En interpellant deux enfants à la sortie l’école et en les retenant pendant deux heures, les policiers ont-ils agi en toute légalité ? Rien n’est moins sûr : les mineurs sont « protégés ». Ceux de moins de 10 ans sont intouchables et entre 10 et 13 ans, ils ne peuvent pas faire l’objet d’une mesure de garde à vue.
Toutefois, à titre exceptionnel, un enfant de 10 à 13 ans peut être retenu par un OPJ s’il existe contre lui des indices graves ou concordants laissant présumer qu’il a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement.
Dans ce cas, l’OPJ doit avoir l’accord préalable d’un magistrat spécialisé dans la protection de l’enfance, et la durée de rétention est fixée par ce magistrat et ne peut dépasser 12 heures. Exceptionnellement, une prolongation de 12 heures peut être accordée.
Même si le législateur ne parle pas de garde à vue, la présence de l’avocat est ici une obligation. Si le mineur ou ses représentants ne le désigne pas, le bâtonnier doit être informé dès le début de la retenue pour que soit commis un avocat d’office.
Pour les deux enfants de Floirac, cette procédure a-t-elle été suivie ? L’un d’eux est âgé de 10 ans… Plus ou moins de 10 ans ?
L’autre a 6 ans. Que se passe-t-il si un enfant de moins de 10 ans a commis une infraction ? D’après François Fourment, dans son traité de procédure pénale, sa rétention ne serait pas envisageable sur la base de l’article 4 de l’ordonnance de 1945, mais « sa rétention resterait possible sur le fondement du pouvoir d’exécution d’office de l’administration, en l’occurrence sur les dispositions du Code civil relatives à l’assistance éducative (art. 375 et suivants) ».
Le rapport avec les enfants est un véritable casse-tête pour le policier. On ne compte plus le nombre d’instructions, de circulaires…, sur le sujet. Sauf erreur, la dernière date du 22 février 2006. Elle donne des instructions précises concernant le contact avec les mineurs, notamment lors des contrôles d’identité, des fouilles à corps, des gardes à vue, etc., et recommande aux policiers de « conserver en toutes circonstances des pratiques professionnelles irréprochables vis-à-vis des mineurs, qu’ils soient victimes, témoins, mis en cause ou simplement contrôlés ».
Gageons que cette histoire de Floirac va donner lieu à une nouvelle circulaire du ministre de l’Intérieur. Comme pour les fouilles à corps, comme pour l’usage des menottes, etc. Mais à quoi bon donner des instructions, si elles ne sont pas appliquées ?
La commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) relève (saisine 2008-34, rapport 2008) le cas d’un enfant de 9 ans que les policiers sont venus chercher à l’école pour le conduire au commissariat, à la suite d’une querelle de mômes.
Son « arrestation » a eu lieu, sans l’accord de ses parents, contre l’avis du directeur de l’école et sans que le procureur de la République ne soit informé – et surtout sans aucun fondement juridique, puisque la loi ne prévoit pas l’audition de mineurs de moins de 10 ans.
À la suite de l’avis de la CNDS et d’une enquête de l’Inspection générale des services, des poursuites disciplinaires ont été engagées à l’encontre des fonctionnaires à l’origine de ces manquements.
Aussi, malgré les déclarations du directeur départemental de la sécurité publique de Bordeaux, la légalité de l’action de ses fonctionnaires n’est pas évidente.
Et même si les policiers avaient le droit pour eux… Cette histoire reste incompréhensible. N’y a-t-il pas un moment où il faut jeter sa casquette et se conduire comme un homme responsable, comme un père ? Il suffisait de convoquer les enfants, les parents, d’admonester les premiers, et de placer les seconds devant leurs responsabilités…
On aurait aimé une scène de ce genre:
« Pour cette fois, je ferme les yeux, hein ! Mais je garde le dossier sous le coude, et à la moindre incartade… »
Le policier se veut menaçant, mais il a du mal à retenir un sourire. Et à peine la porte refermée, il jette le dossier dans la corbeille à papier – et, fier de lui, il passe aux choses sérieuses.
Bonjour Monsieur Moreas, Bonjour Contributeurs,
C’est intéressant cet événement qui cristallise autant de réactions plus ou moins bonnes.
Personne ne se pose la question, comment les enfants ont-ils été gardés au poste de police ?
Avaient-ils une assistante maternelle présente ?
Une personne spécialisée dans l’enfance les a-t-elle rassurés ?
Les a-t-on mis en cellule pour attendre leurs parents ?
Ont-ils été menottés à leur chaise ? Ont-ils reçu des bonbons pour les rassurer ?
Je suis toujours surpris comment depuis 20 années nos élus et les « journaleux » ont fait monter « la sauce de l’insécurité ».
Entre 1981 et 1987, j’ai été maître d’internat au Lycée Professionnel de Gelos, avec mon copain Jean-Michel APATHIE – vous savez le p’tit gars de Mauléon qui sévit sur une chaine cryptée -, et nous avons eu des cas de délinquance pas piqués des vers.
J’avais une étude avec 60 élèves, et un jour, j’ai eu une altercation avec l’un d’eux et ma réaction, après plusieurs accrochages verbaux, fut prompte et brutale. J’avais arraché la manche de son blouson en cuir en le projetant sur le 3eme rang.
Comme cet adolescent de 1m80, et 70 kilos de muscles était influencé par les cris de mise à mort de certains de ses camarades, j’ai gardé mon calme. Je lui ai signifié de faire venir son père dès le lundi suivant. Nous avons eu avec son père, une explication d’hommes (il était patron d’une des boites de nuit de notre ville). Je l’ai mis en garde sur le fait que son fils était violent, impulsif, et influençable.
Quinze jours après, son fils avec cinq de ses camarades de boxe française assassinaient un homme qu’ils avaient « pris pour un homosexuel » dans le parc de notre cité, et c’est ce jeune homme qui avait achevé leur victime avec un poteau de tennis.
Notre lycée a eu de jeunes personnes pas recommandables, mais aussi de braves et honnêtes gars.
Les parents ont un gros problème d’irresponsabilités. Certains proviseurs ne soutiennent pas n’ont plus les personnels quand il faut sanctionner. Je doute que les nouvelles mesures de « sécurité » soient efficaces. C’est comme dans une guerre, le remplacement de l’élément humain par des robots pour faire du renseignement !
Pour cet histoire de vélo, c’est, je le reconnais, écraser une mouche avec un marteau pilon.
Le directeur du collège aurait dû convoquer dans son bureau les deux garçons et leur demander de s’expliquer devant les parents. Ensuite, la matrone qui pensait que son vélo avait été volé, aurait pu porter plainte si elle n’avait pas été d’accord avec les explications.
Toute cette histoire est une accumulation de comportements irresponsables et à la limite de l’immaturité. Les policiers avant d’embarquer les deux lardons auraient pu aller discuter avec le directeur du collège et s’entendre sur l’action commune à avoir.
Ces personnes, la plaignante, le directeur, les policiers sont des idiots, même si ils croient avoir fait leur travail, car il y a un manque évident de communication. Nous sommes des singes qui gesticulons en poussant des cris. Résultat : tempête dans un verre d’eau.
Je dois préciser à certaines et certaines :
1- que la mère qui a porté l’affaire sur la place publique, n’est la mère que d’un des enfants !
2- nous ne devons dire « aller à vélo, à cheval, à moto, à califourchon ; et non pas utiliser « en » car « en » signifies « dedans » comme « en voiture, en avion, en costume, etc. »
Voilà, ce ne sont que de petites choses, mais il fallait les préciser.
Patrick AUZAT-MAGNE
Pau, le 31 mai 2009
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Bidouille, je vous livre la définition (relativement claire), proposée par Wikipédia, de la loi dite de Godwin : « Cette « loi » (énoncée en 1990 par le nommé Mike Godwin, avocat de son état) s’appuie sur l’hypothèse selon laquelle une discussion (sur les forums) qui dure dans le temps amène peu à peu les esprits à s’échauffer et à remplacer les arguments par des insultes, ou à utiliser des arguments ou des analogies extrêmes. L’exemple le plus courant consiste à effectuer un rapprochement avec le nazisme, soit en comparant le thème de la discussion avec une idéologie extrémiste, soit en traitant son interlocuteur de nazi. Si le sujet de la discussion était très éloigné d’un quelconque débat d’idéologies, une comparaison inappropriée de ce genre est considérée comme le signe de l’échec de la discussion. On estime alors qu’il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent, pour repartir sur des bases saines : on dit que l’on a atteint le « point Godwin » de la discussion. »
à Péhène
Bonsoir
Pardonnez mon igorance mais qu’est-ce que c’est que « point Godwin ». ?
Je ne comprends pas que certains trouvent normal d’emmener des enfants au poste de police de cette façon… Le gouvernement m’inquiète et certaines réactions de la poppulation aussi : Les gens n’arrivent même plus à reconnaitre le dégrès de violences et atteintes aux libertés dont se rendent coupables la police et l’état en France tellement celui-ci est important, on assiste donc à un mécanisme pyschologique classique : le déni !
@ Amghar l’historien : vous avez fait référence au 17 octobre 1962, vous vouliez certainement parler du 17 octobre 1961, de triste mémoire. Vous avez raison, ce jour restera gravé dans la mémoire collective comme une honte pour l’Etat français en général et sa police en particulier. Si ce ne sont pas des centaines d’algériens qui ont été jetés dans la Seine ce jour là, mais quelques dizaines (sans que le nombre exact ait pu être établi), il n’en reste pas moins que pour nous, policiers, il faut prendre cet évènement comme un exemple de comportement inacceptable, très loin de notre conception du métier.
Personnellement je suis né au tout début des années 70, je n’ai donc pas connu cette période, comme la plupart de mes collègues, et je ne peux en aucun cas être responsable de ce qui s’est passé ce jour là.
Alors nous jeter au visage ce genre de chose systématiquement entre deux insultes, cela devient vraiment irritant. Vous voulez, par vos interventions, mettre en exergue le mauvais comportement de certains policiers… C’est votre droit, voire votre mérite… Mais arrêtez deux secondes vos généralités et vos injures.
Vous êtes le champion toutes catégories du point Godwin, maintenant nous le savons tous, pas la peine d’en rajouter à chaque fois.
Pour info : un petit malin s’amuse à signer amghar à ma place (le post qui parle de mes soit-disant enfants et de vélos pas attachés). Il m’arrive lorsque je suis déconnecté de mon abonnement au monde.fr de remplir à la main mon pseudo et il apparait en gris. Malheureusement on ne peut être sûr que c’est bien moi que lorsque mon pseudo apparait en rouge (c’est que je suis bien connecté). Vous pouvez même cliquer dessus 😉
à bidouille:
N’empèche qu’en poste ou à la retraite : les policiers qui ont jetés et noyé des centaines d’arabes dans la Seine n’ont jamais été jugés. Et ils ont continué leur « travail » jusqu’à la retraite.
Visiblement vous trouvez ça normal.
Moi pas…
à matmatt :
Oui, bien souvent.
Mais lorsque c’est le sujet : les abus policiers, il m’arrive d’évoquer les abus encore pires qui peuvent bien en découler, qui en ont découlé dans l’Histoire ancienne et récente et qui risquent toujours d’en découler (en l’occurrence je parlait de la collaboration de la police nationale avec l’occupant nazi, c’est mon interlocuteur bidouille qui a employé le mot Shoah… en le comparant à un vol de vélo(!) )
…ça me parait bien naturel.
Mais si vous voulez parler d’autre chose que des abus policiers, quelles que soient vos raison, si ça vous dérange, ou quoi : choisissez un autre sujet de conversation…
le web et les blogs en regorgent
a amghar
mis à part la shoah et les algériens tués en 1962 il vous arrive de parler d’autre chose ?
@ amghar
J’ai mieux à faire qu’à répondre à des gens bornés qui voient le monde comme il était il y a plus de 45 ans.
Et apprenez à compter : un flic en exercice en 1962 aurait au moins 67 ans maintenant. Il est sûrement à la retraite depuis belle lurette.
@ Péhène :
OUF !!!!
Ce que j’avais lu de vous me paraissait en contradiction avec votre message.
à Christina Bianca Troncia : merci pour ce témoignage éloquent et les conclusions pertinentes que vous en tirez.
à bidouille et pehenne :
Vous me faites rigoler avec vos certitudes.
Sortez un peu : ce pays se re-pétainise de plus en plus avec ce président et ce gouvernement.
Vous pensez que c’est du passé définitif : qu’il a suffit de dire « plus jamais ça » ?
Et vous demandez : quel rapport entre la Shoah et un vol de vélo ?!?
Mais ça n’est PAS un vol de vélo, l’affaire qui nous préoccuppe ici (c’est d’ailleurs hallucinant que ce soit cela la seule chose que vous avez retenu) : c’est l’interpellation de deux très jeunes enfants (d’origine maghrébine en l’occurrence), sur dénonciation calomnieuse, par SIX policiers venus dans deux voitures, devant une école public et sans la présence des parents !!
Et oui, je vois un rapport avec la Shoah, oui : c’est comme ça que ça commence, ce genre d’horreur : des dénonciations calomnieuses de populations toujours montrées du doigt.
Et ceci dans une ambiance toujours plus glauque d’appels à la dénonciation des étrangers en situation irrégulière, de persécution de ceux qui les aide juste humainement et d’impunité toujours plus répandue pour les policiers coupables de bavures et de meurtres.
Les dizaines de policiers qui ont jetés et noyé des algériens dans la seine à Paris le 17 octobre 1962 sont toujours en vie, pour certains peut-être toujours en poste, et en tout cas ils le sont restés très longtemps et ils n’ont jamais été jugés! Ce genre d’amnistie/ amnésie n’est pas sain. Les habitudes sont persistantes et le naturel revient rès vite au galop pourvu qu’on l’encourage un tout petit peu par des lois populistes et liberticides et des actions plus ou moins légales mais jamais jugées…
J’aime ce pays. Mais ce pays a abrité des collabos, des antisémites et des racistes. Ce pays a été un pays colonisateur.
J’aime mon pays et c’est pourquoi je suis vigilant et dénonce les abus et les tendances fascisantes de certains que, visiblement, vous même défendez…
Bidouille, je croyais que l’aspect ironique de mon message était flagrant, les mots « Amghar », « Subtilité » et « pertinence » étant totalement antinomiques.
@ Péhène
Je suppose que vous faites de l’humour au centième degré…
Je sais que cela ne va pas faire avancer le débat (qui porte, faut-il le rappeler, sur l’interpellation de deux très jeunes mineurs pour un vol supposé de vélo) mais je voudrais remercier Amghar pour ses savoureuses interventions, toujours aussi subtiles et pertinentes.
Je vais vous raconter une anecdote qui, j’en suis certaine, va faire réfléchir plus d’un d’entre vous tous ! Nous résidons dans un quartier à deux pas d’un très haut commissariat de la ville, d’ailleurs bien souvent visité par notre cher président de la République, lorsqu’il était ministre de l’intérieur (ce domaine a d’ailleurs été construit « grâce » à lui !) ! Sur le plan « sécurité », on ne peut faire mieux ! Donc…Ma fille et son fiancé rentrent d’une soirée, lui avec son vélo à la main, arrivent devant notre portail (électrique) et se font un bisou ! Jusque là…l’histoire est plus que belle et romantique ! Sauf que 3 loubards leur tombent dessus, l’un d’entre eux a une bombe lacrimogène et pulvérise le produit dans les yeux du jeune homme puis ils se mettent tous les trois à le tabasser ! Ma fille, electrisée de peur, affolée par le triste spectacle qui lui montre son chéri frappé par ces trois monstres, hésitante entre s’interposer (si ! si !) ou fuir…bref ! ne sachant comment agir, entend son petit ami lui crier de partir et de rentrer dans la résidence (double préjudice moral à mes yeux pour ma fille qui a vu son petit homme se faire agresser : sentiment de culpabilité de ne pas avoir su le défendre et peur pour elle-même !) ! Au lieu de rentrer, elle se mit à courir en direction du commissariat, laissant tomber son portable ! Aucun des agents n’est sorti, entendant son récit, pour venir au secours du jeune homme !!! Ils prennent en compte la plainte mais disent à ma fille que pour ce qui concerne le tabassé, il faudra qu’il vienne lui-même déposer sa plainte !!! Elle s’en retourne et finit par rentrer à la maison,Son fiancé n’étant plus sur place, vous pouvez imaginer son inquiétude ! Un de ses amis nous annonce alors que notre pauvre blessé, laissé à terre avait finalement réussi à l’appeler pour qu’il l’emmène à l’hôpital ! Bien évidemment, plus de trace du vélo ni du portable de ma fille ! Quelques mois plus tard, ma fille est convoqué d’une part au commissariat où on lui rend son portable, d’autre part au tribunal : on a retrouvé son portable dans les mains d’un « gamin » de 14 ans !!! On demande à ma fille soit de se déplacer elle-même, soit de se faire représenter par un avocat et de fixer son préjudice en Euros ! Ce « sale gosse » disait avoir acheté ce portable aux puces ! Ma fille, scrupuleuse et généreuse, me dit : « Maman, ce n’est qu’un gamin ! Il dit avoir acheté mon portable aux puces ! Si celà se trouve, il dit la vérité ! De plus, il va déjà être puni pour complicité du fait qu’il l’a acheté ! Après tout, on a retrouvé mon portable ! Etc. etc. » La « sainteté » personnifiée ! Sauf que, sur son portable, elle y a trouvé des photos et des mini-vidéos « pas très catholiques », si vous voyez ce que je veux dire ! Je considérai celà comme un troisième préjudice moral et pas des moindres ! J’ai eu un mal fou à la convaincre de se rendre à ce tribunal et de réclamer une certaine somme pour le préjudice, ne serait-ce que pour que l’on reconnaisse son statut de victime ! Son fiancé n’ayant pas voulu porter plainte, il n’y a pas eu de suite concernant son agression ! Il s’avère, à l’issue du procès, que l’on a découvert que ce « gamin » frappait sa mère, avait commis d’autres infractions, et que, dans ce cas qui nous concerne, faisait certainement partie des trois loubards qui ont agressé mon futur gendre ! Il y a dans ce monde des « pauvres bambins » qui sont de vraies « pures bombes en puissance » et croyez-moi, en deux années d’éducation nationale, j’en ai vu défiler qui, dès l’âge de la sixième, vous aurait flanqué la trouille de par leurs menaces et attitudes ! Pourtant, je reste persuadée que dans le cas que vous citez, il y avait certainement d’autres manières possibles de procéder puisque il y a eu intrusion dans un établissement scolaire, il y avait certainement la possibilité de convoquer les parents et d’organiser une réunion parents/profs/chef d’établissement/police, dans le but de trouver une solution disons…moins vigoureuse (le terme est léger !) ! Lorsque l’on dit que les simples citoyens se sentent de moins en moins protégés, pour ma part, je pense qu’il y a des excès qui pourraient être réfrénés parmi les membres de l’école de police qui sont, pour la plupart, également des jeunes « impétueux » ou au contraire trop « laxistes et pas très courageux au labeur » qui devraient être également semoncés bien plus souvent ! Mais il faut aussi comprendre que certains « gamins » ont un esprit « adulte » bien avant l’heure ! Hélas, pour conclure, je pense que dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien souvent les victimes qui en patissent doublement !
Du Droit à deux vitesses selon Madmax (euh matmatt):
Lorsqu’un policier agi dans le cadre légal, il ne saurait être inquiété par sa hiérarchie. Peu importe l’appréciation morale du comportement (exit la disproportion).
Lorsqu’un mis en cause demande à ce que ses droits soit respectés, au mieux il ne l’obtient pas et au pire on lui colle un outrage. Surtout si la morale policière (élucider à tout prix) le justifie.
@ amrah
Pardon pour les lapsus et/ou fautes de frappe, on ne peut pas corriger son message une fois qu’il a été affiché : je voulais dire « enseignants » et non « enseignements »
@ amghar
Quand je dis que je me fiche éperdument de votre nationalité, cela n’a rien de xénophobe : ce sont vos idées qui me hérissent.
Vous étalez votre « culture » (dans le débat sur un autre sujet, vous avez même prétendu être à « bac + 5 ». Pour votre gouverne, je suis à « bac + 6 + 9 ») en critiquant la réelle acculture de notre président – hors sujet ici -, mais vous n’êtes même pas capable d’écrire dans un français correct.
Vous n’avez donc jamais entendu dire que la culture, c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale ?
En histoire, vous ne connaissez que 2 ou 3 faits et vous nous les resservez à toutes les sauces – c’est vous qui faites des raccourcis débiles et du populisme (il faut bien caresser les plus vindicatifs dans le sens du poil). Qu’est-ce qu’un vol de vélos comparé à la Shoah ???? (il est vrai qu’il y a dans les cités des enseignements qui n’osent plus parler de la Shoah).
Les flics sont généralement punis pour leurs bavures. Les voleurs et autres malfrats sont, eux, traités avec beaucoup moins de sévérité, surtout s’ils viennent des cités car on leur trouve toujours des excuses.
J’ignorais complètement que les gamins envoyés au poste étaient arabes – jusqu’à présent, ça n’avait été évoqué par personne sur le blog et je regarde généralement les infos sur Arte ou Euronews, pas sur TF1. Mais cela ne change RIEN au problème.
J’ai dit plus haut que, si les flics avaient commis une faute, ils devaient être sanctionnés (mais sans qu’on leur coupe la tête comme vous l’aimeriez sans doute). Mais aussi que, si les enfants avaient effectivement commis un vol, ils méritaient d’être punis.
Un jour, mon fils a été victime de violences policières lors d’une manif, alors qu’il faisait simplement des photos tout en manifestant. La scène a été filmée et a été montrée au journal de Canal+ (imaginez ce que ressent une mère qui voit son enfant se faire tabasser, presque en direct, alors qu’elle ne peut rien faire), ce qui lui a permis de porter plainte. Un an ou deux après la fin de l’histoire, j’ai eu l’enregistrement COMPLET de la scène et j’ai découvert que, avant l’intervention policière, mon fils avait copieusement insulté les CRS . J’étais presque gênée qu’il ait porté plainte. Parce que, malgré ce que vous croyez, je suis honnête et sûrement pas de mauvaise foi.
Mon fils (le même) a été plusieurs fois victime de vols avec violence dans le RER et dans la rue. Vous croyez que je n’aurais pas souhaité que ses agresseurs se retrouvent au poste ? Ils n’ont pas été arrêtés.
Vous dites que vous préféreriez une prison marocaine à une prison française : vous envisagez donc d’aller un jour en prison ? Pas moi.
Non, pas 120.000 pourris. Mais une ambiance qui amène les pourris à être toujours plus pourris, et les flics honnètes à ne pas dénoncer leurs collègues et à se taire face aux abus, aux coups et aux tortures;
une politique dite « du chiffre » (dixit les policiers eux mêmes) complètement débile et qui nous ramène vers plus d’injustices et de bêtise. Il ne s’agit pas de mon expérience personnelle, mais de faits réels et répétés, et très dangereux. Les assassins d’Hakim Ajimi à Grasses sont toujours en service et ont toujours leur arme à la ceinture. Ils passent tous les jours devant la maison de la famille de Hakim. Avec leur matraque à la ceinture et leur sourire cynique au coin des lèvres. C’est immonde, c’est dégueulasse, ça ne fait pas passer un message très sain. C’est la politique débile et sécuritaire de ce gouvernement qui se revendique de l’inculture et du populisme le plus cradingue.
Et ça donne le droit aux incultes de faire des raccourcis débiles, de traiter ceux qui dénoncent ces abus de suppôts de l’Anti-France et soit disant de ne pas aimer le peuple français.
120000 flics en france
120000 pourris ?
120000 bavures par an ?
amghar, il faut essayer de voir plus loin que le bout de votre cité et juger avec autre chose que votre prétendue expérience personnelle
après pour le reste, ma supposée haine du peuple français : ha, ha, laisse moi rire…
images d’Épinal et raccourcis faciles, encore une fois…
J’aime la France ou je suis né et j’aime mes compatriotes les français, j’aime la princesse de Clèves (juste pour emmerder le prézident, cet inculte qui lui n’aime ni la culture française, ni la culture en générale,… un peu comme de nombreux flics, d’ailleurs, qui n’ont pas été plus loin que la lecture de Tom-tom et Nana), j’aime Zola, j’aime Dumas, j’aime Jaures, j’aime apprendre et connaitre l’Histoire de France, j’aime mes voisins (Rachid et Zaïneb) dans le 93 comme en Franche-Comté(Michel et Marie-Thérèse). J’aime le cinéma français passé et présent. J’aime la bouillabaisse de Marseille et l’Estouffade de Clermont Ferrand.
J’aime pas les cuisses de grenouille, c’est vrai, j’avoue…
Et toi aussi : je sais pas si t’es français, mais à priori, je t’aime pas trop. Mais t’es bien loin de représenter la France et les français, el hamdoul’illah !
Pour ce qui est de vivre hors de France : j’ai vécu 5 ans dans un pays dont la police est réputée assez malsaine. C’est un fait pourtant qu’il y a là-bas depuis que la démocratie y est en train de s’installer, beaucoup moins de bavures et de tortures que dans les commissariats de France.
Je préfèrerais être enfermé dans une prison marocaine que dans une prison française ! Sans aucun doute !!
à bidouille.
La prolifération des délits ? Parce que maintenant, les délits prolifèrent ? comme des rats ?
Les images d’Épinal, les « vos semblables », les bavures et l’aveuglement, la négation pure lorsque les policiers bavent et assassinent, c’est votre force et votre combat. Ce n’est pas le mien. Oui, l’impunité des policiers existe, non elle n’est pas générale, mais largement trop répandue. Oui, cette impunité s’ancre dans l’Histoire avec aussi les torture en Algérie, l’existence d’anciens préfets collabos (ça n’a pas l’air de vous émouvoir), les assassinats d’algériens par des policiers qui n’ont JAMAIS été jugés et qui ont continué leur travail jusqu’à aujourd’hui ou très récemment et qui ont fait passer leur idéologie à leurs collègues.
Mais je me bats aussi contre une police qui obéit aveuglément. Le président et le gouvernement actuel jouent sur le populiste et dissminent la peur au vinteur pour donner encore plus d’impunité aux policiers qui bavent toujours plus d’après ce que j’en observe au quotidien dans ma cité
Ca donne des flics qui viennent à 6 chercher un jeune arabe de 6 ans pour un vélo disparu sur une dénonciation calomnieuse. Ca donne des flics qui viennent chercher un père de famille d’enfants français scolarisé en France pour l’expulser dans la journée sans avoir même prévenu le reste de la famille. Ça donne des flics qui tabassent dans le fourgon jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour se défouler, juste comme ça… après tout c’était juste un sale drogué. Y’en a même qui obtiennent des promotions après leurs meurtres. par soucis de « protection ». C’est juste dégueulasse et si tu vois pas le rapport, j’ai juste pitié pour toi…
http://policepersonnebouge.free.fr
des institutions comme Amnesty Internationale : d’infâmes communistes terroristes suppôts de toutes les mafias, n’est-ce pas, dénoncent chaque année, de plus en plus de bavures et d’excès de zèle qui entrainent des blessures, des « suicides », des morts en rétention, en détention,…
mais ça doit être pour faire le jeu de Sarkozy aussi…
@ amghar
Vous mélangez tout, et loin de conforter votre argumentation, ça la décrédibilise encore plus.
Vos semblables?
ce sont ceux qui excusent systématiquement les voyous, qui attaquent tout aussi systématiquement les représentants de l’autorité – pas seulement les flics.
Quant aux victimes de vols (ou autres délits), tant pis pour elles : elles n’avaient qu’à pas « posséder » de voiture ou de vélo, ou être là. De toute manière elles ont sans doute aussi quelque chose à se reprocher.
Que vous soyez français ou pas, qu’est-ce que cela peut me faire ? vous aimez peut-être la campagne, la belle vie et la bonne bouffe mais vous haïssez le peuple français auquel, pourtant, vous prétendez appartenir.
Vous ne respectez rien ni personne, vous insultez tout le monde, et vous voudriez qu’on vous écoute avec bienveillance ? Vous rêvez !
Votre discours est tout aussi nauséabond que celui de l’autre facho et il lui donne encore plus de poids pour asséner ses idées perverses à des gens fragilisés par la crise mais aussi par la prolifération des délits et par l’usage qu’en font les média.
petit rappel pour Thomas
il n’y a pas besoin d’aller a Bruxelles pour se faire tuer pour un ipod (ou autre chose).
j’ai souvenir il y a quelques années d’un type qui s’est fait tuer à vienne parce qu’il n’avait pas de cigarettes (pas parce qu’il ne voulait pas en donner : parce qu’il ne fumait pas).
si vous estimez qu’il n’y pas besoin de rechercher les auteurs d’un vol vous avez une vision bien étrange de la société actuelle.
Ah, le vieil argument « De toute façon, on ne vous a rien volé »…
C’est celui que j’ai entendu des braves gens zonnêtes lorsqu’on m’a volé ma moto (oups, motard, forcément voyou… Bon, alors ma voiture !). De bonnes âmes se réjouissaient, disant « Ha ha, maintenant, toi aussi tu vas comprendre, tu veux qu’on massacre, batte, tue, écrase, brûle vif, torture ceux qui ont fait ça (et sous-entendu : pidabord ils ont certainement un type cosmopolite prononcé, je dois avoir l’adresse de certain parti pas loin…)
Ben non. Je n’ai jamais consacré l’ombre d’une pensée à « ceux qui ont fait ça ». Pas de pardon, pas de bonne âme : rien. Leur sort, leur existence m’indiffère. J’ai fait mon deuil de mon bout de ferraille, et j’ai continué ma vie. Encore maintenant, cette simple évocation n’évoque que le vide. Je me fous de savoir qui c’est, si on les as arrêtés, éventuellement, j’espère qu’ils ne serviront de symbole ni à des angélistes Robin-des-boisesques ni à des bas du Front (avec une majuscule) nostalgique de Mussolini. En dehors de cela, leur simple existence m’indiffère.
Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est l’objet qui compte. Si on considère normal qu’on terrorise des gamins pour un vélo emprunté ou pas, il est inutile de pleurer des larmes de crocodile en s’apercevant, comme il y a quelques années à Bruxelles (pas vraiment une ville violente) qu’on peut tuer pour un iPod ? Lorsqu’on sanctionne aveuglément la violence…
gout a écrit : « rien ne vous retiens pour aller ailleurs, vous verrez vous qui prétendez être un bon vivant si les choses se passent mieux ailleurs »
mais bon, si vous y allez en vélo faites gaffe tout de même où vous le garez…
fantômette
Monsieur amghar;
Il commence à en avoir marre de laisser dire et raconter n’importe quoi comme vous le faites, ce sans aucune retenue et sans connaissance particulière sur des évènements donnés.
Dans la vie tout n’est pas noir d’un côté et blanc de l’autre. Combien il y a eu de résistants voyous qui pour éliminer des opposants ont dénoncé ces derniers afin de les faire passer en conseil de la résistance avec les sanctions que l’on sait…
Il y a eu environ 90 000 tués lors du conflit de mai-juin 1940 mais 147 000 morts lors de l’épuration. Cherchez l’erreur si vous en êtes capable.
Pour les événements du 17 octobre 1962, il est bien exact que des personnes innocentes ont certainement payé de leur vie la participation à cette manifestation interdite mais combien de Français ont payé les assassinats du FLN, les attaques des commissariats, etc…
Il s’agissait de la pire organisation terroriste et pourtant De Gaulle à signé avec elle les accords d’Evian.
La torture de la gestapo étaient loin d’égaler en horreur celle que faisait subir les exécuteurs du FLN aux prisonniers français, pieds-noirs et musulmans.
Une véritable politique de la terreur.
Quant aux policiers français, cette institution est la plus sanctionnée en cas de faute par rapport à toutes les administrations.
Les policiers font un travail d’une incroyable difficulté dans l’ingratitude la plus complète.
Aussi, si vous n’êtes pas heureux en France,rien ne vous retiens pour aller ailleurs, vous verrez vous qui prétendez être un bon vivant si les choses se passent mieux ailleurs…
à bidouille : mes semblables ? Qu’entendez vous par là ?
Je ne diabolise rien.
On commence à oublier la guerre, la collaboration, les juifs dénoncés, déportés, enfermés, assassinés.
Mais le 17 octobre 1962, c’était hier. Mais le 18 octobre on l’avait déja oublié. En fait, ça ne s’était même pas passé.
Les policiers aux ordres de Papon, préfet de Paris sous Degaulle Mongénéral ont assassiné des dizaines d’algériens. Aucun n’a été jugé. Tous ont continué leur « travail »…
Il y a une « culture » dans la Police Nationale française, une culture de l’impunité, une culture du racisme, du machisme, de la beauferie débile et – peut-etre le pire : de l’alcoolisme. C’est un fait.
Je ne hais ni la France, ni les français. Je suis français, je vis en France, ma famille bien que d’origines diverses est française depuis plusieurs générations. J’aime mon entourage, j’aime paris et la campagne, j’aime le bon vin, la baguette et le clakos bien fait, le couscous et le chinois du coin… Je hais le nationalisme, la bétise humaine, la lâcheté, et l’impunité de ceux qui ont autorité.
@amghar
Décidément, vous dites n’importe quoi, histoire d’illustrer votre haine de la France et des Français. Qui êtes vous pour nous mépriser et nous insulter à ce point ? N’avez vous pas compris que votre attitude et celle de vos semblables ont largement contribué à l’élection de Sarko ?
Quel lien y a-t-il entre un vol de vélo et les arrestations de Juifs pendant l’occupation ? Depuis 65 ans, des générations de flics ont été formées et les tristes collabos des années 40 sont loin …
Gout a parfaitement raison : c’est à force d’impunité des petits délits que l’on arrive à la situation catastrophique que nous connaissons.
Et les décérébrés qui jettent de l’huile sur le feu en accusant systématiquement la police de tous les maux sans avoir pris la peine d’étudier la situation, sont, en fin de compte, complices des malfrats.
Il n’y a pas que les députés qui ont un rôle à jouer : les parents aussi qui devraient se rendre compte à quel point leur laxisme est coupable.
Concernant Robert;
Oui effectivement l’adresse est confidentielle mais le directeur aurait pu joindre les parents du gamin qui a dérobé le vélo pour expliquer la situation. Personnellement, je pense qu’il n’aurait pas eu de réponse satisfaisante lorsque je perçoit toute la mauvaise foi de ces derniers. La police était donc le dernier recours, sinon l’on dit amen à tout et les malhonnêtes se voient confortés pour mieux recommencer avec l’impunité qui en découle.
La non prise en compte de petits délits contribue à faire monter la donne pour arriver où nous en sommes aujourd’hui et ce n’est pas fini.
Il faut arrêter de diaboliser les policiers sur ce genre de larcins car cela contribue à décourager ceux qui veulent encore faire leur travail.
Quant à la culture du résultat, ce n’est pas ce genre d’affaire qui fait monter les statistiques. Il faudrait plutôt voir avec les contrôles de vitesse abusif pour quelques KM/h de plus mais les députés ont aussi leur rôle à jouer…
à ld : vous vous trompez d’interlocuteur. C’est à Peronelle (le pseudo apparait en dessous du post et non au dessus) que vous vous adressiez, non ?
à PBOY : absolument : les fichiers élèves sont confidentiels. Les flics(enfin, UN flic, pas six!!) auraient pu (du) venir demander les coordonnées des parents et leur passer un simple coup de fil et ils n’auraient pas déranger deux voitures et toute une compagnie, (et toute une armada de journalistes et la nation entière au vinteure et sur internet, lol) pour une connerie d’histoire de vélo disparu.
D’ailleurs il est ou ce vélo, finalement ? A-t-on penser à faire des tests Adn ? Ha si c’était le vélo du fils du prézident, c’est avec des armées entieres de CRS qu’ils seraient venus le récupérer.
Gloire à notre Police Nationale qui protège nos fils et nos compâââgn-euh contre ces étrangers au sang impur qui viennent les égorger!
La police nationale française ne donnait-elle pas les juifs aux allemands ? La police nationale, sous Papon préfet de Paris, balançait les algériens par centaines en une seule nuit dans la Seine et personne n’a jamais été jugé pour ça : c’est l’amnistie/amnésie saine, calme et reposante…
Parmis les balanceurs, combien ont continué encore des années leur triste travail ? Combien ont été formateurs et professeurs d’e nouveaux policiers ?
La France est un pays d’anciens colons pétainistes racistes et antisémites, lâches, peureux et tellement tristes! La police nationale est à son image.
Les français ont le gouvernement et le prézident bling-bling débile qu’ils méritent. Et la police de chien-chiens sans cervelle qui va avec.
Concernant le directeur de l’école : je ne suis pas sûr qu’il ait le droit de communiquer l’adresse des parents dans ce cas précis. C’est à vérifier.
Les fonctionnaires de police comme chaque citoyen mis en cause ont droit a la presomption d’innocence.
Article 432-4 du code penal :
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100000 euros d’amende.
Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d’amende.
Article 432-5 du code penal :
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ayant eu connaissance, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’une privation de liberté illégale, de s’abstenir volontairement soit d’y mettre fin si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de provoquer l’intervention d’une autorité compétente, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.
Le fait, par une personne visée à l’alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’une privation de liberté dont l’illégalité est alléguée, de s’abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s’est poursuivie.
Une grande partie des réponses sur ce blog jette le discrédit sur les policiers qui ont agi légalement.
Les réponses de nombreux internautes sont désolantes car il y a des faits d’une gravité exceptionnelle comme les agressions dans les transports en commun, dans les domiciles de particuliers qui sont passés sous silence alors qu’ils sont le faits d’individus sans foi ni loi et qui attentent à la vie d’autrui.
C’est autre chose que des enfants amenés au commissariat, sachant que la personne dont le fils s’était fait volé le vélo avait reçu une fin de non recevoir de la part du chef d’établissement concernant l’identité des parents de la partie en cause qui avait subtilisé le bien.
Pauvre pays qui par la faute des média, des politiques et donneurs de leçons de tout poil s’enfonce dans la barbarie
Mercià G Moréas pour la création de ce blog.
La finesse et la pertinence des analyses présentées réchauffent le coeur.
Vous posez la question d’où vient cette tendance lourde à la dérive totallitaire.
Sans prétendre tout expliquer je propose 3 pistes.
La marchandisation de la société, qui ne repose pas QUE sur le capitalisme, malmène de plus en plus les liens sociaux. Or il n’y a pratiquement que 3 grands systèmes pour permettre la circulation (hors autarcie) des biens et services: la contrainte (corvées etc…), l’échange marchand et le don. Dans ce contexte, la monnaie est la meilleure ou la pire des choses; elle peut apporter la « distance » absolument nécessaire à la « réalisation » d’une personne (au sens profond d’être humain). Soyons donc prudents envers les retours au passé chers à certains, cachés sous les apparences du régionalisme, ou sous la mise en place de systèmes d’échanges locaux (SEL s) pour « s’affranchir » (?), de la monnaie.
Sur un autre plan, le vieillissement inéluctable de la population crée une formidable attente de « sécurité » qui justifie tous les programmes totalitaires.
Enfin le neo-mystcisme face à la « Science » qui empeche toute personne de garder d’abord son humanité et le réduit à l’individu, au professionnel (d’abord policier, d’abord comptable, d’abord sportif…).
Pour ceux qui ont eu la gentillesse de me lire, je propose (site http://Images-4D.org) une approche en 4 temps pour une lecture visuelle de notre société : la matière; l’échange; le pouvoir et l’espace; l’imaginaire est la « quatrième dimension » qu’il faut emprunter, nécessairement…
Paul Valéry ne disait-il pas « nous autres, civilisations, savons que nous sommes mortelles… » ?
Gabriel Meunier, Lyon
@Mattmatt:
Sachez que l’ordonnance de 45 n’a de 45 que le titre, et que cette ordonnance a 2té modifiée à plusieurs reprises ces dernières années.
Par ailleurs, qu’elle ne se limite pas à interdire la garde à vue mais également toute forme de retenue pour les mineurs de 10 ans
A amghar- What? Are you kidding me? De quel film Américain vous êtes-vous inspirer pour raconter des bobards pareils? Les gens se parlent ici aussi pour régler les problèmes ou ne se parlent pas et font appel à la police ici aussi pour des broutilles…à Los Angeles…entre autres villes de la planète…L’homme et la femme sont les mêmes ici où là qu’ils parlent Francais, Anglais ou Javanais…
Le pouvoir public actuel, de par les differentes politiques de repression a totalement desequilibre l’ordre social et la vie societale des Francais. En effet il ne cesse de creer une tension constante parmi le peuple et de semer une division destructrice afin d’assoir son pouvoir en Big Brother. Que dirait M. Doutre si ces policiers interpellent son propre gamin de 6 ans pour une ridicule histoire de velo a 10 balles??? Ca tire vers le bas! Ces petits policiers qui terrorisent la population par exces de zele… La Democratie en France en ce moment donne de plus en plus la liberte au peuple sur les papiers, mais nourrit une dictature et une haine au quotidien. Pauvre France. Quand te releveras-tu???
« Il y a 30 ans comme vous dites, la police marchait à coup de gifle et personne n’y trouvait rien à redire… »
Dans vos rêves, vous avez entendu parler de 68 ?
A moins que vous ayez voulu écrire « il y a 60 ans ». Ben même là, ça n’a pas tenu plus de 5 ans.
Vous évoquez une société qui n’a jamais existé, comme tous ceux a qui le monde fait peur.
Corso Bey. Marre de voir ce genre d’inepsie. Il y a 30 ans comme vous dites, la police marchait à coup de gifle et personne n’y trouvait rien à redire…alors le coup de la tension autoritaire moderne!…
les enfants ont été interpellés « un peu à l’écart », version de la police. Ma version : les deux voitures étaient devant la maternelle : j’y étais. Et la rue est à sens unique. Toutes les voitures passent forcément dans cette rue pour récupérer leurs enfants en primaire et maternelle.
On s’interroge beaucoup aujourd’hui sur les dérives la police et sur ses causes. En France depuis plus de 30 ans, j’ai constaté une liberté de plus en plus grande laissé aux policiers par les institutions et par la société dans leurs rapports avec les Étrangers . Il était facile de prévoir que les mauvaises habitudes prises allaient s’étendre progressivement aux rapports avec tous les citoyens. La politique sécuritaire faisant office de catalyseur. Et c’est le résultat de tout cela qui est mis aujourd’hui au grand jour.
« Le policier se veut menaçant, mais il a du mal à retenir un sourire. Et à peine la porte refermée, il jette le dossier dans la corbeille à papier – et, fier de lui, il passe aux choses sérieuses. »
Donc, pas de trace, pas de chiffre à fournir au supérieur, pas de quotta. Impossible à faire, plus possible d’agir comme ça, terminé, rideau.
Ci dessous le lien vers une fine analyse juridique: elle va certes à l’encontre de l’auteur de ce blog, mais elle rétablit la vérité.
Les actes étaient légaux, ils ont d’ailleurs été validés par le parquet. Après, libre à chacun de se penser ce qu’il souhaite de l’opportunité de la méthode choisie…
http://maitre-eolas.fr/2009/05/22/1419-delinquant-ne-et-suspect-den-etre-capable-lenfant
cher Rensk
quand on ne comprend rien aux textes de loi on ne les commente pas !!!
dans l’ordonnance de 1945 rien n’indique qu’un enfant de moins de 10 ans ne peut être entendu. il est simplement précisé qu’ils ne peuvent pas être placés en garde à vue.
Imaginez un enfant de mois de 10 ans auteur d’un meurtre (ne me dites pas que ça n’existe pas) qui ne pourrait pas être entendu par la police. imaginez vous faisant partie de proches de la victime et imaginez votre réaction.
de plus, pour répéter ce qui j’ai dit précédemment, il n’y pas besoin d’autorisation d’un magistrat pour interpeller un mineur. cette autorisation est nécessaire uniquement pour le placer et retenue (et non rétention) lorsque le mineur a entre 10 et 13 ans.
pour répéter encore une fois ce que j’ai déjà dit, les enfants en possession d’un vélo « susceptible » d’être volé sont susceptible d’avoir commis un recel de vol (puni de 5 ans d’emprisonnement) et non d’un vol.
encore une fois je ne défend pas l’attitude des policiers qui sont intervenus. je ne les juge pas non plus, ce n’est pas mon rôle et je n’étais pas à leur place (vous non plus il me semble !!!). je ne fais qu’expliquer aux personnes qui croient connaitre la loi parce qu’ils ont lu deux lignes du code pénal et qu’ils ont fait 3 fois leur première année de droit à fac.
Quand je voix sa franchement on devraient se poser des questions sur la police française et sa déontologie sécuritaire cette histoire est innaceptable je pense a la mere attendant son enfant a l entrée de l école ne les voyant pas venir la professeur qui lui indique que ces enfants sont au commisariat.il faudrait sanctionné lourdement les policiers car tout enfant mineurs est sous la responsabilité de ces parents.si je dis sa c est que je suis pere et je me met sous la peau de ces parents qui n on eu aucun appel de la pare des policiers.
en effet les enfants n’auraient pas du être interpellés, et surtout pas par 6 policiers, mais uniquement au sens de la morale et pas au sens de la loi.
au sens de la loi rien ne dit que les enfants, quel que soit leur age, ne peuvent être interpellés (tout dépend ensuite des conditions dans lesquelles ça se passe) mais placés en garde à vue. ils peuvent être entendus et bien sur ce sont les parents qui sont responsables (mais civilement uniquement).
au niveau du code pénal rien n’est clair non plus. l’article 122-8 du code pénal précise que les mineurs « capables de discernement » sont responsables pénalement. qui peut dire qu’un mineur est capable de discernement ? un tribunal ou un magistrat (procureur ou juge d’instruction) qui décide de l’opportunité des poursuites.
pour conclure :
moi même père d’un petit garçon j’aurai trouvé scandaleux qu’il soit conduit au poste pour y être entendu mais selon moi les policiers n’ont commis aucune faute professionnelle.
il y a 50 ans un enfant qui faisait une bétise pouvait être conduit au poste sans que l’opinion publique n’y trouve rien à dire et à sa sortie, qu’il, ait commis ou non une infraction, il aurait reçu une correction de la part de ses parents.
les moeurs ont changé mais pas les lois et le quotidien d’un policiers de nos jours c’est de jongler entre la loi et les moeurs (petit rappel : la législation concernant les mineurs date de 1945).
enfin pour répondre à woupwoup : je ne défend pas l’indéfendable mais ne fait qu’énoncer des faits. la population estime que les policiers abusent de leurs pouvoirs, jouent les cowboys, etc …
vous ne vous rendez pas compte que vous nous demandez de ne pas respecter la loi alors que nous sommes là pour la faire appliquer, qu’elle plaise à la population ou non.
il y aura toujours, et ce dans toutes les catégories socio-professionnelle, des personnes qui franchissent la ligne blanche, mais il ne faut pas en faire des généralités basées sur votre simple « pseudo » vécu personnel.
@ matmatt,
– Qui a parlé de nécéssité d’un ordre du juge ? Une fois l’enfant au commissariat,
Son « arrestation » a eu lieu, sans l’accord de ses parents, contre l’avis du directeur de l’école et sans que le procureur de la République ne soit informé – et surtout sans aucun fondement juridique, puisque l’ordonnance du 2 février 1945 ne prévoit pas l’audition de mineurs de moins de 10 ans.
= Moins de 10 ans = totalement illégal !!!
Toutefois, à titre exceptionnel, un enfant de 10 à 13 ans peut être retenu par un OPJ s’il existe contre lui des indices graves ou concordants laissant présumer qu’il a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement.
Dans ce cas, l’OPJ doit avoir l’accord préalable d’un magistrat spécialisé dans la protection de l’enfance, et la durée de rétention est fixée par ce magistrat et ne peut dépasser 12 heures. Exceptionnellement, une prolongation de 12 heures peut être accordée.
Plus de 10 ans il faut déjà être terroriste et pas un éventuel voleur de vélo !!!
Vous saisissez la différence entre justice et injustice ???
Ce blog me plait beaucoup car je m’aperçois que même un ancien de la police ne comprend plus très bien ses anciens collègues (qui ne sont sans doute plus les mêmes, les générations changent…) et j’ai l’impression que Mr Moréas ne va pas non plus tardé à changer de trottoir lorsqu’il croise des policiers, son statut d’ancien flic ne le protégeant pas plus que la jeunesse des enfants…
J’espère que Matmatt laisse des commentaires de ce genre uniquement pour provoquer et qu’il ne pense pas un mot de ce qu’il dit. Il y a un moment ou il ne faut pas être ridicule en défendant l’indéfendable, des policiers n’ont pas à interpeller des enfants, dans un cas comme celui ci les parents devraient être tenu pour responsables et entendu par la police.
@ corsiglia
C’est vrai : la presse monte n’importe quoi en épingle, sans même avoir toutes les données – mais il faut bien que les journalistes gagnent leur vie, et que les patrons des journaux se fassent des …. Il y a longtemps que ça dure, et ce n’est pas ne spécialité française. Les Anglo-Saxons n’ont rien à nous envier.
Et quand ces même pisse-copie servent le pouvoir en place ou une quelconque idéologie, pourquoi se gêneraient-ils puisque ça marche !
@ ravenelle
Autant que je sache, la plaque d’identité sur les vélos est obligatoire. Mais cette obligation est rarement respectée (comme d’habitude), comme celle d’avoir un éclairage à l’avant et à l’arrière du vélo.
@ opsomer
Il faudrait peut-être arrêter de tout mettre sur le dos de la crise. C’est un alibi, rien de plus, et on nous le sert à toutes les sauces pour masquer les déficits de l’éducation à la maison et à l’école.
Si tout le monde en a plein le dos des vols impunis, c’est à cause des vols, pas de la crise. C’est la même chose pour tous les autres actes de petite ou de plus grande délinquance, de ce que l’on appelle pudiquement « les actes d’incivilité ».
Et les parents des enfants délinquants sont-ils vraiment toujours de bonne foi ? J’ai eu l’occasion de vérifier que non :il ne faut surtout pas « toucher » à leur précieuse progéniture.
Si ce qu’on nous raconte est exact, les policiers ont commis une faute. Mais cela ne peut-il pas s’expliquer par la pression qu’ils subissent autant du fait de l’exaspération générale de la population que de celui du pouvoir politique ? Et quand personne ne veut coopérer (si ce qu’affirme matmat est avéré), le risque de dérapage est plus grand.
Les autorités ne peuvent d’ailleurs même plus montrer les dents sans être mis en accusation par les parents, les enseignants etc…
Une bonne fessée à l’ancienne (je ne parle évidemment pas d’une raclée qui laisse le gosse sur le carreau, mais de quelques coups donnés du plat de la main sur les fesses – par les parents, pas par les flics) suivie d’une punition aurait sans doute suffi, comme leçon, s’il y avait réellement eu vol. Mais voilà, de nos jours, c’est devenu impensable.
Pourquoi s’offusquer pour une affaire aussi minime.
Si vos gamins se font voler des vélos, vous souhaiteriez les retrouver. Amener des enfants au Commissariat pour s’expliquer ce n’est pas un drame.
Dans ce pays, tout est sujet à polèmique et les politiques à l’instar de la courageuse Alliot Marie et du bouffon de service Lefevre se désolidarise des policiers.
Il n’empêche que le DDSP a couvert ses hommes et ce n’est pas souvent le cas
je viens de lire que le vol est puni de trois ans
et que le recel de vol de 5 ans.
Aussi je me pose une question
c’est une simple hypothèse (d’école)
Soit un adulte qui vole un vélo, et le met à la disposition de son enfant.
Ça veut dire que le parent ne risque que 3 ans, mais que l’enfant, en tant que receleur, risque 5 ans ?
J’espère avoir mal compris ??
Par ailleurs, pour en revenir à nos vélos volés, s’il s’agit de vélos provenant d’une grande enseigne (type carrouf ou « décasport »), il doit y avoir des milliers de modèles identiques en circulation. Donc comment être certain de reconnaitre les exemplaires volés de leurs « doubles » ?
Enfin si je vois un objet qui m’a été volé entre les mains d’un enfant, (si je reconnais l’objet sans ambigüité) ma première question serait de lui demander d’où il tient cet objet, et ensuite où sont ses parents.
a dominique hasselman
en effet on a la version de la police.
en effet 6 policiers pour deux enfants c’est démesuré je le reconnais et ne peut l’expliquer.
en effet il était excessif de crier au scandale concernant la « rétention de ces enfants » puisque ceux ci ont été entendus en présence de leurs mères respectives après que celle ci les ai rejoint quelques minutes après qu’il aient été conduit au poste. leurs droits n’ont pas été bafoués.
si vous voulez maintenant prétendre que la police n’aurait pas du mener une enquête à la demande d’une victime alors libre a vous.
en attendant les deux enfants ont été remis à la mère. les auditions ont permis d’établir la vérité et les enfants ne seront plus inquiétés.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39365787@7-37,0.html
@ Georges Moréas : merci pour votre billet qui fait plaisir.
@ matmatt : on a la version de la police (deux « équipages », six policiers qui ont emmené les enfants, interpellés « un peu à l’écart de l’école », et non menottés…) par la bouche d’Albert Doutre, glorieux responsable des opérations.
Le directeur de la police urbaine n’a rien à se reprocher : « »Les mineurs ont été entendus (respectivement) une heure trente et deux heures » et un compte-rendu a été fait « à deux substituts du procureur », a précisé Albert Doutre, qui « assume de bout en bout » cette intervention menée avec « tact et discernement » (Lenouvelobs.com de ce jour).
On se demande alors pourquoi MAM a demandé aussitôt l’ouverture d’une enquête administrative et a déclaré que l’on ne devait pas traiter, en tout état de cause, « des enfants comme des adultes ».
Bientôt, qui sait, s’il est évincé : Doutre blasé ?
à péronelle : bien sur, l’école n’avait pas à répondre, pour éviter d’éventuelles représailles dont elle aurait encore été tenue pour responsable..celà se comprend pargaitement!
avec les années,mes enfants se sont fait voler vélos,scooter, voiture qui a flambé, et je n’ en veux à personne, avec le temps .. sauf à mes enfants : ils prendront davantage soin de leurs affaires ! car à chaque fois, ils avaient été trop confiants et imprudents. (vélo pas attaché et scooter non plus, voiture pas rentrée au garage la nuit de la St Sylvestre.)
pourquoi ne pas imposer la plaque d’identité sur les vélos ?
a amghar
pour rappel, la mère de l’enfant dont le vélo a été volé est allée à l’ecole demandé les coordonnées des enfants au proviseur. Celui ci a tout simplement refusé de les lui donner. Qu’avez vous a répondre ?
ça me rappelle les USA : si vous regardez votre voisin dans les yeux, si vous regardez du côté de sa maison, si vous mordez un peu son trottoir avec votre pneu, si votre chat va gratter dans ses radis, vous vous retrouvez au poste . oui, m’sieurs dames ! voilà ce qui va bientôt arriver chez nous .. la peur de l’autre, peur de tout,le manque de jugeotte, du sens des réalités, c’est bien ce que veut Sarkoy,non ?
pendant ce temps là, il s’occupe ailleurs, à autre chose ..
à matmatt : si je vois un gosse de 10 ans sur mon vélo, vous voulez que j’appelle la police ?!?
le simple fait d’appeler les flics et de dénoncer deux enfants pour un vol de vélo sans même aller voir les parents relève de la bêtise la plus crasse et de l’irresponsabilité la plus tenace. Et venir cueillir 2 gosses de 6 et 10 ans avec 6 flics armés dans 2 voitures, je suis sûr qu’en cherchant bien vous arriveriez à le justifier aussi : « on sait jamais s’ils ont des complices en en sixième, au collège, hein : ça pourrait être dangereux » !
Le titre doit être complété : « Pour un vol de vélos, qui n’en était pas un… » puisque les deux byciclettes appartenaient aux deux enfants. Reste que les réactions de certains, sur ce blog ou ailleurs, sont effarantes ! A croire que nombre de Français sont désormais incapables de gérer une situation sinon conflictuelle du moins délicate sans faire appel à la police, mais toujours prompts à critiquer, à vitupérer. Ce sont les nouveaux assistés de la société ! Remarquez avec de si beaux faits divers, merveilleusement médiatisés, on en oublierait presque que notre pays est en récession, que le chômage frappe des milliers de personnes chaque jour. Bref, on en oublierait presque l’essentiel !
C est le genre d’événements où il faut prendre le
temps de mettre tout sur la table avant de
s’enflammer pour un oui ou pour un nom……..
ça me rappelle cette jeune fille qui avait
prétendu s’être faite agresser dans le RER parce
qu elle était juive, ce qui était imaginaire, et
toutes ces affaires de maltraitance et de viol
d’enfants où c est la famille qui est en cause
directe……!
donc commençons par écouter tout ceux qui sont
concernés ou impliqués dans cette affaire,
notamment des enfants qui on l’ a vu à Outreau
peuvent raconter n ‘importe quoi !
Comme disait l autre jour un expert brésilien : en
France, la presse ne sait plus quoi dire, alors
elle joue à fond l’émotion pour n’importe quoi !
Je constate a regrets que vous ne comprenez rien à mon commentaire.
1er / M. Rensk : Qui a parlé de nécéssité d’un ordre du juge ?
Une fois l’enfant au commissariat, l’OPJ appelle le Procureur qui autorise ou non la rétention. C’est tout. C’est l’ordonnance du 2 février 1945 qui le prévoit (et oui, c’est vieux code texte de loi. nous aussi on aimerait bien que ça change).
2è/ Etiez vous présents sur les lieux quand les policiers sont intervenus ?
Je le répète, pour l’instant seule la mère (partie prise pour ses fils) et le personnel de l’école (continuons dans les préjugés débiles : les instits et les profs sont tous des anti flics) ont donné une version des daits. Alors quid de la véracité de cette version ?
3è/ Avez vous déjà été victime d’un vol ?
Dans ce cas si vous aviez vu un enfant de 10 ans en possession de l’objet volé (ou ressemblant à cet objet) qu’auriez vous fait ? Rien ? Non, bien sur ce n’est qu’un enfant ! Tant pis pour moi la prochaine fois je me ferais voler par un adulte !!!
@ matmatt (traque ?)
Brigadier, vous avez raison !
« …on ne peut pas tirer de conclusions. »
Y compris quant à la conduite forcée au commissariat (s’agit-il d’une interpellation ou d’une arrestation, ou quoi ?) d’un enfant de 6 ans (l’église catholique apostolique et romaine n’accorde l’âge de raison qu’après 7 ans) ? Peut-on conduire au poste un enfant de trois ans (« Monsieur le commissaire, je l’ai vu, il a volé la tétine de mon fils à la crèche ») ?
Y compris quant au bon usage des deniers publics (2 voitures et 6 policiers pour 2 gosses) ? Avaient-ils peur qu’ils fassent de Kalachnikovs ? Ou bien encore était-ce pour les empêcher de se réfugier dans un transformateur EDF, inconscients qu’ils peuvent être à cet âge du danger de la chose ?
Y compris quant à l’intelligence manifeste de l’action, la réaction du public étant prévisible… ou bien l’OPJ qui a dû déclencher l’action est-il un provocateur sournois ?
C’est finalement l’hypothèse que je préfère envisager.
En attendant bieb sûr la version de la Police… et les résultats de l’enquête – qui ne devrait certainement pas tarder.
Matmatt dit ceci : Qui sait si la mère n’a pas été avisée de l’audition de ses fils ? Il ne vois rien lui tomber dessus !!!
Sortie de l’école sans attendre la mère ou le père, contre l’avis du directeur… (Il y a donc eu discussion et échange de points de vue ! Et pas de présentation d’un ordre du juge ?)
Puis le temps d’avertir, le temps aux parents de venir… = 1 heure de «causette» ? Le petit dit qu’il l’a emprunté… quand ? Il y a un mois quand elle voulait montrer ce qu’elle avait comme cheval de fer ? Il n’y a pas deux jours ? Cherche-t-elle a se «venger» de quelque chose ?
Il faut au moins 15 minutes quand vous arrivez pour voir les gosses car ont vous fait passer en premier lieu sous le contrôle dit de «sécurité» ; plusieurs de dizaines de bases de données à contrôler pour le pays ; plusieurs milliers de bases de données à contrôler internationalement… 15 minutes c’est très rapide !!!
Les gamins etaient apparemment innocents, les velos etant differents des velos voles (couleur etc). Cette information tarde a etre diffusee.
C’est l’occasion de ressortir une image vieille comme le web, mais vraiment d’actualité:
http://bucheron.productions.free.fr/blog/public/enfant-noir-CRS.jpg
Vous soulevez beaucoup des questions de notre époque :
– quand tout devient sérieux, plus rien ne l’est
– quand tout est centralisé, plus rien n’est responsabilisé
– trop de procédures tue les procédures, etc.
A force de renforcer la répression, les policiers ne savent plus être des citoyens ni des hommes, ils ne sont plus que des policiers.
Sans chercher à politiser le débat, pour moi nombre de nos soucis d’aujourd’hui ont leur origine il y a longtemps, avant 2002. En 2002, Jospin est éliminé au 1er tour des élections présidentielles et se retire de la vie politique.
Il était un leader solide et intelligent du PS, fédérateur et incontesté. Si l’échec des élections a eu lieu, et s’il l’a aussi mal pris (l’orgueil explique rarement tout) c’est que quelque chose avait fragilisé le PS et son électorat, le genre de chose qui ne naît pas en un an.
Quelque chose a dégradé la force progressiste de notre pays, dégradation devenue flagrante en mai 2002, qui s’est aggravée depuis et dont Sarkozy a su profiter en bon tacticien.
Tout le monde paie les frais de ce déséquilibre, même le pouvoir en place finira par en pâtir : sans opposition assez sérieuse pour pour le contenir, ce pouvoir va aller trop loin et se perdre lui-même.
Excusez ce hors-sujet -un peu long, en plus- mais si je déplore et déteste les excès de la police, je trouve que ces excès ne sont que la conséquence de quelque chose de plus gros et plus ancien, que je n’arrive clairement à saisir.
@ Matmatt
Merci d’avoir relevé mon erreur. Un vol simple, c’est effectivement 3 ans de prison.
Dans cette histoire on a que la version de la mère et des enseignants mais pas celle de la Police. Qui sait si la mère n’a pas été avisée de l’audition de ses fils ? Dans ce cas qui est le plus à critiquer ? Dans le cas contraire je reconnais que la façon de faire est des plus scandaleuse.
De plus, en effet, selon l’article 4 de l’ordonnance du 2 février 1945 relative aux mineurs, la rétention des mineurs de 10 à 13 ans est possible en cas de Crime ou de Délit puni d’au moins 5 ans de prison et uniquement avec l’autorisation de Procureur de la République.
Contrairement à ce que dit Monsieur MOREAS, la rétention de mineur de 10-13 ans est impossible pour un vol de vélos (le vol simple étant puni de 3 ans de prison).
Dans le cas présent, si le mineur de 10 ans a été placé en rétention, ce n’est surement pas pour un vol de vélo mais plutôt pour un recel de vol (puni de 5 ans). Et s’il a été placé en rétention, cela s’est fait sur accord du Procureur et le mineur a ainsi pu bénéficier de ses droits.
En attendant la version officielle de la police on ne peut pas tirer de conclusions.