Le comédien a planté un couteau dans la gorge d’un homme de 43 ans, l’ami de son ex, que celle-ci avait appelé à son secours. Tentative de meurtre, ont estimé les enquêteurs de la PJ. Non, ont répondu les magistrats : violences volontaires. Naceri a-t-il bénéficié d’un régime de faveur?
Interpellé à son domicile du XV° arrondissement par les policiers de la brigade anticriminalité, Naceri n’est pas resté à la disposition des enquêteurs. Il a passé sa garde à vue à l’hôpital de l’Hôtel Dieu pour soigner son foie, ce qui lui a évité de répondre aux questions.
Si le motif de la mise en examen avait été tentative de meurtre, c’était la Cour d’assises, avec une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle (la tentative est punissable comme le crime art. 121-4 et 5 du CP). Mais le procureur et le juge d’instruction en ont décidé autrement. Ils ont finalement retenu une simple atteinte à l’intégrité physique, ce qui devrait se traduire par des poursuites pour « violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours ». La peine encourue est alors de 3 ans d’emprisonnement (si l’incapacité de travail est égale ou inférieure à huit jours, il s’agit d’une contravention de 5° classe).
Pourtant, il faut se garder de tout a priori : la correctionnalisation judiciaire est une pratique courante. Elle consiste à remplacer un crime par un délit en déformant délibérément la réalité des faits. « Ainsi, nous disent Desportes et Le Gunehec, dans Le droit pénal général (Economica), une tentative de meurtre sera qualifiée de violences volontaires délictuelles en occultant l’intention homicide de son auteur… » Cette pratique a été longtemps illégale, mais comme chacun y trouvait son compte (l’auteur des faits espère une peine allégée et la partie civile un jugement plus rapide), personne ne la dénonçait, du moins jusqu’au procès. Car après le jugement, la chose restait possible. On se trouvait alors devant une situation absurde où une affaire jugée devant le TGI, puis devant la Cour d’appel, pouvait être rejugée devant la Cour d’assises, puis devant la Cour d’assises en appel.
Une loi du 9 mars 2004 y a mis le holà en consacrant la légalité de la pratique de la correctionnalisation. La décision est maintenant définitive à la clôture de l’information judiciaire.
Au passage, il faut noter que la suppression du juge d’instruction (ici) sans une refonte complète de la procédure pénale, donnerait au procureur l’opportunité d’engager ou non des poursuites (c’est déjà fait) et le libre choix de la qualification des faits. Il ne lui resterait plus qu’à fixer la peine…
Ce n’est pas encore le cas (quoique…)*. Et la situation du justiciable Samy Naceri peut évoluer au fil de l’information judiciaire. Le juge peut en effet tenir compte des revendications de la victime ou de la partie civile pour de nouveau modifier la teneur des poursuites – surtout si les blessures s’avéraient plus sérieuses que prévu.
On serait tenté de dire que tout cela n’a guère de sens, c’est sans doute ce que pense le législateur, car depuis longtemps, la machine de la correctionnalisation légale est en marche, et (sur le papier) le nombre des crimes ne fait que baisser tandis que les délits ne cessent d’augmenter.
Une manière pour les magistrats de rappeler que la justice doit être faite par des pros et non par des quidams qu’on sort de leur traintrain par tirage au sort… Cela dit, en ce qui concerne Naceri, et vu la casserole judiciaire qu’il traîne derrière lui, il n’est pas certain que des juges professionnels se montrent plus cléments qu’un jury populaire.
__________________________________________________________
* La procédure du « plaider-coupable », ou « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité », est entrée en vigueur en octobre 2004. Cette procédure permet au procureur de proposer une peine maximale d’un an d’emprisonnement à une personne ayant reconnu avoir commis un délit. La personne évite un procès si elle accepte la peine.
________________________________________________________________
Erratum
Article 222-13, alinéa 10 : Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises avec menace ou usage d’une arme.
Remerciements au magistrat qui a bien voulu me corriger.
@ Martial;
Par soucis d’apparence égalitaire, les code pénaux modernes ont abandonné l’échelonnement des peines en fonction du statut social… mais l’esprit est resté strictement le même, et il se trouve peu d’articles qui, par jurisprudence, ne possèdent pas leur additif à vocation strictement contraire.
Ainsi puis-je vous citer un exemple édifiant fourni par le TGI de Valenciennes, puis par son alter ego douaisien intronisé « cour d’appel »;
Un quidam victime d’une rixe au couteau dans le cadre d’une « banale » affaire sentimentale s’y trouva condamné parce que « naimant ni la justice ni la police »… la victime n’ayant pas jugé utile de poser une plainte !… Le porteur du couteau fut, quant à lui, condamné à 8 mois de sursis pour coups et blessures… (tentatives de meurtres avérées « reclassifiées » coups et blessures par un singulier procureur local) pour la troisième fois dans l’année !!… Vous avez bien lu; pour le même délit, en récidive à 2 reprises dans l’année, 3 fois la même « peine » !
En appel, la cour de Douai au diapason parfait confirma la sanction au détriment de la victime pour « légitime défense trop virile…. par personne interposée ! »… L’agresseur s’était en effet blessé à la fesse en tombant sur sa propore arme dans sa tentative de fuir une foule de témoins… JAMAIS citée à témoignée lors des débats… Des débat d’ailleurs « improvisé » puisque la victime devenue coupable n’eut même pas le loisir d’organiser une défense… faute d’avoir été prévenue à temps de sa comparution pour les faits !
Cette histoire « à dormir debout » est la stricte relatation de faits parfaitements authentiques.
Le « coupable-quasi-innocent » de la tentative d’assassinat était le fils d’un notable local… la « victime-coupable » fils d’un ex-employé du père de l’innocent par classe !
Moi à la place des magistrats je me sentirais mal de dévoyer ainsi l’esprit de la loi et d’avoir le toupet de dire qu’une tentative de meurtre doit être considérée comme « juste une violence » parce qu’un récidiviste people a eu « ses nerfs » ce jour là et que la victime a survécu… Et si la victime était morte au lieu de « seulement » blessée ? Crime ou violence dans ce cas ? Décidément la magistrature est décevante et d’une froideur glaçante à l’égard des victimes…
A Mr Pichon;
Moi vêtu d’un uniforme ou franchissant la chaine du Poche boulevard mortier autrement qu’en ayant les poignets entravés d’une « petite soeur » ?
Cliche désopilant dont je vous remercie !
Baba devant « Mitterrand et les 40 voleurs » ? Voilà qui est réducteur pour l’immense travail auquel s’est livré ce stakanoviste de l’investigation des travers politiques !
Eussiez-vous connu la production d’Alain Moreau éditeur à une époque où titiller la susceptibilité du pouvoir éxigeait d’être bien pourvu, et du bon côté -cela va de soi- qu’une immunité définitive vous aurait garanti contre ce type de destabilisation… et contre les illusions bisounoursiennes.
N’y voyez pas snobisme de ma part, mais je vais quand même briser là nos joutes oratoires… trop éloignées du sujet initial.
A Mr Lefèvre ; désolé que l’atmosphère m’ait fait rater ce trait d’humour… d’autant que j’en use moi-même avec une délectation… trop égoiste, de toute évidence… vous l’aurez compris, je vis en quête permanente de portraits originaux.
Cordialement.
Monsieur Michel-J
En réponse à vos ponctuations interrogatives, comprenez que je tentais, par une figure de style, maladroite, à priori, de marquer la hauteur de plumes de Sieur Pichon et vous-mêmes, en la mesurant d’un point bas que je revendique.
Vos écrits respectifs, bien qu’empreints de courtoisie, parfois inutile mais plaisante, inspirent la réflexion et expirent l’intelligence, du moins la culture. Il n’en reste pas moins, qu’à chaque fois, je risque la noyade dans ce flot de références ésotériques.
Merci à vous.
Une loi très connue de la nature et de Mr Michel, en politique, établit formellement que le seul moyen de n’être pas gouverné, c’est de se gouverner soi-même. Elle est applicable aux masses (moins laborieuses que dangereuses, selon Mr Michel) comme aux individus, aux choses comme aux personnes. Elle signifie, dans son acception la plus étendue, que moins le pouvoir moral a d’énergie dans une société, plus il est indispensable que le gouvernement matériel acquière d’intensité, pour empêcher l’entière décomposition du corps social.
Mr Michel, qui a beaucoup lu Jean-François Revel autant que Roger Borniche, nous dit quelque chose de cet acabit-là : comment concevrait-on, par exemple, dans une population (faut-il écrire « populace » ?) aussi étendue que celle de la France (faut-il écrire « multiraciste » ?) dont aucun lien moral ne combine plus assez fortement les diverses parties, que la Nation ne se dissolvît pas en communautés partielles de plus en plus restreintes, si à défaut d’un esprit commun (faut-il écrire « J.-M. L. P. » ?), un pouvoir central fort ne retenait pas tous les éléments sociaux (faut-il écrire « la racaille » ?) dans une dépendance immédiate et continue ?
Un tel effet ne serait, Mr Michel, que la continuation de l’influence du même principe qui a décomposé, selon vous, en strates indépendantes l’ancienne société européenne, post 11 septembre 2001. Aussi la centralisation temporelle s’est-elle effectuée de plus en plus, à mesure que la désorganisation morale est devenue plus complète et plus sensible. La même cause qui rendait indispensable un tel résultat, tendait, sous un autre point de vue, à l’engendrer inévitablement, puisque l’annulation du pouvoir moral a détruit la seule barrière légale qui eût pu contenir les empiètements du pouvoir temporel.
Quant à la corruption érigée en moyen permanent de gouvernement (hypothèse michel-jsienne), cette déplorable conséquence résulte plus clairement encore que la précédente de l’anéantissement du pouvoir moral.
Sans le savoir, comme Mr Jourdain fait de la prose, et mieux, en s’en défendant, Mr Michel est « philosophe » : sa doctrine conjugue le probabilisme au réalisme critique et confère au destin plus qu’au hasard une existence objectivée par son expérience policière indiscutable (expérience romanesque sinon romancée et fréquentation assidue des locaux de l’ex-DST). Expérience mâtinée de dogmatisme anti-dogme, ce qui est déjà en soit une idéologie. Expérience indiscutable car policière (et non vérifiable, c’est tojours ça). Et indiscutée car, avec les arguments massue avancés, on ne peut que se rendre devant un homme armé…
Les héros de Mr Michel se ne trouvent pas tous sur Wikipédia. Et alors ? Qui s’en plaindra ? D’autres entrées manquent également. Et, heureusement pour le lecteur, les contributions revendiquées mais sans doute excessives du juriste Bernard Asso de l’université de Nice et du « criminologue » J. Susini de l’université de Grenoble, au développement de la sociologie de la police (on en ricane encore), sont réduites à leur stricte mention pour notre « oublieuse mémoire ».
Donc, cher Mr Michel, on préfère parier avec d’autres sur une disparition progressive des instrumentations politiciennes des statistiques institutionnelles et des différents outils de la performance policière (la MCI, par exemple). C’est dire si « le plaisant théorème de Demonque… a désormais du plomb dans l’aile » !
Humanités!
PS 1 – Alain Moreau, le spécialiste de sécurité nucléaire ?
PS 2 – Moi aussi contrit devant « Mitterrand et les 40 voleurs ». Baba, même. Mais, quand même, préfère nettement les bouquins de Plenel et de Péan.
PS 3 – « L’esprit anarchique » que vous revendiquez, comment le pratique-t-on au juste dans la police nationale, qui plus est dans un service de renseignement ?
Je ne saisis pas bien votre but… mais celui qui désirera s’informer sur les sujets débattus le fera sans problême… l’esprit allégé de supposés métaphores qui, à force d’outrances, perdent toute impacte.
Pour ma part, si vous permettez cette familiarité, c’est sur votre âge que j’éprouve un sérieux doute. L’expérience, ma foi ; à chacun la sienne !
Quant à Boulin suicidé ?… Mais bien entendu !… Debreuil aussi, tient !… Vous pistiez le témoins Simoné, non ? 😉
@michel-j
Essayons de vous décortiquer en vrac, à défaut de vous faire cracher les morceaux de barbaque restés fichés dans vos crocs :
« Ah!!!! Boulin… si on t’avait laissé le temps de parler… ».
Et alors ? Ca aurait fait un flop sur ses tendances suicidaires ?… Ou ça leur aurait appris qq chose sur son suicide déguisé en assassinat ?
« un incorrgigile philanthrope ? ». N’auriez-vous pas voulu dire « lycanthrope » par hasard,… vous savez, cette histoire d’hommes loups « torche-culs » qui se bouffent entre eux à la sauce hobbesienne…
P. Chairoff ? … c’était donc le pseudo de Sanguinetti, cet italien mythomane qui décortiqua le complot de l’attentat de Bologne en 1979 ? Vous êtes sûr, mon pp’tit jean mimi -vous permettez cette familiarité ?-, que vos fiches STIC sont bien à jour ?
Pour voir les insectes avec un pétale dans l’oeil du voisin, ne faudrait-il pas une poutrelle grossissante dans le vôtre pour que votre grand Charles finisse par prendre les veaux pour des brebis ?
Cà déride pas, Jacques 🙂 ?…
Ah !… déçu !… Dans la série que vous railliez, à ma conbnaissance, Montaldo n’avait signé qu’un titre; S comme Sanguinetti.
A, comme armes ; était d’Erci Cerdan
B, comme Barbouze, de Patrice chairoff ( pseudo d’ un reel mytho… mais pas mal de choses intéressantes… même au présent).
C comme combines de N. Fournier et E. Legrand
D comme drogue d’Alain Jobert (un must !)
Etc…
De Montaldo, plus récents, j’entendais ; (je ne possède pas tout ses titres… aussi ne citerai-je que ceux que je possède et que j’ai lus); « Mitterrand et les 40 voleurs ». « Rendez l’argent! ». « Lettre ouverte d’un chien à Mitterrand ». « Le gang du cancer ». « 850 jours pour abattre René Lucet »…. « La mafia des syndicats »; trop vieux. Je n’en possède plus de souvenirs suffisamment fiables pour entretenir une discussion sur le sujet… malgré tout le « bien » que je pense encore des organismes sus-visés.
La ligne de mire de Montaldo tendant à tirer sérieusement vers la gauche ne me gene pas pas masses… pour les raisons pré-citées.
Je me méfie des apologies torche-culs. D’autant que le terreau le plus fertile pour les héros reste indubitablement celui de la mort au champ d’honneur… au final, ca fait quand même peu de monde, non… fusse en temps de paix ? ;-)… Ah!!!! Boulin… si on t’avait laissé le temps de parler…
Pour ce qui est de mes smileys, rassurez-vous ! La passivité bovine décriée par le grand Charles est si riche en matière grasse que je risque peu de les voir se gripper en allant y fourrer le nez !
En dépit des coups sur le nez, je reste un incorrigible philantrope… Un maso du genre humain, il faut croire… Mais soyez rassuré ; c’est probablement parce que la presbytie m’interdit désormais un intérêt pour l’entomologie aussi soutenu que par le passé… a défaut de fétu, on admire la poutre qu’on peut, n’est-il pas vrai ?
Salutations cordiales !
@michel-j
Je peux compléter votre bibliothèque montaldienne histoire de vous dérider les smileys : G comme Gangrène, H-Héroïne mal coupée, J-Josacine E, K-Karoutchisme, L-Lepénisme, N-N’Drangheta, O-Opiacés, P-Purin, Q-Quaternions, R-Remugles, S-Souillure, T-Tourbe, U-Urticanisme, V-Vésicatoires, X-Xylo(Ferrat, ou Ferré, ou Meffrat), Z-par qui le Zeugma ?…
Fastoche…, les codes de la DST. Pas de quoi rire michel-j, on n’est pas lus ni filmés… Cordialités !
Mais d’ou vous vient cette puissance de déduction, Jean-Michel ?? 😉
Je possède effectivement une série de bouquins de Montaldo… et regrette de ne pas être lui, juste pour le compte en banque !… A noter quand même qu’à l’inverse de Denis Langlois ruiné en proçès pour avoir eu l’impudence de publier les « dossiers noirs », jamais un tribunal n’a osé citer Montaldo ; trop dangereux ! Connaissant admirablement la psychologie de son terrain de chasse favori, ce grand chasseur devant l’éternel n’étale jamais la totalité de sa cartouchière… et ca se sait !
Mais je vous ai dit cultiver l’éclectisme. De Closet toise Montaldo… Borniche cotoie son contemporain Madeleine et bave devant son prix Exbrayat 2000… Giresse tire la tronche à Charly Bauer, bien plus que Jacques Battigne avoisinant Alphonse Boudard, Le Chinois tutoie M-C Guérini en parlant bouillabaise, alors que Gilles Perrault fait la gueule à Aussaresse… Je ne compte plus au titre ou à l’unité, mais au quintal… ce qui s’avère plus rationnel lors des déménagements 😉 !
Eh oui, voyez-vous, l’esprit anarchique ne s’ennivre pas forcément des émanations de ravacholite. Et ses gouts pour la musique engagée peut s’étendre se Jean Ferrat ou Léo Ferret à Jean Pax Meffret sans avoir à sourciller… Juste à se bidonner de la triste vanité des « sauveurs d’humanité » !
N’allez pas vous coller le bourdon pour si peu !… Désillusion n’est pas tristesse forcée ! Il est possible d’admettre sans partager, de copiner sans s’imprégner… Un esprit naturellement ouvert ne craint pas du tout les courants d’air… les neuronnes y restent accrochés plus surement que les moules à un rocher.
Souriez, Jean-Michel… même si nous ne sommes pas filmés, nous sommes lus… et faire la gueule exige la contraction de 4 fois plus de muscles qu’un simple sourire.
Cordialement !
Eurêka ! Jean-Michel J, c’est Jean MONTALDO !…
@ messieurs Janssen et Pichon;
Débat d’idées sur le topic consacré à Samy Nacéri… La finalité serait preut-être plus intéressante… quoi que ! Reste à savoir si le « maitre de cérémonie » tout puissant içi le tolèrera. 😉
Les fleurs de réthorique ne sont trop souvent qu’un superbe emballage vide. Et au risque de vous irriter, monsieur Pichon, vous vous plantez superbement en me supposant lecteur assidu des « grands » philosophes. A mes yeux ces charmants palabreurs ont plus vite fait de refondre l’humanité toute entière que de soulager leurs problèmes de plomberie, par quelque bout qu’on la prenne. Pour leur défense, vous objecterez qu’ils ne sont pas plus proctologues qu’odontologistes… dommage pour la société qui fait plus souvent queue devant ces cabinets qu’aux portes d’un séminaire !… posséder la plus complête des boites à outils pour le bâtiment ne fera jamais de quelqu’un un spécialiste omniscient des BTP. C’est une des leçons que j’ai apprise sur le tas, là où je me suis aussi forgé une philosophie échappant aux canons classiques… et caciques.
Moins ambitieuse, et certainement moins classieuse que la votre, ma bibliothèque n’est pas forcément « idéale » pour tous… d’où l’erreur de l’imaginer braquée comme une arme.
Elle n’en reste pas moins d’une nature plus concrète pour aider à l’analyse des réalités d’aujourd’hui. Un point pour vous quand même ; Le Prince reste incontestablement le vade-mecum de la classe politique, toutes tendances confondues.
Vousmettre sur la voie de certaines lectures ? Ma foi ! Ce serait bien volontier… mais sous quel angle aimeriez-vous attaquer cette « visite » guidée ?… La gabegie, la corruption, l’arnaque de haute volée, l’osmose politico mafieuse institutionnalisée sous la V° ?
Pour le partage des « fromages » de la république, je ne saurais trop vous conseiller l’étude de la collection parue chez Alain Moreau dans les années 70 ; A comme armes ( la filière s’est developpée depuis !) B comme barbouzes ( toujours d’actualité, puisque l’une des plus marquantes de la seconde moitié du XX°s vient de se voir une nouvelle fois récompensée ) C comme combine ( celles d’hier qui ont permis l’édification de fortunes d’aujourd’hui… dont la trace, jamais suivie, s’est « perdue »… comme le disait le père Hugo, « les grandes fortunes d’aujourdhui sont souvent le fruit de crimes oubliés » ) D comme drogues… un morceau d’anthologie pour l’époque. Et qui peut sans conteste aider à la compréhension de certaines tractations et autres chantages à la vie dans des contrées où les feux de brousailles sont synonymes d’euphorisations généralisées.
Le E comme espionnage est également d’un cru excellent. Edifiant sur la mentalité des tireurs de ficelles de la république. F comme fraude fiscale ; sans commentaire !… I comme immobilier, par lequel il est permis de comprendre le prix de revient de certaines construction pharaoniques par l’envolée extraordinaire des prix du terrain en quelques semaines, ceux des matériaux, et les diverses raisons des rallonges de crédits pour l’achêvement des travaux.
M comme Milieu… dans lequel il est permis d’assister à la naissance du Stay-Behind sur les quais de Marseille, ainsi qu’à Tanger…
Voila pour une première volée… Certes, ces livres datent, mais nombre d’acteurs de premier plan ( pas vraiment dans le Milieu ou l’allergie à l’oxyde de plomb est cause d’hécatombes) sont toujours vivant, étalant fortune et bedaine prospère sous les ors de la république.
samy naceri est un bon acteur la preuve vous pensez tous que le pauvre est malade qu’il boit et que c’est ça qui le pousse à faire des »betises »,et bien il ne boit pas plus que vous, le vrai probleme de samy naceri c’est qu’il a un ego tellement démesuré qu’il pense que tout lui est du il pense que les gens qui lui trouve des excuses sont ses groupis et que les autre sont des jaloux et quand il se retrouve devant les juges juste avant il écrit son scénar donc ou il est la victime qui vient de perdre un parent ou un pauvre homme qui lutte contre ses vices alcool et drogue qu’il veut reussir pour son fils etc…samy naceri aime son fils mais la personne la plus importante a ses yeux c’est « LUI »si il etait si mal il aurait fait une TS depuis longtemps mais il s’aime beacoup trop pour ça voila je vous presente Samy Naceri le vrai.
vousne savez vraiment pas de qui vous parlez,moi je sais qui est samy naceri
a Philippe,
Le monde, moi je le trouve suffisamment complexe comme ça… Et quand je désire le changer c’est plus pour y introduire un peu de simplicité que pour le compliquer encore 😉
Mais je m’éloigne, je complique…
Qu’il s’agisse du fondement de la société civile ou du fondement de l’État, deux théories s’affrontent sans jamais pouvoir s’ignorer : l’une, qu’on appellera, selon le contexte, réaliste ou conservatrice, considère la formation des sociétés comme l’effet naturel de la force et l’institution de l’État comme un fait historique, consacrant la domination légitime des castes, des classes ou des partis les plus forts – « tous pourris », selon l’internaute (ce qui reste à informer, et Mr michel-j, grâce à ses « traîne-patins de la DST », nous fait saliver). On trouvera l’expression systématisée de cette doctrine dans les « Principes de la philosophie du droit » (1821) de Hegel. On connaît parrainage plus stupide. Celui-ci ne se propose nullement, en effet, de construire un État idéal, mais de comprendre en quel sens l’Etat est la réalisation sociale la plus haute, celle qui assure à l’homme –au-delà de la famille et de la société civile- l’accès à la moralité et à la liberté concrètes.
L’autre théorie, qui sera dite idéaliste ou progressiste (ce qui n’est pas un gros mot), refuse de fonder un droit (fondamental) sur un fait (divers), et s’efforce au contraire de concevoir une société juste et un État de droit, sans consentir qu’une telle société ou un tel État aient jamais existé ni peut-être soient susceptibles d’exister jamais.
Enfin, pour mémoire, on notera, à la suite du post de Mr michel-j, que l’individualisme anarchiste, avatar confus de l’hégélianisme (cf. Max Stirner : « L’Unique et sa propriété », 1845) ne se propose rien de moins que l’abolition de l’État qui dépouille l’individu de son pouvoir, et celle de la société, qui le dépouille de ses biens.
Le commentaire de Mr michel-j a pour objet de situer le problème de la pratique et des fins au confluent de la politique et de la morale, de la théorie et de l’expérience.
L’idée qui, à cet égard, fonde la conduite et donne son sens à l’action est, pour parler le langage kantien, celle d’une société éthico-civile dans laquelle les sujets de la loi en seraient en même temps les législateurs. On peut toujours rêver. « On n’est pas couché ».
« Quiconque ne peut vivre dans la société des hommes ou n’en a pas besoin, est une bête ou un Dieu » écrit Aristote.
Parmi les livres préférés de Mr michel-j, peut-on citer : Nietzsche, « Le gai savoir » (1882) ; dans la superbe traduction de Vialatte (faut-il préciser), Coll. « Idées », Gallimard – Machiavel, « Le Prince » (1532) ; traduction Guiraudet corrigée et remaniée par R. Naves, éd. Garnier Frères, éd.1962 – voilà pour la philosophie ?
Ainsi, donc, Mr michel-j se dit « politiquement incorrect »… C’est que le compteur chronologique de Mr michel-j est resté bloqué au 6 février 1934 idéologique – ce jour tragique où les ligues d’extrême droite rêvèrent de renverser la République.
La fascination ambiguë de Mr michel-j pour les années 30 le conduit à penser que tout le monde partage ses obsessions. C’est précisément là où nous quittons le registre historique pour le canal hystérique.
Car, ne peut-on posséder, dans sa bibliothèque ou ailleurs (et pourquoi pas à la cave ?), avoir lu (et aimé) et le Gilles de Drieu la Rochelle et Les Ritals de Cavanna ? On aimerait tant introduire un peu de complexité dans ce monde…
Confraternellement
PS – A la suite de Mr jean-michel janssen, je suis partant pour une viste de la « bibliothèque idéale » façon Mr michel-j (seulement sous pli discret)
Depuis le temps que monsieur Michel-j menace de nous dévoiler le contenu de sa bibliothèque de derrière les fagots comme seul argument d’autorité à l’appui de ses convictions, qu’il nous en donne ici même un assortiment significatif une bonne fois pour toutes !
On pourra enfin juger du système de croyances qui le motive et les raisons de sa représentation générale naufragée du monde actuel, dont on suspecte qu’elle ressemble beaucoup à celles de pas mal de citoyens du monde germanique d’après 33.
En d’autres termes, nos politiciens sont partout et tous pourris, sauf moi…
Mais ce n’est pas grave, il vaut mieux penser ainsi que de faire la révolution dans les salons… Ah ouais ?…
??
Dieu que je me sens minable !
@ Mr Philippe Pichon,
Merci de ramener ma vision des rapports sociaux au niveau d’une « naîveté »… vous devriez vous spécialiser dans la défense judiciaire, l’ami… 😉 en matière digestive, les magistrats apprécient énormément l’humour de salons chics… et la citation des grands classiques.
Mais que savez-vous de mon cursus et des démonstrations probantes que j’ai pu accumuler sur la tartufferie (malhonnêteté intellectuelle ou active) des « princes d’opérette » que j’épingle ?
Certes ! Il est permis de vivre dans l’illusion de certaines grandeurs surfaites, de prestiges à bon marché relevant plus de la virtuosité littéraire que l’implication totale ou du courage au combat… Mais au quotidien, quelle option gratifiante est-il permis de choisir ; la soumission béate ? la collaboration active ? La (vraie ?) naïveté très confortable pour n’avoir pas à prendre part ?… Si vous saviez à quel point j’approuve votre métaphore sur le nombre de révolutionnaires (purement d’operette) au rapport du nombre de révoltes !… Le virus du consensus a carrément euthanasié les facultés d’indignation. Et a défaut d’une misère noire propre à précipiter les affammés dans l’action, je vois mal ce qui pourrait motiver suffisamment de néo-révolutionnaires pour alimenter un soulèvement d’ampleur. La sacro sainte consommation emplit toujours son rôle anesthésiant.
Même si mes propos s’entâchent parfois d’outrance (un moteur réactif pa plus mauvais qu’un autre) je trouve que le cri de ralliment « tous pourris » implique moins de risques physiques pour les « responsables jamais coupables »-même si excessif-, que le « tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens » qui, de tous temps, a représenté l’ineffable tentation de tout pouvoir menacé, quel qu’en soit la nature.
L’évanescence du pouvoir que vous avez tout a fait raison de souligner se retrouve de façon concrête sur le terrain, et non plus sous forme purement philosophique. Jusque dans la bouche de ceux qui y puisent leur sinécure.
Est-il besoin de ressasser la litanie des scandales aucours desquels les si friands d’honneurs et de responsabilités clamaient leur innocence en s’estimant… « responsables » (de quoi, et devant qui Grands Dieux !) mais pas coupables.
De tous temps le pouvoir s’est plus volontier affirmé comme un frein aux volontés d’évolution qu’un artisan actif en la matière… même s’il puise sa raison d’être dans cet apostolat trompeur.
Maintenant, si vous décidiez de vous affranchir de certaines certitudes pour approcher des réalités étrangères à la vie révée du triangle d’or Auteuil-Neuilly-Passy; je suis tout près à vous énumérer les titres d’une bibliothèque susceptible, non pas de ternir certaines dorures républicaines -intérêt médiocre- mais de vous garantir de leur effet « miroir aux alouettes ». Une multitude d’auteurs courageux travaillent pour mettre la vérité à portée de tous. Il est bien dommage que les médias soient plus discrets à leur sujet que sur la couleur des véhicules de luxe d’une Hilton Paris assortis à celle de ses humeurs.
Bien cordialement
Quelle que soit la société considérée, le pouvoir s’y trouve déposé, réparti, concentré, convoité, détesté, en tout cas présent au moins sous forme de signes : mais ces signes ne sont-ils pas, à vrai dire, contradictoires ?
En un sens, nous pouvons tous quelque chose ; en un autre sens, le monarque le plus absolu, « au plus élevé trône du monde » ne dispose jamais que d’un pouvoir précaire et momentané : c’est cependant ce pouvoir, au sens politique du terme, qui est l’enjeu d’une compétition généralement brouillonne et impatiente.
Pouvoir de quoi ? Pouvoir de produire, de consommer, de commander, de contraindre, de punir, de gracier, de créer… ? Le prestige du pouvoir est celui de l’indétermination, c’est-à-dire de l’infini du possible. On ne s’étonnera donc pas que le pouvoir soit si souvent confondu avec l’argent, ce moyen universel de conversion de la représentation en réalité et de la réalité en simple représentation. Mais l’argent lui-même n’est pourtant qu’un moyen-terme pour le pouvoir proprement dit « qui place l’homme écrit Alain, entre l’obéissance immédiate et la mort immédiate ». Ce pouvoir-là, qui s’exerce « absolu, majestueux, sacré » parce qu’il est le pouvoir, d’où tire-t-il sa légitimité ? quel est son fondement ? où réside-t-il ?
L’imagination naïve de Mr Michel-j se libère difficilement du fantasme d’un tout-puissant despote, solitaire et cruel, forcément solitaire et forcément cruel, dont l’Air de Sémiramis (Paul Valéry) nous restitue le monologue : « Peuple stupide, à qui ma puissance m’enchaîne / Hélas ! mon orgueil même a besoin de tes bras. »
En réalité, à la suite de Mr le correcteur idéaliste, nul ne saurait en effet dire avec précision où réside le pouvoir ; et il se pourrait même qu’une telle question fût mal posée, ce qui expliquerait alors qu’il y ait tant de révolutionnaires et si peu de révolutions…
Énigmatique, circulaire (comme dans la police nationale), omniprésent, le pouvoir est la réalité collective la plus rebelle à l’analyse, du fait de l’absence de structures constantes. Les déplacements du pouvoir, les transferts de son centre de gravité, et la pérennité de ses chefs charismatiques à travers tous les régimes, attestent que l’activité politique n’est pas seulement la manifestation des antagonismes de fait, mais qu’elle a pour fin l’intégration de tous dans une société où la loi du plus fort serait abolie par l’établissement d’un pouvoir législatif suprême.
On ne peut qu’inviter ici le lecteur à la réflexion autour du texte de Michel Foucault, Les Intellectuels et le pouvoir, « Entretiens Foucault-Deleuze » (1972), dont l’une des parties se termine ainsi : « Le discours de lutte ne s’oppose pas à l’inconscient : il s’oppose au secret. Ça a l’air d’être beaucoup moins. Et si c’était beaucoup plus ? Il y a toute une série d’équivoques à propos du « caché », du « refoulé », du « non-dit », qui permettent de « psychanalyser » à bas prix ce qui doit être l’objet d’une lutte. Le secret est peut-être plus difficile à lever que l’inconscient ». Cette dernière phrase est sublime d’intelligence.
Cette chose énigmatique qu’on appelle le pouvoir, disiez-vous ?
@ Nicolas;
Pas grand chose en l’affaire elle-même. Comme symbole flagrant de la tartufferie judiciaire en matière de « distribution » et d’accomplissement de la peine… et comme publicité données par les médias. Les gouvernements changent, les pratiques restent identiques en matière de marketing judiciaire.
@ Michel-j : Que vient faire Jean-Charles Marchiani dans cette galère ?
@ Liebig
Vous écrivez, plutôt chagriné, ceci : « Sami Nacéri est condamné à l’avance par les médias »
Personne ne le condamne, on constate simplement qu’il a volontairement mis, dans un excès de colère, un couteau dans la gorge de quelqu’un d’autre.
Vous ajoutez : « Et puis après tout, ne vient-il pas de banlieue, n’est il pas beur ? Y a pas à dire, c’est inscrit dans le destin. » Là, c’est pas joli ce que vous faîtes. Mais c’est une tendance actuelle, il ne faut surtout rien dire d’une personne délinquante sous prétexte qu’elle est, en outre, noire, arabe, juive ou je ne sais quoi d’autre. Sinon on est taxé de racisme et autres plaies. On se contrefout de ses origines et de la banlieue dans laquelle il a grandi, on parle simplement d’un homme public, acteur reconnu, mais aussi déjà connu pour quelques débordements, qui a accompli un acte d’une très grande gravité, passible ou pas des Assises. On ne parle pas de lui parce qu’il a un nom à consonance nord-africaine mais parce que c’est un acteur « célèbre », il ne faut pas tout confondre.
Je viens de voir votre Erratum sur la peine encourue. L’erreur avait visiblement été corrigée avant mon intervention. Ne prenez donc pas compte de celle-ci sur ce point.
Georges (vous permettez que je vous appelle Georges ?), je crois que vous vous êtes pris les pieds dans le tapis s’agissant des peines encourues par le charmant Naceri (comédien et délinquant à ses heures perdues). En effet il y a deux possibilités (comme vous l’avez souligné) : soit l’ITT est inférieure à 8 jours (ce qui serait étonnant mais tout est possible), soit elle est supérieure à 8 jours. Si elle est inférieure ou égale à 8 jours, Monsieur Naceri encoure, en raison de la circonstance aggravante caractérisée par l’usage d’une arme (le couteau), une peine de 3 ans assortie d’une amende de 45.000 €. Si l’ITT est supérieure à 8 jours, la peine est alors portée à 5 ans et 75.000 € d’amende (toujours en raison de la circonstance aggravante). On est, de toute façon, très loin des 30 années de réclusion criminelle encourues en cas de tentative d’homicide volontaire.
Quant à la garde à vue, vous avez des infos ? Le mis en cause n’aurait pas répondu aux questions des enquêteurs pour raison médicale ? Dans ce cas là il n’y avait aucun intérêt à poursuivre la mesure. Ne croyez vous pas plutôt qu’il a passé ses 48 heures dans un service médicalisé (à l’Hotel Dieu par exemple) dans lequel se déplaçaient les enquêteurs pour effectuer les auditions ? C’est en tout cas ce qui se pratique habituellement.
Au « correcteur idealiste »
Je ne connais sur ce site qu’un censeur acceptable ; son initiateur. Encore que si celui-ci en venait à censurer l’un de mes écrits, ma pensée immédiate se trounerait vers un abus… de ma part.
Si ma prose vous déplait, rien ne vous oblige à vous y user les neuronnes… même si votre tentative de décryptage était en bonne voie.
Pour votre information, une abondante littérature existe sur le sujet… pas forcément explicite pour tous, mais elle a le mérite d’être.
Je vous confirme un point ; élargissement peut effectivement être considéré comme synonyme de « libération »… d’une personne se trouvant bien évidemment en prison; c’est un minimum, non ?
Vous êtes sur la bonne voie !
sami Naceri
trop de violence trop de haine
il a beaucoup de chance, il ne le comprend pas certes des souffrances intérieures mais il est intelligent et doit se faire soigner pour ne pas exposer la vie des autres il le sait, il n’a pas le droit de se laisser aller de la sorte. il est tombé bien bas il se doit de se reprendre, que la justice fasse son travail et qu’il fasse le sien qu’il rende à la vie tout le bien qu’elle lui a donné et qu’il arr^rte de pleure sur son sort yallah !courage bonhomme dirait soeur emmanuelle!!
Le mythe de la vedette délinquante est un marronier. Johnny se battait toutes les semaines, unetelle se drogue et telle autre vole dans les magasins quand à Poolvoerde, il boit et casse des voiture. Bien sûr! sauf que ces gens là n’ont guère le droit de faire comme le commun des mortels c’est à dire péter les plombs de temps en temps dans le plus grand anonymat. La grande fliquerie les suit et puis il est bon que ce type devienne un mauvais objet. Dernièrement, on a vu les médias ricains se jeter sur la mort du gamin de Travolta.. La cause de sa mort devait être le refus des scientologues de dispenser certains médocs à leurs mômes, il fallait que ce soit cela, on aurait pu jazzer et ce sectaire auarit été voué aux gémonies. manque de pot, ce pauvre gamin est mort d’une crise cardiaque sans rapport. Je crois pour ma part que plutôt que de bénéficier d’un cadeau Sami Nacéri est condamné à l’avance par les médias. Et puis après tout, ne vient-il pas de banlieue, n’est il pas beur? Y a pas à dire, c’est inscrit dans le destin. Etienne Liebig
@ michel-j
« Personne ne s’indigne des masses (beaucoup?) de l’élargissement (la sortie de prison?) favorisé (il l’eut (eût?) été à moins !) d’un nouveau milliardaire, ex-traine (traîne?)patin de la DST, ex-porte flingue d’un autre Corse tout aussi “honnête”, versé dans la photographie amateur de “people” un tantinet trafiquée pour servir le machiavelisme (machiavélisme?) d’un parti en putréscense (putréfaction ?); bref !… un “fort bel homme” au service de causes très privées, qui pourra allègrement profité (profiter ?) d’une retraite de milliardaire après quelques mois passés dans une cellule VIP. »
De qui parlez-vous au juste ? De Jean-Charles Marchiani ? De Charles Pasqua ? De l’UMP ? De Charles Sarkozy ?… On n’y comprend rien. Soyez plus explicite pour les niais que nous sommes. A défaut de vous relire vous-même avant de jeter votre gourme pulvérulente, nous sommes obligés de vous corriger pour y comprendre quelque chose. Ce n’est pas un service que vous rendez à la démocratie. Un « traîne patin de la DST », qu’est-ce que c’est au juste ?
Ayez l’obligence de répondre, sinon taisez-vous.
Laisser le en paix,il souffre deja assez.C’est un ecorche vif,il a besoin qu’on le soigne et bien sur que ce n’est pas acceptable ce qu’il fait comme betises,mais qui n’en a pas fait?c’est un appel au secours de sa part.
L’éternelle distinction qui arrange :
l’homme et l’acteur, l’homme et l’écrivain, l’homme et le cuistot, l’homme et le salarié. Ne confondons pas l’homme et l’assassin ou Naceri, l’homme et Naceri l’agresseur. Deux personnalités totalement différentes, cela va de soi! Sans blague.
A savoir si le modèle du « Naceri acteur » sert plus de référence aux banlieues que d’icone au Sarkosiland ( et aux autres tartufferies l’ayant precede); « touche pas a mon pote ! ».
Vive les jeux du cirque qui dissimule la turpitude des puissants dans une civilisation vouée à la décadence par le mercantilisme débridé !
Nacéri se serait appelé DUPOND qu’il aurait été bon pour les « assiettes » il y a déjà belle lurette !
Socialement parlant, la diabolisation d’un « héros » n’est pas payante… Pas pour les mômes des banlieues dont ou se fout royalement, comme du reste de la population trimarde… mais pour le maintien d’un statut quo propice a l’arnaque institutionnelle.
Personne ne s’indigne des masses de l’élargissement favorisé ( il l’eut été à moins !) d’un nouveau milliardaire, ex-traine patin de la DST, ex-porte-flingue d’un autre Corse tout aussi « honnête », versé dans la photographie amateur de « people » un tantinet trafiquée pour servir le machiavelisme d’un parti en putréscense; bref !… un « fort bel homme » au service de causes très privées, qui pourra allègrement profité d’une retraite de milliardaire après quelques mois passés dans une cellule VIP.
Nacéri recadré, n’est pas la forêt qu’il conviendrait de chercher derrière cette brindille ardente ?
Au lieu de Taxi-5 ce brave garçon nous fera Panier-a-salade-3.
Ca reste dans son domaine de compétence.
Idéaliste
Vous parlez de Besancenot, vous auriez pu citer Bayrou, qui adopte un autre langage que ses confrères de droite sur les sans-papiers, la justice et la police.
Il est extraordinaire de constater qu’à notre époque, un autre discours vient des individus et non des courants politiques.
Et sur le fond, oui, nous sommes d’accord.
@ Olivier,
Nous disons apparemment la même chose. Quand je parle de « légistes », je me réfère aux « politiques » qui ne devraient pas s’en remettre à des procureurs qui ne sont pas encore indépendants. Mais apparemment, « vos » politiques des partis institutionnels (du PS à l’UMP) n’ont pas l’air de vous complaire, et à moi non plus d’ailleurs. Mais alors, auxquels faites-vous exactement allusion ? Et que nous proposez-vous pour lutter contre « l’ambiance générale du tout sécuritaire » ? De nous en remettre à la lecture des bons auteurs, tels MM. de Mucchiellit et de Bonellit, par exemple ?… Ou plutôt, à la pratique de MM. Besancenit et Laguillerit ? Expliquez-nous, SVP. Merci de nous éclairer le cas échéant.
L’idéaliste
Le plus ardu est de lutter contre l’ambiance générale du tout sécuritaire.
On pourra changer tout ce qu’on veut dans l’organisation de la police et de la justice, tant que les politiques des partis institutionnels, du PS à l’UMP baseront leur fond de commerce sur la répression, rien de changera pour les citoyens et des petit Outreau continueront de s’enchaîner.
Le changement doit venir des politiques, qui donne le la aux institutions, qui doivent davantage appuyer leur discours, leur projet pour ce pays sur la liberté et son corolaire, la sécurité, et non le contraire.
Cela dit, la question de la correctionnalisation légale de pas mal de crimes est un enjeu politique intéressant. L’intérêt est moindre dans le sens classique du terme où l’on correctionnalisait un crime pour prévenir l’impunité (cf. le célèbre exemple de l’avortement en 1920 où les jurés prenaient fait et cause pour la faiseuse d’ange et l’avortée en acquittant ces dernières), que dans cette pratique du moment où le législateur a tendance à correctionnaliser de plus en plus souvent des contraventions. Il le fait, on le sait, par le biais de la codification d’un impressionnant arsenal des circonstances aggravantes.
La question reste en effet de savoir si les procureurs (indépendants du pouvoir politique ou de la « demande sécuritaire » de la population ?… telle sera la question la plus décisive à trancher, depuis l’annonce de la suppression du JI d’Outraud et de son remplacement par le JDI) vont raison garder, et comment ils vont naviguer entre ces deux écueils extravagants de la correctionnalisation par rehaussement des tarifs des contraventions ou par diminution des tarifs crimes.
Vont-ils, par exemple, moins souvent poursuivre les violences à agents dépositaires de l’autorité, ou déqualifier ces faits en les poursuivant sur de simples outrages (autrement dit en les contraventionnalisant) ?… pour ne pas se laisser envahir par ce contentieux policier artificiel qui ne laisse pas d’inquiéter ?
Les légistes ne seraient-ils par ailleurs pas plus inspirés de réfléchir à la dépénalisation pure et simple de nombre de ces contentieux artificiels au lieu de toujours aller dans le sens de la plus grande facilité : celle de pénaliser symboliquement tout et n’importe quoi, sans se soucier de l’applicabilité des mesures prises chez des parquetiers « déboussolés » du point de vue du ressenti des justiciables, lesquels se rendent évidemment compte d’un arbitraire absolu dans les différentes façons de poursuivre ?
Portalis
😉
C’était une occasion d’éviter un Taxi 5, (ou, six je sais plus…)
Attention, à l’inverse, la correctionnalisation judiciaire a bien souvent été utilisée dans le but d’empêcher l’auteur d’un crime de se placer en victime aux yeux d’un jury populaire qu’il aurait en quelque sorte retourné à son avantage. En particulier dans des cas de crimes dits « passionels ». On considérait que des magistrats professionnels seraient moins sujets à toute forme de sensiblerie qui ferait oublier le sort de la victime.
Hello Xavier,
Ben quoi, c’était marrant, Taxi. Pour une fois que les policiers étaient montrés comme des benêts… Ca change des Experts et autre Navaro superflics qui enquêtent dans un monde sans bavures ni traque aux sans-papiers. Bref…
Ne confondons pas Naceri acteur et Naceri l’homme. Vous ne repprocheriez pas à Al Pacino de donner un mauvais exemple aux jeunes italiens vivant dans les quartiers des mafias, non ?
Vous ne diriez pas que Dati, qui change de personnel ministériel comme de chemise, se surexpose en Dior et Prada – en oubliant de rendre les précieux vêtements qu’on lui a prêté – et se soucie comme d’une guigne d’un enfant de 16 ans suicidé dans un de ses fameux centre fermés et un bien mauvais exemple pour la communauté musulmane française d’où elle est issue.
Délaissons le paternalisme quand on parle des français maghrébins. Les « jeunes de banlieue » ne sont pas une entité et Naceri ne représente que ses propres problèmes. Qu’il soit vite pris en charge, hospitalisé, pour lui et pour les autres.
Je n’aurai jamais cru user de cette référence cinématographique un jour, mon cher Olivier, mais dans « Taxi » et ses suites, Naceri était bel et bien présenté en icône maghrébine des banlieues de Marseille (très démagogiquement; et ça a marché !).
« c’est sur les juges que tout cela va retomber »
Sur la (potentielle) victime un peu aussi, non ?
A lui faire des faveurs , ils vont le laisser tuer quelqu’un , et c’est sur les juges que tout cela va retomber , et se sera bien mérité !
Et ben Alain, vous vous êtes levé du pied gauche ? Pourquoi Naceri, 47 ans, devrait, être un modèle pour les jeunes de banlieue ? Parce qu’il est maghrébin ? « Malfaisant corrosif »… On ne doit pas s’ennuyer avec vous.