Pour la troisième fois, l’ex-avocat Maurice Agnelet passe devant une cour d’assises pour le meurtre de sa maîtresse Agnès Le Roux, riche héritière du Palais de la Méditerranée, à Nice. Un procès qui se déroule à Rennes et qui devrait durer quatre semaines.
L’affaire démarre le 22 octobre 1977. Ce jour-là, Madame Renée Le Roux écrit au procureur de Nice pour signaler qu’elle est sans nouvelles de sa fille depuis plusieurs semaines. Personne, ni au parquet ni au commissariat, ne prend la chose au sérieux : Agnès est considérée comme une fugueuse d’habitude et ses relations avec sa mère sont exécrables.
D’autant que quelques mois plus tôt, lors du conseil d’administration pour renouveler le mandat du PDG du Palais, la jeune femme avait voté contre elle. Et Renée Le Roux avait dû laisser la place à son concurrent direct, le sulfureux patron du tout nouveau casino Le Ruhl (voir les différents billets sur ce blog). Continue reading
7 réponses à “Affaire Le Roux : 35 ans d’enquête”
Encore une kabale sauce nissarte. Agnès à été manipulé contre sa mère. …. Il y a beaucoup de mort qui vivent bien dans la région nicoise.A qui profite le crime si crime il y a eut au bout de ces longues années ? ??pas à M.Agnelet…..Donc cherchons le hic….
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Peut-être vous en saurez plus sur le lien suivant (1er blog politique en audience en France) dans les commentaires de l’article, pour répondre à la demande de Louis : http://www.fdesouche.com/479323-nice-06-hamadi-et-said-ahmed-principaux-suspects-dans-lassassinat-dhelene-pastor
Cet homme s’est servi du secret bancaire pour faire transiter incognito la somme qu’il avait fait obtenir à Agnes en manipulant cette jeune femme perdue que d’avoir été trop gâtée, et ce contre sa propre famille. Pour qu’il puisse en profiter, il la fallait morte. Il agit à nombreuses reprises pour qu’elle le devienne, incitant ou créant de toutes pièces des tentatives de suicide que l’emprise perverse qu’il a sur elle a téléguidées, dissuadant même les pompiers de venir la sauver en fournissant une fausse adresse d’intervention… Et puis non, elle résiste, veut vivre, il la tuera donc. Si les confessions du fils sont justes et qu’il l’a tuée en Italie, ce que vous nous rappelez quant à l’imbrication mafieuse est accablant pour Agnelet père. Il savait qu’éventuellement découvert là-bas, le cadavre, au vu du contexte de guerre des casinos sur fond mafieux, serait mis sur le dos de la pieuvre. Pire, il a pu bénéficier là-bas de quelques appoints pour faire disparaitre ce qui le devait.
Il n’a jamais tenté de la chercher après sa disparation, pire a été le premier à l’acter avec satisfaction, la prétendant « partie faire la fête en Italie » pour répondre aux affres de sa famille, a capté l’argent qu’il lui avait fait capter au grand dam de sa conscience que d’en avoir dû trahir sa famille, la rendant ainsi suicidaire comme il la voulait pour ce faire, a toujours manifesté le cynisme qui a forcément dû être celui habitant qui a pu tuer cette jeune femme.
Quand la vérité est trop claire, on s’en inquiète bizarrement, c’est le seul mystère de cette affaire.
Notre penchant pour l’aveuglement volontaire.
Servitude collective à la cruauté de quelques-uns.
AO
Je profite de ce billet sur la côte d’azur pour vous demander si vous pouviez en faire un autre sur la fusillade qui a touché la mère Pastor. Cela paraît curieux que ce soit la mafia italienne qui ait fait ça, elle qui a toujours eu des bases avant à Monaco et qui est toujours resté discrète sur ce genre de choses dans cette ville précise, même s’il y a eu un scandale récent à Vintimille. Je ne veux pas paraître obsédé par cela en raison de notre époque, mais cela a plus à voir avec les mêmes qui ont impliqué votre ancien collègue Michel Neyret et ceux de la fraude à la taxe carbone…
Je dis ça, j’dis rien.
Pourquoi le parrain marseillais aurait-il ordonné la disparition de la jeune femme ?
G Moréas ne donne pas son sentiment sur cette question.
Une affaire complexe. Sauf découverte (miraculeuse avec le temps) d’un fait nouveau, il semble impossible de connaitre la vérité : un meurtrier idéal n’est pas forcément un meurtrier même si dans ce cas c’est certainement un sale type…
Le droit prévoit dans ce cas, même si c’est difficile pour la famille de la victime, que le doute bénéficie à l’accusé.
Merci pour votre texte très clair … devant une affaire qui ne l’est pas.