LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

La PJ de papa

PARTIE 5 – En 1954, tous les éléments d’une guerre des gangs sont réunis. Les enjeux : prostitution, jeux, trafic de cigarettes américaines, et, bientôt, trafic de drogue. Mais les Français sont plutôt préoccupés par « la pacification de l’Algérie », bien loin de se douter qu’un véritable conflit est en train de naître. Il durera huit ans, et laissera le pays aux bords de la guerre civile.

insurrection-a-alger-janvier-1960-photo-aureschaouia.1170409447.jpgLa mobilisation des forces de l’ordre laisse un vide en « métropole », vide dans lequel s’engouffre la pègre, toujours prompte à profiter de la moindre défaillance du système. Seule la préfecture de police de Paris reste place forte, tandis que la sûreté nationale est affaiblie. C’est peut-être ce qui boute les délinquants hors de la capitale. Car c’est la province qui fait l’actualité. Les projecteurs sont braqués sur Marseille. À la Libération, Paul-Bonaventure Carbone et Lydio Spirito, surnommé le beau ficelle, qui tenaient la ville avec un élu de la mairie, Simon Sabiani, sont contraints d’abandonner le terrain en raison de leur collaboration avec l’ennemi. Carbone meurt dans un attentat contre les Allemands, et les deux autres s’enfuient en Amérique du sud. La place était donc toute chaude pour les Guérini, qui eux ont plutôt penché pour la Résistance, surtout Barthélémy, dit Mémé, qui a participé à des combats au sein du réseau Brutus, créé par Gaston Defferre. Les Guérini ont vite compris l’embellie. Ils rallient la SFIO et deviennent les gros bras de la campagne électorale de Defferre. Grâce à leurs appuis politiques et avec la collaboration d’un drôle de personnage, le commissaire Robert Blémant, ils vont bâtir un empire du crime.

En 1956, le garde des Sceaux, François Mitterrand, fait voter les pleins pouvoirs à l’Armée. En Algérie, la loi n’existe plus. Les détachements opérationnels de protection (DOP) font régner l’ordre par la terreur. C’est aussi l’année du plus sordide des crimes. Celui du curé d’Uruffe. Le 3 décembre 1956, le prêtre circule en voiture sur une petite route de Lorraine. Il est accompagné d’une jeune fille d’à peine 18 ans – sa maîtresse. Elle est enceinte. Il s’arrête, la fait descendre, lui donne l’extrême-onction et lui tire une balle dans la tête. Ensuite, il l’éventre avec un canif, sort le bébé, le baptise, et lui enfonce sa lame dans le cœur, avant de le défigurer. Sa soutane lui évitera la guillotine. Libéré en 1978 (c’était le plus ancien prisonnier de France), on dit qu’il a trouvé refuge dans un monastère – à moins qu’il ne soit mort.

De Gaulle revient. On change de République, mais on ne change pas le « milieu ». C’est 1958, et le début des années fric et des magouilles. Impossible d’imaginer que ces clans qui découpent la France en régions du crime aient pu exercer leurs activités criminelles sans de sérieuses protections. Certains truands ont même pignon sur rue. Comme la bande des 3 canards, du nom du bar où ces messieurs entretiennent l’héritage de la gestapo en torturant à tout va, aussi bien pour leurs petites affaires que pour rendre service à de sombres barbouzes.

En 1959, Mitterrand met en scène un pseudo attentat contre sa personne. Confondu par l’enquête de la PJ, il est inculpé, puis amnistié en 1966. L’année suivante les DOP sont supprimés et la 1e brigade mobile est mobilisée pour l’enlèvement du petit Eric Peugeot. Les recherches ne durent pas longtemps, la famille préfère payer la rançon et l’enfant est retrouvé au bout de 48 heures. Mais les 50 millions (75.000 €) brûlent les doigts des ravisseurs. Ils se font remarquer par leur train de vie et sont arrêtés onze mois après les faits. Le petit Emmanuel Maillart n’aura pas la même chance. Il trouvera la mort dans des circonstances identiques. Son assassin ? Un lycéen de quinze ans.

Un an plus tard, le directeur de la PJ débarque à Alger. Il a les pleins pouvoirs pour rétablir « l’ordre républicain », salement mis à mal par l’action de l’organisation de l’armée secrète (OAS). Mission impossible dans une ville où les seuls à ne pas rendre justice sont les magistrats. Plus de deux cents policiers viendront remettre en route la PJ. Pendant ce temps, à Paris, tous les soirs, le bureau de liaisons (BDL) se réunit au ministère de l’intérieur. Il comprend des représentants de la PJ, de la DST, des RG et des militaires de la gendarmerie nationale et de la sécurité militaire, etc.

L’Algérie obtient son indépendance en 1962, et la DS du général de Gaulle est criblée de balles au rond-point du Petit-Clamart. L’instigateur de l’attentat, Jean-Marie Bastien-Thierry, est fusillé l’année suivante. Pendant ceds-institut-charles-de-gaulle.1170409697.jpg temps, à Marseille, les affaires continuent. Mais depuis longtemps, le territoire est trop étroit pour les Guérini , et à Paris, ça renaude. Antoine Guérini est abattu en 1967. C’est la fin du clan. Une synthèse de l’OCRB mentionne : « Gaëtan Zampa, dit Tany, est probablement l’instigateur de ce règlement de comptes et Jacques Imbert, alias Jacky le mat, la main armée ». Ce seront les futurs parrains. Pour la petite histoire, bien plus tard, à la prison des Beaumettes, Zampa sera rebaptisé la marraine, par ses codétenus. Quant jacques-imbert.1170429401.jpgau tueur fou, comme on surnommait également Imbert, il me fit un minable procès au civil, dans les années 90, comme « un honnête homme », pour avoir osé dire du mal de lui dans VSD. Il m’était quand même difficile d’en dire du bien…

En 1964, le commissaire François Le Mouel créé la brigade de recherche et d’intervention (BRI), au sein de la préfecture de police. En effet, après plusieurs pépins, il a été décidé de mettre fin aux embrouillaminis liés à la pénétration du milieu et à la manipulation d’indics. Donc, plus de contacts avec les truands. (Aujourd’hui, on a la « chance » d’avoir Perben, et sa la loi 2, qui non seulement autorise l’infiltration du milieu, mais admet que les policiers perpètrent des actes délictueux pour arriver à leurs fins !) « On les surveille, on les filoche et on les arrête », a dit Le Mouel, lequel, comme chacun le sait, ne lâchait jamais son os (l’os à…). La première est l’affaire du Palais-Royal. Une équipe de braqueurs décide de s’attaquer à la recette du magasin du Louvres. Après de longues surveillances, l’antigang les interpelle avant qu’ils ne passent à l’action. Mais la justice ne suit pas. Pas de tentative, car pas de commencement d’exécution, martèlent les magistrats. Ce qui amènera Le Mouel a privilégié le flag –avec tous les risques que cela comporte.

Au ministère de l’intérieur, on ne veut pas être en reste. La DCPJ créée la brigade centrale de documentation et de recherche criminelle, autrement dénommée la BCDRC (ils n’ont jamais été doués pour les acronymes à la direction PJ). Après un démarrage difficile, cette brigade trouvera sa voie avec l’arrivée du commissaire Bellemin-Noël, alias Belles paluches. C’est l’ancêtre de l’OCRB.

Mais, le grand boum de cette époque éclate le 29 octobre 1965, avec l’enlèvement du leader syndicaliste marocain Medhi Ben Barka. Là, on ouvre un panier de crabes qui n’est pas près de se refermer. On y dénicheben_barka.1170409583.jpg pêle-mêle des policiers des RG, un correspondant des services secrets (le SDECE), des barbouzes françaises, et, comme on a revendu la licence, des barbouzes marocaines, ainsi qu’un journaliste dévoyé et une sorte d’intellectuel inclassable, nommé Georges Figon. On ne retrouva jamais Ben Barka. On dit qu’il a été assassiné dans une maison de Fontenay-le-Vicomte appartenant à une vieille connaissance… Georges Boucheseiche (voir les épisodes précédents). Figon sera le premier à disparaître. Officiellement, il s’est suicidé. Sa mort sera suivie de la disparition pour le moins suspecte de plusieurs autres témoins, auteurs, coauteurs, ou complices, de cette équipée inénarrable. Au cours de cette enquête, le chef du groupe de répression du banditisme de la 1° brigade mobile, le commissaire Galibert, est tué dans un bar du 17° arrondissement de Paris, par un trafiquant de drogue, Christian David. Bénéficiant de protections occultes, il ne sera arrêté que… vingt ans plus tard.

En 1966, De Gaulle ne sait pas que bientôt les Français vont le renvoyer à ses grimoires ; et sous les pavés parisiens, les étudiants ne cherchent pas encore la plage. Enfin, sentence inattendue de l’affaire Ben Barka, une réforme capitale va chambarder la police. La PJ de papa est morte.

Robert Blémant, le commissaire aux deux casquettesRobert Blémant a fait ses classes à la brigade mobile de Lille. Après sa formation de commissaire, il est coopté par la direction de la surveillance du territoire (DST) et, en 1939, prend le poste de chef adjoint de l’antenne de Marseille. Mais c’est un homme d’action, tempérament peu compatible avec l’apparence paterne que doit en principe adopter un agent du contre-espionnage. De son passage en PJ, il a conservé un contact facile avec les truands. Aussi, sans vergogne, il cannibalise le milieu marseillais. Les Carbonne et Spirito et autres ne font pas le poids devant le bonhomme. Sa mission est de repérer les espions allemands, et peu importe les moyens. C’est avec la même détermination que plus tard, il chien-commissaire.1170497903.jpgpourchasse les gestapistes, quitte à utiliser les méthodes de l’adversaire. À la Libération, on le bombarde responsable de la ST pour toute la région. C’est alors, qu’il s’accoquine vraiment avec les Guérini, lesquels, plus ou moins blanchis par la guerre et proches de Gaston Defferre, se sentent pousser des ailes. En 47-48, la DST ne peut plus fermer les yeux sur ses agissements. Il doit démissionner de la police. Il devient alors une figure incontournable du banditisme marseillais, puis national. Son éducation (par rapport à celle des voyous) et son expérience des arcanes de l’administration en impose. On le considère, non pas comme un juge de paix, mais plutôt comme un sage.

Mais pour un truand, un flic est toujours un flic, et, dès que le vent tourne, la suspicion reprend le dessus. Le vent, en l’occurrence, c’est une tentative de meurtre sur un proche du clan Guérini : Jean-Baptiste Andréani. Les soupçons se portent sur Marcel Francisci. Faut dire que le Corse est un rien glouton : Il veut mettre la main sur tous les jeux, et comme ces temps-ci, on dit que lui et Blémant sont assez copains…

En 1964, Robert Blémant fait l’objet d’une expédition punitive montée par les frères Guérini. Un accident de voiture bien opportun permet aux policiers de fouiller leur véhicule et de découvrir – par hasard – un véritable arsenal. Le clan est contraint de ronronner un certain temps, laissant la place libre à Blémant – et à Francisci.

Mais sa mise à mort est programmée. Antoine Guérini, contre l’avis d’une partie de la famille (au sens vrai et au sens large), orchestre sa chute.

Le 4 mai 1965, une rafale de PM s’écrase contre sa voiture. C’est la fin de Blémant. Il ne touchera jamais sa retraite de la police, et jamais la DST n’ouvrira son dossier. Il est estampillé « Très secret » et enterré à jamais au fin fond du fichier de la rue des Saussaies. Pour les Guérini, c’est le début de la déconfiture. Monsieur Antoine n’avait pas assez de matière grise pour se rendre compte de l’importance de son complice dans seschien-voyou.1170497922.jpg affaires. Marcel Francisci, lui, s’en tire honorablement. Il sera par la suite baptisé l’empereur des jeux et les Américains subodoreront qu’il est un maillon capital de la French connection. Mais Francisci a des relations. Dans le civil, il est conseiller général UDF de la Corse-du-Sud. Il est abattu à Paris, en 1982.

Dans le milieu, il n’y a jamais prescription.

Malgré tout ce qu’on reproche à Robert Blémant, on peut encore se demander pour qui il roulait. En tout cas, sûr, il portait deux casquettes.

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6 Comments

  1. sofiane

    alger je trouve qu’elle est trp sale

  2. livay

    1962,l’agent du « narcotic bureau »,les services anti-drogues américains de l’époque, Sonny Grosso recoit un appel ,un type voulant rester anonyme lui annonce qu’une importante quantité d’héroine doit arrivée bientot,cachée dans une voiture,venant par bateau de France, l’informateur donne aussi le nom d’un restaurant ou doivent se rencontrer les acheteurs et les vendeurs le soir méme.
    Bien sur Grosso et ses superieurs devant la precision des renseignements les prennent au sérieux,le soir méme plusieurs agents « planquent » donc devant le restaurant,et meme a l’interieur ou Grosso et son équipier Eddie »popeye »Egan font mine d’etre des clients,la ils reconnaissent des types plus que suspect,il y a nottement le francais Francois Scaglia, catalogué par les américains comme un tueur sans pitié et un traffiquant,il est en compagnie des fréres Patsy et Anthony Fuca,2 hommes proches de la famille Lucchese, un homme d’affaires a la réputation louche d’origine francaise également, Jean Jehan compléte le groupe,des échanges de valises sont éffectués.Il devient clair que l’informateur disait vrai.
    Grace a des écoutes téléphoniques faites peu aprés dans le restaurant,on s’appercoit que Scaglia parle souvent a un certain Jacques Angélvin,celui ci est un animateur télé en France ,une vrai célébrité,alors quant Angelvin débarque a New York par bateau ,les agents du « Narcotic bureau » sont la pour observer…Ils assistent au déchargement de la voiture d’Angelvin et se disent que c’est surement la fameuse voiture bourrée d’héroine.
    3 jours aprés son arrivée Angelvin qui n’a quasiment pas bougé de son hotel quitte l’établissement au volant de la fameuse voiture,une buick,toujours avec les flics derriere lui,Angelvin améne la voiture devant un garage…un garage qui appartient a Patsy Fuca.
    Pendant 2 jours rien ne bouge,la voiture reste la sans que personne ne s’en approche, enfin le soir suivant il se passe quelque chose,les fréres Fuca prennent la voiture et s’en vont,ils roulent pendant plus de 2 heurres sans aller nulle part,finallement Patsy Fuca gare la voiture dans une rue a Brooklyn et s’en va avec son frére,les agents qui les ont suivi ne comprennent plus rien,ils continuent tout de meme a surveiller la voiture,au petit matin ne voyant toujours rien Grosso et ses collégues décident d’aller avaler un petit dejeuner!!!! quant ils reviennent a leur surveillance …la voiture a disparu.On croit réver.
    Les agents se remettent donc a surveiller Jacques Angélvin,un matin peu aprés ils le voit quitter son hotel au volant de la buick avec a ses cotés …Francois Scaglia,Angélvin grille un feu rouge,les agents en profitent pour intervenir et arréter les 2 hommes et les emmener au poste,la bes ceux ci disent ne pas parler anglais et demandent un interpréte,pendant ce temps la buick est fouillée mais rien,on procéde alors a un examun par particule et la on découvre de minuscules traces d’héroines, cette découverte permet selon la législation américaines l’arrestation des fréres Fuca,leur garage est fouillé et dans un faux plafond sont trouvés 11 kg d’héroine pur a plus de 90% de la trés bonne marchandise mais l’informateur avait parlé lui d’une quantité beaucoup plus importante.Pour tenter de mettre la main sur le reste de l’héroine le « Narcotic bureau » laisse sortir sur caution Anthony Fuca pour le faire suivre,celui ci est de loin moins malin que son frére Patsy,on dirait de lui que c’est quelqu’un de lent pour étre gentil.Moins méfiant aussi,il ne voit pas qu’il est filé 24h sur 24.A plusieurs reprises il se rend dans la cave d’une maison du Bronx,un matin alors qu’il s’y trouve l’intervention est décidée,Anthony est maitrisé et les lieux sont fouillés,les agents découvrent alors 39 kg suplémentaires,cette fois toute la drogue était la.
    Jacques Angélvin,le présentateur télé,expliqua que c’était Scaglia qui l’avait mélé a cette affaire,Angélvin qui aimait les boites de nuit et flamber dans les cercles de jeu,s’était retrouvé couvert de dettes,alors quant Scaglia le sachant lui proposa 10 000$ pour ramener aux USA une voiture bourrée d’héroine,il accepta.
    Lors de son procés en 1963,Angélvin plaida coupable,il fut condamné a 6ans de prison,ses « amis » eurent moins de chance,Scaglia récolta 22ans,les fréres Fuca 15ans chacun.
    Cette prise de drogue fut la plus importante de l’époque sa « valeur de rue » fut estimée a 30 millions de $,le film « French Connection » avec nottement Gene Hackmann est inspiré de cette affaire.

  3. livay

    La bande des trois canards, brièvement évoquée dans les articles consacrés à Gaëtan Zampa et à Jacky le Mat, a pris le nom du bar qui constituait son quartier général, situé à Paris, 48, rue de la Rochefoucault. Celui-ci était la propriété depuis 1951 d’un des membres du groupe, Marius B. Mais c’est dans le sud, notamment sur la côte d’azur, que la bande des trois canards va faire ses classes. Elle était alors constituée de jeunes truands marseillais, ses principaux membres s’appelant Marius Bertella, Eugène Matrone et Gaëtan Alboreo.

    Le métier de racketteur appris et maîtrisé, la bande va migrer sur Paris. Sa période faste va durer dix ans, entre 1955 et 1965. Dix ans durant lesquels ses membres vont racketter les tenanciers d’établissements parisiens, avec une préférence pour les bars et les hôtels, mais aussi pour les types tranquilles, peu aptes à se rebeller. C’est en ce sens que la bandes des trois canards se révélera être une magnifique école du crime organisé. De nombreux truands, et pas des moindres, y sont en effet passé. On citera notamment Jacky le Mat, Gaëtan Zampa, Edgar Zemour, François le Grec, François Scaglia, François M(qui aurait également fait partie du gang des tractions avant de Pierrot le Fou), Maurice B, Francis P, Raoul T… .

    Les mises à l’amende infligées par les Canards aux récalcitrant sont plutôt violentes. Ceux-ci étaient amenés au QG où ils faisaient l’objet de diverses tortures. Bien que leurs pratiques étaient connues, personne n’osait les inquiéter, si bien que les membres pouvaient traîner en toute impunité dans Montmartre.

    En 1966, après moult rackets, la bande va se désintégrer. Certains comme Bertella vont investir dans des haras en Normandie et se faire décorer de médailles agricoles, d’autres vont préférer l’héroïne ou encore les courses.

  4. Georges Moréas

    Je me permets de rapporter la remarque (par mail) de Lucien : « A propos de l’affaire Eric Peugeot vous chiffrez la rançon à 50 millions de francs et vous traduisez la somme en euros à 75 000 €. Si j’ai bonne mémoire les faits remontent au tout début des années 60, il s’agit donc de 50 millions d’anciens francs ( 500 000 frs. nouveaux ) ce qu’il aurait été bon de préciser pour les plus jeunes. Quant à la conversion en euros, si 75 000 € correspondent bien à 50 millions de frs anciens, les quarante années qui séparent ces deux monnaies changent complètement la donne. En 1960, avec 50 millions, on pouvait s’offrir une villa de 15 pièces, avec piscine, sur la Côte d’Azur. Aujourd’hui, avec 75 000 € et beaucoup de chance, on aura une petite maison à rénover, en Auvergne. »

  5. Georges Moréas

    Réponse à Livay :
    C’est vrai ou c’est une blague ?

  6. livay

    francois scaglia fais se parti de le french connection ets des trois canard a paris sai mon gran paire

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