Après plus de vingt ans passés derrière les barreaux, Jean-Thierry Mathurin quitte la centrale de Poissy pour un régime de semi-liberté. Cette libération marque la fin d’une équipée tragique qui a coûté la vie à une vingtaine de mamies.
Le 5 octobre 1984, une vieille dame de 91 ans, Germaine Petiot est agressée à son domicile, rue Lepic, près de Montmartre. Deux individus la rouent de coups pour lui faire dire où elle cache ses économies. Mais elle s’en sort vivante. Elle a de la chance. Peu après, le même jour, c’est au tour d’Anna Barbier-Ponthus. Cette personne de 83 ans rentre chez elle, son cabas à la main. Au moment où elle déverrouille sa porte, elle est poussée à l’intérieur de son petit appartement, rue Saulnier, dans le IX°, tout proche du XVIII°. Elle est ligotée, battue et finalement étouffée à l’aide d’un oreiller. On lui a volé quelques centaines de francs.
Ce sont les deux premières victimes du « tueur de vieilles dames ». Le juge Philippe Jeannin recensera dix-huit victimes et écartera trois dossiers dont le modus operandi diffère quelque peu. Seule la première victime et la dernière ont survécu.
Ces meurtres en série passionnent l’opinion publique et parallèlement créent un sentiment de peur chez les personnes âgées. La brigade criminelle se trouve devant le type même d’enquête difficile à résoudre : aucun lien entre le ou les assassins et les victimes, et aucun mobile, si ce n’est le maigre porte-monnaie de ces vieilles dames. À l’affolement qui suit la révélation de ces meurtres en série, Pierre Touraine, le directeur de la PJ, prend des mesures d’urgence. Il s’agit essentiellement de rassurer la population et de répondre à l’attente de Pierre Joxe, le ministre de l’Intérieur de l’époque. Car l’affaire devient politique. Les gens manifestent. Le XVIII° arrondissement est envahi par les forces de l’ordre – ce qui peut toujours avoir un effet dissuasif. Mais Touraine, cet ancien patron de la crim’, sait bien que cela ne fera pas avancer les choses : il met la pression sur les enquêteurs. Toute la presse est sur le pied de guerre. Le Parisien sort même un portrait-robot fondé sur un vague témoignage et les policiers interpellent un pauvre quidam qui, après quelques heures de garde à vue, sera relâché avec les excuses du commissaire. Puis, les crimes s’arrêtent et le XVIII° retrouve son calme.
Un an plus tard, ça recommence, cette fois dans le XIV°. On s’intéresse aux ouailles du curé, lequel vient de changer d’arrondissement, de passer du XVIII° à l’église d’Alésia, et qui s’occupe de jeunes en difficulté. Chou blanc. Les interpellations se multiplient dans le milieu des toxicomanes, des trafiquants de tout genre, des détraqués.
En comparant des fragments d’empreintes digitales, les enquêteurs parviennent à déterminer avec certitude que plusieurs de ces crimes sont le fait d’un même individu.
Mais qui ?
Les fiches sont classées, à cette époque, selon une codification des dix doigts. Pour obtenir une identification à partir de l’empreinte d’un ou deux doigts, pas d’autre moyen qu’une comparaison point par point. L’identité judiciaire se livre alors à un véritable travail de fourmi (le fichier n’est pas encore informatisé) qui consiste à vérifier une à une les fiches décadactylaires des archives de la Préfecture de police et celles des différents services régionaux de police judiciaire. Sans résultat.
Enfin, la chance sourit aux enquêteurs et surtout à Madame Finaltéri, qui a survécu à ses blessures. Elle fournit une description minutieuse de son agresseur : 1.80 mètre, métis, les cheveux décolorés et portant une boucle d’oreille. C’est ainsi que le commissaire Francis Jacob, le portrait-robot en poche, repère dans la rue un individu dont le signalement correspond. Il est seul. Il hésite, puis avec doigté il procède à l’interpellation du suspect. Thierry Paulin, puisqu’il s’agit de lui, ne fait aucune difficulté pour suivre le policier. Il croit à un simple contrôle de routine. On compare ses empreintes et bingo ! Paulin avoue – sans montrer la moindre compassion – une vingtaine de meurtres. La méthode était simple : il repérait les vieilles dames qui faisaient leur marché et il les suivait jusqu’à leur domicile. Parfois, il entamait la conversation avec sa future victime, dans le hall de l’immeuble ou dans l’escalier, parfois il la bousculait pour pénétrer chez elle. Après, c’était l’horreur… Les grand-mères étaient ligotées et martyrisées jusqu’à obtenir le précieux renseignement : la cachette où se trouvent leurs économies – de bien petites sommes, le plus souvent. Ensuite, elles étaient tuées, soit en leur mettant un sac en plastique sur la tête, soit à l’aide d’un oreiller.
On dit que Paulin a « balancé » son complice lorsque le policier qui l’interrogeait lui a brandi sous le nez un récipient contenant de la soude caustique (l’une des victimes avait été contrainte d’en avaler). Ce n’est pas moi ! aurait-il dit. C’est Jean-Thierry.
Les enquêteurs ont toujours pensé qu’il existait un autre complice, celui qui a remplacé Jean-Thierry Mathurin, mais Paulin a refusé d’en parler. Il s’agissait probablement d’un proche. Peut-être un jour quelqu’un va-t-il ressortir ce dossier et réexaminer ces fragments d’empreintes qui n’appartiennent ni à Paulin ni à Mathurin – et chercher à identifier le troisième homme…
Thierry Paulin n’a jamais été condamné. Il est mort avant le procès, le 16 avril 1989. Quant à Mathurin, il a été reconnu coupable de sept meurtres et d’une tentative de meurtre. Dans son blog (ici), l’avocat général, Philippe Bilger, se souvient : « J’avais requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité et dix-huit années de peine de sûreté, en tenant compte implicitement du fait que contre Paulin j’aurais exigé vingt-deux années de sûreté. La cour d’assises avait suivi et Mathurin s’était effondré à l’énoncé de la condamnation. Aucune autre issue n’était possible. J’avais pris acte sans émotion de cette déréliction et m’étais dit que justice était faite ».
__________________________________________________
– Une partie de ce texte découle de mon livre La petite histoire de la PJ (bientôt) dont une première version est sur ce blog.
– Les photos proviennent de Dossier Meurtre, volume 1, revue à laquelle j’ai collaboré comme conseiller technique.
– On peut lire un résumé complet de cette affaire sur le site scènedecrime (lien dans la marge).
Ok donc le type a été jugé pour le meurtre de 7 personnes dans des conditions atroces et le type depuis 2009 est en liberté mais normal quoi ! 7 personnes quoi , le type peut être dans la rue en bas de chez toi , peut être dans la salle de cinéma ou tu regardes un film avec ta famille , peut être au restaurant mais normal quoi … hallucinant
Finalement les grandes affaires criminelles en France ou les politiques s’y mêlent dans un certain folklore quand il y’a de grossières erreurs de la justice (récidiviste qui n’aurait pas du être en liberté , pas de perpétuité réelle etc… ) ne nous protègent même pas nous le peuple, même en payant nos impôts .
Alors qu’un braqueur de fourgons qui ne tue pas mais qui prend les sous sous du pouvoir aura beaucoup plus .. c’est merveilleux
Comment imaginer laisser sortir une raclure pareille a 45ans? dans la force de l’age!
Il ne meritait rien d autre que de croupir en prison jusqu a connaitre les affres de la vieillesse, celles qui lui a permis de torturer et tuer des pauvres femmes, sans le moindre risque pour leur feminite exacerbee de jeunes depraves.
Quand on pense aux femmes qu’il a torturées et assassinées en leur faisant boire de la soude… Peine bien faible
… Justice laxiste !
AU regard de l’horreur des meurtres pour ceux qui ont la memoire courte
ce type ne sort pas de prison, c la prison a vie!!
C’est l’émotion qui prend le dessus et parle à votre place.
Votre propos voudrait donc ne pas imaginer un pardon, même si une personne était éventuellement dans une très vilaine passe.
Il avait 25 ans, il en a près de 45. Moi aussi et je remercie la vie de m’avoir souvent donné une deuxième chance.
Ce doit être affreux de ne pas imaginer le pardon.
Ce doit être affreux d’être torturée au Destop comme ses victimes.
Y a que les gauchos qui veulent encore et toujours donner une seconde chance- Avec autant de mort, si on ne peut plus avoir la peine de mort ça devrait être prison à vie sans autre forme de procès. On parle pas de 1 mort mais de plusieurs. Faut pas déconner.
Marre de supporter ces vermines, nous sommes trop , en surpopulation alors ceux qui savent pas vivre un minimum avec les autres…
jaime bien les crime donnne moi ton adre
pour Pat45 :lamentable, pensez que ce sont avant tout des personnes
Des mamies en moins c’est ça de moins en voix pour l’UMP et donc un avenir meilleur pour la jeunesse …
Je ne sais pas si les personnes ayant laissées ces commentaires sont assez « vieux » pour ce souvenir, mais ces meurtres commis dans un but lucratif, pour amuser un gamin de 24 ans dans ces délires mégalomanes sont sans aucun doute les plus horribles commis sur le territoire. Ni remord, ni regret de l’un ou l’autre est scandalisant.
Même si Maturin a été complice malgré lui les 18 ans sont trop faibles, je ne comprends pas trop certaines réactions car Maturin a oté 7 fois la vie a des personnes. Tant de souffrance pour les familles pour finalement quelques milliers de francs …
Non, cela ne l’amusait pas, il avait la tête dans le syphon, le corps dans un entonnoir. C’est l’expression d’un mal de vivre, d’un mec désesperé. Bien sûr c’est mieux vu de se suicider mais que voulez-vous, on s’accroche à cette vie que l’on a, on essaie tous de se débrouiller avec.
C’est logique donc qu’il n’y ait ni remords ni regrets, lorsque la vie est nulle comme l’est (dans son esprit à lui) la mort.
Un meurtrier n’ôte pas, il raccourci la vie…
Et s’il avait obtenu plusieurs millions de francs, cela le dédouanerait un peu plus à vos yeux ?
Monsieur Houston
La vraie perpétuité est pire que la peine de mort ..le saviez vous ?
Allo ?
il n’aurait jamais du laisser a maturin la liberté de plus il avait pris la perpetuiter la justice francaise et vraiment mauvaise
je me pose une question : le coupable ayant purgé sa peine, doit-on titrer ce papier « Le complice du tueur des vieilles dames est libéré » ?
Comment pourrait-on titrer pour éviter que cela lui colle à la peau ?
L’ex complice du tueur des vieilles dames est libéré ?
Evidement comme tout le monde je voudrai espérer que cet homme ait changé, qu’il ne succombera pas à nouveau à ses faiblesses
Il a accompli ses forfaits en « bandes», l’effet de groupe a certainement joué, mais cette « équipée » ayant durée jusqu’au sacrifice « d’une vingtaine de mamie » (c’est très différent, pour moi, si il y en a eu une en plus ou une en moins, c’est chaque fois une vie)
Il avait eu le temps d’avoir le recul pour peser les conséquences des actes qu’ils accomplissaient ,alors , il me semble qu’il devrait être aidé ,qu’il ait un support ,qu’il l’aide à ne pas recommencer ,d’abord pour celles qui peuvent en faire les frais et aussi pour lui ,pour sa famille qui vit une peine elle aussi
Alors ce fameux bracelet, si peu employé en fin de peine, ne pourrait il pas servir d’aide, de garde fou , à ces hommes si fragiles face aux limites du respect de l’autre ??? Jusqu’au moins la fin réelle de la peine prononcée…
Ceux ne sont pas des « condamnée ordinaires » ,ils ont fait déjà la preuve de leurs faiblesses
Mais bien sur, il y a la loi, la philosophie…et il y a la vie.. avec ses risques ordinaires, si ordinaires quand ce n’est pas nos proches qui les subissent
Allez le dire aux parents des petits belges …
@ Dawid Bowie;
Le courage de mes opinions ? Vous plaisantez, ou quoi ?… Comme le souligne Marc au sujet du « Korrect! », à force de consensus forcé, on ne sait même plus qui suce qui, et pour le plus grand bien de personne… il devient glissant, ce terrain en voie de garage!
Je suis tellement homophobe que je me fous éperdument de connaitre le moyen préféré de chacun pour élargir le cercle de ses amis… et depuis très lontemps, par éducation, pas pour succomber à une mode ou par crainte de… .Maintenant, il est certain que si « vous » aviez comme une idée de conversion à mon intention, cette idée serait très mal venue; pour vous. Cul et religion sont à mes yeux des affaires strictement personnelles.
Ce que j’entendais sur les moeurs de ce malade qui, à mes yeux, ne méritait même pas le déplacement d’un bourreau -juste l’enfournement de sa tête dans l’un des sacs en plastique qui servit pour quelques unes des victimes- c’est que son culte de la jouissance à tout prix l’avait tellement déphasé qu’il ne devait même plus savoir où il en était… pas d’avantage que les autres malades de sa clique ! Ben oui ; il faut croire que ce virus était aussi contagieux que le SIDA puisque ce « tueur en série » est parvenu à convertir au moins deux adeptes !
C’est cette mouvance là que je visais; les délirants voulant tout essayer, se blasant vite de tout, et repoussant toujours plus loin les frontières du « fun »… certainement pas les moeurs d’adultes libres de faire ce qu’ils veulent de leur corps avec des partenaires majeurs et consentants.
Avoir eu, et avoir encore des homosexuels dans ma famille ne me gène en rien… et surtout pas de blaguer avec eux sur n’importe quel sujet, y compris leurs penchants… car, libres de leur cul, ils n’en sont pas coincé du tout ; ils assument avec un humour non forcé !
Vous savez, la dictature des minorités, les limites de la tolérance toujours repoussées pour des groupuscules ou des éthnies qui manipulent admirablement le complexe de la culpabilité chez les esprits faibles, pusillanimes, quémandeurs de la tranquillité et de la sécurité à tout prix… le concept est en train de s’étioler sévèrement.
La tolérance n’est pas, ne peut pas être un courant de pensée à sens unique. Alors… si vous essayez d’en fourguer à quelqu’un pour pouvoir mieux assumer votre mal vivre; essayez au moins d’en avoir un échantillon crédible à proposer.
Allez ! Assumez-vous un peu… Même si nous ne sommes pas tous Lego, les psychorigides et les neurasthéniques sont bien moins supportables que les couples homo amoureux de la vie.
a pablo
Ce qui me parait effrayant,c’est que ces deux gredins aient pu envoyer ad patres près de quinze personnes (fourchette basse du procureur),de surcroit des vieilles dames sans manifester plus d’émotion.Qu’ils puissent essuyer deux sanglots après leur verdict ne me touche donc absolument pas,et ne doit pas bouleverser grand monde.Même un procureur.
a david bowie
que de susceptibilité mal placée,détendez vous,il s’agit d’humour…comme le dit fred le politiquement correct commence à être pesant.Très pesant.Offrez vous un petit autodafé des oeuvres complètes de Coluche et Desproges,cela vous soulagera.
Que voulez-vous dire, michel-j, par milieu « branché »[…] » emboîtements pluridisciplinaires » de type « Rome décadente »? J’ai peur de comprendre, car vous auriez pu citer le XIXe siècle littéraire décadent (Huysmann), mais non… Alors ayez au moins le courage de vos opinions et assumez clairement vos propos homophobes !
Il faudrait punir ces gens plus sévèrement, cela m’horipille!
Oui, un peu de torture par exemple …
20 ans en zonzon est déjà pas mal.
@ Pablo
Ce magistrat s’est sans doute mal exprimé, il a certainement oublié l’émotion que lui confère la satisfaction du travail accompli !
Je trouve personnellement que ces assassins on reçu des peines extrêmement légères compte tenu de la gravité de leurs crimes. Tuer en série pour quelques francs… je ne comprends pas pourquoi ils ont droit a une seconde chance.
Extrêmement légères… plus j’vois pas … à part la torture.
Parce que la mort serait trop facile et simple.
Tuer en série pour plusieurs millions c’est mieux ?
Si votre entourage de vie ne vous avait jamais accordé de deuxième chance, vous seriez soit morte soit à l’état sauvage, le savez-vous ?
Nous sommes tous en galère dans cette vie qui nous est apparemment offerte, aidons-nous un peu à essayer d’apprendre et de progresser…
Moi, ce que je trouve dramatique à lire, c’est ça :
« J’avais requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité et dix-huit années de peine de sûreté, (…) La cour d’assises avait suivi et Mathurin s’était effondré à l’énoncé de la condamnation. (…) J’avais pris acte sans émotion de cette déréliction et m’étais dit que justice était faite ».
Qu’on puisse envoyer quelqu’un au trou pendant dix-huit ans sans émotion, si justifié que ce soit par ailleurs, ça me parait effrayant.
C’est dramatique de lire « il est normal qu’il soit libéré lorsqu’on est sûr, dans la mesure du possible, de la non-récidive ».
Cette phrase ne veut absolument rien dire,c’est surfer sur la vague tendant à faire croire que l’humanisme d’un homme réside dans la chance qu’il laisse aux tueurs …. la chance qu’on donne à un criminel a pour conséquence d’apeurer 60 millions d’individus.
Moi qui croyait que les dirigeants devaient davantage s’occuper du bien-être de ceux qui méritent vivre en paix, je m’aperçois qu’on s’occupe mieux des anciens criminels (association de resocialisation, prime de sortie etc.) que des handicapés… attristant et pathétique de consternation, le bon sens n’est pas encore arrivé
Claudius a écrit : « D’un autre côté, Jean-Marc rouillan, qui a purgé sa peine est toujours embastillé. »
Je ne suis pas certain que votre affirmation soit très pertinente. En effet Monsieur Rouillan a, je crois, la possibilité, aujourd’hui qu’il a purgé une partie (seulement) de la peine prononcée à son encontre, de demander une « libération anticipée », comme le lui confère la loi. Cette libération lui a été finalement refusée pour les motifs que nous connaissons. Cependant, en aucun cas, Monsieur Rouillan reste en prison alors que sa peine est arrivée à expiration.
Il est mort à l’hôpital de la MA de Fresnes, probablement à la suite de problèmes liés à sa séropositivité.
Je me souviens d’une manif du FN, à république où je vivais à l’époque. Ces gens réclamaient avec vigueur la peine de mort pour Paulin. Le dossier étaient en effet très politisé.
Quelles sont les causes du décès de Paulin ? Si ce n’est pas indiscret.
D’un autre côté, Jean-Marc rouillan, qui a purgé sa peine est toujours embastillé.
on ne parle même plus du « fameux » ultragauchiste en taule depuis plusieurs semaines sans aucun jugement.
Ceci dit, je trouve normal que l’on redonne une chance à ceux qui ont commis des crimes dans la mesure où ils ont terminé leur peine et lorsqu’on est sûr, dans la mesure du possible, de la non-récidive.