L’UMP demande l’ouverture d’une enquête, le PS stigmatise des méthodes inadmissibles et Jack Lang a honte pour son pays… La mésaventure de l’ex-patron de Libération fait l’unanimité contre des méthodes policières qu’Alliot-Marie trouve pourtant tout à fait normales. Alors, où est la vérité ? Faut-il oui ou non baisser culotte devant les policiers ?
Et moi, avec mon petit blog, je me fais châtaigner par quelques lecteurs, qui me balancent des « Monsieur le commissaire » dédaigneux et qui me soupçonnent de je ne sais quelle connivence avec je ne sais quelle force du mal.
Heureusement, c’est une minorité. Parmi les commentaires, nombreux, qui ont suivi le texte précédent (ici), beaucoup sont constructifs et pleins de bon sens. Ils sont parfois contradictoires, mais c’est bien ainsi qu’on se forge une opinion, n’est-il pas ?
Laissons à la presse le soin de défendre la presse, et posons-nous la question suivante : Les policiers ont-ils le droit d’obliger un homme ou une femme à se déshabiller ?
Pour l’instant, on attend toujours une réponse nette. On nous parle d’habitudes, de sécurité… Rien dans le code de déontologie de la police nationale. Pourtant, comme le rappelle Marc Louboutin, un ancien officier de police judiciaire, il existe une circulaire en date du 11 mars 2003 qui fixe les choses. Je l’ai longuement recherchée avant finalement de la retrouver (grâce à Syl8555) dans un rapport de la Haute autorité de santé (ici).
Pour résumé, ce texte* dit que le fait d’obliger une personne à se mettre nue est attentatoire à la dignité et que la règle générale consiste en une simple palpation de sécurité. De plus, l’usage des menottes est réservé aux individus dangereux, ce qui manifestement n’était pas le cas de M. de Filippis.
Je pense qu’un blog permet une réflexion collective. D’ailleurs les commentaires sont souvent plus importants que le texte de base. Mais pour répondre à Bernard, qui me demande mon opinion personnelle, la voici – et je suis certain qu’elle est partagée par de nombreux policiers : Il est inadmissible de mettre un homme ou une femme tout nu. C’est humiliant. Les policiers doivent se reprendre. Ils ne doivent pas s’exclure de la société. Et les syndicats de police devraient se battre – aussi – pour des idées.
Et puisque ce blog prend un angle plus intimiste, je vais vous faire une confidence : dans toute ma carrière, je n’ai jamais demandé à personne de me montrer ses fesses – en tout cas pas dans l’exercice de mon métier.
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* Voici ce que dit la circulaire du 11 mars 2003, qui est donc signée d’un certain Nicolas Sarkozy (c’est moi qui souligne) :
« Les mesures de sécurité sont de nature administrative ; elles ont pour finalité la protection du gardé à vue, des personnes et des tiers.
Elles sont à distinguer de la fouille opérée par l’officier de police judiciaire pour les nécessités de l’enquête, assimilée à une perquisition, ainsi que des investigations corporelles internes exclusivement réalisées par un médecin dans les cas prévus par la loi.
Parmi ces mesures de sécurité, deux modalités sont à distinguer :
– La palpation de sécurité opérée à chaque prise en charge et lors des différents mouvements de la personne gardée à vue. Son but est de révéler le port de tout objet dangereux et sa nécessité ne saurait être remise en cause. Pratiquée par une personne de même sexe et aux travers de vêtements, elle doit être complète, méthodique et méticuleuse.
– La fouille de sécurité : l’article C117 de l’instruction générale du 27 février 1959 prise pour l’application du code de procédure pénale précise que cette mesure ne peut être pratiquée que si la personne gardée à vue est suspectée de dissimuler des objets dangereux pour elle-même ou pour autrui.
Pratiquée systématiquement, a fortiori avec le déshabillage de la personne gardée à vue, elle est attentatoire à la dignité et contrevient totalement aux exigences de nécessité et de proportionnalité voulues par l’évolution du droit interne et européen.
Il y aura donc lieu dès à présent de limiter en règle générale les mesures de sûreté à la palpation de sécurité. Dans l’hypothèse où des vérifications plus adaptées apparaîtraient nécessaires, il conviendrait d’en évoquer l’application avec l’officier de police judiciaire qui détient des éléments lui permettant une appréciation de la dangerosité des personnes.
En tout état de cause, toute instruction rendant les fouilles systématiques doit être abrogée. Dans le même esprit, le menottage qui est soumis aux dispositions de l’article 803 du code de procédure pénale, ne doit être utilisé que lorsque “la personne est considérée comme dangereuse pour autrui et pour elle-même ou susceptible de prendre la fuite”. Un menottage excessivement serré doit être proscrit. »
Bonjour j’ecris pour vous faire part de mon experience et vous poser une question. Aujourd’hui, apres avoir vu un ami ( noir ) je me suis fais interpeller en scooter par une voiture civile. Apres m’avoir demander d’éteindre le scooter, ils m’ont demandé de leur donner la marchandise. Mais je n’avais rien acheté et mon ami etait un ancien camarade du club de football, pas un « dealer ». Contrôle d’identité,téléphone confisque,… , jusque là un contrôle banal. Mais ils ont décidé de nous amener dans les toilettes d’un bar pour que je me déshabille. Je l’ai fai et ils n ont rien trouvé puisque je n’avais rien.
questions : avaient ils le droit ?
De plus j’etait accompagné d’un mineur qui a subit le meme sort …
Merci
bonjour je m appel denis je suis un citoyen basic qui na j amai eu d ennuis avec la justise .mes la justice me fais peur d apres tout ce que j entant.et la police une certaine mefiance.j aprende le jour pour une reson ou une autre je poure etre covoque par les service de police.je dit pas que le boulo de policier et facile.mes je pence que l or du placement en garde a vue la mis a nu devrai ce fair avec tacte et seulement dans les affaire dagression ou avec arme.moi je personelemen t je vivrait tres mal une mis a nu integral.me retrouve en souvetement passere mes pas nu.
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog Mr Moréas et vos articles sont bons (je vais le mettre en favori ;-).
Qt aux commentaires sur « tt nu », à mon humble avis, comme dirait feu Van Loc, ce sont des chinoiseries.
Le journaliste (et la clique) qui s’en émeuvent, ne sont que des germanopratins, bien loin des réalités policieres.
Cette pratique du « toussez trois fois » (je l’ai subie et je n’en suis pas mort, c’était même le « képi » qui était géné) se justifie tt à fait.
En 2o-25 ans, les délinquants auxquels doit faire face la police a bien changé, c’est peu de le dire. Le vice consistant à se mettre qqchose ds le f… est apparu. Si demain, un policier se fait trancher la gorge parcequ’un GAV avait gardé une lame entre ses joues, vs pourrez parler à sa famille, à ses amis de dignité humaine , de dts de l’homme…
Et on verra, si Libé en fera sa Une. 3 lignes en pages centrales du parisien…. Alors un peu de bon sens !
On est plus ds les années 70 ou ca allait encore à peu pres bien en France (Ah les Boucheries Bernard !)
A qd un papier sur le gang et le procès Ferrara emblématique de notre époque ?
Je ne suis ni pro ni anti flic, mais qd je vois que des pros quittent leur métier, leur passion, à cause de rds de cuir (le min de l’int devrait d’ailleurs etre un flic respecté par ses pairs pas un politique) ou de théories angéliques, trop c’est trop.
Bonne continuation por ce blog !
Je mets en ligne ces propos, concernant l’intervention des gendarmes dans l’école…
Avant de dire des conneries, tout et n’importe quoi, il faut bien ser enseigner…
Propos du Major TRIBOUT Jeannick :
> « » » » »Je vous autorise à retransmettre et à diffuser sans restriction aucune et sans masquer mon nom les faits relatés et mon commentaire sur l’intervention de ce professeur.
> En outre, je voudrais dans un premier temps que vous inondiez le forum gendarmes et citoyens de mon mail, toujours sans rien masquer.
> Dans un second temps, je vais m’abonner au forum.
>
> Bonjour, avant d’écouter l’intervention de ce professeur sur les ondes de FRANCE INTER, je tiens à préciser les points suivants.
> Les faits dénoncés sont totalement faux et je vais vous dire pourquoi je suis bien au courant de ces faits.
> Le lundi 17 novembre 2008 de 10 h 30 à 12 h 00 sur la demande du directeur de l’école des métiers de AUCH/PAVIE ( lettre à l’appui) et sur réquisition de madame le Procureur de la République à AUCH, une recherche de produits stupéfiants est organisée dans cet établissement.
> 18 classes sont prévues (274 étudiants âgés entre 17 et 30 ans ) sont concernés.
> 14 gendarmes + 2 maîtres de chiens sont en charge de ce contrôle.
> Je suis à la tête de ce groupe et responsable de ce contrôle ( c’est pour celà que je connais bien ce dossier ).
>
> Je suis le Major TRIBOUT, Jeannyck, commandant la brigade territoriale autonome de AUCH ( vous voyez, moi je n’ai rien à cacher ).
>
> Lorsque nous entrons dans la classe de ce professeur, nous sommes 4 gendarmes et un chien de recherche STUP.
> Nous avons été précédé du directeur de l’établissement qui rentre le premier et explique le but de la visite.
> Lorsque nous rentrons, nous disons bonjour ( nous attendons toujours la réponse du professeur ) .
> Nous indiquons aux étudiants comment nous allons opérer et leur demandons de ne faire aucun geste brusque, ne pas regarder le chien dans les yeux et de le laisser travailler.
> A ce moment là ce professeur ouvre la fenêtre et déclare » en 50 ans de carrière je n’ai jamais vu çà, nous sommes dans un Etat policier »
> Ce professeur à la cinquantaine !! Nous refermons effectivement la fenêtre.
> Pendant toute la durée du contrôle, le professeur tourne le dos à la classe, regarde par la fenêtre, il ne verra rien de cette intervention proprement dite et il n’adressera à aucun moment la parole à qui que ce soit…………même pas pour soit disant défendre ses élèves.
> Le chien n’a agressé personne et n’a démoli aucun ordinateur ou vêtement.
> Il y a eu des fouilles/palpations de personnes qui ont été « marqués » par le chien avec leur accord.
> Aucune personne ne s’est retrouvée en caleçon.
> Lorsque les gendarmes ont quitté la classe l’un d’eux a effectivement dit » au revoir messieurs dames » car dans les classes précédentes il y avait des femmes, dans celle-ci il n’y en avait pas, mais il n’a jamais été dit « salut les filles ».
> Ce que le professeur oubli de dire, c’est que lorsque nous avons quitté sa classe il a dit aux élèves » ouvrez vite les fenêtres çà pue « ……çà c’est pédagogique !!!!!
>
> Il faut savoir que lors de ce contrôle 6 étudiants ont été trouvés porteur de STUP dont un avec 34 grammes et une petite balance électronique sur lui pour la revente.
> Si ce professeur accepte çà………..l’avenir de nos enfants est bien sombre.
>
> Il faut savoir également que 1 mois 1/2 auparavant deux gendarmes ( formateur relais anti drogue ) sont intervenus dans cet établissement pour faire de la prévention, c’est à dire informer du danger de la drogue sur la santé, sur les conséquences pénales, et ont averti les étudiants qu’il y aurait des contrôles.
>
> Ce professeur soixante-huitard sur le retour et défenseur des causes perdues est surtout un » GROS MENTEUR » et par contre lui, ne fait pas honneur à sa profession, car je connais bon nombre de professeurs qui ont de vraies valeurs pédagogiques et qui font de la prévention en étroite collaboration avec les gendarmes………..mais lui il retarde d’une » révolution ».
>
> Maintenant, vous pouvez écouter ce tissu de mensonges, mais moi Major TRIBOUT, Jeannyck, commandant la BTA AUCH et responsable de cette opération certifie que tous les propos de ce professeur sont mensongés.
>
Nicolas,
Je suis d’accord avec vous, c’est toujours l’exercice de la corde raide. Mais c’est comme cela pour beaucoup de choses dans la boite non ?
😉
Un peu de précision sur les notes de service, récentes celles là.
http://www.lepost.fr/article/2008/12/04/1346536_dignite-des-gardes-a-vue-reponse-de-policiers_1_0_1.html
Elle seront affichées demain sans doute.
Amicalement
@ Marc
Je ne crois pas que l’affaire que nous évoquons soit si « simple ». Quant au terme « dissimulation » je peux admettre qu’il soit excessif.
Toujours est-il que cela ne règle en rien le problème qui a été soulevé à l’occasion de l’épisode Filippis. Jusqu’où doivent aller les « investigations » pour prévenir tout danger pour les policiers et le mis en cause lui-même ? Des policiers ayant effectué une « simple » mais rigoureuse palpation de sécurité peuvent-ils être absous de tout reproche lorsque l’intéressé utilise finalement un objet dangereux que la dite palpation n’a pas réussi à dévoiler ? Je ne suis pas certain, les même excités du moment reprocheront sans aucun doute à la Police de n’avoir pas pu prévenir ce drame, rappelant, sûrement à juste titre, qu’on ne doit pas mourir en prison ou en garde à vue.
Quant à la note dont vous faîtes référence, je me permets d’exprimer encore une fois mon désaccord. Elle n’est nullement claire. En tout cas elle ne règle absolument pas le problème. Comme vous le dîtes, elle n’exclut rien… elle ne dit donc rien !
Bien à vous.
Il a été rappelé il y a moins de six mois par l’administration les modalités de palpations et de fouille à corps.
La note est claire.
Elle n’exclut rien, il suffit juste de mentionner par écrit les mesures prises et pourquoi.
C’est tout de même pas très compliqué…
Quant au cas dont parle Nicolas, il ne s’agissait pas de dissimulation, mais de défaut d’opération de sécurité. La femme avait des médicaments sur elle, une simple palpation d’usage aurait permis de les trouver, si ma mémoire est bonne (je chercherai…;-)
@ Edouard
Vous avez entièrement raison. Je travaille dans un service que je ne citerai pas mais qui est connu pour recevoir une clientèle particulière, très propre sur elle. Il y a quelques années une femme qui avait dissimulé des médicaments et qui n’avait visiblement pas subi, parce que « ce n’est pas bien », une fouille complète, a mis fin à ses jours lors de son transfèrement au Palais. Résultat : une personne décédée et deux policiers mis en examen pour, de mémoire, non assistance à personne en danger (?) … et des avocats de la famille de la défunte qui crient au scandale. Voilà, ça c’est du concret, ça c’est la réalité. Le reste, pfff… hystérie ridicule !
Je parle des policiers travaillant dans les geôles des commissariats, puisque ce sont eux qui sont montrés du doigt (du moins ce système). Je trouve tout à fait normal qu’un individu avant de rentrer en cellule soit fouillé.
Imaginez, un jour vous dérapez, un verre de trop, et c’est la cellule. Vous vous retrouvez avec un gars mal fouillé, il vous charcute. à qui la faute ?
Edouard, vous parlez des prisons, on parle du dehors, à moins ce ne soit un lapsus de votre part.
Tous les geôliers de France font une fouille de sécurité, et tous les jours, des lames et toutes sortes d’objets dangereux sont découverts.
Le jour où une simple palpation sera pratiquée, bonjour les dégâts …
Pour information. En dix sept ans comme OPJ, et quelques centaines de garde à vue sous ma responsabilité, dont près de la moitié en province l’autre à Paris,avec un respect des circulaires et sans mise à poil systématique, je n’ai été témoin que d’un seul problème lié à ce genre d’opération…
Edouard,
Un exemple qui représente combien de cas par an ? Par décade, je veux dire, qui justifie la fouille au corps, qui de fait est quasi plus conseillée même chez les forces de l’ordre…
Et puis, nous, on n’est pas les réactionnaires, on est les gentils 😉
Prenons un exemple, ou plutôt supposons ce qui suit:
Si cet ex-PDG ou une autre personne s’était ouvert les veines dans sa cellule avec une lame dissimulée derrière l’elastique de son slip, ou pire se serait fait charcuter par son compagnon de cellule porteur d’une lame de rasoir, ou serait mort d’overdose avec la boulette de came cachée dans son derrière, eh bien tous ces réactionnaires qu’on a entendu partout, ils auraient été les premiers à crier à la bavure, à s’en prendre aux geôliers qui n’auraient pas fait correctement la fouille de sécurité ….
Un grand moment de rigolade : France 2 traite de l’affaire de Marciac…
… en gommant tout ce qui est scandaleux dans la descente des gendarmes, insultes, palpation dans les sous-vêtements, intimidation…
Du grand art.
Pour tout dire, après visionnage du sujet, on se demande bien ce que ces imbéciles de journalistes reprochent aux forces de l’ordre…
Moi je dis, les fonctionnaire devraient être plus gentils avec la presse lors des mandats d’amener, parce que là, si c’est pas un joli coup de main des médias aux gendarmes, ça y ressemble 😉
C’est par ici..
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Marciac/video/x7lkxy_le-principal-de-marciac-a-ete-abus_news
Salut Marc,
Encore une fois, ce sont mes rencontres avec les flics sur le terrain que je mets en avant. La base, pas les gradés, a toujours rêvé d’y rentrer, confidence à la cafét. Mais pourquoi donc, demandais-je ? Parce que c’est un territoire à conquérir. Quel territoire ? Celui des délinquants qui foutent rien de la journée et emmerde le monde. Mais s’ils ont à l’école, il font quelque chose, non, on pourrait les arrêter ailleurs. Oui, mais non, parce que là, on fout la trouille aux autres. Quels autres ? Les autres, les élèves, ceux qui se tiennent encore à carreaux. Comme ça, ils ne sont pas influencé par les voyous.
Mission accomplie par les zozos avec canidé dans le Gers.
C’est ça la « bonne insécurité » vantée par la procureure, des insultes, des palpation de fille en fleur en « bonne impunité ». Pour la police si j’ai bien compris, on est pas un citoyen, on est un quelqu’un « qui se tient encore à carreau », en sursis, quoi.
Idéologie de prof contre idéologie des forces de l’ordre, je choisis la première.
Quand la Base élève, un nombre non négligeable de profs est entrain de la faire reculer un peu partout, je suis surpris de ce que tu écris.
Por finir, je cède la place 😉 au principal du collège du Gers… (extrait du site @si)
« Nous avons eu un contrôle, mais ce contrôle s’est passé dans des conditions qui ont dérapé » explique Christian Pethieu, le principal du collège de Marciac qui a demandé ou accepté l’intervention des gendarmes, avant d’ajouter : « J’ai le sentiment d’avoir été floué, d’avoir été d’une naïveté confondante. »
Mes amitiés en tout cas !
Olivier,
Les policiers ne rêvaient sûrement pas de rentrer dans les écoles, collèges, ou lycéee. Ou alors pour interpeller (pour les deux dernières catégories) des délinquants.
Durant des années, cela à été assez difficile, le corps enseignants s’y opposant toute son idéologie.
Aujourd’hui, les policiers référents y travaillent à plein temps….à la demande des enseignants !
Le monde est dingue non ?
😉
D’ailleurs, à ce sujet, combien de membres du corps enseignant se sont mobilisés en masse pour protester contre le fichier dit de « la base élèves »?
Pas de manifestations à ce sujet. Forcément, cela ne les touche pas personnellement.
Non.
Ils se contentent, pour la grande majorité des enseignants du primaire…de remplir des cases bien pires que celles d’Edvige. (religion par exemple…)
Faut jamais généraliser Olivier.
Cela revient toujours comme un boomerang…
😉
Messieurs bonjour, repos ! (je rigole 😉
Parlant à table ce midi de l’affaire du Gers devant une fillette de 11 ans, celle-ci nous a raconté que, justement, deux policières étaient venus parler des « dangers du dehors ».
Hier donc, dans un collège des Hauts-de-Seine, des fliquettes se sont livrées à un long monologue sur, si j’ai bien compris, le danger des pédophiles et de la violence.
Elle n’ont insulté personne, on dirait bien, elle étaient « polies et sympas », selon la jeune fille. En revanche, elles sont rentrées sans frapper, elles ont raconté que voler le goûter d’un copain, c’était le premier pas vers la délinquance et que gaffe à vous, « maintenant, on met les enfants en prison, hein ! ». Lorsqu’elles sont reparties, le prof a confié assez agacés aux élèves qu’il n’avait pas été mis au courant de cette visite.
Pas d’insultes, pas de palpation dans la culotte, encore heureux, mais un vrai respect de la consigne de « bonne insécurité » chère à la procureure du Gers.
La fillette a trouvé ça « bizarre ». Pourquoi ? Parce qu’elles « nous menaçaient des pires chose si on faisait un truc de travers et qu’elles le disaient en… souriant. »
Les visites des force de l’orde aux écoles, même avec les formes, demeureront toujours une inadmissible intrusion. Mais comme ça fait des années que flics et gendarmes rêvaient d’y pénétrer, ils ne vont pas lâcher ce plaisir facilement.
Quand aux « prisons pour enfant »s » (elles voulaient sûrement dire Centres éducatifs fermés, on déplore deux suicides cette année. La France de Sarkozy nous prépare une jolie génération de punks : « No Future ! »
@ olet
C’est fou comme les propos peuvent etre mal interpretes !
Tout d’abord, olet, qu’est-ce qui a bien pu vous faire croire que j’appartenais a la police ?? J’avoue que c’est a en mourir de rire… mais bref !
Quand je dis qu’il est simple d’eviter d’avoir affaire avec la police… ce n’est pas discriminatoire vis a vis des policiers… c’est qu’il suffit juste de se conformer a la loi pour eviter certains desagrements, c’est tout !
Comme le disait Brassens, homme de bon sens s’il en fut, « je suis un anarchiste qui traverse la chaussee entre les clous pour n’avoir pas affaire aux flics »… En cas de precision indispensable, il s’agit bien evidemment d’une metaphore…
Le bon franchouillard moyen s’insurge de voir des flics « partout » des qu’il declenche le flash d’un radar… et s’indigne de ne pas en voir assez des que des sauvageons s’amusent a faire un rodeo avec des vehicules voles.
Je pars d’un postulat plus simple, ole ; la nature humaine etant ce qu’elle est, les forces de l’ordre sont un « mal » necessaire… tant qu’a faire, autant que cette police soit la « moins mauvaise possible ».
Tachez donc de reflechir a ce cas de figure improbable ; demain l’univers entier se reveille en odeur de saintete… tout le monde il est beau, gentil, respectueux des regles de la democratie… a quoi servent les flics ? Dans quelle branche les reconvertir ?
L’univers des bisounours, c’est bien mignon… mais bon !
Si je puis me targuer d’avoir de vrais amis chez les flics… je m’y suis menage aussi de serieux ennemis… comme dans toutes les corporations, en fait !
Prendre conscience qu’il faut se soigner lorsqu’on a un organe malade, ne signifie pas forcement devenir hypocondriaque. Pour qu’il y ait un mieux, il faut un remede… et pour decouvrir lequel, un diagnostic s’impose.
Enfin, bon… c’est la procedure qui m’apparait lap plus logique.
@olet
Concernant les opérations anti-drogue des gendarmes dans les collèges, je suis d’accord avec le fait que apparemment ces opérations, avec fouilles corporelles de mômes, (main sur la culotte et le soutien gorge d’une jeune fille) et propos plus que déplacés sont à condamner fermement.
Sauf que les faits remontent à plus de quinze jours, étaient connus, médiatisés par la PQR en particulier, et qu’à l’époque les médias nationaux n’avaient pas jugé utile d’en discuter largement.
Y aurait il des indignations sélectives en fonction de l’actualité et de l’audience assurée ?
Là est ma seule question à ce sujet.
L’indignation du jour de Monsieur Darcos, vu l’ampleur de la polémique ACTUELLE, ne fait que me renforcer dans le fait que les problèmes, dans la presse ou par les politiques ne sont abordés qu’en fonction de l’audience potentielle.
Il ne me semble pas qu’un problème d’éthique, ou de déontologie, de cette gravité doive attendre que cela devienne « rentable », en terme d’audience, de vente, ou de communication, pour qu’il soit abordé.
J’avais envoyé les liens à Tian dès leur parution, je n’avais pas le temps de m’en occuper personnellement, j’ai aussi, parfois, des grosses périodes de travail.
Lepost n’a pas réagit à l’époque. Ni les autres médias nationaux.
Aujourd’hui cela devient la « polémique » de la semaine, pour des raisons de surf de rentabilité.
C’est tout.
Tout en procedant a une fouille intime en vous pincant chaque lobe d’oreille entre le pouce et l’index…
De grands malades sont toujours en liberte, c’est certain !
Maintenant, si pour epargner toutes les pudeurs des detecteurs de metaux ou des ecrans a rayons X etaient installes dans tous les commissariats, il se trouverait des gens pour raller d’une sur-exposition a des « emanations » dangereuses.
Une histoire ( tout a fait authentique, meme si elle est Belge !) ;
En juillet 1986 des OPJ tendent un piege a l’un des evades de Verviers ; Pietro S…. . Lors de l’interpellation ils identifient avec stupefaction, en la personne du chauffeur du fuyard, le second evade considere comme beaucoup plus dangereux… Moment de flottement… peut-etre d’affolement… bref, les deux individus arretes sans opposes de resistance sont emmenes au poste apres une fouille sommaire.
Dans le poste de police de Wavre, drame. Aux dire des deux inspecteurs presents dans la piece, Pietro S… aurait sorti une arme non decouverte. L’un des OPJ, plus rapide, l’abat de 3 balles de 357 a bout portant. Il faudra plus de 20 minutes aux differentes equipes d’OPJ sur place pour se decider a emmener P.S vers l’hopital le plus proche…. ou il parviendra officiellement decede… Dans la demi heure qui suivit, le procureur officialisait une « legitime defense ».
Fouille baclee ou reelle (grosse) bavure de la part d’hommes electrises par la montee d’adrenaline ?
Pour tout temoignage des circonstances des coups de feu, nous avons celui du tireur… et de son partenaire, celui qui assure ses arrieres sur les coups durs; un frere de « combat ».
Qui pourrait determiner avec certitude la nature de l’erreur ? Et qui peut trouver l’issu de cette « arrestation » « normale » sachant qu’une fouille plus poussee (si elle ne fut faite) aurait pu eviter le drame ?
Meme en possession de tous les elements de l’affaire et le timming exact de son deroulement, je n’en suis jamais arrive à une certitude absolue sur la « responsabilite » des uns et des autres.
Je constate avec intérêt que le Commissaire principal honoraire de la Police Nationale a évolué depuis hier suite au blog et à sa « longue » recherche… Je ne doute pas qu’il n’ait effectivement demandé à personne de lui montrer ses fesses : ce n’est pas du niveau d’un commissaire. Cela suscite une autre question sur le comportement de la hiérarchie dans la police : a t elle un vrai pouvoir d’encadrement quand on voit qu’une circulaire de 2003 n’est pas appliquée voire est inconnue de la majorité?.
Autant j’apprécie l’intelligence des propos de Louboutin (pas sur les événements du Gers), encore que les deux dernières phrases de son premier post de ce ce jour me laissent inquiet, autant les propos des michel-j, nicolas et autre fred sont insupportables et probablement révélateurs de l’état d’esprit (hélas) de la majorité du corps auquel ils appartiennent.
@ Nicolas « En tant que policier je suis responsable de la personne que j’ai sous ma garde. » Apparemment c’est une responsabilité sélective puisque vous vous arrogez le droit de lui faire des trucs indignes.
@michel-j « Bref !… si vraiment il est si deplaisant d’avoir affaire aux flics, pourquoi diable vouloir s’ingenier a les rencontrer sur un terrain conflictuel quand il est si simple de l’eviter ! » que voilà de profondes paroles, je croyais que la police était un service public au service du citoyen…
Quand la police se rendra compte que pour être respecté, il faut soi même respecter… (ainsi que déjà dit par Quidautre)
VIVONS D’ESPOIR
@Fred
Discernement.
Oui. C’est exactement de cela qu’il s’agit.
C’est ce que je viens de répondre à un fonctionnaire de police sur ma page du Post, qui disait (je caricature à peine) que l’égalité républicaine, c’était de mettre tous les Gardés à vue à quatre pattes, nus, en toussant…
Manque plus que deux accessoires, les cagoules et les laisses et nous tombons en plein cliché…
Vous manquez d’amis et de loisirs a ce point que de vous interesser aux personnes plutot qu’a leurs propos, ou aux theories qu’ils exposent ?
J’ai deja precise que je ne croyais en rien detenir une solution quelconque ou un remede miracle aux carences de notre societe, pas plus que je n’estime detenir une verite universelle.
Simplement, en comparant idees et experiences variees, des progres peuvent etre envisageables. Point.
Parce que la vôtre, michel-j, le serait… constructive ?
Je doute que le but de G. Moreas soit de renforcer le cote niaiseux de ses concitoyens. J’ignore si le votre soit de les rendre plus hargneux, mais je ne doute pas qu’avec un semblable etat d’esprit vous y parveniez sans difficulte. En tout cas, j’espere bien ne jamais connaitre de « controle d’identite » par des personnes issues du meme centre de formation que vous. Question de survoltage de l’atmosphere.
Chabot ?? Mouais… je connais de nom, rien de plus… mais j’avoue que la tele n’est pas ma tasse de the.
Mais bon. On va faire court; quand quelque chose ne me plait pas, je n’insiste pas… jamais ete maso. Et je ne pense pas que votre prose ait un quelconque but constructif.
salutations.
@au blogeur précédent jm-j
Eh bé soit, ce que je lui reproche à Moréas, c’est de faire son Arlette Chabot justement, présentateur TV au lieu de faire devenir le peuple moins niaiseux en matière de police. Avant de faire son billet, il devrait mieux étudier les dossiers dont il parle. Pour une fois qu’on avait un blog sur le sujet et une occasion d’apprendre des choses un peu différentes, on est toujours ben déçu, ben voyons donc… Mais voulez-vous bien me dire, michle-j en quoi sa qualité d’ex flic l’aide à dire des choses plus « inspirantes » sur son monde qu’un honnête journaliste ? Neutralité pour ne pas nuire à l’interprétation des FAITS (pourquoi se prosterner devant ce mot avec des majuscules àstheure ?) ? Allons donc, franchement vous y croyez, vous, à cette histoire là ?… c’est comme si les lecteurs étaient dans la position du parquet ou du JI pour interpréter juridiquement ce qu’il essaie de vendre ici, et comme si les juges faisaient autre chose que d’entériner la mise en forme d’une affaire servie par le procédurier moyen qui raconte l’histoire à sa mesure en sachant toujours se couvrir ? (en l’occurrence, c’est la dame qui voulait qu’on lui ramène le gars de Filippis de toute urgence, nous on exécute les ordres)… Ca pas d’bon sens…
Eh bien non, le lampiste n’a pas toujours tort, tout ça c’est des clichés écran qui incitent à la paresse de la pensée. Des policiers qui ruent dans les brancards à cause du costard qu’ON (qui ça ?) leur taille ? Toujours cette théorie latente du complot comme si personne n’était jamais responsable de rien… Le désarroi du jeune perdreau (sans X ? c’est pour perdrix) laché dans le vide sitôt tombé de l’incubatuer (quelle métaphore, criss de câlisse, c’est pas dieu croyable, mais où vont-i chercher tout ça pour noyer le poisson ?). Ces maudits français, même pour parler sérieusement, ils bifurquent toujours dans la princesse de Clèves ou le Chasseur français, mais y a toujours une référence littéraire. Quel peuple…
C’est quoi OK Coral, au fait, j’ai pas tout compris au film… et le coté pétardier, c’est comme cocardier ou thénardier ?
Enfin monsieur michel-j croyez quand même pas que j’vas raconter ma vie là…
@ Fred;
Vu votre cote petardier, les patrouiles ne devaient pas toujours s’effectuer dans la nuance, Fred… 😉 !… je plaisante, bien sur ! histoire de detente un peu l’atmosphere.
Vous incendiez Georges comme-ci il possedait une part de responsabilite dans les evenements qu’il narre… C’est votre facon d’agir, OK. Il n’en reste que cette agressivite est assez troublante… Pour ma part, je vois Georges comme un ancien haut fonctionnaire rompu a la redaction de rapports de synthese, precis dans les termes, pointus dans la recherche, mais departis de sentiments personnels pour ne pas nuire a l’interpretation des FAITS, seulement des faits… pour ma part ; un flic efficace.
Le flic en question etant ex, je le vois donc plutot comme un presentateur TV proposant un debat dans l’espoir de voir (peut-etre) la petite etincelle jaillir… Il ne prend pas partie ?… Le ferait-il qu’il se trouverait immanquablement un esprit chagrin pour lui reprocher de venir se pavaner en un « dernier tour de piste » en nous assenant ses certitudes affligeantes… Georges est un auteur confirme. Son ton plait ou deplait, c’est certain. Mais pourquoi viser l’auteur ?
Je respecte votre point de vue… je ne suis pas le garde du corps de Georges, ni son avocat… mais, voyez-vous, je trouverais dommage de voir s’installer un climat de type « OK Coral » qui fut fatal a d’autres blogs tout aussi interessants.
Ceci pour le preambule que, j’ose l’esperer, vous voudrez bien ne pas considerer comme une attaque personnelle.
Votre fonction passee (ex) de patrouilleur rend votre temoignage d’autant plus interessant qu’il souligne d’une part la carence de formation des forces de police (chez nous, en France, le quantitatif semble toujours rassurer d’avantage les instances dirigeantes qu’un qualitatif… a l’intelligence forcement moins malleable) et d’autre part le desarroi du jeune perdreaux lache dans le vide sitot tombe de l’incubateur.
Ca n’est surement pas des rangs du carrierisme syndical que nous pouvons esperer voir eclore une solution realiste. Il est donc encourageant de constater que de plus en plus de policiers ruent desormais dans les brancards, non pour se plaindre de la mauvaise image qu’ils ont aupres du public, mais du costard qu’on leur taille plus ou moins au pif, conservant la maestria pour les croupieres en cas de pepin.
Le formule n’est pas neuve ; le lampiste a toujours tort. Mais, hors toute envie d’alimenter une polemique sterile, quel enseignement avez vous tire de votre experience, Fred ?… Et, si cette question ne vous choque pas, qu’estimez-vous qui vous ait le plus manque dans l’accomplissement ideal que vous vous forgiez de votre mission ?
A lire le déchainement des commentaires sur les deux billets, on pressent que les plus subtils sont ceux de Louboutin et michel-j… Ces deux braves gars sont de la partie mais suffisamment distanciés pour s’émanciper des enjeux trop corporatistes. Moréas fait certes son autocritique, mais retombe dans ses vieux péchés : pour faire sexy et dédramatiser, il croit toujours finaud de garocher in fine des clins d’oeil sur le cul (au sens vulgaire du terme). C’est son truc, passons, ça le regarde mais ça devient lourd à la longue.
Reste qu’une question de fond n’est jamais posée parmi tant d’intelligences. Il se trouve que dans notre pays, on ne sait toujours pas apprendre aux policiers des trois corps ce qu’est une pratique déontologique de discernement. Tant que l’on dira : « il suffit de faire appliquer les réglements qui existent » et c’est tout, on continuerai à raisonner de manière infantilisante. Les écoles et les stages périodiques ne forment toujours pas, avec des personnels dument qualifiés en éthique (des éthiciens, comme on dirait à Nicolet Qc), à des exercices pratiques où ce genre de situation empirique est posée exactement comme elle vient de se passer avec ce journaliste et travaillée pour la résoudre autrement.
Comment un ou des gpx peuvent-ils et doivent-ils exercer leur discernement en une telle occurrence, dans un contexte d’urgence et d’incertitude, dans un contexte a-normal ? Or, comme personne ne s’est jamais posé cette question dans nos écoles, on préfère laisser à « l’exécutant » le soin de s’enfermer dans son dilemme pratique et moral quotidien, sans chercher à savoir : appliquer la même méthode à tout le monde pour ne pas avoir à établir des différences procédurales trop compliquées à justifier ultérieurement, ou bien appliquer des méthodes différentes et sélectives selon les différents cas de figures, quitte à prendre un risque pour soi, aussi minime fut-il, et à ne surtout pas savoir jusitifer ultérieurement la différence de traitement. Le deal est celui-ci : « démerdez vous avec ça, on veut pas savoir ». Le problème est que, quelle que soit la solution empirique employée, le ou les gpx auront tort de toute façon d’avoira gi comme ils l’auront fait. Cela n’aura aucune importance tant que les journalistes ne se sentiront pas directement victimes de ce type de comportement, mais cela en aura une immense dès lors que l’un d’eux aura su la subir et la faire, pour qu’une fois encore, le procès en nullité de la corporation soit de nouveau instruitvjusqu’à plus soif. La vie reprendra son cours jusqu’à la prochaine fois.
Et le gars restera avec son dilemme non résolu entre : « je ne prends pas de risque pour moi, et je ne veux rien savoir de qui est le client qu’on me demande d’interpeller avec la méthode que j’emploie tous les jours et que mes pairs m’ont enseignée »… il est sûr qu’il ne risque pas d’avoir beaucoup avancé. Croyez-moi, il y a encore beaucoup de pain sur la planche !
Ben voyons donc… C’est la piste qu’on aurait aimé voir explorée par G. Moréas, plutôt que de le voir jeter son huile sur le feu pour le plus grand plaisir des bl(aàgueurs et la célébrité du site…, rien de tel qu’une affaire de même, du pain béni.
Rozsjman aurait conclu que les flics, les journalistes et les juges restent profondément englués dans leur pathologie sociale, chacun à tirer son épingle du jeu et accuser l’autre d’irresponsabilité.
C’est de discernement collectif dont nous avons besoin en ce pays (des soit disant droits de l’homme sur le papier), pays immature et pitoyable qui préfère passer son temps à donner des leçons de morale arrogante au reste de l’univers, tout en se montrant totalement incapable d’entreprendre sa propre mue pour devenir adulte…
Pensez donc : éduquer le gardien de la paix à devenir un poil plus intelligent, mais nous avons bien d’autres chats à fouetter… Il suffit d’avoir notre bonne conscience et notre bien pensance à nous, le reste c’est le travail d’eux autres, les éducateurs d’éboueurs !…
Olivier
En fait ,c’est la direction du corps enseignant qui avait demandé aux gendarmes de venir faire une sorte «de prévention »… en venant voir si « en fait » il n’y avait pas..
Le zèle , la jeunesse des troupes ,une trop courte formation sur les « limites » de la fonction..ont du faire quelques bruits dans les casernes..
On doit s’indigner ,Olivier vous avez raison, pour ne pas que cela se reproduise, mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier et reconnaître quand le travail est bien fait ,comme le demande Michel-J ,de Lille ,aux bords de la Méditerranée
Partout ,il y a des gens biens et d’autres qui le sont moins…
Titi,
Désolé, mais aucun trafic de drogue ne mérite que les pandores se conduisent comme des voyous parce que ça leur ferait peur. On n’est plus dans « la peur du gendarme, là ». Là, ce n’est plus la France, c’est autre chose, quelque part entre le Macoc et la Tunisie. Mon, je n’en veux pas.
Olivier:
Bien sur que non la violence n’est jamais légitime, jamais, sauf pour se défendre si notre vie est vraiment en danger
Là, je pense que c’est plus par impuissance ,face à tous ces trafics qui rentrent, hélas c’est vrai, jusque dans certains lycées
Comme ces ventes et consommations se banalisent de plus en plus, comme l’alcoolisme, et ceux sont de vrais dangers pour nos enfants, la maréchaussée ne doit plus savoir trop quoi faire et la peur du gendarme…
Je n’excuse pas, j’essaie de comprendre des hommes qui sont aussi des parents..parfois désemparés
« Mais la violence légitime reste de la violence »
@Marc Louboutin
Un document parlant ce relais… j’en ignorais l’existence, mais ne suis pas surpris le moins du monde. Ton histoire me fait songer a celle d’un flic nouvellement nomme a Paris auquel un patron de boite de nuit avait remis une enveloppe pour son sa fleche… Trop integre, le pauvre bougre a cru bon devoir etablir un rapport a l’IGS… « patron » mute, bien entendu -quoique ; a Nice !- mais lui vivement pousse vers la portiere… avec coupure methodique de toutes les suspentes du parachute a mesure qu’il se denichait un job « civil ».
Mouais !… Denis Langlois avait experimente aussi le procede. Ancien avocat de la Ligue des droits de l’homme, il s’etait vu persecute ( c’est peu dire ! ) apres la parution de ses bouquins « Les dossiers noirs… « . Pourtant il se tenait tres en retrait de la verite toute nue.
Ali Bourrequat… ben… lui et sa nouvelle epouse sont devenus les 4° et 5° Francais a obtenir l’asile politique aux USA depuis la premiere constitution du pays… faut avouer qu’il avait vraiment choisi sa « cible » ! Meme John Kusac ne s’y etait pas hasarde, c’est dire !
Albert Londre… en fait, personne ne sait. Mais descendre en marche d’un transatlantique au beau milieu de l’ocean… faut vraiment etre distrait, je trouve. Ou la moquette devait etre tres toxique a fumer…
Ca aussi c’est la France… mais faut s’y faire… Ca vous file envie de dire aux momes en difficultes ; si vous voulez etre gangsters, commencez par faire Sciences Po… au debut, un zest de droit… tout le reste c’est de traviole car ceux qui sont reconnus les meilleurs sont en principe les plus tordus !
Bonne chance quand meme !
Et si tu rames pour un boulot, sur la Cote les flics en retrait ou en rupture de chaines sont tres prises… pour surveiller les locaux de ces nouveaux milliardaires deferlant du septentrion… Ca fait ironique, je sais ; mais tu ne manques pas d’humour. Ca sauve de beaucoup de choses !
Bonsoir Titi,
J’espère que tout c’est ou va s’arranger pour vous.
Mes convictions ne sont jamais tranchées, elles sont le fruit de réflexion, d’observations, de lectures, d’aller et de retour, d’erreurs, de confirmation.
J’observe un glissement de la force publique et de la justice vers le tout répressif ou les « personnes humaines, sans souvent les moyens appropriés » seront de moins en moins légions, étouffées qu’elle seront sous le poids de la machine.
Rien qu’aujourd’hui, la procureur en charge des descentes de pandores dans les lycées a déclaré qu’il s’agissait d’une « bonne insécurité ». On en est là. L’Etat provoque de la violence envers ses citoyens – main dans le soutien-gorge et dans la culotte pour une jeune fille dans ce cas-là –
Mais la violence légitime reste de la violence.
Olivier;
C’est drôle Olivier ,mais avec vos opinions bien tranchées ,généralisées et semblant définitives sur toutes les forces de l’ordre de votre pays, vers qui allez vous vous tourner si un malheur touche votre famille?
Sans cautionner nullement les dérives qui peuvent arriver comme dans toutes professions, et elles sont plus choquantes dans celles que l’on peut espérer les plus rigoureuses , je peux témoigner , vu mon usage de la justice et de ses auxiliaires(les policiers et gendarmes), que j’ai rencontrer une majorité de personnes humaines ,sans souvent les moyens appropriés et si des lacunes ont émaillé » mon problème » ,je n’en veux, qu’à ceux qui les ont commises et surtout qui n’ont pas su par la suite les reconnaître
Je compte et j’espère toujours en tous les autres…
Comme j’ai la chance d’avoir pu expérimenter l’autre côté, en tant que mis en examen pour …diffamation, j’ai eu encore la chance que tout se soit bien passé pour moi et mes « complices »
C’est vrai que les convocations du policier, puis du juge (entre temps celle du policier(la policière) a été annulée??) nous sont arrivées à temps et nous avons pu y déferrer
J’ai constaté, alors que l’on pouvait déposer plainte pour diffamation en assortissant tout ça de mensonges les plus éhontés…Comme c’est compliqué de rendre la justice..
Je suis présumé innocent, cela va de soi, pour l’instant..
Quand les politiques se mêlent de quelque chose…
Hello Marc,
« Mais cela nous éloigne du sujet du billet… »
Bah, c’est pas grave, cela souligne d’autant plus la convivialité du lieu 😉
Ceci dit, pour retourner à nos… chiens policier, la news s’invite en une sur tous les sites d’info maintenant (puisque les gars d’en face l’ont mise…), et c’est pas plus mal. C’est « grâce » à l’affaire Libé mais avec la différence que cette fois-ci, pas de possibilité de déviation vers la responsabilité des juges.
C’est drôle, dans l’imaginaire collectif, les pandores sont censé être plus « gentils » que les flics. Pourtant, il suffit de regarder les magasines d’actu (Envoyé Special) consacré à la formation des gendarmes (j’en ai vu deux ou trois je crois en deux ans) pour deviner qu’ils rattrapaient leur retard en matière de « civisme » vis-à-vis des citoyens 😉 J’ai été frappé par un enseignement qui revenait sans cesse : pas discuter, la fermer, point.
Ca se passait de manière assez vicelarde. Le formateur applique une technique d’arrestation. Il demande aux élève de la commenter. yen a une qui s’y risque et demandé s’il n’y a pas des risques. Et là, tacle du prof, mais t’as pas a réfléchir à ça, justement, ma grande, tu fais et tu te tais, tu discutes pas ! Le spectateur est content que toutes ce fassent avec sérieux et virilité. Et la pauvre future gendarmette, humiliée devant la caméra, se rattrapera lors de sa première sortie sur le terrain.
A l’époque, j’ai dû lire un post sur un blog pour s’inquiéter de la dérive.
Mais pour répondre une fois de plus à Nicolas, la brutalité n’est pas spontanée, elle est organisée. Elle prendra donc du temps à être éradiquée.
… merci beaucoup pour ces rappels précis et votre avis personnel.
ps.
J’ai le sentiment que les journalistes s’imposent trop souvent une neutralité excessive, or votre blog montre que l’objectivité et la partialité n’empêchent pas de prendre position sur un sujet.
Evidemment, le rôle de la presse n’est peut-être pas de prendre position — et les journalistes en ont-ils seulement la compétence ? — mais alors qu’est-ce que le rôle de la presse ? Bon, j’imagine qu’une question aussi générale n’a aucun intérêt donc je précise : quel est le rôle d’un journal comme le Monde ?
Hello Nicolas, désolé, le même texte sans les fôtes…
Effectivement je n’ai pas parlé de l’alcool, car désormais ce sont plutôt les médicaments qui se substituent aux breuvages pour supporter le quotidien. Si je vous dis qu’il y davantage de suicides chez les policiers que chez les détenus, ça peut donner une idée du drame, non ?
Bien sûr, je n’ai pas écrit ce que vous me reprochez. Les policiers et les gendarmes sont des matières corvéables à merci pour les pouvoirs en place. Mais cette fois-ci, l’idéologie ultra sécuritaire tiens toute sa place dans le comportement brutal des forces de l’ordre vis a vis des citoyens.
Entre règles délétères écrites – faire du chiffre – et chuchotées – l’humiliation comme peine immédiate, quel fonctionnaire peut faire ressortir le meilleur de lui-même ?
Aurait-il été possible qu’un gendarme puisse dire à ses collègues de se calmer face aux enfants dans le collège du Gers ? Et quelle sanction aurait-on utilisée contre lui ? Blâme ? Mise à pied ? Renvoi simple et définitif. Cet engrenage n’est pas prêt de se casser.
Tu sais Olivier, le milieu de l’édition de livres, c’est pas mal non plus comme milieu glauque d’enfoirés…;-)
Finalement les deux boulots dans lesquels je ne me suis pas posé de questions pour le moment, c’est barman-videur de nuit (22h00-8h00) et manoeuvre sur des chantiers.
Mais sois rassuré, je guéris.
J’ai sans doute épuisé, avec l’âge, les possibilités de questions.
Je crois que je n’ai plus tant que cela d’états d’âme tant que je suis payé. Quel que soit le domaine.
Mais cela nous éloigne du sujet du billet…
Hello Nicolas,
Effectivement je n’ai pas parlé de l’alcool, car désormais ce sont plutôt les médicaments qui se substituent aux breuvages pour supporter le quotidien. Si je vous dis qu’il y davantage de suicide chez les policier que les détenus, ça peut donner une idée du frame, non ?
Bien sûr, je n’ai pas écrit ce que vous me reprochez. Les policiers et les gendarmes sont des matières corvéables à merci pour les pouvoirs en place. L’idéologie ultra sécuritaire tiens toute sa place dans le comportement brutal des forces de l’ordre dans leur comportement avec les citoyens.
Entre règles délétères écrites – faire du chiffre – et chuchotées – l’humiliation comme peine immédiate, qul fonctionnaire peut faire ressortir le meilleur de lui-même ?
Aurait-il été possible qu’un gendarme puisse dire à ses collègues de se calmer face aux enfants dans le collège du Gers ? Et quelle sanction aurait-on utilisée contre lui ? Blâme ? Mise à pied ? Renvoi simple et définitif. Cet engrenage n’est pas prêt de se casser.
Marc,
C’est vrai que tu es passé de flic à journaliste. Que des métiers avec pertes de repères moraux, tu es maso, dis-donc 😉
Ca fait longtemps que je te lis. Et c’est toujours avec plaisir.
@ Olivier : merci beaucoup pour vos « arguments » et autres histoires rapportées qui ont sans conteste fait avancer le débat.
Ecrire, comme vous le faîtes, que les flics sont tous des bruts décérébrés, racistes et avinés (au temps pour moi, vous avez omis de mentionner cette incontournable caractéristique), c’est aussi intelligent que de dire que les noirs sont tous des fainéants et les arabes des voleurs ! Mais soit, je respecte votre raisonnement.
La vieille marotte des flics et des pandores, c’est de pouvoir rentrer dans les écoles. Beaucoup m’en ont parlé. Pas des gradés, des gars sur le terrain. Comme si l’école les humiliait, eux, l’endroit du savoir. Et puis également le lieu où il ne peuvent atteindre ceux qu’ils appellent « les délinquants ». Des « délinquants » qui en profitent pour « polluer » les autres.
Autant de témoignage qui révèle que les forces de l’ordre se voit comme une bande qui a envie de pénétrer le territoire d’une autre bande, celle des jeunes : l’école. Ce qui peut expliquer la jubilation de zozo dans les établissements du Gers il y a une semaine.
@michel-j
Il suffit de démissionner pour récupérer son droit de parole.
C’est donc simple de devenir un « repenti » libre.
Par contre, c’est pas simple tous les jours…
http://levillagedesnrv.20minutes-blogs.fr/archive/2008/02/22/vsd-et-la-deontologie.html
Et puis, dans le domaine, faut trouver du travail (celui de la presse). Personnellement, comme indiqué dans le lien, je me suis fait piégé une fois. J’ai bien ramassé. Et depuis, pas un contact favorable dans n’importe quelle titre de presse, quelle que soit sa tendance politique, pour trouver du boulot régulièrement, et pourtant, j’ai essayé.
Hasard sans doute…
@Marc Louboutin;
Une idee « comme ca » m’a traverse l’esprit a la lecture de vos posts ( que je juge, au demeurant, excellents) ; a quand une loi pour les « repentis » de la police… enfin delivre du poids de l’omerta sans encourir les foudres d’une administration impitoyable ?
Mince !… En s’y mettant serieusement, ca ne devrait quand meme pas etre si difficile a faire admettre par les « legislateurs du petit blanc ou de petit noir, pris sur un coin du comptoir »… et de la, enteriner par nos heros des differentes chambres glandulaires… si ?
😉
Hello Marc,
D’accord avec toi à 100%. Voilà une semaine que je laisse les infos un peu partout, sur les forums. J’ai appris la nouvelle part une amie prof à Paris. Libé vient d’en parler aujourd’hui, uniquement à cause de leur propre affaire.
Maintenant le fond. Ce ne m’étonne pas. Ne pas croire que l’attitude de ces pandores est le fait d’électrons libre, ça n’existe pas chez eux. C’est culturel. Et c’est lamentable. On est entrain de de doter de forces de l’ordre dignes du Maroc ou d »Algerie.
PS. Tu as rendu ta plaque, j’ai rendu ma carte il y a deux ans.
@Olivier
Voilà une polémique qui me fait rire.
Pas sur le fond, sur le hasard qui fait qu’aujourd’hui c’est le fait divers de plus du jour contre les forces de l’ordre.
Toi qui est journaliste, tu vas pouvoir nous donner un avis.
Ces histoires de chiens renifleurs au collège remontent à près de quinze jours (17 et 19 novembre)
Personne, mis à part la PQR ou presque n’en a parlé à l’époque.
En pleine polémique actuelle, les affaires ressortent opportunément pour continuer à surfer sur la polémique « anti-flics ».
Ce n’est pas que du bizness ce genre de mise en Une ?
Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ?
Peut être, il n’y avait pas d’enfants de journalistes dans ces établissements ces jours là…;-)
En parler, c’est très bien, il y a sûrement des choses à dire.
Le ressortir juste opportunément, c’est de l’action co’
Des gendarmes au lycée: « En 50 ans, je n’ai jamais vu ça »
« Personne ne dit bonjour, personne ne se présente. Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. [Il] mord le sac d’un jeune à qui l’on demande de sortir… Je veux intervenir, on m’impose le silence. Une trentaine d’élèves suspects sont envoyés dans une salle pour compléter la fouille. Certains sont obligés de se déchausser et d’enlever leurs chaussettes, l’un d’eux se retrouve en caleçon. […] Ailleurs, on aligne les élèves devant le tableau. Aux dires des jeunes et du prof, le maître-chien lance : « Si vous bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l’hosto ». Je me dis qu’en 50 ans, je n’ai jamais vu ça. Ce qui m’a frappé… c’est l’attitude des gendarmes: impolis, désagréables… sortant d’une classe de BTS froid-climatisation en disant: » Salut les filles! » alors que, bien sûr il n’y a que des garçons, les félicitant d’avoir bien « caché leur came et abusé leur chien ». C’est en France, dans une école, en 2008. »
http://www.lepost.fr/article/2008/12/01/1342747_descente-de-gendarmeirie.html
En une de Libé
«Le chien s’est acharné sur plusieurs cartables»
A ECOUTER
Retour sur la descente de gendarmes antistups avec des chiens fin novembre dans un collège du Gers. Avec le récit d’une élève, lu par son père, et le témoignage inédit du proviseur de l’établissement.
http://www.liberation.fr/societe/0601415-le-chien-s-est-acharne-sur-plusieurs-cartables
Hello Marc,
On est bien d’accord. Merci d’avoir pris du temps pour répondre. Comme journaliste, j’ai souvent suivi des flics et des municipaux en tournée, avec eux. Ce que je retiens de ces expériences, ce sont les consignes non écrites, donner une bonne leçon au prévenu au cas oû le juge serait laxiste, toujours faire sentir qu’on est au-dessus du simple citoyen (parler avec une voix grave), éviter toute compassion qui pourrait vous faire sortir du rang. Le citoyen, c’est les autres. Eux, nous. Et ce racisme… Cette bêtise que l’on se doit de partager si on ne veut pas trop détonner par rapport au reste des collègues. La police en 2008, apprendre à être une machine.
@QuiDautre
« sur la petite affaire intime de Mr Filippis, je pense que la visibilité qui est donnée à son cas frôle l’obscène. »
C’est exactement de cela qu’il s’agit…;-)
@Nicolas
Je suis aussi tout à fait d’accord avec toi sur la responsabilité induite (et non réelle) des policiers concernant les mesures de sécurité.
Je raconte dans mon bouquin une affaire de suicide d’un gardé à vue par pendaison dans laquelle le chef de poste avait été puni, sur la base d’une FAUSSE note de service (ce qui a été établi par notre action syndicale) pour n’avoir pas fait une fouille à corps de la victime. Alors même que le Lieutenant de police qui gérait la garde à vue, dont c’est tout de même la responsabilité exclusive en tant qu’OPJ (à l’époque) s’en est sorti sans même une admonestation.
Sur le faux, qui est tout de même un délit, réalisé par le Commandant de Police, chef de l’UVP, le Directeur Départemental s’en est sorti par un laconique : « C’est une simple maladresse de commandement… »
Le seul sanctionné dans cette affaire fût le Brigadier-Chef…qui pourant n’était en réalité responsable de rien dans cette affaire. (l’Officier avait remis le gardé à vue en geôle de dégrisement, de manière dérogatoire, puisqu’il avait notifé la GAV, sans fouile et sans aviser le chef de poste des intentions suicidaires du détenu, et comme tu le sais, en dégrisement, la règle est une visite régulière, pas une surveillance constante par caméra…)
Je sais bien, Nicolas, au delà des principes que je défends globalement que l’exercice quotidien est bien plus compliqué, difficile…et risqué tant administrativement que pénalement.
Des histoires, nous en connaissons tous des dizaines.
Cordialement. Et reste prudent….;-)
« Les policiers doivent se reprendre. Ils ne doivent pas s’exclure de la société. »
Cette phrase aurait du être prononcée il y a, au bas mot, 15 ans de ça. Au lieu de ça, il y a moins de 5 ans on en était encore à « vous n’êtes pas des assistantes sociales ».
Je pense que l’on a sous-estimé, et que l’on sous-estime, beaucoup, l’impact social d’une police peu repectable, et peu respectée.
Je pense aussi qu’il est déjà bien trop tard.
Et sur la petite affaire intime de Mr Filippis, je pense que la visibilité qui est donnée à son cas frôle l’obscène pour qui a été confronté aux petits et grands débordements. Je ne suis pas assez surpris pour en être scandalisé, mais l’émoi qu’elle suscite pourrait être bénéfique …. quoique je n’y croie pas un instant.
@Lysp
Sans vouloir relancer une polémique totalement hors sujet, je tenais simplement à préciser qu’il est difficile de comparer les conditions de travail de nos amis gendarmes aveyronnais avec celles de nos camarades policiers de Courcouronnes. Ceci dit j’approuve totalement le discours de Marc Louboutin sur le devoir d’exemplarité des policiers.
@Lysp
« J’habite à la campagne. Pour nos trois villages (chacun env. 2000 hbts) nous avons une gendarmerie. »
Espérons que cela dure…
Bonjour,
J’habite à la campagne. Pour nos trois villages (chacun env. 2000 hbts) nous avons une gendarmerie. « Nos » gendarmes sont un peu rigides mais toujours courtois, voire serviables, et tout se passe dans le calme, sans cette espèce de tension permanente que je ressens en Ile-de-France.
M. Sarkozy a joué sur les peurs des français en utilisant pour ça la police qu’il dirigeait alors. Nous en payons les fruits … Quant aux gendarmes, miraculeusement protégés, ils ont conservé un contact normal avec la population.
Ce n’est hélas pas plus compliqué que ça …
Bien à vous,
Lysp
La circulaire de 2003 de l’ancien Ministre de l’Intérieur est totalement sans intérêt. Je vous la résume très rapidement : « Messieurs les policiers, faîtes au mieux, selon les circonstances, au cas par cas, et que surtout tout se passe bien, merci, au revoir ».
En tant que policier je suis responsable de la personne que j’ai sous ma garde. Si je lui fais confiance (pour des raisons que j’ignore d’ailleurs, question de feeling), que je me contente d’une simple palpation de sécurité et qu’elle essaye ensuite de mettre fin à ses jours avec un objet ou des médicaments bien dissimulés (je l’ai vu !), je suis responsable (certains de mes collègues sont aujourd’hui mis en examen pour ça). Si au contraire je demande une fouille de sécurité (une qui sert vraiment à quelque chose) et que cela déplait à l’intéressé, je suis un ignoble individu dénué de tout discernement et d’humanité.
En ce qui concerne le respect de l’autorité et des institutions, je suis particulièrement ravi (je ne m’en cache pas) qu’un magistrat, premier personnage garant de notre Etat de droit, délivre un mandat d’amener à l’encontre d’une personne (quelque soit sa profession) qui ne daigne visiblement pas répondre à plusieurs de ses convocations.
J’ai déjà constaté qu’une partie de nos concitoyens ne contrefoutait royalement des convocations de police (Rien d’étonnant car nous sommes considérés comme des moins que rien). Mais aujourd’hui je suis consterné de voir que les magistrats subissent le même traitement.
@Olivier
Note que Georges et moi-même ne sommes pas policiers, mais des ex-flics. Sans doute pour des raisons différentes qui nous appartiennent à chacun.
Quant aux syndicats, et à leur positionnement actuel, de plus en plus politiques, leurs failles, à tous, à toujours été d’être loin des conditions réelles d’emploi. J’en sais quelque chose, j’ai été responsable régional d’un syndicat de gardiens de la paix (je sais pour un officier ce n’est pas très commun) et je peux te dire que mes relations avec le Bureau National du SGP, à l’époque, n’étaient pas toujours simples. En particulier sur la gestion de ce que nous appellerons globalement des « bavures ».
J’ai toujours été de ceux qui considèrent que l’injustice est à combattre. Dans tous les sens du terme et c’est exactement pour cela que je suis rentré dans la Police Nationale.
Pour autant, qu’un policier soit accusé justement ou non, le traitement n’est jamais objectif.
Je connais un Brigadier chef qui a été suspendu deux ans pour rien, deux longues années au bord du suicide, et d’autres, qui auraient dû être virés, qui ont terminés de belles carrières.
Alors tu sais, la morale de l’histoire…
« Il est inadmissible de mettre un homme ou une femme tout nu. C’est humiliant. Les policiers doivent se reprendre. Ils ne doivent pas s’exclure de la société. Et les syndicats de police devraient se battre – aussi – pour des idées. »
Mais où êtes vous, les policiers qui pensez ça ? Pourquoi ne vous faites vous pas entendre davantage ? Pourquoi vos syndicats couvrent-ils SYSTÉMATIQUEMENT toutes les bavures ou arguent de vos difficultés au quotidien pour justifier l’injustifiable.
Circulaires et textes de loi se trouvant exposes aux memes possibilites « d’interpretation », l’interpretation d’un texte etant subordone a l’intelligence, au bon vouloir, ou aux penchants naturels d’un individu ; nous en resterons Toujours et Exactement au meme point… c’est a dire ; nulle part !
Je trouve quand meme aberrant qu’a ce stade premier du systeme visant a reprimer les ecarts d’autrui, repression soumise a une graduaction ( perdue dans un flou plus qu »artistique » ) de « punitions »… AUCUNE sanction pour manquement ne soit precisement evoquee en cas de derapage ou de non respect du texte.
Qui pourtant connait mieux l’efficacite de la « peur de l’uniforme » ( 22 ! pere fouettard en vue !) que celui qui le porte ?
D’aucun objecteront que le CP et le CPP sont 2 choses bien distinctes… Sur ! Deja qu’une demi douzaine de pros sont indispensables pour cerner toutes les déclinaisons possibles de certains textes du CP… s’il fallait de surcroit se tortorer la lecture du CPP pour connaitre les risques encourus… Bref ! On est en France. Et la France etant ce qu’elle est, rien ne bougera vraiment sans qu’un gros scandale ne vienne bousculer le traditionnel 49,1% contre 49,05% ( les 1,4% n’ayant rien a cirer de ces « conneries » ) d’opinions pour ou contre.
Croire en la « bravitude » naturelle de l’individu releve a mon sens du doux plaisir solitaire. Par essence, tout homme (ou femme) est sujet a des pulsions ou des inspirations contradictoires. L’equilibre de son comportement residera donc dans le savant dosage que chacun jugera bon se concocter.
Absoudre d’office, ou tout au moins laisser entrevoir des risques infimes en cas de debordements « toujours justifiables »… de la vient l’erreur !
Georges nous dit qu’il ne s’est jamais senti d’attrait particulier pour l’etude anatomique de ses « clients »… pour ma part, je le crois sans peine… mais qu’en fut-il de ses subordonnes ?… La, pas possible d’offrir une reponse ferme, a defaut de collier de barde propice aux confusions mnemotiques. Et pourtant, juridiquement, il en etait le responsable… Mais allez donc reprocher a un subalterne de « bien faire son travail » en limitant les risques pour tous !
Ne pas proceder a une fouille peut s’averrer extremement dangereux.
Ne pas appliquer la fouille a tous les interpelles releve de facto d’une segregation facheuse, inadmissible.
Limiter la fouille a la « population a risque » expose le fonctionnaire a la plus « infamante » accusation qui soit par les temps qui courent; la discrimination raciale.
Laisser la bride sur le cou des fonctionnaires revient a les contraindre a se couvrir tous azimuts… car ils savent que moins on est haut dans la hierarchie, plus la qualite du fusible est mince.
Une fois ce constat de base effectue il reste un choix a faire ; choix qui mettra en balance quasi parfaite les « pour » et les « contre » la fouille.
Et s’il y avait un autre constat tout bete a etablir… Si tout simplement le « plaignant » s’etait conduit comme tout un chacun pour se rendre a la convocation qui lui fut faite ?
Traverser en dehors des clous expose theoriquement a une sanction… dont touot lemonde se fout eperdument; l’automobiliste est TOUJOURS en tort.
Appliquons betement la regle qui veut que la securite du pieton ne soit garantie QUE dans les clous… et vous verrez tous les automobiliste momentanement sur jambes se precipiter dans ces satanes clous… par crainte de denicher un conducteur aussi irrascible qu’eux envers les contrevenants aux regles de la circulation.
Bref !… si vraiment il est si deplaisant d’avoir affaire aux flics, pourquoi diable vouloir s’ingenier a les rencontrer sur un terrain conflictuel quand il est si simple de l’eviter !
Georges,
Je suis d’accord avec toi. Les textes existent. Il suffit de les faire appliquer. Ce n’est finalement pas plus compliqué que cela. Et ce principe est valable, en général dans bien des « dérapages » reprochés aux policiers. Le simple tutoiement, l’attitude nonchalante ont été proscrites par le Président de la République lui-même, preuve s’il en est que les informations finissent par remonter au sujet d’attitudes déviantes de certains membres des forces de l’ordre. En début d’année, j’avais rappelé à un syndicaliste, lors d’un débat télévisé, alors qu’il tentait d’excuser ce genre de comportements, qu’ils étaient proscrits par le règlement. Point. Je suis bien conscient pour autant de les difficultés rencontrés par les policiers, notamment relationnelles. Pour autant, l’exemplarité doit venir d’eux, représentants de l’Etat. C’est une tâche ingrate, c’est évident, et un grand nombre d’entre eux me répondra qu’ils ne sont soutenus par personne. C’est peut être vrai. C’est sûrement affirmé pour un certain taux d’exemples. Mais il est connu que ce genre de métier, de mission pour être exact, est aussi un mélange ingrat d’ingratitude et d’abnégation.
La force publique est garante dans notre pays des libertés individuelles, c’est inscrit dans nos textes fondateurs.
C’est aux politiques, au gouvernement d’assurer à la fois les moyens aux fonctionnaires d’autorité d’assurer cette tâche et de l’affirmer de manière claire. Je ne le constate pas aujourd’hui. Au delà du cas lamentable du traitement de Monsieur De Filippis, les conséquences de la polémique actuelle, avec les déclarations des politiques de tous bords, surfent sur l’émotion légitime, mais à l’expression parfois outrancière, qui met la force publique de France au même rang qu’une milice sud-américaine. Ce n’est pas le cas. Loin de là. La grande majorité des policiers et gendarmes font leur travail correctement. Il ne faut pas l’oublier.
Quant aux syndicats de police, de tous bords, je ne pense pas que ce genre de problèmes soient leur priorité.
Oui, diffamation et « palpation » : une regrettable « confusion » que Mesdames Dati et Alliot-Marie ont tranquillement avalisé, avant de devoir avaler les remarques critiques de Nicolas Sarkozy.
Ces ministres ne lisent donc pas les circulaires pouvant concerner le champ de leur « compétence » ?
Merci des précisions que vous apportez en l’occurrence.