Le procès Colonna a donné lieu à des interprétations variées sur la taille de l’assassin du préfet Érignac. Combat d’experts. Est-il possible de déterminer la taille d’un tireur en fonction de l’angle de tir ? Rien n’est moins sûr.
Un expert en balistique qui avait soutenu que le meurtrier devait être pour le moins d’une taille égale à celle du préfet (1.83 mètre) s’est finalement retiré du débat. À sa place, on a eu un pseudo expert qui a affirmé que le tireur devait mesurer au moins 1.85 mètre, en se référant à des tirs de comparaison effectués sur des boîtes de lait concentré avec une arme de collection datant du XIX° siècle. Il s’est fait ridiculiser (ici).
Le médecin légiste avait commis la même erreur, en 2007, avant de revenir sur ses propos en disant que cela ne relevait pas de son métier. Parole d’or.
Il est en effet plus convaincant dans ce cas : Claude Érignac a été tué d’une balle qui a pénétré le crâne derrière l’oreille gauche à une hauteur de 1.70 mètre. Elle est ressortie par le front à une hauteur de 1.68 mètre. Les deux balles qui ont suivi ont été tirées alors qu’il était à terre – et déjà mort (ici).
Alors, j’ai cherché à savoir si l’on pouvait déterminer la taille d’un tireur en fonction d’une trajectoire quasi horizontale. La réponse est non.
Dans son ouvrage ABC de la police scientifique, Jean Gayet nous dit :
« Sur les distances relativement courtes, on peut estimer que la trajectoire d’un projectile est rectiligne… Tous les points particuliers de son parcours se situent sur une même droite :
– le départ de la bouche du canon de l’arme ;
– l’entrée dans le corps de la victime et la sortie ;
– éventuellement l’impact contre un objet ou un obstacle ».
Il conclut en affirmant que si l’on possède deux points, on peut reconstituer le troisième – à condition que le tir ne soit pas horizontal.
« Mais il n’en est pas de même si la trajectoire est oblique. En effet, compte tenu des attitudes que pouvait avoir chaque antagoniste, on connaît les hauteurs maximum et minimum où l’arme était tenue… ». Du moins « si le médecin légiste a pris soin de mesurer la distance des blessures par rapport aux talons… ».
On peut donc en conclure que vouloir déterminer la taille du tueur de préfet Érignac relève de la mystification ou de l’amateurisme.
On peut d’ailleurs noter en passant que la théorie d’un meurtrier de la taille ou plus grand que le préfet, en raison d’une trajectoire quasi horizontale, voire légèrement descendante s’inverse complètement si l’arme est tenue crosse horizontale. Ce qui serait une prise en main logique pour une arme de la taille du pistolet utilisé (photo) – si le tireur est plus petit que sa victime.
Mais il s’agit d’une hypothèse qui n’a pas été envisagée.
un sniper à 6h,moi j’y comprend que dalle pouvez-vous me dire par rapport a quoi ces angles de tir sont-ils determinés
@mimi : « que » au lieu de « de »
construction hasardeuse, attention au style.
citation pour topi²c « Angle de Tir » :
« Pour chaque fusillade mortelle il y a à peu près trois fusillades non mortelles. Et c’est inacceptable aux Etats-Unis. Nous ferons tout pour y remedier. G.W. Bush (celle-là elle est pas mal et pas du tout hors sujet;)
Premier rapport Irène A. et mamCo
qui est le talon d’Achille ? à suivre…
@turgot : c’est loin le mexique du guatémala ?
Demain dans Point de Vue « Sarko rend visite à Tortillas »… lol.
mu
raie
new
thon
Pour éviter un court-circuit féerique;
C’est d’Ali Bourrequat dont je voulais parler
Et de son actuelle compagne, ex-Heymard (de chez Pernod Ricard ) qui furent les 4° et 5° français à bénéficier officiellement de l’asile politique aux USA depuis la création de sa constitution. Et ce, pour la trop grande attention de notre super-hyper Vidocq (en fait, en comparaison, Vidocq est un vulgaire plouc n’ayant pas dépassé le stade de préfet, distinction dont notre bon Anisé gratifie ses fidèles valets !) des temps moderne portait à leur acharnement à vivre… 😉
Maintenant, la Fée sait !
poussi !!!
fée ko. stop.
remets l’enquête entre les mains de mmes colombo et irène adler stop.
lance un appel d’urgence aux collègues du CodE/m’en vais faire du roller.
(peut par rirestop. ai une côte fêlée (fée-lée) stop. réponse suitstop.
Même dans la courbe de Signes, je n’ai jamais douté.
C’est cela être pilote de sire cuit. (cui-cui comme dirait françois, pas Fillon)
@ La Fée;
Si j’ai compris, afin d’y voir clair, il nous reste à prier pour une apparition d’un nouveau scribe St Ali, qui n’en « ait marre », au point de venir nous faire profiter directement de ses lumières de ce côté de la (grande) mare (aux harengs)… mare qu’il ne serait pas contraint de franchir pour la sécurité de sa personne… et celle de son houri vouée aux gémonies par un clan fleurant l’anis ?
Nonnnnnnnnnnnnnn ?
Il n’aurait pas le dos un peu large le gros zèbre aux rayures en camaieu grisonant ? 😉
bluesy666 a écrit :
de Mr Talonette et la justice n’en sortiront pas grandies… »
réponse de la fée : tout dépend de la hauteur des talonnettes.
Heureusement que l’action se passe en Corse et pas au Pays Basque. Les bergers là-bas sont montés sur échasses. Pas fastoche pour calculer l’angle de tir par contre. (il faudrait un super balai à michel-j pour faire sa petite démonstration)
YvanColonnaIntimeConviction a écrit :
« L’USM étonnée du “silence” de Dati […] »
Réponse de la fée : Ils n’ont pas compris qu’ils avaient un tigre dans leur moteur ; belle carrosserie tapageuse mais bourrin silencieux.
Egérie de Elf, Total et plus si affinités, pas étonnant d’être promue garde d’Esso pour une pétroleuse, in fina.
==========================
» la seule police qu’une démocratie puisse avouer, c’est la police judiciaire, la police des crimes et des délits, protectrice de tous les citoyens. Son oeuvre est de liberté « . Georges Clémenceau
@ michel-j :
cher mimi 😉 normal qu’en matière d’Assises on fasse honneur au langage du bon Saint-François, et puis, je suis si à l’aise dans le taire.
Alors, justement, je voudrais rajouter ceci :
michel-j a écrit : …/… « Ni expert, ni mathématicien, je vous invite simplement à tenter une expérience ; tenez un manche à balais par l’une des extrémités (ou une canne à pêche ) » …/…
la fée dit : Disons que le préfet, voulant faire un peu de ménage s’est vite rendu compte qu’il partait à la pêche au gros. Le problème fut donc le choix de la canne et de la technique. (leurre, à la traîne…)
Puis tout s’est enchaîné : on croit ferrer un denti, et on se retrouve vite face à un gobie ensanglanté. Pour la suite, vous savez…
Pour ce qui est de ma technique de crypto, je dois cela à un stage fait chez 51. (langage AUI pour communiquer avec les ET)
Je n’en suis qu’au début.
Le plus difficile c’est de se remettre au ricard. Enfin, ce n’est pas moi qui le dit, c’est un ancien ministre de l’intérieur.
Et puis un peu de lecture pour vous divertir et voir the « affaire colonna » sous d’autres angles… de tir.
http://www.lepost.fr/article/2009/03/04/1444375_le-proces-colonna-j-ai-rien-suivi.html
@ remarques;
Soit au moment du coup de feu la victime alégèrement relevé la tête, ou l’a lègèrement baissée ; encore des paramètres à ne pas exclure bfaute de se précipiter « à la faute ! »
@ La Fée ;
Comme il est agréable d’être compris dans « le langages des Oiseaux », La Belle !
Et si effectivement tout n’était relatif qu’à la longueur du (coupable ayant armé le) bras ? ;-)!
@ Remarques
Ah, les chiffres et moi ! Cela dit, il suffit de placer son index gauche sous son oreille gauche et l’index droit sur son front pour imaginer le tracé de la balle. Quant au légiste, il a estimé que le tir était « quasiment horizontal ».
en raison d’une trajectoire quasi horizontale, voire légèrement descendante (2 mm)
+
laude Érignac a été tué d’une balle qui a pénétré le crâne derrière l’oreille gauche à une hauteur de 1.70 mètre. Elle est ressortie par le front à une hauteur de 1.68 mètre
> 2mm ?
« [la théorie…] s’inverse complètement si l’arme est tenue crosse horizontale. »
> Pourquoi ?
Dans son ouvrage ABC de la police scientifique, Jean Gayet nous dit :
« Sur les distances relativement courtes, on peut estimer que la trajectoire d’un projectile est rectiligne… Tous les points particuliers de son parcours se situent sur une même droite :
– le départ de la bouche du canon de l’arme ;
– l’entrée dans le corps de la victime et la sortie ;
– éventuellement l’impact contre un objet ou un obstacle ».
> Donc selon cette référence, observer une différence de hauteur notable (2cm et pas 2mm) entre point d’entrée et point de sortie sur une si courte distance (un crâne) peut être pertinent…
(un angle d’au moins 10% au vu de ces éléments !)
Soit le tireur était effectivement plus grand et a tiré bras tendu, soit le tireur a fait feu dans une position étrange.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_personnalit%C3%A9s_assassin%C3%A9es_en_Corse
Monsieur Erignac, victime de la loi des nombres ?
michel-j a dit : « la position du bras du tireur reste une toute autre paire de manches !… »
Donc, de la longueur du bras résultera la longueur de la manche.
😉
D’un angle de tir ,de sa distance ,de son objectif ,de son but ,en découlent diverses consequenses ,avantages ou dommages????????
Là, on voit que des désaventages …une vie détruite en direct , puis des familles décimées ,pour hélas, pas mal d’années
Par quel angle peut on se faire entendre et faire avancer ses idées ?????????? ce serait peut être par la parole ,l’échange ????? je ne crois pas que ce soit par des armes
Depuis qu’il y a toutes ces femmes en noir ,en deuil d’un fils ,d’un mari ,d’un père ,d’une vie paisible ,ça se saurait
Est ce que cela va servir à prendre la mesure de tout ce gachis ,je l’espère ,mais je ne sais
Dommages ,dommage que l’on n’en ait pas mesuré tout cela ,avant
Que penser de cette histoire de localisation téléphonique ?
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/04/01016-20090304ARTFIG00614-proces-colonna-le-scenario-du-crime-conteste-.php
Un petit détail pour ceux qui ne connaissnet pas les lieux, Pour se rendre de l’aéroport à la préfécture, on passe forcement à proximité du théatre (lieux du crime). Si on suit la raisonnement de la défense, Ferrandi serait donc passé devant le théatre en se rendant de l’aéroport à la préfecture puis aurrait fait demi tour pour revenir au théatre.
Mes connaissances dans ce domaine sont nulles, mais si je m’en tiens à la logique développée dans cet article, le téléphone de Ferrandi aurrait du rester accroché à la borne qui couvre l’aéroport.
Aéroport -> Theatre : 4.5 Km environ
Theatre -> Prefecture : 1.5 Km environ
Selon les dires, le théatre est habitellement couvert par une borne distincte des deux autres lieux.
Lors de l’autopsie le médecin légiste procède toujours de la même façon pour examiner un orifice de projectile d’arme
1/Analyse et mesure de l’orifice (forme, taille,aspect : collerette érosive ou pas etc…)
2/Mesure de l’orifice par rapport à la sole plantaire (pour les besoins de la reconstitution)
3/Trajet dans le corps : lésions viscérales, orifice de sortie ou pas etc… A noter que des trajets aberrants sont souvent observés : ex: fragmentation du projectile contre une surface osseuse,il n’est donc pas possible à chaque fois de dire que l’on peut tirer une droite entre 2 points (entrée/sortie)
le trajet anatomique dans le corps est toujours décrit de la même façon quelle que soit la position du tireur et de la victime : sur un sujet debout, bras le long du corps paumes vers l’avant : et on ne déroge pas de cette description
4/ il est donc nécessaire de faire une synthèse des données médicolégales, balistiques, d’enquête pour approcher une quelconque vérité
5/ Les autopsies de blessures par projectiles d’armes à feu restent pour le médecin légiste un des exercices les plus complexes et les plus périlleux, d’autant plus que leur nombre n’est finalement pas très élevé comparé aux USA (et c’est tant mieux!)
@ Quidam;
Ni expert, ni mathématicien, je vous invite simplement à tenter une expérience ; tenez un manche à balais par l’une des extrémités (ou une canne à pêche pour « un tir éloigné ») et posez le à mi longueur sur le dossier d’une chaise… Tenez vous le bras à hauteur du bassin pour simuler un tir à la hanche, puis levez simplement le bras de dix centimètres en reculant légèremebnt pour vous offrir une idée de la valeur des angles d’un tir… Si vous considérez avoir tiré à 70cm ( la plupart des exécutions s’effectuent de très près ) imaginez que l’orifice de pénétration se trouve sur le point de communication du manche et du dossier ; la nuque d’un mannequin, en y mettant un peu de bonne volonté… Vous visionnez la scène ?
Maintenant, imaginez un corps sur le marbre d’une morgue, nuque posée, et un expert déterminant l’angle d’inclinaison de la pénétration du projectile selon deux perpendiculaires… l’une au niveau de la voute plantaire, l’autre à celui du point de pénétration… application du théorème de Pythagore, et le tour est joué ! 😉
O.K ! la démonstration est un peu exagérée par simplification… mais en dehors d’un témoin visuel capable de positionner très exactement la victime et son tueur au moment du tir, puis la hauteur du bras de ce dernier ; que voulez vous déterminer (à défaut de distance) comme taille et position du bras au moment du départ du coup ?
Sans vouloir entrer dans des longs détails, en cas de tir « à bout portant » ou « à bout touchant », les « fleurs » offertes par la projection de poudre et le souffle de la flamme vont varier… C’est sur foi de cette différence qu’un homme fut condamné à une forte peine pour le meurtre de sa femme… puis innocenté en appel grâce à la présence d’esprit de son défenseur, grand chasseur devant l’Eternel, qui réalisa lui même plusieurs essais… avec des résultats probants, ridiculisant les affirmations des « experts » qui n’avaient « pas songé » à vérifier leurs classiques par des expériences pourtant peu couteuses.
Bonjour, je ne suis ni matheux, ni spécialiste, mais je me rappelle quelques règles de géométrie.
Ainsi, si on a deux points permettant de déterminer un axe ( les points d’entrée et de sortie du projectile), l’inclinaison du lieu ( connue), la taille de la malheureuse victime, la distance approximative de l’arme ( grace à des marques corporelles dues aux projections?), n’est-il vraiment pas possible d’estimer, avec une marge réduite d’erreur, la taille du tireur?, ou d’y appliquer les données relatives du présumé tireur et de voir s’il est matériellement possible qu’il soit l’auteur du tir? Quand à la tenue horizontale de l’arme ( hormis son coté filmesque et peu professionel, je pense, meme si elle est possible, devrait voir son influence réduite en fonction de la proximité entre l’arme et la cible, non?)
Merci pour les explication que je pourrais recevoir et bravo à l’auteur de l’article ( et du blog, en général)
Je pense que, depuis le descriptif du trajet de la « balle magique » qui tua J.F.K, les experts en balistique ont donné leur mesure. 😉
Le degré d’inclinaison entre l’orifice d’entrée et l’orifice de sortie, ou le parcours dans les structures molles (quand le projectile n’est pas ressorti); soyons deux secondes attentifs !
La victime savait-elle qu’elle allait mourrir à cet instant préçis ?
La victime s’est-elle mise au garde à vous en attendant le projectile fatidique ?
Conclusion logique… il ne s’agit pas d’une « approche » mais d’une pure spéculation que de supposer la taille du tireur.
Admettons que la future victime se fut trouvée sur un terrain parfaitement horizontal et que le tireur de même taille que sa cible presse la détente bras tendu ; un projectile pénétrant à hauteur de la nuque va sortir « à peu près » à l’horizontal… Logique ?
Au moment du coup de feu… mince ! La victime découvre un porte-feuille tombé au sol… elle incline légèrement la tête vers le bas… Angle de pénétration du projectile = le tireur était un nain !… Normal ! La balle entrée par la nuque est sortie au milieu du front !… Autre alternative; l’assassin a tiré à la hanche… Bref ; on n’en sait pas plus !
Même cas de figure si, au moment du tir la victime a brusquement son attention attirée par une personne appelant ses gosses par la fenètre du balcon du 2° ; la balle entrée sous la nuque va trouver son point de sortie au niveau du larynx… le tireur « fait » 2 mètres !
En tenant compte des projections de poudre (ou de leur absence) autour de l’orifice de pénétration, il est plus ou moins possible de déterminer une distance de tir ( encore que M° Eric Dupond-Moretti ait carrément ridiculisé de supposés experts par une démonstration effectuée dans sa cave, devant huissier; démonstration axée exclusivement sur le « bout touchant » et « bout portant »).
Loin de la série américaine « Les Experts », nul amateur de tir éclairé ne s’avisera de considérer comme « preuve » tanghible un angle de pénétration en dehors de tous témoignages précis (testi unus, testi nullus, admet le droit), de photos ou de film vidéo… qui rendraient superflue cette estimation.
Point de pénétration, point de sortie, point d’impact sur un élément fixe = alignement géométrique satisfaisant pour pouvoir déterminer la position du canon de l’arme au moment du tir.
Déterminer la position du bras du tireur reste une toute autre paire de manches !… Hors, sans cette donnée fondamentale, comment vouloir présumer de la taille du tireur ?
Un peu de sérieux !… La victime était en mouvements… le tireur était en mouvements, un rien stressée pourrait-on penser en raison de l’apparition d’éventuels témoins.
Pour ma part, j’estime que conforter une accusation sur ce critères équivaut carrément à jouer une condamnation à pile ou face !
Je rajouterai, que tous ces savants calculs balistiques ne tiennent pas compte de la position de la tête de la victime. S’il penchait la tête un peu devant, derrière, à droite à gauche… cet angle est connu avec nettement moins de précision que celle de l’impact relatif à la tête…
@ Georges Moréas,
Je suis globalement d’accord avec votre analyse sur la quasi impossibilité de déterminer de manière certaine la taille du tireur dans cette affaire, mais il manque toutefois un élément factuel important dans votre analyse. La rue est en montée et le tueur se trouvait en contre bas du Préfet.!
Je ne saurai indiquer de manière certaine le pourcentage de la côte, mais il doit avoisinner les 7 à 8% à l’endroit ou le prefet a été atteint.
Très intéressant article sur les carences de l’enquête initiale et sur les efforts désespérés de la défense pour essayer( maladroitement) d’en profiter.Je voudrais revenir aussi au climat du procès pauisque le procureur général sur RTL a demandé ce matin qu’il soit serein…
L’extrême tension des débats est due au sentiment que la Cour est en mission pour condamner et que la défense en est réduite à de ponctuelles actions de terrorisme verbal pour essayer de « faire dérailler un train lancé à toute vitesse »…
Plus profondément, la tension résulte d’un mensonge d’Etat initial désastreux.
Les policiers ne croyaient pas du tout à la piste Ferrandi, chef du commando.
Extrait du Nouvel Obs du 18/11/1999, concernant le premier enquêteur Dragacci: »Marion a mené l’enquête Erignac, privilégiant jusqu’au bout une fausse «piste agricole» dont le commanditaire aurait été Mathieu Filidori. Son arrestation, à la veille du coup de filet contre le commando qui a avoué avoir abattu le préfet, est pour Demetrius Dragacci «la preuve patente de l’entêtement sur la fausse piste qui interroge gravement: incompétence ou malhonnêteté»Selon Dragacci, l’interpellation des membres du commando est surtout à mettre au crédit des informations apportées par le préfet Bonnet. »
Le miracle pour les enquêteurs est que les interpellations de mai 1999 ont été fructueuses à leur grande surprise.
Le problème est que n’ayant jamais privilégié la bonne piste, ils n’avaient pas recueilli d »éléments probants.Ils n’avaient que les aveux des membres du commando recueillis pendant les interpellations..Cela a suffi en bricolant une soi-disant piste de téléphones portables, qui aurait expliqué leur réussite, ce que toute la presse a gobé…
Mais pour Colonna, le montage policier était inopérant, puisqu’il n’avait pas de portable! Il n’y a contre lui que les aveux de ses complices présumés.
Les enquêteurs ont ensuite essayé de dissimuler leurs errances en re-construisant un dossier d’instruction avec des PV antidatés, qui ont, par exemple conduit à l’acquittement en appel des « investigateurs présumés » Castela et Andriuzzi.
L’enquête sur l’assassinat du préfet Erignac, c’est l’histoire de cancres qui se sont totalement trompés dans leurs calculs, mais qui copient la bonne solution sur le voisin.
Ensuite, la vérité d’Etat a été installée et les cancres sonrt devenus les idiots utiles pour les ambitions politiques de quelques-uns..
Une question me chatouille : qui a déterminé l’orifice d’entrée et l’orifice de sortie de la balle? J’espère que c’est un chirurigien, dans le cas contraire, si c’est un légiste, je doute. Deuxième question : le tir a été effectué à quelle distance? Que disent les constatations?
il y avait des témoins oculaires, c’est la méthode la plus simple pour déterminer la taille du tireur…
la recherche d’un mobile est la plus importante… qui avait intérêt à tuer un préfet ?