Pour ne pas avoir interpellé un homme en état d’ivresse, trois policiers ont été jugés coupables du délit de « délaissement ».
L’affaire remonte à plus de deux ans. Dans la nuit du 22 au 23 novembre 2006, des gardiens de la paix en patrouille, à Nantes, sont informés qu’une personne s’est fait voler son portefeuille. Ils repèrent un individu dont le comportement semble « suspect ». Ils le font monter dans le fourgon pour un contrôle d’identité, puis ils le relâchent au bout de quelques minutes.
L’homme s’appelle Taoufik El-Amri. C’est un ouvrier tunisien de 33 ans. Son corps sera retrouvé 20 jours plus tard dans le canal Saint-Félix. Il avait 3,74 grammes d’alcool dans le sang.
Hier, devant le tribunal correctionnel de Nantes, ils ont écopé de 4 mois de prison avec sursis, pour « faux témoignage » (dans un premier temps, ils ont menti aux enquêteurs) et pour avoir laissé sur la voie publique un homme manifestement en état d’ivresse.
Le délit de délaissement consiste à « abandonner » une personne qui se trouve en état de vulnérabilité en raison de son âge, de son état physique ou psychique. Prévu par l’article 223-3 du Code pénal, il est passible d’un emprisonnement de 5 ans et 75.000 euros d’amende. Mais si le délaissement a entraîné la mort, la peine encourue est de 20 ans de réclusion criminelle.
Les syndicats ne cachent pas leur colère. « C’est inacceptable », dit Thierry Spitz, du syndicat de police Alliance. « Le tribunal n’a pas pris en compte l’ampleur des conséquences… ». « Si une infraction est retenue dans un cas comme celui-là, ajoute Me Annie Hupé, ce sont tous les policiers, gendarmes et même les pompiers qui pourront être touchés par cette décision. Le tribunal correctionnel met une pression énorme sur les épaules des policiers ».
Il faut bien admettre que l’on se trouve ici dans le flou de l’action policière. À la frontière entre la police administrative et la police judiciaire. Ainsi, par exemple, en septembre de l’année dernière, une femme d’une quarantaine d’années est interpellée à Paris, dans le XVIII° arrondissement. Elle déambule en sous-vêtements et tient des propos incohérents. Elle est conduite à l’hôpital Bichat où un médecin signe un bulletin de non-admission. Elle est alors placée en cellule de dégrisement. Deux heures plus tard, elle était morte. On apprendra par la suite qu’elle avait déjà fait l’objet d’un suivi psychiatrique.
La question est la suivante, les policiers sont-ils formés pour prendre en charge des personnes dont l’état relève de la psychiatrie ?
Ce n’est pas un problème nouveau. Je me souviens de cette histoire qui remonte à 30 ans. L’hôpital de Versailles appelle Police-secours : un homme d’une trentaine d’années a baissé son pantalon et se livre à des violences sexuelles sur sa mère, hospitalisée. Les policiers embarquent le bonhomme, car ils pensent avoir à faire à un ivrogne. Il les suit docilement. Mais une fois au poste, il refuse d’intégrer la cellule de dégrisement. Il assomme deux gardiens et menace le troisième à l’aide d’une chaise qu’il brandit au-dessus de lui. Le brigadier M. est tout près de la retraite. Il n’est pas de taille devant ce colosse. Il saisit une arme et il le tue.
Cet homme était un malade mental. Il était en milieu hospitalier. Devait-il être traité par des médecins ou par des flics ? Comment déterminer si le comportement délirant d’une personne est le fait de la maladie ou de l’alcool ?
Si l’affaire de Nantes fait jurisprudence, on ne voit pas très bien comment les policiers vont réagir. Devront-ils arrêter toute personne qui aura un comportement bizarre ou qui aura bu un verre de trop ?
À la tienne !
Pourquoi une condamnation tout le monde c’est que l’erreur est humaine, bon tout dépend de l’erreur, là ce n’est pas justifié
mimiJ a dit :
« On n’est même pas sûr que si un camelot se mettait à brader de l’intelligence à un coin de rue il pourrait en tirer bénéfice suffisant pour vivre »
Alors ? ben… avec les stocks qui lui resteraient sur les bras, il pourrait se taper sur le ventre jusqu’à mourir de rire. Lol !
Et il y aurait toujours quelqu’un d’assez zélé pour intenter un procès à la Mort et à l’Intelligence pour asociation de malfaiteurs, vente illicite sur la voie publique et tentative de détournement de biens sociaux.
Wizzz…
*communiqué de l’Union des Fées
Le bon sens est précisément la matière qui fait le plus défaut opposé au sens des intérêts personnels cultivé par la vogue du « bling-bling » !
3.74gr… le gars avait déjà accompli les 3/4 du chemin du coma éthylique, même s’il avait chuté dans le caniveau !
Hors, sur un pari stupide, un coup de déprime, ou toute autre raison non identifiable ( un cas identique se trouve en instance de jugement à Valenciennes où les amis de stage d’un bambochard, voulant lui éviter des ennuis, avaient cru bon de le ramener dans sa chambre complêtement ivre… chambre quittée pour une autre beaucoup plus froide… et les amis inculpés pour non assistance à personne en danger ! ), pour parvenir à cette « dose massive », deux « demis » suffisent… si un « malin » les emplit d’alcool fort… Mais qui est malin une fois « imbibé » ?
Ca me scie, ce truc !… On va peut-être flinguer la vie sociale et professionnelle de deux bougres qui n’ont surement eu d’autre tort que de se montrer compatissant envers un compatriote ayant un peu trop forcé sur la bouteille… pour des raisons qui lui étaient, somme toute, personnelle !
Enfin !… On n’est même pas sûr que si un camelot se mettait à brader de l’intelligence à un coin de rue il pourrait en tirer bénéfice suffisant pour vivre ! Alors…. ?
merci,michel,mais il ne me semble pas avoir inventé la poudre sur cette affaire:tout juste du simple bon sens…qui me semble faire de plus en plus défaut dans notre monde.
Je n’irai pas jusqu’à parler de rapports toujours idyliques avec certains de vos confrères, Marc, mais j’approuve à 100% votre réaction !
Et si vous remontez les postes, vous y découvrirez que je « sonnais l’alarme » sur un réel danger de la compréhension Zéro en matière d’ivresse sur la voie publique… Le maire d’une certaine commune du Nord s’était fait l’échos de quelques électeurs taciturnes à ce sujet… depuis, vexées, les forces de l’ordre allument à tout va les heureux bambochards utilisant la salle des fêtes communale… Ils se font dégriser pour pas un rond dans de minuscules locaux, mais le maire en question est assuré d’une sacrée gueule de bois après les prochaines élections !
On parle beaucoup de la faute des policiers dans cette affaire,elle existe,mais la police doit elle être responsable de tous les gens qui se saoulent?
Il faudrait donc les ramener chez eux,les border,voire installer une bassine à côté du lit pour absorber leurs éventuelles déjections? Et tant qu’on y est,revenir le lendemain leur servir une petite aspirine (des usines des cotes du rhone)pour leurs méninges douloureuses?
Ce qui me gêne dans tout cela,c’est le déni permanent de la moindre responsabilité personnelle,mais c’est un mouvement de fond dans la société:on devient délinquant à cause de la société,de la misère,on picole mais quelqu’un doit nous ramasser,on roule n’importe comment mais c’est la faute de la police.Et on peut multiplier à l’envi.
On devient délinquant parce qu’on décide de franchir une barrière,celle de l’acte délictueux.C’est un choix,mais personne en vous oblige à le faire.On boit et on peut faire n’importe quoi,avec parfois des conséquences dramatiques (accidents,meurtres etc).C’est un choix
mais personne ne vous oblige à boire.On décide d’accélerer et de griller le feu,c’est un choix et personne ne vous oblige à le faire:vous pouvez aussi ralentir.Alors,je trouve un peu facile d’accuser la police de tous les maux.
On m’a appris plus jeune,à assumer mes actes,bons ou mauvais,et leurs conséquences.Il m’est arrivé de faire des erreurs,j’en ai assumé les conséquences et sanctions sans me plaindre,parce que personne ne m’a jamais obligé à faire une erreur.Je l’ai faite en conscience.Au final,quel mépris pour l’être humain que de toujours l’excuser.
Pour en finir ce petit lien en rapport avec notre affaire qui permettra peut être à certains de comprendre l’envers du décor.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-police-submergee-par-les-ivresses-publiques-_3636-847816_actu.Htm
GRAVIER, après la mort, la quantité d’alcool dans le sang ne diminue pas. De plus, il est possible qu’il ait bu après avoir été relâché, rien ne prouve qu’il n’avait pas une bouteille sur lui.
Certes, à 3,74g d’alcool dans le sang, on doit pas avoir l’air frais, mais les amis de Taoufik ont témoigné qu’il n’était pas dans un état justifiant que les flics le prennent. Titubant, probable, mais pas agressif.
Le travail des flics n’est pas d’embarquer toutes les personnes qui se présentent en état d’ivresse, sinon, ils n’auraient pas fini. Et d’ailleurs, ce qui leur est reproché, ce n’est pas de ne pas s’être occupé de Taoufik, mais au contraire de l’avoir pris et relâché seul à proximité d’un canal, dans lequel il est tombé quelques heures plus tard sans avoir retrouvé ses amis dont il avait été séparé.
Il s’agit d’une grave erreur, et les policiers avaient forcément conscience de leur responsabilité, sinon il n’aurait pas commencé par mentir. La vérité aurait permis de trouver le corps de Taoufik plus tôt, puisqu’on aurait su où le chercher immédiatement. Je comprends qu’ils aient paniqué, mais leur faux témoignage n’était pas sans conséquence, et il est normal que cela leur soit reproché.
Et ce, sans tomber dans la psychose de flics qui emmèneraient en salle de dégrisement tout ivrogne croisé.
Agasthène
Le seul « risque » que l’on court si les flics tirent la leçon de l’histoire, c’est que si vous êtes en état d’ivresse dans la rue, soit les flics vous laisseront tranquille, soit ils vous emmèneront en cellule de dégrisement, mais plus jamais ils ne vous prendront pour vous déposer quelques km plus loin sans que vous sachiez comment revenir à votre point de départ. Est-ce contraire à la liberté d’aller et de venir ? Serait-ce grave si parmi les pochtrons parisiens, jamais aucun n’était emmené par la police sur les bords de Seine où ils seraient laissés à eux-même ?
Pour tous ceux qui défendent les policiers, vous seriez les premiers à hurler au scandale si vous appreniez que votre enfant, lors d’une soirée étudiante, avait dû passer la nuit sous un pont car emmené par les flics et trop ivre pour retrouver son chemin.
Ce qui est impressionnant, après lecture de tous ces témoignages, c’est de constater à quel point l’institution policière est méconnue. Non seulement son travail est méconnu, mais il est sans cesse contesté et dénigré. Mais comment peut-on aussi bien juger une chose que l’on ne connait pas ? Ah ? Si ? Vous les connaissez à travers les médias… Soit, alors.
Quant au placement en chambre de sûreté… Oui, c’est sûr, la prise de décision est parfois difficile. Dégrisement au poste ou pas ? Si une personne n’est ni agressive, ni la source d’un insupportable trouble à l’ordre public, et qu’elle est tout juste éméchée, elle bénéficie encore d’un droit fondamental : la liberté d’aller et de venir. Et celui-là, l’auriez-vous oublié ?
Certains soirs, il faudrait sinon relever une IPM à au moins un dixième de la population parisienne ? Soit 200000 personnes ? On se retrouverait vite face à une révolte de pochtrons.
Belle perspective…
Bis repetita, vous passez (presque) tous à côté de l’essentiel qui n’est pas l’attitude des policiers envers ce malheureux (encore que s’il avait porté une rosette d’officier de la légion d’honneur, saoul dans la rue, on ne le l’aurait vraisemblablement pas laissé à l’abandon, on ne l’aurait même pas conduit en cellule de dégrisement mais – avec des égards – chez lui en s’assurant qu’il sera bien pris en main)
Le plus grave c’est le mensonge commis par des gens ASSERMENTES. Déjà, mentir dans une déclaration pouvant être produite en justice, c’est grave mais quand c’est le cas de gens assermentés c’est absolument inacceptable et à l’origine de toutes les transgressions possibles.
La parole d’un flic ayant toujours plus de poids que la votre (et il le faut bien sinon on ne voit pas trop comment ils pourraient verbaliser), les cas où il est prouvé qu’ils ont menti doivent être sanctionnés sans recours de manière impitoyable.
Pour le reste, encore une fois, je veux croire à une erreur manifeste d’appréciation sans intention homicide, faute professionnelle comme chacun, dans sa sphère professionnelle peut en commettre. Un maçon laisse tomber un parpaing d’un échafaudage? si quelqu’un passe en dessous à ce moment il a commis un homicide par imprudence, sinon il a fait une « connerie »
Arnaud, cela fait déjà une décennie que je « vois », et bien que j’ai remarqué chez certains un manque flagrant d’implication et de professionnalisme, cela ne me permet pas, contrairement à vous, d’en tirer de grossières généralités.
Comment parler ici d’une chose qui mériterait des heures de développement. Allez juste voir, comment cela se passe chez les « ilotiers » comme il était dit il y’a quelques années.
J’ai parlé de deux endroits car je les connais: Austerlitz et la Tour Eiffel. Allez voir le « travail » de la PN et après on en reparle. Ils ne font que leurs heures, sans trop forcer, et surtout il ne faut pas les déranger car ça trouble leur quotidien. Mais allez voir, allez vous plaindre d’un vol, ça vaut le coup.
Quant au parallèle avec le racisme, il faut rester serieux dans les termes.
Arnaud:
Vers qui allez-vous vous tourner si il arrive malheur à vous ou à un membre de votre famille???
Vous allez faire justice vous-même ???
En faisant un amalgame de tous les policiers vous êtes dans le racisme ,c’est comme tous ceux qui disent « Les…noirs ,arabes etc.. »
Partout il y a des gens qui font bien leur travail et d’autres moins bien, partout il y a des gens biens et d’autres pas biens ,c’est universel
On espère le meilleur de ceux qui ont en charge notre justice, notre sécurité, mais chaque fois ceux sont des hommes..et croyez moi ,je ne suis pas le dernier à faire remarquer de très douloureuses carences ,mais je n’en veux qu’à ceux qui ont effectué ces carences ,et surtout car ils n’ont pas su le reconnaitre , je n’en veux pas à toute la profession ,au contrainte je compte sur eux ,comme vous compteriez sur eux, si par malheur vous viviez un drame dans votre famille
Alors,dans aucun groupe de personnes ne faites pas d’amalgame SVP
Arnaud nous informe que les Policiers « ne s’intéressent pas (…) à ce qu’il se passe chez leurs concitoyens ». Une telle affirmation (que je juge pour ma part assez inepte) mériterait quelques développements.
Que les syndicats se calment. Il y a un problème dans la Police qu’on ne trouve pas chez les gendarmes pour le moment: ils ne s’intéressent pas, en général, à ce qu’il se passe chez leurs concitoyens. J’ai souvent travaillé avec eux dans le cadre de missions vigipirate et surtout ils ne veulent pas trop en faire. Pour ceux qui en douteraient je les invite à passer 24 heures avec eux au poste de la Tour Eiffel ou de la gare d’Austerlitz, c’est inimaginable.
Bref, il serait temps qu’ils se bougent et j’espère bien que le jugement fera jurisprudence.
Marc:
Vous avez raison de souligner tout ce que l’on reprochait à ces hommes au départ ,et qui ont du les pousser à ne pas dire la vérité ,et à en être punis , tout ce qui n’a pas été démenti après ou en tout petit
Tout ce qui est écrit n’est pas forcement la réalité d’un dossier ou d’un fait et est forcement passé par l’appréciation de celui qui l’a écrit Je crois que nous sommes tous forgés par nos références ,nos acquis , nos certitudes …être totalement impartial est pour moi une utopie ,on peut essayer de l’être…
Maintenant apprécier le coté dangereux ou non d’une situation, est là aussi comme la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide…chacun est positif ou pas, et c’est souvent après une suite malheureuse que l’on se dit ,si ,si ,si … ça ne serait pas arrivé
Je suis sure que pour ces fonctionnaires ,qui sont avant tout des hommes ,il y aura bien des questions qui vont les poursuivre ,et pour qu’une action ne se renouvelle pas ,c’est plus une affaire de vraie prise de conscience que d’une condamnation pour une situation d’une banalité désarmante qui a fini accidentellement
On vient de retrouver un jeune étudiant suédois, hélas, dans la Sarthe après une soirée entre amis ,est ce qu’on va inculper ses copains pour non assistance à personne en danger ?
3,74g d’alcool dans le sang! Dans un cadavre! Donc de son vivant, cette personne était ronde comme une bille. Non? Elle devait tituber, son haleine devait empester l’alcool et son équilibre devait être trés aléatoire. Donc les policiers devaient relever l’ivresse publique et manifeste (même si le citoyen ne manifestait pas …..). Ils n’ont pas fait leur travail et, de plus ils ont menti. C’est quoi cette attitude? Ils sont payés pour faire un travail alors qu’ils le fassent. Une personne est morte par leur faute. Je me demande ce que fait la Police (35 heures par semaines). Dans le cas présent, ils sont indéfendables M. MOREAS.
Je suis Nantais et je constate plusieurs choses consternantes dans cette affaire. La première c’est qu’un homme soit mort dans un canal nantais. La seconde est que des policiers aient menti sous serment. La troisième est que des policiers soient condamnés pour délaissement. La dernière est que l’ivresse publique et manifeste qui conduit à prendre une mesure de santé publique soit aussi mal encadrée. Car enfin, pas de dépistage d’imprégnation alcoolique mais le simple sentiment d’un policier pour déterminer si vous êtes ivre sur la voie publique. Pas de prise en charge médicale alors que l’ivresse peut avoir des conséquences sur la santé. Pas de transport en ambulance mais dans un « panier à salade ». Et le lendemain, une simple contravention !!! Et cela ne choque personne qu’un homme (Où une femme) soit privé de liberté pour une simple contravention. Et bien, moi, j’estime que le traitement d’une ivresse publique et manifeste n’est pas la mission de la police mais celle des sapeurs-pompiers et celle des hôpitaux !! Les policiers nantais ont bien raison d’être furieux. Leur fureur atteindra d’ailleurs son paroxysme à la prochaine fête de la musique avec sa cohorte de fêtards qui zigzaguera joyeusement dans les rues de notre bonne ville. Il faudra alors ouvrir une caserne pour accueillir tout ceux qui, ivres, passeront devant notre police. Faute de quoi, le lendemain, nous n’aurons plus de policiers à Nantes. Car ils seront tous en garde à vue pour délaissement….
Pas flic, mais pleinement d’accord avec vous, Marc !
Comme quoi (si l’on s’en réfère à certains commentaires purement épidermiques) le port du képi n’entre pas en cause dans le défaut d’oxygénation de certaines cellules grises… ou de dégrisement que vont être « enchantés » d’étrenner ces fétards… voire bien d’avantage dans la mesure si l’on se fie au « décuplement du courage » et de l’agressivité engendré par l’alcoolémie.
Trop d’individus imaginent encore que le statut, la fonction ou l’uniforme déterminent les qualités humaines… triste.
Mais soyons quand même rassurés ; l’effet des foucades venues d’en haut est généralement de courte durée.
Marc, votre analyse me parait particulièrement pertinente mais n’empêchera malheureusement pas les nombreux donneurs de leçons, très éloignés des réalités, de continuer à vouloir nous apprendre, à chaque fait divers, notre métier. Bien à vous.
Quelques petits récapitulatifs pour tout le monde:
-Le principe:l’ivresse publique et manifeste est réprimée par l’article L 3341-1 du Code de la santé publique.La procédure consiste à enfermer en cellule de dégrisement la personne ivre jusqu’à son complet retour à l’état normal,le tout après avis d’un médecin statuant non sur l’état d’ivresse mais sur la capacité médicale de la personne interpellée à rester sans danger dans les locaux de police.
-Les faits (dans les cas courants):les policiers tombent,par hasard,ou sur réquisition,sur une personne en état d’ivresse.Ils l’interpellent,l’emmenent à l’hopital le plus proche (où croyez moi ils attendent avec leur ivrogne souvent plus que le nécessaire,l’examen médical est en général succint et prend dix minutes,mais il n’est pas rare que vous y passiez trois heures ou plus).Pour aratxerxes,pas de prise de sang ou autre,les signes manifestes de l’ivresse suffisent.Puis retour au poste,placement de l’individu en chambre de sûreté,puis établissement de la procédure.Audtion de la personne une fois dégrisée.
-Dans le cas précis: les policiers embarquent l’homme,puis le relachent un peu plus loin sans établir de procédure.L’homme tombe dans un canal trois heures plus tard et se noie,il a 3.74 d’alcool dans le sang A CE MOMENT LA.
Ils nient avoir croisé sa route dans un premier temps,puis vu la gravité des faits (je suppose) donnent les explications nécessaires sur ce qu’il s’est passé.
Je rappelle qu’à ce moment là plusieurs journaux ont évoqué un tabassage en règle,puis un lâcher dans le canal par des flics racistes,en gros une ratonnade par des nervis en uniforme,jusqu’à ce que l’autopsie établisse l’absence de coups,le taux d’alcoolémie et la mort par noyade.Puis que les témoignages mettent en lumière le laps de temps écoulé entre le moment où les policiers relachent cet homme et son décès.Les mêmes journaux ne l’ont alors pas écrit ou alors en tout petit.
Sur le faux témoignage,certes une sanction s’impose.Elle est là.
Sur le délaissement…rien ne prouve que l’homme interpellé était dans un état tel qu’il puisse être dangereux de le laisser livré à lui même.Eméché,sans nul doute.Mais à quel point?
Quels témoignages avons nous sur les trois heures suivantes et sur ce qu’à fait Mr El Amri durant ce laps de temps? a t’il consommé de l’alcool entre temps jusqu’à arriver à ce taux tout de même énorme?qui lui en a servi,donné ou vendu pour arriver à cet état?
Les conséquences…elles sont simples.A présent,les policiers traitent systématiquement les ivresses publiques et manifestes,au lieu d’avoir une marge de tolérance.Ca évite de se retrouver au tribunal.Donc,messieurs qui les vilipendez sur leur légéreté,le prochain coup que vous vous promenez avec un coup dans le nez,ne venez surtout pas vous plaindre si vous vous retrouvez au commissariat.
Mais je suis persuadé que vous hurleriez encore sur cette intolérable atteinte à votre liberté d’aller et venir par les flics « fascistes ».
Oh liberté, que d’intelligence !
Encore un bon français fini au ricard ! Si tu portais toi même une casquette (ou képi si tu préfères), je prends le bateau de suite, sans retour.
Allez retournes au bistrot…Signé un flic (désolé)
Sinon d’accord pour la sanction du mensonge.
Oui liberté. Excuse moi. On sent
en toi quelqu’un de tellement censé que c’est perdu d’avance de vouloir debattre ave toi.
Ps: les moutons te precisent qu’en est en 2009. Pas en 1789.
les flics sont les seigneurs de notre de époque ils ne faut surtout pas les jugés meme si ils ont mentis
bande de mouton réveillez vous arreter de dormir un homme et egal a un autre meme si ils portent un képi
Ahhhh ! versatilité des foules !
C’est curieux comme la notion de « flic » peut se limiter au bouton de l’uniforme !
Il suffit de voir la tronche ( et surtout la mienne !) lorsqu’un flic vous tend le ballon pour réaliser à quel point ce type de « prise en charge » est honni des fétards… qui ne le seront plus le lendemain, mais qui vomiront la police si leur permis de conduire s’est offert des airs de peau de chagrin.
Il n’est venu à l’esprit de personne que ces flics n’étaient pas forcément racistes ( ce que n’auraient pas manqué de leur reprocher certains esprits bien pensants s’ils avaient chopé « l’Arabe de service » présentant des signes de tanguage évidents aux alentours d’un débit de boisson ) qu’ils n’étaient pas forcément des peaux de vaches prêts à aligner le premier fétard venu, même si celui-ci disposait d’un baratin suffisant pour les attendrir ?
La conclusion des éléments est où ?… Un majeur adulte et vacciné est mort de son expérience malheureuse ?… Et alors ?… S’il avait bu du Javel sous un coup de déprime ca ne lui aurait peut-être pas mieux réussi…
Ce « délaissement » eut été, à mes yeux, inexcusable si cet infortuné bonhomme s’était trouvé en possession de clefs de voiture… Là, O.K !… Car ses abus auraient pu avoir de facheuses conséquences pour des tiers qui ne lui demandaient rien… Mais qui dit que cette vérification n’a pas été faite par ces « salauds trop laxistes » ?
L’abus de réflexion tourne parfois un peu trop au n’importe quoi !
Que va-t-on réclamer… Un contrôle pipette à la porte de chaque restau maintenant que le nombre de cafés a diminué par 4 en 20 ans et que les débits de tabacs prennent le même chemin ?
Et pourquoi pas des flics transformés en distributeurs de capotes dans les « lieux de perdition » pour lutter contre le SIDA.
Les poulets n’ont pas reconnu leur « culpabilité » au premier coup… O.K !… C’est vrai, c’est pas bien !… Eh quoi… Qui peut se permettrede leur lancer la première pierre dans la perspective d’emmerdes pour avoir été trop « cool » ?
L’heure de ce nageur peu doué ou trop alcoolisé avait sonné… si le canal s’était trouvé ailleurs, il aurait très bien pu passer sous un camion, un train, ou se prendre les pieds dans une taupinière.
Il est quand même hallucinant de voir à quel point des personnes détestant les flics… reprochent à certains de n’avoir pas été assez répressifs et seraient prête à en réclamer une multiplication sous toutes les déclinaisons d’assistanat.
@ François.
Merci collègue…
Je trouve ce verdict ridicule. Même si les policiers ont mentis, on va créer une augmentation du nombre de personnes en prison.
A chaque fois que des policiers seront appelés à interroger une personne en état d’ébriété, ils arrêteront cette personne. C’est vrai que dans certains cas, cela me parait logique. Si quelqu’un est vraiment saoul, alors oui arrêtons cette personne. Mais qu’elle sera la limite? Un verre d’alcool, 2, 10. La police ne fera pas de distinction et elle mettra toute personne un peu suspicieuse en prison. La conséquence sera de retrouver des personnes en prison pour rien du tout.
A merci encore la justice française!
@ Lanning
Vous écrivez : « Vous avez 0,6 gr/litre, vous conduisez, vous êtes controlé positif , vous allez en cellule de dégrisement. Alors là les flics laissent un type “ivre mort” déambuler dans les rues au risque qu’il prenne un véhicule et commette un accident… »
En France, fort heureusement, on ne peut pas vous poursuivre pour des actes que vous n’avez pas encore commis ou que vous êtes éventuellement susceptible de commettre.
Bonjour à tous, je lisais vos réactions.
Je n’ai pas l’habitude de donner mon avis sur internet.Etant instructeur dans cette merveilleuse police qui est la notre, je m’exprimerais sur le sujet.
Aucune science n’est exacte et surtout pas celle de l’analyse humaine.
La police souffre d’un grand mal depuis… disons deux ans. On demande à ses effectifs de devenir des robots, sans reflechir, verballiser (énormement), interpeller (surtout des étrangers en situation irréguliére, mais surtout de laiser de coté toute appreciation humaine. I faut RENTABILISER la Police.
Alors, comprennez que bien des policiers, surout s’ils sont jeunes, se trouve désemparé quand à l’action qui doit être la leur.
Au service du public? non.
Sauver la veuve et l’orphelin? non.
Arreter les mechants? Non non, surtout pas.
Oeuvrer pour la sécurité routiére? Vaste utopie.
Alors, que faisons nous Chef?
TOUTES, absolument toutes les interventions policiére sont source d’ennuis pour eux désormais.
Un voleur tombe d’un toit poursuivi par la Police!
« Ne pouviez vous pas le suivre d’un peu plus loin? Il ne serait peut être pas tombé! »
Une voiture de braqueurs s’enroule dans un poteau!
« Vous êtes surs que vous ne l’avez pas poussé pendants qu’ils vous tiraient dessus? »
Une voiture de Police a un accident en se rendant, vite c’est sur, sur un viol en cours!
« Vous rouliez trop vite, vous serez sanctionné! »
Des Policiers blessent, en l’interpellant, un homme qui tabassait sa femme!
« Ce monsieur déposent plainte contre vous et sa femme témoigne en sa faveur. Vous serez désarmés le temps de l’enquete! »
Chaque Policier se pose 1000 questions avant même d’effectuer un pas.
Qui peut prétendre savoir prendre la bonne décision en une petite seconde en se trouvant entre le marteau et l’enclume?
Alors souvent, trés, trop souvent, les Policiers ne font PLUS, parceque c’est peut être comme ça qu’ils seront le moins ennuyés.
Avant d’être instructeur, j’ai exercé 10 ans sur la voie publique.
Aministrativement, je suis un mauvais flic.
J’ai bien commis une vingtaine de fautes professionnelles. Tout comme ces Policiers jugés.
C’était ce homme dont la femme venait de partir, l’abandonnant avec leur fils de un an. Il avait trop bu au volant de sa voiture. A peine trop. Nous l’avons ramené chez lui, lui et son fils.
De quel droit avons nous fait monter cette personne dans un VH de Police? Aucun.
Et si nous avions eut un accident?
Et s’il s’était suicidé en arrivant chez lui? En laissant une belle lettre expliquant commet nous l’avions ramené.
Et s’il avait déposé plainte pour le vol de sa voiture ue nous avions garé consciencieusement? Et si?
Cette femme, qui erait sur les rails. Nous l’avons mise dans la voiture aussi. Elle sortait de son traitement psychiatrique et l’hopital l’avait mise dehors. Aprés cent prise de contact, personne n’en voulait, ni commissariat, ni centre d’accueil, ni hopital. Qu’avons nous fait? Sur ses indications, nous avons fait cent kilométres, pour la ramener chez elle, hors de notre département, dans un quartier hyper sensible du 93.
Et si elle mourrait chez elle dans la nuit? tout le monde nous avait eut au tel.
Et si nous avions été pris a parti dans cette cité?
Et si elle nous avait accusé d’attouchements? Elle connaissait chacun de nos prénoms et nos places dans la voiture. Sa déposition aurait été trés crédible.
Et cet étranger algérien, sans papier, que j’ai controlé sur un chantier. Il avait trois enfants. J’ai fermé les yeux. Et si il s’était blessé sur son chantier une heure aprés? Parcequ’il n’avait ni casque ni chaussures adaptées.
Et ce massage cardiaque sur cet accidenté.
Si je le fais mal et tue cette personne, je ne suis pas responsable pénalement. Je le suis civilement par la famille. Tout comme si je ne l’avais pas fait d’ailleurs (Non assistance…)
Et ce voleur. Nous avons ramassé cette vieille dame défigurée par les coups pour son sac à main avec 20 euro. Nous avons trouvé le voleur. Vingt minutes aprés. Avec ses bouteilles de biére et la monnaie qu’il restait. Oui, j’avoue, oui, je lui ai mis un coup de poings. Violences policiére illégitime. Je sait! C’est mon coeur qui a mis ce coups de poings. Juste mon coeur.
Je suis boxeur. Et s’il tombe et s’ouvre le crâne suite à ce coups? Et si j’avais été filmé et qu’il dépôsait plainte? Et si, toujours et si à chaque interventon.
Je ne saurais plus, aujourd’hui, travailler dans la rue dans l’ambiance actuelle.
Et vous felicite messieurs, d’y croire encore et de le faire chaque jours.
Vous avez menti, soit, mais, au pieds du mur, avec une hierarchie en permanence à vous suspecter, en permanence à vous accuser, avec une population qui ne cesse de vous montrer du doigts, avec des médias qui ne cesse de vous salir…
En mentant, vous avez parfaitemement assimilé le discours et les directives de vos supérieurs.
« SURTOUT, PAS DE VAGUES ».
Alors messieurs, vous n’aurez jamais l’occasion de justifier au monde purquoi vous n’avez pas interpellé cette personne.
On vous fera payer cher, trés cher ce mensonge. Vous le savez aussi.
Mais, qu’une seule, une seule personne ose vous dire en face qu’elle aurait sut, elle, comment réagir.
@ Joey coco
Vous confondez peine encourue et peine prononcée. Exemple : si je vole une pomme chez mon maraicher j’encoure une peine de trois ans de prison, pourtant aucun tribunal ne m’enverra derrière les barreaux pour ce simple méfait (hors cas particuliers liés par exemple à la multi-récidive).
Bonjour,
De toute évidence, le tribunal a jugé que l’homme était ivre au moment de son contrôle par les deux policiers. A partir de là, j’ai du mal à suivre votre raisonnement, du moins à voir le lien direct entre l’affaire ayant donné lieu à la condamnation des policiers et les autres exemples que vous donnez. Dans le cas qui nous intéresse ici la question est de savoir si les policiers devaient relacher (ou pas) cet homme qui se trouvait « en situation de vulnérabilité » – et ce, quelle que soit la raison de cette vulnérabilité (alcool, maladie mentale). Vient seulement ensuite la question de savoir si cet homme devait être pris en charge par la police pour dégrisement ou par une structure hospitalière ou psychiatrique. Là oui, les policiers se retrouvent peut-être parfois devant un choix difficile, mais ce n’est pas ce qui est remis en cause dans le jugement du tribunal.
Vous avez 0,6 gr/litre, vous conduisez, vous êtes controlez positif , vous allez en cellule de dégrisement (en plus de tout le reste qui est normal, amende retrait du permis). Alors là les flics laissent un type « ivre mort » déambuler dans les rues au risque qu’il prenne un véhicule et commet un accident… Et en plus ils mentent lors de l’enquête !
Un peu de discernement ne fait pas de mal lorsqu’on est chargé de la paix civile et de l’ordre.
Entre un fêtard avec une bande copains plus ou moins tous éméchés, un type isolé légérement gris, et un type ivre mort il y a toute une gamme à évaluer, non ? Quitte à déposer ce type au bas de son immeuble.
Mais de toute façon ce n’est pas la seule raison de leur condamnation.
Le delit de délaissement ne s’applique pas seulement aux forces de l’ordre mais à toute personne ayant connaissance du risque. Ca peut mener loin.
c est ridicule! pauvres flics! on ne devrait pas les poursuivres en justice;;;
Ce monsieur s’est peut être dangereusement saoulé tout seul entre le moment ou les policiers l’ont relâché et le moment ou il s’est noyé… s’il n’était pas ivre… quoi de plus normal que de le relâcher…On ne peut pas tenir les policiers pour responsables de l’ensemble des faits qui arriveront aux personnes qu’ils contrôlent…
Cela dit, ils ont menti. La panique, l’inexpérience, la lassitude des policiers , peuvent-elles être retenues comme justification de leurs agissements ?
Faut arrêter de dire oui les policiers vont arrêter ou vont pas le faire.La seule raison qu’il puisse avoir c’est un abus de pouvoir ou bavure suivant les individus.
Il n’est pas difficile pour une personne de savoir si une personne est ivre ou pas.
Tout le monde à eu un ami qui voulait prendre le volant alors qu’il n’était pas en mesure de le faire,comment l’avez vous remarquer???.
Une personne qui n’est pas en état à des propos incohérent.Hopital ou commissariat l’individu dangereux pour lui même ou autour de lui,devra bien être pris en charge.
Certains médecins dans les hopitaux par peur ou qu’ils ne veulent pas encombrer le service par des personnes ivres qui perturbent les patients et autres agents hospitlaliers les laissent partir.
Il est clair que la prise en charge des personnes ivres est très contraignant.Une personne qui boit et qui se retrouve dans un état comatique ou autres est à la charge de lui mêmes d’abord.Qui ne connait pas les dangers de l’alcool mieux que le consommateur lui même.Les policiers ne peuvent pas arrêter toutes les personnes faisant de l’excès.Chacun doit se prendre en charge lui même avant tout,dans le cas d’une personne fragile ou dépressif ce n’est pas l’hôpital ni au commissariat mais dans un centre psychiatrique sa place.
je pensai que les policiers appliquaient la loi… or le délit de délaissement consiste à « abandonner » une personne qui se trouve en état de vulnérabilité en raison de son âge, de son état physique ou psychique. Prévu par l’article 223-3 du Code pénal, il est passible d’un emprisonnement de 5 ans et 75.000 euros d’amende. Mais si le délaissement a entraîné la mort, la peine encourue est de 20 ans de réclusion criminelle.
Elle est vraiment belle la police et la justice française…… a vomir !!!
Il vaut mieux que la police assite une personne vulnérable plutôt que’elle interpelle des personnes pour déli de recharge de téléphone portable…
Mieux vaut une police au service de la population (service publique), qu’une police mise en scène qui fait peur à son public.
L’alccolisme est une maladie mentale. Personne n’a l’air de s’en soucier. On rigole devant un ivrogne, mais en fait c’est dramatique. Quand on a dans son entourage une personne alcoolique, on se rend compte que les structures appropriées pour soigner cette maladie sont hypo-dimensionnées (par opposition à hyper-dimensionnées). Et qu’il faut attendre des mois pour traiter des crises aiguës.
Les policiers incriminés étaient dans la même logique : si l’ivrogne n’est pas agressif, il n’y a pas de raison de s’y intéresser.
Hélas pour lui.
A quand un alcoolethon ?
Le faux témoignage par des personnes assermentées (je parle bien de cela, pas de l’erreur manifeste d’appréciation commis par ces policiers) est IMPARDONNABLE.
C’est la porte ouverte à tous les excès, toutes les bavures. Et la sanction judiciaire n’est pas élevée, eu égard à la gravité de l’acte. J’espère que la révocation suivra – quitte à ce que par humanité on donne à ces flics le temps de se recaser ailleurs, en les écartant de tout contact avec le public dans l’attente. Des déclarations de personnes assermentées peuvent mener des innocents en prison!
Monsieur Moréas feint d’ignorer la loi et le bon sens commun. C’est un comble. Un type Ivre mort sur la voie publique relève des fonctionnaires de police, tant qu’un médecin n’a pas diagnostiqué le contraire. C’est la loi! Et, tout aussi évident, un individu dont un psychiatre, ou autre autorité médicale, délivre un certificat de non-admission, repars avec la police, s’il a contrevenu à la loi. Là vous faites du commérage de bas comptoir en laissant entendre qu’avant d’intervenir sur un braquage, la police doit attendre l’arrivée des psyquiatres… C’est du n’importe quoi !
@ Le Grand Yak
Grossièrement (un médecin légiste nous le confirmera peut-être), je crois qu’au moment de votre mort votre système sanguin arrête de fonctionner et la « nature » de votre sang se fige. Une analyse pratiquée même plusieurs jours après votre décès permettra de connaître l’état de votre sang au moment où vous passez de vie à trépas.
Hélas, les policiers sont du même monde que celui qui est mort. Les juges sont d’un autre monde, où on ne se saoule pas sur la voie publique mais chez soi, où on ne met pas la main sur un ivrogne mais on appelle la police. Le juge a donc appliqué aux policiers la même justice qu’il aurait appliqué à l’ivrogne. Jamais quelqu’un de son monde n’aurait comparu devant lui pour cela. Il n’y a pas de solution, mais on pourrait enseigner certains trucs à l’école de la magistrature. Comme disait mon professeur de première année de droit (en un temps où les fils de prolos n’allaient pas encore à l’université) « Bien sûr, vous n’imaginez pas ça dans votre famille, pourtant ça existe. »
Sont marrants, ceux qui ramènent leurs « sciences » sur ce qu’il fallait faire et ne pas faire …
Vous vous êtes déjà trouvez à aller ramasser une demie-douzaine de « pochtron » dans la soirée, puant la vinasse, l’urine car ils ont pissé dans leurs calbute et vous tenant des propos incohérent. Non, je ne pense pas , au contraire, bien cherché à les évité fissa et s’ils vous adressait la parole « hop » vite le 17 en criant au viol.
Combien, j’ai été ramassé ne serait-ce dans une soirée de ces individus qui étaient avachis dans un dépôt de bilan bien liquide et qui gueulaient le désespoir d’être dans un tel état. Alors donneurs/donneuses de leçons à deux sous, venez donc passer ne serait-ce qu’une journée avec des « Gardiens de la Paix » qui jouent à 20h00 les nounous suite à un différent familial, à 20h30 vont constater et relevé un accident corporel (ou la encore l’alcool est souvent présent), à 21h00 ramasser un ivrogne qui vacille sur la VP, à 21h30 se retapent un autre différent familial, etc … et tout cela pendant toute la nuit. Ensuite, vous aurez un regard différent sur le métier et ne tiendrez plus de tels propos sur « appliquer la loi » et autres fadaises du même genre, car quand vous retrouvez à longueur de nuit et d’années, à la fin cela vous « saoule » vous aussi de retrouver les mêmes zèbres. Alors, à force par désespoir, fatigue, on « sabre » au plus pressé, sans plus chercher à comprendre. Tout simplement !
20 jours à baigner et toujours 3,74g d’alcool dans le sang… combien en avait-il au moment de la chute?
Les policiers rendent quand même beaucoup de services. Les erreurs arrivent.
Le problème c’est qu’il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs.
Pour moi, ils ne devraient même pas être condamnés.
@ CompteZerO : Zéro, c’est quoi ? le niveau de votre analyse des faits ?
Le « c’est bien connu, les Musulmans ne boivent pas d’alcool » est consternant. Quant à la noyade dans le caniveau… Et j’en passe. A moins que vous ne fassiez référence à un autre fait divers tragique ?!
N’oublions pas que ce qui est reproché aux policiers n’est pas d’avoir négligé de prendre la victime avec eux, mais de l’avoir mise en danger en ne la prenant en charge que partiellement.
Le terme de délaissement est assez trompeur : on ne leur reproche pas d’avoir délaissé un quidam rencontré dans la rue, mais d’avoir délaissé une personne qui était déjà sous leur responsabilité.
Il n’ont pas laissé passivement cette personne sur la voie publique, mais l’y ont placée. C’est une erreur lourde de conséquences, et je dirais même une lourde faute, puisqu’un homme est mort d’avoir croisé le chemin de ces policiers. Je trouve la peine appropriée, elle reste symboliquement forte sans trop pénaliser les responsables qui n’ont à aucun moment eu l’intention de nuire, du moins on l’espère.
ComteZer0, je ne me souviens pas que ‘enquête ait révélé que la victime était un musulman très pratiquant. D’ailleurs, s’il sortait pour boire en ville, il ne devait pas l’être tant que ça…
Pour déterminer si un suspect est en état d’ivresse il y a des ballons, et si besoin les prises de sang – là apparemment on connaît pas – si l’incohérence du comportement s’assortit d’ un taux zéro – le suspect doit être traité selon un protocole psychiatrique – au fait ! l’obligation de formation permanente sur des domaines juridiques x ou y, nos amis les policiers, ils y vont combien de fois dans une carière ?
Huuummm ! Non assistance à personne en danger ! Qui a la possibilité de définir une situation de danger qu’encourrait une personne ?!!! Un bambin, un enfant, un ado, donc un mineur, on peut le surveiller, le protéger vis-à-vis des autres et vis-à-vis de lui-même, en le protégeant, en le guidant, en l’écartant d’un danger imminent dont il n’a pas conscience ! Des éléments concrêts et bien définis existent-ils dans la législation pour ce qui concerne une personne adulte ?!!! Huuummm ! Mises à part, les personnes susceptibles d’être agressées par un tiers (et là, dans le doute, on mettra en place un système de protection en prévention, si possible !), une personne majeure (âge de majorité, établi à l’heure actuelle selon la législation : 18 ans !) est considérée comme pleinement responsable de ses actes, de sa personne, de sa santé ! oui ou non ?!!! Si une personne décide de boire, jusqu’à être imbibée, jusqu’au coma éthilique, c’est son souci, c’est de sa responsabilité ! Là où celà revient du domaine de la prévention, c’est lorsqu’on évalue un degré de danger dans lequel l’état de cette personne pourrait mettre un tiers éventuellement rencontré par celle-ci ! Ainsi, si un homme ivre va cuver dans son coin ou titube au bord d’une route ou d’une rivière, au risque qu’il soit écrasé ou qu’il plonge dans l’eau…Bon ! Je ne dis pas que c’est son problème (puisque si j’en aperçois un, je ferai en sorte de lui porter secours ou de l’éviter pour ne pas lui rouler dessus !) mais s’il s’avère que son état le rend, par exemple, violent ou que sais-je, bref, dangereux pour autrui, alors là, une seule solution, je le mets à l’écart pour éviter celà ! Il y a un degré d’alcoolémie à contrôler avec les moyens mis en oeuvre qui existent à l’heure actuelle, qui, pendant le temps qu’ils sont utilisés, laissent également largement le temps d’observer cette personne et d’évaluer si cette personne est violente, hystérique ou non, bref ! si cette personne a un comportement véritablement anormal pouvant mettre en danger un tiers ! Suis-je claire ? Ceci est ma logique, je ne pense pas qu’elle soit dénuée de sens !!!
Donc une autopsie a été pratiqué sur un musulman pratiquant, qui a révélée que son alcoolémie était supérieur à la dose mortelle pour quelqu’un qui ne bois pas d’alcool. Outre le fait que la religion Musulman interdisse l’autopsie des fidèles, la police a réussi à trouver des traces d’alcool dans un cadavre ayant séjourné dans l’eau.
Hors c’est bien connu, les Musulmans ne boivent pas d’alcool, cependant les policiers eux n’ont plus en service comme chacun sait depuis les récents accident d’armes en service.
Donc, la victime s’est noyée sur la chaussée après avoir bu l’équivalent d’une bouteille de whisky ou d’une vingtaine de bières, mais en respectant la religion Musulman.
La profondeur de l’eau sur le trottoir devait être au moins de 20 cm d’eau, le minimum pour qu’une personne se noie en étant sur le ventre, à moins qu’elle n’aie trébuchée depuis un quai.
Finalement, on pourrait pensé que c’est le coma éthylique qui aurait pu être à l’origine du décès, mais heureusement ce n’était pas ça, on présume que l’individu était sobre au moment des faits, puisqu’il n’a même pas été interpelé pour le délit d’ivresse sur la voie publique.
Cependant il a quand même été contrôlé par ces policiers et ce à une heure tardive de la nuit.
Mais à priori ce contrôle c’est bien passé puisque la personne était en règle et munie de pièce d’identité, carte de sécurité sociale, bancaire ou bien carte de permis de conduire ou même éventuellement, carte de séjour si c’était un étranger de passage, ou bien encore carte de la bibliothèque municipale, ou pourquoi pas, carte de la piscine municipale, voir brevet de natation ou de secourisme.
En résumé :
Un homme meurt à la suite d’un contrôle de police.
a tous ceux qui s’excitent sur leur clavier pour tel ou tel point, lisez un peu plus bas le commentaire de nicolas et n’oubliez pas que toutes assermentations n’empechent des hommes de cedr a la panique, ceci n’explique pas cela certes mais essayons néanmoins d’humaniser legerement. donnons nous par exemple la composition de l’équipage ce soir la … si celui ci etait composée d’un gardien de la paix stagiaire et d’un adjoint de sécurité on peux imaginer la panique qui les a pris au tripes ce soir la ..de mon humble avis il est dangereux de se saouler jusqu’a 3,74 g voir meutrier .. au moins pour soi même. io est indéniables qu’un mensonge doit etre reprimée au moins a l’echelle administrative, mais ce délit de delaissemen reprochées aux policiers est a mes yeux assez vague et permet toutes les elucubrations lues sur ce post… bref restons prudents et gardons notre conscience …
a bon entendeur
Nous sommes dans un cas vraiment particulier.
Le faux témoignage des policiers a eu lieu quand la victime était seulement disparue et que les dernières personnes à l’avoir vue, c’était justement au moment où il a été embarqué par les policiers. De là toutes les spéculations hasardeuses sur ce que les policiers avaient pu lui faire, et plusieurs versions contradictoires des faits par les policiers.
La version des faits pour laquelle ils sont jugés est la dernière qu’ils ont donnée, qui ne présente pas de contradiction. Nous avons donc un procès qui est basé sur une croyance en la bonne foi finale de policiers qui ont menti auparavant… Ce qui est plutôt positif pour les policiers, en aurait-on fait autant si Taoufik était parti avec une bande de jeunes à la place de se faire embarquer par les flics ?
De plus, il n’est pas reproché aux policiers de n’avoir pas embarqué un homme modérément ivre. Il leur est reproché de l’avoir pris avec eux à cause de son état d’ivresse, et de l’avoir laissé seul un peu plus loin.
Si ce jugement fait jurisprudence, et si quand les policiers croisent un individu modérément ivre, ils se souviennent que s’ils le prennent et le séparent de ses amis qui peuvent le surveiller, il faut qu’ils aillent jusqu’au bout et le placent en cellule de dégrisement, ce serait un mieux. Je préfère ça à voir un flic prendre un ami sans savoir s’il va pas le déposer un peu plus loin à proximité d’un canal…
Taoufik serait sans doute encore en vie si les flics ne s’étaient pas du tout occupé de son cas et l’avaient laissé en centre-ville. Et même s’il aurait eu la stupidité d’aller jusqu’au canal et si ses amis avaient été assez ivres pour le laisser faire, personne n’aurait jamais reproché aux policiers de ne pas avoir pris cet individu.
à mon avis, cette décision ne tiendra pas longtemps.
En effet, si en droit on se met à considerer que la personne est en situation de vulnérabilité parce qu’elle a bu, on ne tardera pas à la considérer comme irresponsable quand elle aura tué en état d’ébriété ou sous influence d’un produit quelconque.
Cette interprétation du juge est clairement un détournement d’une loi prévue pour les personnes vraiment vulnérables, à savoir les personnes agées, les enfants, les handicapés physiques et mentaux.
Effectivement, les conséquences d’une telle jurisprudence pour les libertés publiques sont potentiellement énormes.
Il serait intéressant que l’article aille un peu plus loin quand il relate les faits.
Les policiers en l’occurence ne se sont pas contenter de faire monter 2 minutes le bonhomme dans leur fourgon pour le relacher sur place.
Ils l’ont relaché ailleur que là ou ils l’ont embarqué, dans un coin isolé et donc plus dangereux pour une personne dans son état physique.
De plus lorsqu’une enquéte leur demande s’ils ont ou non embarqué cet homme et ce malgrés les témoignages des proches de cet homme, ils répondent que non.
A mon sens, la peine prononcé reste est même assez faible comparé aux conséquences de leurs actes, surtout quand on voit qu’un outrage à agent (qui ne depend que de la parole de l’agent) est souvent bien plus pénalisé.
Entre un verre de trop et 3.74 gramme la marche est haute, ne tombons pas dans la psychose de la persécution envisageable de la police.
Chaque fois qu’il y a un problème avec des flics, c’est un représentant du syndicat Alliance (pas comme son concurrent de gauche qui n’a jamais droit à la parole…) qui est invité à la télé pour donner la version policièrement correcte des faits.
Ici, les policiers ont manqué d’appréciation et ont pensé se « débarrasser » d’un être humain comme d’un colis encombrant.
Ensuite, ils ont menti.
La justice doit prendre ces deux éléments en compte.
Et Alliance – qui ne représente pas « les syndicats » – rabattre, en l’occurrence, son caquet (et sa casquette).
La justice a répondu à des questions simples : est-il normal de relâcher un homme manifestement ivre au bord d’un canal (ce n’est pas tout à fait la même chose que de laisser quelqu’un dans la rue) et est-il normal, pour un policier de faire un faux témoignage.
Au moment des faits, une autre noyade dans les mêmes conditions avait eu lieu en région parisienne, il a donc bien eu existence de pratiques discutables.
Le jugement rappelle qu’il y a des limites à ne pas franchir et paraît mesuré devant la gravité des faits et des peines encourues.
Décision en effet très intéressante.
Revenons rapidement sur le faux témoignage (qui tient à cœur à Syl8555) : il est intéressant car cela montre que les policiers ayant constaté qu’ils avaient eu en charge, un court instant, l’individu recherché puis retrouvé noyé, ont paniqué (et bêtement menti), en sachant que de nos jours les sanctions administratives pleuvent, souvent pour pas grand chose… et ils ont tout de suite vu le coup venir en raison de l’ampleur médiatique de cette affaire. Mais, nous sommes tous d’accord, le mensonge doit être sévèrement proscrit au sein de cette institution.
S’agissant du délaissement, il faut tout de même rappeler que l’enquête (dîtes moi si je me trompe) a déterminé que le malheureux s’était noyé plusieurs heures après avoir été « délaissé » par les policiers. C’est une petite précision mais qui a selon moi son importance. Quel est le laps de temps que l’on pourra retenir entre le moment du délaissement et l’acte dommageable pour le délaissé ?
Ensuite, si je me souviens bien, un témoin oculaire avait déclaré que l’individu qui était sorti du fourgon ne semblait absolument pas « ivre mort », ce qui expliquerait peut-être que les policiers aient décidé de laisser tranquille cet individu « simplement » éméché.
Quant aux conséquences de cette décision, elle est relativement simple : la Police embarquera et enfermera toute personne manifestement alcoolisée, même faiblement. Et les mêmes qui fustigent aujourd’hui (notamment sur ce site) l’attitude de ces policiers nantais s’offusqueront, de manière tout aussi véhémente, de ce nouveau régime « répressif » intolérable caractéristique de notre « Etat policier ».
Dans un premier temps je pense que les policiers n’auraient pas menti s’ils n’avaient pas été ennuyé pour des conneries.Ils ont cherché a se défendre, mal visiblement.Enfin si on pousse la logique jusqu’au bout, dans des fêtes comme le 14 juillet ou la fête de la musique, comment les policiers pourront embarquer des milliers de personnes? Va falloir pousser les murs des cellules de dégrisement.Je crois qu’on évolue dans une société où pour tout il faut trouver des responsables.Là les policiers, demain les profs, etc…
Le problème est que, si en France, on enferme tout ceux qui ont un peu trop bu, il n’y aura plus beaucoup de monde pour fermer les portes 😉
Grotesque: si la police devait arrêter toutes les personnes qui ont un coup dans le nez il faudrait un flic par famille… et arrêtons ce délire sur l’alcool et la cigarette: si les gens boivent et fument c’est LEUR décision…attaquer les fabricants de cigarettes à cause du tabac, les flics à cause de l’alcool…et pourquoi pas les constructeurs de voiture quand on fait un accident?
Ne doivent-ils pas connaître et faire respecter la loi ? Sinon c’est quoi leur boulot ? Les syndicats de policiers l’avaient dit au moment des faits : l’alcool n’est pas la priorité.
De plus, il est bien connu qu’il est plus intéressant, d’un point de vue statistique, d’arrêter les criminels fumeurs de joints que de venir en aide à des alcooliques qui eux ne se droguent pas (dixit notre hyper président) et donc n’amélioreraient pas le taux d’élucidation mais au contraire aggraveraient les chiffres de la délinquance. C’est ça la culture du résultat.
Réaction des syndicats de police à cette affaire : on a condamné nos collègues pour « délaissement », donc, désormais, on se protège et on met une personne même très peu éméchée en cellule de dégrisement.
Bravo les raccourcis…
Il y avait deux chefs d’accusation : « délaissement » et « faux témoignage ».
Où est passé ce deuxième élément? Pas de réaction? J’espère que ces personnes sont moins sélectifs dans les informations qu’ils retiennent quand ils font une enquête…
La condamnation prononcée sanctionne aussi, voire plus, le faux témoignage d’une personne assermentée dans le cadre de ses fonctions (circonstance aggravante à une fausse déposition), qu’une erreur d’appréciation discutable.
On peut penser que les policiers ont fait une faute, certes, je suis d’accord avec ça.
Là où j’ai peur, c’est bien les conséquences d’une telle décision en jurisprudence. Les policiers vont-ils à présent arrêter tout le monde dès qu’ils ont un doute, afin de se protéger contre la loi ?
J’ai bien peur qu’on arrive dans une justice à l’américaine où l’on se fait indémniser à coup de millions quand on se brule avec un café alors qu’on nous avait pas prévenu que le café était une boisson chaude …
Dans l’histoire, est-ce la personne qui est morte qui s’est mise en danger en buvant tellement d’alcool qu’elle ait 3,74 g/l ? Ou les policiers qui la relâchent …
J’ai des doutes là.
Moi j’ai pas envie qu’on m’emmène au poste à chaque fois que je sors d’une fête !
Des policiers arrêtent une personne ivre, dangereuse pour elle-même et pour les autres, ils ne doivent pas la laisser sur la voie publique, point.
Mias les policiers ont menti, mais les syndicats soutiennent des menteurs, rien que de très banal. Sauf que le président qui aime tant la police est entrain de la privatiser. Il est sûr qu’avec de tels comportement cité au-dessus, on n’a pas envie de se mobiliser pour la police.