LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Quand la police devient un marché public

Alors qu’un récent rapport envisage la fermeture de 175 brigades de gendarmerie, Michèle Alliot-Marie souhaite « un partenariat entre acteurs privés et publics ». La sécurité publique est un nouvel enjeu économique. C’est ce qu’il faut retenir du 1er sommet européen de la sécurité publique qui s’est tenu à la mi-décembre, et qui réunissait les 27 pays de l’U-E. Dans son discours, la ministre de l’intérieur a parlé « d’une économie de la sécurité (…) qui représente 1.500.000 emplois en Europe » et a annoncé la création d’un « Conseil économique de la sécurité » auquel seront associées des personnalités extérieures à l’administration (vidéo ici).

protection_polytrans.1230458982.jpgBizarrement, alors qu’il s’agit d’un domaine qui nous concerne au premier chef, ce sommet n’a guère été relayé par les médias. Avec quelques exceptions. Ainsi, Isabelle Mandraud, pour Le Monde (ici), a fait un petit tour d’Europe de la sécurité. Dans son article, elle nous explique par exemple qu’en Roumanie, les policiers et les agents privés patrouillent de concert, qu’en Hongrie, la surveillance des bâtiments publics est confiée à des entreprises privées, en Italie, c’est la vidéosurveillance, en Espagne, la protection des personnes menacées par l’ETA, etc. Dans huit pays d’Europe, les effectifs privés sont plus importants que les effectifs publics. Le pompon revient à la Grande-Bretagne, où le secteur privé est en charge du transfert de prisonniers (11 prisons privées sur 130) ou de la chasse aux infractions pour stationnement irrégulier.

Alliot-Marie, dans son discours, donne en exemple l’efficacité du service de sécurité de la SNCF ou de la RATP, et la parfaite collaboration avec la police nationale. Mais faut-il aller plus loin ? Faire effectuer les transports de fonds ou la surveillance de bâtiments par des entreprises privées ne pose guère de problème, mais ces personnels n’ont aucun pouvoir de police. Or, la ministre de l’intérieur envisage les choses différemment. Elle estime que « pour répondre à la demande de sécurité de nos concitoyens (…), la sécurité privée doit encore prendre plus de place dans la lutte contre l’insécurité ». Mais, sans doute pour nous rassurer, elle martèle aussi que « l’État demeure l’architecte de la sécurité globale ».

Tandis que des bruits persistants circulent sur la suppression de 10.000 postes dans la police et dans la gendarmerie, je me demande ce qu’en pensent les syndicats de police… Sur le plan idéologique, je crois qu’ils ne se sentent pas concernés (à mon avis, ils ont tort), mais sur le plan pratique, deux d’entre eux (UNSA-Police et SGP-FO) ont mis sur pied une manif virtuelle (ici) pour protester contre les diminutions d’effectifs et la remise en cause des acquis sociaux.

Alors, faut-il s’inquiéter de cette privatisation de la police ? Je vous laisse juge, tant il est malaisé d’envisager les conséquences sur notre vie de tous les jours, mais la réflexion d’Yves Roucaute, professeur à Paris X, fait froid dans le dos (d’autant qu’il est également, me semble-t-il, conseiller politique en matière de sécurité) : « Une illusion est en train de s’effondrer : l’État n’est plus le maître. Partout en Europe, les normes imposent leurs règles et la sécurité devient un secteur hybride ».

Souvent, on critique la police, mais si demain une partie de son activité (vidéosurveillance, infractions routières, contrôle aux frontières, expulsions…) était confiée à des entreprises privées, ce serait comment ? Difficile à imaginer, non ?

_________________________________________

Les détectives privés seront-ils les gagnants des christian-borniche.1230459300.jpgchamboulements qui s’annoncent ? C’est probable ! Christian Borniche, qui a été formé à la profession par son père (Roger Borniche, ancien policier et auteur à succès, détective le plus célèbre de France) le pense. Enseignant à l’université Paris II (qui délivre la licence professionnelle « enquêtes privées »), il parle avec beaucoup de passion de sa profession dans l’émission de Jacques Pradel, Café crime, diffusée sur Europe 1, le 31 décembre 2008 à 14 heures, à laquelle d’ailleurs je participe.

44 Comments

  1. Big Brother

    L’idée d’un Etat « grand frère » est plus difficile à faire accepter que celle d’une société privée. Les gens manifesteront plus facilement leur mécontentement envers la violation des droits de l’homme par un Etat que par des sociétés privées.
    Méfiance donc. Surtout -ce qui est fort probable- si une seule société prends le contrôle de tout le secteur. Dans un tel cas, personne ne se rebellera ; les personnes ayant été habituées en douceur à la mise en place de ce « grand frère ».

  2. Alain Rousseau

    Bonjour Georges Moréas,

    Je viens d’écouter avec intérêt l’émission de Jacques Pradel sur Europe 1, à laquelle vous avez participé. Vous avez évoqué l’enquête que j’ai réalisée à la demande de la famille suite au décès du jeune Pascal Taïs au commissariat d’Arcachon en 1993. Je me dois d’apporter une rectification : j’ai effectué cette enquête après la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, notamment parce que « les autorités n’ont pas mené d’enquête effective », et non avant. Ce n’est donc pas mon enquête qui a permis d’obtenir cette décision. En revanche, les éléments que je viens de transmettre à l’avocat de la famille devraient permettre, nous l’espérons, une réouverture du dossier pénal en France.

    Cordialement.

    Alain Rousseau
    Agence AC Détectives
    Bordeaux

  3. Nicolas

    @ Rali
    Vous me semblez défoncer des portes ouvertes.
    Bien évidemment, les forces de police, soumises à l’autorité de l’Etat, se comporteront vis à vis des citoyens plutôt comme une force d’oppression dans le cas d’un Etat totalitaire, anti-démocratique.
    Au contraire, dans un Etat de droit régie par la démocratie, la police (au sens large) est davantage un organe permettant de garantir les droits individuels et la liberté de chacun. On est tous plus ou moins d’accord (à part quelques excités obtus à la vision étriquée).
    Le débat de ce blog porte cependant sur une tendance à la privatisation de la police (dans sa définition classique) dans notre pays (la France), plutôt démocratique et libertaire.

  4. rali!

    le commentaire ci dessus est celui de rali ! réponse à l’idéalisme prétendue par ma premiere intervention

  5. rali!

    Merci pour votre réactivité face à mon intervention!
    nous tous ,en disutant de la privatisation de la « police  » ,nous défendons en quelque sorte un idéal et cela est certainement ligitime.
    Moi je ne crois pas que dans cette phase historique la police a essentiellement un role sociale qui est celui de garantir la séurité des citoyens .
    une appréciation intégrale de cet organisme à la chaine internationale corrobore que la sécurité cède sa place à l’oppression .cela ne veut pas contredire la nécissité de redresser son role mais plutot mettre le doigt sur un outil qui commence à avaler la société et je rappelle je ne parle pas du cas français uniquement et c est ici une autre difference entre nous .
    Ma pertinence provient d’une croyance que cet organisme s’il n’emane pas d’un état démocratique ou les pouvoirs législatifs et judiciaires et la société civile le controlent il devient une peste, une force arriériste qui stagne la société et la rend moins sécurisée
    je pense que la police spécialement dans ce contexte historique ,et avec ce récul des forces progressistes et démocratiques ,devient un fardeau de la démocratie
    j’insiste sur le fait que mon approche emane d’une perspective qui dépasse l’exemple de la France
    Dans l’absence des éléments de controle dans la société les « black water  » donnent l’exemple a certains organisme de « sécurité » meme s’ils sont étatique
    venez voir le bassin menier en tunisie ou la revendication du pain et de la dignité est recompensée par la « sécurité
    je demande juste de contextualiser le sujet et de le discuter dans sa globaliét sans extration du cas français et de le généraliser

  6. Sidi maamar hassan

    Ancien éducateur de rue, j »apporte un modeste éclairage au vaste dossier d’une privatisation de la police nationale.
    La police, c’est d’abord la Polis (Cité) chez les anciens grecs. De nos jours, ouvrir cette profession au marché, c’est renforcer le clientélisme dans les cités de la république, augmenter le pouvoir de certains véreux qui n’hésitent pas à s’enrichir en pactisant avec des penseurs d’extrème droite (ex. Alain Bauer, ancien franc-maçon)un fait regrettable pour le Grand-Orient qui a logé ce parasite.
    Une police privée, c’est aussi un nouveau ghetto pour ceux qui pourront s’offrir le luxe d’avoir des flics pendant leurs soirées techno bien arrosées. Des flics privés, c’est aussi de l’affairisme dans le traitement des affaires. Une police privée, c’est la mort des valeurs de la République, car les puissants seront les financeurs et le reste du monde les payeurs. Moi, je n’ai pas envie de payer la mort de la république.

  7. Maharbbal

    C’est peut être moi, mais la dernière fois que j’ai regardé j’ai cru remarquer que le ratio de policiers par habitants était légèrement plus élevé (un tout petit facteur 8 IIRC) dans le 5ème arrondissement de Paris qu’à Neuilly sous Bois… De là à dire que le gouvernement français fonctionne comme la mafia sicilienne?

    Sinon le fait est que de payer pour la sécurité d’un quartier est d’un égoisme monstrueux alors que de limiter ces mêmes dépenses aux frontières d’un pays c’est beau grand et généreux. C’est un problème d’échelle.

    Pour ce qui est des « mercenaires » ne marchant qu’au son des dollars, je propose que l’on arrête de payer les policiers et les popmpiers parce que le plaisir de servir devrait suffir.

  8. Vieillard

    Salut Georges,
    Tant de commentaires aussi divers qu’intéréssant me dispense d’en rajouter.
    Tout de même, la police privée: très peu pour moi.Je pense surtout aux polices municipales qui sont AVANT TOUT, la garde prétoriénne du maire,qui coûtent très cheres aux contribuables et qui sont d’une éfficacité plus que douteuse.
    Bonne fin d’année.
    R.V

  9. Nicolas

    @ Arnardi
    Au moins votre opinion est claire. Si vous dénoncez une volonté de privatiser certains services traditionnellement publics, votre message (plus général) anti-européen est bien passé. La création d’un Etat fédéral européen passerait donc notamment par une privatisation des forces de sécurité. La corrélation n’est pas si évidente pour mon esprit limité. Je n’avais pas vu ça sous cet angle, pensant plus naïvement que les raisons d’un tel démembrement étaient essentiellement budgétaires.
    Plus généralement, concernant l’objet de notre discussion, il me paraît sain, de la part des pouvoirs publics, de se pencher sur la nature des missions accomplies par les forces de l’ordre afin de vérifier si certaines d’entre elles ne pourraient pas, sans que ce soit dommageable pour les citoyens, être déléguées à des structures privées.
    Il y a quelques années encore, les contrôles de sûreté dans les aéroports étaient effectués par des policiers. Aujourd’hui ce travail est accompli par des sociétés privées. Je ne sais pas si ce changement présente un aspect négatif pour la sécurité des voyageurs.
    Peut-être y a t-il d’autres secteurs où une délégation pourrait être utile, laissant ainsi les forces de l’ordre se concentrer sur des missions essentielles.
    La vigilance demeure cependant indispensable pour éviter toute dérive tendant à une rupture d’égalité entre certains administrés.

  10. ARNARDI ROGER

    Si vous êtes Parisien, il suffit de vous présenter à l’ Eole Militaire, place Joffre, le temple de l’ Armée française, pour voir que ce n’est plus l’armée qui assure la garde de l’ Ecole mais une société privée qui contrôle l’identité des officiers.

    La privatisation de la sécurité s’inscrit dans le cadre de la déstructuration de l’ Etat français, dans un cadre plus général fixé par le Traité de Rome visant à détruire les nations européennes en vue de créer un hypothétique Etat fédéral européen.
    Après l’ école, la santé, la sécurité sociale, les retraites, c’est l’armée et la police qui seront privatisées.

    Le France vit sous un régime de coup d’ Etat depuis que le Congrès, qui s’est réuni à Versailles en 2007, s’est assis sur la volonté du peuple français en adoptant le Traité de Lisbonne, s’opposant ainsi à la volonté populaire qui s’était exprimée par référendum le 29 mai 2005 pour rejeter la constitution européenne.

    Le drapeau européen est tiré de l’ apocalypse
    ( voir chapitre XII ; 1 ) vous pouvez compter sur nos dirigeants politiques actuels pour nous y conduire avec la bénédiction papale.

  11. Genzel

    Les vœux du président, in le billet de l’Odéon :
    http://davidetceline.over-blog.com/

  12. David

    Merci à Georges Moréas pour ce billet, la tenue de ce sommet méritait mieux que la surprenante discrétion médiatique et politique dans laquelle il s’est déroulé.

    Un chiffre m’a frappé dans le livre blanc : en Europe, 60 % des effectifs assumant des missions de sécurité dépendent des Etats, les 40 % restant relève du secteur privé. La sécurité, mission régalienne ?

  13. Efcé

    Le rappel des dispositions de la Déclaration de Droits de l’Homme du 26 août 1789 est intéressant mais doit être replacé dans son contexte. Lorsque ses auteurs ont écrit que « cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée », ils faisaient référence aux corps ne dépendant pas de l’autorité suprême de l’État, et qui pourtant exerçaient des fonctions de police, alors qu’ils ne servaient donc pas l’État mais des féodalités locales. A aucun moment la Déclaration de 1789 ne dit, en effet, que cette force ne peut être déléguée, sous le contrôle de la Loi.
    Une application stricte, voir aveugle (pour ne pas dire « intégriste ») de ce texte fondateur, par essence « révolutionnaire », mènerait tout droit à une situation totalement ingérable.
    Prenons, simple exemple, les articles 10 et 11 relatifs à la liberté de pensée et de parole : même « sacrée », cette liberté est encadrée par la Loi. C’est ainsi la Loi qui a institué le délit de « négationnisme ».
    C’est donc bien la Loi qui régit notre société, et non la Déclaration de 1789 qui ne fait qu’en dessiner le cadre.

    Il appartient donc bien au Législateur, sous le contrôle du Citoyen, de définir les conditions d’une délégation de service public, comme cela se passe dans bien d’autres domaines (hospitalier ou transports par exemple) ou à l’occasion de transferts de compétences de l’État, autorité suprême, vers des collectivités territoriales (et notamment municipales pour ce qui concerne la Sécurité Publique, mais non la Sûreté Publique qui reste un domaine, régalien lui, de l’État).

    Dans la mesure où le cadre d’emploi est défini, on peut concevoir qu’il y ait des dérives ; mais s’il est contrôlé et les abus sanctionnés (et là je pense qu’on peut faire confiance à la Justice !), pourquoi donc, objectivement, y aurait-il lieu d’invoquer les mânes d’Orwell ? Pourquoi une délégation de service public serait-elle moins efficace et plus dangereuse que la régie directe ?

    Pour prendre un exemple d’actualité, celui du contrôle de Sécurité dans les aéroports : est-il objectivement plus désagréable et moins efficace en France, où il est délégué au privé, qu’aux Etats-Unis où il est en grande partie public ? Je laisse le soin à ceux qui connaissent l’un et l’autre le soin d’y répondre en connaissance de cause…

    Sur un autre plan, toutes les missions confiées au Service Public de la Police sont-elles du véritable domaine de la Sûreté-Sécurité ? Et je citerais simplement les infractions au stationnement : en quoi la sécurité des biens et des personnes est-elle menacée par le dépassement du temps ou par un stationnement illicite, s’il n’est pas réellement dangereux notamment pour l’accès des services de secours ?

    Georges Moréas décerne le « pompon » à la Grande Bretagne qui a confié le transfèrement des prisonniers au secteur privé. En France, celui-ci est assuré par la Gendarmerie, dont c’est une des missions les plus lourdes. Mais trouvez-vous normal qu’en secteur rural (que je connais bien) certaines brigades ferment leurs portes (et ne peuvent donc assurer le service public de Sécurité que les citoyens sont en droit d’attendre) car les seuls effectifs disponibles sont utilisés à assurer le transfert de prisonniers vers des Palais de Justice souvent très éloignés ? Certes on peut le concevoir pour certains détenus dangereux, mais c’est loin d’être la majorité des cas.

    Effectivement dans ces cas précis, on peut raisonnablement se demander si nos deniers sont utilisés de façon optimale.

    Pour tout ceci comme pour le reste, ce grand sujet est plus affaire de raison, et de raisonnement, que de prises de positions catégoriques et outrancières, voir corporatistes et sectaires.

    Pour terminer sur une note d’humour inspirée par la lecture de toutes ces réactions : à quand une grande Police Nationale de l’ORTHOGRAPHE ?

  14. Nicolas

    @ Rali
    Je résume votre discours : « la police est un outil d’oppression, alors qu’elle soit privée ou publique… »
    Effectivement avec des affirmations pareilles, quel est l’intérêt du débat qui nous anime en ce moment sur ce blog ?! Vous semblez appeler de vos vœux une société idéale où tout le monde est beau et gentil. On est tous d’accord avec vous, on aimerait bien vivre dans ce monde magique où la police ne servirait à rien puisque les gens vivraient en parfaite harmonie, dans le respect des uns et des autres.
    Maintenant redescendez de votre nuage ou arrêtez la consommation de substances psychotropes, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, et posez vous la question de l’utilité de cette institution chargée de faire respecter des règles de vie indispensables au bon fonctionnement d’une société non pas imaginaire mais réelle.
    Pour finir, merci de relire vos « posts » afin de les corriger dans un français compréhensible.

  15. rali!

    le recours de la soiciété à la police et à e que certains appellent la force »publique » révèle premierement une incapacité à s’auto fonctionner et à u problème de coexistence interne à la société et aux communautés qui lui sont externes.Cette coéxistene impossible sans ce reours illicite de la part de ceux qui tendnet à garder leur intérets et au fur et à mesure que cet organisme évolue il se place nous au dessus des conflits et des différents mais devient impliqué dans ce conflit en défendant une classe par rapport à une autre.la police est devenu u outil d’oppression qui tend à eterniser l’invesstissement matériel.
    la securité ,qui comme l’enseignement la santé et le transport sont des taches de l’etat, esst devenu une institution de classe .regarder ce qui se passe au tiers monde et meme en france ou la police devient le bras avec lequel la dictature opprime ses opposants
    la police comme organisme a evolué avec la remotée des protestations et chaque fois que ça explose quelque part elle est la pour « calmer les ames dans le serice du citoyen »
    la police est relative à une tendance à militariser la société et de la rendre sous controle du capitale
    beaucoup de mots a dire si on était a maintes reprises tabassé par un flic en exercant le droit d’expression ou de la moidnre geste
    d’insatisfaction
    alors qu’elle soit public ou privé c’est un outil d’oppression que ses pratiques dependant de l’état auquel elle appartient

  16. Seb

    L’état ne doit pas démissionner de son rôle .

    Car dans cette police privée va s’infiltrer tous les ex-militaires, ex-flics des bons et des mauvais.

    Des mauvais ,adeptes religieux aux visions sectaires.

    Déjà certains se sont placés sur les rangs en essayant de créer des Centres d’Entrainement au Combat Urbain et à l’intervention professionelle à destination de la police et de la gendarmerie , en se raprochant même de la famille Barril . Avec des gros moyens financiers et ne cachant pas ses convictions et son adhésion à l’Opus Dei un armurier de Toulouse fait valoir son carnet d’adresse pour avancer ….

  17. OCTOPUSSY

    Il faut bien se rendre compte qu’on ne peut plus raisonner au niveau national même dans le domaine de la sécurité intérieure assurée sur le terrain par la Police Nationale, la Gendarmerie (rattachée désormais au ministère de l’intérieur ce qui parait normal puisque les deux on le même objectif : assurer la protection des personnes et des biens sur tout le territoire) et les Polices Municipales. En associant tout les monde et en travaillant en bonne intelligence, ça ne peut être que bénéfique pour tous les citoyens. La petite et grande délinquance à de multiples visages et n’a plus de frontières depuis longtemps et encore moins avec l’europe sans frontière y compris pour les criminels ce qui explique que c’est au niveau européen que nous devons trouver les solutions pour nous protêger sur nos territoires respectifs et contre les menaces extra européennes. Des lois communes, des fichiers communs plus nombreux, des peines minimales identiques, un traitement identique pour tous les coupables de crimes ou délits a tous les niveaux de la société ou qu’ils se trouvent en europe et de vrais frontières européennes. Toutes les polices des pays démocratiques européens vont dans le même sens allons encore plus loin, plus vite pour le bien de tous. Voyagez dans d’autres pays en afrique du nord ou du sud, dans des pays de l’ex urss comme en Georgie, en russie, en chine, et la vous pourrez peut être vous rendre compte que malgré tout nous devrions être très heureux de vivre dans une démocratie et d’avoir la police que nous avons. Sans oublier que chacun doit aussi se sentir concerné: On ne prends pas le volant après s’être saoulé, on ne laisse rien dans son véhicule stationné la nuit dans la rue, on ne ferme pas les yeux quand on est témoin d’un délit ou d’un crime en se disant « Ce n’est pas à moi de faire le travail de la Police »…

  18. Thomas

    Au passage, qui peut encore croire les discours lénifiante ose parler d' »insécurité positive » dans les lycées ? Ou cela veut-il dire la sécurité pour les uns et l’insécurité (positive, bien sûr) pour les autres, quitte a attiser la haine du gendarme perçu comme complice d’une injustice ? Et jusqu’à qui va s’étendre cette insécurité positive ? Faudra-t-il que les citoyens soient considérés comme suspects d’office et bons à vivre dans la peur d’un mot de trop ? A quand le goulag , le KGB et le guépéou ?
    En attendant, a-t-on retrouvé les VRAIS dangereux psychopathes qui ont tiré sur les policiers ? Non, on a préféré faire un exemple sur les rafleurs de bonbons histoire de faire du chiffre. Et les vrais tueurs potentiels sont encore dans la nature. Policiers, vous sentez vous en sécurité ?

  19. riri 24

    erreur sur les post (le texte de roynette, en fait c’est le mien)

  20. riri 24

    Encore un désengagement de l’Etat face à ses responsabilités démocratiques et institutionnelles … rali! le dit mieux que moi dans son post ci-desus.
    Qui dit privé dit rentable !!! Donc à quel tarif sera notre PV de stationnement ou d’excès de vitesse ??? La police privée nous poussera ou nous inventera de nouvelles fautes ou délits à verbaliser ??? Comment la justice réagira-t-elle ???
    Danger – danger …

  21. roynette

    A quand les milices ?

  22. Ludge

    Assurer la sécurité des citoyens est une mission régalienne de l’Etat qui ne doit pas souffrir de compromission avec la privé. C’est le sacro-saint principe d’égalité devant la chose publique. Sur ce sujet, on n’entend pas beaucoup s’exprimer l’opposition, trop empêtrée dans ses propres contradictions. Alors qu’ici, messieurs et mesdames de la « Gauche », il y a matière à une réelle contestation citoyenne.
    Le débat public mérite d’être enrichi par des contributions d’un bien meilleur niveau que la mienne sur la place des services de sécurité dans notre nation, qui prendrait en compte les menaces réelles, les besoins objectifs de la population, mais aussi ce qu’on appelle le « sentiment de sécurité », qui diffère selon que l’on réside dans une grande métropole ou dans un petit bourg rural !
    Nous arrivons à grande vitesse dans le monde de l’hyper-surveillance décrit par monsieur Atalli. Le personnage est souvent contesté, ses écrits discutables, mais sa « Brève histoire de l’avenir » semble en train de se réaliser.
    Nous allons donc devoir accepter d’être de plus en plus surveillés par des officines privées, oeuvrant pour des groupes dont les intentions « philanthropiques » ne sont pas discernables.
    Nous sommes déjà, sans le savoir, épiés par tout ce qui nous entoure : ordinateurs, caméras de surveillance, téléphones portables, carte de transport (la RATP garde en mémoire pendant deux mois les trajets effectués avec un Navigo, mais c’est pour du marketing, pour cibler les comportements commerciaux, mon oeil…), cartes de crédit, chèques, péages, la liste est trop longue…
    Sommes-nous prêts à déménager dans des villes-prisons-dorées pour être en sécurité ? Sommes-nous prêts à jeter nos concitoyens moins fortunés en pâture au Grand Capital au nom de la rationalité économique de l’action de l’Etat ?
    Certes, l’Etat-providence est peut-être dépassé, mais il y a un seuil de tolérance à ne pas franchir pour assurer le bien commun.
    J’invite tout le monde à réfléchir aux implications de toutes sortes du transfert de la gendarmerie de la défense à l’intérieur. La France était réputée pour sa stabilité institutionnelle, garantie en partie par le dualisme de ses forces de l’ordre.
    Quel sera le contre-pouvoir démocratique ? Le citoyen est-il toujours au centre des préoccupations de ses élus ?

    Devant une telle évolution, je cours m’acheter une caméra pour, on ne sait jamais, savoir si mon voisin a envie de jeter des pierres sur ma façade toute neuve ou de voler ma voiture.
    Voila, ça y est, maintenant j’ai peur.
    La ministre a raison, il faut surveiller.

    Consciences républicaines, réveillez-vous !

  23. Monique

    Le déclin de l’Etat n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une volonté politique. Une preuve : alors que l’Etat transfère ou a déjà transféré ses prérogatives (sans les moyens qui allaient avec) aux collectivités territoriales, le déficit public n’a jamais été aussi important, …au bénéfice du privé. En ce qui concerne le maintien de l’ordre il en ira comme du reste : y glisser le petit doigt emportera le bras puis le corps dans l’engrenage. Au bénéfice de qui ? Des investisseurs privés car l’usager aura de toute façon à en supporter le coût + le nécessaire bénéfice de ces entrepreneurs d’un nouveau genre. Mais bien pire encore ce serait accepter la création de milices au service de quelques uns et pourquoi pas d’un seul demain. La banalisation, par petits secteurs, discrète, de ce phénomène de privatisation du service public fait oublier l’essentiel du sens des missions de l’Etat. Plus d’Etat demain, c’est la mort de la République. Ni plus, ni moins.

  24. rali!

    la police dans les noeuds les plus faibles de l’économie mondiales est conçu essentiellement pour étouffer les voix , une vraie militirasation de la société .Ce n’est plus la sécurité dans le sens publique et sociale mais plutot un bras pour offenser et opprimer
    En tunisie c est le cas !!
    De ma part je pense que le problème n est pas dans le faire partie du secteur privé ou public c est toujours un outil d’oppression bien sur en prenant en considerattion les differences de contexte
    la ou l’etat est democratique le securité rejoint le service sociale comme doit l etre le role de l’etat
    Il faut pas prenre l’agenda de tel ou tel responsable et commencer à la discuter ; parfois ,il faut fiare table rase de ces discours et partir des nos propres souches etant donnné que personnellement moi en tant que citoyen je ne vois pas en quoi un ministre que je n ai pas choisi pouvait me representer !!
    la securité est autre ici

  25. Pinault

    Pourquoi la France ne changerait-elle pas ?, les verrous corporatistes sont en train de sauter.
    Devinez qui sera les dirigeants de ces boites privées de sécurité…d’anciens « flicards » comme d’habitude.
    alors arrêtons l’hypocrisie.

  26. Sébastien

    ça y est, on revient doucement mais surement au système féodal! des entreprises privées dans tous les secteurs, de la sécurité à l’énergie en passant par la communication. Entreprise, Ô Entreprise, symbole de la renaissance des systèmes monarchiques, régis par la nouvelle noblesse d’argent, qui définit ses propres règles et les défendra mano millitari quand le déclin de l’état s’achevera. Lorsque l’individuel prime sur la communauté, lorsque le privé gagne sur le public, lorsque l’argent détruit l’humain.

  27. Olivier

    Il manquait des mots, oups… désolé.

    Je connais plein de flics qui en ont ras le bol de faire du chiffre, ras le bol d’être en patrouille avec des glandus agressifs. Pourtant, ce sont ces derniers qui font la loi, surtout quand le gradé leur ressemble, et ça n’arrive pas qu’un peu.

    J’ai souvent entendu des policiers très biens, comme Marc Louboutin (sur Le Post), par exemple, expliquer que la police de 2008, c’est du chiffre, rien que du chiffre. Pourtant, ces mêmes flics n’acceptent pas que l’on souligne l’aspect structurel des violences contre les citoyens.
    J’ai le sentiment qu’entre politique du chiffre et le couple violence structurelle-sentiment d’impunité, les policiers ne comprennent pas qu’il y a là relation de cause à effet.

  28. Olivier

    Je connais plein qui on ras le bol de faire du chiffre, ras le bol d’être en patrouille avec des glandus agressifs. Pourtant, ce sont ces derniers qui font la loi, surtout quand le gradé leur ressemble, et ça n’arrive pas qu’un peu.

    J’ai souvent des policiers très bien, comme Marc Louboutin (sur Le Post), par exemple, expliquer que la police de 2008, c’est du chiffre, rien que du chiffre. Pourtant, ces mêmes flic n’acceptent pas que l’on souligne l’aspect structurel des violences contre les citoyens.
    J’ai le sentiment qu’entre politique du chiffre et violence structurel + sentiment d’impunité, les policiers ne comprennent pas qu’il y a là relation de cause à effet.

  29. Olivier

    Ce qui ne devrait pas changer les choses pour nous, les citoyens, dans les rapports avec les force de l’ordre : il y aura toujours autant de bavures, de contrôle au faciès, etc. Voir les chiffres en constante augmentation…

    Plus sérieusement, quand un service public veut dénoncer les dangers de la privatisation, il met en avant une baisse de qualité de la prestation. Mais la police et la gendarmerie… Ca ne va pas être simple… et ce n’est pas que de la faute des politiques. A ne jamais vouloir accepter que la brutalité et l’impunité sont structurels chez les force de l’ordre, qui ne sont là que pour faire du chiffre, ces dernières n’ont aucun argument à avancer. Ne parlons pas des syndicats qui font le coup du communiqué à décharge à chaque bavure…

    Quel citoyen va croire que ça va être pire de se faire emmerder par un vigile plutôt que par un policier ?

    Vous êtes à poil les gars.

  30. Philippe

    Avez-vous remarqué que la peinture  » Bleu/Blanc/Rouge  » des véhicules de police était déja abandonnée au profit d’un  » Bleu/Blanc  » habituellement utilisé par les polices municipales ?

  31. FMP thE mAd

    @Londres : et justement, ça ne vous parait pas étrange qu’à Los Angeles, un quartier soit surprotégé (ah, l’image d’Epinal du gosse qui joue dans la rue…) tandis que quelques rues plus loin, c’est la jungle ?

    Cet exemple illustre mieux que n’importe lequel les dérives des polices privées, qui ne vont que là où il y a des gens pour les payer. Et donc qui ne protégent que ceux qui en ont les moyens.
    C’est rigolo, n’est-ce pas le principe de la protection de la mafia en Sicile ?

    Eh si…

    Donc, non, la police privé « ça ne marche pas », pour reprendre vos propres termes, sinon elle garantirait la même protection à tout le monde.

    La police Nationale n’est pas parfaite, mais ce n’est pas en confiant au privé nos protections qu’on va résoudre ses problèmes.

  32. braziù

    Tout ceci est encore et toujours le résultat d’une politique internationale et ultra libertarienne qui s’est tramée dans les coulisses de l’omc.Les médias nous en parlent le moins possible du coup quand les accords et les décrets décidés durant notre sommeil passent en application, on s’indigne à la pause déjeuner sur la societe future qui nous attend. Malheureusement quand le futur se déguste au café c’est déjà le présent,et les dérives qu’ on croyaient mortes sont toutes réssucitées. la societé des finances abstraites touche a sa perfection, tout est a vendre, et nos âmes entrent dans le calcul de nos PIB. éducation, santé, eau, services administratifs, armée, police et caetera, dernièrs marchés captifs, dernières conquêtes avant le gouvernement mondial. bienvenue dans le monde d’aujourd’hui.

    quand a » face a des groupes d’individus qui sement le desordre. La societe, et les politiques ne savent pas quel reponse donner. » il serait bon pour la plupart d’entre nous d’eteindre notre télé et s’octroyer le luxe de penser avec plus d’humanisme et qui sait, plus de compassion.

  33. Thomas

    Une police privée serait certainement plus efficace pour retrouver un scooter. enfin, si c’est celui du fils de quelqu’un haut placé, pour les autres, c’est garde à vue d’office.
    En fait, ce qu’on veut, c’est le syndrôme Blackwater : une force privée qui a les moyens de recruter des soldats entraînés à l’aide des fonds publics — une aubaine ! — qui est cinq fois plus payée et qui tire d’abord et pense ensuite. Des correspondants les ont vus à la Nouvelle Orléans et en avaient plus peur que des pillards. Inutile de dire que les bavures donnent lieu à des tapes sur les doigts…
    L’ennui, c’est que des mercenaires marchent au pas tant qu’on les paye, et nont aucune loyauté à respecter. Si l’état manque de fonds (on l’a vu, il était plus facile de gruger les policiers fonctionnaires de leurs heures sup’ par un tour de passe-passe), eh bien il suffit de relire l’histoire de Carthage…
    gauchedecombat : ergo, selon votre raisonnement, policiers et gendarmes sont exclus des droits de l’homme. Ils ne sont donc pas des hommes comme les autres. A méditer à votre prochain gardav’, à moins que vous habitiez Neuilly…

  34. gauchedecombat

    je viens de découvrir votre blog…. Félicitations, sans flagornerie, ce n’est pas mon genre, mais je trouve que vous faites oeuvre utile et que vous contribuez à une meilleure image d’un domaine d’activités professionnelles assez souvent battue en brèche à gauche… par méconnaissance souvent. J’ai toujours considéré le racisme anti-flics assez nauséabond…. et assez étonnant quand on est dans un parti qui tend à défendre les droits de l’homme… mais étrangement pas ceux du policier… ou du gendarme. Et pourtant…. Cet article en tous cas attire effectivement l’attention sur une certaine logique politique qui met le pognon au centre de tout… au détriment de la notion de service public… Car pour moi sécurité privée = atteinte à la démocratie. Bonne chance à vous.

  35. Nestor One

    Allons nous voir,comme aux USA,des chasseurs de primes à la Rambo débouler dans notre quotidien ?

  36. Maharbbal

    Il ne fait pas de doute que la plupart des opérations de police doivent rester sous le contrôle direct de l’Etat. Ceci dit dans la vie de tous les jours, je ne pense pas qu’un fonctionnaire fasse nécessairement un meilleur travail qu’un contracteur privé.
    Les rares rencontres que j’ai eu avec la police ces dernières années se limitent à les voir dans le RER et une fois à les inviter chez moi pour enquêter sur un cambriolage. Rien de bien excitant, on est loin de « 24 heures » et des grandes théories du pouvoir régalien. Je ne vois pas très bien constater que ma vitre a été cassée et relever trois empreintes relève de la mission sacro-sainte de l’Etat.
    Par ailleurs, il ne me semble pas que le travail des forces de l’ordre soit si niquel qu’il ne nécessite pas quelques petits arrangements. Combien de mes potes sont obligés de rentrer chez leurs parents pour surveiller la télé pendant que leurs géniteurs sont en vacances. L’insécurité est réelle, très embêtant, coûte très cher et rend les inégalités bien pires qu’elles ne le sont déjà. Aux vues de ces résultats médiocres, on peut se dire qu’il est temps de changer quelque chose.
    J’ai fait l’expérience de la sécurité privé dans un quartier populaire de Los Angeles, et je peux vous dire que ça marche. Il y a un qarde armé devant chaque magasin (militaires coréens à la retraite pour la plupart), les enfants jouent dans la rue, les gens laissent leurs portes ouvertes, le marché immobilier connaît pas la crise, et tout ça dans un endroit qui fut dévasté par les émeutes de 1992 et qui ne voit virtuellement aucune voiture de police (et deux avenues plus bas c’est la jungle, un abris bus a été attaqué au pistolet mitrailleur, un mort, six blessés).

    Voilà mes deux sous. Alors soit la sécurité privé ça fait flipper et tout, mais bon dans certaines conditions ça marche…

  37. Londres...

    A Londres, ou je vis, la police « privee » s’occupe par exemple des contraventions (de stationnement). Ils sont une veritable armee, ne coutent pas cher a l’Etat, se remunerent eux-memes sur les contraventions. Il est impossible de laisser sa voiture 2 minutes sans payer, il n’y a souvent meme pas le temps d’aller jusqu’a l’horodateur et de revenir (et il est impossible de discuter avec les agents – ils sont remuneres au chiffre !), dans de nombreux cas ils vous verbaliseront meme si vous etes normalement gares (libre a vous d’aller en justice… si vous avez du temps a perdre…).
    En conclusion : un peu plus d’ordre et d’argent qui rentre dans les caisses ? Certes, mais au prix d’un climat etouffant… et d’un prix ecrasant (40 a 80 Euros la contravention).
    Ceci s’ajoute aux cameras de securite omnipresentes et aux scanners a plaques d’immatriculation (et bientot aux scanners a visages dans les rues) donnent une idee un peu glacante de la reflexion globale qui s’articule autour d’une police « privatisee ». Vous pensez aussi a « 1984 » ?

  38. none

    Encore une fois tant de honte et toujours aussi peu de journaliste pour informer ….
    C’est sur que les privés ne feront jamais pire que la municipale (bourrée et armée).
    Quant à la nationale, qui intervient quand elle veut, et qui vous intimide quand vous voulez porter plainte, ce n’est sûrement pas mieux.
    Et les brigade spéciale (BAC, GIR …), je crois fermement que ceux qui leur font des eloges n’ont jamais eu à faire à ces barbouzes malpolies, violentes et vicieuses.
    Donc dans notre super état policier ou la police est la « seule à recruter à bac -2 » en quoi est ce étonnant de tomber si bas ? et Mr S de nous enfoncer encore plus (jolie rupture!!!)

  39. herve.chuteau

    La première étape fût la création de la police municipale et sans doute, comme point de non retour, son armement. On est alors passer du « garde champêtre » à la « police privée », j’ai de l’argent j’ai une police, je n’ai pas d’argent je n’ai pas de police.

  40. philippe

    Bonjour à tous,

    Voila un beau sujet..
    Soyont pragmatique.L’expérience montre que les solutions se trouvent TOUJOURS au milieu (je sais pour certains c’est déjà choquant) cela n’a rien a voir avec avec l’ego centrique Bayrou …. mais que les transferts de fonds, le contrôle des stationnements interdits, de vitesse, les enquêtes scientifiques, la traque des pédophiles sur internet et ailleurs , etc… soit fait par des privés (spécialistes de métiers) assermentés cela me parait pas choquant.. nous avons du former des policiers à des métiers qui ne sont pas les leurs et c’est pas très malin … La police doit se concentrer sur son métier. Maintenir et rendre l’ordre …

    Mais pas de police sans revoir la justice.
    Et là va falloir virer beaucoup d’incompétents, mous du bide et du cerveau….

    Dura lex sed lex

  41. explorer

    la délégation de la force publique, l’autorité publique est illégal
    article 12 Déclaration droit de l’homme et du citoyen

    « La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
    autrement-dit la délégation a une société commercial (mercenaire,milice privée) est interdite, point final…et nul ne sera contraint de s’y soumettre.

  42. Cedric

    Bonjour,

    Je pense que bien que la securite soit normalement un role regalien de l’etat, on constate de plus en plus les limites du travail des forces de l’ordre car aujourd’hui ces forces peuvent etre poursuivies, que le peuple qu’il sert les denigre dans leur travail, que le sentiment d’insecurite est grandissant, que les forces de l’ordre sont museles par le pouvoir par peur de speudo bavure… La derniere solution pour le citoyen honnnete est de recourir a son propre service d’ordre pour garantir sa securite, personne ne s’indignera de voir fleurir les gardes de securite dans les magasins ou encore les cameras de surveillance… Il est regrettable que cela arrive mais c’est le fruit d’un recul de l’ordre public face a des groupes d’individus qui sement le desordre. La societe, et les politiques ne savent pas quel reponse donner. Personne ne s’entend sur la reponse a apporter a ce probleme, tout le monde crie au scandale ou aux violences policieres, on oublie parfois qui est la victime et qui est le responsable car les deux se melangent aux yeux de la justice… Donc si le recours est de passer par des forces de securites privees pour proteger ses interets, il faudra passer par le prive mais ce sera le resultat de decennies de laxisme et non les besoins economiques.

  43. david

    le libéralisme a le vent en poupe et le vieux slogan « jusqu’où iront-ils » du géant des systèmes d’exploitation informatique convient à merveille.
    Je ne désespère pas pour autant des facultés de l’homme à corriger ces dérives asociales multiples menées à la hussarde par nos énarques.
    Ma crainte serait plutôt l’extrémisme de cette réponse du peuple qui à force de s’arque bouter pourrait lui aussi avoir des réponses déviantes.
    L’esprit communautaire d’un autre système informatique gratuit m’enthousiasme et me fait rêver d’un autre slogan: « Yes we can ».

  44. RAYMOND

    La France est libérale.
    Les électeurs se sont sans doute trop vite laissés séduire par les beaux parleurs de droite ou de gauche. aujourd’hui, l’ensemble de la classe politique est libérale.
    Néo libérale par idéologie à droite et peuplée de professions libérales à gauche (avocats, médecins …), les libéraux individualistes et égotistes ont envahi le devant de la scène politique et confisqué la parole publique.
    Cette nouvelle noblesse – bourgeoisie écrase le peuple et détruit de concert les acquis sociaux.
    Il faudra bien qu’un jour le peuple se réveille et reprenne cette nouvelle Bastille qui n’est plus au service de la république.
    JR Jura

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© 2024 POLICEtcetera

Theme by Anders NorenUp ↑