LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Le miracle de la petite fille du manège

Lorsqu’on parle de la police, on pense arrestations, gardes à vue, P-V, etc. Mais la police, c’est aussi l’histoire d’Églantine.

Elle a 7 ans et demi. L’autre samedi, grimpée sur une moto miniature, elle devait rire aux éclats sur ce manège du Jardin d’acclimatation, à Paris. Comme tous les enfants de son âge. Soudain, son écharpe se coince dans les rayons de l’une des roues. Tout va très vite. La petite fille s’étrangle. Deux promeneurs surprennent la scène. En un clin d’œil, le manège est arrêté. Ils se précipitent vers l’enfant. L’un est médecin, l’autre pompier: bouche à bouche, massages cardiaques… Six minutes plus tard, les pompiers de Paris sont sur place et, sept minutes après, le médecin du SAMU arrive à son tour.

Un flash d’urgence tombe sur les portatifs des policiers. Pour l’heure, certains font la chasse aux vendeurs à la sauvette qui proposent des « Tour-Eiffel » souvenirs aux touristes du Champ-de-Mars. Le genre de mission que les policiers n’apprécient pas beaucoup. Mais, depuis le vote de la LOPPSI 2, c’est un délit fermement pourchassé (6 mois de prison et/ou 3 750 € d’amende). Plusieurs milliers de ces vendeurs de porte-bonheur ont d’ailleurs été interpellés l’année dernière.

Mais les messages crépitent et prennent vite une tournure dramatique. Les policiers abandonnent leur mission. Ils sont un peu loin, mais peu importe. Ils foncent sur les lieux de l’accident. Au cas où… Lorsqu’ils arrivent, tout le monde s’affaire, pourtant le médecin a le front sombre : impossible de ranimer la petite fille. Il faut la transporter à l’hôpital de toute urgence… Les motards sont commandés. Sirènes hurlantes, ils ouvrent la circulation. L’escorte fonce dans Paris. Des policiers prennent les parents en charge, et, dans la voiture qui suit le convoi, durant le trajet, ils les rassurent et tentent de leur donner confiance. Les autres, ceux qui restent sur place, recueillent des témoignages et se livrent aux premières constatations… En fait, ils n’auraient pas besoin d’être si nombreux, mais ils ont du mal à partir. Ils attendent des nouvelles.

Il faut 15 minutes à l’ambulance pour parvenir à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. Un sacré challenge pour les motards, un samedi après midi, sur le périphérique humide ! Les urgentistes ont été prévenus. L’enfant est prise en charge sans attendre. Tout est prêt. Hélas ! Il n’y a guère d’espoir. Impossible de la ranimer. Son pronostic vital est engagé.

On sait ce que cela veut dire…

Et, mardi dernier, miracle ! Contre toute attente, Églantine sort du coma.

Le papa est venu au commissariat pour annoncer la bonne nouvelle et remercier tout le monde. Un grand moment d’émotion parmi les policiers.

Aujourd’hui, c’est à peine croyable !… Églantine a quitté l’hôpital. Elle marche, elle parle et elle a des réactions normales. Elle est juste un peu fatiguée.

 

28 Comments

  1. galanga

    « Protéger et servir », comme disent les Americains.

    Pas « Harceler et faire souffrir » comme le demande le Nain et ses sbires.

  2. Soph'

    @ Nico : S’ils étaient encore tous là avec de l’eau réfrigérée de surcroît, c’est qu’on vous a berné.

    L’eau réfrigérée est généralement vendue en été. Vous vous êtes fait avoir sur la saison.

  3. Nico

    Je n’étais pas au courant non plus pour les vendeurs à la sauvette.
    Visiblement, lors de mon dernier passage au Trocadéro, la loi n’était pas parfaitement appliquée… vendeurs à la sauvette, bonneteau, vendeurs d’eau réfrigérée… ils étaient encore tous là !

  4. Degraves

    Il est heureux de parler des évenements qui apportent du réconfort . A l’heure d’aujourd’hui on, ne sait que se plaindre , et il faut toujours des responsables ! et notre responsabilité aussi qu’en fait-on? les autres ,les autres .Dans le dérourlement de la vie et de nous vies ,nous oublions aussi notre part de responsabilité ,nous ne sommes pas que des acteurs ………
    (longue et heureuse vie pour cette petite fille )

  5. kropotkine

    🙂

  6. alex

    merci pour ce post Mister Moreas!

    J’avais entendu l’info le jour même à la radio. Le genre de faits divers dont on se demandent ce qu’ils font dans un journal mais qui laissent finalement un petit goût amer « et si c’était ma fille? ». Pour moi, l’histoire était bâchée…

    Et finalement, cette petite s’en sort, grâce à tout cet engagement.
    On n’ose imaginer le bonheur des parents. Mais aussi de tous ces pompiers, flics et médecins qui se sont sortis les pouces et qui on du rentrer à la maison avec un sourire persistent aux lèvres en apprenant qu’Eglantine est de retour.

  7. beo

    La petite s’en sort sans séquelles majeures, les parents respirent enfin, le papa a pensé à remercier les policiers… Une belle histoire !

  8. Mel

    Merci pour cet article qui souligne le rôle de chaque corps de métier et de leur coopération. Ca fait du bien!
    Longue vie à Eglantine 🙂

  9. brice

    vous n’êtes vraiment pas nets, on parle d’une fillette de 8 ans rescapée et vous commencez à parler des vendeurs de sommeil…du yen et du dollar…pauvres de vous.

    • Soph'

      @ Brice : Alors, dites-nous donc ce que vous pensez de cette histoire de la petite fille du manège !

  10. Véronique HURTADO

    Merci de rappeler que le premier devoir d’un policier est de sauver les vies humaines.
    Merci de rappeler que le premier choix d’un policier est de sauver les vies humaines.
    Dommage que les statistiques n’offrent pas de support à cette « prévention » de la mort, à cette assistance souvent au péril de leur propre vie, ne serait-ce que dans la sécurisation des lieux d’un accident.
    La priorité telle qu’elle est analysée dans les statistiques est la « répression » des petits délits. Répression !
    J’apprécie l’image, la parabole, oserais-je écrire, des hommes confrontés à un choix kafkaïen, la course contre les vendeurs de colifichets, objets sacrés de la batonite et de la statistique, et la course contre la mort, sujet sacré de la vie d’un enfant.
    Ce choix moral n’est pas si élémentaire. Il se pose régulièrement aux collègues des sections de brigades de roulement, lorsqu’ils rentrent « bredouilles » sans avoir placé quelques PV, parce qu’ils auront préféré secourir des victimes lors d’accidents de la circulation ou répondre à un appel « police-secours », pour aller au domicile d’une victime qui ne déposera pas plainte mais demandera juste de l’aide, une médiation, un soutien institutionnel. Mais surtout pas qu’on mette en prison l’homme de sa vie ou le père de ses enfants.
    Médiation = activité NEANT ! Pourtant intervenir, c’est souvent éviter un drame familial.
    Qu’est-ce qu’une vie ? Pas un bâton pour les statistiques. Peut-être une médaille, à titre posthume, comme ce gendarme qui a été renversé lors d’une sécurisation de lieu pour un accident de la circulation.
    Petit rappel : la « sécurité publique » est cette police qui répond au 17, qui se précipite pour aller secourir une victime, dont l’activité représente 80 % de celle de la police nationale et dont les moyens deviennent inversement proportionnels à la juste attente républicaine des citoyens.
    La question qu’on devrait tous se poser : pourquoi pareille orientation ?
    Un miracle, c’est quand des hommes incarnent des valeurs qui permettent à d’autres hommes de croire en Dieu. Si Dieu existe, Il n’existe que parce que nous acceptons de L’incarner et de Le porter. Plutôt de Le supporter tant les valeurs d’altruisme se perdent.
    Si l’homme est mort, Dieu est mort. Laisser mourir l’homme, c’est du quotidien. C’est notre société, notre regard sur l’écran de télévision qui montre des enfants mourant de faim ou des SDF déjà morts de froid.
    Sauver une vie, c’est toujours un miracle, qu’on soit bénévole de la Croix-Rouge, médecin, infirmière, pompier ou policier. Il faut re-sacraliser la Vie, jusqu’en dans les statistiques. Faire reconnaître les « vraies » priorités, les priorités qui nous rapprochent de l’Homme et de sa Vérité.
    Merci pour ce magnifique article, ce chant sacré de la vie !

    • Soph'

      @ VH : très bien !

  11. Soph'

    @enniop. Bonjour Enniop. Je ne peux lire votre lien, mais je devine.

    Cependant, un seul être ne représente pas la totalité de l’humanité. Et comme vous le dites très bien : ce n’est pas du sensationnel.

    Ceci dit, on parle souvent de la police, comme on parlerait « sncf » : on la critique toujours pour ses trains qui arrivent en retard, sans jamais mentionner ceux beaucoup plus nombreux qui arrivent à l’heure. Et… je suis une coutumière des trains.

    Et enfin, il faut bien un « motif visible » à la citoyenneté pour râler. L’uniforme, symbole visible de la permanence d’un état est cet objet de screugneucherie, finalement salvateur pour la paix publique. Il suffit de le savoir.

    Et enfin, il suffit aussi de ne pas être dupe et de faire fonctionner sa cervelle : certains, quels qu’ils soient, traversent leur existence, sans que celle-ci ne les aie traverser une seule fois. Mais nous avons tous nos fantômes.

  12. Soph'

    @ Louis. Bonjour Louis.

    La loppsi, c’est comme un trousseau. La loppsi 2 a rajouté une clé pour ouvrir un maximum de portes.

    L’histoire des tours eiffel est un détail. Pourchasser les vendeurs à la sauvette possède deux vocations :

    – la première, offrir aux 60 millions de touristes une vision « clean » de la capitale ; le yen et le dollars étant des monnaies fortes.
    – la seconde, démasquer les vendeurs de sommeil, les exploiteurs de sort. Mais comme dans toute traque, celle-ci est longue. Un jour, on découvre un camion et son conducteur en règle. Il suffit de remonter. Mais c’est long. Très long.

    Un autre aspect gênant des vendeurs à la sauvette : souvent ils importunent le chaland de manière très insistante, voire violente. De plus, on a tout de même le droit de se promener en paix.

    Quant à ces vendeurs même : ils se mettent parfois en grand danger, la police dans leur pays d’origine étant très souvent d’une violence sans nom. Les droits de l’homme et ses notions ne sont pas les mêmes partout.
    Chez les vendeurs à la sauvette de type hindou, leur foi en la réincarnation les incite à prendre des risques inconsidérés : sauter à la seine, franchir le parapet d’un pont quitte à tomber sur les voies en contrebas, traverser des voies rapides… Souvent, courir après eux permet de les évincer sans mal ni terrorisme intellectuel.

    La question politique qui se pose est : avec qui ne devons-nous pas nous fâcher ? Les pays étrangers avec lesquels nous avons des accords politico-économiques ? Ou bien les associations humanitaires susceptibles d’émouvoir la population au nom de la dignité ou de l’indignité ?

    Vous voyez, Louis, ce n’est pas simple. Bonne promenade et n’abusez pas des tours Eiffel. Ou alors, fais tourner mon frère !

    • Louis

      Le dollar n’est plus une monnaie forte et au contraire ils aimeraient le sous-valoriser au niveau du yuan. Enfin, c’est juste une parenthèse ,)

      Je comprends pas comment vous faîtes si vous découvrez un camion alors que son conducteur est en règle pour savoir qu’il faut donc le remonter…

      Sinon, je ne les ai pas trouvés si insistant ni même désagréable, même si évidemment je vous rejoins sur l’image carte postale de la Tour Eiffel ou du Trocadéro qui est dans un certain sens altérée. Courir après eux ne m’a jamais non plus paru une solution super efficace et même au contraire ridicule tellement c’est le jeu du chat et de la souris, et que je les ai toujours vu revenir ou prendre des risques inconsidérés à traverser les routes bordant ces places. Bref, je n’ai jamais non plus compris comment cela se fait-il qu’un plan à la façon d’un énorme filet ne se soit jamais déroulé pour en attraper maximum au lieu de mettre leur vie en danger ainsi, mais peut-être cela a t-il été fait et je n’en suis pas informé… En tous les cas, j’y ai passé du temps et pour moi la Police est clairement mauvaise avec 3 vélos pour les faire courir ou même des cars de CRS qui font le pied de grue.

      Bref, je me demandais plutôt pour revenir à nos moutons quel est l’intérêt d’avoir la possibilité de les condamner à de la prison quand par définition ces personnes n’ont pas de visa leur permettant de rester. Il n’est donc pas possible de faire appliquer cette dernière loi à leur égard plutôt que d’en venir à les mettre en prison ? Je me pose la question car dans leur situation, je me chercherais un gagne-pain similaire, simple bon sens.

      Quand on voit les résultats de certaines politiques en France pour éradiquer les dégradations par exemple, on peut vraiment se dire qu’il y a là dedans non une incurie mais une volonté de laisser-aller. D’ailleurs, en écrivant tout cela, je repense à l’interdiction de la mendicité par le Préfet sur les Champs-Elysées et je me dis qu’il y a quand même une limite selon eux à ce qu’il est permis. À se demander si là encore nous n’assistons pas à une bataille politique entre la gauche et la droite pour la Mairie…

      En tous les cas, ce n’est pas avec les pays étrangers que nous risquons de nous fâcher car nous sommes certainement l’un des plus permissifs au monde…Quant aux associations, je ne les ai pas vu encore défendre ce thème et je ne vois pas l’intérêt pour elles tant elles risqueraient d’être décriées par rapport à l’image de la France qui est en balance…Sujet épineux s’il en est, comme vous le dites…

      • Soph'

        @ Louis. Bonjour Louis. Justement, comme vous le dites : quel est l’intérêt de les condamner à de la prison dès lors que :
        1) les prisons sont blindées
        2) la prison ne résoud rien
        3) ceux-là n’iront pas en prison mais en rétention administrative. Et après ? dire quoi aux pays dont l’émigration est énorme :
        « Tu reprends tes mecs quitte à ce qu’ils crèvent de faim chez toi ! » (émotions dans les associations humanitaires)
         » Tu reprends tes mecs où je n’accepte plus ton exportation de produits » (‘émotion’ économique)
        « J’accepte de garder tes mecs aux frais de la princesse Marianne, mais en contre partie… » (accords politico-économiques).
        … Bref un monde dont nous ne connaissons rien.

        Courir après eux pour les effrayer : raccourci pour dire ‘les empêcher de travailler illégalement là où ils sont’.

        Trouver un camion et son chauffeur en règle : point de départ d’une partie de cache-cache et d’une enquête ; d’une longue enquête. Les vendeurs à la sauvette sont victimes d’un système et d’un esclavagisme dont les organisations humanitaires feraient bien de s’occuper. Ils sont victimes d’exploiteurs. ‘On’ (et ce n’est pas la police) leur pique souvent leurs papiers sous couvert de n’importe quel prétexte, pour les entasser dans des conditions inhumaines et les exploiter pire que dans des mines de sel.

        Mais les sujets épineux, ici comme ailleurs, sont l’objet eux aussi d’accords économiques. Il est plus zézé de fustiger ceux que l’on perçoit comme des empêcheurs de tourner rond, que de s’attaquer aux vrais problèmes.

        La police est là 24/24. Les vendeurs à la sauvette, quand ils rentrent chez eux, plus personne ne les voit. Ils n’ont pas de gyro-deux tons, ne réveillent pas le « bien pensant » qui se plaint d’être déranger par son voisinage.
        Alors, le vendeur à la sauvette, après 20 h 00 n’empêche pas les mauvaises nouvelles, ni de regarder le film de la soirée. Mieux vaut s’en prendre à la police qui elle, parfois, circule bruyamment. Vous comprenez, fermer ses fenêtres à cause du bruit, alors qu’il ferait bon vivre à l’air frais de la soirée…
        Et puis, ne nous voilons pas la face : un étranger en situation irrégulière qui sauterait le parapet d’un pont parce qu’il a été pourchasser par la police, ça donne quand même une bonne excuse pour accomplir son antienne litanie : celle du bon, contre le mauvais.
        Etre rédempteur, ça fait oublier ^l’autre versant de la médaille : Judas qui a vendu le christ pour 30 deniers !
        Ha… les marchands du temple..

        • Louis

          Soph’, merci de vos explications détaillées et bien d’accord avec vous.

  13. enniop

    merci M. Moréas (alias Mr Mô ??? 🙂 )
    c’est vrai que l’information avait été bien incomplète dans les médias …
    alors que nous manquons tellement d’instant d’humanité en cette période, mais voilà, c’est pas du senssssssationnel ….

    @Soph’
    deux remarques :
    une première toute personnelle, en forme d’hommage à mon prof de solfège (bénévole) de l’école de musique ou j’ai trainé étant gamin dans les années 60, admirable de patience et magnifique musicien qui était par ailleurs « simple flic », de ceux qu’on respectait et dont j’ai appris tardivement avec effroi qu’il avait fait le choix de nous quitter en mettant fin à ses jours.

    la seconde c’est que le « policier » ça ne manque pourtant pas dans les médias en particulier audiovisuelles
    cf : http://vanessa-schlouma.blogspot.com/2012/02/la-police-est-chez-elle-sur-les-chaines.html
    en quantité, pour ce qui est du contenu ….. et que par exemple le reportage que j’ai vu cette nuit encore (vous savez de ceux qui tournent en boucle) m’a donnait une image du « flic » qui n’avait vraiment rien à voir avec la personne dont je viens de parler.
    sachant que selon moi dans ce qui nuit le plus à l’image de la police actuellement, je mettrais en prmier les prises de position de certains (pas tous) de ses « représentants » syndicaux (ou ancien représentants) très prisés aussi par les médias.

  14. Soph'

    @ PHE : Vous êtes vraiment d’une mauvaise foi sans nom !

    Eglantine ne doit qu’à elle d’être vivante. Elle possède une force de vie exceptionnelle.
    Je lui souhaite toute son existence de conserver cette force innocente de l’enfance et de se protéger des misères de la polémique, telles que vous les faites remonter à la surface de vous même.

    Votre propos me semble discriminatoire. Et sans doute n’avez vous pas tout lu : lorsque l’enfance est touchée dans sa chair, chacun se met à l’ouvrage. Parce que l’enfance, c’est chacun de nous. Si nous ne savons pas où nous allons, nous savons au moins d’où nous venons.

    Aïcha ou Marie, Eve ou Hawaâ sont toutes les mêmes !

    Alain disait à peu près ceci : « Lorsqu’un cheval a peur, c’est souvent qu’une épingle s’est fichée dans son sabot et le blesse. Retirez l’épingle et le cheval cessera ses ruades ».

    Quelle est donc le sabot blessé dans votre arrière pensée ? Retirez vous-même l’épingle. Si vous pouviez vous en servir pour de la dentelle… du point d’Alençon par exemple ; encore faut-il avoir une bonne vue.

    • shackleton

      Euh … Pour moi, la police, c’est celle qui ne vient pas même quand il y a danger, parce que, comprenez, cité sensible, incivisme, toussa, toussa … Alors, ce que dit Patrick, je l’entends très bien puisque je l’ai vécu.

  15. Patrick Handicap expatrié

    Eglantine a eu beaucoup de chance et la première d’avoir subi son accident à Paris dans un quartier chic où la maréchaussée est singulièrement plus nombreuse qu’en banlieue…
    Ce billet n’aurait pas été écrit s’il s’était s’agit d’Aïcha écrasée par une voiture de la Bac en bas de son HLM et laissée dans sa mare de sang…
    Eglantine peut en premier remercier ses parents de l’avoir fait vivre dans un beau quartier et de lui avoir donné ce si joli prénom..

  16. Louis

    C’est une excellente nouvelle, merci de nous la porter à notre connaissance.

    Dans votre article, vous parlez cependant de ces vendeurs à la sauvette de reproduction miniatureTour Eiffel. Merci également pour l’info car je n’avais pas noté que la loi Loopsi 2 était passé par là les concernant. Néanmoins, je me demande dans la pratique l’efficacité d’une telle loi, la plupart étant sans titre de séjour. Bref, si c’est pour envoyer réellement en prison ces gens à défaut d’une autre solution qui devrait s’appliquer, c’est bien triste, car tout cela aura forcément des répercussions sur eux au niveau psychologique, ainsi que sur la société…Je ne comprends pas tout, là.

  17. Samuel D

    D’un point de vue humain, on ne peut que remercier ces agents de la force publique, qui ont réconforté les parents désespérés (on parle souvent des flics insensibles et abusant de leur pouvoir, moins souvent de ceux qui, humains, font de leur mieux pour réconforter les victimes).

    D’un point de vue médical, à partir du moment où l’enfant est prise en charge par le SMUR, le délai de transport à l’hôpital est un non-événement, cela aurait pu prendre une heure, cela n’aurait rien changé au pronostic de l’enfant (à partir du moment où elle est intubée, qu’un médecin contrôle sa pression artériel, son oxygénation… A la limite, dans ce cas précis rouler à fond, toutes sirènes hurlantes est plus dangereux pour les autres que salvateur pour l’enfant.

    D’un point de vue général, on peut espérer que ces policiers se souviendront de ce moment d’humanité si/lorsqu’ils seront amenés à faire des choses moins valorisantes, en particulier face à des familles sans papiers.

  18. sergio

    Comme souvent les media nous informent de l’accident et puis….plus rien. Merci, vraiment merci de nous avoir informés de cet heureux dénouement.

  19. Lescouezec

    Bravo à eux, protect & serve, comme dans tout corps de métier, il y a des bons et des mauvais…

  20. jsp

    ce drame me rappelle celui d’Isadora Duncan, quel soulagement que la fillette en sorte sans vraiment de séquelles, merci à tous les acteurs!

  21. UneFoisnEstPasCoutume

    Je laisse un commentaire sur ce blog que je suis pourtant regulierement,
    BRAVO, et merci de prouver que les policiers sont des gens comme les autres: il y a des bourrins qui enquiquinent le monde, et la majorite qui ne veulent que faire correctement leur boulot.

  22. BEL

    quel bonheur de la savoir sauvée
    longue vie et bonheur à cet enfant

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