenchère morbide de la part des politiques. Tout ça pour espérer un sursaut d’orgueil ce matin dans les urnes et faire encore une fois un clin d’oeil aux électeurs racistes et xénophobes du FN.

    Risible et pitoyable.

    http://wp.me/pERCo-YL

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  1. Los bomberos

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