Des policiers qui mentent ou qui se font porter pâles, des suspects dans la nature, des indics fantomatiques, un accusé qui porte plainte contre le président de la République, des avocats qui insultent un président de Cour d’assises : le procès Colonna se poursuit normalement.
Voici un petit pensum des bizarreries que l’on a pu découvrir au fil des jours :
Un expert désigné par la défense a voulu démontrer que l’assassin du préfet Érignac était nettement plus grand que Colonna. Il a fait un bide.
De plus, les deux témoins oculaires ont définitivement démoli ses déclarations. Marie-Ange C. se souvient d’un homme qui tirait par terre. Lorsqu’il s’est redressé, elle a croisé son regard. Quant à Joseph C., il a vu Claude Érignac courbé en avant tandis qu’un individu tirait sur lui, par derrière.
Aucun des deux n’a reconnu Yvan Colonna.
Antoine Albertini nous apprend, dans Le Monde du 26 février 2009, que deux informations judiciaires avaient été ouvertes simultanément par le parquet antiterroriste. Deux enquêtes parallèles visant les mêmes faits, dont l’une aurait été baptisée « enquête poubelle ». On nous dit que ce n’est pas illégal… Je demande à voir. Dans une enquête criminelle, ouvrir un dossier de « défaisance », un peu comme on le fait aujourd’hui dans une banque pour séparer les actifs pourris de ceux qui semblent sains… C’est pour le moins surprenant.
Là-dessus, un commissaire de police, Didier Vinolas, soulage sa conscience, persuadé qu’il détient le nœud de l’affaire. Et il chuchote le nom de son indic, Michel Poirson, en fait l’un de ses collègues des RG (c’est la première fois à ma connaissance qu’un flic a pour indic un autre flic), lequel lui aurait fourni les noms de deux mystérieux personnages qui auraient participé à l’assassinat du préfet. Ceux-ci ne sont pas des inconnus. Ils ont apparu, dit-on, dans l’enquête sans être autrement inquiétés. Auraient-ils un quelconque rapport avec ces informateurs qui auraient peut-être encaissé la somme rondelette de 300.000€ ? Euh ! Je m’y perds un peu… Là-dessus, Poirson dément les allégations de Vinolas. Turlututu ! C’est le nom qu’on donnait jadis dans un service très secret situé boulevard Saint-Germain, aux opérations complètement bidons dont les militaires sont friands.
Enfin, scrogneugneu ! y a quand même un tonton qui a balancé un tuyau aux gendarmes, lesquels ont répercuté sur le préfet Bonnet. Lequel a fait suivre au procureur et à Roger Marion, le chef de la DNAT. Celui-ci n’y a pas cru. Pourtant, c’était le bon. Vous suivez, vous ?
Après l’arrestation de Bonnet (ici), pour autre cause, Marion finit par se bouger. Une grande rafle parmi les suspects. À l’arrivée, il en manque trois, dont Yvan Colonna. Mais il ne s’est pas mis en cavale, nous affirme son comité de soutien. Il n’était pas au courant. Il gardait ses chèvres. Ce n’est que plusieurs jours plus tard, en ouvrant le journal, qu’il aurait appris qu’il était le principal suspect. Pourquoi parfois j’ai l’impression d’être aussi bête !
On accuse maintenant, le commandant de police Georges Lebbos d’avoir obtenu des aveux par des moyens… intellectuellement malhonnêtes. Il est certain qu’une garde à vue, ça se rapproche plus du poker menteur que de la belote. D’un côté, il y a ceux qui veulent obtenir des renseignements, voire des aveux ; et de l’autre, ceux qui n’ont pas envie de partir en galère. Alors, il y a trois méthodes. Celle de la guerre d’Algérie, celle de l’ENA, et la bonne : on baratine pour tenter de convaincre les suspects qu’il est de leur intérêt de se confesser. C’est pas beau-beau, mais chez les flics, il n’y a que les gens de la police technique qui mettent des gants blancs. L’un des procédés consiste à établir un P-V de chique : on enferme un suspect dans ses mensonges. Ensuite, on lui met sous le nez les déclarations (bidonnées ou pas) de l’un de ses complices. Ça marche des fois. Rarement chez les voyous. Mais là, on n’est pas dans le « milieu ».
Yvan Colonna a été condamné une première fois. Aujourd’hui, il a pu faire appel grâce à la loi sur les libertés individuelles qui date de l’an 2000, c’est-à-dire après les faits qui lui sont reprochés. Il bénéficie ainsi « rétroactivement » d’une loi qui n’existait pas en 1998. Mais c’est normal, puisqu’elle lui est favorable. Principe de droit.
Il a plus de chance que Maurice Agnelet qui, lui, avait été déclaré innocent du meurtre de sa maîtresse Agnès Le Roux (ici). Après l’appel interjeté par le procureur général, il a écopé de 20 ans. On s’est alors assis sur le fait qu’on utilisait rétroactivement une loi qui allait à l’encontre des intérêts d’un suspect. Peu de réactions dans le monde judiciaire.
Contre Maurice Agnelet, n’y avait pas de preuve (même pas de cadavre), juste un faisceau de présomption et… sa sale gueule. Je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu en sa faveur le moindre comité de soutien. Il est entré libre et il est sorti entre deux gendarmes.
Contre Yvan Colonna, il semble qu’il n’y ait pas de preuves matérielles, mais un faisceau de présomptions et… sa bonne gueule de berger corse. Il bénéficie de nombreux soutiens et d’un courant de sympathie. Certains allant même jusqu’à comparer son procès à l’affaire Dreyfus. Il est entré entre deux gendarmes, va-t-il sortir libre ?
Dans cet embrouillamini, on ne sait plus si on doit rire ou pleurer. Mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas un jeu : un homme de 60 ans a été lâchement assassiné. Un autre homme a été condamné pour cet acte. Il a fait appel. Il est rejugé.
En attendant le verdict, Yvan Colonna est-il présumé coupable ou présumé innocent ?
Eh bien cher barned, moi aussi, en ma qualité de non-initié, je dirais que selon l’adage, lorsqu’on veut tuer un chien on dit qu’il a la rage…
Admettons que ce soit, comme vous l’indiquez, un Président de la République qui morde votre chien (sain).
Admettons encore que ce chien soit reconnu (par des experts) atteint de la rage;)))
Eh bien, c’est le chien qu’on va tuer pas le président.
Et si votre chien était chien de berger, c’est tout le troupeau qui risque d’y passer.
Réserves sanitaires…
Surtout si cette morsure à causé une effusion de sang.
les voies du saigneur sont impénétrables…
Anubis
ce débat est confus, pour moi.parce que ce qui est évident pour des non-initiés(comme moi) est jeté avec dédain à la poubelle par des « soit-disant » initiés
Alors l’absence totale de preuve matérielle accusant Colonna ..pftttttttttt
N.S. ministre de l’interné au pardon je fais un lapsus (révélateur???) de l’intérieur disant Colonna assassin du préfet Erignac pas important???avant tout procès et enquête?? j’ai besoin , à 71 ans de me documenter sur le droit
Des criminels confondu, jugés et condamnés accusent un autre corse puis se rétractent -VOILÀ CE QUI EST DÉFERMINANT?
Alors branchez-moi :c’est à l’accusé de prouver qu’il est innocent (en l’absence de preuve) et non à l’accusation de prouver qu’il est coupable?????
Donc supposons que mon chien ait été tué à coup de matraque , la matraque ne porte aucune empreinte, un témoin dit avoir cru reconnaître une femme, et moi j’affirme c’est Nicolas Sarkozy qui a tué mon chien.
C’est à Nicola s Sarkozy de faire la preuve qu’il est innocent????
Je suis rassuré, lui …il y arrivera.
Mais je ne connais rien à la justice!Cependant j’ai maintenant peur même si je n’ai pas commis le moindre petit larcin! Une tare sans doute
La croupière du casino d’ajaccio temoin occulaire du meurtre , a été entendue par la juge le 5 juillet 2001, près de trois ans après les faits. elle a renouvellé ce qu’elle avait déjà dit et ajouté: «Je dois dire que, quand la photographie d’Yvan Colonna a commencé à être publiée partout, je me suis dit que ce n’était pas l’homme que j’avais vu.» .
Ce faisant, elle n’a pas davantage reconnu Alessandri, qui s’est accusé et affirme depuis des mois qu’il est le tueur du préfet… Cet argument bizzarement n’a jamais été évoqué par les avocat de mme Erignac
@Artily,
« Restons-en là, sinon nous allons nous faire citer comme témoins! »
🙂
Ce ne sera pas nécessaire.. Peu a peu les élements sortent d’eux mêmes.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gJx1T4ClqiJFCRmaHyjqhqdC1YBQ
Les enquêteurs de la PJ n’ont pas besoins de nous pour observer certaines évidences. Si l’enquête avait voulu les retenir, elle l’aurait fait.
@Kiki
De leurs « amis » qui les ont abandonnés.
dixit PVarini : « c’est très probablement parce qu’ils craignent pour eux et leurs proches et ce n’est pas la famille Colonna qui leur fait peur ».
Mais alors ? Qui ?
@PVarini
Restons-en là, sinon nous allons nous faire citer comme témoins!
@Artily,
» Quant à l’agitation signalée par Vinolas, c’est inexact.Celui qui s’est agité partout parce qu’il savait qu’après la première manip Sampieru, il serait accusé à tort de l’assassinat d’Erignac, c’est Lorenzoni, pas Santoni. »
Pour être honnête, je ne sais pas qui des deux s’est le plus agité. Cela ne remet pas en cause les déclarations de Vinolas qui a toujours dit avoir été menacé par téléphone (sauf erreur de ma part, lui indique les amis de Santoni).
Est-ce que la désignation de Colonna permet de refermer la plaie Sozzi/Muzzi entre le sud et le nord ? C’est fort possible mais je n’en sais rien. Une chose est certaine, c’est que Ferrandi travaillait pour la famille Filippi.
@Pvarini
On se rapproche…
Sampieru est un faux nez.Mais double.
Le premier Sampieru( initiative Santoni alors incarcéré à la Santé et qui ne veut pas perdre le leadership du FLNC sud) désigne de manière grossière Lorenzoni pour l’attentat Pietrosella.Mais il y avait bien un ou deux militants agricoles en plus du commando Erignac le 4 septembre 1997 à Pietrosella..
Le second nez Sampieru, c’est quand certains apprennent que le préfet ne sera pas seulement enlevé, mais assassiné.Ils réagissent. De peur d’être eux-mêmes accusés, ceux qui réagissent le font mal.Ils contactent leur correspondant habituel de Libé pour qu’il alerte les autorités de l’imminence de l’assassinat..Ce qu’il a fait sans trop insister.
Quant à l’agitation signalée par Vinolas, c’est inexact.Celui qui s’est agité partout parce qu’il savait qu’après la première manip Sampieru, il serait accusé à tort de l’assassinat d’Erignac, c’est Lorenzoni, pas Santoni.
Maintenant que Pieri sache ou ait compris par l’attitude de son copain dissident Castela que se préparait l’assassinat du préfet ne fait guère de doutes.
Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que des complices de l’assassina surtout au nord( bien que non présents sur les lieux)resteront en liberté et que Colonna est le coupable idéal, celui qui permettra de classer l’affaire et de rétablir l’équilibre nord sud de la clandestinité après l’assassinat de Muzy.Mais c’est si loin…
@Artily
Sampieru est un faux nez, un leurre si vous préférez. Le communiqué qui parle du groupe Sampieru est une invention qui a pour seul but d’impliquer Marcel Lorenzoni. au delà du nom même de Sampieru, qui était originaire de Bastelica comme Lorenzoni, les allusions à l’idéal Parachustiste et à la fillière porcine le désignent sans que le doute soit permis (tentative d’élimination d’un concurrent potentiel).
A mon sens le groupe n’a pas eut besoin de faire des allusions à son entourage. Que ce soit Pieri ou Santoni, les deux savaient qui étaient les personnes impliquées. Je pense même qu’il le savaient avant que l’acte ne soit commis.
– Le 21 janvier un comuniqué annonce l’imminence de l’acte et se désolidarise par avance (il fallait bien que quelqu’uns soient au courant pour informer..).
– Quelques jours avant, les amis de Santoni menacent avec virulence la préfécture (Mr Vinolas la redit et répété..et pas qu’en 2009). Santoni (qui est en prison tente de négocier sa libération) voulait-il par la même forcer une surveillance des personnels de la préfécture et du préfet pour faire échouer l’acte en préparation ?
– Le lendemain du crime, Pieri condamne et indique qu’il s’agit d’un dérive brigadiste du mouvement nationaliste.
Je pense que les préparatifs du Processus de Matignon et ses « tractactions secrètes » sont paradoxalement à l’origine de la stratégie de défense des membres du commando. Le préfet Bonnet a été renseigné aussi bien par les amis de Santoni (L’agriculteur du sud) que par les amis de Pieri (le fameux Corte). Les deux camps avaient de larges intérêts à apparaitre comme des interlocuteurs « estimables » du gouvernement, quitte à sacrifier leurs soldats, si nécessaire (pratique courante dans ces milieux).
De mon point de vue, cette triste affaire n’est que le résultat d’une lutte d’influence qui ne dit pas son nom, dans laquelle les membres du commando se sont fait manipuler puis piéger avant qu’il ne leur soit promis un « appui » qui ne viendra jamais.
Si ils n’expliquent rien c’est très probablement parce qu’ils craignent pour eux et leurs proches et ce n’est pas la famille Colonna qui leur fait peur.
@PVarini
Je vais vous surprendre, mais je suis assez d’accord avec vous.
Le problème est que le commando lui est issu du « secteur autonome » de Sagone Cargese, plutôt jaloux de son indépendance.
Mais ce que vous dites est vrai pour les procés.
En gros, Me Stagnara, défenseur des nationalistes de Haute Corse, n’avait pour objectif que de « sortir » Castela surtout et Andriuzzi, les complices longtemps présumés de Haute-Corse.Il a réussi grâce aux invraisemblables loupés de la procédure. Mais il était là aussi pour veiller au grain et s’assurer que des choses inopportunes pour la « cause » ne soient pas dites…
Aujourd’hui ces nationalistes historiques vivraient mal un acquittement de Colonna, qui serait une victoire pour Me Simeoni, leur ennemi politique.Et aujourd’hui on voit bien que les nationalistes tendance historique, pour ne pas dire canal, ne se mobilisent pas trop en faveur de Colonna.
Pendant les 18 mois de liberté du commando, je crois que les impasses de l’enquête ont créé une euphorie artificielle et d’ailleurs le groupe des anonymes voulait repasser à l’action(communiqué du 21 septembre 1998)…
Si un ou plusieurs des membres du commando n’avait éprouvé le besoin de faire des allusions à son entourage, il n’y aurait pas eu ce fameux Corte et l’enquête ne serait peut-être pas élucidée même partiellement par la police.
Quand je pense que personne n’évoque la signature Sampieru dans le procès ,je suis stupéfait.Sampieru est une clé. »Ils » ont participé en plus du commando à l’attaque contre la brigade de Pietrosella et un type de Sampieru a prévenu quelques jours avant de l’assassinat de Claude Erignac..Il n’a pas été écouté.
Mais tout cela nous ne le saurons jamais car la question ne sera jamais posée…
@Artily
Les relations entre nationalistes sont parfois très complexes et obeissent à des règles ou l’amitié ne pèse souvent que peu de chose..
Un petit truc simple.. Les membres du commando ont pour avocats des personnes proches des nationalistes de haute Corse (proches de la mouvence de charles Pieri). Colonna a pour avocats des gens qui furent proches du MPA et de françois Santoni (l’ennemi de Pieri).
D’autre part, les membres du commando ont eut le temps en plus de quatorze mois, entre le meurtre et leur arrestation, d’échafauder différentes stratégies.. Ils ont senti l’éteau se resserer autour d’eux lorsqu’ils ont découvert des systèmes de filature sous leurs voitures..
@PVarini
Là vous avez raison.Ferrandi, Alessandri, Colonna sont de bons copains.En 1991, quand Alessandri et Ferrandi ont séquestré avec d’autres le commissaire du développement de la Corse, Colonna est venu les soutenir devant le tribunal.
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ces bons copains ont accusé Colonna.Ils sont pas très impressionnables pourtant.
Au lieu de les traiter de menteurs devant le juge, Colonna est parti se mettre en retrait…
juste une remarque. est-ce rémunérateur une pub en colonne de droite du blog pour la défense des pesticides dans l’agriculture française ?
juste une remarque. est-ce rémunérateur une pub en colonne de droite du blog pour la défense des pesticides dans l’agriculture française ?
@Turgot
Qui n’a pas de doutes dans cette affaire ? Seuls les auteurs peuvent avoir des certitudes. Pour nous observateurs lointains, nous ne pouvons qu’émettre des suppositions. La mienne n’a pas variée, les auteurs du commando ont été manipulés et se sont fait piéger. Il n’y a aucune compassion de ma part sur le fait qu’ils aient pu se faire piéger, mais simplement que cette affaire n’est pas aussi simple que l’on voudrai nous le faire croire. Est-ce que le Préfet a été la « chèvre » ?, c’est fort possible de mon point de vue. Ceci expliquerai bien des choses, et notamment le comportement des membres du commando dans cette affaire.
@Artily
De manière générale, les gens inqiétés dans cette affaire avaient tous peu ou prou quelques chose a voir avec le mouvement nationaliste. Ferrandi Alessandri, et les autres sont des connaissances de Colonna. Cela n’en fait pas un coupable pour autant.
En Corse, comme dans les campagnes, les gens se connaissent tous, cela ne veut pas dire qu’ils s’apprécient tous de la même façon, ni qu’ils sont tous liés par les agissements de quelques uns.
Un peu comme un poule qui vient de trouver un vers, vous nous annoncez que Colonna est nationaliste 🙂 Il ne s’en est jamais caché. Après, il y a les sympathisants et les activistes. Ceux qui croient (à tort ou à raison) à une cause et ceux qui sont près à commettre des crimes et délits pour cette cause.
Personnellement, ce n’est pas la citation d’Artily qui m’interpelle.
Un détail marrant.
Vinolas, ce grand méconnu, a parlé de Michel Artily, parmi les deux noms qui lui avaient été soufflés « phonétiquement ».
Vous savez quoi? Yvan Colonna et Michel Artily sont de bons potes depuis longtemps.Natios dans le secteur de Cargèse, ils avaient été interpellés en 1983 pour des histoires de tracts accusant l’Etat d’avoir fait assassiner Guy Orsoni, le frère d’un nationaliste.
J’ai trouvé que la défense de Colonna a vite fait marche arrièe sur cet Artily.Il avait sûrement un alibi.Mais comme on se retrouve.
@PVarini: le pire est que je me suis demandé, il y a quelque temps (après le témoignage de Vinolas), si vous n’aviez pas raison… Vous voyez, je suis pétri de doutes…
Bonjour Turgot
Vous ne changez pas.. 🙂
Je suis heureux de retrouver PVarini, avec lequel j’avais beaucoup bataillé, lors du premier procès Colonna, sur un autre site (celui de PRD).
Bon, pour apporter un peu de clarté à cette affaire, je voudrais souligner le fait que, curieusement, la piste guatémaltèque n’a pas du tout été explorée par l’enquête de police. Et ça, c’est très révélateur, parce que tout le monde sait – de la PJ à la DGSE, en passant par la DST – que le nom du véritable assassin du préfet Erignac est contenu dans une enveloppe de couleur brune enfermée dans le coffre du commissaire Tortillas au commissariat central de Tegucigalpa. Or, le Guatemala, ce sont des perspectives de découvertes pétrolières. Pétrole, c’est Total. Total, a absorbé Elf, donc les réseaux de la Françafrique. La Françafrique, c’est le service action de la DGSE, qui s’entraîne à Calvi. Calvi, Corse, Colonna … Vous voyez le lien ? C’est clair comme l’assassinat de Kennedy, qui a été le fait de la CIA, pour protéger le secret de la Base 51 (les extraterrestres). Pas la peine de faire un dessin…
Donc, Colonna est sacrifié sur l’autel du pétrole, ce qui n’étonnera personne. Tout est lié (Ben Laden, Total, le pipe-line de la mer Caspienne et la disparition du thon rouge en mer Méditerranée).
Le procès Colonna n’est qu’un aspect du complot planétaire, du grand complot planétaire, organisé par QUI VOUS SAVEZ !
J’aurais pu faire un peu plus compliqué, en parlant de la crise des subprimes, mais je dois continuer à faire semblant de travailler pour justifier mon salaire…
@ PVarini
Merci pour ce lien. Je n’avais pas lu cet article. Je vais vous dire, à lire tout ça, devant cette gabegie, ce soir, je me sens un peu las.
@ Georges Moréas,
Dans votre note précédente je vous faisait part d’un problème chronologique en indiquant que le Monde avait eu le temps de titrer sur les frères Colonna..
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19991118/articles/a29124-dragacci_%C2%ABles_fautes_professionnelles_de_marion%C2%BB.html
@Nicolas,
Pour Dragacci, vous avez raison, c’est bien la PJ et non les RG.
Je suis d’accord avec vous pour dire que des Corses ont participés à l’assassinat du Prefet. Jusqu’à preuve du contraire rien ne dit que le tueur est corse sauf a admettre immédiatement que c’est réellement Alessandri. Pour colonna, ne vous en déplaise, rien ne permet de l’affirmer. Trois témoins visuels indiquent d’ailleurs précisement le contraire.
Je n’ai jamais dit que Colonna n’avait pas participé de près ou de loin à l’acte. Je ne détiens pas la vérité absolue.. J’ai la certitude qu’il ne bénéficie pas d’un procès équitable et l’acharnement très maladroit des institutions me laisse pour le moins perplexe.
Cette affaire elle même me laisse perplexe. Je ne crois pas un instant que les membres du commando ont agit seuls et de manière isolée.
Concernant les arguements plus ou moins crédibles des avocats, je ne partage pas du tout votre avis. Ils font feu de tout bois mais qui pourraient le leur reprocher lorsque les institutions demeurent obstinément sourdes et aveugles.
Dans cette affaire plusieurs questions très simples demeurent sans réponse et non des moindres.
@PVarini
Deux petites précisions : tout d’abord le commissaire Demetrius Dragacci n’était pas patron des RG mais chef de la PJ d’Ajaccio. Ensuite ce sont bien des corses qui ont assassiné le Préfet Erignac, ils ont même été condamnés pour cela. Une seule zone d’ombre subsiste, celle concernant l’identité exacte de celui qui tenait l’arme. Un homme a été condamné pour ce crime et donc reconnu par la justice comme l’exécuteur des basses œuvres dans ce drame.
Si les défenseurs d’Yvan Colonna ont réussi (à l’aide d’arguments plus ou moins crédibles) à faire douter une grande partie de la population, rien ne permet d’affirmer, sans contestation aucune, qu’il n’a rien à voir avec ce meurtre.
Lorsque j’indiqe un crime inutile d’un point de vue politique je n’entends pas dire qu’il l’est d’un autre point de vue. Ce crime demeure abject en toutes circonstances. Je voulais simplement faire allusion au fait que les membres du commando n’ont pas déclenché la réaction politique qu’ils projetaient.
Comment aurrait-il pu en être autrement puisqu’ils ont été lachés par les différentes branches du mouvement le lendemain même (Cf les déclarations de Pieri et Santoni dans la presse), d’autant que la doctrine dominante n’a jamais été favorable à l’implication de personnes innocentes, a fortori aux meurtres.
@George Moréas
Il est effectivement difficile de déterminer l’angle de tir sur un homme en mouvement, surtout si celui-ci était effectivement recourbé. Toutefois, la scène a été nettoyée avant l’arrivée des experts. Erreur, précipitation ou nettoyage intentionnel ? Si la disparition des notes du prefet Erignac le soir même est avérée.. (sa famille avait tendance à une époque à le corroborer) il y a tout de même de quoi se poser des questions.
Pour ce qui est des deux informations judiciaires, Mr Daraggacci (patron des RG de l’époque) l’a également mentionné.
@Baldeck
« Ce qu’il y a de certain, n’en déplaise à quelques Corses, c’est que le préfet Erignac n’a pas été assassiné par des Continentaux. »
Comment pouvez-vous l’affirmer ? Y étiez-vous ? Les gendarmes ont longtemps travaillé sur une piste qui indiquait précisement le contraire, avant que cette affaire ne leur soit définitivement retirée.
@Fred
Vous allez vite en besogne en disant que les Corses n’ont pas d’attributs masculins. Heureusement qu’il y a des gens comme vous pour assurer la reproduction de la race humaine 🙂
@LERONDEAU ANDRE
Ou a vous vu ou lu que le revolver qui a servi a tuer le prefet portait les empreintes de Colonna ? Si c’était le cas, je pense qu’il n’y aurrait pas matière à discuter de quoi que ce soit..
A ceux qui parlent de l’Omerte Corse sans savoir de quoi il parlent, je me permet de vous faire remarquer que le commando a été balancé.. elle ou l’omerta ? Il n’y a point d’omerta dans cette affaire, mais simplement des gens qui ont été manipulés (le commando), qui ont commis un crime abject et inutile (d’un point de vue politique).
@Reynou
Certaines personnes en Corse ont « glorifié » la cavale, le défi aux institutions, sans mesurer la portée de leur acte. Je ne suis pas certain que cela serve les intérêts de Colonna aujourd’hui.
Dans la même veine, le procès des membres du commando n’a pas soulevé beaucoup de passion.. Ils ont été condamnés et il le méritaient amplement. Il est normal d’assumer ses actes.
Sinon, a ceux qui se demandent pourquoi le tribunal n’accord pas de crédit aux témoins occulaires qui disent ne pas reconnaitre Colonna, c’est par ce que ces mêmes témoins n’ont pas reconnu non plus Alessandri qui s’est ensuite accusé d’être le tireur.
Il est donc fort possible que Colonna n’ait pas été de ceux qui ont tendu le piège mortel au Prefet, mais ces témoignages ne pèsent pas au regard des aveux (même rétractés), même si certains aveux ont été modifiés pour les faire concorder (La femme de Maranelli situait Colonna a un endroit différent et à la même heure des femmes de Alessandri et de Ferrandi. Ce qui est impossible.
Le problème c’est qu’il me manque toujours un degré de compréhension.
Je n’ai pas sous la main toutes les pièces autenthiques du puzzle.
On part dans toutes les directions dans cette affaire.
On a donc ;
Un haut fonctionnaire (???sgdg) impliqué au Rwanda.
Une charade au boulevard Saint-Germain.
Un match de volley-ball.
L’affaire des paillottes.
pfff… avouez que c’est de plus en plus difficile d’avancer.
Mais, si l’on arrive à retrouver le petit bout de la ficelle qui relie tous ces évènements entre eux et qu’on tire dessus, peut-être on aura, au bout, l’âge du capitaine et les noms des « dossiers » qui étaient sur la table du préfet assassiné quelques mois avant sa mort. Ben, un préfet normalement ça connait bien les dossiers chauds de son département.
Quel théâtre d’ombres!
Le témoignage de Bonnet est une caricature.
Il dit qu’il ne sait pas qu’Yvan Colonna est le tireur. Heureusement !
Il prétend que des éléments de proximité de Colonna avec Ferrandi, le chef du commando, lui donnaient le sentiment dès 1998 de la crédibilité de l’implication de Colonna dans le commando. Léger.
Hier soir aux assises un policier corse Colombani a déclaré que la police savait que Colonna était coupable depuis décembre 1998. Elle faisait des écoutes pour son propre compte qui ne sont pas dans la procédure.Scandaleux..
Bonnet a parlé des documents qu’il aurait remis fin 1998 au procureur de Paris mettant en cause le chef du commando Ferrandi, mais pas Yvan Colonna. Soit. Il lui aurait dit avec des détails qu’il surjoue à l’audience de manière théâtrale (match de volley ball et absence imprévue d’Erignac) qu’il y aurait eu une 1ère tentative d’assassinat en janvier 1998. Pourquoi la police n’a pas vérifié ? Si c’est vrai, était- ce exactement le même commando que le jour de l’assassinat ? Invraisemblable amateurisme de l’enquête.
Ce qui ne colle pas du tout, mais alors pas du tout c’est pourquoi la police a fait des interpellations en mai 1999 seulement. Les enquêteurs disaient n’avoir rien contre Colonna. Hier soir, le policier corse a affirmé que Colonna était coupable depuis décembre 1998 !
Comme le disent les avocats de Colonna, c’est bien l’affaire des paillotes qui a forcé le pouvoir à déclencher les interpellations 6 mois après les tuyaux non exploités de Bonnet. Et il est bien possible que pendant les gardes à vue le nom de Colonna ait été soufflé sans preuve par des enquêteurs. Révoltant.
La cerise sur le gâteau, c’est quand on apprend que la cour d’appel de Marseille a donné raison quelques années plus tard au ministre de l’intérieur qui refusait d’exécuter la condamnation financière de l’affaire des paillotes. Motif : infraction fantaisiste… Ubuesque.
Justice glauque, terriblement glauque….
errata: pas d’accent circonflexe à « raté »
Et après la turlututu la bourre oundi…
Comment qu’il s’appelle déjà le monsieur qui est acteur dans l’affaire Colonna et a déjà oeuvré au Rwanda ? (cf. par ailleurs dans les deux autres fils de discussion relatifs à Yvan du même blog) J’ai du mal à suivre d’autant que personne n’a répondu à la dame qui demandait ce que siginfiait « bourre » en argot de la police.
A ceux qui suivent…
Si Yvan est condamné je prends la maquis et je braque Rolex… comme ça j’aurai l’impression de ne pas avoir râté ma vie. Et j’enverrai une belle montre à Séguéla pour l’anniversaire de mariage de mr talonet’.
Puis, je vendrai mes photos à Paris-Match (à prix d’or, avec au poignet une Patek Philippe)
Je me demande si ce message va passer le poste de contrôle mais bon, j’assume.
Et au passage j’écrirai un livre que je dédicacerai à moreas et que j’intitulerai « Les dégoûts du Paradis »
Persiste et signe.
la fée des lire…
nicolas..ma reflexion..est celle d’un citoyen nullement rompu aux joutes d’une cour d’assise..j’essaie de rester objectif..en comparant les arguments de l’accusation et ceux de la défense..et j’ai beau lire et relire..je ne vois aucune preuve de l’implication d’YC dans les 2 actions pour les quelles il est poursuivi…présenter la déclaration de NS comme argument de l’accusation me parait dans cette affaire ^primordial..puisqu’il usait déjà a l’époque (élections en vue obligent..) de son droit divin..qui se fait sentir encore aujourd’hui dans ce procès..!!..mais si vous pensez que je m’accroche aux branches..l’accusation est plutôt suspendue aux feuilles..sincèrement je pense qu’il y a plus d’éléments a décharge qu’a charge..pas de témoins..pas d’appels téléphoniques..pas d’empreintes..pas d’ADN( qui peut donner des résultats même 100ans après..)
si je voulais résumer ma pensée..je dirais que..j’ai l’impression que c’est le procès de l’état..avec tout ce que ça implique..( passe-droits..coups fourrés..documents occultés..nébuleuse autour de l’enquête bâclée et procédure mal ficelée)contre un militant nationaliste..la famille Erignac me semble absente de ces débats..l’Etat prédomine !!!
C’est une réflexion simple..j’essaie d’être objectif a la faveur de ce que modestement je peux savoir..je ne prétend pas être spécialiste de ce genre d’affaires.. et pour en finir..mon post s’adresse surtout a ceux qui ont une réflexion partisane.. xénophobe..profitant de cet espace pour vomir des âneries sur les corses…a ceux-là..je répondrais simplement que..la patrie qui a engendré..Papon..Petain.la collaboration en 40..dénonciation des juifs…la milice….Landru Mesrine..Bonnot..Pierrot le Fou..F.Heaulmes..Allegre..les affaires Dreyfus..Seznec..Outreau ..les banlieues zones de non-droit ou l’on se fait égorger..violer..et encore bien d’autres choses du genre..n’a de leçons de civisme et de justice a donner a personne.!!!! il est bien connu que la poutre que avez dans l’œil est moins visible que la paille dans celui du voisin..ou alors elle vous empêche de bien voir…
LA QUESTION EST POURQUOI ASSASSINER MONSIEUR ERIGNAC, UN DES MEILLEURS PREFETS QU’ON AIT EU EN CORSE ?
QUE SAVAIT-IL, ET QUI GENAIT-IL ?
CERTAINEMENT PAS LE FLNC, NI VOUS, NI MOI, NI YVAN, C’EST RIDICULE !
ALORS QUI, ET POURQUOI ?
DECIDEMENT, TOUT SONNE FAUX DANS CE DRAME.
@ Bluesy666
Présenter la déclaration (lors de l’arrestation de Monsieur Colonna) du Ministre de l’Intérieur de l’époque (qui a omis, volontairement ou non, de prononcé le mot « présumé ») comme un « argument de l’accusation » (c’est l’expression que vous utilisez) me paraît relever d’un très grossier raccourci. Vous n’êtes pas le seul à le faire, cela prouve le manque de rigueur dans l’analyse de ce dossier.
Un autre point est également systématiquement soulevé (il faut bien se raccrocher aux quelques branches qui se présentent), celui de la rétractation des aveux des co-accusés (et aujourd’hui co-condamnés). Le grand public, amateur de romans policiers, pense visiblement que si les mis en cause reviennent sur leurs déclarations, émises lors des gardes à vue, c’est parce que ces dernières ont été extorquées par la violence. Une fois dans le bureau du magistrat ou lors de l’audience du Tribunal, ils reviendraient sur ces « aveux », ne craignant plus alors de prendre une machine à écrire sur la tête. Il faut avouer que les aveux sont souvent prononcés à la suite d’une certaine « pression » exercée par les enquêteurs (ce que Georges Moréas a également rapidement évoqué dans son papier). Proposer de fumer une petite cigarette pour accompagner une tasse de thé assortie de biscuits suffit rarement à pousser un mis en cause à avouer ses méfaits. Mais, confronté à ses propres contradictions il avouera parfois, sous le feu nourri des questions embarrassantes. Plus tard, après avoir réalisé les conséquences de ses confidences, il reviendra dessus en adoptant la meilleure des défenses, à savoir nier (ce qui a pour premier effet de faire douter tous ceux qui n’ont pas vu les yeux du mis en cause lors de ses aveux, moment qui devrait effectivement être filmé et qui souvent se passe de commentaire). Tout ce que je viens de dire ne préjuge en rien la culpabilité (ou l’innocence) de Monsieur Colonna. Cet argument présenté ici et là ne permet simplement pas de conclusion définitive.
Quant à la cavale de Monsieur Colonna, vous comprendrez qu’elle appelle à interrogations. Pourquoi un homme innocent se cacherait-il ainsi, pendant 4 longues années, au lieu d’affronter ses contradicteurs et de démontrer l’absence d’élément conséquent contre lui ? Mais là encore on ne peut en tirer, ni dans un sens ni dans l’autre, aucune conclusion définitive.
A la lecture de vos commentaires..techniques pour certains..au ras des pâquerettes pour d’autres..voir même surréalistes ..( il y a même un internaute Fred- qui a trouvé les empreintes d’YC sur le pistolet..!!)une réflexion basique m’interpelle quand même..
1. Tous les accusés..sauf Colonna…ont été en relation le fameux soir..voir même avant..par l’intermédiaire de leur téléphone portable..ou écoutes téléphoniques(sources de l’enquête)..
2.rien ne peut supposer que Colonna ait fait partie du commando qui a visé la gendarmerie puis assassiné le préfet…pas la moindre preuve..
3. Les témoins..-dont un ami du préfet-disent ne pas voir en lui l’homme qui ce soir là tirait sur le préfet !!
4. l’expert balistique dit que la 1ere balle tirée..je dis bien la 1ere…a une trajectoire horizontale de 1m80 voir plus..(YC..1M74)
Tous ces éléments pour un citoyen lambda comme moi..joueraient plutôt et surement même en faveur de l’accusé..!!!
quels sont les arguments de l’accusation..?
1.la déclaration du ministre de l’intérieur de l’époque (nous avons arrêté l’assassin du préfet!!)
2. la mise en cause d’YC par certains membres du commando et de 2 de leurs épouses (puis rétractation de ces témoignages)
3.la cavale d’YC…
Sur la base de ces arguments..peux t-on accuser un homme?
Pourquoi accorde t-on plus de crédit a l’accusation d’YC par le commando plutôt qu’a leur rétractation qui le discupabilise?
un membre du commando s’est accusé d’être le tireur ce soir là..mais la cour n’en tient pas compte..pourquoi?
La cour cache ..puis..prise en flagrant délit de mensonge et d’impartialité produit des documents..des certificats..des notes a la défense qui bien évidement .. ne peut argumenter sur ces nouveaux documents « omis »par la cour….
Des témoins importants (policiers ayant eu en garde a vue le commando)qui ont bâclé l’enquête..falsifié des procès verbaux des accusés se font porter pales lors de ce procès..la guerre des polices lors de cette enquête..le dysfonctionnement de la procédure qui en a résulté..les témoins ayant eu des informations..(déclarations vinolas)et qui nient tous les faits..puis revenant sur leurs déclarations..se souviennent vaguement…pris en flagrant délit de mensonge…
Tous ces éléments troubles..me laissent a penser que ce procès est truqué..joué d’avance..que la cour est sous influence..
je suis corse c’est vrai..mais épris de justice aussi..ça ne me donne pas le droit d’innocenter
Yvan Colonna pour autant…si il est prouvé..ou si il y a de fortes présomptions sur lui..(ce qui pour l’instant au regard de la loi..est bien faible)qu’il soit condamné !!
Mais si les choses restent en l’état..un tout autre verdict que l’acquittement serait un vrai scandale dont la france de Mr Talonette et la justice ne sortiraient pas grandies..
la justice d’exception..les jugements sommaires..les pendaisons en place publique étaient l’apanage des républiques bananieres et des plus grandes dictatures!!!
c’est bien triste pour la famille Erignac (dont on ne parle jamais sauf pour dire leur soif de vengeance et de vérité)c’est bien triste pour la famille Colonna qui pour l’instant souffre en silence la France entière les traite d’assassins..
c’est bien triste pour la France..pour son « fonctionnement » état/justice qui engendre ce genre de parodies de procès « guignolesques » ..et c’est triste aussi et surtout pour la Corse et les corses jetés en pâture..assimilés en vrac a des bandits..maffieux..assassins..et autres gentillesses du même acabit…
Une chose est sure..plus je suis ce procès..moins j’ai confiance en la justice française..mais ça..après Dreyfus..Seznec..Outreau..on avait déjà eu un aperçu..mais dans un autre cas on avait aussi dit.. »plus jamais ça.. »
@ G. Moréas
La question de la rétroactivité des lois pénales est très compliquée. Personnellement, au bout de 5 années de droit (mais pas que pénal!), j’ai toujours des hésitations.
Le fait est que la possiblité de faire appel d’une décision prise par un jury a été « imposée » par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Si cette possibilité d’appel me parait totalement justifiée au regard des libertés publiques, il est vrai que cela peut jouer contre l’accusé.
On peut alors se demander si le principe de non rétroactivité de la loi pénale de fond plus sévère ne devrait pas s’appliquer aussi aux lois de procédure lorsque cela a une incidence grave sur la situation du justiciable.
Mais je préfère laisser cela à mes chers professeurs de droit, nettement plus érudits que moi, jeune élève-avocat…
(après recherche rapide, je vous renvoie à l’article 112-3 du Code pénal qui prévoit que les lois relatives aux voies de recours sont applicables aux décisions prononcées après leur entrée en vigueur)
@ Fred,
Non, les empreintes de Colona n’ont pas été relevées sur le pistolet.
En fait, et contrairement à ce qui concerne les membres du commando déjà condamnés, aucun début de preuve matérielle n’a pu être trouvé concernant Colona.
Le seul élément à charge contre lui réside en la dénonciation par les membres du commando, soufflée par les policiers et on le sait maintenant, obtenue sous la contrainte physique de l’aveu même des policiers…
Il faut noter aussi que « Police » et « Justice » ont semble-t’il totalement abandonné l’idée même de rechercher les donneurs d’ordre, les commanditaires… On ne connaitra peut-être jamais le « pourquoi » de cet assassinat.
Colona sera condamné parce qu’il est intolérable pour l’Etat de laisser impuni le meurtre d’un Préfet.
Mr Moreas pourrait peut-être lancer un nouveau débat sur ce que doivent être les relations entre « Police », « Justice » et « Politique »… Sans oublier « Presse » qui n’est pas sans peser énormément sur la vision que nous avons de ces affaires.
Sinon, il y aura dans le futur d’autres Colona…
Et les français ne retrouveront pas cet élément essentiel de la démocratie qu’est la confiance dans les institutions du pays.
Ce qui m’agace le plus dans les nombreux commentaires liés à ce dossier (que d’ailleurs personne ici n’a lu mais qui fait cependant l’objet d’innombrables observations) c’est (outre celui de la rétractation des aveux) l’argument de l’absence de preuve matérielle. Avancer cela pour exiger l’acquittement de Colonna est surtout la preuve d’une méconnaissance totale de notre système judiciaire et des réalités des affaires pénales.
@ Xounette
Dans leur ouvrage « Le droit pénal général », Desportes et Le Gunehec vous donnent raison : le principe de la non-rétroactivité ne s’applique « qu’aux lois pénales de fond qui aggravent la répression ». Mais ils nuancent leurs propos : « Il ne peut s’appliquer avec la même force à l’application rétroactive (ou immédiate) des lois qui ne portent pas directement sur la définition des incriminations et des peines ». Dans l’affaire c/ Agnelet, on a joué sur ce flou – à son désavantage. En faussant me semble-t-il l’esprit de la loi sur les libertés. Mes connaissances sont trop limitées pour aller plus loin.
A partir du moment où le Ministre de tutelle de la police avait à l’époque, avant le procès, déclaré le fugitif coupable d’assassinat, toue était par définition faussé; on peut discuter, débattre de la réelle culpabilité de YC pendant des années, jamais ce procès, par la faute de celui qui s’est toujours cru « l’homme le plus important » du monde, est entaché de manipulation, d’autant qu’il n’existe aucune preuve matérielle contre YC… la police scientifique dispose pourtant de sérieux atouts en termes de technologies de pointe.
La France n’a pas fini de regretter le choix fait en 2007.
je ne sais si mr Colonna est coupable ou pas.Ce que je sais ,c’est que sa culpabilité ne faisait aucun doute pour certains de ses sympathisants durant toute sa cavale (bistrot du commerce).Ce que j’ai vu, ‘ce sont les nombreux slogans de soutien « gloria a te ivan » un peu partout sur les murs de l’Ile.Le ministre de l’intérieur de l’époque avait donc qlq excuses en oubliant dans sa déclaration le fameux mot magique « présumé » ce qui en Corse n’avait choqué personne.
Cette affaire restera t’elle une énigme judiciaire ?
Je note que le révolver qui a servi à tirer sur
le pauvre prefet ERIGNAC portait les empreintes
d’Yvan Colonna mais qu’il a été jeté.Coup monté
contre Colonna pour qu’il serve de bouc émissaire ?
mais pourquoi ce révolver portait il les empreintes
de Colonna ? Les 2 témoins oculaires ne reconnaissent
pas Colonna, sont ils sincères ou ont ils peur de
représailles ? Voilà les interrogations du simple
« quidam » que je suis.Colonna peut il etre condamné
au nom de la simple raison d’état ? En mon ame et
conscience, si j’étais juré, je dirai NON.
Le doute doit profiter à l’accusé…et refaire
l’enquete avec un oeil neuf et impartial.
J’ai des amis corses. Ce ne sont pas tous des
gangsters, des voyous ou des nationalistes sans
scrupules.Il est aussi vrai que l’omerta corse
n’aide pas à la recherche de la vérité.
Le vrai coupable sait forcément la vérité s’il
est toujours en vie compte tenu des reglements
de compte dans ce milieu.
Ce commando est une bande de lâches qui se rejetent la responsabilité comme des momes. Les corses n’ont pas de couilles. Une bande de trouillards qui ferment leur gueule et laissent faire l’omerta.
Très bon article mais une petite interrogation:
La loi de 2000 qui permet de faire appel en matière d’assises n’est elle pas plutôt d’application directe, au lieu de rétroactive? Il me semble que c’est une loi de procédure, et non une loi de fond, pour lesquelles la question de loi plus sévère ou plus douce ne se pose pas.
La question de loi pénale plus douce ou plus sévère ne se pose que pour les lois de fond, c’est à dire celle qui définissent les infractions.
Pour les lois de procédure, elles sont, de principe, considérées comme favorable au justiciable (ce qui n’est effectivement pas toujours le cas en réalité…)
A vérifier mais ayant eu mon barreau cette année, ma procédure pénale est encore fraîche…
A partir du moment que aucun témoin présent le jour du crime n’a reconnu formellement Colonna le berger en doit pas être condamner .
Pourtant une famille légitimement réclame que justice soit faites, si Colonna est libéré , l’enquête doit se poursuivre sans faiblir, car avec les mois et les années qui passe des langues vont se déliés en Corse .
Je n’ai jamais été en Corse mais tous ceux qui y on vécus me parle d’une belle ile ou les gens sont chaleureux et accueillants , que les corses vivent en paix et dans l’amour de leur pays c’est ce que je leur souhaite de tout cœur .
Bonjour,
Je me pose une question: que fait l’IGS? Pas d’enquête sur des pv anti-datés (de Lebbos), pas d’enquête sur des demandes de sommes colossales pour des indics, pas d’enquête sur des mensonges de policier que se soit Vinolas ou Poirson?
pas d’enquête sur l’ouverture de 2 enquêtes parallèles.
admirable cet article qui ne parle pas et ne fait même pas allusion au vice fondamental de tout le procès: la déclaration de culpabilité de Colonna faite par un ministre devenu depuis président!
C’était comme ça à Moscou en 1936: on déclarait tel général coupable et il était coupable. Les magistrats qui dépendent tous du premier d’entre eux sont courageux mais pas téméraires.
on est en pleine mascarade, je suggère qu’on arrête tout ou qu’on continue à huis clos après avoir embastillé les avocats du berger corse qui insuletent le valeureux président Wacogne.
Un détail en plus, que vous n’évoquez pas: Vinolas a déclaré avoir transmis ses infos à Yves Bot , lequel reconnait avoir rencontré Poirson, qui lui-même dit pourtant qu’il ne l’a jamais vu, le Yves Bot… Bref, on n’est pas seulement dans le cas d’un témoin qui ruinerait (turlututu) ce que dit un autre témoin: ils sont trois à se contredire, dont un est quand même ancien procureur de la République… Pour ma part, je remarque simplement qu’il y a eu quand même DEUX témoins et deux seulement à avoir vu l’assassin, et chacun des deux dit que ce n’était pas Colonna. Il ne s’agit pas ici de dire « qu’ils ne le reconnaissent pas », formule que je trouve un peu faible. Ils disent que ce n’est pas lui, ce qui est un peu plus fort. Bref, je crois que les faits sont suffisamment têtus pour dire que le prévenu n’est pas seulement présumé, mais il semble bien innocent. Ou a tout le moins, innocent d’avoir tiré…
Dans mon élan j’ai oublié (le principal) de dire que j’apprécie beaucoup vos articles, même si je les lis plutôt comme une oeuvre littéraire…
Amusant tous les commentaires de fins limiers qui à partir de seuls articles de presse et autres reportages du procès sont capables de trancher catégoriquement sur l’existence ou l’absence de preuve de la culpabilité de Colonna ou les errements procéduraux qui devraient entraîner ipso facto l’acquittement…
Malgré la stratégie très rodée des avocats de Colonna (connus pour s’en être fait une spécialité)pour déstabiliser et décrédibiliser la Cour d’assises, l’institution judiciaire voire l’Etat tout entier (et ça marche! il suffit de voir tous les gogos avaler leurs bobards), qui mettent l’accent tour à tour sur des aspects particuliers du dossier (interrogations non élucidées, contradictions, autres suspects…etc : tous les dossiers compliqués suscitent par définition de nombreuses interrogations et ne permettent pas une lecture simple et catégorique : il est rare d’avoir un suspect, l’arme du crime portant ses empreintes et des témoignages cohérents) ou sur le déroulement chaotique des débats, qu’ils ont souvent eux mêmes provoqué, on ne peut se faire une opinion sérieuse qu’à partir de l’intégralité des débats ou du dossier.
Cela dit, petite précision technique (Code de procédure pénale): devant la Cour d’assises (contrairement aux autres juridictions pénales), la décision finale est prise sur le fondement de l’intime conviction des juges (jurés et juges professionnels), après plusieurs votes successifs sur la culpabilité et la peine, et non sur le fondement de motifs exposés rationnellement. Autrement dit, l’intime conviction suffit pour condamner (ou acquitter), en présence ou en l’absence de preuves matérielles (les plus objectives), ou d’aveux…
Ok, je comprends ce que vous voulez dire Moréas. Difficile de se prononcer là-dessus.
affaire colona
@ Vincent et Roseau
Je voulais dire qu’il n’est pas possible de tracer la trajectoire d’une balle si la victime est en mouvement (ce qui d’après les témoins semblait le cas). On peut tout au plus envisager différentes hypothèses. Pour être affirmatif, il aurait fallu récupérer un impact sur un point fixe.
article très clair, sur une situation confuse qui ne manque pas de suspens…
Correct Vincent, c’est une erreur de l’auteur. Je ne lui jette pas la pierre, le procès est assez compliqué pour qu’on s’y perde. Vous pouvez reprendre votre lecture.
Je ne suis pas plus idiot qu’un autre, mais je ne comprends pas bien votre article. La première balle a été tirée «quasi-horizontale» par un homme mesurant au moins 1m80. C’est ce qu’a suggéré le légiste devant la cour. Donc « deux témoins oculaires ont définitivement démoli ses déclarations » [du demi-expert balistique de la défense] ne tient pas la route. Si X autres balles ont été tirées de Y positions différentes, vues par Z témoins, c’est un autre problème. Le « définitivement démoli » me coupe net dans ma lecture.
Ce qu’il y a de certain, n’en déplaise à quelques Corses, c’est que le préfet Erignac n’a pas été assassiné par des Continentaux. J’ai travaillé quelques années au lycée Paoli de Corte, j’ai laissé de bons amis là-bas et gardé le souvenir d’un superbe pays comme des nombreuses et tragiques erreurs de l’Etat français, de sa police et de sa gendarmerie. Cela dit, les Corses qui n’ont pas collaboré avec les enqêteurs et qui jouent à tout embrouiller portent la responsabilité de la situation actuelle. Alors, que Colonna soit coupable ou non tant pis pour lui, s’il y a une erreur judiciaire l’Etat français n’est pas plus responsable que l’omerta corse. Un préfet fe la République a été assassiné dans le dos, ce qui ne s’est jamais produit même pendant la guerre, et une famille innocente a été détruite.
Jean-Marie Alsacien
Comme quoi toutes les parties, quelles qu’elles soient ont savamment appris à institutionnaliser la presse = « 4° pouvoir ».
Lorsqu’on se trouve dans le cas cas, de quel que bord qu’on soit, il suffit de jouer… non pas sur le pathos, instrument minable abandonné aux émissions voyeuristes de seconde zone… mais sur l’audimat ou le scoop purs ; des notions beaucoup plus concrêtes, appréciées en direction éditoriale.
Vous prenez un âne et lui donnez le patronyme d’un crack du tiercé… une course bidon = plein de papier (ou d’audience) vendu ! Incroyabllllllllllle !
Vous « découvrez » l’arnaque le premier = scoop ! Encore plein de papier vendu ! Incroyablllllllle !
Vous « jugez » les coupables = toujours du papier vendu sur l’incroyablllllllllle !
Mince !… filon épuisé ?
Pas du tout !… Après analyse « scientifique », on s’aperçoit que le pur-sang bidon appartenait en fait au lignage sacré de l’Âne de la Crêche !
Re-papiers vendus…. etc…. etc… super incroyablllllle !
En gros ; tant qu’il y aura des légions de crédules manichéens primaires, l’avenir de la presse est assurée… tout comme la cinécure de ceux qui vivent de cette mise en valeur inespérée.
En définitif… la saturation d’info en attente d’un scoop plus « important » va finir par décider seule de l’avenir d’un inculpé… qu’il soit coupable fabriqué ou innocent voulu… par un pouvoir (trop occupé ailleurs ?) pour jouer de ses armes habituelles, carotte et bâton, envers une magistrature au rôle de plus en plus ambigü dans cetgte « salade Corse ».
Je ne sais pas ce qu’en penseront les habitués des prétoires ; mais pour ma part j’ai vu des avocats se faire déglinguer sévèrement pour des dérapages bien moins « irrespectueux » que ceux enregistrés dans ce… « proçès » ?
Joseph, j’y étais aussi, et je peux t’assurer que je n’ai pas vu la même chose que toi. La phrase prononcée était « Yvan est un homme d’honneur et s’il l’avait fait, il l’aurait dit ». Le reste c’est de la psychologie de comptoir. De toutes façons, soit on considère que le gars qui a dit ça est un criminel (et il l’est) et qu’il n’est pas fiable et on se moque de son témoignage, soit son témoignage est pris au sérieux et il disculpe Yvan Colonna. Mais dans le premier cas on ne peut pas accorder foi non plus à ses aveux rétractés par la suite.
Pierre Alessandri, l’un des autres membres du commando, déja condmané, a expliqué dans une lettre datant de 2004 qu’il était le tireur, « l’auteur des coups de feu ». Je trouve étrange que cet aveu ne soit pas relayé de façon plus importante.
http://www.unita-naziunale.org/portail/PetruALessandri.htm
(voir en bas de page)
bien vu votre article; je voudrais ajouter que lors de l’audience notamment celle des confrontations entre COLONNa et les autres membres du commando l’un d’ eux dont j’ai oubli » le nom mais qui avait un rôle prépondérant et avoué dans l’assassinat a tué la défense : je fait allusion à cette phrase terrible » tu es corse et si tu es un homme d’honneur tu dois dire la vérité … alors si tu dis que c’est pas toi… ben on dira pareil… ( retranscription fidèle dans l’esprit mais sans doute pas dans la lettre : en revanche j ‘y étais et j’affirme qu’ à cet instant là la t^te de colonna était loin d’être celle d’un simple et paisible berger… il avait compris qu’il était lâché par ceux dont il attendait le soutien
Il reste qu’il y a un assassin quelque part, qui est un lâche et n’a pas les ‘c…… » (vous devinez ce que je veux dire?) d’assumer la responsabilité de son acte. Je ne sais pas qui il est mais il est méprisable en tous cas. Il l’est encore plus si ce n’est pas Colonna!
je prefere un présumé coupable en liberte qu’un innocent en prison
Quelques oublis dans l’article. Un autre homme s’est accusé de l’assassinat du préfet Erignac. Il se nomme Maranelli. Il est exact que les membres du commando ont donné le nom de Colonna mais se sont tous rétractés. Or en droit il faut tout de même des preuves pour condamner un hommme. Le premier procès n’avait pas été concluant et pour preuve, la peine de perpétuité n’avait pas été assorti de la sécurité. cela signifiait que les juges n’arrivaient pas à se prononcer sur la culpabilité de l’accusé. Or ou Colonna est coupable d’avoir tiré sur le préfet et il faut le condamner à perpétuité avec une peine de sûreté ou comme il le dit il est innocent de tout et il faut l’acquitter il n’y a pas de demi mesures. Aujourd’hui il semblerait que l’enquête ne démontre rien du tout et que Colonna est condamné au nom de la raison d’état. je passe sur les certitudes d’un certain nombre de continentaux qui ne connaissent rien à l’affaire mais qui dès qu’ils lisent le terme de Corse pensent assassins et voleurs. C’est vrai qu’il y a un peu de Dreyfus dans cette affaire. Il faut se rappeler que jusqu’à ce que Zola s’empare du cas Dreyfus il était évident pour tout le monde que le capitaine était coupable.
En théorie la justice préfère relâcher un possible coupable qu’emprisonner un possible innocent. Cette affaire a été bâclée depuis le début à cause des magistrats, des policiers et de l’état. Le pauvre préfet a été abattu. Entre nous soit dit son âge n’a rien à voir avec la compassion qu’on peut éprouver à son égard pas plus que la méthode des tueurs. Toute discussion sur ce point est indécente. On tue rarement par devant à moins d’être un sadique. De surcroît je ne vois pas très bien ce que ça change pour la victime. Ma conviction est que Colonna doit être libéré tout simplement parce que les preuves de sa culpabilité n’existent pas et que la démocratie ne peut se satisfaire des haines populaires ou étatiques.
Chouette article. Mais une petite omission : un nom plane au dessus de toutes ces horreurs… Pour lui, un jour peut-être, il faudra que justice soit faite.
Très bon article qui nous indique clairement que Colonna ne peut plus être condamné. Qu’il soit coupable ou innocent, là n’est plus le problème. Mais il y a le fait que les preuves de sa culpabilités n’existent pas et que les enquêtes policières ont été bâclées pour ne pas dire plus. Lamentable !
J’adore ton commentaire. J’ai eu quelques mois en Meurthe et Moselle le Prefet ERIGNAC : pas toujours « facile »…il n’a peut être pas été en phase avec les méthodes corses, que je connais un peu..!
Finalement c’est qui l’assassin?
J’ai bien aimé le témoignage de cette croupière qui ne reconnait pas Y.C….faut ajouter qu’elle travaille au Casino d’AJACCIO…