Le fameux STIC (système de traitement des infractions constatées), pointé du doigt pour ses dysfonctionnements et sa propension à ne jamais être mis à jour, devrait bientôt être rangé aux oubliettes. À sa création, officiellement en 2001 (mais il fonctionnait bien avant), son objectif était de faciliter la constatation des infractions, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs. Il devait également servir d’outil statistique. Mais bien vite, il est devenu un fichier fourre-tout, et surtout un fichier à sens unique. Une fois l’information engrangée, peu d’espoir d’obtenir une rectification. Comme l’avait souligné la CNIL en 2009, constatant l’absence quasi-systématique de suivi, notamment lorsque les personnes fichées étaient mises hors de cause.
On se souvient de la démarche du commandant de police Philippe Pichon* qui avait dénoncé, en 2008, le mauvais fonctionnement de ce fichier – ce qui lui a valu des ennuis judiciaires et administratifs qui ne sont toujours pas réglés.
Depuis, les choses se sont améliorées, mais ce dernier aspect n’a guère évolué : une fois inscrit au STIC, on y reste.
D’après le ministre de l’Intérieur, qui répondait à la question de la députée Danielle Bousquet (PS), le STIC et son pendant à la gendarmerie nationale, le JUDEX, devraient tous deux être remplacés « dans un avenir proche » par le TPJ (traitement des procédures judiciaires). Moi, j’en étais resté au fichier Ariane, mais j’ai peut-être loupé une marche… Ce nouvel outil devrait faire l’objet de mises à jour régulières et assurerait l’échange d’informations entre les services d’enquêtes et l’autorité judiciaire. Pour cela, il sera relié à la base de données « Cassiopée » qui pourrait bientôt être opérationnelle. Du moins l’espère-t-on place Vendôme ! Un projet qui ne remonte pas à la mythologie grecque mais dont les balbutiements datent quand même de près de dix ans.
Depuis, elle en a connu des soucis, la belle Cassiopée ! Des bugs à répétition, un cahier des charges aux pages manquantes, l’impossibilité par exemple de corriger une erreur ou d’effectuer une recherche globale sur une même personne, etc. Un fiasco informatique selon certains, une perte de temps pour d’autres, soulignant que l’on va plus vite avec l’ancienne formule. D’ici qu’on en revienne à la plume Sergent-Major…
Tant de problèmes, qu’à l’automne 2009, son installation a été suspendue durant plusieurs semaines et qu’une cellule de crise a été mise en place au ministère de la Justice. Le premier prestataire, la société Atos Origin, est alors montrée du doigt. Aujourd’hui présidée par l’ancien ministre des Finances (2005-2007) Thierry Breton, la reprise en main a été énergique. M. Breton a mis Atos au même régime que France Telecom. La méthode dite des « vagues de lean », qui, d’après Rue89, nous vient tout droit du Japon : « Le travail de chaque salarié est observé, mesuré, puis des axes d’amélioration définis afin d’éliminer temps et gestes inutiles. » Résultat : un stress croissant chez les salariés et un taux d’absentéisme qui explose. En deux mots, un copier-coller de ce qui s’est passé à France Telecom. Rien à voir avec Cassiopée, car la société Sopra a pris le relais depuis longtemps. Mais le projet patine toujours. « En définitive, les principaux griefs du ministère de la Justice à l’encontre de la société Atos Origin portent sur son manque de réactivité et de moyens dans la gestion de certaines crises techniques. Compte tenu de l’importance des fonds publics investis dans ce projet et de l’enjeu qui s’attache à une justice moderne et dématérialisée, cette situation ne saurait plus être tolérée à l’avenir », dit clairement le député Étienne Blanc (UMP) dans son rapport du 15 février 2011.
Mais bientôt tout sera au point : un fichier unique police-gendarmerie couplé à celui de la justice. Si certains s’inquiètent de ces nouveaux outils, ils ont tort. L’objectif, nous dit-on, n’est pas de « fliquer » un peu plus la population mais au contraire d’être efficace tout en respectant la protection des données personnelles. Un juste équilibre auquel on ne peut que s’associer. À condition que ne se reproduisent pas les erreurs du passé et qu’une réglementation sérieuse encadre leur fonctionnement. Pour l’instant, à ma connaissance, seul un groupe de travail présidé par Alain Bauer veille au grain. Il a été créé en 2006 et pérennisé en 2009, avec déjà des suggestions intéressantes, comme celle de renforcer le rôle des contrôles et des audits (!). « Ainsi, l’Inspection générale des services de la police nationale (IGPN) a été mandatée pour procéder à des contrôles inopinés au sein des services de police », a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Pour être franc, je pensais que c’était déjà le cas… En tout cas, malgré les rapports publics de M. Bauer, et plusieurs avis de la CNIL et des autorités européennes, les résultats obtenus en cinq ans ne sont pas vraiment convaincants.
Avec l’évolution de la technique, les fichiers ont de plus en plus pour objet d’anticiper les comportements individuels ou ceux de certaines populations, en déterminant des échelons dans la dangerosité. Du coup, le plus important, ce ne sont plus les fichiers, mais les critères de sélection.
En faisant entrer des notions subjectives dans la mémoire d’un ordinateur, ne joue-t-on pas avec le feu ?
___________
* Philippe Pichon vient de sortir un essai, La tentation anarchique ou Lettre ouverte à Julien Coupat, aux éditions Jean-Paul Rocher.
69 réponses à “STIC : la fin annoncée d’un fichier controversé”
Je pense et je vais dans le sens du délibérer de la CNIL , l’utilisation du fichier STIC à des fins d’enquêtes administratives devrait être tout simplement interdit, le bulletin n°2 du casier judiciaire est largement suffisant pour vérifier les condamnations des postulants. Le STIC est contraire à la notion de droit à l’oublie et garde en mémoire toutes les infractions y compris celles amnistiées.
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Le fichier des cartes grises, celui des permis de conduire, celui des assiettes, celui des cartes nationales, celui de de la securite sociale, d EDF et l ex GDF, sans oublier les operateurs TPH et pour finir les services des mairies, les francais sont fichers en pagaille et le policier, sur simple requisition, peut obtenir
des renseignements.
Ne pas oublier que tous les commissariats concervent les procedures et qu elles sont classees numeriquement. Localement c est une veritable mine de rsgts.
@ Péhène 16:30
« avec accusé de réception. »
Mais non, il n’y a plus d' »accusé » de réception !
C’est seulement un « avis ».
Et si l’adresse est fausse, ce n’est pas cette procédure qui va permettre d’informer le destinataire…
Pour rester dans le domaine informatique, je crois me rappeler qu’une informatisation du casier judiciaire avait été tentée – à grands, très grands, frais – voilà quelques lustres.
Le désastre ayant été complet (coût, délai, efficacité – et taux d’erreurs), le tout a été mis à la poubelle.
Une entreprise qui accepterait de bosser avec un fichier (clients ou comptable ou produits ou personnel) vérolé à 83% ne passerait pas la semaine.
Au civil, on dit « avis » de réception, au pénal « accusé » de réception. 😉
Pour le reste, je vous souhaite une bonne journée, à vous-même et à Rey, en espérant que vous arriviez à voir un peu plus loin que le bout de votre nez. Bien cordialement.
@clafoutis:
le chiffre de 83% ne correspond pas à une vérole, mais vraisemblablement à des illégalités du type péremption, souvent très faciles à detecter (de même,, quelqu’un qui se pousserait du coude en rappelant qu’il a écrit le 25 février 2010 que la police ne pouvait pas avoir livré indûment un extrait de casier judiciaire -Eolas l’ayant signalé le 22 fevrier 2010- ferait sourire)
par comparaison de dates (à la portée de tout logiciel, si les bases de données sont assez bien conçues) ….
Il fait tout de même désordre que les farces de l’ordre , chargées de faire respecter la loi, ne soient pas foutues de la respecter… alors que les vendeurs par correspondance (vous pouvez vous faire retirer d’un fichier de VPC, c’est écrit en tout petit dans un b.d.c) et , plus généralement, tous les gestionnaires de fichiers la respectent (mettant à mal l’argument de la complexité) ….
Quant à saisir l’IGPN pour des visites « inopinées » dans le but d’assainir des fichiers, les visiteurs inopinés risquent de ne pas trouver de poste de travail (chaise + table +terminal en état de marche: ça peut servir si l’IGPN a des compétences en matière informatique ) pour consulter des fichiers dans des conditions confortables… (un fichier informatique qui a pour défaut de durer trop longtemps n’a **vraiment** pas besoin de perquisitions surprises et les défauts incriminés ne se volatiliseront pas si les administrateurs de bases de données sont prévenus -sous reserve d’existence-).
Enfin, la comparaison avec le privé n’est pas valide : il n’existe pas les mêmes critéres de performances pour un vendeur, un industriel et un service public -et la police française n’est pas beaucoup moins efficace -ni plus – que ses homologues europeens, sinon, les criminels endurcis n’auraient qu’à migrer vers là où la police est le moins efficace (si tant est qu’on peut définir un critère d’efficacité stable : {baisse du} nombre de gardes à vue???)…
Le chiffre n’en reste pas moins un record inégalé…
Vous évoquez l’informatisation de la justice: il est certainement plus lent actuellement d’obtenir, avec des logiciels anti ergonomiques, un extrait de casier judiciaire à jour(avec un décalage de 6 mois) qu’au temps des plumes d’oie…. compter là dessus pour apurer les bases de données de la police reviendrait à faire guider un paralytique par un aveugle (des erreurs de conception ont déjà été signalées par une mission parlementaire: là, on atteint des sommets dans la technocratie sans technicité).
J’avoue ne pas comprendre grand-chose, mais j’aime bien les biches huevonnées. Cet animal, au même titre que les licornes, est le totem fabuleux des forêts mythiques et virtuelles du net. J’en frétille du groing à l’idée d’en côtoyer une ici-même… (frétillement frénétique invisible mais bien réel)
Perso j’ai dû être fiché des tas de fois dans ma carrière.
Abus de glands (au sens propre et au sens figuré)
Traffic de truffes moisies
Fauchage intempestif de champs de maïs, d’ailleurs des gens pour se faire de la pub m’on copié… pfff… là aussi, hadopi devrait faire quelque-chose.
au fait, vous croyez qu’avec ce type de fichier on puisse améliorer la localisation d’un potentiel assassin, de type serial-killer, et/ou violeur ?
si c’est le cas, alors, je suis pour. Pour le reste… je m’en bats les « fiches »…
Et yvan colonna ? Le sujet du commissaire est visiblement très contrôlé ??? ha ha ha…
Méfiez-vous. Vous croyez draguer une charmante biche et vous sous retrouvez en face d’un croc de boucher. Charmant spectacle pour un sanglier!
J’ai des amis chasseurs qui m »offrent régulièrement du saucisson de sanglier. Je le préfère au saucisson de porc. Un régal. Les chasseurs tuent généralement plus qu’ils ne peuvent consommer et quand leur congélateur déborde, ils sont obligés d’en offrir aux voisins…
PS Sur le fichier de la police j’ai par contre pas grand chose à dire, mille pardons au commissaire.
@ Croc de boucher
« – interdire aux enquêteurs d’avoir accès aux antécédents de celui sur lequel ils s’interessent permettrait d’avoir un regard dénué de préjugés »
Votre remarque, pas dénuée d’intérêt, devrait cependant, si on veut aller au bout de la logique, être étendue à l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne pénale… malheureusement, c’est un peu plus compliqué, les antécédents judiciaires servant notamment à individualiser la peine et même à mener, au stade de l’enquête, certaines investigations.
Il est amusant (hilarant pour les plus gais d’entre nous) de voir qu’en raison de problèmes réels liés à ce ou ces fichiers vous recommandiez leur non-utilisation plutôt que leur amélioration.
« – interdire de communiquer sur le fait que quelqu’un est « connu des services de police » »
Le public n’a en effet pas besoin de savoir si l’individu, objet de la vindicte populaire, est connu ou non des services de police. Vous avez raison, cela n’apporte rien. J’ai toujours trouvé ridicule cette mention dans les médias.
« Il est amusant (hilarant pour les plus gais d’entre nous) de voir qu’en raison de problèmes réels liés à ce ou ces fichiers vous recommandiez leur non-utilisation plutôt que leur amélioration. »
Rien à voir avec des perversions sexuelles.
Vu le taux de pannes affiché dans wikipedia -j’espère qu’ils se sont trompés , même en divisant par 10, j’ai été choqué – , certaines portions de ce ou ces fichiers devraient être interdites en consultation (c’est ce qui est réellement fait dans l’industrie: des bouts de fichiers sont bloqués en consultation pour un technicien|ingenieur moyen avant vérification par des experts *indépendants* -ce qui écarte une inspection générale composée uniquement d’une catégorie professionnelle-; comme on ne peut pas légalement faire démarrer une voiture sans freins!, et que la faire pousser par une voiture sans volant ne changerait rien…, ). déjà, limiter la consultation de ces fichiers à la date de début d’existence légale (c’étaient des clandestins, avant!) limiterait le travail d’apurement (qui peut être hénaurme) et serait cohérent avec le respect de la loi.
Quant à la dangerosité (au moins pour la liberté de présumés-rééls-innocents) de fuire en avant en fusionnant deux fichiers calamiteux sans les dépanner au préalable, elle est évidente ..
Nota : j’ai évoqué une division par 10 , ce qui équivaut à oublier de saisir un « . » . Le fichier de la justice ne permettrait pas de rattrapper une telle horreur, et n’est pas en état de rattrapper les horreurs des fichiers policiers gendarmesques…
Je ne sais pas d’où provient ce pourcentage ni ce qu’il recouvre. Néanmoins, je pense qu’il faut le relativiser et faire la distinction entre une erreur « significative » (comme par exemple inscrire comme mise en cause une personne en réalité plaignante) et une erreur que l’on pourrait qualifier de « bénigne » (adresse erronée ou obsolète, mois de naissance inexact, etc…).
Le gros du problème (voir notamment les conclusions de la CNIL) réside dans le fait que la durée de conservation des données n’est pas respectée et que les suites données aux enquêtes de police ne sont pas mentionnées (cette dernière mission est d’ailleurs dévolue au Ministère de la Justice qui ne fait visiblement là-dessus aucun effort).
Une erreur considérée comme bénine peut avoir des conséquences disproportionnées dès qu’il s’agit de libertés:
* une erreur d’adresse peut amener à supposer que le présumé -voire réel- innocent s’est soustrait à une convocation de police.
* une erreur sur la date de naissance peut faire la distinction entre un mineur ou un majeur.
Quand j’évoque un taux de 1 pour 10000 d’erreurs dans une base de données industrielle (et on peut faire infiniment mieux, mais c’est très cher), c’est tous champs confondus, sans rentrer dans cette distinction arbitraire et subjective majeure /bénigne (un gestionnaire de base de données qui le ferait devrait vite changer de métier) …
Quant au chiffre de wikipedia (il daterait de 2001 et je l’ai extrait de Judex), il serait optimiste si on considère que « Dans son rapport publié le 22 janvier 2009, basé sur des contrôles effectués de juin à novembre 2008, la CNIL estime que seulement 17% des fiches sont exactes. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es
.
Si les policiers sont manifestement capables d’une indulgence (qu’on ne retrouve nulle part ailleurs) avec les défauts de leur base de données, il reste primordial que la tâche de contrôle et d’apurement de leur base de données soit confiée à des tiers type CNIL (et surtout pas à l’IGPN).
{il existerait quand même des tâches simples et automatisables: on a retrouvé des faits remontant à 41 ans dans le STIC, la durée officielle de conservation étant 20 ans: le premier pisseur de code peut mettre à la poubelle des lignes ayant dépassé la date de péremption, sans avoir besoin du ministère de la Justice -qui a d’autres problèmes informatiques, donc consacrera du temps à les résoudre avant de s’occupper de fichiers dont la légalité est récente)
————–
ET je suis surpris aussi par « malheureusement, c’est un peu plus compliqué, les antécédents judiciaires servant notamment à individualiser la peine et même à mener, au stade de l’enquête, certaines investigations. »
Je croyais que c’était au juge d’individualiser la peine (à moins qu’on ene soit dans un état policier…) et au procureur de proposer des peines adaptées à l’individu, avec des renseignements type casier judiciaire auxquels ils ont accès légalement….
Enfin, vous vous plaignez de la mauvaise volonté du ministère de la Justice, et pour y remédier, vous croyez que rajouter des informaticiens améliorera les choses : fréquentez, si vous l’osez , des informaticiens et des société de se(r)vices avant de fonder le moindre espoir sur cette engeance.
Une base de données peut très bien être individualisée (certaines colonnes pouvant être bloquées pour les gens qui ne sont pas concernées).
« Une erreur considérée comme bénine peut avoir des conséquences disproportionnées dès qu’il s’agit de libertés:
* une erreur d’adresse peut amener à supposer que le présumé -voire réel- innocent s’est soustrait à une convocation de police.
* une erreur sur la date de naissance peut faire la distinction entre un mineur ou un majeur. »
Ce n’est pas sur la base du STIC que les policiers adressent leurs convocations. Se déplacer au domicile est la première des vérifications et des fichiers légaux actualiser existent : les pages blanches de l’annuaire téléphonique.
Pour l’âge indiqué par le STIC il ne s’agit que d’un renseignement parmi d’autres.
Le STIC n’est qu’un outil malheureusement très mal entretenu. Il permet souvent de faire le lien entre des affaires.
Le gros problème avec ce fichier est le non renseignement des suites données à l’affaire. C’est du ressort de la Justice, très peu concernées hélas.
Cette même justice qui doit « théoriquement » faire détruire les fiches de signalisations, les enregistrments au FAED (empreintes) et FNAEG (génétique) si l’individu n’est pas condamné.
« Je croyais que c’était au juge d’individualiser la peine (à moins qu’on ene soit dans un état policier…) et au procureur de proposer des peines adaptées à l’individu, avec des renseignements type casier judiciaire auxquels ils ont accès légalement…. »
C’est bien pour cela que je parlais de « l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne pénale ».
« une erreur d’adresse peut amener à supposer que le présumé -voire réel- innocent s’est soustrait à une convocation de police. »
L’institution policière, bien qu’archaïque, utilise tout de même, quand il le faut, les lettres recommandées avec accusé de réception.
« une erreur sur la date de naissance peut faire la distinction entre un mineur ou un majeur. »
Les mesures de privation de libertés ne se prennent pas, vous vous en doutez, sur la base des informations d’identité (comme la date de naissance) trouvées dans le Stic.
@ Croc de boucher
« Enfin, vous vous plaignez de la mauvaise volonté du ministère de la Justice, et pour y remédier, vous croyez que rajouter des informaticiens améliorera les choses »
Je me dis qu’en faisant intervenir des maçons, des chauffeurs de bus ou des professeurs de philo, on aura encore plus de mal à améliorer ces fichiers.
Ah, la bonne vieille dérision (jointe, de façon bien prévisible, à c’est pas moi, c’est le ministère de la justice qui est en faute!) quand on est à court d’arguments :
le fait d’informatiser s’est partout traduit par des effets pervers sur des situations initialement saines (retards à la SNCF, par exemple). Dans le cas de situations à peu près saines, ça a pu être résorbé ***lentement***;
Passer, dans le cas des fichiers de la Justice, à une augmentation des temps d’attente de 50% (et 80 % des personnels pensent que le système d’avant était meilleur -il avait 30 ans-) suite à une informatisation n’est pas incitatif pour informatiser dans d’autres services, et a fortiori pour mélanger les deux systèmes d’information …
La situation, dans le cas de la police, est d’autant plus malsaine que les fichiers ont une partie qui est considérée comme illégale, par la CNIL .
Et ça sera toujours la faute à l’autre, celui dont on voudrait faire le boulot…..
Enfin, s’il y a des adresses mises à jour, pourquoi les interessés n’ont pas copie directement et systèmatiquement de leur fiche (pas besoin de s’adresser derrière l’inertie d’un procureur -qui devrait faire le facteur- pour se soustraire à ses obligations légales : on a le droit d’en demander rectification, et comment les pauvres con tribuables peuvent ils demander rectification de quelque chose dont ils ignorent l’existence).
Mélanger les deux pires systèmes officiels actuels (le taux de pannes professionnels (que ce soit à la RATP {c’est pour le glorieux « argument » des chauffeurs de bus}, chez les architectes) sont d’un ou deux autres ordres de grandeur -trad. ailleurs on divise les taux de panne, à grands frais, par 10 ou 100) ne résout aucun problème, et ne peut que les amplifier….
Enfin, la foi naïve mise dans l’informatique (jointe à une méconnaissance sidérante des effets pervers qu’elle peut entraîner) m’incite à m’étonner que l’on confie des tâches liées à une privation, fût elle temporaire, de liberté…. sans un contrôle extrêmement strict …..
à des gens aussi simplistes….
« à des gens aussi simplistes…. »
Venant de vous, c’est un compliment.
En revanche, je ne sais pas si les membres de la CNIL (dont les conclusions alimentaient mes propos) vont le prendre aussi bien que moi.
La CNIL estimait le taux de pannes (non conformité à la loi) du STIC à (100-17)% . Etonnamment, je fais confiance à la CNIL.
Par contre, je me méfie de plus en plus de gens dont la profession semble basée davantage sur la, malhonnêteté intellectuelle que sur un travail sérieux, et je me méfie encore plus du raisonnement (il y a 30 ans, ça faisait rire) qui, lorsque se pointait un problème, disait ‘ »yaka faire une banque de données » -il y a 30 ans, banque de données n’était pas encore péjoratif-.
Quant à l’idée de résoudre un problème avec deux bases de données parmi les plus merdiques du monde professionnel (eh oui, les maçons sont payés grâce à des bases de données légales et à peu près (1/100000 de taux de pannes) en état de marche) , elle joint le grandiose au grotesque….
Absolument d accord avec vous Pehene. Mais j ai des doutes en ce qui concerne le financement et la mise a disposition de gens competents pour gerer le nouveau fichier.
Quelle drôle d’idée ?? Relier les fichiers des antécédents judiciaire STIC et JUDEX au fichier justice ?
Cela veut-il dire que l’on aura les condamnations sur un même fichier consultable par police et gendarmerie ? Quid de l’exclusivité d’accès du casier par les magistrats ?
Cela veut-il dire que seule les infractions ayant entraîné une condamnation seront consultables ? Combien d’affaire ou l’auteur est identifié et qui sont classées sans suite par les magistrats disparaîtront ?
Enfin et surtout, quel budget pour mettre en place cet usine à gaz qui va remplacer des systèmes qui sont loin d’être parfait (faute de moyen) mais remplissent bon an mal an leur office.
Encore une idée de technocrates et d’économistes qui ne tient aucun compte de l’avis des professionnels et de leur vrai besoin.
« Les technocrates vous les parachutez dans le désert 6 mois après il faut qu’ils achètent du sable » Coluche.
Le fait que le STIC ne précise pas les suites données, par la Justice, aux enquêtes menées par les policiers pose néanmoins un gros souci. Grâce à ce fichier, un policier va savoir que son mis en cause du jour a déjà fait l’objet de telle ou telle procédure, mais il est incapable de savoir si cela a donné lieu à un classement sans suite, un non-lieu, une relaxe, un acquittement ou une condamnation… ce qui, vous en conviendrez, pose un réel souci (surtout si le policier en question prend pour argent comptant ce qu’il lit).
Exemple : un homme en plein divorce est accusé par sa future ex-épouse de pratiquer des attouchements sur leur enfant. Une enquête est ouverte. Le monsieur est entendu par la Police et inscrit, dès lors, au STIC comme mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Les investigations avancent, les langues finissent par se délier et on se rend compte in fine que la dame a inventé cette histoire pour faire pression sur son ex dans le cadre de la procédure de divorce. Le parquet classe l’affaire pour absence d’infraction. On peut imaginer que la vérité n’éclate qu’à l’audience. Bref, notre ami est innocent, « lavé de tout soupçon » et pourtant il restera inscrit au STIC pour cette agression sexuelle « supposée », sans que rien ne soit précisé quant aux finalités de cette accusation. Croiser le STIC avec les fichiers de la Justice permettra au moins (on l’espère) d’éviter ce genre de chose.
Mettre en place un tel dispositif est même une nécessité. Tant pis si cela doit coûter de l’argent aux contribuables.
J’adhère à la Péhène !
C’est en effet un net progrès.
Reste deux ou trois bricoles : a) par exemple, la liste des infractions permettant l’enregistrement au Stic. Une procédure est établie pour diffamation ou injure publiques. Pourquoi une mention au Stic, alors que ces infractions -et beaucoup d’autres- n’entrent pas dans les prévisions législatives et/ou règlementaires? Même raisonnement pour dénonciation calomnieuse, menace avec ordre de remplir une condition, etc.
b) a-t-on pensé au régime de l’amnistie et de la réhabilitation ? – certes, des cas peu nombreux;
c) a-t-on revu les cas de classement sans suite?
Bref, encore du chemin à faire sur la voie du progressisme !
Bonnes vacances à Georges !
Heureux d’emporter votre adhésion (je n’ai cependant aucun mérite, ne faisant qu’enfoncer des portes ouvertes !).
S’agissant de la liste (exhaustive) des infractions permettant l’inscription au Stic, il est pour ma part étonnant de constater que la menace avec ordre de remplir une condition n’y soit pas… d’ailleurs il serait intéressant de savoir sur quels critères les infractions retenues l’ont été.
S’agissant de l’amnistie ou de la réhabilitation, même s’il s’agit de cas presque anecdotiques, elles doivent bien entendues être prises en compte et entraînaient un effacement immédiat… à l’instar de toutes les autres décisions constatant, de manière définitive, l’innocence du mis en cause.
Enfin, bénéficier d’un classement sans suite devrait également entraîner un effacement, même si l’auteur avéré d’une infraction peut en faire l’objet au nom du principe d’opportunité des poursuites.
« Entraîner » et non « entraînaient » (3ème paragraphe)… ça m’a fait mal aux yeux.
@glop :
il est assez hilarant d’envisager deux fichiers de mauvaise qualité, et d’espèrer, dans une fuite en avant somptueuse, arriver à une qualité acceptable en final.
Le fichier judiciaire a été conçu pour remplacer une base de données dont l’ergonomie était vieillotte: le résultat est que les temps de consultation ont été augmentés de 50%, pour la même chose et qu’il serait difficile de corrfiger une faute de frappe ou une erreur de cochage d’une case (ex: un mineur peut devenir majeur, sans que celui qui a fait l’erreur puisse corriger, si j’ai bien compris).
Mélager un moteur incontrôlable à des freins pourris n’a jamais fait une voiture…
Des solutions de bon sens peuvent contourner ces défauts informatiques:
– interdire aux enquêteurs d’avoir accès aux antécédents de celui sur lequel ils s’interessent permettrait d’avoir un regard dénué de préjugés, et non pollué par d’éventuelles erreurs… (et il est assez facile, depuis les années 70, de bloquer certaines portions d’une base de données en écriture, mais aussi en consultation, pour certaines catégories de personnes….). Celà éviterait aussi une dispersion, préjudiciable aux présumés -voire réels- innocents….
Ca éviterait aussi des manifestations de curiosité désinterressée, qui ont eu lieu au moins lors des déboires d’un des Soumaré, et qui sont incompatibles avec les clameurs syndicales de surcharge de travail….
– interdire de communiquer sur le fait que quelqu’un est « connu des services de police » , les lecteurs de journaux n’ayant pas besoin de sources de mauvaise qualité notoire….
Au lieu de celà, il est présenté comme un progrès de croiser deux bases de données médiocres (le pourcentage d’erreurs du STIC est estimé, selon wikipedia, à 25% – même s’ils se sont trompés d’un facteur 10, c’est hénaurme -: dans mon métier, des estimations très fastidieuses par épluchage systématique (confié à des personnes indépendantes du gestionnaire de la base, et compètentes intellectuellement : ça coûte très cher d’apurer une base de données) d’un échantillon donnent un taux d’erreurs de 1 pour 10000)
Pour en finir avec les fichiers, precison que tout les delinquants et criminels ne figurent pas forcement sur le FAED ou JUDEX. J en veux pour preuve l affaire dite des paillotes, chez Francis en Corse le 23.04.1999. Aucun des auteurs n a ete inscrit. Pourquoi. Pourtant il s agissait d une affaire criminelle.
Il y a donc deux poids et deux mesures.
« le problème principal est peut-être plus dans l’usage qu’on fait des outils, que dans les outils eux même » c’est une phrase sage on le constate pour les fichiers de délinquants, pour l’adn pour la video surveillance et j’en passe !
ça n’a jamais bien marché avec ce système…Dieu merci!
Vous délirez. Quand vous serez calmé, relisez tout. Vous ne verrez d’allusions paranoïaques au sujet d’un big truc que dans vos propres diatribes. Ensuite, réfléchissez et posez-vous une simple question. Pourquoi ne pas laisser le propriétaire des lieux décider si je ne fais, comme vous dites, que de la pub ?
Puis, rendez à untel ce qui lui appartient. La vanne du pseudo suicidaire vient de lui. Je l’avais d’ailleurs trouvée très bonne. C’était une autre campagne.
Pour finir, vous dire qu’il y a toujours quelque chose de positif à tirer de n’importe quelle situation donc de celle que vous avez montée, aussi. Vous m’avez donné une idée que je trouve excellente et je vous en remercie. Attendez un autre billet pour me retourner le compliment, je ne serais pas sur celui-ci.
Au plaisir et saluez de ma part à toute votre ménagerie.
a) En matière de délire, l’hopitall se fout de la charité.
Pour les allusions au big brother, relisez votre platrée confuse, fumeuse (vous y avez fait allusion, si j’ai bien compris votre « français », je n’ai pas le temps pour relire de telles inepties prétentieuses).
Quant à l’origine de l’allusion au suicide, ça fait longtemps que je ne lis plus untel, qui fait loooguement preuve, lui aussi, de bêtise crasse et bien étalée.
Quant au nouvel article sur votre pathétique « blog », vous pouvez attendre longtemps pour trouver de nouveaux lecteurs (votre pub a été très contre productive).
Je ne suis pas loin. Je suis en train d’étaler ma « bêtise crasse » sur d’autres blogs mais je garde un oeil sur vous, Mr Veau, et reviendrai quand j’aurais un sujet plus propice à faire éclater mon génie.
Je ne suis pas très porté sur les fichiers de la police où, curieusement, vous sembler exceller. Je comprends que Mor Aucon s’y intéresse vu qu’il est policier (et même l’honneur de la police), mais vous ?
Biche de vache huevonnée-j,
J’allais vous expliquer, disais-je, un peu d’arithmétique basique. Ça sert, des fois, même à la cime du savoir ou vous vous êtes perché.
liste neutre – liste des méchants = meilleure liste,
allais-je dire, du bas de ma naïveté. Mais je n’ose plus, maintenant que vous avez découvert la dure réalité qui se cache derrière mon nom. Je l’ouvrirai encore, mais seulement pour l’avoir bien bée, face à tant de savoir déversé à quatre pieds, deux cornes et un sac d’oeufs. Adieu donc, ô grand maître des arts numériques.
Mor.
Et en français, tout ça , ça veut dire quoi?
Du baratin de quelqu’un qui est incapable de tenir un raisonnement sur des données précises et qui a tenté laborieusement de faire de la pub pour son « site » en reprenant sans réfléchir les thèmes de big Brother -c’est vieux- assaisonnés de quelques vagues généralités sur la sureté informatique?
Vous confirmez de plus en plus que votre pseudo est suicidaire (intellectuellement, c’est déjà fait)
Pour retouver un objet signale vole dans judex ou le STIC s il est parfaitement decrit c est possible (marque, numero de serie), dans le cas contraire, aucune chance. Un bas buffet en merisier ressemble toujours a un autrebas buffet….
Pour les individus avec tatouages c est aussi la peche avec un filet a grosses
mailles…
Dans les villes, en province, le meilleur fichier c est celui qui est dans la tete des enqueteurs.
NB: pardonnez les accents suis sur un ordinateur etrange….
Pour info, le STIC ne recense pas que les personnes mises en cause (ne pas confondre avec les délinquants, auteurs, et reconnus comme tels, de délits et de crimes), mais également tous les plaignants.
Enfin, un privilège est un droit spécial, exceptionnel ou exclusif qui est accordé à une personne, à un groupe ou à une collectivité, de pouvoir faire quelque chose ou de bénéficier d’un avantage. L’usage ILLICITE du STIC (qui n’est donc pas un droit, et est même la base d’un certain nombre de sanctions au minimum administratives) répond difficilement à cette définition.
Pour corroborer tes propos, il est bon aussi que les citoyens sachent que c’est dans cette base de données que sont repertoriés tous leurs objets volés et autres informations de cette importance. Elle ne sert pas qu’à « harceler les pauvres sauvageons ».
Et c’est bien le problème ! Ou, plus précisément, le problème, c’est que, mal tenu et mal mis à jour, le STIC créé des difficultés parfois insurmontables. j’en vois plein, notamment en matière d’agrément pour certaines professions, ou pour les naturalisations : l’administration nous sort triomphalement un pauvre extrait du STIC (plus ou moins bien tenu selon les circos…), en disant « Ah ah ! Vous vouez bien qu’Untel est de mauvaise vie ! ». Sauf que, la plupart du temps, on ne sait pas si Untel est suspect, témoin ou plaignant. Résult
Désolé, envoi intempestif. Je conclus :
Résultat des courses : sauf éléments concordants du dossier (par exemple un bon vieux PV d’audition) ou sauf lorsque les mentions du STIC ne laissent aucun doute, nous considérons désormais que les captures d’écran STIC n’ont aucune valeur probante.
Et vous avez bien raison !
Pour en revenir à l’excellent article qui insinue et même décrit un très fort mécontentement des fonctionnaires constituant, de ce fait, une source très probable de fuites, il faudrait, peut-être, être conscient que l’appât du gain est toujours à prendre en compte, même s’il peut y avoir, aussi, des wikilikiens trainant par là.
« d’autant mieux qu’elle suscitera moins de curiosité »
Cette citation est de moi (cf plus haut). L’avantage des systèmes informatiques c’est que vos données personnelles sont noyées dans une masse énorme, comme l’oiseau qui vole en groupe échappe au prédateur (je salue bien bas s’il y a des applaudissements). Rien que pour éplucher les emails de Mme PAULIN aux Etats-Unis il a fallu mobiliser des dizaines de personnes.
Lá, vous sous-estimez la capacité d’analyse de l’information des systèmes informatiques. De ce qui est bouillie aux yeux d’un être humain, l’informatique est capable d’extraire des panoramas complets d’assez grande précision, surtout si plusieurs bases de données, n’ayant apparemment rien à voir entre elles, sont croisées.
Bon je vous laisse, j’ai assez mis la pagaille sur le blog du commissaire. Je m’en excuse, mais à lui seul. Pied de Biche peut aller danser sur la pelouse d’un autre. Suspect qu’il est d’ailleurs.
Bonsoir. Vous partez en beauté car je vous donne raison sur le dernier point
Untel,
Pour vous donner une idée de la subtilité de la chose. Il y eut des attaques à des systèmes bancaires basés sur le simple fait de détecter l’intensité du trafic entrant ou sortant d’un noeud d’un réseau. Sans intervention logicielle (hacker) ni sur le câblé, seulement en accédant à ce dernier sans le toucher, mesurant l’intensité du trafic. Pour des valeurs boursières, c’est important. Pour un fichier de police, je ne peux pas vous dire, mais je me méfierai quand-même, si c’était mon boulot.
Untel, bonjour.
Le problème idéologique est une autre histoire qui peut se voir ou non lié à des attaques aux fins commerciales. Personne ne sait quel sera le système politique dans disons, quinze ans. Même volées aujourd’hui, les données ne seront pas caduques. Je n’avais insinué le côté commercial que pour ne pas être taxé, justement, de doux dingue anarco-je-ne-sais-quoi-iste. Et paf, voilà que l’on me dit que je pense dans les nuages même en ne parlant que de sous.
Pas de polémique de mon coté en tout cas.
Je ne partage cependant pas votre projection sur un régime dictatorial (si j’ai bien compris) à venir. Non pas que les partis extrémistes ne puissent arriver au pouvoir, puisqu’il y a une crise internationale et que nul ne peut exclure qu’elle devienne dramatiquement grave. La conséquence en serait presque inévitablement l’arrivée au pouvoir des extrémistes.
Mais c’est le fait de mettre du principe de précaution en toute chose. Marie Curie n’aurait pas inventé la radioactivité avec ce principe, dans la mesure où elle est morte en raison des faibles doses accumulées reçues au cours de sa vie, et Amstrong n’aurait pas marché sur la lune pour éviter l’explosion de la navette Discovery.
Nous ne sommes certes pas dans un domaine aussi noble, quoique la gestion informatique de l’ensemble des activités humaines soit une perspective intéressante et utile pour l’humanité (des robots qui assisteront les handicapés pour marcher, des logiciels qui feront les diagnostics médicaux etc.).
J’ajouterais même, pour susciter cette fois une polémique, que l’informatique sera un moyen de libérer en partie le citoyen de la pression des marchands, comme on le voit aujourd’hui avec l’industrie de la musique qui a perdu une grande partie de son emprise sur la jeunesse…
Juste une précision. Il n’est pas nécessaire d’en arriver à un régime totalitaire pour que des abus très graves puissent se produire.
Je m’en vais pour de bon, bonsoir et bonne continuation.
Le stic et judex sont deux fichiers qui ont quelques decennies de vie. Combien d affaires resolues… On ne sait pas. Je crains que la nouvelle mouture soit aussi mauvaise que les precedentes, par manque de personnel et surtout par laxisme.
Et les fichés, à qui vont-ils nous vendre ? Vous le savez, vous M. le divisionnaire ? On nous vend déjà de tout. Il ne vont pas perdre cette aubaine, c’est sûr. C’est un bazar, ce machin internautique. Bon. Tant que c’est des cours de rattrapage, qu’ils nous proposent, ça peut aller. Mais ça inquiète un peu quand-même, non ?
Bonjour, Monsieur vaste programme (en passant, n’avez vous pas pensé, plutôt qu’à un génocide, à taxer la connerie, les réglements de compte et les procès d’intention : ça serait une véritable mine d’or, faisant passer la dette des US et de la Grèce pour de l’argent de poche).
Considérer que les fichiers de police seraient une aubaine pour les sociétés de vente par correspondance est irréaliste:
en effet, les sociétés de VPC sont interessées par des individus solvables, et plutôt bien établis (ça ,
dans l’hypothèse où les fichiers de police ne recensent que des délinquants, qui peuvent être condamnés au civil à de fortes indemnités, et, au pénal, à changer d’adresse pour des lieux plus sinistres -imaginez une société de VPC livrant des pieds de biche à une maison d’arrêts;
dans l’hypothèse où les fichiers de police mélangeraient des délinquants, des innocentés et des plaignants, sans que le Parquet, faute de temps, n’exerce son droit de mise à jour et sans que les interessés, faute d’en être informés -mais ce n’est pas dans les consignes,spa? et puis, les policiers zonpa le temps – , puissent le rectifier, qui voudrait acheter un tel fatras?).
Quant à l’idée de sanctionner financièrement ou pénalement les gens qui feront un usage illicite de tels fichiers , elle inciterait à faire sciemment des faux pour garder ses privilèges ….
Enfin, fusionner les ficheirs de la Justice et de la Police , qui dépendent de deux ministères, est une idée ronflante, prétentieuse et stupide, dans l’état, qui ne mérite même pas un copié collé:
la sécurité (et la confidentialité) devient pilotée par le maillon le plus faible (quel qu’il soit): de deux ensembles de fichiers médiocres, on aboutit , à grand prix (honoraires exorbitants des sociétes de sévices informatiques; temps d’apprentissage du nouveau système, qu’il faut convertir en salaires…, ceci en supposant qu’il n’y aura pas introduction de bugs, ce qui est irréaliste mais rend le résultat encore plus désastreux), à une base de données peu fiables.
Mais on peut rêver, devant un blabla technocratique (sans technicité) que demain, on rasera gratis….
Vous débloquez, ce n’est pas le bon coin. Si vous avez quelque chose de particulier à dire à Mor, faites le chez lui. Vous y serez toujours très bien reçu.
Pour le reste, si vous compreniez de quoi sont faits les réseaux informatiques, vous comprendriez, peut-être, que l’interrogation n’est pas tout à fait une connerie. Même formulée de manière, peu esthétique, je peux vous le concéder, ce point est important. Connaissez-vous le futur ? Connaissez-vous une seule chose qui puisse s’effacer définitivement pour ne jamais réapparaitre ?
Avant que vous ne commenciez à vous gargariser avec mes fautes de français, je vais faire simple.
Ce qui est irréaliste est prétendre à la sécurité absolue d’un réseau. Cette sécurité est toujours un compromis entre la valeur de l’information qui y circule et les moyens qu’il faut mettre en oeuvre pour y accéder sans autorisation.
Pour faire encore plus simple, une maison ne sera jamais totalement à l’abri des cambrioleurs. Si vous emmurez portes, fenêtres et cheminée, ce ne sera plus une maison. Elle perdra sa fonction.
J’ai pas tout suivi mais je vous salue au passage.
Je n’ai pour ma part pas d’opposition idéologique contre les fichiers informatiques. Certes les commerçants en profitent pour m’envoyer des pubs, mais ma poubelle est assez grande.
On connait bien les détails de la vie des hommes et femmes publics sans que cela ne les empêche de vivre, et même assez bien. Bientôt, la vie des français sera aussi transparente que celle des hommes publics et ils s’y adapteront, d’autant mieux qu’elle suscitera moins de curiosité.
Conservons quand même une certaine confidentialité pour les fichiers de la police et les fichiers médicaux (dossier médical partagé).
J’ajoute, pour corriger ma bêtise qui va laisser le fil illisible, que prétendre qu’une base de données qui peut contenir plusieurs centaines de milliers de personnes (pour être gentil) ne constitue pas un objectif pour un analyste de marketing est une douce illusion.
Je pourrai vous donner des tas de possibles produites ou services pouvant y trouver un public objectif. Mais à quoi se lancer dans des conjectures gratuites puisque c’est évident. Le faible pouvoir d’achat que vous insinuez n’est qu’une autre illusion que vous lancez si facilement et surtout, péremptoirement.
Un fichier comme celui de l’EDF recense quelques millions de personnes (un ordre de grandeur de plus que le STIC), et a des informations sur la
___solvabilité___ des personnes… idem pour un fichier bancaire (enfin, j’espère!) …
Un fichier des loisirs (ex. Facebook) peut donner une idée de quelle catégorie cibler (il est absurde de tenter de vendre des robes de grossesse à un octogènaire, mais faire de la pub pour un landau -pas pour du viagra- auprès d’une femme enceinte solvable et primipare -qui peut annoncer la bonne nouvelle à tous ses amis virtuels- est une bonne opération commerciale) .
Je vois mal un policier véreux (et la proportion de véreux est faible en Europe, du fait que les policiers y sont payés régulièrement) s’amuser à vendre le STIC, qui mêlerait joyeusement les plaignants (et tous ne sont pas prêts à acheter les services d’une société de gardiennage, c’est le seul débouché qu’on peut voir dans ce fatras), les témoins, les innocentés et les coupables (vont ils tous se faire livrer des limes dans leur prison, et payer les dits outils) de toutes sortes d’infractions….
Et je vois mal une société de marketing oser acheter (comme acheter les fichiers de la FAO ou de la NASA, elle n’en a pas l’usage!) un truc pareil….
Enfin, un Grand Frère dictatorial aurait interet à pirater/réquisitionner les fichiers de google, facebook et de l’EDF , plus informatifs et portant sur plus de monde… si ce n’est déjà fait.
D’un autre côté, pour les ***éventuelles*** pannes de sécurité des fichiers de police, il « reste » à les prouver (le test est d’autant plus suicidaire que la police, après avoir fusionné avec la gendarmerie, peut disposer de bons experts en piraterie et que, outrée par une telle provocation -c’est arrivé à la CIA, au FBI-, elle peut y faire appel…)
Le gros problème, qui générera de l’emploi (et des bugs bien barbares, mais dont la correction sera cher payée) chez les hunformaticiens résulte dans la fusion de deux bases de données: le résultat final cumulera les inconvénients des deux systèmes, amplifiés par le fait que fusionner des bases de données demande du travail de création de logiciels (donc l’introduction incontrôlée d’horreurs) . Si, de plus, les personnels concernés n’ont pas été consultés (dans certains services très techniques et capables de formaliser leur travail, on demande, avant d’infliger un nouveau « logiciel », l’avis des chefs de service, voire celui des utilisateurs), le résultat sera grandiose (et la société de se(r)vices hunformatiques qui aura récupéré la con ception et la maintenance de ces logiciels aura une rente grandiose)
Franchement. J’allais vous expliquer mais j’ai tout effacé. Je ne raisonne pas avec Dali, je le regarde peindre.
@moraucon comme vous me l’avez conseillé, je suis allé sur un site prétentieux et…
Mais seriez vous suicidaire?
Quant à énumèrer longuement, sans argument spécifique, des généralités, et à rappeler avec con descendance , comme le 18 juin à 18h26, des connaissances infra basiques en matière de sécurité informe attique:
si, par hasard, vous reprenez (hors sujet)quelqu’un dont c’est le métier, soyez assuré que vous êtes d’un ridicule
achevé.
Donc voilà M. Pied de Biche. Vous avez :
– présence probable de failles de sécurité du système,
– possibilité technique d’exploitation de ces failles,
– motivation probable de le faire.
Qu’en déduisez-vous ? Confiez-vous en la simple bonne citoyenneté des possibles délinquants (pas ceux des fichiers, non) ?
Tant que le droit de rectification reconnu par la CNIL que tout un chacun peut saisir pour faire vérifier s’il est à tort inscrit sur un fichier de police ou autre auquel il n’a pas un droit d’accès direct, ne fera pas l’objet d’une sanction financière et/ou pénale en cas d’inexécution, ces fichiers ne seront pas fiables et demeureront liberticides.
Faut-il, comme dans d’autres domaines, aller devant la CEDH pour rappeler la France à la raison ?
Si une entreprise privée se conduisait de la même manière que la police, je ne donnerai pas cher de sa survie sur le marché.
Bonjour à tous,
« Cependant, le manque de retour et d’intégration des décisions de justice dans ces deux systèmes ne sont pas satisfaisants. » Forcément quand on voit les effectifs en baisse constante, il ne faut pas espérer mieux en ces temps de crise.
La carte de fidélité de votre surpermarché est aussi un système de fichier qui analyse nos consommation et qui oriente le marketing dans le but de nous inciter à consommer plus. Les dangers des fichiers est effectivement réelle mais coté de cela, je n’ai amais vu une seule affaire judiciaire qui n’ait été résolue sans l’aide de fichiers.
Déclaration du Ministère de l’Intérieur :
« les parquets doivent communiquer aux gestionnaires du STIC et du système d’exploitation des données judiciaires de la gendarmerie nationale (JUDEX) les décisions relatives aux suites judiciaires favorables. Cependant, le manque de retour et d’intégration des décisions de justice dans ces deux systèmes ne sont pas satisfaisants. Afin d’y remédier, un fichier commun à la police et à la gendarmerie dénommé « traitement des procédures judiciaires » (TPJ) remplacera les traitements STIC et JUDEX dans un avenir proche. Ce nouveau traitement permettra l’échange des données dans les procédures pénales entre les services d’enquête et l’autorité judiciaire. La fiabilité des informations, grâce à leurs mises à jour régulières, sera renforcée. De même, TPJ permettra de réduire la marge d’inexactitude dans la mesure où ce traitement sera à terme relié au traitement « Cassiopée » qui sera mis en oeuvre sous la responsabilité du ministère de la justice et aura pour objet l’enregistrement d’informations et de données à caractère personnel relatives aux procédures judiciaires menées dans les juridictions. Cette mise en relation permettra une mise à jour directe, instantanée et mutualisée des données. »
Voilà en effet une action qui ne peut que nous réjouir et qui mettra, il faut l’espérer, fin à la principale critique formulée (à juste titre) à l’égard du Stic.
Absolument personne ne pourra empêcher les croisements de fichiers.
Exemplas : Vous versez à une oeuvre. Dans les 3 mois suivants vous êtes iniondés de demandes ( urgentes ) d’aitres organismes
Vous faites un changement d’adresse temporaire, l EDF vous propose ses services, et le fisc vous envoie votre imprimé de déclaration
Vous faites fes achats sur la toile. Trés rapidement vous êtes ciblé et, bizarrement ( ? ! ) la pin sur votre ordi correspond à vos envies.
Plus sérieux : Vous êtes témoin ( volontaire ou non ) d’une affaire pénale.
Vous serez obligatoirement cité ( normal ) dans le rapport de police, donc dans un fichier.
Tant que l’affaire n’esy pas élucidée votre nom n’est pas effacé ( après ce devrait être la régle mais il y a res ratés )
Si vous êtes plus tard impliqué, même comme victimme, dans une autre affaure, vous serez » connu des services de police »
Dernier point : Makgré la CNIL il est trés trés difficile de savoir si vous êtes fiché et pourquoi, et quand par hasard vous y arrivez il est trés trés difficile de supprimer l’écriture !
Rappelez vous ce cultivateur surpris à + de 100 km heure sur les Champs Elysée au volant de son tracteu . Saud erreur il est toujours inscrit au fichier des contraventions..
Encore un mot pour mes copains ( oui ) de la police. Les fichiers sont aissi nécessaires que l’empreinte ADN, Le tout est de les controler et de savoir s’en servir. Les syndicats le demande et le ministre traîne les pieds. Cherchez l’erreur. Un commandan, ingénieur informaticien, place Beauvau, gagne mettement moins que Monsieur L F, qui n’a jamais fait ses cours de professeur, ou qu’un sénateur qui va une fois par an au Senat
J’abonde dans votre sens. J’ai acheté récemment la maison d’une femme très pieuse qui a dû aller en maison de retraite en raison de son autonomie limitée. Et bien, je reçois d’innombrables demandes de versements à des oeuvres de charité de toutes sortes: des bibles, parrainer un père haïtien qui dira des messes en mon nom (le nombre de messes dépend du versement), des calendriers religieux, des objets sacrés etc. Conclusion: même l’Eglise croise ses fichiers.
A l’origine au Japon, ce type de méthode de travail permettait de valoriser le travail de chacun, et de donner une place à la capacité de chacun, à son niveau, de trouver des axes d’amélioration, y compris l’ouvrier au niveau le plus bas, au lieu que ce soit seulement les têtes pensantes des bureaux d’étude qui décident et tout le monde qui exécute mécaniquement derrière. L’amélioration est certes sur la productivité, mais aussi sur la facilité à réaliser le travail, le confort des opérations, tous les points qui améliore cette productivité d’abord parce qu’ils améliorent la vie du travailleur, qui implique plus les gens dans la réalisation rapide des opération mais de manière positive. Bref quelque chose qui repose principalement sur le gagnant/gagnant, et normalement réduit le stress. Ne rendons donc pas les japonais responsable d’une manière d’interpréter ces méthodes qui est vraiment purement et spécifiquement française.
Sinon sur le STIC et l’informatisation croissante du croissante du travail policier, je pense que ces moyens rendent simplement les gens plus efficaces dans ce qu’ils font. C’est à dire que quand ils font n’importe quoi, les outils leur permettent d’aller plus loin et plus fort dans ce n’importe quoi. Ca reste pour autant une erreur de croire que c’est l’outil qui génère la manière dont on l’utilise. Et une erreur de croire que supprimer l’outil supprime le problème.
Dans le cas du STIC, les éléments publiés dans la presse indiquent qu’il y a toujours eu une traçabilité stricte des accès et des données recherchées. Si en conséquence le corps policier avait respecté scrupuleusement son usage, les abus auraient été exceptionnels, et il aurait été facile une fois détecté, de les traiter avec sévérité et sans complaisance. Il semble bien cependant qu’il a toujours été « d’usage » de se connecter pour rechercher un peu n’importe quoi pour n’importe quelle raison. Pour un exemple précis, dans le cas d’Ali Soumaré, les éléments pointent manifestement du doigt vers une utilisation abusive et manifestement illégale du STIC pour l’incriminer, mais d’après ce qui a été publié, tellement d’agents avaient consulté son dossier par « simple curiosité » qu’on a été incapable de lier une consultation précise aux accusation fausses portées contre lui. En théorie, chaque agent qui a consulté ces données sans « besoin d’en connaître » aurait du être sanctionné. Par contre dans le cas de Pichon, les sanctions jamais appliquées l’ont été à titre exceptionnelle, et exemplaire, contre celui qui dénonce le problème.
Bref, le problème principal est peut-être plus dans l’usage qu’on fait des outils, que dans les outils eux même.
@jmdesp:
votre exemple précis n’est pas probant: dans le cas d’Ali Soumare et de ses homonymes(!) , les fuites (qui ont été rectifiées par le parquet ) sont vraisemblablement imputables au greffe du tribunal (cf http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/02/22/Ali-Soumar%C3%A9-et-Francis-Delattre-sont-ils-des-d%C3%A9linquants , publié *avant* les conclusions d’une inspection interne).
les policiers qui ont consulté massivement le STIC l’auraient fait par curiosité, l’affaire étant très médiatique (il reste étonnant qu’un fichier serve à satisfaire la curiosité, et pas très professionnel: mais ce n’est pas à l’origine des fuites, ni de faits de diffamation) et ayant fait l’objet d’une plainte en diffamation http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ali-soumare-porte-plainte-pour-diffamation_854355.html .
Par contre, je ne sais pas si le STIC est traçable (peut on savoir qui a consulté telle ou telle partie du dossier de X, et si ça a un vague rapport avec sont travail -ou de la curiosité, ou montrer à son beau frère la liste de ses contre danses-)
Par ailleurs, je suis assez étonné qu’il soit envisagé de coupler les fichiers de la justice et ceux de la police: l’avantage serait qu’un innocenté ou un plaignant cessera, éventuellement -si ça marche à peu près bien, soyons très optimistes -, d’être « connu des services de police » ce qui a une connotation péjorative. Mais un couplage cumule les défauts (indéniables) des deux systèmes, et les augmente encore avec les pannes du système de couplage (on augmente la complexité : évidemment, ça génère de l’emploi pour les sociétés de se(r)vices informatiques, qui auront ainsi tout loisir *fort onéreux * de générer/corriger de nombreuses horreurs logicielles)
@ jmdesp
« Pour un exemple précis, dans le cas d’Ali Soumaré, les éléments pointent manifestement du doigt vers une utilisation abusive et manifestement illégale du STIC pour l’incriminer »
Comme vous l’a fort justement fait remarquer Rey de los Huevones, les informations concernant Ali Soumaré, exploitées par des (ir)responsables politiques et rendues publiques, n’étaient pas issues du Stic mais du ou des greffes du ou des tribunaux concernés. C’était d’ailleurs une évidence dès le départ puisque le fichier Stic ne mentionne pas les condamnations.
Pour répondre à Rey de los Huevones (qui est plus agréable à lire quand il n’est pas dans l’invective), toute consultation du Stic est « traçable ». On peut en effet savoir quelle(s) fiche(s) un fonctionnaire a consultée(s) et qui a consulté telle ou telle fiche.
Sur le Stic et l’affaire Soumaré, voir (éventuellement) ce que nous en disions à l’époque :
http://moreas.blog.lemonde.fr/2010/02/25/l%E2%80%99ombre-du-stic-sur-les-regionales/
@jmdesp toujours plus productifs et plus heureux au travail, en amélioration permanente, en route tous ensemble vers la qualité totale ! vive lean !
si il y a des ratés (santé, conditions de travail), c’est sans doute comme vous dites que la doctrine est mal appliquée, même au japon chez mère toyota.
dommage, à quand les lendemains qui chantent ?