Pendant plus de vingt ans, le casino de Namur a été pillé par ses dirigeants. Une fraude qui se situe dans une fourchette de 49 à 75 millions d’euros. Or le procès qui se tient actuellement en Belgique vise des faits qui ont commencé au début des années quatre-vingt, à l’époque où Gilbert Zemour, une figure du Milieu français, a décidé de faire main basse sur l’établissement namurois. Et il aura fallu attendre le début des années 2000 et la mort de Joseph Khaïda, le maître des lieux, pour que les langues enfin se délient Continue reading
Étiquette : Vincent Bertella
ISSN 2648-2975
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7 réponses à “Casino de Namur : le Milieu français sur la sellette”
Article vraiment intéressant, je viens de le mettre en partage sur mon facebook !
M. Georges est au Bahamas et le Commissaire affairé à un colloque aux États-Unis, alors dépêchez-vous de vider votre cœur !
…
Ceci n’est pas un honey-pot. Ou s’il l’est ce sera à mon insu 🙂
No comment, pour une fois.
Superbe article Mr Georges !
@soph’, on le devient soit, mais enfin il s’agit tout de même d’être apte, physiquement cela va de soi mais aussi dans le sens d’une disponibilité de caractère. Ou alors, à vous croire sans retenue, on sait le devenir quoiqu’il en coûte : on dit l’humain adaptable. En tous les cas c’est un beau métier, au départ en tous les cas, un métier difficile (je vois le gyrophare et le holster en oubliant des postes moins dynamiques).
Chose étrange, combien de fois n’ai-je pas lu, dans des profils psychologiques, « doué pour la police, le journalisme, la chirurgie », en m’efforçant d’y dénicher sinon les points communs du moins les liens, les ponts.
Je partage votre conclusion, celle que j’interprète comme le bien naturel, chassé, qui revient au galop. C’est une question de temps, l’affirmer est presque un credo. Mais il y a des affaires qui ont, qui auront eu la vie longue, comme celle relatée ici.
Enfin, y-a-t-il vraiment, ainsi que vous l’écrivez, « peu d’affaires non conclues » ? J’ai souvenir, alors que je préparais le concours, d’un p’tit ouvrage qui indiquait qu’au contraire, de nombreux méfaits des plus graves compris alimentez les statistiques des cas non résolus ..
Bonne suite à toutes et tous, bon courage, on vous aime 🙂
De vieilles histoires qui resurgissent quand le présent révèle qu’elles sont toujours d’actualité. J’ai aimé apercevoir un pan de l’immensité de mon ignorance du milieu, ou Milieu.
Je ne pense pas que j’aurais fait un bon flic si, il y a de cela quelque trente années, j’avais été admis au concours, d’inspecteur je crois, je ne sais plus trop. Je crois que je n’aurais pas tenu le coup, rester fidèle à un code quand la crasse d’un milieu empoisonne l’atmosphère. Soit je me serais tu, soit j’aurais été cow-boy, mais faire le job bien, calmement, je pense pas que j’aurais pu, ni même que j’aurais su.
Nous autres, j’allais dire qui ne côtoyons pas, ou en tous les cas qui n’avons pas à combattre les horreurs de la criminalité, du banditisme, quand l’occasion nous en est donné de l’apercevoir dans des récits véridiques on se dit que décidément les univers parallèles existent, et qu’il es est qui révèlent tant de ce que peut devenir une âme qu’on en perdrait notre latin.
@ Verbatim : Rassurez-vous Verbatim, le latin n’est pas au concours, même de nos jours.
On ne naît pas flic, on le devient ; tout comme on devient porteur de la règle. Pour la police, le temps ne compte pas vraiment. Je dirais même que le temps est l’allié de la police.
Quand on ne peut attraper un vilain, rien ne sert de courir : le vilain viendra ou reviendra.
Parfois, oui, il faut faire vite pour stopper le prédateur. Mais il finit par tomber.
Dans l’histoire, il y a peu d’affaires non conclues. Tout simplement parce que, finalement, l’Être humain n’a guère changé depuis la nuit des temps. Et ce sont toujours les mêmes travers qui le font tomber.
Enfin,… je crois