LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Le coup de gueule de Broussard

À plusieurs reprises, dans ce blog j’ai parlé de Mesrine, mais certains commentaires, du genre « C’est mon héros ! » m’ont déstabilisé. Au point que je m’étais bien promis de ne pas y revenir. Mais Robert Broussard a pris le relais.  Après la sortie du 2° volet du film, il a même piqué une grosse colère.

gardes-forestiers_doosier-meurtre.1227741341.jpgIl dénonce, dans L’Express (ici), la manière dont est rapportée la mort du gangster. Il rappelle que la Cour de cassation s’est prononcée et qu’elle a confirmé que les policiers avaient agi en état de légitime défense (ici). Et il s’étonne que la ministre de l’intérieur n’ait pas réagi afin de défendre l’honneur de la police.

Il ajoute enfin qu’on a volontairement gommé les aspects négatifs du personnage, au point d’oublier que c’était un assassin.

Moi, je n’ai pas toujours été d’accord avec Broussard, mais là, je crois qu’il a raison partout. 

D’ailleurs, je ne suis pas certain que Mesrine aurait aimé le rôle qu’on luipension-famille-trois-soeurs.1227742592.jpg fait tenir. C’est d’ailleurs l’avis de sa compagne, Sylvia Jeanjacquot, interviewée dans Libération (ici) : « On nous fait passer pour deux loques humaines qui picolent et font l’amour tout le temps, et pour deux hystériques. Cassel est trop énorme. Jacques était massif, mais pas aussi gros. Ils le font fumer et se promener la bidoche à l’air. Or, dans la vie intime, l’ennemi public était pudique et portait un pyjama boutonné jusqu’en haut. »

Je n’ai pas trouvé d’informations sur l’accueil réservé par les Canadiens au diptyque de Jean-François Richet.  Si un Québécois lit ces lignes…, son avis sera le bienvenu.

Peut-être là-bas, n’ont-ils pas oublié cette femme, Évelyne Le Bourthillier, qui tenait un petit motel, Les Trois-Sœurs, à Percé, et qui fut retrouvée morte, par strangulation, après le départ de Mesrine et de sa compagne.

Ou ces deux hommes, des gardes forestiers, Médéric Coté et Ernest Saint-Pierre, assassinés par Jacques Mesrine et Jean-Paul Mercier, dans une forêt du nord de Montréal.

evelyne-bourthillier.1227742562.jpgMesrine ne fut pas condamné pour le meurtre de la femme, en raison d’une grossière erreur de l’accusation (un bijou de la victime faussement daté). Et c’est probablement grâce à un réseau de l’OAS qu’il parvint à obtenir de faux papiers pour gagner les États-Unis, puis le Venezuela, où il resta jusqu’en décembre 1972.

Jacques Mesrine, un martyr, comme on nous le suggère sur l’affiche du film… Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, ça ne passe pas bien.

22 Comments

  1. Inge

    Il y a de la censure sur ce blog.
    Alors comme ça on doit penser comme la version officielle et ne pas dénoncer les assassins de Mesrine ?
    Vous deviez être un très bon flic …

  2. ZEBULON

    Ho !!! le pauvre, il a subit ce qu’il a fait subir au autre ? Un assassinat ? Et quand bien même c’était vrai… cela ne me choque pas.

    Quand on joue avec le feu…

    • Marighella

      Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait.
      Pouvez vous dire qui Mesrine a t-il tué? Vous séchez ? c’est normal.
      Par contre lui a bien été assassiné par le pouvoir et si vous trouvez ça normal c’est que vous êtes fasciste. Tous les responsables auraient dû être jugés et condamnés, et ils sont tous connus. C’est du totalitarisme.
      Alors votre morale de facho, merci de la garder pour vous.

  3. El-diablo

    Laisser le tranquille ce Merine c’était un homme le mec la ! et il a choisi sa vie et maintenant laisser le reposer en paix bande de tocard et une dernière chance pour comprendre il faut avoir vécu donc chuttt les déstilos

  4. marighella

    Stupides les gardes chasse ? le mot est sans doute trop fort ,mais ils n’étaient sans doute pas très futés, ou alors bêtement  » héroiques » . Leur boulot était de garder la forêt , pas d’appréhender des lascars du niveau de Mesrine et Mercier .
    Ils ne sont pas formés pour tout simplement . De plus , Mesrine et Mercier venaient de passer l’après midi à s’entrainer, car ils les ont entendus ; Ils étaient donc très « chauds » et certainement plus vifs qu’eux . La solution la plus raisonnable pour eux aurait été de se laisser « arrêter » et attacher à un arbre plutôt que de dégainer en pensant être plus rapides . Ils ont commis une erreur de jugement qui leur a été fatale . Mesrine a reconnu qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix , c’étaient les gardes, ou eux . c’est con mais c’est comme ça dans ce genre de situation .

  5. ulrike

    broussard aurait raison ? et puis quoi encore ?il ment depuis trente ans (il n’y a pas eu de sommations,et l’opération à été montée par balestrazzi et lui même dans le seul but de tuer Jacques ; faut arrêter de prendre les gens pour des cons!):
    – revoir les déclarations de giscard qui le disent presque directement (presse écrite et radio à l’époque).
    – témoins directs de la scène ainsi que Sylvia Jeanjacquot, prise pour cible aussi. Elle était bien placée non ?
    – la balle dans la tête de Jacques et d’elle même après la fusillade . BRAVO
    – la reconnaissance par béteille de la protection judiciaire des tireurs (ça vient forcément de plus haut ..). BRAVO !
    – les révélations d’Aimé-blanc et pellegrini,de la presse à l’époque qui disait ouvertement tout ça .
    – De plus il n’y avait pas de grenades dans la pochette (mensonge) juste des armes de poing (c’est un ancien policier qui a participé qui le dit)
    Pourquoi donc broussard continue t-il de dire le contraire après . Pour se justifier tiens !
    Qu’il assume son sale boulot s’il en a le courage et si il est vraiment un grand flic !
    Le problème, n’est ce pas , c’est que si il le fait , il accuse tout simplement l’état et lui même ainsi que ses hommes de meurtre avec préméditation ,reconnaissant donc les mensonges de tout ce beau monde .
    Je ne vois pas de quoi il se plaint car il a dû être bien récompensé pour ce super boulot !
    Par contre et c’est vrai , il ne devrait pas porter tout seul le chapeau dans cette affaire ;
    mais c’est ça ou tout le monde y passe .
    la « démocratie » surtout…

  6. ulrike

    ce n’est pas parce que la cour a rendu un verdict en faveur de la police que c’est juste … ce sont deux choses différentes . ne pas oublier que béteille a lui même reconnu avoir donné des instructions pour que les policiers tireurs ne soient pas poursuivis . la justice n’est donc pas neutre et indépendante et a donc été instrumentalisée pour servir l’état . de quel droit ? n’est-elle pas sensée être indépendante ?
    justice au service de l’état et non du peuple ,
    ça craint la démocratie non ?

  7. Eric Veillette

    Je suis québécois et étudiant en Histoire à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Je m’intéresse justement à la revue de presse concernant le passage de mesrine au Québec. Je viens juste de lire votre article. Je donnerai mes opinions dans une série de trois articles que je prépare actuellement et que je publierai sur mon blog, sans doute la semaine prochaine. J’ai revisité le lieu du crime, où les deux gardes-chasse ont été abattu le 10 septembre 1972, ainsi que les villages de St-Bernard et St-Narcisse-de-Beaurivage, où il a attaqué les deux Caisse Populaire Desjardins en compagnie de son complice québécois, Jean-Paul Mercier. Vous disiez vouloir l’avis d’un québécois, et bien après relecture de la presse de l’époque, en particulier le quotidien de la ville de Québec, Le Soleil, j’ai tendance à croire que Mesrine est responsable de la mort de Evelyne Lebouthillier, survenue dans la nuit du 29 au 30 juin 1969 à Percé. Vous savez, ici, on sait tous à quel point Percé est une petite ville touristique paisible où on ne rapporte jamais de crime de ce genre. En effet, ça semble plus qu’une coïncidence que le meurtre survienne au moment du passage de l’un des plus redoutables criminels du siècle. On a également pu établir que les empreintes correspondaient avec celles de Mesrine et de Jeanne « Janou » Schneider.

    J’intreviens peut-être avec un peu de retard, mais bon. Et si Jeanjaquot a vraiment perdu ses énergies à critiquer des détails comme les vêtements que portaient Mesrine dans l’intimité, faudrait peut-être lui rappeler que les meurtres des deux gardes-chasse, ici, à moins d’une heure de route de chez moi, continuent de laisser une cicatrice dans la mémoire collective. D’autant plus que Mesrine en a rajouté dans son livre de 1977 en disant que ces deux gardes forestiers avaient été victimes de leur stupidité.

  8. danjou

    cela n’empeche pas que tu est un assassin broussard!!!!

  9. Xav

    Je suis surpris, voire choqué que vous ne respectiez pas une décision de justice, en affirmant que Mesrine a assassiné Mme le bouthiller (en revanche vous rappelez la décision de justice pour son « arrestation » du 2/11/1979!!)

    Mesrine a été blanchi pour le meurtre de Percé. Vos informations sont totalement erronées : c’est au contraire une erreur sur les bijoux qui l’avait fait accuser à tort. Comment imaginer qu’il ait assassiné une femme de l’âge de sa mère…pour rien?
    je suis définitivement étonné qu’un ancien flic soit aussi peu regardant sur ses « sources » . Il me semblerait honnête de modifier votre texte, car vous êtes proche de la diffamation. cdlt

  10. Psyche

    Votre billet transpire la morale judéo-chrétienne et les comptines com-passionnelles… peut-être vous faut-il considérer Mesrine autrement que sous cet angle, ne trouvez-vous pas ? Comme si le crime, dès lors qu’il était commis, constituait un point de non-retour, et comme si Broussard devenait lui-même victime de l’aura de Mesrine, comme si les forces de l’ordre ne s’étaient pas, elles-mêmes, voilées les precepts chéris et affichés à coups de matraques promotionnels…
    Peut-être vous faut-il considérer Mr Mesrine, autrement que sous l’angle moral…et une oeuvre cinématographique, autrement que comme une remontée dans le temps ?! Les films ne sont que le reflet du regard d’un réalisateur sur un personnage ayant réellement existé : Richet prévient son spectateur dès le premier plan…
    De surcroît, je pense que lorsque vous relatez les propos de Sylvia, vous vous trompez de direction – à moins que votre billet consiste à casser le film de Richet (ou à défendre l’image de Mesrine=assassin, monstre empli d’orgueil comme disait Broussard)
    Je rajouterai, que la thèse que défend Broussard est difficilement tenable, Lucien Aimé-Blanc l’avait lui-même affirmé en disant qu’il ne pouvait être sur le lieu même de l’éxecution « à moins qu’il ait le don d’ubiquité » (cf. page spéciale consacrée à Mesrine sur le site de France Culture), les témoins ainsi que les témoignages contradictoires des tireurs fragilisent, de même, la thèse du commissaire.
    Etc etc etc…
    Pour en revenir à Mesrine=Martyr, je dirais qu’il symbolise ce refus de l’aliénation sociale, cette violence enfouie et présente en chacun (d’où l’intérêt populaire), sa lutte contre les QHS était sincère et ses actions ridiculisant la Justice, ont permis de mettre en avant la corruption régnante au sein de l’AP et le non-respect de la dignité…
    Je rajouterai qu’après sa 1ère incarcération, Mesrine avait cherché à vivre ‘en gagnant sa vie’, puis, son patron ayant rencontré des difficultées financières, il avait dû toquer aux portes d’employeurs méfiants et incompréhensifs, ne zieutant plus que sur la non-virginité de son casier judiciaire…quid donc de la réinsertion aujourd’hui en France ?!
    En ce sens, tout récidiviste deviendrait martyr, ou tout du moins, victime d’une société qui ne l’a pas accueilli ou qu’il a refusé d’accepter…
    Je ne défends pas les actions « criminelles » de Mesrine mais il me semble qu’un désir de compréhension et de connaissances serait adéquat…
    Le film de Richet n’est pas réalité mais s’en inspire – Broussard défend sa hiérarchie et la fait passer pour la blanche colombe, pourtant (nous le savons) bien trop souvent entâchée par de légères touches aux accents écârlates…

  11. michel-j

    Juste une histoire de burnes, gpx ! Aime-Blanc comme Pellegrini, voir meme comme le ministre de tutelle de l’epoque ( Bonnet ) n’ont jamais renie leur decision. Pas plus qu’ils ne se sont ingenies a « entretenir une image de marque » dont ils se moquent visiblement.

  12. polo

    Fred le gpx, tu sais bien que les gpx n’ont pas le droit de s’exprimer, ni de faire partie d’un jury populaire par ailleurs !

    un bon film : Go fast !

  13. Fred, le gpx

    Et Lucien Aimé-Blanc, il en dit quoi, lui, de la version outragée de Broussard dans l’Express ?..
    Il n’était pas si catégorique que ça, me semble-t-il, à propos des soit- disant « sommations » de RB, dans un de ses bouquins…
    Faudrait revérifier, cher GM…
    Quant au film, il est nul et sans aucun intérêt.

  14. abela

    Mesrine est un assassin, il a tué, c’est un criminel!

    Jacques Mesrine est abattu par 20 balles, personne ne merite la mort.

    En somme, la police Francais a fait de lui un martyre,

    AU final un Heros

  15. polo

    Mesrine est devenue une marque déposée, tout ce qui a de la valeur mercantile est récupéré et les médias en font ce qui les arrangent.
    il n’y a qu’à regarder Renaud, Trust, pour la même époque, les anciens « rebelles » sont des produits têtes de gondoles à la FNAC !
    alors si certains CON-sommateurs veulent croire que les films sont des reflets de la réalités, …et bien laissez les dans leur vide intellectuelle !
    Mesrine était un criminel, il est mort comme beaucoup de criminels en France (et ailleurs) Pleurer ? pour qui ? les victimes oui et Mesrine est mort en victime ! alors ?

  16. michel-j

    Diogene, vous avez mis le doigt sur la realite du grand banditisme d’aujourd’hui !

    Jadis les malfrats s’infeodaient a un edile, a un parti politique afin de pouvoir prosperer a moindre risque. Leur « contribution sociale » se limitait aux campagnes d’affichages, intimidation et bris de greves muscles, quand ca n’etait pas, ironie supreme ! l’exercice de la securite.

    A l’heure de la mondialisation tous azimuts, nous nous retrouvons dans le meme cliche que celui de la collaboration et du marche noir ; une parfaite osmose entre haute finance et crapulerie illimitee dans l’horreur…. Les sommes d’argent a blanchir atteignent de tels sommets ( ex; 10 % du PIB de l’Italie pour tous les groupes mafieux confondus ) qu’entre retro-commissions sur les trafics et autres marches subventionnes -etat comme Europe- ou entre les valises de fric qui s’egarent litteralement dans les meandres du jeu, de la basse politique africaine ou autre, aucun service policier ne peut plus ( encore eut-il fallu qu’il en possedat les moyens !) mener d’investigations a terme… puisque le banditisme rampe gaiement sous les carpettes de la « raison d’Etat » !

    La France se fout de ce qui se passe en Italie ou en Espagne… Ben oui !… Peut-etre a-t-elle raison… pour l’instant la gangrene de la ‘Ndrangheta semble ne couvrir que Paris et la Cote d’Azur… un peu comme les bulletins meteo serieux… alors…. il fait beau pour nous !

  17. Diogène

    Pour faire court, je dirais pour expliquer cette tendance que la délinquance en col blanc, la prévarication et autres délicatesses des élites offrent une voie étroite mais réelle pour la réhabilitation du grand banditisme aux pourtours beaucoup plus romantiques et cinématographiquement plus pertinents.

    Diogène

  18. michel-j

    Je pense que ce dont il s’agit surtout, ici, c’est l’indignation ( ni la premiere, et certainement pas la derniere !) d’un protagoniste de la fusillade… pas vraiment le film… car si film de la « vraie vie » d’un tel personnage existait, se prevalant de la fidelite des faits, il se trouverait de facto sous le coup d’une sanction penale pour… apologie du crime.

    Et puisque Mathias est cinephile ; nous ne sommes pas si loin du « bip » qui occultait le mot « SAC », a l’epoque infiniment respectable aux yeux de la loi (officielle), dans le film « Le Sheriff »: alors que le theme aborde etait precisement l’elimination d’un juge « hors normes » beaucoup trop genant pour la classe dirigeante… Or, si certaines allusions peuvent « troubler » les connaisseurs de cette affaire -jamais elucidee- jamais la magistrature ni la police ne s’y trouve mise en cause… juste une officine barbouziere dont on a pu mesurer l’etendue criminogene… avant que l’un de ses peres fondateur, ancien directeur, n’accede au poste de…. ministre de l’interieur.

    Mais l’Histoire est si « malveillante », parfois…. 😉 !

  19. Mathias

    Je ne suis pas certains de suivre les indignations des « acteurs » de cette histoire. Faut-il rappeler ici que nous sommes au cinéma. Mesrine, l’instinct de mort n’est pas la première fiction qui s’appuie sur la réalité et si l’on doit condamner le film pour ces motifs, il faut jeter aux orties Scarface de Howard Hawks (pour ne citer qu’un exemple). Je suis surpris du manque de culture des commentateurs qui veulent absolument confondre autofiction et documentaire. Mesrine est une fiction basée sur des faits réels, c’est tout.

  20. michel-j

    A mon avis ( celui d’un ancien revolte assagi depuis plus de deux decennies ) cette mise au point s’imposait.

    Mesrine n’etait pas un saint, de loins s’en faut, puisqu’il etait meme un assassin… de facon incontestable; lui meme le revendiquait.

    Maintenant, passe le mythe du heros, colere de Broussard ou pas, le mode operatoire de « l’arrestation » est bel et bien une execution sommaire.

    La position de la cour de cassassion ?… Georges, si vous le desirez, je vous fait parvenir copie d’une « decision » de cette meme cour qui, ne pouvant trancher entre le droit et la « morale », s’est defausse de ses responsabilites en joignant la forme au fond et en renvoyant le tout devant un jury populaire… ignorant tout des « subtilites » du droit, a plus forte raison quand celui s’interprete en mode evanescent… Si l’on peut accorder une qualite a la basoche, ca n’est surement pas du cote du courage qu’il faut creuser… remember la prise de pouvoir de Petain ; 1 magistrat, un seul a refuser de se « prostituer »… ses collegues l’ont expedie dare dare en colonie de vacances de l’autre cote du Rhin, avec pyjama raye et sabots assortis.

    Mais il est vrai qu’une immense majorite des 50 millions de Francais confondent encore, dans le 14 juillet, la prise de la Bastille… et la prise de pouvoir par des mercantiles qui ne l’ont plus jamais lache, circonvenant au passage toutes les formes ( floues ) de la… raie publique.

    Broussard a raison de dire que Mersine fut un assassin… contester qu’il soit devenu patron d’un peloton d’execution agissant en dehors d’une decision de justice ( celles offertes a posteriori ne font que renforcer le ridiculisme des arguments ) est veritablement miteux… qu’il dise carrement avoir agi aux ordres. Point final !

    Merde a Broussard… Et bravo Pellegrini !… Il porte la meme etiquette et s’est bat les burnes… car lui le peut. Il en a.

  21. Claude Borrel

    mesrine fut abattu froidement par les policiers installés dans un camion bâché. ils ne lui ont laissé aucune chance, car il avait toujours une grenade sur lui. ce fut une liquidation sans jugement. liquidation couverte car on risquait une nouvelle évasion spectaculaire ridiculisant une fois de plus la justice. mesrine dérangeait il était devenu trop médiatique et avait les faveurs d’une partie de la population. j’étais présent lors de la fusillade. n’oublions pas que la compagne de mesrine porta plainte contre broussard car elle fut gravement blessée si broussard a le nez propre pourquoi se cache t’il derrière une décision de justice pour se justifier ?

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