Il est important « de donner des moyens à la police et à la justice pour agir contre le grand banditisme », a déclaré Ségolène Royal dans son discours d’ouverture de l’Université d’été du PS. De même, lors des événements de Grenoble, certains policiers ont parlé du grand banditisme des cités (on a même entendu une comparaison avec le Chicago des années 30) et certains journaux n’ont pas hésité à faire un rapprochement avec le gang des Grenoblois qui, lui, date des années 60.
Époque où dans cette région, le milieu était sous la coupe de Mathieu Mattéi, cousin d’un ministre et responsable régional du SAC. En 1967, pour situer le bonhomme, c’est lui qui avait assuré le service d’ordre de Georges Pompidou, en campagne électorale pour les législatives, lors de son déplacement à Grenoble. Il lui avait même servi de chauffeur. Les « vieux » flics doivent encore se souvenir de l’humiliation de devoir présenter leur carte professionnelle à des gorilles qui assuraient le filtrage, et dont certains étaient fichés au grand banditisme…
On imagine assez mal la voiture de François Fillon conduite par un caïd du quartier de la Villeneuve…
Mattéi a donné dans le trafic d’or, le trafic d’armes, la fausse monnaie…, parfois d’ailleurs avec la bénédiction des services secrets français. Il a organisé au niveau régional la « prostitution en studio » comme un véritable bizness, et il s’est d’ailleurs heurté à Jean Augé, chef du gang des Lyonnais, lorsqu’il a voulu s’imposer dans la prostitution le long de la route nationale 7. Petit litige commercial qui lui a valu deux balles dans le dos, alors qu’il sortait du bar qui lui servait de QG.
Sa succession et celle d’Augé, abattu quelques années plus tard alors qu’il se rendait à son club de tennis, a donné lieu à une guerre des gangs qui a laissé des dizaines de cadavres sur les trottoirs de Grenoble, Lyon, Marseille, Paris, Antibes, Juan-les-Pins…
Quel rapport entre ces truands de haut vol et le braquage minable du casino d’Uriage-les-Bains pour un butin de quelques dizaines de milliers d’euros ? Avec en fin de scénario une course-poursuite qui finit mal et se termine par la mort de l’un des voyous, Karim Boudouda.
Un dangereux récidiviste a-t-on dit. Si l’on additionne « bêtement » ses condamnations, on arrive même à un total de onze années de prison. Pour un homme de 27 ans, ce n’est pas mal. Et cela met en exergue l’inefficacité de notre système judiciaire pour amender un jeune délinquant, puisqu’il était mineur lors de sa première condamnation.
Mais si Mme Royal faisait allusion à cette affaire en parlant de grand banditisme, elle est victime, comme beaucoup, d’une tendance à la dramatisation qui est de mise aujourd’hui. Que l’on parle du climat, de la grippe, de la crise financière ou de l’insécurité.
En fait, si l’on veut classifier la délinquance, on peut la partager en trois :
– La petite délinquance, celle dont on souffre le plus, le vol à la roulotte, l’arrachage, etc. C’est pour lutter contre cette délinquance au quotidien qu’avait été créée la police de proximité, sur l’idée de base de Charles Pasqua : une police au service du public et non réservée exclusivement à la protection de l’Etat. Il s’agissait d’un concept, mais à mon avis, on n’a pas encore réussi à passer de l’idée à la réalisation.
– La grande criminalité, souvent itinérante, contre laquelle la France est plutôt bien armée. Avec des services spécialisés, du personnel compétent, et surtout des moyens techniques et juridiques hors du commun.
– La moyenne délinquance, notamment celle des cités. Ce qu’on pourrait appeler le « petit banditisme », car s’il possède des structures et une hiérarchie, comme le « grand », cela se situe au niveau d’une bande ou d’un quartier.
Une réponse avait été apportée en 2002, avec la création des groupes d’intervention régionaux, les GIR. L’idée étant de regrouper sous une même casquette les compétences et les moyens d’action de plusieurs disciplines, pour mieux faire face, tant sur le plan pénal, que fiscal, douanier, et même administratif. Il ne semble pas que le résultat ait été à la hauteur des espérances. Manque de moyens et d’effectifs, sans doute, mais surtout manque d’autonomie des chefs de service. L’un des véritables problèmes de la police d’aujourd’hui.
Et puis, en mélangeant police administrative et police judiciaire, ces unités se sont retrouvées dans une situation ambigüe. Il y a même eu, en 2004, un recours devant le Conseil d’Etat pour atteinte à la séparation des pouvoirs. Sans effet.
Aujourd’hui, les GIR n’ont pas encore trouvé leur voie. Ils n’ont pas vocation à agir seuls, mais en mutualisant les moyens de plusieurs services. Du coup, ils sont parfois à la remorque. Mais il semble bien que la page soit en train de se tourner. « Le rattachement des GIR à un service de police ou à une unité de gendarmerie est devenu hiérarchique, et non plus simplement administratif », a annoncé Brice Hortefeux lors de la réunion des chefs de groupes d’intervention, en avril 2010.
Un premier pas avant d’en faire de véritables unités opérationnelles ?
Car pour s’attaquer à ce petit banditisme qui fait les gros titres des journaux, il faut donner aux policiers et aux gendarmes la possibilité d’exercer leur métier sereinement, et non sous la pression des événements. Et en tout cas loin de la politique, et plus près du pouvoir judiciaire.
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http://www.20minutes.fr/article/592388/societe-braquage-du-casino-d-uriage-colere-de-la-police-apres-la-liberation-du-second-braqueur-presume.
enfin heureusement que la police marque son mécontentement.
d ailleurs plus ca va plus je me demande a quoi vous servez dans ces conditions.
juste pour info parce que ca me fait mourir de rire
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/02/97001-20100902FILWWW00670-uriage-un-braqueur-presume-libere.php
et il est bon de rappeler également que le dernier grand bandit à avoir tué un policier s’appelle olivier tracoulat (toujours en cavale d’ailleurs).
@ Pierre.
Quant à s’exprimer, autant le faire clairement non ? 😉
A la classification proposée, j’ajouterai celle (d’un JAP de quartier) pour les délits – et parfois malheureusement des crimes – commis par des personnes qui ne sont pas des « délinquants » et dont les actes – inexcusables – se situent dans un contexte social qui en fait la spécificité. Et pourtant ce sont eux les plus nombreux.
Merci à GM pour ce très bon sujet.
L’analyse des trois types de déliquance merite toutefois une petite nuance. Le « petit banditisme » de cité reprend en tous points les méthodes des « grands ». Aujourd’hui, pour 5000 euros, un petit de 15 ans va exécuter un « contrat » sans aucun scrupule. L’enlèvement, la séquestration et la demande de rançon (Brahim ALIMI), guerres de territoire, ne relèvent plus exclusivement des « mafieux ». Les vols à main armée, le racket, la prostitution, on la trouve aussi dans les cités.
Seul le mode de recutement diffère de l’époque des « tontons flingueurs ». A une certaine époque, on parlait de mafia « familliale », aujourd’hui, on peut sans se tromper parler de mafia de cités.
On parle de centaines de « mafias » différentes.
Merci de nous avoir donné à connaître l’inventeur de cette police de proximité qui fait aujourd’hui le bonheur des marchands d’encre. Pasqua a quand même eu une idée dans ses vies de Ministre de l’Intérieur.
« Et cela met en exergue l’inefficacité de notre système judiciaire pour amender un jeune délinquant, puisqu’il était mineur lors de sa première condamnation »
C’est sur que la politique d’enfermer tout le monde à tour de bras n’est pas remis en cause. Est ce que vous sous-entendez vraiment que l’on doit envoyer les multi-récidivistes en taules à vie ? (et donc de payer à vie dans nos impôts les charges s’y affairant)
Quant au grand banditisme, contre lequel on est bien armé soit disant,il continu de sévir, voir il est protégé (affaire du casino au début de mandat de Sarkozy, on plus quotidiennement, le pizzo ou le blanchiment d’argent dans les restaurants d’un grand sud de la France ou il est impossible de déclencher de contrôle fiscal selon « des ordres venus d’en haut »)
« … il faut donner aux policiers et aux gendarmes la possibilité d’exercer leur métier sereinement, et non sous la pression des événements. Et en tout cas loin de la politique, et plus près du pouvoir judiciaire. »
Je crois que tout est dit.
Dommage qu’on s’intéresse un peu trop à la petite délinquance et pas assez à ceux, politiques et entrepreneurs, qui sont « border line » et entrent dans la catégorie délinquance en col blanc. Ce sont ceux qui sont les plus difficiles à appréhendés car cela nécessite beaucoup de moyens pour les confondre. Actuellement, ils ont la chance de pouvoir couler des retraites heureuses parce que les investigations commencent tardivement lorsque le mal est fait, bien ancré et que cela se voit. Le gros poisson est lui attrapé lorsque ses prêtes-noms et autres intermédiaires sont eux-mêmes tombés. La démarche est donc longue et avec de la chance on attrape le dernier maillon alors qu’il est presque mort de vieillesse.
Le gros problème, c’est qu’il existe depuis 2007 un grave problème de respect de la démocratie dans la fonction publique française : on se demande qui a été élu en 2007. Il existe même des services où les réformes ne sont pas appliquées pour protéger des lobbies très influents et particulièrement protégés : exemple : dans l’éducation, les IUFM, dont la faillite a été maintes fois démontrée et qui doivent disparaitre : elles sont toujours là et elles vont encore endoctriner la promotion 2010.
C’est pareil dans la police, il est des villes où on pactise avec les quartiers islamistes, les caïds marocains ou gitans, en dépit des décisions nationales. A quand le respect de la démocratie par ces responsables ? Ou à quand leur départ ?
Arrêtez d’appeler la Mafia française par le surnom « grand banditisme » or c’est bien de la mafia qu’il s’agit car elle permet de recolter des disaines de milliards d’euro. Concernant la campagne politique il faut préciser qu’aucune pouvoir politique n’a réussi ni même cherché à détruire la Mafia. Si c’était le cas on ne serai pas là aujourd »hui. Les seuls pays au monde où on pouvait ne pas trouver ou presque la Mafia, c’est l’ex-URSS et Chine. Eh oui c’est malheureux pour nous mais c’est comme ça
le probleme est un faux probleme la police quels que soit les moyens qu on lui donne ne court jamais apres les « bons » elle s acharne sur les bons vieux truands a l ancienne le grand banditisme de »grand papa » avec des noms en « i » et en « o » tout viens des socialistes qui ont surprotegé certaines populations qui se croient aujourdhui tout permis le fait que sego semble ouvrir les yeux peut etre positif mais est elle de bonne foi ou chasse t elle les voix?????
J’ai pas mal discuté avec des médiateurs, avec des juges et avec des policiers lorsque je faisais le scénario du jeun vidéo policier « le commissaire c’est vous » et le leitmotiv, comme vous le dites dans le papier: c’est l’autonomie et les moyens d’assumer cette autonomie. En particulier l’autonomie des équipes de proximités qui « connaissent leur monde ». Et c’est sûr que la solution n’est pas d’envoyer en prison des mineurs qui évidemment en sortant n’ont aucune chance de s’en sortir (voir le superbe film briannique film Boy A).
Sans compter les dérapages incontrôlés:
http://www.poilagratter.net/?p=664
Merci Monsieur ! Vraiment, je suis content d’avoir trouvé votre blog depuis peu où c’est un vrai plaisir que celui de vous lire.
En plus de bien écrire, vous offrez à la disposition de tous une description réelle du travail de la police et de la justice d’aujourd’hui, pertinente d’autant car toujours en lien avec l’actualité et également particulièrement enrichissante de par les anecdotes et l’historique du « milieu » dont on se débecte avec grand plaisir !!
J’avais compris que vous maîtrisiez votre sujet mais je viens de saisir le Grand Flic que vous êtes avec l’histoire de Bruno Sulak… Je vous remercie mille fois, nous avons vraiment une chance fantastique de vous avoir comme Blogueur !!!
bravo pour vos remarques sur la belle epoque des gaullards et du sac de triste mémoire
La police de proximité a été créée par le ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement, membre du gouvernement de Lionel Jospin (gauche plurielle), dans le sillage du colloque de Villepinte (octobre 1997) [1], une table ronde organisée avec des citoyens. La loi du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité mettait en place la notion de « coproduction de la sécurité », qui s’est notablement exprimée au travers une nouvelle doctrine d’emploi des forces de police : la police de proximité. Celle-ci a par la suite été supprimée en 2003 par l’UMP et brocardée en particulier par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, au nom de la « culture du résultat » [2]. Sarkozy a néanmoins rétabli celle-ci, sous le nom d’unités territoriales de quartier (UTEQ), en cours d’expérimentation [3]. Ce nouveau dispositif ne prendra pas les directions souhaitées en termes de nombres d’unités du fait de difficultés budgétaires.
Les règlements de compte sont plus les symptômes d’une criminalité en crise que d’une criminalité en bonne santé où les parrains se partagent le pouvoir et souhaitent une paix propice à leurs affaires. Pendant que la pègre est impliquée dans ses querelles de pouvoir elle n’est pas occupée à conclure de nouveaux « contrats », à chercher des manières de contourner la loi et à profiter des biens qu’elle a si mal acquis. Un homicide permet en effet à la police et à la justice voire à la politique et à l’opinion publique d’entrer de plein droit dans les circuits criminels. C’est donc un dysfonctionnement que tout grand criminel essaie d’éviter.
« …une tendance à la dramatisation qui est de mise aujourd’hui. » Enfin quelqu’un qui remet à sa juste proportion les évènements qu’on nous relate et que les hommes politiques montent en épingle à loisir pour alimenter une psychose artificielle et apporter des solutions délirantes à un problème à la fois éternel et, je le crois, plutôt en diminution. Je me défend de faire de l’angélisme mais un minimum de réalisme. Merci pour cette analyse à la fois claire et rassurante qui démontre le professionalisme authentique de son auteur.
Le souci avec les GIR c’est que le mélange des genres atteint aujourd’hui l’inacceptable. Des agents de l’assurance maladie ont été intégrés dans le GIR de grenoble (sauf erreur).
De facto, il y a atteinte au secret médical avec participation active de l’administration. Le corollaire est aussi que de Facto la population va s’opposer à l’administration. Non seulement la population mais aussi l’intégralité du corps médical.
L’effet va aller totalement à l’envers de ce qui est souhaitable.
@fil vert
Exactement ,le banditisme à col blanc et le banditisme le plus lucreux.
Un exemple le logo du pôle emploie ( uniquement sa conception) a couté 500 000 euros. Alors que vous auriez put avoir le même pour 1 000 voir moins.
Les bandits en col blanc dispose également de moyen colossaux certains ont infiltrés par le biais du système du suffrage universel les hautes sphères étatiques. D’autres plus fortunés ont investit dans les médias et même des services de renseignements privé avec accès s’il vous plait aux bases de données étatique ( via les relations et corruption).
Bref ils pillent tout , ils contrôlent les rentes des autoroutes, casino, jeux en lignes.
Souvent on les reconnait grâce à leurs signes distinctifs, ils ont des rolex quand ils ont 50 ans, fume des cigares qu’ils ne payent pas, se commande des avions hors du prix avec un compartiment destinés à fumer ces mêmes cigares, ils sont arrogants et mépriseux. Le gang du fouquet…
Une question quand même: votre analyse est synchronique. Mais quelles sont les relations entre les trois formes de délinquance que vous citez, et par ailleurs le premier degré est-il le signe d’une entrée dans la carrière, ou tous les petits voleurs deviennent-ils de grands criminels ou restent-ils, au pire, de petits voleurs car ils ne sont pas vraiment agressifs ?
Merci pour votre blogue et pour vos articles toujours très interessants.
je trouve ce papier parfait,
étudiant à Grenoble, il y a 4 ans en 6 mois il y a eu 7 exécutions , lié au grand banditisme, voitures noires 2 balles à chaque fois,
ayant toujours des amis la bas les rumeurs quant au dernier règlement de compte de l’été qui on amener Sarko a pété un cable au été perpétré par des
adolescents mineur pour quelques grammes de cocaine…
Royal est en dehors de la plaque, mais chez elle c une habitude…
Pour appuyer vos informations que je tiens de responsables des RG ,une bande particulièrement audacieuse et crainte, agirai depuis un hôtel particulier du 8ème arrondissement de Paris. Allant jusqu’à utiliser des moyens de subterfuges complètement insensés et démesurés…(Voitures de maitre, personnels impressionnants et en quantité etc…)
J’ai peur monsieur que vous soyez un peu (beaucoup) à côté de la plaque.
Un criminologue disait il y a peu et à propos de Marseille que les parrains n’existaient plus et que c’était les quartiers nord qui avaient pris le pouvoir.
Rien que 14 morts dans des règlements de compte entre gangs depuis le début de l’année, deux morts dernièrement, il y a quelques jours.
Et c’est un exemple mais une tendance dans toute les grandes villes, si on excepte la mafia calabraise sur la côte, et encore elle est sur un autre créneau.
Si cette prise de pouvoir, n’est pas pour vous du grand banditisme, il faudra que vous m’expliquiez exactement votre définition, car ce que je vient de lire n’est pas convaincant du tout, on peut même considérer votre discours comme truffé de contre vérités.
Vous avez l’air bien renseigné : Bulletin d’adhésion en ligne ! Blague à part : C’est très instructif et rassurant .Mieux vaut donc fréquenter les quartiers populaires .
Eh oui, le grand banditisme, comme le soulignent de nombreux commentateurs de vos billets, ce n’est pas uniquement les mitraillettes sorties des « cités »…
C’est aussi et surtout la délinquance « en col blanc » qui pille l’Etat et les Collectivités Territoriales.
C’est le « genre RPR/UMP » du type Woerth qui vend au nez du Ministère de l’Agriculture des dizaines d’hectares de l’Oise en bordure des quartiers chics pour le prix d’un terrain SNCF ! ou bien qui laisse faire la haute administration fermer les yeux sur les fraudes des plus grandes fortunes de France ! (suivez mon regard)
Oui, c’est cela aussi le grand banditisme !
http://filvert.blog.lemonde.fr
merci de rappeler à certains les accointances de cette majorité RPR UMP avec le grand milieu et ce depuis l »époque du gaullisme (du SAC de Pasqua à d’autres affairistes en tous genres , corses ou non), de trafics(armes, drogue,etc)…. en cercles de jeux
Merci patron,
tout est dit. En substance, avant même que nos adversaires sur le terrains ne soient des délinquants, c’est avant tout le politique et les moyens qu’il met à notre disposition qui anihile toute volonté, toute tentative pour contrecarrer cette criminalité rampante et multiforme
Et que dire de cette police politique, fonctionnaires privilégiant leur carrière au lieu d’une déantologie professionnelle, qui exécute les basses manoeuvres. Et que dire de ces procureurs au service du politique, alors quand ces principes, fondement de notre république, quant à la séparation des pouvoirs, alors là oui les délinquants en col blancs, ceux des cités et d’ailleurs, ont de beaux jours devant eux. jusqu’à ce qu’un jour le peuple en ayant marre, à l’mage de ce qui se passe en Bolivie et d’autres pays, n’ayant plus confiance en nos politiques et cette justice, s’organise d’une manière, en organisant les tribunaux du peuple….
C ‘est toujours avec empressement que je lis vos billets qui sont souvent frappes par le bon sens.Continuez a faire remarquer le decalage entre la politique spectacle de notre conducatore et la triste realite du terrain qui est le quotidien du policier.A savoir donner des resultats a publier avec toujours moins de moyens ,et quel que soit le systeme pour y parvenir (g.a.v.)
Merci
Encore un excellent papier.
Le problème est certainement la médiatisation à but politicien des faits divers. Aucun recul sur l’évolution de la délinquance et de la criminalité. On est dans le « one shot ». Les priorités du gouvernenemt en matière de lutte contre la criminalité évoluent au gré de l’actualité. Un jour les banlieues, un autre les Roms … à quand la délinquance financière ? Le seul fil rouge, la baisse des effectifs de police et l’obligation de résultat immédiat … pour pouvoir parader dans les médias.
Merci une fois encore à l’auteur de ce blog qui comme d’habitude pose des questions essentielles dans le débat public : en effet, en matière de sécurité, comment faire pour ne pas occulter la nécessaire prise en compte du terrain !
Car, tous les moyens, même les plus sophistiqués (informatique, analyse ADN) NE REMPLACERONT JAMAIS LA POLICE DE PROXIMITÉ ET PAR RAPPORT À L’ARTICLE LES BRIGADES DE LUTTE CONTRE LA GRANDE CRIMINALITÉ !
Pour mémoire un syndicat de Police, majoritaire, dénonce une fois de plus la baisse des effectifs en poste réel sur le terrain…
http://filvert.blog.lemonde.fr
Cadrage bien utile, merci !
Merci, mille fois merci. C’est comme ça qu’il faut appréhender les urgences, en termes techniques. A l’accueil dans les hôpitaux, on ne s’intéresse pas à la prévention, aux causes, à l’origine de l’accident, on soigne. Quand il y délinquance, il faut neutraliser le type ou la fille. On regarde après, si des solutions se dégagent en amont. Pas besoin d’idéologie, mais de se nettoyer les yeux et les oreilles. Mais pourquoi vous n’êtes pas ministre de l’intérieur ?
Merci Georges pour cette excellent papier.
On se rejoint sur le fait que la politique se mêle beaucoup trop des faits divers de délinquance et de la police