Quelle tenue pour la police de proximité ? Les BST (brigades spécialisées de terrain) doivent-elles garder leur uniforme classique ou endosser la tenue de maintien de l’ordre ? La question aujourd’hui fait débat. Il y a ceux qui trouvent l’accoutrement MO par trop agressif et ceux qui pensent que la sécurité des policiers passe avant tout. Un budget de 180 000 € vient cependant d’être débloqué pour l’équipement des BST de la police d’agglomération parisienne : bâtons télescopiques, boucliers grand modèle, jambières, manchettes, gilets tactiques, etc. Et plusieurs communes vont prochainement servir de banc d’essai : Asnières, Nanterre, Saint-Denis, La Courneuve, Aulnay-sous-Bois, comme le dit le syndicat Alliance, qui se réjouit de cette décision.
J’espère que l’été ne sera pas trop chaud…
On se souvient que les BST, créées par M. Hortefeux en 2010, ont remplacé les UTeQ (Unités territoriales de quartier) créées par Mme Alliot-Marie en 2008 pour remplacer la police de proximité. Laquelle avait été mise à mal par Nicolas Sarkozy en 2003 dans un discours à Toulouse qui a fait date : « Vous n’êtes pas des travailleurs sociaux (…) La mission première de la police : l’investigation l’interpellation, la lutte contre la délinquance ». Résultat, 3 ou 4 ans plus tard, les violences aux personnes avaient augmenté de près de 50 % dans la Ville rose. Depuis, cette forme de délinquance ne cesse de progresser, à Toulouse comme ailleurs : 2 à 3 % par an. Et l’on comprend bien que dans la population, il s’agit là du marqueur le plus important de l’insécurité. C’est sur ce sentiment de crainte au quotidien qu’aux yeux de Monsieur Toulemonde, la politique voulue par le président de la République apparaît comme un échec. En exhibant des policiers sur la défensive, on ne fait qu’attiser cette crainte. C’est probablement la réflexion que s’est faite Claude Guéant en reconnaissant, en avril 2011, la nécessité de « créer un climat, une ambiance de sécurité ». Et pour cela, il a décidé de mettre en place des policiers « patrouilleurs ». Un véritable contre-pied, puisque ces patrouilleurs fonctionnent en binômes et se déplacent à pied, à vélo, voire en rollers, avec une mission première : entretenir le « contact avec la population ». Après une période d’essai, le procédé vient d’être généralisé à l’ensemble du territoire.
En fait, entre les BST et les patrouilleurs, ce sont deux conceptions du métier de policier qui s’affrontent, qu’en simplifiant on pourrait définir en deux mots : confiance ou méfiance.
Soit on estime que les missions de la police de sécurité publique sont « assister, servir, protéger ». Soit on part du principe que la meilleure des préventions, c’est la répression. Autrement dit, d’un côté, on montre sa bienveillance, son humanité ; et de l’autre, on montre ses muscles.
La crainte, c’est évidemment de faire deux poids deux mesures. D’une part, des gardiens de la paix (au sens noble du terme) qui se baladeront dans les communes tranquilles ; et de l’autre, des flics harnachés comme pour la guerre – ailleurs.
Un choix de société.
59 réponses à “Le risque d’une police de proximité à deux vitesses”
Merci pour cet article, commentaires intéressants, bonne continuation.
voyance gratuite par mail
Ceci n’est pas un échec…
http://doubleneuf.nordblogs.com/archive/2011/08/01/ceci-n-est-pas-un-echec.html
Prison de Nantes @
Une Peau de vache en Prison de Nantes, il ne doit pas y avoir une seule, mais certains chiens ont des aptitudes qui en font des trésors : ils détectent des corps et ils peuvent sauver des vies …
Par contre des transformistes, il y en a un paquet sur la place de Paris
Dans ces métiers artistiques, c’est vrai que l’on prend pas sa retraite à 61 ballets..et , on est délicat sur la propreté du pavet…
Je serais partisant de 3 tenues:
-Normale pour les quartiers pépères, réservés à la préretraite des flics méritants ayant tenu leurs objectifs de rendement sarkozistes sur leur carrière.
-Robocop, pour les quartiers chauds ou on envoie les petits jeunes sans expérience de terrain.
-Percepteur pour tous ceux qu’on voit au bord des routes, aux heures de pointes et grandes transhummances liées aux vacances, chargés de ponctionner (tel feu les bandits de grands chemins!) les citoyens de ce pays encore manifestement solvables (ayant encore un travail/pouvant partir en vacances): Boulot facile réservé aux encartés UMP cotisant pour Alliance, qui sera toujours là pour couvrir leurs éventuelles bavures au 20h00!
@ loy
rassurez moi, votre commentaire était sensé être amusant (même s’il ne m’a pas fait sourire) !
« chargés de ponctionner (tel feu les bandits de grands chemins!) les citoyens de ce pays »
@loy : lors des grandes transhumances estivales, ce ne sont pas seulement des citoyens solvables de ce pays (qui d’ailleurs, sont de moins en moins nombreux à transhumer, d’après …. vous), mais aussi des Onglois, des Allemends, etc…. C’est plutôt une bonne affaire de taxer un peu les riches étrangers, non? Et, en passant, de les inciter à prendre moins de risques/en faire prendre moins?
Et je ne sais pas si rouler, en essayant de ne pas trop faire de dégâts, après un fou qui est en excès de vitesse de 50km/h est un « boulot facile » et de tout repos…
Tout le monde a un pseudo qui ressemble aux vôtres. On ne s’y retrouve plus. Est-ce que c’est vous qui commentez partout ou faîtes vous des émules pour le choix du sobriquet ?
Par exemple, Prison de Nantes, qui déteste les chien, c’est un de vos pseudos ? Vu que j’adore les chiens, ça me ferait de la peine que nous soyons encore une fois en désaccord.
untel@
Vous n’avez pas constaté qu’il y a de l’écho sur ce blog, je dirai même du triple écho…mais bon, les gouts et les couleurs ça ne se discute pas…
Certains goûts ne se discutent pas à mon sens :
Oui pour aimer les chiens.
Non pour aimer l’Eurovision.
untel@
oui ,merci , moi , c’est l’ortho que j’ai à plusieurs vitesses. Mais, on voit toujours mieux dans l’oeil du voisin…
untel@
modeste ! croyez vous ?
Avec des idées si modestes, pas de prévention !
Ni vaccins, ni pilules, ni préservatifs, pleins d’alcool ou autres drogues au volant ect , etc …peut être, un petit cachet par jour anti-cholestérolémie ? Ce n’est pas exactement de la prévention, peut être ?
Quant à l’efficacité de nos forces de l’ordre, il ne doit manquer que vous pour bien les motiver ! Quoique l’humour bien documenté détend et apprend …
Mais, vous enlèverez bien encore quelques personnels pour plus de rendement …
Essayer de comprendre ce qui pourrait être amélioré en débâtant sur la toile, pour leur boulot et pour « les usagers « , et (presque) tous les avis sont permis, c’est tout de même mieux que de s’envoyer des cocktails Molotov, non !!!
Et j’ai cru comprendre que l’animateur du blog a du temps libre de toute contrainte administrative
Il fait un lien entre le citoyen de base et les fonctionnaires : il contribue en quelque sorte un peu à humaniser la fonction, même si on n’a pas toujours forcément ses idées : ce n’est pas bien ???
Tiens, j’en connaissais un à Bordeaux qui s’appelait « Cabot ». Il avait un gentil toutou qu’il avait appelé « Flic » pour le rendre, évidement, beaucoup plus redoutable …
Ma critique ne concernait pas le maître des lieux, que Soph’ appelle Maître Mo, en confondant avec un gourou plus que discrédité, alors qu’il pourrait éventuellement s’appeler Maître Mots. Je le respecte et je l’envie. Comme lui, je rêverais de pouvoir continuer à m’occuper de mon ancien travail après la retraite, si possible par voie informatique; avoir un site, donner des cours, je ne sais pas encore. J’ai le temps d’y réfléchir car la retraite chez nous c’est à 65 ans.
Vos exemples de prévention sont tout à fait bien choisis et je n’ai pas d’argument à vous opposer sur ce point. De toute façon, au-delà de trois lignes, tout commentaire comporte des imprécisions et je ne prétend pas ciseler des phrases en aucun point critiquables.
untel @
Pas pour la prévention ???
Le nombre de vies épargnées par la limitation de vitesse, par une petite limitation de nos libertés, certes, mais si efficace, et bien concrètement, n’est pas un exemple positif du bien fondé de la prévention ???
Vous roulez en vélo ou vous ne vous sentez pas concerné ???
Votre coup de pied est évidement inénarrable …
La prévention c’est de mettre des panneaux de limitation à 90 kms/heure.
La police c’est de verbaliser ceux qui les dépassent.
Qu’en ce qui fonctionne le mieux à votre avis, la prévention ou la police ?
PS Merci d’apprécier ma modeste contribution. Vous avez bien saisi le but.
Quand on bride les moteurs (techniquement possible, mais c’est un crime économique car les consommateurs n’en veulent pas), on a d’office une limitation de vitesse préventive.
On a remarqué que la photo grandeur nature d’un gendarme suffisait à faire lever le pied dans des endroits particulièrement dangereux (pas besoin de frais de personnel pour faire ce genre de **prévention**).
C’est le même principe, mais en moins coûteux (mais il faut renflouer des sociétés fournissant des équipements electroniques high tech) que les « radars » « pédagogiques » (la pédagogie gendarmesque est peut être à la vraie pédagogie ce que la musique militaire est à la musique).
L’ennui c’est que les automobilistes sont plus intelligents que les étourneaux (du moins certains) et le coup de l’épouvantail ne marchera que la première fois.
Il suffuit d’une fois, sur une route nationale fréquentée lors de transhumances de touristes, pour sécuriser un carrefour dangereux, sans mobiliser de salaires ni de gros moyens electroniques….
Une autre technique de prévention, qui n’est pas du tout l’oeuvre de la police et qui a permis de diviser le nombre de morts sur la route par au moins cinq en 20 ans (passant de 5000 par ans -deux WTC/1109 ou deux fois les chiffres les plus élévés de morts criminelles – à 1000/an):
Sous l’influence de directives européennes, les constructeurs automobiles ont fait en sorte (c’est un travail de 15 ans, sans changements d’objectifs) que, par choc frontal à 60 km/h (un freinage imparfait sur une route nationale; la vitesse sans freinage en ville), le bloc moteur tout chaud et les accus soient éjectés, au lieu d’atterrir sur les jambes/le bassin du conducteur|de la place du mort; de même, un choc latéral laisse intacts les passagers….
{ accessoirement, ils ont dans le même temps réussi à diviser la consommation de carburant, en faisant des voitures très légères}
Ceci faisait deux objectifs simples (à différencier des 48 priorités que la Cour des Comptes a réussi à …compter pour la police)
Naturellement, la voiture ainsi concue est détruite (une 403 était indestructible (sans remonter aux tractions AV) , ce qui était un crime économique) mais les occupants sont en état, si leurs finances le permettent, d’en racheter une autre…
Naturellement aussi, celà ne concerne pas les piétons, qui restent de la chair à pâtée (mais ils n’ont qu’à acheter des voitures, aux habitacles sécurisés , nan!) : un gendarme peut faucher, à son retour du sommet du G8, une dizaine de piétons et beneficier … d’un soutien psychologique (peut être les gendarmes ont ils une âme plus sensible que les autres automobilistes)…
Peau de vache@
Vous n’appellerez pas votre chien Pandore?
Pourtant :
« Dans la philosophie païenne, Pandore est, à la fois, la source des maux, de la force, de la dignité et de la beauté, puisque l’être humain ne peut s’améliorer sans adversité. » Elle permet aussi de lutter tout en gardant espoir…
JAMAIS!
* Je n’ai pas de chien…
*Je hais les chiens (réellement : ce sont des animaux sales, nécessitant à Paris des chiraclettes, et qui me reniflent quand je rentre dans un commerce, malgré la terrible insécurité -renforcée par la réforme de la GAV) qui devrait m’empêcher de sortir pour faire mes courses).
*Je ne leur donnerais jamais un nom sympathique.
Et, pour continuer à dire du mal des gendarmes « savez vous quelle est la différence entre une vache et un gendarme? dans le regard de la vache brille, parfois, une vague lueur d’intelligence » (un lieutenant de gendarmerie me l’a racontée … et savait la différence entre un oeil et un cerveau)
Celui qui roule à vélo (ou, plus généralement en 2 roues… ou marche à pied ce qui est le cas de tous) est pourtant le plus concerné:
La vitesse seule n’a jamais été une condition nécéssaire ni suffisante pour que 2 mobiles (ou plus) s’entrechoquent. Par contre si c’est le cas, c’est un facteur aggravant.
Une stratégie ne visant qu’un facteur d’aggravation, bénéficiant par nature aux plus protégés (ceux ayant 1.5T de métal à déformation programmée et cernés d’airbags), n’a quasiment aucun impact quand un usager fragile se trouve dans l’axe de l’erreur du protégé (mais majoritaire => bon pour les chiffres qqsoit lé médiocrité d’une approche traitant la conséquence au lieu des causes)!
Même un casque intégral de moto ne protège pas d’un choc direct à plus de 25/30km/h environ… et inutile de chercher à le renforcer ou augmenter les zones de déformation: Ca l’alourdirait trop créant d’autres problèmes (vertébraux, nerfs de l’épaule) y compris sur des chocs non directs. Sans parler des contraintes musculaires au quotidien dues au poids et à l’aérodynamique (volume augmenté) dégradés.
Bref, si les chiffres concernant ces usagers fragiles (piétons/2-roues) tendant à augmenter, cela résulte au final d’une stratégie qui n’est pas pour eux car tout choc est grave.
Quand on voit que la baisse de vitesse, les évolutions de carosserie (chocs piétons pris en compte dans les crash-tests) ne suffisent même pas à contenir la tendance, on se dit qu’au fond la baisse des vitesses a même pu être préjudiciable: L’homéostasie du risque aident, des gens qui roulaient plus vite faisaient aussi naturellement plus attention pour eux-mêmes… et en même temps pour les autres.
Désormais ce sentiment de ne plus rien risquer dans un véhicule moderne aus allures d’escargot rhumatisant actuellement pratiquées entraine un relachement perceptible.
Ajoutez à cela le téléphonne au volant (sans doute à la base de l’inversion de tendance à la baisse des morts, depuis des décennies, observée à partir du milieu des années 90, nous ayant valu la loi Gayssot base législative du controle sanction automatisé) et désormais internet (parts de marchés smarphones > 50% depuis le début de l’année)… Faut bien que le conducteur qui passe de plus en plus de temps au volant faute d’avancer s’occupe… et comme il n’a plus la sensation de risquer sa vie avec ses inatentions. CQFD!
@loy : tout d’abord, sachez que mes chiffres sont faux …. d’un facteur 5, selon http://www.securite-routiere.gouv.fr/IMG/pdf/Recueil_statistique_2010_cle5a1388.pdf (source à prendrendre avec précautions, car leur interprétation prêche trop pour leur chapelle et leurs campagnes de prévention): la division par 6 (au lieu de cinq) en trente ans est confirmée, mais, dans les années 70, il y a eu jusqu’à 18 000 -et non 5000- morts par an en France métropolitaine (à mettre en regard des 3000 morts du Terrorisme International le 1109, et des 1500 morts actuels par meurtre -trois sources ont été utilisées dans http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/06/21/les-homicides-une-baisse-continue-qui-passe-inapercue/ dont au moins une non policière -ce qui permet d’espèrer que personne ne cherche à valoriser sa chapelle sans contrôle-).
Je n’avais compté « que » les morts du week end, rapportés par les journaux du lundi (alors que les statistiques de l’époque attendaient 6 jours pour compter les morts; actuellement, on attend 30 jours sans que c’ait d’effet sur la décroissance spectaculaire)…. Honte sur moi!
A noter qu’il y aurait une baisse de la mortalité des piétons (qui, elle, peut être imputée à une action préventive de la police ET de la gendarmerie : je ne vois pas d’autres causes possibles {même avec une « bavure » peut être dûe à la fatigue} ), mais beaucoup plus lente (mais indéniable) que la baisse des automobilistes (une partie -obligation du port de la Sainte Hure- est une action préventive -elle prévient des morts, au prix d’une vague repression-), une autre partie, (à mon avis, la plus grosse: des campagnes de prévention/sensibilisation ont un vague effet pendant 6 mois) , est liée au progrès technique et à l’interet bien compris des industriels, qui savent évoluer,
eux….
Et il est vraisemblable qu’un piéton court actuellement plus de risques réels que celui qui s’aventure dans une cité, « face à une horde de sauvages »…. Mais peut être est ce un crime économique (tant que l’industrie automobile n’aura pas été intégralement délocalisée) et de lèse-majesté|outrage que de le dire…
Je vais choquer mais ce sera pas grand chose par rapport à ce que j’ai lu plus haut.
J’ai l’impression que la police devient comme l’éducation nationale: on passe beaucoup de temps à blablater.
Alors que les citoyens voudraient surtout que le job soit fait. On voudrait une police qui arrête de s’interroger et qui arrête les malfaiteurs, qui sévisse quand les gens se conduisent mal, même si c’est nous, car c’est le plus souvent les autres.
Faire respecter les règles élémentaires du droit, ce serait déjà bien.
Même chose pour les médecins. Tout le monde en a plein la bouche de la prévention. Mais qu’ils soignent d’abord, et bien, les malades. Quand ce job sera fait, on verra ce que l’on peut faire pour la prévention…
Eh bien c’est une mauvaise comparaison. En matière de médecine, c’est la prévention qui donne le meilleur résultat en matière d’espérance de vie et d’efficacité du système de santé. N’importe quel médecin britannique ou allemand vous dira qu’un examen régulier permet d’éviter bien des cancers, par exemple, et coûte moins cher qu’un traitement dont l’efficacité du point de vue du pronostic vital est douteuse.
J’ajoute que, dans des métiers complexes, et la police en devient un, « blablater » permet de concevoir une réponse appropriée et donc plus efficace au problème qui se pose. Peut-être exercez-vous un métier où le « yakafokon » donne de bons résultats. Mais ce n’est pas le cas en cette matière.
@Yann
Pour la police, je disais que le peaufinage des méthodes par de looongues discussions (hommage à croc de boucher) intervient à partir du moment où les fonctions de base sont bien remplies. Le peintre ne fait pas les détails avant d’avoir fini sa toile. Mais je pense qu’un avis différent peut avoir toute sa place.
Pour la médecine, peut-on prévenir le cancer par des examens réguliers ? C’est vrai sans doute, à condition que ces examens concernent une population ciblée chez qui le risque existe réellement. La tarte à la crème, c’est la prévention pour tout le monde. Cette prévention globale reste toutefois utile sous la forme de conseils d’hygiène de vie (éviter le soleil, manger sainement) mais elle échappe alors en grande partie au médecin pour intéresser plutôt les médias.
Enfin, je vous souhaite de ne pas être malade en Angleterre car vous verriez que ce système est le plus mauvais au monde. Il répond exactement à ma critique qui disait qu’il fallait déjà soigner les gens avant de penser à la prévention.Les nombreuses cliniques françaises en bord de Manche vivent du fait que l’on n’est pas soigné en Angleterre (délais interminables, absence de spécialistes hors grands centres, un comprimé de paracétamol pour tout traitement quoi que vous ayez).
Où avez vous vu qu’en Angleterre la médecine préventive est si efficace? Pour connaître un peu le système britannique je sais très bien qu’il n’en est rien (en Allemagne peut-être, je n’en ai pas d’expérience). Mais je sais aussi que ça fait très branché d’affirmer, quoi qu’on en sache, qu’ailleurs c’est toujours mieux qu’ici.
Pour les rares qui ont lu « Les Misérables », un des personnage a été condamné au bagne pour avoir volé un pain.
Aujourd’hui, au moment où certains d’entre vous écrivent des idioties, une personne ayant fraudé plus d’un million d’euros au fisc français risque 3 mois avec sursis si son casier judiciaire est vierge. Une autre personne risque 6 mois ferme pour vol avec menace. Pour un vol en violence ou en réunion, comptez 12 mois.
Où ça ? au bagne ?…. Non !!! Rassurez vous. Dans une prison où les détenus ont la possibilité d’avoir une télévision et une console de jeux en chambre, un repas digne de ce nom, l’accès gratuit à une salle de musculation, à une bibliothèque. Tout ça au nom des « Droits de l’Homme ».
De nos jours, l’Homme en général est beaucoup mieux traité lorsqu’il est arrêté pour un délit.
Mais, de ce fait, l’Homme hésite beaucoup moins à pourrir la vie de ses concitoyens. Ca, c’est la réalité.
NB : Petit rappel de la définition d’un outrage à agent : tout regard, comportement, parole, agressif ou de défiance, de mépris ou insultant à l’encontre d’une personne dépositaire des forces de l’ordre, qu’elle soit en tenue ou non, dès lors que l’on a connaissance de sa fonction.
Qui, parmi vous, accepterait de payer une amende pour outrage parce qu’un contrôle d’identité, de papiers concernant son véhicule, l’a fait soupirer et avoir un comportement ouvertement énervé, ou des paroles telles que « c’est plus facile de verbaliser les honnêtes gens que de courir après les voleurs » ???
( Dans le cas où il se fait contrôler pour usage de téléphone au volant, non respect de l’arrêt imposé par un panneau Stop, non port de la ceinture ou autre…)
Toute la société a dérivé, petit à petit. Et toute la société paye.
Les Droits de l’Homme, qu’il soit en prison ou au volant de son honnête berline achetée à crédit et parfaitement entretenue, sont chaque jour plus importants. Mais TOUJOURS au détriment du bien-être et de la sécurité des autres. Que ça vous plaise ou non, votre comportement dangereux, même dans la berline la plus sécurisante au monde, sera toujours perçu par d’autres citoyens comme une atteinte potentielle à leur sécurité.
On pourrait être d’accord si, justement, vous ne confondez pas une conception objective et une conception subjective des Droits de l’Homme. Pour beaucoup de gens, et c’est d’ailleurs le cas de tous les côtés du spectre politique, les Droits de l’Homme sont toujours trop larges quant ils s’appliquent aux autres, et jamais assez lorsqu’ils vous profitent. Ce n’est pas un problème de principe, c’est un problème de responsabilité collective due à la montée de l’individualisme (et, de mon point de vue, les communautarismes qui montent de part et d’autre sont justement le contrecoup de cet individualisme omniprésent : on croit rétablir une unité en formant des entre-soi).
Je pense aussi qu’il y a un trait très français qui est l’inaptitude fondamentale au compromis et la tentation permanente de la guerre civile. Je suis convaincu que, si un événement du type de celui qui s’est produit en Norvège nous était arrivé, aucun mouvement d’unité nationale ne se serait produit. Il me semble que notre système politique en est en partie la cause…
Je vous suis sur pratiquement tout ce que vous dites. Seulement une petite chose me gêne : ne confondons pas individualisme et égoïsme voire égocentrisme. Ce n’est peut-être qu’une légère précision sémantique mais elle me semble très nécessaire en ces temps d’amalgames à tout va.
Police à deux vitesses, un choix de société ?
Non, un choix de politique ! Ou plutôt une politique de choix. La police a deux vitesses serait-elle un nouveau mode de fonctionnement ?
Comme si, à Paris, par exemple, on n’avait jamais déployé plus de flics dans le 16ème que dans le 18ème ! Comme si, à Paris même, pour cause de capitale, on n’avait jamais eu plus de flic que n’importe où ailleurs, le 93, le 94, Dreux, Valence, Bordeaux, Lille….
Peut-être qu’arnacher les fonctionnaires de police comme des porte-avions, dans certains quartiers, c’est désigner à d’autres qui sont les « vilains », ceux qui font peur… histoire de continuer à gérer cette société par la peur, ou de faire monter en puissance et le sentiment d’insécurité, et le capital de boîtes privées.
Peut-être même que, si ça marche, des gens qui avaient l’habitude de voir du flicard garder les ambassades, peut-être que ces gens là se diront : « hou la la la, comme j’ai peur. La violence augmente vraiment. Vite, vite, je m’enferme à ma maison voir à la télé la star ac après le 20 heures qui me confirme combien j’ai raison d’avoir peur. Après, j’achèterai ma lessive et mon dentifrice qui me rendront heureux. Parce que moi, ma drogue, c’est la gentille honnêteté. »
Bah tiens ! Avec des épingles comme ça, on pourrait même faire tenir le chignon de prochaines élections où les gens voteront là où ça tape fort ! Parce que, quand on agite les épouvantails, il y a toujours des oiseaux pour crier au secours ; mais jamais à la famine !
Tout ceci pour dire que : quand on oppose deux choses, deux points, ils sont toujours l’un face à l’autre, à se regarder, là, dans la ligne de mire ; et du coup à se tirer dessus !
L’insécurité, oui, il y en a ; tout comme la population a toujours nourri des sentiments. C’est là-dessus qu’ont fonctionné tous les états. Et ils n’ont pas évolué, pas plus que la population dont nous sommes.
Mais au vu des statistiques, ce que je ne comprends pas ce sont ces chiffres : l’administration ne remplace pas les départs, ne recrute pas de flics (ou moins) et pourtant la délinquance baisse.
Serait-on en train de nous dire qu’avec moins de policiers, on arrive à maintenir en paix la société ?
Par contre, dire que la violence est en augmentation ne signifie pas que les faits augmentent, mais que ces mêmes faits sont d’une autre nature, d’une « dé-nature » plus violente. Mais il y a quand même moins de police que 20 ans en arrière.
Se servir de la police, comme autrefois des armées, pour persuader, dissuader, rassurer ou inquiéter… c’est pas joli. Et c’est surtout empêcher les gens de réfléchir.
Bon, je vais me coucher, la lumière allumée ; parce que, contre la peur du noir, on n’a encore pas trouvé de policier phosphorescent !
Quelqeus morceaux choisis de la technique de l’homme de paille, que vous maîtrisez au delà de la caricature -celà fait ilpartie des talents d’un enquêteur?)
:
« votre haine « anti-flic ». »
Psychiatrie de latrines, prêtant à son interlocuteur des sentiments qu’il n’a pas (je respecte les flics du moins s’ils sont intelligents et honnête intellectuellement; sinon, ce sont des Zébulons à qui on donne un pouvoir exorbitant et des assurances d’impunité en cas de bavure)
« J’aimerais vous voir dans une cité avec une horde de sauvage en face, »
Je passe souvent dans des quartiers réputés dangereux, et n’ai jamais été ennuyé, ni n’ai vu de sauvages (et je passais dans des quartiers, hors d’Europe, où on me conseillait un garde du corps: je n’en ai jamais eu besoin, n’ayant jamais rencontré de « horde de sauvage » ….bien singuliers).
« à moins que vous ne soyez des leurs »
: en droit, quelle est la valeur d’un procès d’intention (et si vous êtes sur payé pour faire respecter la loi, je ne peux que regretter qu’il n’y ait pas des mises à la retraite pour incapacité; encore une fois, je ne sais pas si vous êtes représentatif, de votre corporation)….
« vous venez de le faire en évoquant Bobigny en 2010. » (vous sous entendez que Bobigny était isolé :mais alors, pourquoi un tell retentissement alimenté par un syndicat (est il représentatif) de policiers …..
Et je ne quémande pas d’augmentation après des échecs!
Pour faire entendre la clameur des Héros confrontés à des Hordes de Sauvages et amenés à faire des faux en écritures publiques, il faut rappeler, dans le sens voulu par leur syndicat, leurs exploits : c’est honorer leur Courage et leur Sens du Service Public, ainsi que la représentativité de ce syndicat……
MOI JE DIS que les policiers devraient s’habiller en rose à pois bleus, porter des pistolets à bouchon, et distiller le bonheur tout au long de leurs promenades dans les rues de la ville à MANTES LA JOLIE, AULNAY SOUS BOIS ou GRIGNY. Quand on leur donne une gifle, un texte de loi devrait les obliger à tendre l’autre joue, … ha non, pas ça, c’est religieux.
Plaisanteries mises à part, quand je pense qu’il y a, en France, aujourd’hui, des imbéciles qui pensent encore qu’on peut arrêter un braqueur de banque en lui tirant l’oreille…
Je pense que ces gens là devraient relever la tête, regarder un peu mieux comment fonctionne aujourd’hui la société. Occuper des milliers de déliquants pour leur éviter de faire des conneries n’est pas une solution. Cela coute cher pendant que des honnêtes gens n’ont pas d’argent et vivent à la rue.
Ceci est l’exemple parfait de la technique de l' »homme de paille http://en.wikipedia.org/wiki/Straw_man
: pour dévaloriser ses eventuels adversaires (par exemple ceux qui sont lassés de voir une police de mieux en mieux équipée, à grands frais et de moins en moins efficace , peut être, si le post auquel je réponds est représentatif d’une corporation, par paresse intellectuelle…) , on leur prête des pensées sans interet, poussées au delà de la caricature, et quelques généralités verbeuses et ronflantes (« la vie en société » « LES honnêtes gens vivant à la rue »…) dont personne ne voudrait comme slogan
Le seul fait de dire que la Police d’aujourd’hui est » une police de mieux en mieux équipée, à grands frais et de moins en moins efficace » est symptomatique de l’ignorance dont vous faites preuve en la matière.
Mais l’ignorance n’est pas un défaut, c’est vrai, vous ne pouvez pas savoir.
En revanche, ce qui est un défaut, c’est de dire des anneries pareilles.
s/anneries/aneries/
Quand au fait que la police est très coûteuse (
*en argent (salires),
* en caméras de télé surveillance,
* en voitures aux sirènes hurlantes -pour faire respecter la tranquillité des honnêtes citoyens, qu’un jembé offusque-
* en manifestations pour avoir le droit de faire impunément des faux en écritures publiques (ex. BOBIGNY, 2010 -je vous chipe la chasse des villes de banlieue « terrrifiantes »-)
De plus, face à une baisse de la criminalité (celle ayant entrîné mort d’hommes a baissé d’un facteur 2 depuis 84…) est il nécessaire d’augmenter les moyens matériels et les salaires -ça sort des mêmes poches- de la police (du moins ceux dédiés au grand banditisme)?
L’évocation des villes de banlieue peut faire sourire ceux qui y circulent tous les jours, parfois dans des quartiers de mauvaise réputation: monter en épingle un ou deux incidents isolés peut servir à quémander des augmentations (de salaires, de postes, de matériel avec lequel on peut rouler des mécaniques)…
Vous voyez que, avec Synergie et Zebulon, je n’ai pas besoin de créer un homme de paille : la caricature est fournie par les (y a-t-il une bouton pour mettre une sirène sirène) PROS (où est le bouton pour mettre un roulement de mécanique)
Savoir si elle est plus efficace qu’ailleurs, où ils n’ont pas tous ces passe droits est une question qui ressort evidemment de mon « ignorance symptomatique » -j’ai eu le culot de vous contredire, vous le professionnel sur payé sous capable….-
) n’est évidemment pas syndicalement correct…
« Quand au fait que la police est très coûteuse » Quant avec un « T », c’est tout aussi bien que « anerie » avec un seul « n ».
Un partout la balle au centre.
Quant à « monter en épingle un ou deux incidents isolés peut servir à quémander des augmentations » vous venez de le faire en évoquant Bobigny en 2010.
Et si la sirène est pour vous ce que vous appelez un « passe-droit » payer vous le luxe de vous offrir un camion de pompier à Noel. Manifestement, un psy pourrait y trouver les cause de votre haine « anti-flic ».
J’aimerais vous voir dans une cité avec une horde de sauvage en face, a moins que vous ne soyez des leurs.
Ne vous faitiguez pas à répondre, je ne vous lirai pas, ni vous, ni les autres « ignorants du même genre ».
Mon cher Zébulon.
Comme nous avons eu des mots, je vais être le plus objectif possible et dire que vous avez, en grande partie, raison, mais que, comme cela vous arrive, la passion qui vous anime dessert -un peu- votre propos.
Qu’on mégote sur le coût de la police est évidemment ridicule ; ceci étant, il me semble que la police souffre beaucoup -comme d’autres services publics d’ailleurs- du syndrome de l’ « éléphant blanc » : une partie importante du budget part dans des investissements utiles, mais pas toujours nécessaires (je pense notamment au pharaonisme de certains hôtels de police, qui ne sont même pas fonctionnels), alors que certains budgets de fonctionnement crient misère (pendant longtemps, c’était notamment le cas du matériel roulant. Je ne sais pas s’il en est toujours de même). Ce n’est d’ailleurs pas propre à la police : à partir du premier juin, je sais qu’il faut que j’achète mes propres fournitures de bureau. Sur les salaires, la remarque est évidemment irrecevable : c’est le bon vieux discours qui consiste à dire que les fonctionnaires sont trop nombreux et trop payés, mais on se demande pourquoi on a de plus de mal à recruter. S’il y a un problème, c’est peut-être plutôt celui des primes, ou plus précisément celui de leur allocation et de l’opacité qui y préside.
Sur les sirènes : nécessaires, elles conduisent parfois, disons…à des abus, qui, là encore, ne sont pas propres à la police : les ambulanciers et les pompiers ont parfois recours au deux-tons dans des cas qui ne sont pas franchement en rapport avec l’urgence. N’empêche que l’idée d’un joujou utilisé pour un objet étranger au service est assez bien enracinée dans l’opinion et que, comme souvent, il conviendrait de ne pas écarter totalement l’argument et de dire la vérité, à savoir que les abus existent, mais qu’ils ne sont que marginaux. Sinon, l’incompréhension mutuelle demeure.
C’est le concept des « honnêtes gens » que je conteste. Peut-être est-ce une déformation professionnelle, mais je ne crois pas qu’il existe d' »honnêtes gens », surtout dans un pays de culture latine où une idée très profondément enracinée est que la loi s’applique à tous les autres (et avec la plus grande rigueur, s’il vous plaît), mais pas à soi-même, et où on trouve toujours des excuses à ses propres turpitudes où à ceux qui les commettent, lorsqu’on peut s’identifier à ces derniers.
Il n’y a rien de pire qu’un tueur sous emprise idéologique, rien ni personne ne peut le stopper, sauf une balle. Ce n’est donc pas à l’effet qu’il faut s’attaquer mais à la cause. « Le ventre qui enfanta la bête immonde est toujours fécond » (B. Becht). Redevenons tout simplement des Hommes…
Jeanmi@
Il ne semble pas être un pur idéologue: seul, sans réseau, aux idées bien contradictoires car il y a un mélange étonnant dans ses propos… mais il me parait un vrai déséquilibré, qui se voudrait maître du monde, animé par une haine de l’autre, tous les autres, et qui a eu besoin d’un prétexte pour l’exprimer..
Il fait parti de la moins reluisante partie de l’humanité, mais il n’est pas moins des nôtres
Il est plus facile de comprendre, d’accepter si l’on trouve une réponse aux « pourquoi »
Mais, beaucoup de massacres ont été perpétrés sans idéologie, avec un égocentrisme exacerbé, beaucoup se sont suicidés après.
La famille, les proches, l’école, l’université té ou le conseil municipal peuvent se retrouver victime de la folie de l’homme
Là, il se voudrait un 11 sept à l’envers, sauf qu’il tue des presque semblables
Tous les jours des enfants, des femmes, moins souvent des hommes sont les victimes innocentes d’Hommes qui « craquent »
L’influence de ces jeux où l’on dématérialise la valeur de la vie, avec sa grande solitude, font peut être parti des hersât qui ont participé à son passage à l’acte, car on ne peut dire ici que c’est le fait de posséder des armes qui aurait du le rendre suspect…
Solidarité envers toutes les victimes et leurs proches
Et, en Norvège, on met lesquels , pour la prochaine fois ?
Car, entre faire , re-faire, dé-faire , mal-faire, le pire est de ne rien faire …
pour l’instant, la PNF ne sert pas à grand chose.
Incapable de faire respecter le code la route en ville (pas dans un quartier sensible, j’habite le 92), ils sont aussi incapables de faire cesser les tapages nocturnes (1h30 pour venir…), lorsque je les croise à vélo ils roulent sur les trottoirs ou dans les parcs (ce qui est interdit par mesure de … sécurité !!). Bref, pour l’instant, à part creuser les caisses de l’Etat, utilité nulle.
Il y a une distorsion etrange entre le sentiment que l’insécurité augmente, et une baisse continue depuis 1984 des morts violentes ….
Peut être que les sales gamins, les sauvageons, sont ils plus aggressifs (sans aller jusqu’aux coups et blessures ou au meurtre, mais ils font peur : rien qu’une casquette à l’envers a quelque chose de réellement terrifiant…)…
peut être qu’il s’agit d’une opération préelectorale (en 2002, un pépé avait vu sa maison incendiée ….par des djeunes -après, on a appris qu’il leur faisait des propositions malhonnêtes-)….
Quant au risque de sacrifice de policiers (en sachant que Fillon sait les ressusciter, et , modeste, s’en excuse : http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/18/01002-20100318ARTFIG00479-francois-fillon-annonce-la-mort-d-un-policier-vivant-.php )
: les policiers morts_dans_l’exercice-de leur devoir (ou qui « arpentent certains quartiers en risquant leur vie) seraient, en proportion, bien moins nombreux que les ….ouvriers du bâtiment (quand le bâtiment va, tout va, pas la peine de déplacer des caméras), les militaires et les gendarmes (qui se situent, dans la proportion de morts en service, entre les autres militaires et les policiers).
@ christophe : Je ne comprends pas la phrase « … pour satisfaire ce que pourraient « endurer » les délinquants! ». S’ils ont tous les droits qu’endurent-ils ? De plus, je ne comprends pas ce que vous entendez par délinquants. Le délinquant est celui qui commet un délit. Mais il faut le prouver. Des délits, il y en a une flopée. Il me paraît normal que la présomption d’innocence existe. Si tous le monde devient suspect d’être un délinquant où est votre première liberté, de vivre tranquillement ?
Comme votre choix est déjà fait. A lire votre article, vous avez déjà pris position. A vous lire, on comprend que « pour l’image », les policiers devraient donc parcourir les quartiers difficiles tranquillement, pour rassurer, et montrer la « confiance »; mais, confiance en quoi? en qui? Il est une réalité qu’il est devenu difficile d’arpenter certains quarteirs sans réellement risquer sa vie. Et donc, juste pr l’image de la bienveillance, il faudrait en faire fi!
Quels risques seriez-vous donc prêts à prendre?
La police et la société ont changé depuis que vous avez quitté le métier; vous faites une grosse erreur d’appréciation.
A un moment donné, il faut arrêter de ne penser que par « l’image ». Il y a une réalité. Et sacrifier les policiers, comme vous semblez le suggérer, ne servira pas la societé.
Quoi qu’il en soit, la France va devenir un pays de non droit; ou plutôt un pays où n’ont de droits que les délinquants.
La première des libertés, de vivre tranquillement, est tout simplement méprisée, pour satisfaire ce que pourraient « endurer » les délinquants!
Tant pis pour nous!
Il est certain que dans les villes « séniors », les patrouilleurs viendront rassurer mémé Simone pour la faire voter pour le président en exercice l’année prochaine, tandis que dans les villes « jeunes », de « banlieue », on enverra des policiers habillés en rambo pour faire la guerre au quartier, englobant trafiquants et population (de toute façon, elle votera à gauche…)
Je crains que vous ayez raison.
Bonjour,
Progressivité dans l’emploi des moyens, adaptabilité aux situations –
Pourquoi je pense au Kosovo, où les troupes de guerre ont fait place petit à petit à des forces de moins en moins guerrières pour se diriger vers une situation normalisée ?
Mais, Monsieur le Commissaire, la situation est-elle vraiment aussi grave que des policiers n’envisagent pas d’aller dans certains secteurs sans protection individuelle ?
Bon dimanche.
‘lorsqu’il sait que le policier est vecteur de sanction pénale ?’
Non non et encore non. Le policier ne juge pas. Il ne condamne pas. Il arrête, et doit s’arrêter la.
Est ce cela son seul rôle ? Pas d’agir avec intelligence et conscience ?
Le soldat tue ?
Le juge condamne ?
Plus on s’éloigne du terrain, et moins on voit les détails.
Si on sacrifie les détails au profit de la vue d’ensemble, le tableau n’aura aucune profondeur, ni vie.
Ceux qui sont au contact de la population sont souvent ceux qui sont les plus aptes à comprendre réellement les motivations et les problèmes des gens. S’ils sont cantonnés à un rôle répressif, alors la réaction ne peut qu’être de force ou zéro: face à un mur, on essaye de le détruire ou on s’arrête. Si le mur se fait chemin(s), on n’a pas besoin de se cogner dedans ou de s’arrêter.
En d’autres termes, il vaut mieux canaliser les énergies, que de les combattre ou les réprimer.
Canaliser oui, à condition de pouvoir les identifier, les énergies…
Et ce week end , on a vu comme il est difficile de lutter contre l’irrationnel, qui , grâce à la com de 2011, risque de faire quelques adeptes ! et d’autres victimes
« Chaque victime est une tragédie » partout dans le monde, hélas …
Cap2006 : Faut-il lutter contre la délinquance ou bien faire de la communication ? Faut-il que les gens aient « confiance » en leur police par des coups de communication ? Sommes-nous à ce point certains d’avoir perdu face à la délinquance, pour penser que le problème majeur auquel est confronté la police est celui de l’exemplarité ?
S’agit de transformer le père fouettard en père noël ? Le respect doit-il reposer sur la crainte ou bien la sympathie ? Même si le policier est sympathique, va t-il être respecté par le délinquant ou ne serait-ce que le contrevenant, lorsqu’il sait que le policier est vecteur de sanction pénale ?
Je prendrais le contrepied et dire que, non, décidement, on n’évalue pas l’activité policière selon le regard d’une population aux contours mal définis. La police est le bras armé de la cité (au sens large du terme). On peut désarmer cette police, par l’absence de moyens matériels ou par le droit, pour créer une sympathie populaire de façade, comme on recrute des éducateurs sociaux. Ca ne boulersera pas l’économie de la délinquance. Un gamin n’arrache pas le sac de la vieille voisine parce qu’il ne la trouve pas sympathique ou parce qu’il a un problème de confiance avec les adultes.
M’oui. Enfin, bon.
Je en suis pas de la maison. Mais, comme ça, vu de loin, je préfère des djeun’s qui jouent au rugby avec les policiers de leur quartier (défavorisé ou non)…
http://www.dailymotion.com/video/xfrhqu_police-de-proximite-havrin-contre-sarkozy_news
…plutôt que des gamins qui tirent sur les hommes qui font une profession aussi ingrate que difficile et indispensable.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/epinay-sur-seine-tirs-sur-des-policiers-31-08-2008-187182.php
Qui sait ? Aujourd’hui peut-être que le débat serait plutôt : « faut-il, ou non, inclure une tenue de rugby dans la dotation des policiers ».
Avec ceci que si la réponse était oui, ça coûterait moins cher au contribuable qu’un gilet en kevlar pour chaque homme.
M’enfin, moi, j’dis ça, j’dis rien.
@Enclume des nuits
Je suis désolé de vous dire que les forces de l’ordre me terrorisent… moi simple citoyen… visiblement plus que ceux qu’ils sont sensé effrayer… par leur arrogance … par leur impolitesse… par l’impunité totale face à leurs pratiques au quotidien… pour leur tenue et harnachement totalement disproportionnés aux enjeux de sécurité publique…
dernier exemple en date : parvis de la gare de Rennes, quasi désert un dimanche midi…. 3 jeunes (routards, fêtards fatigués,…) assis sur un banc, une biere à la main, jouant du djambé… Mouvement des 3 crs mitraillette en bandouilière…. controle de papier… visiblement ordonnant l’arrêt de la musique ( pas de la consommation d’alcool) … mais je me suis vraiement demandé de quel trouble à l’ordre public s’agissait il? …. sitot les CRS retournés à l’autre bout du parvis… un facetieux reprends le djambé…. réaction aussi immédiate des 3 crs…. confiscation du djambé
et le facetieux, biere à la main, à la traine des crs pour tenter de retrouver son djambé….
J’ai eu honte…
Et les forces de l’ordre n’en portent pas la responsabilité. Ils sont à l’image d’une société, d’un pouvoir politique démocratiquement élu…
Pour info : Je suis blanc… je vis dans un quartier classe moyenne… sans avoir les moyens de me protéger sérieusement de la petite délinquance ( il n’y a pourtant même pas d’or à voler chez moi… )
@cap2006
Moi, la police ne me terrorise pas, et c’est peut être parce que quand je la croise, je sais que je suis en sécurité, car je n’ai rien à me reprocher.
Moi, quand la police m’ordonne quelque chose, je ne fais pas le malin devant mes potes en faisant exactement le contraire. C’est peut être pour ça que je ne me fais pas embarquer au poste.
Le joueur de djambé n’a pas écouté un représentant de l’ordre, il a donc mérité ce qui lui arrivait.
Peut être qu’il ne gênait personne, mais là n’est pas la question. Au pire, il discute calmement avec le policier, avec respect pour obtenir le droit de jouer. Si sa ne marche pas, il change de quartier, et se remet à jouer ailleurs.
@nimportekoi
Je n’ai rien à me reprocher… mais j’ai peur quand même…
jouer de la musique, en fin de matinée, au beau milieu d’une esplanade, sans aucune maison d’habitation à 250m… n’a pas à être soumis au bon vouloir d’un policier.
C’est bien là la question…
Cap2006,
Qu’en savez vous… peut-être un riverain en avait plein le c… d’entrendre le tam tam toute la journée et qu’il a aeppelé la police pour faire cesser le vacarme. Les Policiers sur place ont fait en sorte de faire cesser l’infraction de « tapage » sans emmerder ces trois jeunes plus que cela. Voilà une interpretation de ce que vous dites qui ne va pas trop dans le sens que vous VOULEZ donner aux faits.
Mais je ne dis pas que c’est la vraie version, je dis juste que, comme moi, vous ne la connaissez pas.
@Zébulon
j’étais stationné sur cette vaste esplanade, à l’arrêt minute… il n’y avait personne sur cette place… il n’y a pas d’habitation (quelques hotels à minimum 250m)
ce n’était pas du « vacarme »… ni du tapage..
Ce qui aurait alors relevé d’une contravention.
Il y a juste eu contrôle de papier… et établissement d’une loi interdisant de jouer de la musique ( pour info, ce ne fut pas le même joueur qui a repris le flambeau)
En effet, je ne suis resté qu’une bonne demie heure à attendre mon fils… et ignore ce l’historique…
Ce n’était aussi qu’un exemple d’abus de pouvoir sans gravité particulière, ni excès de part et autre… juste un exemple d’un fossé entre population et force de l’ordre…
Il est bien difficile de, de manière crédible, faire un lien entre les déclarations de Sarkozy à Toulouse et la hausse de certaines formes de délinquance dans cette même ville.
On peut dire que le kärcher n’a jamais été passé à la Courneuve. Mais peut-on croire que faire organiser des match de foot par des policiers est une solution crédible pour lutter contre un phénomène de délinquance d’ampleur national (sans parler du travers habituels des statistiques en ce domaine qui permettent de leur faire dire tout et leur contraire ?).
Aussi, doit-on encore, en 2011, opposer les mots protection et répression ? En quoi le « assister, servir, protéger » serait-il contradictoire avec le rôle répressif de la police de voie publique ?
Est-ce que la tenue du policier est source de crainte selon la couleur de la chemise ? Ne faudrait-il pas se demander qui craint la police, au juste ?
Il existe bien d’autres causes de police à deux vitesses en France pour ne pas perdre son temps à savoir si les policiers doivent porter un slip vert ou marron. Il serait bien plus judicieux de se demander dans quelle mesure le développement des polices municipales, sans cadre global cohérent, est source de disparité en terme de sécurité publique. A une époque, la création d’une Brigade Anti-Criminalité (BAC) devait se justifier en rapport au nombre d’habitants d’une circonscription et des formes de la délinquance s’y trouvant (ainsi, des villes telle que Colmar dans le Haut-Rhin n’avaient pas de BAC). De nos jours, certains policiers municipaux, dont la compétence judiciaire se limite au contraventionnel, sont mieux armés et motorisés que la plupart des BAC de France, et ce dans des communes où le taux de délinquance ne le justifie aucunement.
Il faudra du temps, beaucoup de temps pour instaurer la confiance de la population.
Il faudra des actes, à commencer par l’exemplarité et par la fin de l’impunité des contrevenants, qu’ils soient ministres, maires, députés, policiers, etc…
Les gens aspirent à vivre en paix… mais probablement pas aux ordres…