Les entreprises françaises sont-elles sensibilisées aux risques d’espionnage ? La question devient plus pressante au moment où trois cadres de Renault sont soupçonnés d’avoir livré des informations « stratégiques » à la concurrence. L’espionnage représente un tel danger que le ministre, Éric Besson, n’hésite pas à évoquer « un péril pour l’industrie française ». Pourtant, il semble que le constructeur au Losange se soit trouvé désarmé et bien seul face à ce problème (alors que l’État est actionnaire à 15 %). L’exclusion desdits « espions » a d’ailleurs pris plusieurs mois. Une enquête interne sans doute difficile à mener.
Si les grandes sociétés du CAC possèdent généralement un service de sécurité, son fonctionnement n’est pas simple. Cela demande beaucoup de doigté, tant il est difficile de concilier la défense des intérêts de l’entreprise et la vie privée des salariés. De la protection au flicage, il n’y a qu’un pas.
Dans la pratique, les PME et les PMI sont les plus exposées, surtout lorsqu’elles ont une activité innovante. Elles représenteraient, selon la DCRI, 71 % des entreprises espionnées. Il faut dire que ce sont les moins bien protégées, soit par manque d’informations, soit pour des raisons budgétaires.
Les attaques peuvent être classées en trois catégories :
– L’information blanche (ou ouverte), celle que n’importe qui peut recueillir sur Internet ou dans la presse.
– L’information grise, lorsque le procédé pour y accéder est simplement malhonnête ou déloyal, comme se faire passer pour un journaliste afin d’obtenir des renseignements stratégiques.
– L’information noire, qui, elle, est obtenue par des moyens illégaux : pénétrer le système informatique, voler un ordinateur, etc.
Mais la fuite provient souvent d’une négligence humaine : portable laissé dans la voiture, clé USB égarée (et pas sécurisée), ordinateur envoyé en révision sans que le disque dur ne soit effacé, etc. Parmi les nombreux conseils aux entreprises, il est habituel de parler du « risque de la poubelle ». Aucun document ne doit partir à la corbeille à papier sans être passé dans la broyeuse. Or, aujourd’hui, il existe, paraît-il, un logiciel capable de reconstituer un document déchiqueté en petits morceaux (ça doit être du boulot, quand même).
En France, la plus célèbre affaire d’espionnage industriel concerne le Concorde. Le Soviétique Sergei Pavlov, patron de la compagnie d’aviation Aeroflot, avait été repéré alors qu’un employé lui remettait des rognures de pneus récupérées dans un atelier. Plutôt que de le neutraliser, la DST avait alors décidé de l’utiliser pour faire de l’intox en « retournant » son contact. Pavlov a finalement été arrêté en décembre 1965 avec les plans du train d’atterrissage dans ses bagages, et il a été expulsé. Le Tupolev, copier-coller du Concorde, s’est écrasé lors de la démonstration au salon du Bourget de 1973. Son exploitation commerciale n’a duré que deux ou trois ans (27 ans pour le Concorde).
Cette enquête a mobilisé une fraction importante de la DST, le service de contre-espionnage français. Une grande partie de l’activité de ce service était d’ailleurs, à l’époque, tournée vers la protection des entreprises (appelées dans le jargon des « objectifs »), lesquelles faisaient l’objet d’un classement en fonction de l’intérêt qu’elles pouvaient présenter pour un concurrent ou une puissance étrangère. Les objectifs du haut du tableau avaient tous un référent à la DST.
Depuis la création de la DCRI, la France ne possède plus de service de contre-espionnage à proprement dit, mais une sous-direction au sein de cette direction de la police nationale. Et je ne pense pas me tromper en disant que cette activité est peu à peu abandonnée au secteur privé, les policiers de la DCRI étant plutôt tournés vers la lutte contre le terrorisme et le renseignement.
Ce qui explique peut-être pourquoi la France serait très active en matière d’espionnage industriel… « L’espionnage français est tellement étendu que les dégâts pour l’Économie allemande (…) sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie », rapporte le journal norvégien Aftenposten, reprenant des notes de Wikileaks.
Du coup, les cris d’orfraie de tel ministre ou député sonnent plutôt faux. Il faut dire que l’affaire Renault tombe à pic, puisque le gouvernement est en train de préparer une loi sur la protection du secret industriel, qui entraînerait une condamnation pénale en cas « d’atteinte au secret des affaires ».
S’agit-il d’une bonne idée ? Ce n’est pas si simple, tant il semble difficile de définir ou de délimiter le secret des affaires. Il s’agirait donc d’un crime ou d’un délit basé sur des éléments subjectifs. Car la création d’un secret industriel, comme il existe un secret défense, est difficilement envisageable au sein de l’entreprise. Comment concilier, par exemple, cette notion de secret et la nécessité de déposer un brevet ?
Aujourd’hui, que ce soit le fait d’agents privés ou d’agents d’État, l’espionnage industriel est devenu monnaie courante. Et le piratage informatique tient la corde. D’après une étude réalisée au Canada (Rotman-Telus), auprès de plus de 500 entreprises, les « brèches informatiques » auraient augmenté de 29 % en 2010, pour un coût moyen unitaire estimé à environ 450 000 €. Quant au secteur public, c’est pire. L’augmentation serait de l’ordre de 74 %. Outre les moyens devenus classiques (vers, virus, etc.), on revient peu à peu à des solutions plus terre-à-terre : les vols d’ordinateurs portables et de téléphones cellulaires sont en très nette augmentation, respectivement 75 et 58%.
Je n’ai pas trouvé d’études pour la France, mais il est probable que les chiffres sont similaires. Pour certains spécialistes, l’espionnage industriel est considéré comme le deuxième fléau derrière le terrorisme. Phénomène qui ne peut aller qu’en s’intensifiant, en raison d’une technologie de plus en plus simple à utiliser et de moins en moins décelable. Cela concerne notre vie privée, bien sûr, mais pour les entreprises, c’est parfois leur survie qui est en jeu. Et en amont, l’économie de la nation.
Une nouvelle loi va-t-elle régler le problème ?
Pour pal:lier à ce risque ( un logiciel capable de reconstituer un document ) je sais qu’il existe un système consistant, après broyage, à injecter de l’eau, ce qui transforme ces déchets en une boue directement envoyée aux égouts.
Mais combien y-a-t-il d’ingénieurs qui ont pour job de pondre la soeur d’une bidouille mais en contournant le brevet qui protège cette dernière ?
Quant aux Chinois qui piquent la technologie à l’Occident et pour mieux fabriquer des clones cheap, euh … plusieurs entreprises occidentales ont fondé des centres de recherches ici et les inventions qui en ressortent sont brevetées par l’employeur occidental.
Vous trouverez des statistiques européennes concernant l’espionnage dans la revue sécurité et stratégie, revue réalisée par le cdse et la documentation française
Rien d’exceptionnellement nouveau.
mince : « industriel »
Perspectives: selon les mémos de Wikileaks et le crédit (même limité) qu’on peut leur porter, la France est en Europe le pays le plus actif au niveau de l’espionnage industrielle, plus que la Chine ou la Russie.
Cocorico!! Balayons devant notre porte avant de crier au loup!
Lien vers l’article source: http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2011/01/04/wikileaks-l-espionnage-economique-de-paris-derange-ses-allies-europeens_1460661_1446239.html
En effet, autrefois jusqu’au moment de l’affaire Farewell, les soviétiques espionaient largement tout l’occident, leur permettant de rester dans la course. Les chinois n’ont pas besoin de mettre en place ce genre de stratagème, puisqu’il y a plein de sociétés qui leur donnent tout sur un plateau d’argent. Kawasaki leur a donné récemment la technologie pour concevoir des TGV. Citroen et VW depuis longtemps leur ont donné le meilleur d’eux-mêmes, tout ça pour avoir une part juteuse du gâteau chinois.
De plus, l’espionage existe depuis longtemps. On se rappelle que VW avait espioné BMW et bénificié de l’offre d’achat de Rolls-Royce et Bentley pour prrésenter une contre-offre.
Et que dire du programme Echelon au départ prévu pour nous défendre et écouter tout ce qui se communiquait dans le pacte de Varsovie. Après la fin de la guerre froide, résultant de l’affaire Farewell, Echelon a été utilisé impunément par les USA pour espioner leurs alliés et offrir toute sorte d’informations jugées utiles à leurs entreprises. Quand j’étais en thèse à l’INRIA dévelopant une technologie de pointe en lien avec une entreprise, on nous avait souligné ce problème de sécurité. Notre réponse fut de vouloir encrypter nos messages avec plus de 256 bytes mais cela devint illégal du fait que des pressions états-uniennes auprès de leurs alliés en prétextant les dangers du terrorisme. Ce dernier argument semble sans doute toujours un prétexte pour limiter les liberté individuelles cachant un agenda caché très peu avouable et souvent illicite.
Dans ce monde, on veut votre bien et on va l’avoir.
Reflexion pour tous ceux qui passent un peu trop de temps sur le sujet espionnage…
Il se trouve que je m’intéresse (par profession) plutôt aux problèmes d’industrialisation des technologies automobile à venir !
L’invention et n’innovation N’EST RIEN sans un produit industrialisé, fabriqué, distribué et vendu en masse à un public.
Croire aujourd’hui que seul Renault possède dans ces cartons le produit révolutionnaire qui va écraser littéralement la concurrence mondial, c’est ce MENTIR a nous-mêmes et prendre le reste du monde pour des débiles !
Venons au fait. Même si Renault investi 4 milliards en recherche, il faudrait savoir que le gouvernement coréen (sans compter les recherches des groupes privés, Samsung, LG) vient de lancer un programme (Battery 2020) de 12,5 milliards sur 10 ans.
Les américains en font autant avec notamment 123 Systems, tant dans la recherche que la production. Les japonais avec Panasonic/Matsushita/Sanyo font de même.
Les annonces de Renault : «on est les meilleurs et c’est pour demain matin les miracles» c’est plutôt puéril coté communication! D’autant plus que le « produit miracle » de Renault il faudrait encore l’imposer sur le marché mondial et si Renault compte avec les ventes en France, c’est plutôt très mal barré!
Renault investi 600 millions dans trois usines pour produire des batteries (Sunderland, Aveiro, Flins).
Question : Quelle type de technologie de batteries sort Renault ? Est-elle révolutionnaire ?
La réponse est un NON flagrant !
Or la plupart des spécialistes sont UNANIMEMENT dubitatifs sur le modèle et la forme de commercialisation (prix + location) des produits annoncés par Renault. Exemple : Un aller/retour Paris-Fontainebleau-Paris sur un des trois modèles électriques proposés et le conducteur est en panne de batterie, et il ne lui reste plus qu’a chercher une prise électrique au milieu de la campagne !
Est-on face à un produit révolutionnaire dont le monde entier cherche à espionner la technologie ?
Si le calcul de Renault c’est : Je vous vends aujourd’hui de la merde, mais attendez pour demain, j’ai le produit REVOLUTIONNAIRE qui va raser gratis, beaucoup de centaines de millions d’euros vont être investis pour un bide annoncé !!
On se moque de qui ? Evidement les concurrents sont tous en train de dormir et ne cherchent qu’à nous espionner ! Pourquoi que le monde entier n’a pas copier la technologie hybride de Toyota il y a quinze ans ? Trois millions de véhicules produits et vendus dans le monde et toujours pas de copie !
@pointeur de vide
Si vous remettez en question l’histoire generalement admise sur le Tupolev 144, pouvez nous expliquer pourquoi malgre sa très grande superiorité sur le condorde il ne fut pas exploite par feu l’Union Sovietique?
La France,etant une puissance nucleaire et economique,espionne sur tout in chacun.Après le dechiffrage d’une conversation via le portable,concernant l’ambassadeur de France au Canada,par la N.S.A,a permis aux Yanks de chipper um contrat de vente d’avions (Boeing ) aux bedouins Seoudites,a mis en lumiere,pour la premiere l’existence du programme ECHELON,au debut des annees 1990.Moralite,fermez-la.Les Francais,sont aussi des espions.
Découvrir pour le commun des mortels,que l’espionnage technologique et économique est, de loin, plus important que celui concernant le militaire.
Chaque nation,à des degrés divers, utilise ses services pour la recherche du renseignement. Peu d’industriels et leurs collaborateurs sont conscients de la vulnérabilité de leurs travaux de recherche et développement.
L’infiltration par des services ou des officines privées est très difficile à détecter.
La DCRI, qui a la mission de protéger nos sites industriels par l’information et la détection des réseaux, agit le plus souvent avec discrétion.
L’impact du pillage de notre industrie, par nos concurrents potentiels, est sous-estimé. Ces conséquences sur l’emploi,l’économie sont un frein à notre croissance.
J’ai créé une startup avec deux amis dans le secteur des nanotechnologies en 2003. Dans le cadre d’une fédéraion de petites et moyennes entreprises, nous avons eu la chance de bénéficier d’une conférence de sensibilisation de la DCRI sur la protection du patrimoine technologique et sur la sécurité des systèmes d’information. Ces officiers du Renseignement français, nous ont offert une prestation de grande qualité illustrée de cas concrêts recensés par leur service sur tout le territoire national (et anonymisés bien sûr) et de démonstrations pratiques du risque numérique.
Nous avons eu un panorama complet des types de manoeuvres offensives subies essentiellement en France par les TPE et les PME innovantes au profit de concurrents étrangers.
Ils nous ont ensuite donné des préconisations sur les bonnes pratiques et les bons comportements à adopter dans l’entreprise, lors des déplacement en France et à l’étranger, lors des salons professionnels (lieu de grande vulnérabilité)…
De plus, J’ai été personnellement impressionné par la démonstration des conférenciers de la DCRI au sujet des réseaux sociaux.
Ce sont des mines d’informations pour nos adversaires des services de renseignements étrangers ou des sociétés de renseignements privés qui opèrent au profit de leurs entreprises ou labos nationaux.
En croisant successivement plusieurs sites, Ils peuvent identifier l’ingénieur français lambda qui travail sur le projet X de telle entreprise. Puis il devient facile d’en connaître assez long sur ses goûts, ses habitudes, sa famille (les photos sur facebook, une vraie calamité!), son adresse, les photos de sa maison (google view). C’est fou ce que les gens s’auto-fichent!
Ensuite, il existe toute une palette d’opérations de manipulations possibles (en France ou lors d’un voyage d’affaire à l’étranger) entre la compromission par l’argent ou par les femmes (ça marche bien en Chine et en Russie), puis le chantage en échange d’infos, l’exploitation de l’égo (flatterie) ou du ressentiment envers le DG (vengeance), le vol de l’ordi au domicile (généralement moins bien protégé que dans l’entreprise) ou dans la voiture…
Bref, mes collaborateurs et moi avons beaucoup appris de ces professionnels de la DCRI et nous avons modifié nos comportements pour protéger l’information stratégique de notre société. Cela nous a d’ailleurs évité de gros ennuis qui auraient pu être fatales à notre activité l’année dernière qaund je me suis rendu aux Etats-Unis avec mon PC pour rencontrer un futur client.
Suivant les recommandation de la DCRI, j’avais acheté un PC uniuement dédié à l’objet de ma visite. Bien m’en a pris, car les autorités amércaines, lors de mon arrivée à L.A, m’on demandé d’avoir accès au contenu de mon ordi.
Les officier de la DCRI nous avaient heureusement sensibilisés sur le Patriot Act, adopté après le 11 septembre dans le cadre du contre terrorisme et qui autorise ce type de contrôle (même en version claire si vos données sont cryptées). Or, il faut savoir que cela peut aussi se produire en soute et les « agences » américaines ne se privent pas de transmettre cette mane à leurs entreprises nationales.
Tout cela pour dire que nous allons finalement embaucher deux autres collaborateurs courant 2011. Eh oui, ce sont aussi les emplois français qui sont menacés par la fuite de notre patrimoine technologique et scientifique, ce que semblent oublier certains blogeurs qui tombent dans la facilité de l’ironie!…
Franchement, quand j’en lis certains qui utilisent un terme d’un autre âge comme « barbouze » en parlant de notre contre-espionnage, j’ai l’impression qu’il manquent singulièrement de culture sur nos institutions et qu’ils vivent dans une époque révolue.
Ils manquent aussi de connaissance sur le monde de l’entreprise en le réduisant au secteur automobile et au grands groupes qui ne repésentent que 10% de la richesse nationale.
Cà y est le pétard mouillé commence à exploser!
Voilà que le DG M.Pélata nous dit (interview) que Renault n’est pas à l’origine de la communication autour de l’affaire! La patate chaude ou plutôt le bâton merdeux commence à puer.
En plus il y a de la mythomanie dans ses propos. « Nous sommes positionnés comme pionner dans le véhicule électrique ». Quelle prétention !
Mais enfin ou il est le véhicule électrique pionnier, le publique n’a encore rien vu à part des pleines pages de pub mégalo, car pour leurs inventions pionnières de début de siècle, on n’était pas là !
M.Pélata compte peut être que les chercheurs du CEA lui apportent une batterie miracle en bout de chaine de fabrication pour monter sur sa « miraculeuse » gamme de VE à sortir pour la rentrée de septembre, car c’est éminent n’est-ce pas ? C’est pitoyable et pathétique !
Peut-être un simple coup de communication commerciale pour nous faire croire en la valeur de la recherche automobile française, avant de sous-traiter ces sous ensembles en Chine à la manière de l’industrie aéronautique… Il me semblait qu’une partie des automobiles actuelles étaient déjà fabriquées à l’est de l’hexagone et même en dehors de l’Europe cad en Turquie…
Je rigole doucement en lisant ce soit disant espionnage industriel concernant Renault!!!!!!!!vu le niveau « international » de leurs voitures!!!!!
@Pointeurdevide
Au fait, vous n’auriez pas un tuyau sur qui a buté Kennedy et Marilyn Monroe en passant?
Monsieur Moreas aimerait aussi peut etre savoir, plus pres de nous, ce qui est vraiment arrive a Boulin et Beregovoy…
Sympa!
Merci
On a un vrai petit expert en tout (Pointeurdevide) dites moi!
Quelle chance 🙂
Il n’y a que sur Internet qu’on voit des chose comme ca et des gens si intelligents 😉
D’ailleurs l’Internet c’est moi (pas Al Gore) qui l’ai invente!
Mon employeur de l’epoque, la societe Jean Martin et fils (c) a Boulogne/Mer n’a pas reconnu mon genie (de plus la cantine d’entreprise etait vraiment degueulasse) donc j’ai ete oblige de m’exhiler aux US ou j’ai revendu mon invention au DARPA ce qui a coute des trilliards de $ (et meme d’€) a la France (ce dont je suis bien content!)
C’est vraiment dur de reussir en France quand on est Bac+30 comme moi vous savez 😉
Très bon article, leaké sur mon blog
Faut pas oublier que les entreprises francaise sont parmi les plus grands espions de la planete.
comme Hysek et son Colosso a $500,000 comme ici http://www.timingwatches.com/Watches7.html
Sans les Suisse cette compagnie n’existerait pas
avec de l’argent vous pouvez avoir tous les accès au procédé de pointe : la preuve vente d’armement à n’importe quel pays, avions, bateaux, usine atomique ,formation de technicien étranger dans nos usines et laboratoires pour pourvoir mieux délocaliser dans l’avenir . Renault? faite nous rire
Équilibre entre protection de l’entreprise et vie privée des employés ?
D’expérience, les barbouzes de l’État français, qu’ils soient payés par le contribuable ou par l »entreprise, sont des matons chargés de la discipline dans le pays et l’entreprise.
L’espionnage, le terrorisme ne sont que des prétextes. À la fin de l’URSS, les barbouzes ont tenté l’espionnage économique avant de trouver l’Islam comme justification. Avec la fin programmée des engagements en Iraq et Afghanistan, ils retentent l’espionnage industriel.
Le bagagistes virés – en violation d’une décision de Justice – de l’aéroport de Roissy parce qu’ils pratiquaient leur religion ont-ils été tous remplacés ? Ou les RG ont-ils plutôt épargné à l’employeur un licenciement économique ?
Le Tupolev 144 copié du Concorde ? Fadaise !
Le KGB avait trouvé un prétexte à s’occuper, forcément. Mais les ingénieurs soviétiques n’ont pas copié la technologie britannique. Les MIG avaient déjà de meilleurs réacteurs. L’aile du Tupolev n’est pas la néo-gothique du Concorde. Le génial empennage canard escamotable du Tupolev manque au Concorde.
Au Bourget, le Tupolev a paraît-il dû éviter d’urgence un Mirage surgi d’un nuage, brisant ainsi son aile… La Justice enquêtera-t-elle un jour ? Plusieurs habitants français sont morts dans l’opération.
Ce qui expliquerait que le Concorde ait dû éviter de justesse ensuite un avion de tourisme à New-York.
Tout cela pour un avion sans marché, parce qu’il consommait trop et était objectivement beaucoup trop bruyant, si vous l’avez entendu vous-même.
Et pourquoi ne pas accepter l’idée que cette « affaire » d’espionnage de Renault n’est que de la communication pure et dure ?
La firme française n’est PAS techniquement capable d’innover de manière significative par rapport à la concurrence (il n’y a qu’à faire une petite étude comparative des brevets déposés par les constructeurs pour le comprendre immédiatement). Donc pour tenter de FAIRE CROIRE à l’opinion publique franco-française-cocorico que ses véhicules seront remarquables et les convaincre de la valeur de ses produit, elle PRÉTEND que ses recherches sont tellement en avance que même les chinois veulent s’en inspirer. Il y a quelques années ça aurait été de l’espionnage japonais ou américain. Mais aujourd’hui états-unis et automobile dans la même phrase ça fait sourire.
Bref de la poudre aux yeux pour un pétard mouillé, et un futur flop retentissant.
Merci à l’auteur de ce blog d’être l’un des porte-paroles de cette campagne de désinformation.
@Corindon
J’ai du mal à voir en quoi l’espionnage à des fins de transparence et de démocratie encouragerait l’espionnage dans un but de copie et de profits. Dans le second cas, l’espion ne va pas rendre accessible au public les plans qu’il a récupérés dans le but d’être le premier à déposer un brevet…
@nono
C’est la loi du profit, à ce qu’il paraît il vaut mieux acheter un ingénieur pour 5 fois son salaire que de l’embaucher soi-même… Je doute que l’entreprise soit très gagnante, d’autant plus que parfois les prestataires sont employés à ne rien faire. Encore, dans le service public, ça se « comprend » : peu importe que louer un salarié coûte plus cher qu’utiliser un fonctionnaire ne travaillant qu’un an sur deux, au niveau du slogan électoral, on peut se vanter d’avoir moins de fonctionnaires, même si les budgets explosent.
Par contre, au niveau de l’espionnage, même s’il y a effectivement un manque flagrant de sécurité (et la plupart des prestataires pourront vous faire de très longs récits), j’ignore s’il y a beaucoup de fuites de ce côtés… en ce qui me concerne, j’ai surtout manipulé des données privées concernant des utilisateurs, mais jamais rien ne touchant au secret industriel…
Il y aurait donc de la technologie à voler en France ? Ce pays immergent vit du tourisme et de l’agriculture.
Plus d’industrie mécanique depuis longtemps, de métallurgie, de chimie lourde, d’électronique, d’informatique… Pas de génie génétique ni d’énergies renouvelables. Hormis quelques marchands de canons et une poignée d’entreprises vivant de subventions, rien.
Regardez le nombre de publications scientifiques et ouvrez votre esprit ! Aujourd’hui, la recherche est en Chine. En Allemagne, au Japon, en Inde, au Brésil, aussi. Aux États-Unis, encore. En France, non.
L’espionnage, on s’en bat les flancs !
Quand j’ai créé en 1989 la RFID actuelle (ISO 144xx), mon employeur m’a remis une douzaine de produits concurrents de l’époque. Zéro utilité : ma technologie était largement meilleure, les autres ne l’ont pas inspirée.
Pareil dans l’autre sens : si un inventeur n’a pas d’idées propres, il ne comprend pas celles des autres. S’il a les siennes, il ne pique pas celles des autres.
Mais parce que les barbouzes avaient bousillé ma vie privé, j’ai refusé de retourner chez cet employeur pour continuer à développer la RFID. Ce qui a couté un paquet de milliards à l’entreprise, par exemple le marché du Navigo des transports franciliens.
Donc : supprimer unilatéralement les barbouzes français, laisser les autres faire leur bêtises, ils sont moins néfastes à la France.
Quand je lis certains commentaires sur la DCRI, je me marre….
Je suis un peu tatillon mais parler d’attaques concernant la récoltes d’informations blanches et grises me parait erroné. Le blanc est disponible partout, c’est un travail de veille parfaitement honnête. Le gris n’est quand à lui pas forcément obtenu de façon malhonnête. Il s’agit simplement de réseautage.
L’un des bon problèmes des entreprises c’est de se faire avoir avec les prestataires informatique (SSII) pour le must quand même, tel que le Cloud computing: laisser gérer, héberger, les serveurs de données par des SSII qui on un accès complet aux informations dessus… Les commerciaux des SSII sont très fort quand même… Qui aujourd’hui donnerait la clé de sa maison a sa femme de ménage ou le livreur de colis alors qu’on laisse dans sur bureau des liasses de billets…
Allez, un petit couplet supplémentaire sur la théorie du complot. On peut tout imaginer, peut-être justement parce qu’on n’a pas les informations.
Donc, si cet incident servait d’alibi pour un retard de programme ? Ca coute cher, es retards de programme (voir Airbus et Boeing) et il faut communiquer aux actionnaires – qui sont l’objet de tous les soins, voir les dividendes du CAC40 record de cette année. On est en retard, c’est la faute aux chinois qui ont piqué des secrets.
Bon…. moi qui travaille en PMI, pas du tout envie de pleurer sur un grand groupe nationalisé. Au fait ils payents leurs sous-traiatnt à 45 jours ? ca ça a une incidence immédiate sur l’industrie. ps celle du groupe celle bien plus nombreuse des forunisseurs et sous-traitants.
La DGSE ne fait pas de contre espionnage (en theorie). Elle s’occupe de renseignement a l’exterieure des frontieres de la France.
Il n’y a pas de culture de l’intelligence industrielle ni de sensibilisation a ce sujet lors du cursus scolaire.
Le Francais fanfaronne et parle bien de trop en cocktail. Apres on s’etonne qu’il y est des fuites. Je reprends le bon mot d’un fonctionnaire de la DCRI : « il est plus facile de faire parler un Japonais que de faire taire un francais ».
Cette histoire d’espionnage chez Renault est un pétard mouillé pour faire diversion.
N’importe quel ingénieur en gestion de production automobile (j’en suis un avec 20 ans de métier) un peu documenté (des brevets aurait déjà été déposées) sait que les recherches sur le VE, n’on donné aucun résultat pour la production IMMEDIATE INDUSTRIELLE de véhicules électriques avec des batteries qui puissent aller au-delà de 160 Km sans charger. Je parle bien de production industrielle et pas de prototypes! Ceux qui sont en production actuellement (Nissan Leaf) font partie de ceux là, et tous les constructeurs sont en train de préparer des productions dans cette norme.
Le VE n’a aucune chance d’être produit en masse, s’il n’est pas trouvé (avec une mise en production industrielle) d’une batterie qui peut faire au moins 500/600 km sans charger ! C’est très loin de la coupe aux lèvres !
La Direction de Renault est pitoyable avec cette histoire car sa gamme de VE est loin de sortir, industriellement parlant et quand ce sera le cas, elle sera dans la norme avec des batteries qui ne font que 100/160 km sans charger.
Le VE électrique pour un usage sur des flottes captives ou usage en transports collectifs ou industriels existe bel et bien, et il est captif justement pour pouvoir charger tous les soirs. L’automobiliste privé est loin d’investir des sommes conséquentes et financièrement lourdes pour ce genre d’usage limité.
Chez les américains GM sort un véhicule qu’il faut charger tous les soirs, mais leur pays est à majorité pavillonnaire, ce qui n’est pas le cas sur d’autres continents.
Le reste ce ne sont que des conneries pour amuser la galerie et noircir du papier !
C’est sur qu’avec un Eric Besson, (qui fut lui-même, « un péril » pour le PS), les français sont blindés ! Abandonner, en 2007, sa famille politique en apportant, sur un plateau, les détails confidentiels d’une campagne présidentielle de l’adversaire, moyennant un poste de ministre à la clé, là, on peut se faire du souci. Surtout après avoir également regardé « Envoyé Spécial » hier soir et constaté que la sécurité du territoire a (en plus) été bradée à des entreprises privées incompétentes – sans doute pour que les fonctionnaires aient tout leur temps afin de « surveiller » les membres de l’opposition, la presse, et les candidats de 2012, etc..Et nous osons donner des leçons de démocratie à M.Gbagbo !.
@Dubonsens:
DGSE: Direction générale de la sécurité extérieure
Il y a EXTERIEURE dedans… La DGSE n’intervient pas sur le territoire Français et de plus la DGSE est le Service d’espionnage et non pas Contre Espionnage comme anciennement la DST…
Stop la fumette camarade et renseigne toi un minium…
Attendez, attendez, mon cerveau fonctionne moins vite…
Suis-je le seul à sentir comme une bonne grosse ficelle de nous sortir une bonne grosse affaire d’espionnage industrielle (qu’un ministre s’autorise même légitimement « pour une fois » à qualifier de « guerre économique ») juste après la publication d’un télégramme sur la fâcheuse tendance française à l’espionnage industriel qui saperait les efforts des autres.
Pour nous servir, je le prophétise, d’ici quelques jours: « mais m’sieur l’agent, c’est pas moi qui ait commencé! Je suis une victime de ces méchants Zôtres! »
(Quand je dis juste après, c’est dans les 24h!)
Donc rassurez moi: il n’y a aucun lien?
Merci de votre aide.
Les pouvoirs (média et politique) jouent vraiment fort la carte de la désinformation. Mais en allumant comme toujours des contre-feux ont va finir par gazer le pompiste (comprenne qui peut 😉 )
Quoi ?
« a France ne possède plus de service de contre-espionnage à proprement dit, mais une sous-direction au sein de ce service. Et je ne pense pas me tromper en disant que cette activité est peu à peu abandonnée au secteur privé, les policiers de la DCRI étant plutôt tournés vers la lutte contre le terrorisme et le renseignement. »
Stop la fumette camarade…
Et la DGSE c’est quoi ?
des figurants ?
Il faut en rire : une bessonade ! Qui irait espioner le vide ?
@BESNARD:
Wow voilà un beau raisonnement, clair et limpide…
Il me semble néanmoins que l’espionnage industriel ne consiste pas à donner de l’argent (le prix d’acquisition) à des actionnaires d’une société, mais bel et bien à les voler sans compensation. CQFD
A quoi sert de légiférer quand on ne donne pas les moyens de faire appliquer la loi ??
A communiquer… C’est le seul domaine où on peut reconnaître à ce gouvernement un certain talent…
Pour les grosses sociétés il me semble que l’espionnage est façile il suffit de racheter une société avec son savoir faire ,externaliser activités ,ensuite fermer les usines mères qui ne sont pus rentables et devenues des coquilles vides. CQFD
Espionage industriel ? Comment voulez vous qu’il n’y ait pas d’espionage industriel ou autre alors que l’on tolère et que tout lemonde aplaudit à des sites qui se font glore de publier des documents volés. Lorsque une certaine presse reprend ces documents a son compte sans quepersonne ne réagisse ?
Si voler des secret n’est plus un vol. Si les déteir n’est plus du recel d’information. Si s’en faire l’echo est toléré … Volez Messieurs. PIllez. le monde sera meilleur
Et les délocalisations ne sont-elles pas assimilable à de l’espionnage industriel ? Cela fait maintenant 20 ans qu’on désindustrialise la France en délocalisant nos usines et nos savoirs faire en Chine et ailleurs et pourtant toujours aucun dirigeant d’entreprise en prison pour espionnage industriel.
Alors pourquoi faire tout un foin avec cette histoire alors que les voitures électriques en question ne seront probablement pas produites en France ?
Ca tombe à pic de faire croire que le gouvernement cherche à preserver l’industrie alors que tout le monde reproche au gouvernement actuel le laisser aller de la desindustrialisation! L’UMP est un appareil à desinformation. Nous faisons des cadeaux de transfert technologique (AIRBUS) à la Chine dans l’espoir de vendre des avions au marché chinois qui ne s’ouvre pas. Finalement dans 5 ans les Chinois vont faire des offres de constructions d’avion. Et on va se lamenter de nouveau sur l’espionage.
La DCRI passe plus de temps à musarder pour protéger la vie du couple présidentiel et celle des anciens ministres (Mme DATI) etc…. De plus verrouiller les journalistes et les mettre sur écoute bouffe pas mal d’effectif. Alors la sécurité de nos entreprises!!!!!!!!!!!
Lors d’une conf. dans mon école d’ingénieur (sur Lyon), un membre de la DST (Monsieur E.J. – de mémoire) nous avait sensibilisés au problème. Avec parfois des exemples limite dramatiques, comme un fabriquant de blindage pour véhicules militaires qui – sous couvert d’une protection digne des clefs WEP – a mis en ligne le résultat de ses études balistiques.
En gros, il disait avec quelle arme et sous quel angle il était préférable de s’attaquer aux blindés…
Dans la majorité des entreprises, le problème est sous-évalué, limite dénigré. Et quand ce n’est pas le cas, les mesures font parfois sourire : mon rapport de stage (dans le domaine de l’aérospatial) a été « censuré », mais mon PC avait des prises USB fonctionnelles…
Aux USA, il me semble que faire les poubelles d’une entreprise pour y récuperer des documents n’est pas légal…