LE BLOG DE GEORGES MORÉAS

Kalachnikov : géopolitique au bout du canon

« Le plus difficile, c’est de faire simple », répétait Mikhaïl Kalachnikov . Cette devise est reprise au fronton du « Consortium Kalachnikov » créé par Vladimir Poutine. Le nom de l’inventeur du célèbre fusil d’assaut est ainsi associé à un programme massif de réarmement de la Russie. Sur les dix ans à venir, il est prévu un budget de plus de 500 milliards d’euros. Une véritable armada : 28 sous-marins, 50 navires de surface, 600 avions, 1 000 hélicoptères, des centaines de missiles, des satellites militaires et… l’AK-12. La kalache cinquième génération.

Essai AK-12 - Capture d'écran

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Parmi les principales innovations apportées au modèle précédent, l’AK-74, on trouve un viseur infrarouge, un pointeur laser et plusieurs autres petits trucs sympathiques. Certains parlent d’une mise à jour uniquement cosmétique… Alors, un coup médiatique ! Pas nécessairement. En fait, cette nouvelle version joue sur la modularité. Un peu comme le châssis d’une voiture peut être utilisé sur plusieurs modèles. En tout cas, cette arme, abandonnée un temps par l’armée russe, vient de retrouver sa place. Et pas uniquement pour le symbole. Car les stratèges pensent que les guerres à venir pourraient bien ressembler à des combats de rue. Son terrain de prédilection. D’ailleurs, les forces de sécurité intérieure, comme la FSB (service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, créé en 1991, après l’éclatement du KGB) en seront dotées. Et probablement certains policiers. Mais il y a aussi un enjeu économique : 90 % des AK-47 et des AK-74 qui circulent de par le monde ne sont pas de fabrication russe. De nombreux pays refusent le copyright. L’arme est fabriquée et commercialisée par une quinzaine d’États, sans aucune licence. Le manque à gagner pour la Russie serait de l’ordre de 4 à 5 milliards d’euros par an. Inutile de dire que l’AK-12 sera bardé de brevets internationaux…

La kalachnikov, pourtant conçue pour combattre les Allemands, n’a jamais été utilisée lors d’un conflit « traditionnel ». On peut dire qu’elle a échappé à son créateur pour suivre un chemin inattendu qui aboutit aujourd’hui à s’interroger sur le rôle qu’elle a joué, tant sur la psychologie des guerres que sur la psychologie des sociétés. Un parcours unique dont on ne sait trop sur quoi il peut déboucher.

Dans un article consacré à cette arme, publié en novembre 2010 dans le magazine Wired, on pouvait lire : « Aujourd’hui, l’AK est presque partout, et il a bouleversé en profondeur les règles de la guerre moderne, donnant à des bandes de combattants moyennement entraînés et n’ayant que peu de ressources le pouvoir d’affronter, et de vaincre certaines des armées les plus riches et les mieux équipées du monde. Le fusil de Staline est devenu, et demeure, l’arme de monsieur tout le monde, une réussite – et un fléau – qui est sûr de durer encore longtemps au XXI° siècle ».

Ce fusil d’assaut a été utilisé sur le terrain pour la première fois en 1956, lorsque l’Armée rouge déferle sur Budapest et d’autres régions de Hongrie pour réprimer la révolte populaire dirigée contre la politique imposée par l’URSS. 2 500 hongrois et 700 Soviétiques furent tués en une dizaine de jours.

Officiellement, il a été adopté en 1951 sous l’appellation « AKM ». En fait, il faudra attendre 1959 pour qu’il soit distribué en grand nombre à l’Armée rouge. Par la suite, tous les États qui intégraient le Pacte de Varsovie ont eu le droit de le fabriquer chez eux. « C’est un cadeau de notre pays », dit M. Kalachnikov dans le livre-interview d’Elena Joly (Ma vie en rafales, éd. Seuil, 2003, p. 172). Ce n’est que plus tard que la kalache sera fournie aux mouvements d’insurrection d’inspiration communiste. Les militaires français ne seront donc confrontés à cette arme ni en Indochine (1945-1955), ni lors de l’expédition du canal de Suez (1956), ni en Algérie (1954-1962). Heureusement, car nos troupes ne possédaient rien d’équivalent.

EnfantC’est au Liban, en 1978 que, pour la première fois, des soldats de notre pays sous drapeau onusien se trouvent sous le feu de ce fusil-mitrailleur. Ils ont en face d’eux des fedayin palestiniens particulièrement aguerris. Plusieurs Français sont tués ou blessés. Le colonel Salvan, qui commandait le 3ème RPIMA (Régiment parachutiste d’infanterie de marine), reçoit 18 projectiles, mais il s’en sortira. Devant cette déconfiture, le gouvernement français se procure en catastrophe des fusils d’assaut SIG 540 suisses.

La même année, lorsque les parachutistes du 2ème REP sont largués sur Kolwezi pour sauver des centaines d’expatriés français et belges menacés par les « Tigres » du général Nathanaël Mbumba, ils sont pris sous des tirs nourris d’AK-47 et d’AKM. Heureusement, cette fois-ci, les ennemis n’ont pas l’entraînement des fedayin…

C’est à la suite de ces déboires que l’état-major sort des cartons un projet de fabrication d’un fusil d’assaut. Ce sera le Famas (fusil d’assaut de la manufacture d’armes de Saint-Étienne). L’armée française en est dotée en 1983. Conçue dans des laboratoires par des ingénieurs de haut niveau, tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’agit d’une petite merveille technologique – complètement inadaptée au terrain. Le Famas n’a jamais été adopté par aucun autre pays si ce n’est quelques États africains qui l’ont reçu en cadeau.

Dans le même temps, l’armée soviétique se dote de l’AK-74, une version améliorée de l’AK-47 dont la particularité essentielle est d’être chambrée à un calibre plus moderne, le 5.45 mm. Cette armée s’équipe également de modèles dérivés, comme la version fusil-mitrailleur RPK-74, ou le modèle court, destiné aux combats rapprochés.

En 1984, les services de renseignements français parviennent à se procurer plusieurs exemplaires améliorés de l’AK-74 et, lors d’essais effectués à Satory, ils ne peuvent que constater sa qualité. Une arme avec une précision accrue qui reste, néanmoins, simple et solide.

Toutefois la version ancienne de la kalachnikov, la bonne vieille AK-47, demeure indétrônable au sein de nombreuses armées, milices et guérillas. Elle reste le modèle préféré des « pauvres » : entretien nul, réparation facile, munition usuelle…

Au fil des ans, on retrouve l’AK-47 en Irak, en Afghanistan, au Liban, en Somalie, en Amérique Latine, etc. Et aujourd’hui en Syrie, au Mali, en Centrafrique… Partout où la poudre parle. Les Américains ne sont d’ailleurs pas les derniers à le fournir aux combattants qu’ils soutiennent.

En 2012, plus de 20 000 militaires français ont été engagés en opérations extérieures, principalement en Afghanistan, au Liban, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Kosovo, en Centrafrique… Combien en 2013 ? Souvent, la kalachnikov est l’arme des deux camps. Et lorsqu’un conflit se termine, elle devient une marchandise qui change de main. La Libye est probablement aujourd’hui l’une des principales sources d’approvisionnement des islamistes. Et en Afghanistan, par exemple, la police a été dotée de 15 000 AK-47 fournis par la Croatie. Des armes que les forces armées croates n’utilisent plus, a dit le ministre de la défense. Le transfert s’est fait avec la bénédiction et l’aide des États-Unis, « pour soutenir les efforts de la communauté internationale tendant à instaurer et à renforcer la paix et la stabilité dans ce pays ». Parfois, les approvisionnements sont moins lisibles. Ainsi, le black-out semble de rigueur sur les 20 000 kalachnikovs découvertes dans les cales d’un cargo battant pavillon du Sierra Leone arraisonné en mer Égée en novembre 2013. Et comme les autorités grecques semblent penser que la cargaison a été chargée à Istanbul, l’ombre de la CIA plane sur ce trafic d’armes.

Depuis la dislocation de l’Empire soviétique, puis le démantèlement de la Yougoslavie, la kalachnikov est devenu un business des réseaux mafieux. En France, son apparition lors de règlements de comptes entre bandes rivales de moyenne délinquance marque les esprits, mais les autorités s’inquiètent plus de son utilisation lors d’attaques de transporteurs de fonds. Des butins qui pourraient servir à financer le terrorisme…

Mais c’est sans doute de la géopolitique-fiction.

62 Comments

  1. Frédéric

    Texte remplit d’erreurs de dates et de chiffres concernant le Famas comme plusieurs commentaires l’ont remarqué, et il n’est toujours pas corrigé. Gros soupir.

  2. wrecker

    Kalachnikov n’est qu’un copieur.
    Cette arme est une copie du STURMGEWERH 44 dont les plans ont été récupérés copiés puis améliorés sur un Caporal Allemand fait aux pattes par les Russes et envoyé dans un camp Soviétique en 1943 ce Caporal était Hugo Schmeisser,le célèbre inventeur du Pistolet mitrailleur MP 40 en version 9 millimêtres…
    L’hôpital oû se trouvait Kalachnikov se trouvait à faible distance de ce camp de prisonnier…

  3. galavielle

    Bonjour,
    les soviétiques ont su fabriquer une arme simple à fabriquer, peu couteuse et fiable qui à su évoluer dans le temps au travers de ses différentes versions : AK47-AKM-AK74 et maintenant la série des AK 10.
    Malheureusement, comme toujours hélas nous n’avons pas su produire une arme de même qualité. Le FAMAS est un bon fusil d’assaut mais couteux à produire donc à exporter. Il est contraignant au niveau de l’entretien sur le terrain (souvenir « libanais »). Souhaitons que nous ne commettions pas la même erreur pour le successeur du FAMAS. Le char leclerc et l’avion rafale sont les exemples concrets que l’industrie d’armement Française est performante. Elle fabrique des « bijoux » technologique mais subventionné par les marchés d’état n’a pas de démarche « compétitive » et surtout n’écoute pas assez les utilisateurs. Sur le Famas: Boitier de mécanisme et ensemble amovible fastidieux à entretenir sur le terrain, âme du canon sensible à l’humidité (rouille) selon la version etc.
    A la différence des soviétiques et maintenant russes nous privilégions la perle technologique aux matériels simples mais conçus pour être fabriqué en quantité à faible coûts.
    Avons nous encore les moyens de cette politique: les échecs à l’exportation du Rafale et du Leclerc devraient nous inciter à repenser notre raisonnement sur la fabrication de matériel.

  4. Trekker

    En ce qui concerne l’armement d’infanterie, et de même tenus des fantassins, en 1936 les prototypes des programmes étaient au point :  » ancêtre » du MAS 49, PM, canon antichar de 47 mm ( le meilleur du monde alors ), etc….. Mais l’état-major de l’armée de terre prisonnier de ses doctrines remontant aux années 20, se refusa à lancer leur industrialisation ( choix du MAS 36 au lieu de  » ancêtre » du MAS 49 ) ou en trop petite série : PM et canon antichar de 47 mm.

    En 1936 avec l’arrivée du Front populaire, le fort accroissement du budget d’équipement fut souvent fort mal utilisé par le’état-major terre et: voir ci-dessus pour les choix destinés à l’infanterie, multiplicité des programmes au stade recherche développement et non choix en leur sein pour des querelles de « chapelle  » (cas type pour le futur système de radio en phonie pour les chars). Il en fut de même pour l’aviation, et cela généra X retards et incohérences : le chasseur Dewoitine D520 était excellent, mais son armement insuffisant face aux Messerschmitt et Folkwulf ( mitrailleuses au calibre d’infanterie de 7,5 ).

    Même avec un à deux ans de plus pour fabriquer les nouveaux armements, et encore si les arbitrages avaient fait à temps ( thèse de Gamelin et de l’état-major général ), cela n’aura certainement retardé que d’un ou deux mois la défaite. Car cette dernière en 1940 c’est avant tout une défaite intellectuel de nos grands état-major : n’avait pas imaginé du tout une possible percée dans les Ardennes, n’ont pas su utilisé le potentiel de nos divisions blindés, et ont été lamentable dans la conduite de la guerre. Exemple : un général d’armée qui passe ses journées à pleurer dans son PC c’est touchant humainement, mais on est en droit d’attendre autre chose d’un général dans de telles circonstances …….. Un Joukov quand l’armée Allemande est aux portes de Moscou, lui ne s’effondre pas mais bâti une défense cohérente suivie rapidement de contre offensives limitées.

    Sur cette défait intellectuelles de nos état-majors en 1940, alors que sur le terrain et jusqu’au niveau colonel et voir généraux de brigade notre militaires se sont battus comme des lions ( C.f. l’historien Dominique Lormier et témoignage entre autre du futur colonel du Puy Montbrun ), lisez les remarques analyses de l’historien militaire Philippe Immargeon. A Riom en 1941 ce n’est pas Blum, Cot, Reynaud, etc.. qu’on aurait du juger et condamner pour incompétence crasse , mais Gamelin ( stratège de salon, incapable de la moindre réaction cohérente dans l’action), Weygand ( aventurier militaire brouillon, et un des grands responsables du désastre de juin 1940 ), et Darlan ( n’engagea que marginalement sa marine dans la guerre ……. et dont il avait en 1937 refusé de la doter de radar  » gadget sans intérêt  » pour lui )

  5. Trekker

    Question précision, le M1 Garant était quand même supérieur au MAS 49-56 mais ce dernier autrement plus simple à démonter pour son nettoyage et d’un poids inférieur. Au final c’était un très bon fusil semi automatique.

    En 1939 si notre infanterie était doté de MAS 36 et non de l’équivalent du MAS 49-56 *, cela ne résulte guère d’un manque de temps pour le développer et industrialiser. Mais d’un choix récurrent de l’état-major depuis les années 20, il craignait une trop grande consommation de munitions par ses utilisateurs.

    Même cause,  » économie de bout de chandelle », d’ailleurs pour notre dotation en nombre plus que restreint en pistolet mitrailleur en 1939. De plus ce dernier pour des questions de standardisation des munitions, PA et PM, il était chambré en calibre 7,65 long comme le PA : munition pas assez puissante et de portée trop limitée, comparée au 9 mm parabellum qui avait été adopté par de nombreuses armées et pas seulement Allemande.

    * Son premier prototype chambré avec la cartouche Lebel date de 1917, et fut expérimenté en faible nombre au combat. Dans le milieu des années 1930, plusieurs prototypes similaires au futur MAS 49 existaient et étaient parfaitement au point. Mais l’état-major leur préféra le MAS 36, fusil à répétition manuelle, cela pour la cause évoqué ci-dessus.

    • Turgot

      Oui, j’avais lu cette explication, qui valait également et encore plus pendant la 1ère guerre mondiale. La crainte du « gaspillage de munistions », et les problèmes de production et de logistique qui risquaient de s’ensuivre.
      Mais bon, il est sans doute également vrai que le réarmement français s’est fait avec un certain retard. Des programmes d’armement sophistiqués étaient en cours, qui étaient à l’état de tests lorsque les Allemands on attaqué. C’est notamment et surtout vrai pour le chasseur Dewoitine D520, a fortiori pour le D550, un prototype qui pouvait surclasser les Messerschmitt.
      Il a manqué un an… C’est aussi ce qui explique l’inertie de l’armée française pendant la drôle de guerre…

  6. Turgot

    Allez ! Le meilleur fusil, c’était le MAS 49-56 ! Belle arme, précise, et avec un recul très acceptable – j’ai tiré des centaines de cartouches de suite sans me démolir l’épaule… On rève de l’avantage que ce fusil semi-automatique conçu en 1938 – et qui vallait largement le M1 Garand américain de la Seconde guerre mondiale – aurait apporté à l’armée française s’il avait été distribué en masse à nos fantassins en 1939 pour remplacer le MAS 36, fusil à verrou comme son homologue allemand. Mais là comme dans d’autres domaines (l’aviation de chasse, notamment), la France a manqué d’une année de préparation et de développement d’armes modernes…
    Dans un pays dangereux, si je devais assurer moi-même la protection de ma famille, j’hésiterais entre un F16, une Kalach, et un bon vieux MAS 49-56 (sur lequel j’aurais fixé un viseur à point rouge…)

    • Turgot

      Un M16, pas un F16 ! Je tape trop vite, ou c’est le vin que j’ai bu ce soir…

  7. Turgot

    Petite erreur mais qui en dit peut-être long sur le manque de connaissance des armes militaires par des policiers par ailleurs très compétents: le viseur n’est pas « infrarouge », mais « point rouge », ce qui est complètement différent. Un viseur infrarouge, ça sert à voir dans le noir avec des lunettes spéciales. Un viseur point rouge, c’est un système de visée qui permet, en pleine lumière, de pointer en mettant un point rouge sur la cible à toucher. C’est la lunette, de marque Aimpoint, Tasca ou autre, qui est montée sur les armes des forces américaines. J’ai tiré avec un de ces viseurs monté sur une arme de poing, un revolver à canon long, et le résultat était assez fabuleux.
    Sur une Kalach, c’est d’autant plus appréciable que la longueur de visée « normale » (la distance entre la hausse et le guidon) est très courte, ce qui ne permet pas un tir précis à grande distance (enfin, « grande distance », sur ce type d’arme, c’est à plus de 100 mètres).

    • Turgot

      Tasco, pas Tasca… Je tape trop vite…

  8. gaviot

    Je ne trouve qu’un mot pour commenter cette article : DESARMEMENT

  9. jean Turco

    Rédigé par : soph’ | le 26 décembre 2013 à 20 h 43 min

    « …

    « Bonne année » parce que l’inventeur a passé l’arme à gauche si je puis dire ? Ou parce que l’industrie de l’armement est toujours florissante ?

    Ouais, bonne année ; mais pas pour la paix

    …  »

    Bonjour Soph’

    La paix et la fabrication des armes sont à mon sens des choses sans rapport car il est certain qu’à défaut de matériel perfectionné, qu’il s’agisse d’AK47 ou de Famas, les gens qui ont envie de faire la guerre la font avec des fourches, des bâtons ou des machettes, voir les images des malheureux Hutus et Tutsis. A défaut de machettes et par soucis d’économie on écrasait même avec des camion militaires les prisonnier de certains pays asiatiques, ou on les étouffait avec des sacs plastiques scotchés sur le visage. Au viet-nam on attachait les ennemis au dessus de roseaux taillés en pointe etc.

    Et je ne parle pas, ici chez nous et hors la guerre, des homicidés au couteau de cuisine, à la hache, au tournevis plat ou cruciforme, des strangulés à la corde ou au fil de fer etc.

    Tout ceci, assez lamentable et peu sympathique, pour vous dire ma chère Sophie que l’homme est d’une cruauté sans limite lorsqu’il a décidé de tuer pour des raisons personnelles et à plus grande échelle pour des raisons d’état.

    Alors et tant qu’a faire, si je dois mourir des mains de celui qui sera peut être de nos amis dans 50 ou 60 ans je préférerais passer de vie à trépas par le biais d’une rafale de Kalachnikov, voire d’un tir de ce Famas car j’ai le gout du luxe.

    Je crains et je le regrette que la paix sur terre ne soit qu’un rêve.

    Bien à vous – Jean

  10. alex

    Spécialement pour Malek, Venetian, lolo, mic872002 et d’autres: Non, AK n’est pas fait à la base de Stg44. Il suffit de voir les deux fusils en état démonté: le blocage de culasse, le mécanisme de percussion, l’arrangement intérieur sont très différents. L’AK -47contienait des solutions existantes (fusil de Holek, Remington 8, fusils de Boulkin et Soudaev, ses concurrents du concours pour l’armée soviétique), mais c’est l’ensemble de la construction qui a donné très bons résultats au niveau de la fiabilité, la simplicité technologique et d’usage. La participation de Hugo Schmeisser dans le développement d’AK est une légende. Il a travaillé à Izhevsk sur les technologies de la production des armes, tandis que M. Kalachnikov a été muté à Izhevsk déjà après avoir gagner le concours avec son AK-47 pour organiser sa production en série. Le développement d’AK a eu lieu principalement à Schurovo et Kovrov, donc, bien loin de Schmeisser. Le fait que Mikhail Kalachnikov a créé un très bon fusil d’assaut malgré sa jeunesse n’est guère étonnant. Après avoir proposé une mitraillette (rejetée) à 1942 lors de son séjour à l’hôpital après les blessures, il a été muté au polygone d’essai des armes d’infanterie à Schurovo (région de Moscou), où il a pu étudier des dizaines des armes diverses. De plus, la première version d’AK (AK-46 qui avait encore plus de différences avec Stg44) avait été rejetée du concours, Kalachnikov a du le retravaillé considérablement.
    Pour G. Moréas: Non, Ak-47 a été produit en grande série déjà à partir de 1949 (surtout après 1951 quand certaines améliorations technologiques ont été faites). AKM était produit à partir de 1959 après avoir gagner un nouveau concours. Il s’agit d’une version modernisée de AK-47, plus légère (-0.7-1.1kg), plus précise et encore plus simple technologiquement.

  11. Artyparis

    « en 2013, malgré la présence française, le gouvernement malien ne l’a pas choisi pour équiper son armée, il a préféré commander 3 000 kalachnikovs à la Russie. »

    Accessoirement, le Famas n’est plus fabriqué.
    ______

    Exact ! Une petite erreur dans l’envolée. Je me suis permis de corriger.

    • Artyparis

      Ceci dit, vous pouvez dire que les français sont vraiment mauvais parce qu’ils ont arrêté la fabrication du Famas.
      Vous retombez alors sur vos pieds.
      _________

      🙂

  12. Flipflapflop

    « Egalité et réconciliation » en lien externe? Vraiment…?Vous n’avez pas trouvé de source plus fiable et moins euh…orientée, disons?

  13. Serifego

    Ce qu’il ne faut pas lire… quelques rectifications :

    1 : Pour en manier un régulièrement, non le FAMAS n’est pas « inadapté aux réalités du terrain », surtout lors de sa mise en service. Arme plus précise qu’un M16 avec un encombrement réduit. Entretien sommaire (extérieur + extérieur de la culasse + canon) extrêmement simple et rapide. Entretien intégral lui aussi simple, et sans avoir besoin d’outils (pour démonter la culasse) ce qui n’est absolument pas le cas des autres armes. Arme adaptable aux gauchers sans outils.
    => Les seuls défauts : l’arme est légèrement plus lourde que ses concurrentes, la piètre qualité des chargeurs (pas de l’arme elle même) pour cause d’économies la fait plus souvent s’enrayer, et elle n’est à la base pas prévue pour recevoir des accessoires (comme toute arme de son époque). Mais à part ça, c’est juste un M16 en mieux. Moins rustique que le AK, certes.
    ==> Et je dis ça, alors que c’est d’un point de vue « affectif » loin d’être mon arme préférée, qui est ironiquement un cousin du AK47. Mais il faut rendre à césar ce qui est à César. Il y en a marre de ce dénigrement, qui est même de plus en plus présent au sein de l’armée (radio bidasse parle même souvent sans savoir, dans le style « le AK c’est tout aussi précis », « le m16 plus simple à nettoyer », sans avoir jamais touché ces armes évidemment)

    2 : Le calibre de l’AK74 n’est pas plus « moderne » (sauf par sa date de création, évidemment) que le calibre d’AK47, il est juste différent. La diminution de la taille et du poids des projectiles n’est pas une voie incontestable vers le « progrès ». Aujourd’hui, on revient d’ailleurs au 7,62×39 en Russie et au 7,62×51 dans l’OTAN, parce que ces calibres sont plus polyvalents. Le 5,56, c’est bien gentil en terrain dégagé et pour être très précis à plus de 200m. En guerria urbaine, c’est plus vraiment la même chose.

    3 : L’armée française a bien « rencontré » des AK avant 78. Elle ne l’assume juste pas (à une époque où on combattait notamment la CIA, les services chinois, les services soviétiques et inévitablement les vietnamiens au Laos, de la fin de la seconde guerre mondiale à la fin de l’Indochine). C’était AK47 contre le couple USM1 et Colt 45.

    • alex

      Juste une remarque: non, on ne revient pas au 7.62*39 à l’armée russe. Ce cartouche reste utilisé, mais le principal est 5.45*39 (et 9*39 mm pour les armes spéciales). Dans les années 80 à l’URSS il y a eu des idées d’introduire un nouveau cartouche universel 6*49 mm avec une vitesse de >1100 m/s, mais cela a resté au niveau des prototypes après la fin de l’URSS.

  14. Trekker

    Le premier prototype du FAMAS fut fabriqué et présenté officiellement fin 1973, par feu la MAS de Sait Etienne. A cette date, il figura d’ailleurs en couverture de « Cibles » ou de  » La gazette des armes « . Quand à ses premières dotations dans l’armée Française, elle remonte à 1979 et ce fut dans plusieurs régiments parachutistes : 1° RCP entre autre.

    Outre sa fabrication en série relativement limitée, un des points qui explique le coût élevé du FAMAS est qu’on a voulu qu’il soit capable de tirer X types de grenades depuis son canon : impératif alors imposé par l’état-major de l’armée de terre. Cela bien que le lance grenade amovible se positionnant sous le fut du canon, type M 203 Américain, était connu et au point depuis la fin des années 60. Solution proclament trop simple et rustique, pour nos ingénieurs de l’armement. D’ailleurs le choix de l’architecture Bullpup du FAMAS, elle résulte principalement du choix de pouvoir tirer des grenades anti-chars.

    Un petit cocorico quand même, ne pas oublier que le M 16 US souffrait lui aussi de nombreux défauts, et pires que celui du FAMAS : combattants Américains au Vietnam en ont fait l’amère expérience. Ce n’est qu’à partir des années 1983/88 qu’il est devenu une arme fiable : M16 A2, A3 et A 4, et version M4 qui depuis 2010 a été substitué à toutes les autres dans l’US Army. A noté aussi que depuis 2010, nombre de ces M4 ont été rééquipés avec des kits du fabricant Allemand H&K : kit comprenant canon et culasse similaires à celui du HK 416.

  15. Eric Fletcher

    La Kalachnikov n’a jamais été utilisée contre les Allemands pendant la
    II° Guerre Mondiale, puisqu’elle n’est entrée dans l’Armée Rouge vers
    le milieu des années 50. Au moment de la guerre Nazi-Soviets, les
    russes étaient équipés d’un pistolet-mitrailleur copié du modèle de
    l’armée Finlandaise utilisé par les Finnois pendant la « Guerre d’Hiver »
    39-40. Ce modèle dessiné en Finlande au milieu des années 30,
    comportait un minimum de pièces et pouvait se démonter et remonter
    dans les conditions les plus dures, froid,neige,boue,poussières, etc..
    Il avait un chargeur circulaire, mieux conçu que celui de l’US Thomson
    (celui des gangsters de Chicgo) et qui ne s’enrayait pas. Conçu pour le
    combat à distances courtes ou moyennes dans les forêts nordiques, il
    a été redoutable contre les Russes en 39-40. Les Finlandais ont perdu
    21000 hommes et les Soviets 320000. Les Finnois avaient aussi
    introduits les uniformes blancs pour opérer dans l’environnement enneigé.
    Les soviets ont repris l’arme à partir de 1941 et c’est celui que l’on voit sur
    tous les films de propagande Soviets sur les batailles de Stalingrad,
    Koursk et Berlin.

    • Venetian

      Pour ce qui est du mythique pistolet-mitrailleur russe Pepeshka à tambour en 7,62 tokarev/7,63 mauser, il arme le soldat du monument à l’armée rouge du parc de Tsarigrad Chaussée (l’avenue de Constantinople) à Sofia, Bulgarie.

      • Eric Fletcher

        Effectivement le PPSh-41 Soviétique introduit au début de la
        guerre Nazie-Soviet était la copie du KP/-31 Finlandais et à
        été l’arme standard des Soviets pendant la II° guerre
        mondiale. Plus de 7 millions de PPSh-41 ont été produits.
        Ils ont été encore utilisés pendant la guerre de Corée et
        pendant la guerre du Vietnam. Certaines des solutions
        originales du KP/-31 ont encore été reprises par
        Kalachnikov sur le AK-74 !!

        • Chris Tough

          La finlande a du « payer » les russes pendant plusieurs decenies pour eviter l´invasion sur le long terme. Il est possible que les Russes ne l´ai pas copié mais qu´il fasse partie des nombreux « paiements » des Finlandais aux Russes.

        • alex

          à Eric Fletcher: Excusez-moi, mais quelles solutions de Suomi M/31 ont été utilisées à Kalachnikov? Ce sont des systèmes si différents que je n’imagine pas où on peut trouver une vraisemblance et même les solutions communes. Suomi M/31 était surement une très bonne mitraillette (mais très chère en production), il a surement influencé le développement des mitraillettes soviétiques, mais plutôt PPD-34/40, surtout au niveau de chargeur. Par contre PPSh-41 n’était pas si ressemble, surtout au niveau technologique où elle avait une simplicité incroyable par rapport à Suomi.

    • andy

      à Eric Fletcher: Est-ce que vous trouvez correct de comparer les pertes humaines des Finnois en tués et les pertes Soviétiques en tués, blessés et prisonniers? En tous cas les Finnois n’ont rien à rougir avec le vrai rapport des tués 23000:127000. Cela sert à quoi d’exagérer?

  16. andre maurange

    les fusils d’assaut sont issus du croisement du fusil semi-automatique, ou du fusil à verrou avec le pistolet -mitrailleur,toutes les armées cherchant à régler les problèmes d’approvisionnement en munitions des troupes de bataille, ces problèmes sont diminués par l’adoption d’une seule cartouche, la précision du fusil n’étant plus nécessaire, le tir de saturation étant appliqué, pour un tir en rafales.

  17. soph'

    « Bonne année » parce que l’inventeur a passé l’arme à gauche si je puis dire ? Ou parce que l’industrie de l’armement est toujours florissante ?

    Ouais, bonne année ; mais pas pour la paix

  18. Guillaume

    Très instructif et intéressant. En revanche je m’interroge sur les commentaires au sujet du Famas. Si ce fusils est totalement inadapté, comment peut-on expliquer la très grande efficacité de l’armée Française, telle qu’elle a été démontrée au Mali par exemple ?

    • Jean

      Si le message est ironique, sachez que l’armée française est loin d’être incompétente (bien que sous financée !).

      Si le message est sincère, le principal reproche fait au FAMAS (outre qu’il est maintenant assez vieux) est que c’est une arme de polytechnicien, fait par des polytechniciens, pour des polytechniciens : le FAMAS demande un entretien important et long, est irréparable (tous les mécanismes sont contenus dans un boîtier de mécanisme, et si le dit boîtier foire, le pékin de base ne peut rien y faire : ça retourne en atelier).

      Pour caricaturer, les AK47 de 1949 doivent marcher pas trop mal même si ils étaient restés dans une caisse depuis l’époque ; le FAMAS d’hier si il n’a pas été soigneusement nettoyé après une séance de tir va provoquer de nombreux incidents de tir.

      • Venetian

        Bah, le Famas n’est pas si mauvais que ça. Il coute cher – avec des petites séries tout comme le rafale – et son entretien est complexe, sans parler de ce qu’on ne le fabrique plus depuis 1992 et que les machines-outils pour le produire n’existent plus. Mais est-il pire que le M4 ou que le SA80 britannique ?

        De toute manière, on va acheter de l’allemand ou du franco-belge (est-ce que la FN appartient encore au Giat ?)

      • Fred

        Faut pas déconner, le famas n’a rien de compliqué.
        En dehors de son boitier de mécanisme, effectivement irréparable, son utilisation et son entretien courant sont à la portée de n’importe quel guignol avec plus de 3 de QI.
        Ajouté au fait qu’i lest entièrement démontable avec zéro outil.
        Le bipied lui donne aussi une grande précision en tir couché: lorsque que j’ai fait mon service, sur les premières séances de tirs, 2 gus (sur 60) ont manqué une seul fois (sur trois) la cible à 150 mètres. Pourtant, on était loin d’avoir le niveau des professionnel. Il est aussi plutôt compact, avec sa culasse reculé, bien plus que les M4 ricain de génération équivalente.
        Son principal défaut est son prix.

    • captain michel

      Sur des terrains comme le Mali il y a déjà le l’adversaire à prendre en compte , trois dijhadistes en tongs c’est nettement plus facile à détruire qu’une armée régulière , aussi l’entraînement des soldats et surtout il ne faut ne pas négliger le type de guerre , au Mali l’armée française avait pu utiliser tout son arsenal de tanks , d’avions et d’hélicoptères dans une guerre qui n’était pas statique et ou les forces françaises aurait dû dégager chaque rue au famas.
      Pour conclure , le famas c’est très style sur le papier mais c’est pas du tout ça qui assure un bon rendement des opérations

    • Venetian

      Le Famas est une belle arme assez compliquée et qui a pas mal de défaut.
      Le concept resemble fichtrement à celui du SA80 britannique, dans le même calibre standard 5,56 nato.

      Et tout comme le SA80, le Famas ne s’est jamais vendu à l’Etranger, parce que beaucoup trop cher, outre à être compliqué d’entretien. On en a régalé quelques uns, tous comme les anglais ont offert des SA80 à Brunei. Mais avec un Famas, on achète une dizaine d’Ak47 qui ont la même fonctionnalité et sont plus rustiques – moins d’entretien. Ce que l’article ne dit pas, c’est qu’on ne fabrique plus de Famas depuis 1992. On l’a amélioré en Famas 2 en rajoutant des viseurs laser et autres accessoires à un prix dément (je crois autour de 2000 euros de l’arme – ça contribue à faire vivre Thalès). J’ai vu à Kampala en 2011 quelques Famas dans les mains des forces armées ougandaises (qui utilise essentiellement des AK47 et des M16). Je suppose que cela sera venu du Rwanda en 1994 lorsque nos protégés Toutous (hutus) armés par le génial grand François se sont faits balayés par les Tutsis de Paul Kagamé soutenus par Museweni. Y avait aussi chez les ougandais des Mas 36 probablement de la même source rwandaise.

      Le remplaçant du Famas sera probablement un fusil d’assaut germano-suisse (un SIG) ou simplement un M4 américain et c’est peut-être mieux comme ça au fond vu la gabegie de nos fonds publics. De toute manière, il n’y a plus guère d’armée à part une dizaine de régiments tendus à l’extrême. C’est comme la confiture: moins on en a plus on l’étale. Et nos forces spéciales sont déjà équipées en carabines d’assaut H&K (Heckler und Koch).

      Pauvre France.
      Ce nest plus une guerre en retard mais deux que nous avons.
      Heureusement, nous avons des supplétifs tchadiens mieux armés.

      • Militaire du rang

        La France a t elle déjà gagné une guerre (sans le secours d’un autre pays) ?
        J’ai l’impression que la réponse est gênante …

        • Stephane

          C’est pas pour rien que vous etes dans le rang vous…avec des interrogations pareilles.

          • Kamel

            Les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni ont-ils gagné une guerre sans le concours d’autres armées ? Cherchez-bien vous n’en trouverez aucune au XXe siècle. Quand les Américains sont seuls (Vietnam) ou quasi-seuls (Corée, Irak), ils ne gagnent pas !!!!
            Les Russes seules perdent en Crimée (1853-1856) ou contre le Japon (1905).
            Les Russes gagnent en Tchétchénie grâce … aux Tchétchènes !!!
            Le Royaume-Uni, la seule fois de sa vie qu’il s’est retrouvé seul, il a perdu !!!! (Guerre d’Indépendance américaine). De la guerre de Sept Ans à la Deuxième Guerre mondiale, les Anglais ont toujours eu des alliés qui les ont empêché de se prendre une déculottée (Blücher à Waterloo). Les grandes nations militaires victorieuses sont des nations qui sont intégrés dans les coalitions. En 1870, même la Prusse était alliée à tous les Etats allemands qui ont apporté la supériorité numérique.

  19. lolo

    « La kalachnikov, pourtant conçue pour combattre les Allemand »

    Ce sont les Allemands (et non les « nazis », « nazi », ce n’est pas un pays… jamais mon arrière grand-mère m’a dit que les « nazis » occupaient la ville, mais les ALLEMANDS) qui ont inventé ce qui sera appelé « fusil d’assaut » ; c’est le STG MP 44 qui a servi de modèle à Kalachnikov APRES la guerre…
    Georges Moreas doit aller se renseigner…

    • Gorby

      C’est faux. L’AK 47 fonctionne sur un principe entièrement différent et n’a rien à voir mécaniquement avec le Sturmgewehr 44. Dans le design elle ressemble plus au SVT-40 soviétique. La seule chose dont hérite l’AK 47 c’est le concept de « fusil d’assaut ».

      D’ailleurs l’Union soviétique était déjà très largement en pointe dans de nombreux domaines militaires. C’est elle par exemple qui crée la première compagnie de parachutistes. Elle dispose des meilleurs chars (KV, T-34, JS), son infanterie est bien mieux équipée en armes automatiques et semi-automatiques, notamment la PPSH produite à 7 millions d’exemplaires pendant la guerre ou le SVT-40. Le STG-44 allemand ne fut qu’une réponse tardive au sous-équipement allemand.

      • Sleipnir

        Je pense que l’Union soviétique a surtout dominé de part sa capacité à produire des armes simples et fiables en énorme quantités. La qualité technique des armes allemandes étaient meilleure mais avait l’inconvénient d’être plus longue et cher à produire. Le T-34 n’était pas LE meilleur char. Le Tigre allemand rivalisait voire le surpassait. Cependant quand un Tigre détruisait 10 T-34, 300 de plus venait de sortir d’une usine quelque part. La supériorité technique ne peut rien contre une capacité de production sans limite. Bien sûr le T-34 était performant, mais techniquement pas le meilleur.

        • Vodka

          Vous ne précisez pas dans votre exemple que les blindés allemands souffraient de terribles problèmes de fiabilité. Beaucoup de Tigres et de Panther ne parvenaient même pas jusqu’au front : transmissions trop complexes associées à une qualité de production allant décroissante faisaient des ravages dans l’efficacité réelle de ces blindés.

  20. mic872002

    La kalachnikov est une copie fonctionnel du Sturmgewehr 44 concu par les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale (et utilisé tres tardivement car Hitler avait refusé sa fabrication en volume car le reproche principal que ce dernier lui faisait c’etait de « consommer » bcp de munition », donc il est complètement faux de dire que la kalachnikov a servi contre les Allemands la kalachnikov n’avait pas été encore conçus, la première version n’est qu’une copie fonctionnel du sturmgewehr.
    Les vrais inventeurs du fusil d’assaut sont les Allemands comme bcp d’armes dans ts les domaines militaires sophistiqués (utilisation de l’infra rouge, missile intercontinental qui n’est qu’un V2 « boostés » la version intercontinental du V2 était dans les cartons des Allemands en 45), les exemples sont tres nombreux !

    • champ

      Votre message n’est qu’une version boostée de celui de malek.

      • sa

        🙂

    • Artyparis

       » comme bcp d’armes dans ts les domaines militaires sophistiqués »
      Vous répétez la propagande allemande de l’époque qui entretenait l’espoir des allemands. Aucune réponse rationnelle ne pouvait convaincre les scpetiques de l’issue de la guerre, alors les nazis inventèrent els armes secrètes.
      Et les plus naïfs croient encore aujourd’hui que les allemands étaient en avance dans tous les domaines. On parle des projets fumeux dans les cartons allemands, mais pas de ceux qui étaien ds les cartons alliés.

      Les ingénieurs allemands étaient en avance? Le radar, le cassage du code enigma, le projet manhattan, les porte-avions, les forteresses volantes, les prouesses du débarquement en Normandie, …

      Libre à vous de répéter la propagande de Goebbels.

      • Sleipnir

        Et les nombreux scientifiques allemands que les américains ont ramené chez eux? Les fusées, Werner von Braun, tout ça…

    • gné géné

      le premier fusil d’assaut est francais !! le Ribeyrolle Ml 1918

  21. Paul

    Quoi ?? Avant 1984 ils n’avaient eu entre les mains aucun exemplaire de l’AK 74 ?? Oo

  22. poullot

    il n’y aurait pas une erreur de date sur la FAMAS dans votre article ?

    vous dite que l’armée française en a été doté en 1983.

    justement j’ai fais mon service militaire à cette époque, et ils avaient déjà des FAMAS (j’ai été armurier un temps).

    Certes on en avait pas beaucoup, mais quand même, et vu que j’ai fais mon service à la caserne Eblé de Angers, je doute que l’on ai été prioritaire pour son attribution.

    • gauvain

      en 1989 j’ai fait mes classes à Fontainebleau et on était tous équipé de Famas.

      ah le démontage de la tête de Mickey.

    • mif92

      J’ai fait mon service militaire en 82-83, et j’ai utilisé le Famas (une fois).
      En revanche, en ce qui concerne le montage-démontage, une horreur dans mes souvenirs!

  23. HB71

     »… Conçue dans des laboratoires par des ingénieurs de haut niveau, tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’agit d’une petite merveille technologique – complètement inadaptée au terrain. Le Famas n’a jamais été adopté par aucun autre pays si ce n’est quelques États africains qui l’ont reçu en cadeau…  » : je pensais qu’ils parlaient du Rafale…. 🙂

    • Super Dupont

      ou du Minitel…
      Ah les françaouis!!!!

    • Alheal

      Et en quoi la comparaison avec le Rafale est viable ?
      Il est performant et « parfaitement adapté au terrain », lui.

      • Sol

        Pas adapté au terrain économique…

        • yan

          Dites cela aux marocains qui se sont faits avoir avec des F16 incomparablement moins chers mais moins capables aussi (surtout face aux MIG algériens, obligeant à commander un tiers d’avions en plus comparé au Rafale pour espérer faire le job, pesant sur les couts d’entretient, j’y reviens ci après!)… mais qui leur coûteront en réalité plus cher sur la durée car les ricains se sont toujours refaits sur l’entretien/pièces de rechange et armement: En particulier sur ce cas d’école de la vente à perte initiale (prix de l’occase pour du neuf) mais jackpot sur la durée.

  24. malek

    bonjour n oubliez pas de rappeler que l ancetre de l ak47 est la mitraillette allemande stg44 decouverte lors de l attaque de berlin en avril 45 rapporter moscou modifier par mickael kalachnikov ingenieur militaire en mecanique

    • kgb50

      ah la la …. …. toujours ces vieux reflex de dénigrement…..

    • Alheal

      « Mitraillette » ne veut rien dire et ne se trouve que dans les revues pour enfants. Dans l’imaginaire collectif, cela est souvent rattaché à « pistolet-mitrailleur », une sorte de fusil d’assaut plus léger, moins puissant et plus manibale, approvisionné par des munitions peu véloces, principalement utilisé par les forces de police ou forces spéciales car intervenant dans des milieux clos ou avec otages (les munitions ne traversent pas les corps et ne risquent pas de blesser quelqu’un derrière).
      Le STG 44 était un fusil d’assaut, lui, utilisant comme toute sa famille des balles de fusil et non de pistolet.

      Et Kalachnikov n’a pas copié ce STG, il s’en est à peine inspiré. Il avait débuté la conception du futur AK-47 avant-même d’avoir eu connaissance du STG44, et le fonctionnement de son arme ne ressemble presque en rien à son cousin allemand.

      • xc

        Toujours est-il qu’il est dit dans « Le Monde » (papier) daté des 25 et 26/12/2013, dans la nécrologie de Kalachnikov, qu’il a été aidé par Hugo Schmeisser, concepteur du STG 44.

      • Mouais

        Fusil d’assaut ne veut rien dire non plus.

      • Venetian

        Dites plutôt, si vous voulez être honnête, que la Kalach est un Sturmgewher 44 bien amélioré. Les soviets avaient déjà planché sur le fusil d’assaut dès les années 20. Mais ce sont les allemands qui, les premiers, sont passés aux actes. Puis M. Kalachnikov a repris le design et a fait ses améliorations. Dire que c’est seulement une convergence serait idiot.

    • Talla

      Personnellement, je suis convaincue que tous ces gens ont copié l’arquebuse, elle-même simple amélioration de la couleuvrine. Sur le principe, ça reste exactement la même chose : on utilise la poudre pour envoyer un projectile.

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