Marseille est-elle à feu et à sang ? Non, a répondu le préfet délégué Alain Gardère sur l’antenne de RTL, c’est plutôt « une ville paisible ». Les habitants de l’agglomération ne seront sans doute pas tous d’accord, mais il est vrai que ce focus permanent sur la cité phocéenne donne une vision tronquée de la réalité.
Coupure de presse du 1er septembre 1989
En fait, on pourrait dire « rien de nouveau » : cela fait plus de 30 ans que Marseille est au hit-parade des règlements de comptes. Ainsi, en 1982, 67 affaires de ce type ont été recensées sur l’ensemble du territoire, dont plus du tiers sur le seul ressort du service de police judiciaire de Marseille (15 homicides et 15 tentatives d’homicide). En décembre 1985, Le Figaro, qui a fait deux pages sur le sujet hier, me citait : « L’explosion de la violence dans les rangs du grand banditisme est un phénomène indéniable ». Une remarque sans aucun intérêt, que je reprends uniquement pour montrer que l’histoire du banditisme bégaie. Et moi aussi. Mais je ne suis pas le seul : on retrouve à peu près les mêmes mots dans la presse de ces derniers jours.
Alors, pour Marseille, l’année 2012 sera-t-elle pire que 1982 ? On s’en approche. Mais on n’est pas dans un match de foot, et il est un peu ridicule de compter les morts. Il est plus positif de tenter de comprendre.
Il y a trente ans, les truands étaient plus âgés, plus structurés qu’aujourd’hui. La plupart étaient issus des milieux pauvres, mais dès qu’ils le pouvaient, ils s’en échappaient pour les beaux quartiers. Ils avaient alors pignon sur rue : bars, salles de jeux, sociétés en tous genres… Il était donc plus facile de les surveiller. C’était un milieu que la police pouvait pénétrer, même si quelques poulets s’y sont brûlé les ailes. Comme aujourd’hui, les clans éliminaient la concurrence ou ceux qui leur « avaient manqué », ou les jeunots qui venaient marcher sur leurs plates-bandes. Une bonne partie de ces meurtres ne rentraient d’ailleurs pas dans les statistiques pour la bonne raison que l’on ne retrouvait pas toujours les corps.
À l’époque, les voyous ne se servaient pas de la mythique Kalachnikov. Non, les truands préféraient le pistolet 11,43 ou encore le fusil à pompe, sans doute impressionnés par la puissance de feu (exagérée) de Steve Mac Queen dans le film Guet-apens. À la question d’un sénateur qui interpellait le ministre de l’Intérieur sur l’augmentation du nombre de saisies de kalaches (+113% en un an), Manuel Valls a répondu (JO du 30 août 2012) que le nombre d’armes de guerre récupérées par les services de police et de gendarmerie, toutes catégories confondues, était passé de 90 en 2010 à 165 en 2011. Il ne donnait pas de chiffres pour l’AK 47, mais estimait que « cet armement reste difficile à acquérir et peu répandu ». A-t-il raison ? Oui, car si l’on s’en tient au département des Bouches-du-Rhône, sur 265 armes d’épaule saisies en 2011, il n’y avait que 22 Kalachnikov (8 en 2010). Sur un total de 534 armes récupérées durant l’année (près de 4000 au plan national). Pour la petite histoire, on estime à environ cent millions le nombre de kalaches qui circulent sur la planète. Comme quoi, il faut se méfier des pourcentages – et surtout de l’effet loupe des médias.
Lors de sa réponse au sénateur, le ministre de l’Intérieur a également rappelé que « les travaux réglementaires de mise en application de la loi [du 6 mars 2012] sur le contrôle des armes font l’objet de la plus grande attention ». C’est le moins que l’on puisse dire, car, de mémoire, la proposition de loi remonte au mois d’avril 2010. En réalité, cela n’a guère d’importance : les voyous se soucient peu de la loi. Et même la justice réagit parfois bizarrement dans son application. Ainsi, il n’y a pas longtemps, un homme a été trouvé en possession d’un AK 47, d’un fusil à pompe et d’un pistolet 9 mm : les enquêteurs ont dû insister lourdement pour que le délinquant soit présenté à un juge. Il n’a d’ailleurs pas été incarcéré, mais placé sous contrôle judiciaire. Cette mansuétude, même si elle s’appuie sur de bonnes raisons juridiques, n’est certainement pas un bon message. C’est même peut-être un mauvais service rendu à l’intéressé.
Une quinzaine de règlements de comptes depuis le début de l’année, cela vaut-il la peine d’envoyer l’armée ? La sénatrice socialiste Samia Ghali a sans doute cédé à son exaspération, car la réponse se trouve dans notre constitution. Pour que l’armée dispose de pouvoirs de police, il faut que le Conseil des ministres et le Président de la République décrètent l’état de siège. Ce qui n’a jamais été fait sous la Ve République. La réponse de Manuel Valls a été d’une grande limpidité : « Il n’y a pas d’ennemi intérieur ». Autrement dit, les policiers ne font pas la guerre aux délinquants. Un langage que l’on n’avait pas entendu depuis longtemps.
Steve Mac Queen dans le film Guet-apens (capture d'écran)
Alors, si on n’envoie pas l’armée, on fait quoi ? Il faut d’abord s’interroger sur l’enjeu de ces règlements de comptes entre voyous : la concurrence pour le trafic de stups, l’exemplarité et l’argent. Tout cet argent liquide qu’il faut sortir de sa planque pour le blanchir. Ce qui entraîne, on s’en doute, pas mal de tentations. Et dans ce drôle de monde, les arnaques se paient cash. Le petit blanchissage, via des restos, des cafés, des pizzas…, c’est sans doute là le talon d’Achille de ces truands qui savent faire parler la poudre mais qui ne l’ont pas inventée. Il semble de bon augure que Pierre Moscovici participe au comité interministériel « sur Marseille » qui doit se réunir le 6 septembre autour du Premier ministre. Le ministre des Finances a sans doute un rôle important à jouer. Mais il ne sera pas facile d’inciter les agents du fisc à repérer ceux qui paient trop d’impôts. C’est contre-nature.
Et puisque l’on sait que les produits stupéfiants sont en grande partie responsables de ces règlements de comptes, quitte à passer aux yeux de Mme Ghali pour un « pseudo-gaucho-intello-bobo », je reste persuadé qu’il faut sécher le problème à la base. Et je ne vois pas le mal que l’on se fait à y réfléchir. D’autant que nous sommes nombreux, sans doute, à nous demander comment on peut installer des « salles de consommation à moindre risque » pour les drogues injectables (d’une certaine manière, on dépénalise) et refuser systématiquement toute avancée pour la drogue la plus consommée en France : le cannabis.
176 réponses à “Marseille : vous avez dit guerre des gangs ?”
Merci pour l’article du commissaire Moreas.
Citoyen marseillais heureux, vivant dans le centre ville, nous n’avons pas changé avec ma femme et nos amis notre mode de vie depuis des années. Nous allons au cinéma à pied à Castellane et sur la Canebière le soir, au théatre ou à la Friche à la Belle de Mai en transport en commun, en vélib ou en auto, pour les restaurants – théâtre – l’Opéra – concerts en ville, nous nous déplaçons à pied.
Cette année, plusieurs manifestations rattachées à Marseille 2013 ont rassemblé entre 250 000 et 350 000 personnes, soit la population de Bordeaux ville et plus autour du Vieux-Port, et ce sans incident. Aucune ville importante en France peut faire de tels rassemblements sans incidents? Des exemples pour les contestataires?
Hélas pour nombre de commentaires simplistes… et que le FN se souvienne de sa première venue (tentative) sous Gaston Deferre, je pense que nous trouverons encore les bras et la force pour en débarrasser le Vieux-Port comme ce jour-là.
Marseille présente face aux autres métropoles françaises une particularité territoriale : Les banlieues ne sont pas des communes, mais des arrondissements de la Ville, appartenant à la ville.
Comparons avec Vaux en Velin, Bron, les communes au nord de Bordeaux… le Mirail à Toulouse, La Paillade à Montpellier, les villes du 9-3, la même violence s’exprime, et en matière de règlements de comptes, armes qui circulent, sous forme de trafics dont la question soulevée par le commissaire : Les drogues.
Les drogues font émerger un nouveau Grand Banditisme, du même type avec des protagonistes similaires à ceux des années 30 – 50 – 60 à Marseille, Lyon, Grenoble, Paris…. seulement la mode vestimentaire et le choix des armes ont changé, sinon le même attrait pour les belles autos, les belles filles et pour claquer beaucoup d’argent …
La piste ouverte sur la dépénalisation est une vraie piste de réflexion
Une autre piste : D’où viennent les stupéfiants? Un constat : Le prix d’un speed boat qui traverse par exemple du Maroc vers l’Espagne ou la France – Le nombre de speed boats qui attendent dans le port marocain de départ – Le coût de l’organisation d’un « voyage » … Il faut de gros moyens et des organisations structurées et fortes.
Pourquoi ne nous attaquons nous pas à la racine, à la base de ce mal, de cette peste ?
Marseille, il y a bientôt quarante ans, une petite place pas loin du Vieux Port :
…Le repas au restaurant de l’hôtel achevé, si la petite famille allait prendre le bon air du soir de Marseille, dernière étape des vacances ? Poussée par un reste de mistral, elle quitte donc le Vieux Port et, histoire d’éviter les sentiers battus de la Canebière, avance lentement au fil d’autres rues, étrangement désertes – on est dans le Midi. Le fox trotte devant, peu impressionné par la voix de son maître mais la truffe attirée par tout, vive les poubelles mal fermées et gare au matou qui traîne. Bébé le poursuit sur trois pas puis retourne embrasser sa mère en tunique indienne améthyste un rien épiscopale, sa couleur préférée alors.
Mais une rumeur de flonflons grandissante attire la petite bande, par zigzags de ruelles, vers les platanes d’une placette colorée de monde : couples attendris, jeunes gens entreprenants, enfants courant de stand en stand sous des guirlandes de lampions galopant d’arbre en ar-bre, de haut-parleur en haut-parleur. Ça y est, elle a encore trouvé une perle : une fête de quartier, de ceux qu’a peuplés la terre entière venue sur les mers pour le meil-leur et le moins bon, de ceux où la peur de tout et de rien n’a pas encore chassé les noms des boîtes aux lettres, allumé ses caméras de surveillance et orné de digi¬codes les chambranles des portes blindées à oeilleton. Elle a atteint un îlot de sons et de lumières surnageant dans la léthargie nocturne de ces centres de trop grandes villes où les banques, les fringueries et les cages à bouffe artificielle ont envoyé dépérir en banlieue toute une marqueterie de petites gens aux fragiles saveurs. Faute de manger à votre faim – et je ne parle pas que de la nourriture – mangez-vous les uns les autres, et en silence, s’il vous plaît.
À l’instant la compagnie aspire la famille, à l’instant les jeux l’accueillent : caresses des enfants pour le chien, pêche à la ligne pour Bébé, bourriche à soupeser pour Madame, quiz à trois sous pour Monsieur, animé par un jeune homme col pelle à tarte, cravate à fleurs et costard pattes d’eph. Il leur semble qu’ils n’ont jamais été d’ailleurs : pas de questions, pas de silences, l’enfant passe de bras en épaules :
– Tiens, il s’appelle Damien, comme moi !
– Oui Pépé, mais t’as combien de fois son âge ?
Et pendant longtemps ça leur fera un souvenir tel un diamant : petit, rare, et beau.
…
Comment viton, maintenant, autour de cette place ?
« les voyous se soucient peu de la loi. Et même la justice réagit parfois bizarrement dans son application. »
Exactement ! Les voyous et les délinquants ne sont pas tous issus du milieu pauvre ou précaire. Beaucoup d’entre eux sont issus du milieu aisé ou soutenu. Cette catégorie est bien identifiée non seulement à Marseille mais surtout à Aix-en-Provence.
La question suivante : Pourquoi les services de la justice dans cette ville (Aix) masquent cette réalité ?
A force de lyncher Marseille on oublie le reste. Je pense qu’il souhaitable de passer par étudier la théorie de l’hypothèse du bidon vide de Sapir-Whorf pour mieux comprendre de quoi s’agit-il.
Proposer du travail à des individus qui ne veulent surtout pas se fatiguer ne changera rien…Les y obliger? Attention au respect des libertés individuelles!
Peut-être pourrait on penser à une loi permettant aux autorités de demander la justification du financement de certains biens…Exemple: des « tout juste majeurs » sans emploi, circulant dans un véhicule à 100 000 euros devraient pouvoir expliquer la chose autrement que par : « je viens de gagner cette voiture aux cartes » (expérience vécue)…
L’éternel discours de victimisation des jeunes (voyous ?) qui hésitent entre ne rien faire et ne faire rien, qui renvoie à cette responsabilité anonyme de l’Etat, des autres, des élus, etc..c’est avec ça qu’on garantit le même papier dans 30 ans
Marseillais depuis 3 ans, je ne me sens pas particulièrement en danger a cause des règlements de compte, car ce sont les clans mafieux qui s’entretuent, et les balles perdues sont -Dieu merci- très rares. Cependant, c’est le signe d’un banditisme bien implanté.
D’autre part, je constate en effet la délinquance ambiante, les vols, agressions verbales, certains quartiers peu sûrs (quoi qu’on en fasse beaucoup, j’ai travaillé plus de 2 ans à La Rose sans le moindre souci).
Bien que ne me prévalant d’aucune expertise de sécurité, je pense que les « réponses » apportées à ces 2 éléments sont totalement à côté de la plaque: vidéo »protection » déployée dans le centre ville et les quartiers riches, « nettoyage » par les plans d’urbanisme de certains quartiers, qui sont encore les plus vivants, rebelles, mais clairement pas ceux ou ces trafics se terrent… Toutes ces mesures ne feront que rapporter la violence là où elle tire sa source: l’extrême pauvreté des cités périphériques de la ville. C’est là, et pas dans le centre ville, qu’il faut agir ! Les bâtiments prévus pour tenir 20 ans en ont aujourd’hui 40, les habitants sont totalement ghettoïsés, et les jeunes ont le choix entre d’un côté une société qui les juge sur leur faciès et leur code postal, de l’autre l’argent facile de la drogue… imaginez ce que le modèle qu’on leur montre à la télé leur fait choisir.
Des quartiers retapés, où les gens auront une possibilité de se sentir bien, arrangeront bien plus de choses.
Qu’on n’aille pas me sortir l’argument financier: l’argent se trouve bien pour faire un toit au Vélodrome, poser 10 000 caméras, refaire pour la 2eme fois en 3 ans le Bd d’Athènes et retaper le vieux port… bref faire un joli centre-ville à touristes, sans personnalité, conventionnel, mort.
Merci pour ce post. Si l’occasion se présente, je me permettrai de reprendre vos propos dans l’émission Le téléphone sonne, ce soir, sur France inter.
Un fou furieux qui descend un collègue puis se fait abattre par la NYPD au pied de l’Empire State Building, ça fait la une des journaux français.
Un type qui se fait refroidir à la Kalach ou bien retrouvé carbonisé dans une épave à Marseille, c’est juste relégué au rang de fait divers pour ces mêmes journaux.
C’est curieux la manière dont on traite l’information ici…
« ça fait la une des journaux français. »
Avez vous un lien IT vers une Une (il y a plein de journaux français)?
De plus , savoir qu’aux EU, on peut se faire blesser par des policiers sans qu’ils ne soient inquiétés (http://fr.cntv.cn/program/journal/20120827/101939.shtml : non, ce n’est pas à LA_UNE) est plus interessant pour un honnête lecteur de journaux, s’il est conscient que notre monde s’américanise -et il peut s’identifier à d’honnêtes passants- , que le destin discret, quoique peut être tragique, de quelques truands de la ville de la galéjade…..
D’accord avec vous. L’exemple que vous avez pris est édifiant; oui définitivement il y a une censure hypocrite de ces faits divers en France, pendant qu’ils sont portés en épingle s’ils se passent à l’étranger.
L’exemple est d’autant plus édifiant que le dénonciateur de la méchante, vilaine et hypocrite censure a
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oublié
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de citer UN lien IT (tous les journaux français ont des archives informatiques) où le fait divers américain, qui devrait être passé sous silence si l’on suit sa « logique », a fait LA UNE….
Et pourtant, si ça avait été vrai, ç’aurait été facile!!!
Juste un petit détail sur la fin:
La drogue la plus consommée en France n’est pas le cannabis.
C’est le tabac, suivi par l’alcool…en ce sens je vous rejoins dans votre appel à une reflexion sur cette question, une reflexion objective débarassée de considérations idéologiques et empreinte de pragmatisme (ce qui est loin d’être une spécialité française). Et dans le sens du pragmatisme Monsieur Moscovici (qui doit trouver les moyens pour financer les propositions de Monsieur Hollande) pourrait être associé à cette reflexion (quand on sait ce que l’Etat ramasse comme taxes sur les deux drogues légales susnommées et ce qu’il dépense en moyens policiers et judiciaires pour combattre le cannabis on se dit qu’il y aurait des entrées de taxes à générer et des économies à faire)
Contrairement au titre de ce lien
http://www.liberation.fr/societe/2012/06/06/en-legalisant-832-millions-seraient-reverses-dans-l-economie-legale_824223 , l’économiste interviewé expose les hypothèses (avec des réserves naturelles) permettant (en affectant à d’autres tâches les gens chargés de la repression du cannabis et en taxant -comme le tabac et l’alcool- ) d’aboutir au chiffre affiché…
Par contre, le prix politique serait très élevé pour celui qui oserait veauter une loi de dépénalisation….
Par contre, installer des « salles de consommation » pour les drogues dures aurait un effet interessant pour les politiciens : il est très facile -et effrayant- de voir que quelqu’un a consommé de l’héroine (seringues); ces salles de consommation , en cachant cet aspect, montreraient que le politicien a lutté contre l’insécurité visible (à la différence de l’abominable odeur du cannabis froid -ou de l’eucalyptus vendu dans des cigarettes sans tabac-).
« à la différence de l’abominable odeur du cannabis froid »
Ça sent très bon dans tous les coffee shop hollandais!
Et il n’y a rien de meilleur que l’odeur des bidies (et de l’inhalation à l’eucalyptus, quand on a une sinusite).
On voit bien que la légalisation de l’alcool et du tabac ont éradiqué tous les trafics dont ils sont l’objet et que les pègres ont toujours manqué d’imagination pour trouver de nouveaux marché lucratifs quand l’un d’eux devenait moins rentable ou plus risqué. Mais il est parfaitement défendable de faciliter les addictions de toute sorte dans la population, ce qui ne manque pas de l’aider à réfléchir sur son triste sort.
@charli
A qui faites vous allusion?
A l’auteur de ce billet, qui a toutes les compétences et toutes les méthodes pour affirmer que la criminalité à Marseille a peu évolué dans ses résultats ?
A un « posteur », dont le message s’orne du bouton « Répondre » (vous pouvez vous en servir sans appuyer frénétiquement dessus)
« Sur un total de 534 armes » (dans le département des Bouches du Rhône) » récupérées durant l’année (près de 4000 au plan national). »
Le departement des BdR a environ (wikipedia) 2 millions d’habitants , soit un trentième de la population française; par habitant, il y a donc quatre fois plus d’armes qui ont été saisies que dans la moyenne française -soit
a) la police et les douanes y sont plus actives, *
soit
b) la ville de la galéjade et des sardines est une ville un peu plus délinquante-.
Y a-t-il eu des stats sur les saisies d’armes à Bordeaux -33- , Nantes/SaintNazaire-44-, Dunkerque -59/61- -d’autres zones portuaires ? (si les armes arrivent par voie maritime : à noter que Marseille est peut être plus exposée, car les armes venant des Balkans peuvent arriver plus directement qu’à Dunkerque -et l’arrivée de la Serbie dans l’Europe avec ses criminels de guerre, défenseurs de la chrétienté, n’arrangera rien-)
C’est seulement qu’a Marseille les gens sont moins doues pour les cacher… 🙂
Cher auteur, il semble que vous n’habitez ni ne connaissez Marseille. Cette ville que j’habite depuis plus de vingt ans tient le record des incivilites permanentes et de l’absence policière. Le sentiment d’insécurité est ancré en chacun de nous. On nous dit que ces problèmes sont liés à sa situation de port ; mais n’affectent visiblement pas Brest, New-York ou Bordeaux. On nous dit combien il est difficile pour les jeunes d’être sans travail ; il est vrai quil est sûrement plus facile d’être chômeur à Dunkerque. Stop à la pensée bobo angélique.
Article beaucoup mieux que le dernier sur les salafistes du mal qui prennent le pouvoir en Libye, le fond du raisonnement me semble relever du bon sens: «ils tuent pour de l’argent, de coupons alimentaires eux le ». http://www.lesuggfr.com/
Il y’a quand même un phénomène nouveau, c’est la détention d’armes par les gamins de plus en plus jeunes. Et un autre phénomène qui est la banalisation de la possibilité d’en acquérir.
BRAVO ! enfin un article intelligent sur le sujet.
Sachant que le cannabis représente 80 % du traffic de stup et que celui ci est moins dangereux que nos drogues légales telles que l’alcool le tabac et les benzos (ceci est un fait le cannabis ne peut pas tuer directement et son coté addictif est purement psy et non physique) A QUI PROFITE LE CRIME ?
Connaissant les propriétés thérapeutique de la plante je dirai en premier lieu les laboratoires pharmaceutiques (le cannabis était dans le vidal il y a encore peu et au vue des études sur les propriétés anticancéreuses du THC et du CBD il risque de revenir avec force dans le pharmacopée)
Les alcooliers bien sur car concurrent dans l’aspect récréatif et festif mais aussi comme produit psychotrope.
Et bien sur les producteurs de tabac qui voient dans la légalisation un moyen pour les fumeurs d herbe de s affranchir du tabac en fumant de la ganja moins forte mais pure et presque gratos.
Le systeme repressif qui a du client à gogo avec la prohibition.
Les politiques réactionnaires qui surfent sur les peurs de la ménagère et du 3e age.
Rien de nouveau à Marseille, déjà sous la grande bonasse (années 30) les réglements de compte étaient courants.
Hmmm c’est bien beau tout ça mais bientôt un nouveau problème arrivera, la coke. Pour l’instant une seule chose freine la coke son prix au gramme qui est en baisse constante mais jusqu’où ? Jusqu’où son prix va baisser et jusqu’où sa consommation va se généraliser ?
Il est temps de lutter efficacement au niveau mondial contre les drogues et celà commence par ne pas céder sur le cannabis car imaginez que dans 10 ans la coke passe de 60E à 30E le gramme puis de 30 à 15 en encore 1ans ?
Petit rappel : ça c’est déjà produit : prix dans les années 90 de 150E.
Devrons-nous dans 20ans légaliser la coke ?
On nous dit que la répression n’agit pas sur l’évolution de la consommation et je suis d’accord car la consommation de cannabis est déjà trop démocratisée mais quand ce sera le tour de la coke puis de l’héro que dira-t-on ? Il faut trouver un moyen efficace de lutter contre la drogue et même si on endigue pas la consommation, il faut continuer de donner une image illicite et mauvaise à la drogue et il faut casser les couilles à tous ces dealers. Et puis franchement je doute que les dealers vont se reconvertir, des sociétés vont se fonder pour acheminer la drogue en France et la revente sera confié aux patrons de bars et de tabac non pas à des dealers. Ils ne vont que déplacer le problème, vous pensez vraiment que la Hollande a réduit sa criminalité en légalisant le cannabis ? Au contraire un tourisme de la drogue a posé des problèmes aux locaux et maintenant ils veulent revenir en arrière.
Bref il faut une lutte mondiale contre la drogue notamment en Afrique car c’est par là que la drogue arrive en Europe.
@sonda :
La cocaïne se vend déjà 40 euro le gramme dans certains quartiers.
le problème n’est pas là.
Ton combat est perdu d’avance : partout ou c’est légalisé, la consommation et le trafic baissent.
Pourquoi s’arc-bouter bêtement sur une politique qui a prouvé son inefficacité depuis plus de 40 ans ?
Je pense au contraire que tout est une question d’argent malheureusement hors la lutte contre la drogue est une posture idéologique qui doit être maintenu coûte que coûte même si elle est inefficace. Désolé mais la légalisation revient à l’abandon par contre vous n’avez pas répondu que ce passera t’il pour l’héro et la coke (le prix est une moyenne soit dit en passant) ?
Si on négocie une légalisation de la cocaïne et de l’héroïne, l’effet sera assez rapide : une baisse des violences au Mexique et en Amérique du sud, une baisse des conflits armés en Afghanistan, une meilleur gestion de la toxicomanie dans nos rues et cela aura pour résultat quelques dizaines de milliers de mort en moins chaque année.
La légalisation ne revient pas à l’abandon. Au contraire : c’est la prohibition qui revient à abandonner tout un secteur à la violence, à des catastrophes sanitaires et sociales, à la guerre et à des dépenses toujours plus immenses.
Donc il vaut mieux, pour des raisons « morales » et idéologiques, un système qui ne fonctionne pas, qui cause des milliers de morts et qui coûte une fortune à un système qui fonctionne et qui permettrai de réduire les coûts financiers et humains ? J’ai du mal à comprendre…
« Il n’y a pas d’ennemi intérieur »
Et pourtant, c’est exactement ce qu’ils sont. C’est comme ça que la population « normale » c’est à dire non endoctrinée les perçois, et c’est comme ça qu’eux mêmes se perçoivent, qui applaudissent Merah, Fofana ou Ben Laden, qui tirent sur la police ou caillassent des bus, tels des terroristes en culotte courte.
Spirituel..
Il n’y à aucune dépendance créée par le chanvre.
J’ai fourché sur mon clavier.
Je disais donc pour finir : la ghettoïsation des quartiers, qu’ils soient de marseille ou d’ailleurs, ne date pas d’aujourd’hui. Oui dans les années 90 les coup de feus retentissaient meme au milieu du 15e arrondissement.
La culture c’est comme la confiture, disait l’autre. La confiture 2.0 ferait presque vomir tellement elle se veut bien pensante. Ca manque d’un label « hitler président » en signature de certains commentaires.
« les minots qui commencent guetteur pour 50euros jour à 10-12 ans ? Ça existait en 82 déjà ? »
Oui.
A la différence qu’en 82 à 18 ans tu passais ton service militaire. Rien ne le remplace aujourd’hui.
Les minots de 82, à l’école ils avaient chaque semaine de l’éducation civique, largement brimée aujourd’hui.
« Une vente légale de cannabis entrainera inévitablement un marché parallèle moins cher car certains revendeurs souhaiteront rester dans l’ombre et seront prêts à baisser leurs tarifs… »
La différence réside dans le fait que, les fumeurs de cannabis adultes et seniors, majoritaires par rapport aux étudiants et écoliers, sont pour, dans la mesure ou le produit serait plus saint.
La bonne morale à fait du cannabis une drogue vilaine. Ça reste un produit médical et/ou apaisant, et ce depuis plus de 1000 ans.
Quand à la
Parce qu’il y a des drogues belles ? Pfffff ce n’est pas parce que la société a accepté l’alcool et le tabac dans la liste de ces drogues légales qu’il faut accepter les drogues. Dure ou pas, il faut interdire les drogues pour des raisons évidentes de sécurité et de santé. Et puis vous oubliez que la consommation de cannabis va souvent de pair avec la consommation de tabac(25% de fumeurs de tabac chez les – de 25 ans fument du cannabis) donc au final les études scientifiques démontrant une dangerosité et une addiction moindre du cannabis par rapport au tabac sont inutiles.
Surtout que certaines études indiquent que le sevrage des consommateurs couplés de tabac/cannabis est plus difficile.
Le servrage qui est le plus difficile chez les consommateurs couplés de tabac/cannabis est le sevrage tabagique.
Ce qu’on constate pour des raisons évidentes (et confirmées par des ribambelles d’études), c’est que l’interdiction totale des drogues est totalement incompatible avec une exigence de sécurité (par le désordre qu’elle génère) et de santé (aggravation des risques liés à l’usage en raison d’une absence de contrôle de la composition des produits, et de la criminalisation des usagers). Il faut donc enfin accepter de vivre avec les drogues illégales (que l’interdiction n’a absolument pas fait disparaître, au contraire !) comme les légales (cette distinction légal/illégal ne reposant sur aucun argument scientifique), dans un cadre légal qui permette de minimiser au maximum les risques que l’usage fait peser sur le consommateur et sur autrui.
http://www.pouruneautrepolitiquedesaddictions.fr/
@Sonda:
« Parce qu’il y a des drogues belles ? »
Je suis accro à ma gonzesse, et je peux t’assurer qu’elle est d’une beauté comme tu n’en as jamais vu!
@ rey de las
Quel humaniste vous faites en disqualifiant mes propos en m’associant à un citoyen percevant le rsa.
Les personnes concernées apprecieront. Vraiment votre pensée vous honore, vous, ainsi que les personnes qui ont votre soutien.
N’étant pas souteneur, je ne vois pas quelles personnes auraient mon soutien…
(et je peux reprendre aussi bien des c**nneries de gauche comme de droite, si vous tentez pitoyablement une allusion à de présumées opinions politiques) .
Quant à votre revendication selon laquelle votre statut de « travaillant dans le social » vous permettrait d’écrire n’importe quoi (je vous rappelle cependant charitablement qu’un commissaire de police n’est pas un journaliste et que l’orthographe fait partie intégrante de notre identité fRançaise), elle m’a amené à m’interroger sur la nature de votre « travail ».
D.S bien de gôche (beurk) va lui droit au but, avec certes une acuité de droite (beurk) bien plus informative, que ce commissaire à la retraite qui garde toute sa réserve et toute sa cave bien intacte… Et si l’on l’on ressortait une bonne bouteille de 1947 en l’honneur du Gastounet et de Mémé Guérini (le vrai) ?
Gauche, droite.. On essaie surtout de secouer le prunier et d’y pendre les brigands encravatés ! Mais bon chacun son engagement..
@ D.S
Que vous faites tâche à vouloir truster de votre présence ce forum.
Vous allez l’air si fier de vous, d’avoir 24 ans et d’être militant au partit socialiste (attention une faute se glisse sous forme de jeu de mots). Vous exposez vos idées, surtout, mais vous n’avez toujours aucune pensée pour le quotidien des populations de ces quartiers, ce qui est souvent la matrice de pensée des policiers en général, qui servent surtout au bien-être de la bourgeoisie. Vous devez être surement de gauche, peut-être même le futur Éric besson.
En attendant ce que je voulais exprimer, avec mes fautes, est très bien developpé par @Louis et @sceptique. Eux ont un avantage sur nous deux , c’est qu’ils arrivent à la fois à exprimer une reflexion et à le faire sans fautes.
Pour le sujet même de la legalisation, il est sur que son effet aurait pour conséquence une augmentation directe des atteintes aux personnes (pas sur qu’après coup cela plaise â la générosité sans limites des militants socialistes pavillonaires si ouvert sur le monde)
En attendant, sans aucunes amitiés, et d’un francais qui parle â un autre français ( la France était bien heureuse d’avoir Marseille durant son epoque coloniale et lors de la fin de la guerre d’Algérie), je vous souhaite un bon dimanche après-midi devant votre ordinateur, véritable fenêtre sur le monde.
Notre république possède l’ outil juridique pour réagir, c’est l’état d’urgence.
Dans l’organisation de nos moyens de défense et la gestion de l’arc de crise, elle l’avait aussi: la gendarmerie nationale, corps militaire chargé de missions de police et doté justement de droits particuliers (usage des armes)et de moyens (blindés type VBRG ou ce qu’il en reste) étendus pour s’intercaler entre la police et les forces de 3ème catégorie que constituent les armées. L’ONU l’a compris, et nous en étions un des exemples.
Las, si le politique et notamment ces dernières années, avec la complicité passive des hauts responsables de cette institution et l’influence néfaste de certains syndicats du ministère de l’interieur, ne l’avait pas massacré pour en faire une police des campagnes de statut militaire sans âme aujourd’hui, il ne lui manquerait plus que la volonté. Je m’arrête, il y aurait des pages à écrire sur le sujet…
A cela s’ajoute le fait que la « sortie » de notre sénatrice locale démontre, au delà de la possible démagogie de son appel, une méconnaissance crasse des moyens de la république, de leur organisation et des conditions de leur engagement.
Tant des discours, depuis des années pour une telle déliquescence… Car la criminalité a changé à Marseille, et je ne pense pas que notre hôte me contredira. De quelle société voulons nous ?
Il y a un moyen peut-être d’endiguer le trafic de drogue. Quand on prend un trafiquant la main dans le sac, on lui fait passer un stage en prison pour lui apprendre le commerce. Ensuite on l’installe dans un petit magasin et on l’oblige à faire un chiffre d’affaire permettant de récupérer l’investissement fait dans la location du magasin et les trois mois de stage en prison. Sur son bénéfice on prélève 50 % de taxes payables à l’état. Ensuite on exige qu’il vende plus à raison d’une croissance de 25 % par an. Puis après la première année on l’oblige à engager deux jeunes pour lesquels il devra payer les assurances sociales en plus du smic. Ensuite on lui imposera 2 contrôles du fisc par an. Et cerise sur le gâteau, on l’obligera à voter socialiste.
Article bobo pour bobos et gogos, qui ne fera pas beaucoup de bobo. Bon style mais sans fond, tout à fait dans l’esprit franchouillard actuel : pédant, arrogant et sans consistance. Cela vous rappelle quelqu’un ?
Une vente légale de cannabis entrainera inévitablement un marché parallèle moins cher car certains revendeurs souhaiteront rester dans l’ombre et seront prêts à baisser leurs tarifs…Pourtant, cela devrait être fait si les sommes récoltées servent à la prévention, aux soins des personnes dépendantes et à la lutte contre tous les réseaux mafieux….
Le Tonton Flingueur
Que dites vous alors a propos des » 3 plantes dans le placard »? Pourquoi un marché parallele pour un produit que vous n’avez pas a acheter et que vous pouvez legalement faire pousser chez vous en quantité reduite pour »conso perso »? Ce n’est pas une solution contre la criminalité, mais c’est une reponse au trafic de cannabis (qui reste une partie assez importante de la criminalité.) Faire une Hollande bis n’eliminerait pas en effet les reseaux paralelles, simple question d’offre et demande, mais si la culture de la plante est legale, a qui vendent les dealers?
mais pkoi les francais sont pour la plupart reac comme pour la depenalisation du cannabis la plupart n’en on jamais vu et n’y connaissent rien mais ils sont contre comme si c’etait une arme alors ke si sa devient legale l’etat s’enrichirait et les les consommateurs n’irait plus voir les dealers et donc moins de violence alors si vous ki donnez votre avis sur tout sans n’y rien connaitre pouvez vous me dire pkoi tout les pays voisins l’ont légaliser ou dépenaliser et est ce que vous avez entendu dire qu’au pays bas ou en espagne c’est la guerre mondiale non alors melez vous de se que vous maitrisez est pas de tout pour vous croire important
Quels pays voisins en dehors des Pays-Bas ?
Je vous rejoins cependant sur le fait que cela ferait diminuer la consommation de nos jeunes comme chez eux. Le problème pourtant chez eux est à leur goût qu’ils sont les seuls en Europe à vivre de ce « tourisme » et qu’ils se sentent envahis.
Maintenant, avec la façon que vous avez de parler, ça ne donne pas envie de vous répondre. Revoyez votre façon de vous adresser aux autres au lieu de les traiter d’emblée comme des idiots et un vrai débat pourra peut-être se créer…
La vente de cigarettes est légale et les trusts du tabac très puissants et bien installés. Mais allez à la Junquera à la frontière espagnole et vous verrez s’il n’y a pas de trafic ! Les gangs sont partout et fructifient à partir d’un « produit » légal.
Idem pour la prostitution : dans cette même ville, se cotoient des bordels légaux et des « filles » au rond-point.
La légalisation de ces deux trafics est motivée par des considérations idéologiques – faire djeun ! – ou douteuses – les ecolos et leurs amitiés particulières – sex paradises allemands, trusts des centrales thermiques, etc…
C’est ça, et pas de problème quant à la montée du communautarisme dans ces cités relativement à l’accession des armes de plus en plus nombreuses, en même temps que des prêches de plus en plus souvent radicaux à l’image du mal nommé (pour l’instant) Printemps arabe… Pas de problème non plus avec l’incompréhension de ces jeunes qui insultent l’état ne comprenant pas que l’état, c’est eux et leurs parents avant tout, avant d’être qui que ce soit d’autre, comme les contributeurs à ce système de redistribution qui place la France en tête des pays les moins inégalitaires au monde. Et on voudrait nous faire avaler que tout ce qu’il se passe dans nos cités est bien normal et que le patronat a besoin d’importer encore -massivement- davantage de personnes pauvres et modestes. Cette idée de gens qui vont aider le système des retraites à ne pas se casser la figure est un leurre, tant on voit très bien qu’avec ce qu’il se passe en Grèce et en Espagne, c’est toute l’UE qui est en faillite et que rien ne sera payé. On laisse la France se désinsdustrialiser depuis 30 ans, on pourra de moins en moins payé les retraites par conséquent, on aura de plus en plus de chômeurs à indemniser en revanche, une montée de la délinquance conséquente en proportion, une importation de pauvres, et surtout, surtout il ne faut rien changer… C’est quand même sacrément dogmatique comme vision !!
je propose de régler tout ça au M16 américain contre la kalash russe !! y a pas photo ! la ville sera vite épurée de la vermine !!!!
Ou on fait ce qu’on a fait aux Palestiniens, cent mille euros d’aides par famille et par an, couscous party tous les soirs, fêtes au village et fête du slip tous les jours, on leur envoie plein de jeunes scandinaves à la culotte légère abruties par une propagande les désignant comme victimes et je suis sur qu’on aura le calme… On leur envoie en plus trois quatre footballeurs tapaient le ballon avec eux, on supprime l’école trop contraignant, c’est trop dur d’apprendre et on fait de grands concerts gratuits tous les soirs sans compter une énorme couverture médiatique les présentant comme des héros et pas des zéros… Tiens zut je viens de révéler en avant première le projet politique de François « djeuns » H. concernant les banlieues… Il faut plus pour ceux qui donnent moins.
Ce n’est pas drôle du tout, mais j’ai un peu envie de rire quand même en me disant qu’à Marseille aussi, il doit y avoir comme en Normandie, des familles sans problèmes dont les enfants sont sans problème, au point où ils parviennent à voler une arme chez des voisins, et à s’entretuer. Juste parce qu’il n’y a pas de problème. Je ne suis pas sûre qu’il y ait aujourd’hui, toujours une vraie raison de tuer. La « terreur » et le harcèlement, manières de tenir un pouvoir sur les gens, parfois sans vrai enjeu de « possibles », même la fonction publique en fait usage. Les interdits de tuer sont nettement moindres qu’il y a 20 ans. Et la mort de quelqu’un ne réveille souvent que l’indifférence, voire la haine, masquée sous les paroles d’usage. Le sadisme est une énergie déterminée par la faiblesse de l’autre, en soi qui n’est pas moralement condamnable si la relation à l’autre reste travaillée (et la plupart des mères qui vivent le bonheur de l’immaturité de l’enfance humaine ne diront pas le contraire, je pense).Mais le sadisme est l’énergie qui domine la société, et ce, gravement, puisque même aux âges du collège, âges lors desquels l’agressivité s’engage vers l’avenir et devrait orienter des voies différentes, les gamins cherchent l’appui sur la fragilité de l’autre, quitte à la créer. Dans une société sadique, tuer devient banal.
Avancée thérapeutique dans l’usage du cannabis médical
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70404.htm
Le cannabis deviendra t’il bientôt un médicament comme les autres?
Le cannabis connu comme une drogue très en vogue chez les jeunes contient des agents actifs permettant de traiter avec succès un grand nombre de maladies. Il est en effet prouvé scientifiquement que le cannabis médical est entre autre un antipsychotique, un anti-vomitif, un antispasmodique et un antidouleur puissant aidant les malades en phase terminale à lutter contre les douleurs chroniques. Il est même administré aux malades atteins du VIH pour les aider à retrouver l’appétit. On retrouve l’usage médical de la marijuana dans plusieurs textes égyptiens datant de plus de 3500 ans. Il est déjà prescrit dans le Shen nung pen Ts’ao king, le plus vieux receuil chinois traitant de plantes médicales pour combattre les maladies infectieuses et les hémorragies. Mais son usage tombe sous le coup de la prohibition à cause de ses effets euphorisants et de la dépendance qu’il engendre.
Ce double effet n’est pas surprenant. De nombreuses plantes produisent des agents chimiques pour se défendre des insectes et autres parasites. Le cannabis produit quatre-vingt de ces substances dont le THC (Tétrahydrocannabinol) et le CBD (cannabidiol).
Le THC, isolé en 1964 par une équipe de l’institut Weizmann bien qu’ayant des vertus médicales prouvées, cause un engourdissement sensoriel et un effet euphorisant. Le CBD aide à lutter contre le diabète, agit comme un puissant antidépresseur et peut même aider à stopper le développement de tumeurs cancéreuses. C’est ainsi que la société israélienne Tikun Olam, fournisseur de cannabis médical, en partenariat avec le Prof. Ruth Galili, de l’Université Hébraïque de Jérusalem ont cherché, avec succès, à muter le cannabis en neutralisant le THC et en augmentant de façon sensible le CBD.
Pour Tzahi Klein, responsable de Tikun Olam, ce nouveau cannabis made in Israël « a la même odeur, ainsi que la forme et le goût de la plante originale. C’est exactement le même, mais les sensations associées à sa consommation ont disparu ». Certains acheteurs plus intéressés par le côté récréatif du cannabis peuvent être déçus: « Beaucoup de nos patients ont essayé la nouvelle plante et sont ensuite venus me voir en se plaignant d’avoir été floués. »
Débarrassé de ces effets néfastes, le cannabis est à l’orée d’un tournant qui peut s’avérer historique. Cette avancée capitale permettra t’elle de libérer enfin le fantastique potentiel thérapeutique du cannabis?
Désolé mais le public de Marseille nord boycotte Israël pour des raisons évidentes liées à l’origine ethnico-idéologique de la population.
Enfin qui votera à gauche si on ne peut plus consommer du vrai hashish ? Leurs électeurs pourraient se mettre à réfléchir et même peut être à travailler…
Enfin le boycott d’Israël et la tolérance du business du Hashish produit naturel et écologique comme au pays sont les deux supports du front de gauche.
Que deviendra-t-il si on lui enlève ses deux gros arguments électoraux ?
Il faut protéger les bébés phoques et Mélanchuchu, la castafiore de l’extrême gauche.
Tout-à-fait d’accord avec votre conclusion : la seule solution passe par la dépénalisation de la consommation et du commerce de la drogue, du moins de certaines drogues (cannabis,cocaïne…). L’immobilisme des pouvoirs publics ne s’explique-t-il pas en partie par la crainte de voir la délinquance se déplacer sur d’autres terrains, si on légalise ? La délinquance liée à la drogue constitue, après tout, un abcès de fixation commode, sans compter que les ressources provenant de son commerce contribuent à diminuer le risque d’explosion sociale dans les cités.
« Merci d’ajouter 1, ou retrancher 1, à la liste suivante pour connaitre la proportion de personnes favorables/défavorables. »
Favorables/défavorables à quoi ?
1. il y a la marginalisation des jeunes « francais » issus de l »immigratiion, ceux-ci souffrent du racisme – en france c est soit tu nies tes origines ou tu devient delinquant.
2. une fois dans le « game », les dealeurs s enrichissent vite et meurent vite ou vont en prison.
3. envoyer l armee, reglementer la drogue ou la legaliser … cela ne resoudra pas le probleme de marginalisation. C est l’hypochrisie generalisee et intelectualisee qui est la cause de tous ces maux de la societe.
Si vous etes un jeune de quartier, votre adresse dans votre CV vous ferme la porte devant une embauche. c’est la realite.
Je ne pense pas que cette situation changera en france.
Et a quoi ca sert d’interdire le cannabis?
Il ne s’agit pas de combattre la delinquance pour trouver une solution. Il faudrait tout simplement etre honnete avec soi-meme et accepter les jeunes issus de la colonisation.
D »abord on les tues chez eux, ensuite quand ils viennent chez nous, on les mets dans des cages en beton, les privent d’emploi et les pointent du doigt.
Les droits de l »homme et la democratie quoi …
Un peu trop fantasmer non ? C’est bourré de clichés.
Beaucoup de paranoia mon pote. C’est pas bien de se monter la tête.
Je constate 2 points :
1 : A la place de « dealer » tu parles de « game ». Je pense que c’est intéressant.
2 : La solution, c’est pas ça » honnete avec soi-meme et accepter les jeunes issus de la colonisation. » Car, tout problème vient avant tout de soi même. Tant que tu feras pas une auto critique (et sortir de vieux shémas stéréotypés) et que tu feras pas un pas vers les gens, rien ne t’arrivera. Faut se prendre en main dans la vie, on a rien sans rien.
3 : « Les droits de l »homme et la democratie quoi » ? Non. Volonté.
Merci d’ajouter 1, ou retrancher 1, à la liste suivante pour connaitre la proportion de personnes favorables/défavorables.
(e.g: si les 4 premiers avis sont positifs, la quatrième personne inscrira +4, la personne suivante défavorable, inscrira +3)
Pour une meilleure lisibilité, merci de commenter ou argumenter sur un autre post.
C’est parti.
+1
Effectivement ça fait du bien de lire un tel article! Surtout après celui que j’ai pu lire sur les effets du cannabis sur le QI! (diabolisation à outrance à qui sers tu donc?)
Et en rapport avec ce sulfureux débat sur les stupéfiants! Je n’ai encore vu personne citer le Portugal! Pourtant en terme de politique sanitaire, ils ont pris un virage qui porte tellement ces fruits, que nombreux sont les gouvernement du monde, et l’ONU et j’en passe, qui observent ce « petit » pays en ce disant que décidément les lois prohibitives de 70 sur les stups n’ont fait que nous faire du mal sans jamais réussir à endiguer en quoi que ce soit leur raison d’être: heradiquer la consommation de stupéfiant!
Je tiens à remercier le rédacteur de cette intervention pour la qualité de ce témoignage. Je relativiserai toutefois la partie concernant l’affirmation selon laquelle l’histoire du banditisme bégaie à Marseille car :
– s’agissant de la dangerosité nouvelle de ce crime organisé.
A l’époque les criminels étaient des hommes qui savaient exactement quand ils tuaient et ce qu’ils leurs en coûtaient, ce qui n’est plus le cas maintenant. Actuellement des armes de guerre, telles les kalachnikovs, sont utilisées par ceux qui les acquièrent très et trop facilement et illégalement. Ces détenteurs d’armes qui ne sont pas que des kalachnikovs sont pour certains des adolescents de 15 ans. Le danger pour la population aujourd’hui donc n’est plus le même que celui d’il y a dix ou vingt ans : la « promotion » dans la hiérarchie du crime aujourd’hui, à la différence d’il y a vingt ans, peut être extrêmement rapide. Fulgurante sans que le criminel armé fut-il post adolescent, n’ait eu à faire sa preuve de son sang froid dans des opérations progressivement plus dangereuses. Ce qui était le cas à l’époque.
– le deuxième tient du rapport que le milieu avait de l’autorité.
Aujourd’hui il n y a plus de respect de l’autorité sous toutes ces formes. Avant on aurait jamais vu des pompiers, des policiers ou des médecins se faire caillasser ou tirer à vue alors qu’ils viennent pour prêter secours ou assistance dans les cités. Le milieu de l’époque aurait fait ce qu’il fallait pour que cela ne se reproduise plus. De même le milieu d’il y a vingt ans n’aurait jamais autorisé qu’il soit arraché un collier à un vieux. En fait le milieu corse ou italien respectait certains codes car il appartenait et c’est tout le fond du problème à la même culture si on peut dire, ce qui n’est plus du tout le cas de la criminalité qui est issue de ces cités. Et cet aspect de la question est extrêmement important pour comprendre le problème actuel et le danger actuel.
– le troisième point est celui de l’impunité. Les voyous d’il y a vingt ans ne bénéficiaient pas de telles bases de replis qui sont de véritables cités forteresses nombreuses, ceinturant la ville et dotés de guetteurs et dans lequel ils se savent protégés de la police. La société à l’époque n’aurait jamais autorisé à ce que de tels territoires aussi importants et une si nombreuse population armée demeure à l’extérieur de l’Etat de droit.
Tout ce qui précède m’emmène à dire que je peux comprendre que certains banalisent la situation actuelle, affirmant qu’elle a toujours existé.
Pour qu’une élue Ps en arrive à réclamer l’armée, c’est bien que cela est malheureusement nécessaire. Et si cette intervention de l’armée n’est pas possible ou souhaitable politiquement au regard de la nécessité de la déclaration de l’état de siège, demandons à ce que l’armée vienne en puissant « renfort » d’une police qui resterait maître d’oeuvre.
Toute la question serait alors le niveau d’initiative qui sera donné à l’armée placée sous l’autorité de la police maître d’oeuvre. Cette initiative est gage de son efficacité.
Le droit à la sécurité est inscrit dans les droits de l’homme et du citoyen. Les habitants de Marseille et donc d’un des territoires de la république doivent voir ce droit respecté. On doit pouvoir se promener dans les rues de Marseille sans avoir à l’esprit que des kalachnikovs circulent dans les coffres de voiture ou des armes sous des sièges de conducteurs.
Ouvrir les journaux sans avoir l’impression d’avoir pu être témoin ou victime collatérale du dernier braquage.
Une vie ne vaut rien pour ces criminels mais rien ne vaut une vie pour un républicain et la société se doit de la protéger.
La lecture de l’article et la comparaison des différents commentaires m’amènent à penser que, grâce sans doute à votre expérience, vous décrivez le mieux les causes de la déplorable situation actuelle de certains quartiers marseillais.
Pourriez-vous s’il-vous-plaît pousser encore plus loin cette analyse et vous étendre objectivement sur les différentes causes de l’échec scolaire supérieur à la normale dans ces quartiers, ce qui me paraît la première étape logique avant d’essayer d’y remédier?
Vous avez tout dit cher Monsieur !
Ou presque.. Il faut ajoute à votre brillant propos :
– l’accès plus facile aux armes de guerre et leur coût ridiculement bas, rendu possible par le trafic en provenance des Balkans.
– l’ouverture des frontière, rendant les armes, la drogue, et les individus, plus difficilement saisissables (et une coopération européenne lamentable, quand on voit la facilité avec laquelle les go-fasts peuvent sortir de Marbella/Malaga des tonnes de résine quotidiennement, on s’interpelle !)
– au-delà du côté des forteresses des cités, sur le plan géographique, il faut jouter la forteresse socio-culturelle, à mon avis trop souvent négligée !
1/ Il est impossible ou très difficile aux stups de louer un appartement dans une de ces cités, pour travailler à l’ombre, sans prendre le risque de se faire lever en quelques jours !
2/ Il est aussi difficile, pour les mêmes raisons d’y nourrir des indics !
Ou d’ entretenir des « relations ». J’imagine que les gamins de ces cités ne fréquentent pas les salles de jeux clandestines du vieux Marseille (où je n’ai d’ailleurs jamais un pied..) ou les jardins publics comme à l’époque du « milieu ».
Et celui qui ose, ne prend pas seulement le risque de se faire effacer, mais le risque que toute sa famille y passe aussi !
– les nouvelles technologies et Internet, rendant la communication instantanée et la surveillance très compliquée ou très onéreuse.
Voilà des points qui me paraissent faire également la différence avec les années 1980, et le milieu traditionnel.
Amitiés socialistes, D.S.
Les go-fasts, c’est du pipeau, c’est un trafic hyper marginale, c’est juste du spectacle pour des émissions poubelles TF1 ou M6.
Si tu veux savoir comment le hachich entre en Europe (le trafic du hachich depuis le Rif vers l’Europe existe depuis plus de quarante ans) : fais des recherches un peu poussés sur l’internet et reviens nous en parler…
Le Maroc est un pays certes très agréable à vivre mais avec certaines particularités qu’il ne faut pas oublier lorsque l’on se pose la question du trafic :
1. c’est nos vrais copains
2. surtout le roi
3. le makhzen, le pouvoir central, est quasi « tout puissant »
Ce qui veut dire que si l’on voulait ne plus alimenter l’Europe en hachich, il suffirait de le demander poliment et gentiment.
Le vrai trafic se fait par l’intermédiaire de circuits très proches du pouvoir.
Cherche pas, c’est comme l’existence des paradis fiscaux comme Monaco partout dans chaque pays, l’existence de billets de 500 euros et tutti quanti.
Votre point deux est incohérent sur le manque d’autorité des chefs de bande. En effet, vous parlez des quartiers comme zone de repli strictement contrôlés par les bandes dans le point 3.
Ce ne sont pas les mêmes qui caillassent les pompiers et ceux qui dealent, ces derniers cherchent surtout la paix sociale pour ne pas attirer l’attention des services de l’état.
Il y a donc confusion entre petite délinquance et grande délinquance, mâtinée du mythe d’extrême-droite que les immigrations d’origine européenne n’étaient pas sur-représentées dans les procédures judiciaires pour délinquance.
http://books.google.fr/books?id=ikuRSkH_AO4C&pg=PA58&lpg=PA58&dq=%22delinquance+des+immigr%C3%A9s+%22+italie&source=bl&ots=yt6pE8tvY-&sig=gOmKVBa15JRObu0XUChuy_HUX-M&hl=fr#v=onepage&q=%22delinquance%20des%20immigr%C3%A9s%20%22%20italie&f=false
Merci pour le lien.
Vous n’avez pas tort non plus, mais reste une nuance..
Certes, l’agressivité dont font preuve les « caillasseurs », vis-à-vis de la police quand elle débarque, braque les projecteurs sur les dealers, mais elle a aussi un effet dissuasif (!), au sens où les policiers doivent intégrer le danger de ces interventions, ne rendant possible que des interventions très organisées, très tendues, avec des moyens importants, et où les effectifs sont très exposés etc.. (sans compter le risque de bavure, le maintien à tout prix de la paix sociale via politiques/hiérarchie)
En somme, elle empêche les policiers d’intervenir « normalement », elle est une contrainte permanente. Le principe de la guérilla en fait, ce n’est pas les forces en soit qui manquent, où la volonté, ce sont les contraintes de l’environnement disproportionnées par rapport à l’intérêt des interventions.
Modeste avis,
@ rey de las…
Je vis à marseille, et je bosse dans le social, et je suis souvent en contact avec les habitants de ces cités.
Je me moque éperdument de qui est qui, m intéresse bien plus au discours, je dois certainement n avoir ni cerveaux ni parents, et vous meme devait être une lumiere car je ne comprends rien à vos sardines.
Sinon, je trouve tres pedant cet article, et le fait de discréditer samia ghali, qui est une des rares politiques intègre de la ville, en niant la situation actuelle des gens qui vivent dans ces quartiers.
Tout cela me fait penser à la caricature des députés socialistes bourgeois du film la crise de serrault.
Ne pas parler de la situation des familles dans ces quartiers, en quoi la violence actuelle, qui correspond a un air de favelas doublée de crise communautaire, n a rien avoir avec 82, c est vraiment vivre a cent lieux des problèmes de ces gens. Bref que la gauche caviar se rassure, il faut juste prendre le temps d une analyse poussé incluant les causes multifactorielles de la situation actuelle. Apres tout, il n y à pas mort d hommes, en tout cas pas de personnes de de bonnes familles marseillaises, et c est bien ça le principal ?
Mais bon j arêtte, je discrédite ma cause selon. Vous, et comme vous avez un si beau cerveau, vous aurez certainement le trait d humour qu il.faut. après tout l humour n à jamais tué personne surtout entre gens bien nés.
J’ai comme une grosse envie de vous dire de vous taire D.S.
Et pourquoi cela ? Je vous écoute cher Monsieur..
Parce que tu ressembles trop à Besson ?
Vous avez bien raison. Les Montebourg, Pulvar et autres riches socialistes sont à mille lieues de comprendre la vie dans les cités. Ceux de droite non plus d’ailleurs. Il y en a beaucoup qui pensent que les cités sont remplies de dealers et de drogués et qu’il n’y a personne d’autre qui y habite. C’est injuste.
Le plus alarmant dans votre « témoignage » étant qu’on laisse des gens ne maîtrisant pas la langue française, « bosser dans le social » comme vous dites..
Pour le reste, la gauche (« caviar », mais on aura compris « parisienne »..) n’a pas à connaître Marseille, l’imaginer nous suffit, et c’est effrayant cher Monsieur !
Sur le fond, il n’y a aucun problème que vous ne puissiez régler seuls. Toute la législation existe, tous les moyens existent ! Quand on entend Gaudin pleurnicher pour avoir des effectifs de police supplémentaires, on s’étrangle !
Ce n’est pas à l’Etat de s’occuper de Marseille, c’est aux Marseillais !
Vous votez pour des mafieux depuis des décennies à gauche comme à droite, et même quand ils sont sous le coup de mises en examens pour prises illégales, détournements etc.. ils sont réélus !
Amitiés socialistes, D.S.
« Le plus alarmant dans votre « témoignage » étant qu’on laisse des gens ne maîtrisant pas la langue française, « bosser dans le social » comme vous dites.. »
Remplir un dossier de RSA est une lourde tâche… (et gromain est une tache lourdingue)
Quelques précisions quand même de la part du Marseillais que je m’honore d’être :
– Il y a, à Marseille, un précédent dans le recours à l’armée pour pallier la défaillance d’un corps de civils : après l’incendie meurtrier des Nouvelles Galeries, en 1938, les pompiers marseillais, dépassés par l’ampleur du sinistre, ont été remplacés par un corps militaire, les marins-pompiers (tandis que la ville était mise sous tutelle de l’Etat, mais c’est une autre histoire).
– Il existe un corps militaire chargé du maintien de l’ordre : c’est la gendarmerie. Pas besoin de déclarer l’état de siège pour y recourir.
– Derrière ces événements, on aperçoit les conséquences de l’absence de politique en faveur des quartiers déshérités de Marseille, ville livrée aux affairistes immobiliers et au court-termisme politique. Aucune hauteur de vue, aucun projet à long terme n’émanent de l’équipe qui « gère » cette ville depuis bientôt trois mandats consécutifs. Traiter les effets désastreux du laisser faire – laisser aller qui gangrène Marseille ne sera pas simple. Traiter ses causes passe probablement par un changement de gouvernance.
un peu facile de critiquer uniquement l etat
Quand on elit des crapules notoires, et qu on les reelit sans probleme (guereni ou andrieux en sont le dernier exemple mais loin d etre le seul) on peut pas se plaindre apres
Il y a un clientelisme terrible (j ai grandi pas loin de marseille, si j aurai voulu rester la, j en aurai ete reduit a faire jouer le copinage comme les autres)
Où est la « critique de l’Etat » dans mon propos ? Lisez bien le dernier paragraphe de ma réaction. Vous reconnaîtrez ceux que je mets en cause : exactement les mêmes que vous.
Excelllent témoignage, quand on vit dans le Sud on est effaré de la médiocrité des « élites » politiques, de leur manque de repères, de l’ignorance qu’elles ont des problèmes des divers territoires. Et du copinage, népotisme on commence par faire x ou y entrer au conseil municipal sans formation, sans affinités avec la citoyenneté, juste pour « compter » une voix de plus, ça peut toujours servir.Marseille capitale de la culture, européenne, mais citez-moi des projets en cours d’achèvement? 2013, c’est dans 5 mois, au secours…
Toutes mes félicitations à l’auteur de l’article, je ne suis jamais déçue, merci.
Merci pour cet excellent article, très instructif comme souvent.
Que voulez-vous dire par: « refuser systématiquement toute avancée pour la drogue la plus consommée en France : le cannabis ». On dépénalise l’usage des drogues dures (sous assistance) et on continue la répression pour le fumeur de joint?
Attention à ne pas mélanger les genres et ne pas interpréter la loi :
l’armée peut parfaitement intervenir sur le territoire français, il suffit d’une bête réquisition administrative signée par le préfet. Cependant cela ne lui donne pas de pouvoir de police judiciaire. Pour détenir un pouvoir de police judiciaire (et donc pouvoir réellement effectuer un travail de police), la réquisition doit être signée par le juge, ce qui n’est possible qu’en état de siège.
En revanche, des militaires réquisitionnés par le préfet peuvent parfaitement assister un gendarme placé lui sous réquisition judiciaire et officier de police judiciaire. Sous ce régime, les forces armées peuvent participer à des opérations de police sur le territoire national. Elles le font d’ailleurs depuis plus de 5 ans en Guyane, territoire français, dans l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage.
Rien n’empêche d’imaginer ce genre d’opération en France contre des trafiquants de drogue.
Pour en finir avec l’utilisation de l’armée comme force de police, la situation s’est également présentée en Algérie au moment de la bataille d’Alger, suite à l’état de siège décrété par le gouvernement.
Une réussite absolue, d’ailleurs.
Un grand merci pour toutes ces précisions. Moi-même juriste, j’étais perplexe devant l’argument avancé par notre ancien flic..
Sur le fond, je me permets un avis :
il serait tout de même intéressant/possible d’imaginer que des effectifs (militaires ou policiers spécialement entraînés, un juste milieu entre anti-émeutes et GIPN) puissent être déployés pour des missions de court-terme dans ces cités sensibles. J’entends par court-terme, des missions de plusieurs jours par exemple (avec logistique sur place, tentes militaires, bus blindés, etc..), sans interruption, permettant aux forces de polices (enquête) de procéder :
1) à toutes les investigations nécessaires à la dite-enquête, ou aux enquêtes, car ça permettrait de mutualiser les forces et faire d’une pierre plusieurs coups, sans (trop) risquer de se prendre un frigo sur le crâne ou une rafale de fusil automatique, tout ayant les coudées franches pour embarquer le premier lanceur de boule de pétanque amateur (le dispo étant suffisamment impressionnant pour calmer tout le monde, du moins on l’espère..)
2) à tous les contrôles des individus suspects essayant d’exfiltrer complices, armes, marchandises, argent..
De manière générale, on pourrait également réfléchir à la construction de commissariat de quartiers (fortifiés !) directement au coeur de ces cités, histoire de mettre la pression aux criminels (car il faut arrêter de les appeler délinquants comme à Amiens, quand ils tirent sur des CRS au fusil de chasse, à moins de réformer le Code Pénal..) et surtout, ce qu’on néglige souvent mais qui devrait quand même être la préoccupation première, d’assurer la sécurité des ces populations prises en otage et faire respecter un semblant d’ordre public !
C’est tout de même effrayant qu’en 2012, il existe des quartiers dans le 93 par exemple, où la police n’ait pas (matériellement, humainement) les moyens de pénétrer, ou alors escortée par des renforts de CRS, et qui ne font pas toujours le poids ! Et encore à condition qu’elle fasse vite, voire dans l’urgence son devoir ! Et qu’on entende parler en prime, de « provocation » ou « d’huile sur le feu » de la part de la population/commentateurs à l’endroit des forces de l’ordre.
Modeste avis, D.S.
PS : Je précise que je vote à gauche, suis juriste, encarté PS, assez allergique aux méthodes/politiques/positions de la police quand il s’agit de ces « interventions en zone sensible » (j’étais encore lycéen à l’époque des émeutes de Clichy ss Bois..), et pense représenter une « ligne » de moins en moins négligeable au sein de mon parti.
Excellent article, ça fait du bien de lire ce genre de billet quelques fois. Merci
Oui, c’est facile de relativiser sur ces sujets, comme en donnant le nombre d’armes à feux saisies par rapport au nombre d’AK47 dans le monde. Seulement, le billet ne nous dit pas l’estimation de combien d’armes à feux sont en circulation en France et plus généralement à Marseille qu’on ne trouve pas par rapport à celles qu’on trouve.
On pourrait, dans le même genre, ouvrir un contre feu, en indiquant que la Corse est largement plus dangereuse avec un nombre d’assassinats plus importants que dans tout le reste de l’Europe et même en Sicile ou en Calabre où pourtant règne d’autres mafias identifiés dans le Top 10 des ennemis internationaux des USA par leurs polices spécialisés. Mais il faut pourtant bien reconnaître que le développement de la criminalité à Marseille n’a rien à voir avec celui d’il y a 30 ans ou à celui de Borsalino où le risque des balles perdues n’étaient pas aussi important qu’avec les armes de guerre en prolifération actuellement.
Il est certain également que la gauche au pouvoir va certainement étudier ces questions de dépénalisations et de légalisation concernant ces substances illicites. Mais il suffit de voir le marché à Barbès pour comprendre le dénuement de certaines populations en France et que cela ne règlera pas tout.
Enfin, je crois qu’il existe déjà des cellules de police spécialisées avec des inspecteurs du FISC pour monter sur les trafiquants. Ce n’est donc pas tant à contre-courant. Mais c’est l’idée la plus pertinente que je retiens, avec l’idée du Président du Conseil italien Monti de mener systématiquement des contrôles sur tous les possesseurs de supercars type Ferrari ou Porsche, idée qui n’était pas centrée sur les trafiquants mais qu’il serait intéressant de reprendre ainsi que sur ceux qui se permettent la location de ces bolides.
Mais bon, comme le disait un commentateur du Monde.fr, les peines font plus peur à ceux qui doivent les donner qu’à ceux qui doivent les recevoir, donc tout ce trafic a encore de beaux jours devant lui tant l’arsenal judiciaire est rendu vide de sens, et « sans rendre service aux intéressésé. Au moins, Mme Ghali en a plus dans le pantalon que bien de ceux qui sont soi-disant à notre service. S’ils ont des avis, elle au moins a de l’imagination. Les autres sont juste heurtés par des mots, des mots qui les limitent d’office. « Vous imaginez qu’on puisse dire ou reconnaître qu’on soit en état de siège ? » Genre, ça a quelque chose d’inimaginable, ou cela démontrerait une incurie ? L’incurie, c’est justement de laisser les choses en l’état et de préférer ne rien faire, continuer le petit turbin comme si rien de grave ne s’y passait. Ces gens sont dangereux, ils ont peur des mots. Quant aux armes réputés difficile à acquérir, tant que l’UE existe sans contrôle au frontière (c’est une réalité, non une critique), facile de prendre un train ou monter en voiture est d’aller les chercher. Puis, on pourrait aussi réflechir à l’intérêt d’avoir des billets de 500 € par la même occasion qui ne servent à personne, qui sont refusés quasiment partout, et qui sont surtout efficaces pour faire blanchir son argent… Quand on pense qu’en Chine, le plus gros billet est l’équivalent de même pas …10€ !! Si quelqu’un peut indiquer la valeur du plus gros billet américain, je suis preneur…
Wikipédia me répond : historiquement, 100 000$. Ces billets ont été émis avant la 2nde Guerre Mondiale par et POUR des banques.
Des billets de 500, 1000, 5000 et 10 000$ auraient été émis jusqu’en 1946..
Actuellement, c’est 100$, le plus gros billet.
Merci Alias !
info interessante
cependant quelle etait la valeur de 100 000 dollars jusqu’en 46 en dollar actuel? quelle etait la situation de l’inflation a cette epoque ?
pour le billet de 500 euros, j’ai entendu qu’il avait ete imprime officiellement pour les allemands qui utilisent peu de cartes de credit… je dis bien « officiellement »…
http://www.rue89.com/2012/08/30/trois-sept-millions-darmes-circuleraient-illegalement-en-france-234965
Pour le commissaire, qui chaque fois, est bien trop optimiste sur le nombre d’armes en circulation notamment, ce lien indique qu’il y aurait pas moins de 15000 Kalach’ en circulation….et ce, dans les banlieues françaises. Et c’est entre 3 et 7 millions d’armes qui circuleraient au total rien qu’en France. Sur les 100 millions dont vous parlez, Commissaire, on en a déjà remonté une bonne partie 😉 à ce qu’il semble… Certains se contenteront de ne pas réflechir, d’autres trouveront la situation à proprement parler explosive. Mais bon, vu les réactions qu’on peut attendre si on fait remarquer ce dernier point, je crois qu’il est préférable de ne pas réflechir ou de ne pas dire ce qu’on pense, malgré ce qu’il se passe, notamment à Castres…Bref
Et les bandes de jeunes qui se sont appropriés le droit de faire rentrer qu ils veulent dans de nombreuses cités de la ville ? Les check up à l entree, les cages d escalier requisitionnés pour le traffic quand les ascenseurs sont en panne, les minots qui commencent guetteur pour 50euros jour à 10-12 ans ? Ça existait en 82 déjà ?
Vous vous êtes déjà deplacé dans une cite de marseille ? Vous envisagez que la plupart qui y vivent essayent de s en sortir et vivent avec cette violence au quotidien.
C est beau le journalisme avec des statistiques, grâce à votre article, nous avons compris que c est ce qui se plaignent qui fantasment.. Et sinon, vous vivez dans quel quartier Mr le journaliste ? vous faites quoi comme activité juste après avoir développé ce brillant point de vue ?
Apparemment vous êtes comme Sophie Pétoncule : « Ah, mais moi j’ai rien compris à cette phrase ».
A part que c’est l’article tout entier.
Monsieur gromain:
des gaffes en série discréditent le sens (sous réserve d’existence) du message (« Marseille a peur : les sardines et les délinquants y rendent toute circulation impossible ») que vous tentez de faire passer.
Je me permets de vous signaler qu’il existe une différence entre un commissaire de police honoraire très courageux et très talentueux (et auteur de romans policiers) et un journaliste (il en existe aussi des courageux et talentueux : ce n’est pas le même métier, cependant). Il vous aurait suffi d’un petit effort de documentation, à la portée de toute personne dotée -de par ses parents : aucun mérite- d’un nerf optique et d’un cerveau-.
Aussi, par contagion, avez vous ridiculisé votre noble et juste cause (la défense des Marseillais contre les sardines envahissantes et les délinquants).
@Paul lo Pofre:
Seulement l’article ?
Vous êtes bien charitable, Monsieur Pofre..
@ Rey
Est ce que votre texte était censé avoir un sens ? Les phrases sont bien écries, on comprend les mots mais rien de plus.
alhambra:
sachez
a) qu’il est maladroit, voire impoli de répondre à un texte adressé à un autre (à moins que vous ne soyez Paul lo Pôfre).
b) qu’un « ‘travailleur dans le social » (selon sa proclamation) a été vexé par le contenu de mon texte -malgré un lourd handicap, il en a vaguement saisi le sens-
c) que vous devez avoir un très lourd handicap pour ne pas « saisir de sens » dans un texte simple. Cependant,ne perdez pas **totalement** espoir : il se produit parfois des guérisons miraculeuses, liées à un régime intensif à base d’aliments phosphorés et à des exercices intellectuels simples mais continus..
»Tu ne manque pas d’air (et pour un mizou mizou, quelqu’un qui ne manque pas d’air, c’est très précieux) »
Obligé de rire, »parce qué ye n’souis pas oune machine… »
« C’est tranquille » se traduit en « ça peut aller » ou en anglais « It’s OK ».
Première couche :
L’arrivée à l’aéroport ou à la gare d’Aix TGV vous met dans l’ambiance :les véhicules qui respectent le code de la route se comptent facilement ceux qui ne le respectent pas plus difficilement (des centaines par jour).En ville ,idem.
Deuxième couche :
Le clientélisme à tous les étages…
Au dessus du panier (sic):
les petits et grands voyous ….
enfin une classe politique cagole et inculte…
Article bien meilleur que le dernier sur les méchants salafistes qui allaient prendre le pouvoir en Lybie, dont le fond du raisonnement m’a l’air de relever du bon sens: «ils se tuent pour de l’argent, coupons-leur les vivres».
Excellent article!!!
Un constat simple : n’importe qui peut trouver du cannabis n’importe ou.
Lutter contre tous ces trafics ne servent pas à grand chose. Cela rapporte énormément d’argent et Ils font vivre des dizaines de milliers de familles et dès qu’un dealer tombe, des gens se battent pour prendre sa place.
Demandez aux policiers, gendarmes, juges, avocats, le constat sera le même : il est impossible de lutter efficacement contre ces trafics. (comme une guerre contre les talibans, impossible à gagner)
Certains disent que si le cannabis est légalisé, tous les dealers se mettront aux drogues dures. J’en doute fortement.
En effet, un gramme de cannabis coute entre 5 et 10 euros. Il permet de faire en moyenne 4 joints (demander a votre plombier)
Un gramme de cocaïne coute 60 euros. Il permet de faire en moyenne 5 rails. ( sauf dans Scarface ).
Un français moyen ( 1600 euros/mois) qui fume quelques pétards le we ne peut tout simplement pas se permettre de se mettre à la cocaïne sur le moyen terme.
La légalisation n’est pas pour demain. En effet beaucoup de parents pensent que si cette drogue est légalisée, leur cher et tendre enfant (un ange) essayera. Mais ce que les parents ne savent pas c’est que l’enfant à déjà eu a de multiples occasions d’essayer. hypocrisie….
Tu fais 4 joints avec 10 euros de shit, pèpère ? Ben dis-donc c’est pas des moitiés de joint, hein. Tu charges un chouïa on dirait. Ou t’achètes cher.
1 C’est de l’afghan non coupé
2 Oui je charge bien
Hmmm ceci explique cela.
L’afghan c’est très bon mais il faut en mettre pas mal.
Pas d’accord avec vous LeBGdu92. Il y a 50 % de jeunes qui n’ont pas d’avenir parmi ceux qui attendent qu’on leur donne un travail. Les passifs. Ceux qui regardent la télé en permanence et ont mal au dos en se levant. Ceux qui regardent on n’est pas couché. Ceux qui attendent qu’on pense pour eux. Ceux qui ne peuvent même plus se promener et respirer l’air frais sans se mettre des écouteurs. Ceux qui sont dans l’indolence, le spleen de l’espoir déçu bien que jamais annoncé. Changez ça et vous verrez comme les jeunes vont se bouger pour faire quelque chose de leur vie. Le drame de notre société c’est bien sûr le capitalisme qui est près d’exploser comme un américain obèse qui a encore faim après 10 big macs, mais c’est surtout l’aseptisation, le rassemblement des moutons dans les talk shows et le non pensant acceptant le politiquement correct débité par des ânes tout au long de la journée sur les médias. Faites ceci: coupez la télé, imposez – vous de l’exercice physique tous les jours, et surtout faites des choses, fabriquez, écrivez, quelque chose qui vient du fond de vous-même. Fabriquez-vous! Evoluez! N’attendez plus qu’on vous suggère ce qu’il faut faire, de quoi vous devez avoir peur, comment vous devez vivre. C’est votre vie! Ne vous plaignez plus, agissez!
Rafraîchissant ! M’avez bien fait rire. Et je plussoie votre propos, il sent la frustration à plein nez mais il est juste, profond, sincère, nécessaire. Bon dimanche le réac de gauche !
»Ceux qui ne peuvent même plus se promener et respirer l’air frais sans se mettre des écouteurs. »
La, c’est n’importe quoi!!!
La telé abrutit, c’est un fait, mais on peut quand se promener, respirer l’air frais avec de la musique, non?
Depuis quand Marseille est en France ?
@Le BGdu92 : votre remarque typique du parisien snob et borné en dit long sur l’état d’esprit d’un pays qui , je m’en désole, a du mal à être une véritable nation.
En même temps vous rentrez dans le même type de comportement en mettant l’accent sur le fait qu’il est parisien…
+ 1000 @ Blabla !
« typique du parisien snob et borné » en dit long sur l’état d’esprit d’un pays qui, je m’en désole tout comme vous, a du mal à être une véritable nation.
@D.S : c’est quoi une vraie nation ? un poys dans lequel personne ne se moque du voisin ? ça n’existe pas !
En Espagne les catalans, basques, galiciens et j’en passe sont beaucoup plus regionalistes que nous. En allemagne, l’Ouest méprise encore l’Est pour une partie de la population. En Grande bretagne, meme pas besoin d’en parler tellement les rivalités et haines sont tenaces. En suède, beaucoup d’habitants de Stockholm se moquent des habitants du Sud, aux Etats Unis dans beaucoup d’Etat il y a une fierté et certains se considèrent à peine comme américain (les texans sont … texans !) …
Dire que la France « a du mal à être une véritable nation » n’a aucun sens, au moins par rapport à la remarque marseilles/paris. Quelque soit la division géographique on en trouve toujours pour mépriser le voisin (tiens, rien qu’à paris entre le 75 et le 93 par exemple ! Ou Lyon / Saint Etienne)
Calmez-vous camarade, je ne faisais que répondre de manière légère à Diki.
Pour vous répondre, une vraie nation ce sont des hommes qui, s’ils ne viennent pas forcément du même endroit, vont dans la même direction, se serrant les coudes dans l’adversité, et étant prêts à renoncer à certaines choses pour le bien et la survie du groupe. Vous avez séché l’éducation civique ET Platon ?
Même dans Paris intra-muros : rive-droite/rive gauche, 14ème/15ème, la cité machin vs la cité truc-muche
Et même dans mon immeuble : escalier C vs Escalier B…
Même dans la famille : ma p’tite soeur, des fois j’ai envie de l’étrangler!
Dingue, non ?
V’là comment « la nation est mal barrée »…
si je peux me permettre, là, pour le coup : lol !
« Vous avez séché l’éducation civique ET Platon ? »
On a juste été un peu plus loin que ça.
Faut pas s’arrêter aux amours de jeunesse, fier militant du ps !
Excellent billet !
La dépénalisation n’est pas la solution, seule la légalisation offre une porte de sortie. Mais en France, ce n’est pas près d’arriver…
Quand aux « guerres des gangs », la France se porte relativement mieux que le reste du monde et même de l’Europe. Peu de mafia établie et un milieu très « traditionaliste », ça évite les explosions. Mais l’arrivée des « cités » ne doit pas aider.
Quand les gens comprendrons que ce qui fait augmenter la violence, ce n’est ni l’immigration, ni la kalach, ni le shit, mais le fait que les jeunes des cités en France pensent n’avoir aucun avenir honnête envisageable dans la société française. Car forcement, 50% de chomage et, dans le meilleur des cas, un emploi au smic pour la majorité de ceux qui trouvent, ce n’est pas la panacée.
Il faut revaloriser le travail dans ces quartiers. Ultimement, c’est le meilleur moyen de faire refluer la violence.
Tout à fait d’accord.
Il faudrait investir massivement dans les cités, en recréant une mixité sociale (mélange des logements sociaux avec les autres), en mettant dans les écoles/collèges/lycées des profs d’expérience avec un bon salaire (au lieu de leur refourguer des jeunes qui y vivent un cauchemar) et des infrastructures de qualité, en créant une dynamique de travail local, etc.
Mais pour ça, il faut beaucoup d’argent, que l’État n’a pas, et une politique non pas sur un quinquennat mais sur une vingtaine d’années, ce que personne n’osera faire car les effets bénéfiques sont beaucoup trop loin.
En ayant un semblant de reconnaissance, les jeunes seront plus enclins à travailler ou étudier plutôt qu’à faire du trafic…
C’est quoi cette condescendance avec le smic ? J’ai 18 ans, je travaille dans un supermarché, et je touche le smic. Je ne m’en plains pas.
Je ne consomme ni alcool, ni drogue, d’une part parce que je n’ai pas besoin de ça pour m’amuser et d’autre part parce que je suis libre de me faire une opinion personelle là dessus.
Et je ne suis pas d’une intelligence supérieur, faut arrêter de donner des excuses de ce type au trafic de drogue, les jeunes (comme moi, et même plus jeune dès le collège) savent très bien ce qu’ils font, que chacun prenne ses responsabilités.
Parce qu’avec ce type de discours, vous légitimez leurs actions et donc en parallèle, vous créez une injustice pour ceux qui ont décidé de respecter la loi (déjà rien que la loi),
@ Hervé :
Ah bravo la jeunesse ! Enfin un peu de bon sens !
Si tous les adolescents désoeuvrés et « sans futur » se mettaient à dealer, il nous faudrait établir un pont aérien entre Paris et Tanger pour ravitailler le pays..
Par définition, un jeune entre 16 et 22 ans, n’a pas « d’avenir tracé » !
J’en connais BEAUCOUP qui ont des Bac+5 de Droit et qui n’ont aucune idée de ce qu’ils vont en faire, et encore moins de ce qu’ils VEULENT faire ! (et qui ont fait du droit par hasard, et vous pouvez faire le même discours avec les lettres, la philo, l’électronique, la socio, la psycho, la mécanique, etc..)
Du reste, les jeunes dans les campagnes sont tout autant « isolés », et pas plus motivés que les mecs de banlieue, et même s’il y a quand même de la drogue qui circule, le deal n’est ni une carrière, ni une industrie, ni à l’origine de violences.
Et puis il faut arrêter de dire qu’ils sont payés au lance-pierre, aujourd’hui à Paris la nouvelle phrase à la mode est : « Mais qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent avec 1500 euros ! Avec ces salaires de misère, personne n’aurait envie de travailler ! » On s’étrangle !
D.S., 24 ans et militant PS (précision importante) !
« 24 ans et militant PS »
Avec des propos bien « de droite ».
Pauvres socialistes, sont descendus bien bas…
« Par définition, un jeune entre 16 et 22 ans, n’a pas « d’avenir tracé » ! »
Certes, mais les statistiques sont là pour déprimer sérieusement les djeunsses de nos banlieues, c’est comme ça, t’aura beau comparer avec tes connaissances bac + 5 : quand t’as 20 ans au bout de ta ligne de RER, ne REGARDE SURTOUT PAS les statistiques sur tes chances d’accès à un emploi.
Et comment tu fais avec 1500 euros (c’est plutôt 1000, d’ailleurs, le salaire prolétaire moyen), seule avec des enfants – voir des parents – à charge…
Tu les emmènes en vacances ou, quand et comment ?
Le plus sage est peut-être bien même encore de les envoyer le plus vite en prison, où ils recevront au moins une bonne formation à un métier, certes un peu risqué, mais qui paye!
Bref, t’es surement un très gentil militant socialiste, mais t’as pas l’air très au courant de la réalité de ces quartiers.
« Pauvres socialistes, sont descendus bien bas… »
Non c’est le contraire, ils remontent !
« Tu les emmènes en vacances ou, quand et comment ? »
Tu les emmènes pas en vacances quand tu gagnes 1000 euros par mois ! Tu prends ton mal en patience et tu emmènes tes gosses au parc. Enfin, rassure-moi.. c’était comment avant ? Enfin je ne sais pas quel âge tu as, mais j’en ai 24, issu d’une famille monoparentale modeste comme celle que tu décris, plus jeune je partais en vacances une année sur trois et personne n’est mort. On préférait me donner trois fois par semaine de la viande à manger et mettre le reste « de côté ». « Il ne faut pas jouer les riches quand on a pas le sou » comme chantait Brel. Mais la France des années 2000 ne veut plus l’entendre. On veut s’habiller, téléphoner, consommer comme les bourgeois, d’où la frustration et le sentiment de déclassement. Mais bon je n’apprends rien à personne.
Quant au « très gentil militant socialiste », il ne pense pas avoir de leçons de gauche à recevoir de quiconque.
« Avec des propos bien « de droite ». » C’est sûr que dès qu’on bouscule un peu le nid de guêpes.. T’as raison garde ton logiciel des années 1980, tu risquerais de te remettre en question.
Vous m’amusez avec vos comparaisons !
Vous croyez qu’un Bac+5 au chômage a la même situation qu’un jeune de banlieue au chômage ? Je vous invite à passer quelques jours dans un quartier chaud, on verra votre avis après…
@Hervé :
Dire que c’est leur responsabilité s’ils choisissent de dealer, certes, mais quand on est né dans une cité, c’est tout ce qu’on a en référence. Si vous y étiez né, vous seriez sûrement comme la plupart de ces jeunes. Qu’est-ce que vous feriez si un gang vous prenait sous son aile à 10/12 ans ? Les jeunes n’ont tout simplement pas le recul pour s’en écarter. Le problème est global, imputer la faute aux jeunes des cités est ridicule (bien qu’il faille bien sûr condamner les délinquants, ça va de soit).
Vous ne comprenez rien. Il ne s’agit pas de chômage. Il s’agit de climat socio-culturel. Je vis à Paris, du travail il y en a. Certains de mes proches travaillent dans la location de voiture. Ils ne parviennent pas à recruter des gens pour passer l’aspirateur et laver des vitres des voitures ! Les mecs de banlieue en question, ils sont embauchés (via intérim), il n’y a aucun problème. Ils travaillent.. et puis rapidement, ils abandonnent. Ils cessent de venir, lâchent le job ou.. se font lourder parce qu’ils font des courses de bagnoles dans les parkings ! Vous n’avez pas idée du turnover, ils en passent des centaines dans l’année, très peu restent. J’ai travaillé dans la restauration, c’était pareil, beaucoup (pas forcément arabes, blancs, noirs, peu importe..) venaient, travaillaient, pour des salaires plus que corrects, mais au bout de 2, 3 semaines, ils se tiraient. On était obligé de recruter des étudiants Erasmus (Polonais, Brésiliens, Italiens) ! Trop dur, mal au dos, et pas assez payé pour eux.. Et ça c’était pour la partie honnête et « bosseuse », l’autre partie préfère rester à dealer dans sa cité et prendre 2000 balles plutôt que de se taper 1H15 de métro pour aller passer l’aspirateur dans des bagnoles.. (un choix !), enfin une autre partie (minoritaire ou majoritaire, qui sait?) choisit de travailler sans problème. Malheureusement, ce sont les deux premières catégories qui tirent tout le monde vers le bas, travailleurs ou pas.
Quant aux gamins qui tombent dedans dès l’enfance, vous avez raison, le mal est à la racine.
Heu, il n’y a eu que des français d’origine étrangère qui ont « construit vos routes, vos maisons, vos voitures, (…) ramassé vos poubelles, nettoyé vos rues, vos bureaux, gardé vos chiards, tenu la caisse de vos supermarché… » ?
Vos parents et grands-parents ont travaillé, comme les miens, quelle honte y a-t-il à travailler ?
Bonjour le « vivre ensemble » avec des raisonnements pareils…
@ bledina :
« que des français d’origine étrangère »
Non, mais beaucoup quand même.
Et les conditions (de travail mais aussi de vie, et d’éducation de la progéniture) ne sont pas les mêmes.
Et 99% de prolétaires (de tous pays) quoi qu’il en soit.
Et les français d’origine « populaire » se considèrent souvent logés à même la enseigne : relégués, au ban du lieu, comme l’indique le nom de ces villes et quartiers du bout de la ligne…
On ne veut plus nettoyer vos voitures! On veut des vrais boulots, une vraie éducation, de vrais conseils en orientations. C’est pas demander la lune!
Juste quelques perspectives d’avenir, comme les potes à bac +5 de DS, là (qui n’a pas l’air d’avoir souvent voyagé au delà de son périphérique).
C’est vrai, c’est tranquille dans des coins comme le Vieux port ect …
… par contre dés qu’on va à Kaboul district (le Nord) c’est le bordel.
Faudrait avertir les imams que les quartiers coloniaux sont mal gérés en Europe.
Excellent article. j’ai vécu à Marseille et je comprends qu’on puisse parler d’une ville paisible malgré les statistiques. Il y a des quartiers très tranquilles et des coupe gorges.
Un trafic n’est guère qu’un commerce prohibé. la question est de peser les risques d’une consommation accrue si elle devient légale par rapport aux conséquences bien connues de la prohibition.
On pourrait se baser sur tout ce qu’on sait du coût de la consommation d’alcool pour la société. Ce n’est pas une substance anodine.
Autant pour moi :
« Comme diraiENt nos amis… »
Ouf ! Je risquais le lynchage de la milice linguistique qui sévit sur LeMonde.fr…
« Aux temps pour moi » 😉
« Au temps pour moi » 😉
Autant de cerises qu’au temps où portait le vent
Ah ah ah merci l’ami, mieux vaut en rire qu’en pleurer !! Certains se révoltent quand on touche au sacré (cf rénovation du tableau en espagne, le pakistan….), d’autres lorsque l’on touche à la sainte trinité orthographe, grammaire, conjugaison … Et bien moi, je suis mauvais en orthographe et grammaire, et je l’assume que sa plaise ou non (petit brin de provoque). Mais quand on sait comment il est difficile d’apprendre une nouvelle langue, et que l’important, cela reste de se faire comprendre, le reste, je le laisse aux miliciens du monde ^^ Même si certains sont désagréables, ils restent les gardiens d’une belle langue, et ça c’est déjà pas mal…
Honnêtement, je ne pense pas que la légalisation du cannabis réduira les trafics. Car si l’état prend le contrôle du marché, il taxera copieusement le produit et, un peu comme le marché noir pour les cigarettes, les gens continueront à aller s’approvisionner dans les quartiers vu que ça restera moins cher!
Pas forcément.
Le cannabis à des couts de production très faibles, donc même avec des taxes, une explosion de l’offre serait même plutôt bénéfique pour les prix.
Au pire des cas les taxes remplaceraient le prix de la rareté, donc ça bougera pas trop.
Sinon, meilleure solution selon moi : permettre la culture chez soi.
trois pieds dans un placard, tout le monde est content.
Sauf que dans vos calculs savants vous ne prenez pas en compte l’addition pour la Sécurité sociale, en terme de prévention et soins.
Je doute qu’avec une légalisation, les frais de sécurité sociales augmentent. On sait que la loi n’influe quasiment pas sur la consommation. Des produits plus sains feraient plutôt baisser les dépenses de santé, qui de toute façon sont inéluctables.
Toujours pareil : il n’y a pas de prise en compte de la réorientation des personnes qui aujourd’hui vivent de ce commerce, et vont à l’évidence se tourner vers d’autres sources de revenus, sans doute encore plus problématiques… Il ne suffit pas d’assécher un marché, il faut aussi prendre en compte les personnes derrière, quoiqu’on pense d’elles, ne serait ce que parce que ça va indéniablement faire augmenter la délinquance, qui se reportera sur d’autres secteurs.
Comme cela avait éét le cas avec la fin de la prohibition, les voyous seraient déstabilisés par une légalisation.
JE reconnais que ce n’est pas très moral, mais dans l’idéal il faudra que notre société ait le courage de proposer une reconversion « légale » ( et probatoire) aux dealers actuels.
La légalisation ne réglera pas tous les problèmes, assurément…
Sur, la legalisation de reduira pas tous les problemes, mais le reste devient alors un probleme social, je pense que beaucoup de ces trafiquants ne sont arrivés la que parce qu’aucune autre voie ne leur a ete ouverte. Un probleme de classe, d’inegalité, de societé, c’est certain, mais lutter contre ces trafics dont sont aussi victimes les trafiquants eux-memes, (par exemple les guetteurs de 12ans qui fuient l’ecole pour ramener quelques billets a la maison), cela reste une necessité. Mais je suis d’accord avec vous, face au bizz de rue, si on veut lutter contre, il faudra trouver des solutions d’ordre social.
Je suis de votre avis pour les 3 pieds dans le placard (adultes plus trois , et tout le monde est content. Ca me parait aussi etre la seule et meilleure solution. Eradication du bizz devenu completement inutile et pas non plus le coté bizz etatique. Pour les »cout de la secu » etc, de toutes facons, dans la situation ou nous sommes aucuns etat ne peux empecher celui qui le veut de fumer du cannabis, des consommateurs il y en a eu, il y en a, et il y en aura toujours, ce n’est donc pas par cet argument qu’il faut commencer. Cette guerre est perdu d’avance, la prohibition ne fait que renforcer les mafias.
»3 pieds dans le placard (adultes, plus trois jeunes pousses pour assurer le cycle), et tout le monde est content.
C’est la politique de la République Tchèque depuis quelques années : chacun a le droit de produire sa consommation personnelle : 5 pieds pour le cannabis, 8 pieds pour le pavot, etc.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/14/01011-20091214FILWWW00626-republique-tcheque-la-drogue-autorisee.php
Comme dirait nos amis anglophones :
Inb4theshithitsthefan
Traduisez : ça va chier dans le ventilateur
En quoi la dépénalisation du cannabis serait-elle une « avancée » ?
La depenalisation, en rien.
La légalisation totale, par contre, avec permission de la vendre, permettrait a de nombreux dealers passionnés de se reconvertir en commerce légal.
Ce qui améliorerait la qualité des produits, les conditions sanitaires, l’ambiance, l’image du gouvernement, paix sociale.
Les autres dealers, ceux assoiffés d’argent et de sang, se reconvertiraient dans des drogues plus violentes et plus rares, et devront toujours être chassés par les forces de l’ordre. Ceux la ne sont pas la majorité.
Le cannabis fait vivre des familles entières dans les cités, si on arrive a passer des ruelles crades au commerce familial on aura fait un grand pas en avant.
LOL
Quelle absurdité vos propos ^^
Les dealers se reconvertiront dans d’autres traffics c’est évident
Le gouvernement n’est pas là pour réglementer la drogue, il est là pour la combattre.
Allez faire un tour au Tribunal Correctionnel (le plus proche de chez vous sera le mieux), vous constaterez très rapidement que la majorité des affaires sont liées au cannabis. Vous comptez le nombre d’heures, vous multipliez cela par un taux horaires de 3 500 € (coût du Magistrat, du Greffier, du/des policiers présents, coût de l’entretien de la structure du Palais, EDF…Bref, j’en passe et des meilleurs, et vous obtiendrez un résultat alarmant.
Soit les pouvoirs publics arrivent à endiguer la consommation (qui ne cesse de croître depuis des années et ce, dans TOUTES les catégories sociaux professionnelles), ce qui est utopique, soit on légalise, on taxe (selon certaines études, le trou – abyme – de la sécu serait bouché en mois de 5 ans… Selon l’OFDT, le « C.A. » du cannabis en france est de plus d’un milliard d’euros… Voir 2 milliard, si vous taxez à 50 %, cela fait entre 0,5 et 1 milliard par an de taxe, outre l’I.S., les Charges sociales etc…). De cette manière on pourra demander aux forces de l’ordre de faire leur métier au lieu et place d’aller chercher 50 barrettes par jours…
Très bon commentaire, dont je partage la logique.
+1
mais il fait quoi avec l’alcool, les antidrepresseurs et les jeux d’argent?
c est la meme chose que disait les americains dans les annees 20 avec l alcool
Bilan de la prohibition: extension de la mafia qui a decuple ses moyes grace a la contrebande, al capone en est un parfait exemple
la seule solution est d arreter de se mettre la tete dans le sable et de legaliser les drogues. apres tout si vous etes majeur et vous voulez vous foutre en l air, c est votre probleme. Que ca soit avec de l alcool, des tranquilisants (rembourse par la secu !!) ou de la drogue n a aucune importance
Non, ce sont vos propos qui sont absurdes, »LOL ».
La guerre a la drogue est impossible a gagner mais elles coute des millions, et beaucoup de temps pendant lequel les policiers ne font rien d’autre. Alors oui, on reflechi au moins un peu et on voit ce qui peut faire avancer le schmilblick. La legalisation du cannabis serait evidemment un enorme coup porté aux deal de rue, et donc a toute cette violence qui en decoule. Certe, »les dealers se reporteraient sur d’autres suptances », mais la demande est tellement minime par rapport a celle liée au cannabis, que cela serait de toutes manieres tres positif. Justement c’est maintenant que certains se font prendre par les drogues plus fortes, de par le contact malsain avec les dealers, qui quand ils veulent, sont »a sec » mais par contre ont »un ptit truc different » aujourd’hui. La legalisation du cannabis est d’utilité publique quand on voit la violence engendrée par les gangs pour le deal et les ravages des drogues dites dures, que beaucoup n’auraient jamais abordé si il y avait eu un petit coffee-shop au coin de la rue, ou fumer un ptit joint relax, sans enrichir les mafias, mais au contraire en enrichissant l’etat qui veillerait a la qualité etc. La guerre contre le cannabis est vouée a l’echec, et est surtout l’une des plus grosses hypocrisies sociales de notre temps.
En plus rentrées d’argent dans les caisses de l’état.
Contrôles sanitaires pour faire baisser les taux de THC et d’éviter que cela soit couper avec n’importe quoi.
Par contre législation comparable à l’usage d’alcool à la conduite automobile et postes de travail demandant la pleine maîtrise de l’employé.
La prohibition, n avait pas diminué la consommation d alcool aux USA. Elle avait par contre augmenté la violence liée au trafic. La politique menait depuis 30 ans en matière de lutte contre le cannabis a produit les même effets.
Enrichissement de mafia, violence et insecurité. La France et son « tout répressif » a plus de jeunes consommateurs que les Pays-Bas.
Oui mais en France il y a 60 millions d’habitants. Un peu moins aux Pays Bas il me semble non ?!
Proportionnellement, la France a plus de consommateurs qu’aux Pays-Bas.
La légalisation coupera l’herbe sous le pieds des gros trafiquants, qui profitent largement de ce commerce souterrain.
Je n’y connais rien ou pas grand chose au cannabis, ni à son économie, mais il me semblait qu’il existait tout un tas d’intermédiaires, dont chacun se sucre au passage, y compris le consommateur-dealer à ses heures. Si tout est légalisé, transparent, etc. ces intermédiaires ne risquent-ils pas d’y perdre eux aussi (et le consommateur également, qui aurait plus de mal à financer son addiction) ?
Et donc une partie de ces gugusses au moins ne risque t-elle pas de se tourner vers des commerces restés lucratifs : drogues dures, prostitution, armes, cornes de rhino, que sais-je…
Et l’autre (les consommateurs) de renoncer à son vice, quitte à recourir à des produits plus accessibles à son portefeuille (alcool, médicaments, …).
En terme de paix et de sécurité publiques (et d’équilibre des comptes de la sécu, et et et…), y aura t-on gagné ?
Effectivement, vous n’y connaissez rien,
le mieux serait que vous fassiez qqs recherches sur internet.. Vous trouverez facilement une info de qualité pour vous faire votre opinion….
@Silber Surfer : Votre réponse est d’une stupidité rare. Je vous laisse le soin d’essayer de comprendre pourquoi (éventuellement).
n oubliez pas ,trop d argent en jeu les états en use
Un « tas d’intermédiaires » ! 3 ou 4 bien souvent, rarement plus. Vous seriez effrayé du temps qui s’écoule parfois entre le déchargement du go-fast, et la vente, le matos n’est parfois passé qu’entre les mains de 3 personnes en une journée avant de finir dans les vôtres (50 Kilos > 1Kilo > 50G) !
C’est possible (sauf pour ce qui concerne l’aspect : finir dans mes mains !) mais ce que je veux dire, c’est qu’outre ces intermédiaires, il y a les familles de ces derniers qui vivent dessus, ce qui finit par faire pas mal de monde concerné.
Au-delà, la question posée est évidemment celle de l’économie de ces quartiers, de la formation, l’accès à l’emploi, etc. Légaliser ce qui en fait vivre autant, et donc leur couper un moyen de subsistance, ça va forcément reporter le problème ailleurs. Je ne pense pas qu’on puisse raisonner ici en termes de politique pénale – réprimer ou pas – uniquement.
Imaginez le temps et les moyens que cela libererait pour la police, elle pourrait se concentrer sur ces »commerces restés lucratifs », rien n’est tout noir ni tout blanc, et les mafias ne sont pas pretes a lacher le bizz, il y en aura toujours, mais utiliser tant de moyens et des millions pour le commerce du cannabis, c’est perdre sont temps et son argent, donc le votre. Les drogues dites dures sont tres tres loin d’avoir autant de demande que le cannabis, sa vente gerée par l’etat enleverait le plus gros fond de commerce des gangs et autres mafias.
Excellent article dont il est rare de pouvoir lire !
Il est rare lire un article de cette qualité aurait été plus français, mais je partage votre opinion.
Il y a quand même un avantage à cette situation : de sacrés bons polars chaque année, et quelques gros nanars type celui FOG.
Vous êtes Québécois ?
« Il est rare DE lire un article de cette qualité » est la formulation que vous cherchez tous deux.
Bel exemple de synergie
Vous êtes condescendant?
Je ne vois pas en quoi l’omission d’une préposition pourrait trahir les origines nord-américaines de Lionel.
Certains Français ont-ils le monopole du bon usage, ce qui leur confère le droit de traiter les autres francophones avec hauteur?
Un Québécois
C’est juste une blague.
Lighten up, bro.
« c’est plutôt « une ville paisible ». »
LOL
« LOL »
L’argumentation ultime viens d’être atteinte. Toutes affirmation allant dans le sens contraire de « etudiant » sera donc inutile et malvenue.
Exactement.
« Exactement. »
LOL
« LOL »
LOL
c’est pas le moment de parler du nazisme là ?
Oui et c’est aussi le moment de traiter son interlocuteur de bisounours…
https://www.youtube.com/watch?v=6hTWUFRUVNY