Certains journaux ont fait le rapprochement entre ces deux groupuscules en raison d’un modus operandi identique. À des époques différentes, ils se sont fait connaître en envoyant une balle par la poste à des personnalités. Pour dire quoi ? Que la prochaine n’arrivera pas par le courrier ?
Honneur de la police est un mouvement résistant de la dernière guerre, mais dans les années 70-80, ce nom a été emprunté par une société secrète dont on n’a jamais identifié les membres.
Gaston Defferre, en 1981, alors qu’il était depuis peu à la tête du ministère de l’Intérieur, avait reçu deux balles à quelques semaines d’intervalle, dont l’une dans une enveloppe à l’entête de la Préfecture de police.
Coluche, alors qu’il était candidat aux élections présidentielles, n’en avait reçu qu’une – mais il n’était pas ministre, juste un clown qui nous faisait rire, et qui parfois nous faisait rire jaune.
Autant de petits cadeaux accompagnés d’une missive signée Honneur de la police. Cette mystérieuse faction avait déjà fait parler d’elle dans le passé, mais cette fois en revendiquant des actions criminelles, comme l’attentat contre la voiture de Maurice Lourdez, responsable du service d’ordre de la CGT. Il était reproché au dit service d’ordre des violences contre un policier (Le Xuan) lors d’une manifestation, le 23 mars 1979. La lettre de revendication adressée à l’AFP dénonçait le laxisme du ministre de l’Intérieur (Christian Bonnet), en affirmant : « Les policiers de tout grade, solidaires, se préparent désormais à assurer eux-mêmes leur défense ».
Et en septembre 1979, dans la demi-heure qui suit l’assassinat de Pierre Goldman, un correspondant anonyme téléphone à l’AFP pour revendiquer ce meurtre au nom d’Honneur de la police : « Pierre Goldman a payé ses crimes, la justice du pouvoir ayant montré une nouvelle fois son laxisme, nous avons fait ce que notre devoir nous commandait ». En décembre de la même année, c’est un chercheur du CNRS qui essuie des coups de feu, puis l’année suivante, une bombe explose au domicile du président de la Ligue des droits de l’homme, avec à chaque fois une revendication de ce réseau factieux. Certains ont alors fait le rapprochement avec le mouvement d’extrême droite Delta (du nom du commando), qui avait revendiqué au moins deux meurtres dans les années précédentes. Sans preuve. L’enquête n’a jamais démontré non plus que des policiers étaient mêlés à ces attentats. Une seule certitude : il y avait dans l’ombre des gens qui s’agitaient autour de la sécurité. Ainsi en septembre 1982, une bombe explose devant un commissariat du VII° arrondissement de Paris. L’attentat est revendiqué par un groupe inconnu, « Malheur de la police ». Avec ces mots : « Face aux 357 des tueurs en uniforme nous opposons aujourd’hui la destruction de l’un de leurs lieux de réunion ».
Un attentat qui ressemble fort à un truc de barbouzes qui veut que pour justifier une action, l’on s’invente un ennemi…
Mais dans ces années-là, il reste encore quelques vétérans de la Libération de Paris dans les rangs de la police ou parmi ses retraités. Et ils rouscaillent ferme de voir ainsi traîner dans la boue Honneur de la Police, l’un des plus importants réseaux clandestin de la Préfecture de police.
Son histoire commence sous l’impulsion d’Arsène Poncey, vétéran de 14-18 et brigadier au commissariat du VI° arrondissement. À la demande du Comité français de la libération nationale (CFLN), Poncey crée un mouvement de policiers résistants, le groupe Valmy, de l’Armée des volontaires. Depuis la Préfecture, il coordonne la fabrication de faux papiers et organise une filière pour les prisonniers de guerre évadés. Plus tard, avec l’aide notamment de Paul Turgné, inspecteur aux RG, et d’Adrien Pelletier, le mouvement met en place un réseau pour aider les juifs à échapper aux rafles nazies. Trahis par l’un des leurs (qui sera exécuté en 43) plusieurs de ses membres sont arrêtés, dont Arsène Poncey. Il est mort au camp de Mauthausen. Une salle porte son nom à la préfecture de police de Paris.
Quant à Turgné, il passe à travers les mailles du filet et emboîte le pas d’Adrien Peltier (photo de gauche) et du commissaire Edmond Dubent, lorsque ceux-ci décident de prendre la relève et plus tard de créer Honneur de la police. Dubent dirigera le mouvement depuis son bureau aux services techniques de la police. Mais c’est Peltier, capitaine FFI dans la clandestinité, qui assurera les missions sur le terrain.
Edmond Dubent est arrêté en décembre 43. Il est mort au camp de Nordhausen, en mars 1945. La 53° promotion de commissaires (2001/2003) porte son nom. Après son arrestation, Adrien Peltier prend la direction d’Honneur de la police. Recherché par ses collègues des brigades spéciales des RG, en juin 44, il rejoint le maquis. Le brigadier Fournet le remplace. C’est ce dernier, en synergie avec les deux autres grands mouvements de résistance, Front national (qui malgré son nom était je crois d’obédience communiste) et Police et patrie, qui parviendra à mobiliser 2.000 à 3.000 policiers pour « prendre » la préfecture de police. Peltier a terminé sa carrière comme commissaire principal. Il est mort en 1982. Quant au brigadier Fournet (dont je n’ai pas retrouvé le prénom), je crois qu’il a obtenu le grade de commissaire divisionnaire.
Paul Turgné a eu moins de chance. Lui qui avait été torturé par la Gestapo, et qui avait réussi à s’enfuir du train qui le menait à Dachau, il est abattu « bêtement » par des soldats allemands, lors d’un contrôle d’identité, le 19 août 1944, alors qu’il tente de rejoindre la Préfecture.
Honneur de la police a joué un rôle essentiel durant l’Occupation. Plus de 130 de ses membres seraient morts aux combats, fusillés, ou en déportation.
Le 14 août 1944, le préfet de police Amédée Bussière lance un appel aux policiers en les exhortant à ne pas faire grève et à ne pas se révolter contre les Allemands, et il termine son discours en affirmant que de leur attitude dépendait l’honneur de la police…
Ils ne l’écoutent pas, ces policiers résistants. Ils désobéissent. Je ne sais pas s’ils étaient de droite ou de gauche, mais en prenant le contrepied d’une hiérarchie inféodée à l’Occupant et en en ne se laissant pas gangréner par le climat de soumission qui dominait alors, on peut dire qu’ils ont fait preuve d’une force morale exceptionnelle.
Et n’en déplaise à ce préfet frileux, ce sont bien eux qui ont sauvé l’honneur de la police française.
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L’action de déstabilisation de la cellule 34 fait aussi penser au « Groupe de pression à caractère terroriste AZF » qui menaçait les voies ferrées au début 2004.
Ce groupe, dont les membres courent toujours, tient vraisemblablement ses origines dans un scandale financier soigneusement caché au Français :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/
Jean-Charles Duboc
Bonjour
« Honneur de la police » pourquoi pas, bien que j’ai beaucoup de doutes…
Ceux qui ont été arrêté lors des rafles de juillet 1942 et les résistants arrêtés par la brigade spéciale des RG apprécieront…
Car justement cette police aux ordres d’un certain ordre sociale était dressée, éduquée pour rechercher tous ceux qui étaient contre l’ordre social qui prévalait avant la guerre, et ainsi que le montrent les chercheurs (en particulier Denis Peschansky pour des raisons assez précises) ces brigades spéciales n’ont fait qu’utiliser les méthodes, et les fichiers d’avant la guerre déjà mis en place pour la recherche des militants syndicalistes et d’extrême-gauche.
Alors « honneur de la police »…
Mais dans votre article on passe de : »Plus tard, avec l’aide notamment de Paul Turgné, inspecteur aux RG, et d’Adrien Pelletier, » à « Quant à Turgné, il passe à travers les mailles du filet et emboîte le pas d’Adrien Peltier » alors question est-ce le même individu ou utilisait-il de deux noms, deux pseudos ?
Lannig
0 @Claude-Edouard. La CNDS ne m’a pas répondu. D’autre part, aucun des députés chargés des intérêts des Français vivants à l’étranger n’a répondu à mes e-mails. J’attends une réponse de la cellule de l’Elysée promise depuis 10 mois et que je ne vois pas venir malgré les promesses réitérées. Rassurez vous, ne payant plus la CSG CRDS et bénéficiant de soins gratuits plus efficace qu’en France dans le pays européen où je paie mes impôts et où la TVA est inférieure de près de 4 points et la vie moins chère, j’ai très largement récupéré les 4500 euros de frais de justice depuis longtemps. Au plan des recours, seule la HALDE a enregistré ma painte pour discrimination à raison d’un handicap contre les dispositions discriminatoires du droit commun de contrôle d’alcoolémie prévues par l’art du code de la route. D’autre part, la cour européenne m’a proposé d’intervenir en admonestation au vu de mon dossier et j’attends toujours une réponse officielle des autorités françaises. Puisque les jugements concernant les quatre policiers qui m’ont poursuivis au pénal puis au civil sont publics, je me sentirais autorisé à citer leurs noms, au cas où un lecteur policier de ce blog pourrait leur faire la leçon, car s’attaquer à un handicapé est très couageux… Il s’agit de M. Vétéa P, M. Patrice S, Mme Sabine B et Madame Véronique B. Merci de leur faire comprendre que je ne suis pas encore mort…Enfin, ayant connu l’actuel dirigeant du groupe bancaire où je travaillais au contrôle interne alors qu’il officiait à la transformation de Natexis en Natixis, des informations qui devraient intéresser la justice font partie de mon package post mortem…
Jean Dutour, de l’Académie Française.
Il était une fois, un imbécile qui avait un chien appelé Perdrau.
Ce chien était comme tous les chiens, c’est à dire qu’il ne jugeait pas son maître et lui était raisonnablement attaché.
Il lui rendait les services que rend un chien:
Il grognait quand il voyait un individu à l’allure inquiétante;
Il aboyait quand quelqu’un sonnait à sa porte.
Un jour deux types à moto descendirent de leur engin et s’avancèrent d’un air menaçant vers l’imbécile qui les regardait venir avec un sourire d’imbécile, il croyait qu’ils venaient lui demander du feu, en fait, ils voulaient lui prendre son portefeuille.
Le chien ne s’y trompa pas, il leur sauta dessus en hurlant et les mis en fuite. L’imbécile criait : « Perdrau, viens ici ! Messieurs pardonnez lui, il n’est pas méchant. Ah la sale bête ! Tu va voir la tournée que tu va prendre. »
Les deux voyous sautèrent sur leur moto et partirent très loin.
L’imbécile corrigea le chien qui n’y compris rien, mais n’en continua pas moins à aimer son maître, car les chiens sont fatalistes.
Ils savent que les hommes ont des réactions illogiques.
Il y eu plusieurs incidents de ce genre, chaque fois que le chien croyait faire son métier de chien, l’imbécile lui tapait dessus et se confondait en excuses auprès des chenapans, voleurs, et bandits de tout poil que mordait le malheureux animal.
Il disait que celui ci était idiot, sanguinaire, et qu’il n’arrêtait pas de commettre des bavures.
Il est vrai hélas, que le chien quelquefois mordait d’innocents passants qu’il prenait pour des malfaiteurs.
Le mot de bavure était bien trouvé, s’appliquant à un chien, l’imbécile s’en gargarisait.
On à beau être chien et plein de bonne volonté, on fini par se lasser de recevoir des coups, le chien perdreau se lassa, cela ce sut assez vite dans le quartier.
L’imbécile habitait un pavillon, une nuit, un cambrioleur escalada le mur, le chien entrouvrit un oeil dans sa niche et le referma, incontinent.
Le cambrioleur cambriola en toute tranquillité.
L’imbécile s’arracha les cheveux et corrigea le chien, lequel reçu philosophiquement sa correction, n’étant pas à une inconséquence près de la part de son patron.
Une autre nuit, ce fut un autre cambrioleur qui vint, ce cambrioleur là avait un surin qu’il planta dans la bedaine de l’imbécile qui en mourut.
En partant, l’assassin caressa le chien en disant « bon toutou ! ».
Le chien pensa, car les chiens pensent. « voila la première parole aimable que j’ai entendu depuis longtemps ».
Cette histoire est celle des français et de leur police
Ils battent leur chien depuis trente ans, et s’étonnent aujourd’hui que le chien ait des états d’âmes…….
« » » »Quant au brigadier Fournet (dont je n’ai pas retrouvé le prénom), je crois qu’il a obtenu le grade de commissaire divisionnaire. » » » »
Il se prénommait André. Effectivement il a été promu commissaire divisionnaire à la libération tandis que son adjoint dans le réseau, Lucien Piednoir, est nommé inspecteur principal. André Fournet fera partie de la commission d’épuration de la PP. Mais ses relations avec Joseph Joanovici, le ferrailleur milliardaire qui avait armé et équipé en tractions-avant le réseau, lui seront fatales. La DST, qui enquêtait sur les activités « collabos » de Joanovici pendant l’occupation, obtiendra sa révocation. Il avait protégé et mis à l’abri des recherches Monsieur Jo.
(sources : la bataille pour la DST Roger Wybot)
Cordialement
Cher Georges, merci pour ce papier instructif. Concernant le Préfet Amédée Bussière, ce convive de « Monsieur Henri » Lafont, il fut moins frileux pour sa participation à l’organisation de l’opération « vent printanier ». Il a d’ailleurs été condamné en 1946 aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation de ses biens et à l’indignité nationale.
Je suis assez intéressé pour connaître le titre de ce roman d’Hugues Pagan dans lequel il évoque « Honneur de la Police » que Thomas évoque plus haut.
A bientôt.
je voulais tout simplement vous dire merci, d’évoquer la mémoire de ces hommes qui n’ont eu que leur volonté et le courage de se battre pour que nous soyons libres.
voyez vous, depuis plus de quarante je me demande si dans la même situation, j’aurai eu ce cran, d’entrer dans la résistance …
alors pour tous ceux qui se sont sacrifiés, n’oublions pas ce qu’ils nous ont offert !
Bien que la Police ait été faite compagnon de la Libération (je crois), c’est tout de même elle qui a organisé, ** réalisé ** (avec beaucoup de zèle) les rafles de juifs français , et gardé les camps de transit , tels que Drancy.
Pas de quoi être fier…
Les Héros martyrs dont vous parlez devaient se sentir bien seuls..
A Patrick handicap expatrié,avez-vous saisi la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité ?
Monsieur Moréas, un autre grand résistant déporté : Charles Chenevier.
Suite de ce qui précède.
Je crois savoir qu’après la libération les membres du réseau sont devenus d’anciens combattants et ont poursuivi leurs activités policières normales.
Je vois mal ceux que j’ai connus organiser ou commanditer des actions violentes, surtout au nom du réseau « Honneur de la Police ». Ils étaient tellement fierts d’avoir appartenu à ce réseau.
Je suis convaincu que les actions, menaces etc.. revendiquées par « Honneur de la Police » émanent de soi-disants policiers.
Merci à l’auteur du blog de rappeler qu’il y a bien eu d’authentiques résistants parmi les policiers durant l’occupation et de rappeler leur attitude héroique dont plusieurs l’ont payé de leur vie. Le réseau « Honneur de la Police » n’était pas constitué que d’attentistes voire d’opportunistes. J’en ai connu certains qui ont été mes supérieurs. Les actions violentes postérieures à la libération ,rapportées par l’auteur, revendiquées par « Honneur de la Police », ne correspondent pas à leur état d’esprit et à leur personnalité. Je crois savoir qu’après la libéra
Handicapé à 80%, transplanté hépatique, insuffisant rénal et diabétique insulino dépendant, j’ai fait une hypoglicémie en 2003 qui m’a conduit, après un trop long délai et m’être retrouvé au sol (?) à être hospitalisé en soins intensifs 10 jours…et poursuivi en correctionnelle pour menaces avec arme par destination (un stylo d’insuline) un mois plus tard par les 4 policiers responsables de cet incident. La 17ème chambre m’a relaxé et a débouté les policiers de leurs demandes de dommages et intérêts. Un mois plus tard je faisais un infarctus… Ces agents sont ensuite allés au civil qui les a condamnés à me verser 1500 euros, ils ont fait appel, ont perdu et n’ont pas été admis en cassation. Ces péripéties judiciares m’ont coûté 4500 euros de frais d’avocat, huissier et avoué. Toutes ces tristes aventures ont eu raison de mon emploi (contrôle interne du maintenant second groupe bancaire français). J’ai été licencié pour inaptitude et ai perçu une pension d’invalidité de 1250 euros bruts. J’ai donc décidé de quitter la France pour un pays européens plus accueillant et respectueux des handicapés et malades (la santé y est gratuite et plus moderne qu’en France et la vie moins chère, de plius je ne paie plus de CSG et CRDS). Ayant subi dans ce pays, l’an passé, l’ablation du larynx et respirant par un trou à la base du cou, je tente vainement depuis plus d’un an d’obtenir des détails sur le contrôle d’alcoolémie en France, dont un décret de mars 1972, toujours valide car non abrogé, prévoit l’exonération dans mon cas, contrairement à l’art du code de la route qui prévoit un traitement discriminatoire avec la prise de sang, sans détails sur les conditions de transport et de rapatriement. Les autorités, jusqu’au plus haut niveau, n’ont pas répondu à mes multiples e-mails et appels. Lors d’un déplacement en France, en juin denier, j’ai été sorti avec violences de mon véhicule ne pouvant souffler lors d’un contrôle. les agents m’ont ensuite intimé l’ordre de partir immédiatement lorsqu’ils ont vu mon trou pour respirer. L’IGPN aurait transmis le dossier auprès du secrétariat du cabinet du préfet de police que je n’ai jamais réussi à joindre. Désormais, sans réponse des autorités, j’ai chaque fois la peur de mourir de violences policières lorsque je viens en France, aussi ai-je constitué un dossier avec également les enregistrements téléphoniques pour que ma famille puisse obtenir réparation si cette éventualité survenait. J’ai par ailleurs informé les syndicats de policiers et gendarmerie et dispose également du double de ces envois. Alors, même sans flingues,taser ou flash ball, oui la police est dangereuse…
@ Jean-Michel : il ne s’agit pas du Conseil constitutionnel, comme vous l’indiquez, mais bien du Conseil d’Etat, qui a annulé, le 2 septembre, le décret autorisant les polices municipales à utiliser le Taser.
Quant à l’utilisation « anecdotique » de cette arme, les victimes apprécieront.
« Front national (qui malgré son nom était je crois d’obédience communiste) »
tout a fait exact 😉
Merci Georges de nous éclairer une fois de plus sur ton blog des cotés obscurs de la Police et sur cette cellule 34 de « honneur de la police « . En effet j’ai appris beaucoup en lisant ton article , Toutefois je reste persuadé que certain gouvernement dans le passé se sont servis de ce groupuscule pour certaine affaire politique (ou pas) et jamais élucidés ! mais ce n’est que mon avis ,car un citoyen se fait souvent des films sur ce genre de groupe mystérieux qui fut un « honneur de la Police » durant la fin de la seconde guerre mondiale. Il faudrait pas en arriver que de nos jours ,cela bascule en groupe « policier justicier myself » ou « escadron noir « qui exécutent les assassins d’enfants ou autre serial killer et qui remplacerait la guillotine et la peine de mort abolie , mais là on tape dans le roman noir dont je suis friand …
Garder sa position ,face à un envahisseur pour mieux « gérer » ses ordres ,il y en eu beaucoup dans la police et dans bien d’autres « administrations » ,aussi aujourd’hui comme hier ,SVP ,ne mettez pas tout le monde dans le même panier ,ne jugez pas sur la mine(comme dans beaucoup de situations),chacun a « sa façon » de résister ,car, de plus, tout le long d’un parcours de vie on peut être plus ou moins « fort »
Regardez et pensez :que feriez vous sans la police ,sans la justice si on vous agressait ,ou si on vous volait simplement ?? Vous irez vous faire justice ou vous attendriez la prochaine agression ??
Moi, je préfère faire confiance à la justice, à la police même, si comme partout ,il y a des bons et des moins bons..c’est humain, on peut tous, toujours essayer de s’améliorer
Mais évidement, je vous souhaite d’avoir la chance de n’avoit jamais besoin d’eux
En effet, le monde est plutôt fait de gris que de noir et blanc.
Le problème que soulèvent des armes comme le Taser ou le Flashball n’a fort heureusement rien à voir avec l’opposition « gentil policiers/Mechants policiers ».
Il peut être traiter sur un tout autre plan, et c’est ce qu’essaye de faire le conseil constitutionnel. Ces armes qualifiées de « non letales » paraissent d’une utilisation anecdotique. Un policier (ou en l’occurence quiconque) qui, dans le feu de l’action en est en possession, aura tendance à s’en servir sans trop reflechir… Vu qu’elles ne sont pas letales. C’est humain, le flashball semble capable d’obtenir des resultats sans consequences nefastes pour son utilisateur.
Malheureusement, ces armes restent des armes, et mal utilisées (à trop courte portée, à l’occasion d’un tir perdu) peuvent faire de veritables degats. On est dans une société mediatisée, un accident d’utilisation n’est pas tolerable, surtout si les flashball donnent l’impression que nos policiers se transforment en cowboy.
Or dans forces de l’ordre, il y a ordre (comme dirait l’autre). Nos forces de police n’ont pas les moyens d’être effrayantes. Il faut donc trouver d’autres moyens.
Sinon pourquoi ne pas aller plus loin et explorer les mêmes pistes que l’armée US? Les micro-onde pour assomer les manifestants… Ce serait scandaleux? Ben oui, on ne peut pas le faire. Mais finalement, si un jour un gamin creve à cause d’un flashball perdu, cela fera tout de même un affreux scandale. Et malheureusement, en calculant les choses de maniere purement macroscopique, cela arrivera avec certitude.
loooooooooooove
Marrant de voir comme il semblerait qu’il n’y ait que deux points de vue possible : une police omnisciente avec tous les pouvoirs, même les plus excessifs pour défendre les gens zonnêtes (surtout s’ils s’exercent contre ces « jeunes des banlieues » barbares et cosmopolites et des intellobobos tous gauchisses) ou une police néfaste, raciste et corrompue à encadrer… et apparemment, rien entre les deux !
La vie doit être facile lorsqu’on raisonne en noir et blanc, les bons et les mauvais…
Sinon, Hugues Pagan, policier devenu (excellent) auteur de polar, est le seul à avoir abordé le thème de ce groupuscule de nostalgiques des ordres noirs…
Et puisque vous vous plaisez à évoquer des faits divers…
Quid de la sanction dans l’affaire de la mort du gardien de la paix Reynald Caron à la foire du trône ?
6 mois ferme.
Toute de suite, on est bien loin de l’image de la police surpuissante que beaucoup se plaisent à invoquer.
Quid des sanctions des auteurs de faux témoignages de l’affaire de Bagnolet?
Quid des sanctions des violences à l’encontre des forces de l’ordre pour l’année 2008 ?(plus importantes encore qu’en 2005 année des émeutes?).
Je ne nie pas les dérives potentielles liées à l’utilisation de cette arme qui doivent bien entendu être sanctionnées si les faits sont avérés.
Je tenais juste à préciser qu’il faut aussi prendre en compte la situation dans son ensemble et je suis lassé de voir constamment l’opprobre jetée sur l’ensemble des policiers.
Les derniers articles publiés sont d’ailleurs assez intéressant puisqu’il montre un autre coté de la police de Vichy.
A propos d' »honneur de la police » (au sens général du terme et… au présent), quand nous ferez-vous le point sur le Taser – « arme non létale »… – dont l’utilisation par les polices municipales a été rejetée récemment par le Conseil d’Etat, avis que M. Hortefeux entend bien contourner en publiant un nouveau décret mettant l’accent sur la « formation » nécessaire (apparemment non encore mise en place) pour s’en servir ?
Quid des sanctions des membres de la police nationale, toujours en activité, qui, après enquêtes de l’IGS, ont été reconnus coupables d’une utilisation non conforme des Flash-Ball vendus par M. Di Zazzo ?
Et qui ont éborgné à vie des manifestants pacifiques comme Joan Celsis (voir portrait dans « Libération » du 3 septembre) ou Joachim Gatti http://lemonde.fr/societe/article/2009/07/30/affaire-joachim-gatti-l-auteur-du-tir-de-flash-ball-n-etait-pas-en-legitime-defense_1224174_3224.html.