« Il y a quelque chose d’insolent dans le fait divers, il se hisse à la dignité de l’information et vient troubler le concert des affaires sérieuses : économiques, politiques ou sociales », écrivait le sociologue Patrick Tacussel dans la revue Autrement. C’était en 1988. En est-il toujours ainsi ?
Les faits divers prennent de plus en plus de place dans les médias. Et si des journaux, comme Le Monde, n’ont toujours pas de rubrique spécialisée, c’est sans doute un dernier réflexe du passé. Ou pour préserver la dorure de « la marque », puisque les journaux ne sont plus des titres mais des marques, comme les lessives ou les voitures. On est à l’époque du marketing à outrance et il faut offrir ce qui se vend. Et comme sur ce blog, parfois, je plonge mon grand nez dans les faits divers, et que je suis invité à en débattre lundi prochain à Albi, je me risque à une petite analyse – ou une auto-analyse, je ne sais pas.
On se souvient, à trois jours des élections présidentielles de 2002, les médias, TF1 en tête, font un gros plan sur Paul Voise et sa bicoque incendiée. Ce retraité de 72 ans a été séquestré chez lui et torturé par deux hommes qui en voulaient à ses maigres économies. On dit que sa mésaventure a engendré la défaite de Lionel Jospin, le vote des personnes âgées s’étant du coup reporté en grand nombre sur le candidat de l’extrême droite, Jean-Marie Le Pen. Encore aujourd’hui, il existe un doute sur ces événements : personne ne peut dire s’il s’agissait de la mise en scène d’un fait divers ou d’un coup politique soigneusement orchestré.
La récente condamnation du meurtrier de Marie-Christine Hodeau, la joggeuse dont le corps a été retrouvé en lisière de la forêt de Fontainebleau, en septembre 2009, nous rappelle que ce drame a vivement relancé le débat sur la récidive et le suivi des délinquants sexuels. Un député UMP a aussitôt lancé l’idée de la castration chimique et Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, a fustigé la clémence de certains magistrats avant de ressortir un projet de loi sur « la surveillance de sûreté » qui traînait dans un tiroir depuis plus d’un an. Dans le même temps, le PS pointait du doigt une politique irresponsable pour lutter contre l’insécurité et le Front National rappelait qu’il n’y avait pas 36 moyens d’éviter la récidive des criminels…
Cette affaire a donc abouti, en 2010, au vote d’une loi (selon la procédure accélérée) qui a élargi les possibilités de maintenir sous les barreaux un condamné en fin de peine. Loi qui se superpose d’ailleurs à une autre, adoptée deux ans plus tôt à la suite de l’enlèvement et du viol d’un enfant de cinq ans, le petit Enis, par un pédophile récidiviste. Début 2011, c’est l’affaire Meilhon. Cette fois on estime que les juges d’application des peines ne font pas leur boulot et qu’il faudrait les encadrer par un jury populaire.
Une gesticulation législative qui exploite l’émotion suscitée par des faits divers particulièrement sordides.
Mais on peut faire plus léger. Par exemple, si chacun s’accorde à dire que l’arrestation de DSK a probablement modifié l’avenir politique du pays, que se serait-il passé si un tel événement était survenu plus tard dans la campagne présidentielle ? Ce qui était d’ailleurs inévitable, puisque l’on sait aujourd’hui que le directeur du FMI apparaissait sur des écoutes téléphoniques dans une enquête sur un réseau de proxénétisme dans le nord de la France.
C’est donc à bras-le-corps que nos dirigeants politiques s’emparent des faits divers, qui, du coup, même si l’Histoire ne les retient pas, sont susceptibles de modifier sérieusement le fonctionnement de la société.
Et sur le plan économique, s’ils permettent de faire monter le tirage des journaux, leur exploitation à outrance joue sur notre peur et fait grossir comme par magie le chiffre d’affaires des entreprises qui vendent de la sécurité.
Le fait divers est un événement hors du commun qui surgit dans la banalité quotidienne. Et, même si son exploitation dérange, il fait partie de notre vie. C’est une histoire vraie, souvent tragique, dont l’auteur ou la victime s’immisce dans notre imaginaire, car il pourrait être nous. Il entraîne l’empathie, la pitié, et parfois la haine. Il fait écho à nos peurs, à nos angoisses, et, lorsqu’il aborde des sujets tabous : le crime, la drogue, la violence, le sexe…, c’est aussi le reflet noir de nos fantasmes.
69 réponses à “Faits divers au Café littéraire d’Albi”
Cette affaire a donc abouti, en 2010, au vote d’une loi (selon la procédure accélérée) qui a élargi les possibilités de maintenir sous les barreaux un condamné en fin de peine. Merci d’avoir pris le temps de débattre, je me sens vraiment l’amour de l’étude plus intense ce sujet. Si possible, parce que vous devenez un expert, vous ne m’en voudrez pas mettre à jour vos coordonnées blog plus?
Bonj, j’y vais c’est l’heure de Zorro…
Au choix :
A l’Athanor avec Moréas…
ou…
A l’athanée avec Morana…
😉
1) « Enfin quelqu’un qui a vu que je parlais du Médiator. Il s’agit peut-être plus qu’un fait divers en raison du nombre de victimes. En revanche, je ne vois pas de différence dans la mise en cause du système de pharmacovigilance, par rapport à la mise en cause du système d’application des peines. »
untel | le 13 novembre 2011 à 22:54
2) Je suis sûr que vous faite la différence entre un assassinat, un homicide, un homicide involontaire et un suicide.
3) « peut être ne sont ils pas morts du tout, mais font ils simplement semblant ». Très drôle. Un peu humour noir, mais drôle quand même. En 2009, il y a eu 546 000 décès en France, toutes causes confondues (wiki). Comme ils n’ont pas tous été assassinés par Servier, ils doivent certainement faire aussi semblant. Les Caisses de retraite vont être dans le rouge quand ils vont arrêter de faire semblant !
Si vous prétendez que vos posts sont atteints d’une « légère confusion ». Déjà qu’ils sont prétentieux , stupides et malhonnêtes,
*-********************
et ceci de façon répétitive
***************************
mais en plus s’ils sont confus.
Quant à la légèreté, ils sont tellement lourdingues que je ne peux pas le croire.
Deux leçons :
1) Regarder où on met son commentaire avant de poster frénétiquement
2) Apprendre à taper avec légèreté sur la même touche et sans dévier. Exercice 1 : ********; Exercice 2 : ——–
Je vous laisse enrichir de vos idées originales (ah oui, ce ne sont pas des reformulations répétitives de la pensée des latrines du Café du Commerce) ce blog, dont vous êtes manifestement le propriétaire..
« Servier n’est toutefois pas un criminel et les 100 morts qui lui sont imputables ne sont pas des assassinats. »
et peut être ne sont ils pas morts du tout, mais font ils simplement semblant….
A noter que les souffrances imputables à des médicaments de second choix (et il y en aura de plus en plus, grâce au travail de lobbying et de corruption des médecins et évaluateurs) valent largement celles d’une victime d’assassinat (mais, dans le premier cas, l’auteur fait un calcul rationnel). et portent sur des ordres de grandeur bien plus élevés…
Et si vous revendiquez, bien tardivement et bien commodément,
que la comparaison est AFSAPS vs Meilhon (et non Servier http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/mediator-servier-sarkozy-legion-dhonneur
vs Meillon :
mais l’inversion des responsabilité, qui transforme les instances de contrôle en assassins, est une pratique courante chez les malhonnêtes), mais où, dans votre fatras verbeux et prétentieux, l’avez vous spécifié?.
(une date)
« Comme lors de l’affaire du Médiator, un verrou qui était censé protéger la société n’a pas fonctionné. »
Le parallele avec l’affaire du Médiator et un fait d’hiver atroce (et bien poignant, bien vendeur ) est particulièrement malhonnête:
Mr Meilhon n’a jamais été décoré de la Légion d’Honneur.
Le Médiator aurait fait quelques centaines de morts *à ce jour* (et il existe vraisemblablement, tant la collusion entre les instances chargées d’évaluer les médicaments et le lobby pharmaceutique est grande, d’autres médicaments dont les effets nocifs -autres que pour les actions des pharmaciens- ne sont pas encore connus)
. Meilhon en a fait une … (1!= 100(0))
La comparaison c’est Meilhon versus Afssaps (organisme chargé de la sécurité du médicament).
L’autre comparaison c’est Servier versus le criminel dont je me souviens plus du nom. Servier n’est toutefois pas un criminel et les 100 morts qui lui sont imputables ne sont pas des assassinats. La justice dira qui est le plus coupable. Attendez le jugement. Le plus coupable sera celui qui passera la fin de ses jours en prison.
Mais je dis moi-même plus haut que l’affaire du Médiator n’est pas un vrai fait divers. Je ne fais pas la comparaison Servier versus criminel. En revanche, je fais absolument la comparaison Meilhon versus Afssaps. Et là on voit quelle est la citadelle la plus imprenable !
PS Pardon pour une légère confusion. Je croyais que Meilhon était le nom du juge. Remplacer donc dans le texte ci-dessus Meilhon par « le juge d’application des peines » et « le criminel dont je me souviens plus du nom » par Meilhon.
C’est incompréhensible mais je ne la refais pas 🙂
« légère confusion » d’autant plus louirde qu’elle est sur étalée…
Si vous êtes infoutu de vous relire pour detecter d’autres incohérences dans votre « pensée »…. sachez que les autres ne sont pas vos larbins
Censuré pour stupidité verbeuse
Des affaires comme celle du Médiator, ou du sang contaminé, ou des farines animales, ou de l’hormone de croissance… c’est pas de faits divers qu’il s’agit, mais de faits de société. Le responsable, c’est quand on met le pognon au dessus de tout. C’est ce qui fait minorer les principes de précaution élémentaires. Cette primauté de la recherche du profit maximum va même jusqu’à faire oublier le serment d’hypocrate.
C’est notre société qui est malade. Et le remède passe par une prise de conscience collective qui doit entrainer des décisions politiques. Malheureusement, on est loin du compte car les intérêts pour la finance sont plus puissants que les forces politiques.
Quand aux faits divers proprement dits, qui font la une des journaux et suscitent de l’insécurité, j’ai le sentiment qu’on devrait plutôt parler de sentiment d’insécurité que d’insécurité véritable. Comme rappelé plus haut, il y a beaucoup moins de crimes de sang aujourd’hui qu’en des temps plus reculés. Seulement, les journaux qui, la plupart ont des difficultés économiques, font leurs choux gras des affaires sordides et en rajoutent dans le crapoteux, se livrant une concurrence féroce dans ce domaine. Le sordide, ça fait vendre. Et pour ne rien arranger, les conséquences de cette escalade dans le traitement des faits divers sont que les démagogues en profitent pour faire voter toujours plus de lois pour restreindre les libertés.
En pure perte. Comme disait Benjamin Franklin : « ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité ».
« ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale »
Veuillez préciser de quelle liberté fondamentale vous voulez parler.
A la suite d’un fait divers atroce, où un détenu a bénéficié d’une remise de peine et en a profité pour commettre un nouveau crime, certains réclament que le système soit revu. Comme lors de l’affaire du Médiator, un verrou qui était censé protéger la société n’a pas fonctionné. Nous en déduisons que le juge d’application des peines doit être plus prudent dans ses décisions.
Je répète donc ma question : quelle liberté fondamentale sera mise en cause s’il se montre plus sévère et, au pire, s’il fait appliquer intégralement la peine décidée par les jurés ? Votre citation est à ranger, pour resservir ailleurs, si vous ne parvenez pas à définir quelle liberté fondamentale est mise en cause quand un juge exécute la volonté du peuple.
@ Untel : je ne vais pas tout vous le refaire, car mon commentaire a fait une séance de zapping. En substance, je disais que je n’agréais point ta votre vision des faits.
Il semble qu’en effet, votre contradicteur apporte des arguments plus… argumentés.
Mais là, le coup du commentaire zappé : y’avait rien d’indécent pourtant. Me débrouillerai seule avec Ste Cécile !
Un de mes commentaires a eu le même sort. Ce soir les gars de la modération ont moins d’humour que d’habitude. Ils doivent être soufflés qu’on arrive à voir la différence ! Oui, bonnes vacances à notre modérateur habituel. Normal qu’il fasse le pont aussi.
Alors vous ne pensez pas que le juge d’application des peines a fait quelques retentissantes boulettes ces derniers temps ?
PS Quant à mon contradicteur, Jean-Pierre Bernajuzan, vous noterez comme moi en allant sur son blog son vibrant plaidoyer pour la démocratie :
« Si par le vote censitaire, on réservait la décision politique à une minorité compétente, le système démocratique perdrait son efficacité parce que les désirs du plus grand nombre ne seraient pas pris en compte, mais seulement le point de vue de cette minorité. »
Malgré cela je ne parviens pas à le convaincre en lui expliquant que la justice doit être en harmonie avec le désir du plus grand nombre. Elle ne doit pas se conduire en minorité compétente qui sait comment pratiquer une justice humaniste en oubliant de qui elle tient son pouvoir, en substituant sa vision à celle de la population.
Sauf que, dans le cas des faits divers concernant des pédophiles/viols, la vision de la population est biaisée par le traitement de l’information (dramatisation à outrance…).
Respecter les désirs du plus grand nombre, oui, à condition que ce plus grand nombre ne soit pas influencé et prenne le temps de réfléchir à ses désirs.
Pour avoir une vision d’ensemble de ma conception de la démocratie lisez ma série de chroniques : LA DYNAMIQUE DÉMOCRATIQUE.
Vous verrez que je dis qu’il faut prendre en compte les désirs des électeurs les plus triviaux, bas, de préjugé (comme les vôtres), arbitraires quoi…, pour les traiter, mais surtout pas, pour les réaliser !!
Si on mettait toujours en œuvre les arbitraires des électeurs, les sociétés ne progresseraient jamais !
Au contraire, le progrès social se réalise par l’abandon des arbitraires… et cet abandon s’effectue par leur délégitimation.
Mais le système démocratique est génial parce qu’il permet de prendre en compte ces arbitraires dans la paix civile, ce qui permet ainsi de les traiter, et donc de les abandonner…
Alors que les systèmes politiques ne peuvent pas le faire, parce que ce serait trop dangereux, ils libèreraient trop de violence qu’ils ne pourraient contrôler… Aussi, ils ne le font pas… ces sociétés évoluent par rupture de soubresauts de violence…, jusqu’à ce qu’ils adoptent… la démocratie !
Pour pouvoir prendre en compte les arbitraires…etc…etc…
***les désirs des électeurs les plus triviaux, bas, de préjugé***
Humaniste dans vos écrit mais agressif dans la conversation, vous êtes une caricature, une synthèse : celle de l’intolérant.
Vous étalez avec une stupéfiante inconscience votre credo antidémocratique avec la tartuferie de prétendre défendre la démocratie.
Vous érigez en principe la fausseté du jugement de l’électeur, ce qui est légèrement fâcheux pour un démocrate.
Vous êtes le théoricien du peuple à museler pour éviter son arbitraire. Vous savez que vous n’êtes pas le premier à lui dire : exprime-toi et ensuite cause toujours.
Vous êtes pour l’expression populaire mais non sans avoir au préalable changé le peuple afin qu’il pense comme vous.
Parmi les perles dont la bêtise surpasse (c’est un exploit) la prétention, noter ceci, qui transcende le non-sens verbeux:
« Vous êtes le théoricien du peuple à museler pour éviter son arbitraire. «
Je vais vous faire relire mes commentaires pour savoir où les neuneus vont achopper.
Je voulais dire que beaucoup souhaitent museler le peuple. Ils ne font même que ça. Seulement ils ne le disent pas. Mon contradicteur n’a pas cette précaution rhétorique et le dit carrément. Il en fait même un théorie : le peuple est trivial, bas, plein de préjugés et… arbitraire. Au moins ces choses là sont dites et nous savons désormais que JP n’est pas un démocrate. Ce n’est pas grave, toutes les opinions sont admissibles. Ce serait grave que s’il parvenait au pouvoir 🙂
« Il en fait même un théorie »
apprenez la grammaire avant de chercher pitoyablement, par des procès d’intention et des approximations grossières, à discréditer un bloggueur honnête et intelligent (lui)
Merci. Je vais vous faire relire mes commentaires pour corriger aussi mes fautes de frappe.
Apprenez aussi, suivant l’exemple de votre contradicteur, à être intelligent (pas à ressasser du convenu).
Toujours aussi stupéfiant!
Vous réservez donc l’usage de la démocratie à une minorité éclairée…donc une oligarchie.
Vous me faîtes penser à ces pontes européens qui ont instauré en système le déni de démocratie ,en refaisant voter et revoter les peuples qui avaient eu l’audace de refuser le traité de Lisbonne,en mettant le couteau sous la gorge d’un Papandréou qui en désespoir de cause avait décidé de rendre au peuple grec la main sur son destin.
Et tout cela ne ferait pas partie de l’arbitraire que vous dénoncez?Alors…arbitraire des peuples ou celui de sages autoproclamés? Je penche malgré tout pour les premiers,un vieux relent de respect pour une certaine déclaration des droits de l’homme fondatrice de nos institutitions…
Pour commencer, il faudrait que vous appreniez à lire ce qui est écrit, pour ne pas y projeter vos préjugés…
Il est vrai qu’en matière de préjugés (le peuple n’est pas capable de penser et autres) vous vous posez là.Je vais donc laisser la place à l’expert que vous êtes.
« Un de mes commentaires a eu le même sort » (une censure)
Faux, à moins que vous puissiez n apporter des preuves.
« . Ce soir les gars de la modération ont moins d’humour que d’habitude. »
Ah, votre commentaire soi disant censuré avait de l’humour?
Mais c’est un scoop, ça
Si c’est le cas, et s’il peut être apprécié d’un autre que votre ego, il s’agit d’un phénomène tellement exceptionnel que vous en avez certainement gardé une copie bien précieusement.
Je crois que les gars de la modération me piquent mes meilleurs commentaires. Ils disparaissent dès qu’ils dépassent en humour ce qui se fait habituellement. Je ne sais pas si c’est pour les revendre aux Guignols (je ne regarde plus). Ou alors c’est Ruquier qui les rachète ?
ah, vous croyez avoir de l’humour? Même noyé dans une masse inepte et prétentieuse, ça se saurait….
@ Maître Mo : Et que celui-là aille à Sainte Cécile du prénom de ma mère-grand y cramer un cierge pour être brillant.
On verra bien qui est le plus inhospitalier : des tunnels du REUR ou le dogme !
scrogneugneu !
Le pire fait divers est incontestablement la récidive du criminel qui viole et tue. Or, sous beaucoup de plumes, on constate une minimisation de ce genre d’affaires qui ne doivent -dit-on – pas prêter à l’exploitation politicienne ni à la mise en cause de la justice.
Comparons alors avec le traitement d’un autre fait divers, l’affaire du Médiator. Il n’y a pas ici cette même façon de rejeter l’exploitation du fait divers, d’expliquer la difficulté pour les autorités sanitaires à déceler les effets indésirables des médicaments, de tenir compte de l’intérêt supérieur des laboratoires qui doivent continuer à exister pour fabriquer de nouveaux médicaments…
Deux types de faits divers, deux façons de les exploiter. Comme toujours, il y a celui qui a la carte (le juge des libertés) et celui qui ne l’a pas (Mr Servier).
Comprenons-nous. Je ne plaide pas ici pour que l’on minimise l’affaire du Médiator. Je plaide pour que des faits divers atroces, comme la récidive d’un pédophile, soit exploités aussi largement qu’il le faut pour que des mesures très pénibles soient mise en oeuvre contre les pédophiles !
Il faut au contraire éviter ce genre de dérive. L’exploitation d’un fait divers se base sur l’émotionnel. Les citoyens et certains politiciens réclament des sanctions de plus en plus lourdes, des peines exécutées entièrement, etc.
Or le vote des lois ne doit pas se faire dans l’urgence et l’émotion. Au contraire nos parlementaires, nos ministres devraient garder leur sang froid, prendre leurs distances et réfléchir calmement aux lois qui s’imposent.
Un exemple archi-connu mais qui n’arrive pas à passer. A la suite de récidives le réflexe est de réclamer des peines plus lourdes et de supprimer les mesures de clémence de la justice.
Or les professionnels de la justice savent qu’un criminel a moins de chance de récidiver s’il a bénéficié de réductions de peine que s’il a été traité durement par la société.
La tendance devrait donc être : plus il y a de récidive et plus il faut accompagner les criminels au lieu de durcir les sanctions. L’exact contraire de ce que réclament les citoyens quand ils réagissent « à vif ».
Au contraire, ces faits divers ne rendent pas compte de l’évolution de la violence :
– On parle de ces cas atroces quand ils adviennent, mais les statistiques montrent que les homicides diminuent : ils auraient diminué de 50% depuis 20 ans !!
– Alors chaque fois que ça arrive c’est atroce, mais pourtant leur ne cesse de diminuer.
– Il ne sert donc à rien de se focaliser sur ces faits divers, et de renchérir par des mesures répressives inefficaces et inutiles… qui ne servent qu’à aggraver le sentiment d’insécurité.
À moins que vous ne vouliez éradiquer toute forme de criminalité, de délinquance, d’illégalité… Pour ce faire, il faut instaurer un État policier, totalitaire… pour finalement obtenir le résultat contraire : une société beaucoup plus violente, d’où la liberté aura été exclue.
Et là, vous serez bien content !!
Aucun contradicteur ne répond sur l’affaire du Médiator. Ce fait divers doit être médiatisé. En effet, le laboratoire pharmaceutique est puissant si bien que seule la pression populaire peut permettre que la justice passe efficacement et que cela ne se reproduise plus. Le peuple contre une citadelle.
Revenons au crime de sang. Nous avons la même configuration : un public qui veut des sanctions exemplaires et un puissant lobby (disons pour simplifier le lobby laxiste) qui s’y oppose.
La médiatisation des faits divers est alors la seule solution pour le public pour faire fléchir ce lobby. Personne n’envisage en effet un référendum d’initiative populaire qui poserait cette question : quelles sanctions et quelle gestion des remises de peines souhaitez-vous voir appliquer aux pédophiles ?
L’idée d’un jury populaire auprès du juge d’application des peines est donc une excellente idée. Bien qu’il n’ait aucun pouvoir, il aura le mérite de rappeler en permanence au juge ce qu’il n’aurait jamais dû oublier : de qui il tient son pouvoir, au nom de qui il rend ses décisions, dans l’intérêt de qui son action doit être exercée.
Il n’y a pas de lobby laxiste.
C’est au contraire la justice humaniste qui a fait baisser drastiquement la violence et les crimes.
– Mais bien-sûr, il reste une violence résiduelle qui représente : 1% de ce qu’elle était au 13ème siècle.
– Comme je l’ai dit plus haut, les homicides ont diminué de 50% depuis 20 ans : qu’est ce qu’il vous faut de plus ??
La vengeance que vous appelez de vos vœux était justement responsable de cette violence infiniment supérieure à la nôtre.
Nous en sommes sortis par la justice que vous condamnez :
– En bref, vous réclamez des mesures qui augmenteront la violence que vous condamnez !
Appelons laxiste, humaniste ou éclairée, comme vous le voudrez, la justice rendue par des experts à l’encontre du niveau de sévérité que le peuple souhaiterait.
Comme je le dis dans mon commentaire, il est bien temps que le juge réapprenne quel est son rôle dans la société et les jurys populaires vont l’y aider.
La première leçon sera de lui expliquer les faits suivants : si on enferme indéfiniment un violeur assassin, il s’agit peut être d’une injustice envers ce criminel, mais aucunement d’un risque pour la société.
La sanction lourde est peut-être injuste quand elle est inappropriée mais, point de fariboles, la société ne deviendra pas plus dangereuse simplement parce que la sévérité aura pris le pas sur le laxisme.
Vous avez tort encore une fois, car ce n’est pas la punition qui réduit la violence, mais la responsabilisation des individus : ce que fait la justice humaniste.
Au contraire, vous, vous éliminez, vous ne responsabilisez pas : vous augmenterez inéluctablement la violence.
Vous obtiendrez l’effet inverse de celui que vous voulez obtenir :
Toute l’histoire des sociétés et de la violence en témoigne.
Mais quand on ne veut pas savoir, on répète toujours les mêmes préjugés.
*** la responsabilisation des individus***
Nous parlerions de la sécurité en général, notamment de la petite criminalité, pourquoi pas ?
Mais le débat du jour, si je ne me trompe pas, concerne des violeurs récidivistes et des pédophiles. Je ne peux pas croire que vous pensiez empêcher ce genre de criminalité par la « responsabilisation « .
Faudrait des cours du soir, leur projeter des images de victimes, leur expliquer la bonne méthode pour avoir du sexe ? De quelles responsabilisation voulez-vous parler en la matière !
Point de responsabilisation ici, mais suivi psychiatrique, médicaments antiandrogéniques, bracelets etc.
« Mais le débat du jour, si je ne me trompe pas, concerne des violeurs récidivistes et des pédophiles. »
J’ai noté que vous vous sentez concerné par « le débat du jour », comme « on » écrit en ronflant- prétentieux (surtout si « on » n’a pas lu le sujet)…
Le gros problème du système carcéral aujourd’hui, c’est que la prison ne puinit plus. En d’autre temps, quand on partait en prison, on en sortait une fois la peine purgée entièrement. Aujourd’hui, la prison est beaucoup trop confortable.
Vous avez déjà mis les pieds dans une prison ?
Une matonne m’a dit pas plus tard que samedi dernier « derrière, c’est l’enfer ».
Alors, oui, l’enfermement, même de longue durée, peut être justifié, mais qu’on arrête avec le mythe des prisons « trop confortables ».
Bel exemple de sophisme: ce serait donc la sanction qui causerait le trouble…les bras m’en tombent…
Si ce sinistre individu avait déja purgé la peine pour laquelle il avait été condamné la première fois (ô combien légère par rapport à d’autres pays) cette dame serait encore vivante,la voilà la réalité.
Il est effectivement la preuve que la responsabilisation et la clémence de la « justice éclairée » sont efficaces!
J’ai été sincèrement bouleversé par sa première victime (violée à l’âge de 14 ans,tout de même)qui est venue affronter dignement,les yeux en face et droite dans ses bottes,son ancien bourreau dont elle porte aujourd’hui encore les séquelles.
S’il vous plait,Monsieur,si vous souhaitez faire ce pari,engagez vous même,votre femme ou vos enfants si vous vous en sentez le courage.Pas ceux de gens qui n’ont que faire de vos fantasmes rousseauistes et auraient souhaité vivre,tout simplement.
Ce « sinistre individu » est il Meillon?
Dans ce cas, je serais curieux, « la voilà la réalité. » de voir une video de « sa première victime (violée à l’âge de 14 ans,tout de même)qui est venue affronter dignement,les yeux en face et droite dans ses bottes,son ancien bourreau dont elle porte aujourd’hui encore les séquelles. »
En effet, la seule condamnation de Meillon pour viol porte sur … un viol commis en prison (et le procès, ainsi que le nom de la victime, ont été secrets : le viol en prison fait partie des conditions de conforts que les autorités laissent faire, faute de personnel et que les agités du clavier approuvent souvent, pour rendre les peines plus dissuasives)…
Naturellement, ne prenez pas cette demande de preuve comme un fantasme de neo-rousseauiste, bobo-droit-de-lhommiste, mais comme une façon de montrer à la face du monde que vous respectez la vérité, sans pathos inutile, et droit dans vos bottes.
J’ai hélas confondu,les deux affaires étant citées dans l’article,avec l’affaire Hodeau/Ribeiro.Le contexte est malheureusement exactement le même:l’auteur,faiblement condamné (11 ans pour le viol et la séquestration d’une gamine de 13 ans,le prix ne me parait pas énorme) est libéré par anticipation et…recommence!
Mea culpa pour cette confusion.
Autre chose?
Merci beaucoup : j’ai hâte de voir, pour dissiper toute confusion (mais la confusion n’est elle pas l’essence de l’empathie) et sombrer dans le pathos, propice à la reflexion allant dans le bon sens :
a) les bottes de LA victime « droite dans ses bottes »
b) la video du regard poignant de LA victime « affrontant dignement, les yeux en face » ….
En bref, tout ce dont vous faites etat de façon solennelle et qui permet de se convaincre , voire de se rééduquer du rousseauisme, avec le maximum de crédibilité….
« Je suis tombé par terre
C’est la fôte à Voltaire
Le nez dans le ruisseau
C’est la faute à Rousseau »
V. Hugo Les Misérables
J’ai retrouvé le lien: http://youtu.be/H7IJEnME7cs
Quant à votre insinuation sur le respect de la vérité,le pathos et autre…je ne sais quelle est votre profession,mais recevoir un enfant victime de viol et plusieurs victimes adultes m’a suffi pour me faire mon opinion sur le sujet,et n’éprouver aucune empathie pour les auteurs de tels faits.
Vous n’avez pas l’impression de frôler le ridicule avec votre a) et votre b)?
Je ne cherche pas à vous rééduquer,loin de là,j’ai bien saisi qu’un esprit si éclairé que le vôtre,détenteur de LA Vérité,ne saurait s’abaisser à s’intéresser aux arguments de la plèbe.Continuez à philosopher dans vos hautes sphères,là où les victimes sont abstraites,sans traces de sang,de sperme ou d’ecchymoses.
Merci beaucoup pour l’exemple caricatural que vous avez donné.
* Vous partez d’un fait faux (deux contextes de crimes atroces ne peuvent être « exactement identiques », voire la définition de l’exactitude dans tout dictionnaire),
* les (mes) efforts de clarification qui auraient pu valoriser votre propos suscitent des arguments d’autorité (« recevoir un enfant victime de viol » : personne ne peut le prouver…)
* et enfin, vous m’attribuez une résidence « dans les hautes sphères », où je philosopherais, loin, évidemment de l’identité tellurique nationale….
Quant à l’empathie, qui pourrait en éprouver sur ordre/manipulation (et les victimes brandies -de préférence pré-découpées- pour des raisons politicardes/syndicales peuvent mener à saturation)….
Reste le ridicule que vous me fournissez généreusement , renforcé par des arguments affectifs…
Si philosopher, dans la partie de Descartes, consiste à demander des arguments rationnels (incluant, mais pas seulement, des preuves d’existence!), je suis servi…
Vous pouvez ratiociner à l’infini,mais me demander de montrer une paire de bottes qui n’existe que dans une expression populaire (beuark,le peuple,celui qui pense si mal) oui je trouve cela un peu ridicule.
Quant au regard de la victime,si vous avez eu la curiosité de regarder la vidéo dont j’ai fourni le lien,vous avez pu le voir.
Il est évident que deux faits identiques ne sauraient se répéter « exactement ».Je vous parle de similitudes…
Il est évident que je ne peux vous fournir de preuves de mon passé professionel,sinon des noms et des dates,vous comprendrez évidemment que je men abstienne,je voulais juste vous rappeler que ces victimes existent en chair et en os,elles ne sont pas qu’un nom dans un journal.
@marc bdn
Merci de vous charger de notre simplet pendant que je ne suis pas là. Mais je suis de retour et vous pouvez me le rendre. Bravo pour votre réponse à JP, qui était aussi percutante qu’il le fallait.
« exactement ».Je vous parle de similitudes…
Faux, factuellement FAUX : il a fallu que je **vous** reprenne pour que **vous** découvriez cette évidence…
« ll est évident que je ne peux vous fournir de preuves de mon passé professionel »
Mais alors, pourquoi en faire état (si c’est vrai, l’ensemble de vos élucubrations déconsidère votre profession; si c’est faux, le tableau est cohérent). Et les arguments de petite autorité sont tout, sauf convaincants…
« Quant au regard de la victime,si vous avez eu la curiosité de regarder la vidéo dont j’ai fourni le lien,vous avez pu le voir. »
Je ne sombre ni
dans la curiosité malsaine, ni
dans le voyeurisme…
Qu’est ce qui vous le faisait croire?
(si on vous mystifie si facilement, quelle est votre profession).
Mais vous m’avez bien fait rigoler, avec le regard droit dans ces bottes de la victime!
Grand Guignol est surpassé, dans le « sang, le sperme, les ecchymoses ». C’est du percutant, du crédible, de l’efficace comme on en fait peu….
A force de jouer sur l’empathie, on finit par une saturation du bon public….
Quant aux vidéos, ça se fabrique et ça s’édite (et un journaleux en perte d’audience est prêt à tout).
Vous êtes contradictoire: vous me demandez de vous montrer cette victime..et refusez de la regarder sous prétexte qu’une interview se « bidonne »? Etrange…
Qui vous permet de dire,sans me connaître ni ma profession,de dire que je la déshonore?Vous allez vite en besogne et préjugez gravement.
« sang et ecchymoses » : il n’y a que vous pour imaginez que les victimes de viols arrivent dans les commissariats ou les gendarmeries aux heures de bureau,propres et bien habillées.
Votre déni de la réalité est stupéfiant,vous éludez benoitement sur des arguties langagières dès qu’une réponse vous gêne,restez sur votre nuage à vos fumeuses élucubrations,le reste des vivants continuera à se débattre au milieu du réel.
@ untel :je n’attendais pas votre bénédiction,mais vous pouvez aussi vous entretenir avec notre ami.Pour ma part,les porteurs d’oeillères m’agacent et je ne vais pas tarder à jeter l’éponge.
Vous pleurnichez parce que, sachant que les videos sont aisement falsifiables, je n’ai pas voulu perdre mon temps (vous savez, les bobos-droit-de-l’hommistes n’ont pas que regarder du pathetique de provenance douteuse) avec un truc dont vous êtes bien incapable d’attester l’authenticité…
N’etant pas à vos ordres, je n’ai aucune raison de regarder ce qque vous brandissez; de même, l’empathie ne se commande pas (et ça s’use, à force d’être utilisé comme technique de manipulation par des politocards/journaleux/syndicalistes).
Mais que pouviez vous espèrer de quelqu’un que vous traitez (de façon confuse, rendre synonymes l’exactitude et l’approximation me fait bien rire) de rousseauiste à oeillères?
Naturellement, vu le niveau intellectuel de vos arguments (vous êtes bien infoutu de prouver la véracité de ce que vous tartinez grand guignolesquement), je prends vos éructations comme un compliment.
Ah je pleuniche…première nouvelle.Rassurez vous je garde mes larmes pour des sujets bien plus importants.
Si vous aviez regardé cette vidéo,vous sauriez qu’il s’agit d une interview diffusée sur France 2,en direct me semble t’il,et chacun sait qu’il y a une flopée de journalistes et de cameramen qui passent leur temps à faire de faux programmes pour me permettre de laisser des liens sur internet.Et c’est tout de même vous qui me l’avez demandé je vous cite : »Dans ce cas, je serais curieux, « la voilà la réalité. » de voir une video de « sa première victime (violée à l’âge de 14 ans,tout de même)qui est venue affronter dignement,les yeux en face et droite dans ses bottes,son ancien bourreau dont elle porte aujourd’hui encore les séquelles. ».Vous n’êtes pas si curieux que ça finalement.
Quant à vous avoir sous mes ordres,je laisse sans regrets aucun ce « plaisir » à d’autres.
Quant au niveau intellectuel de VOS arguments,vous ne faites qu’asséner,sans rien prouver,une théorie qui dans le cas présent a été démentie par les faits.C’est sans doute ce qui vous dérange d’ailleurs.
« Quant au niveau intellectuel de VOS arguments,vous ne faites qu’asséner,sans rien prouver,une théorie qui dans le cas présent a été démentie par les faits. »
FAUX : citez un endroit (date, heure, preuve que c’est une théorie) où j’assène une théorie?
laquelle?
Quant à prendre la peine de regarder une vidéo indiquée par quelqu’un qui, dans un français hésitant, n’hésite pas à préter des opinions politiques à son contradicteur (ce qui est sans interet), à le traiter de ‘borné’, ‘rousseauisste’ -j’en passe et des pires- , à essayer de forcer de l’empathie chez d’autres….
eh bien, mon pauvre ami, c’est raté….
Nota:
pour recommander une vidéo, ce qui compte, ce n’est pas
-la dignité du regard de la doublure de la victime qui est interessant,
ni
– sa droiture dans les bottes
qui peut convaincre
c’est si elle peut être authentifiée (par les temps qui courent, et avec un sujet sensible, c’est un minimum et c’est la première chose à indiquer) :
être obligé, sous les procès d’intention délirants et les bons sentiments à la mode, d’insister plusieurs jours sur ce point, parfaitement rationnel, est significatif de l’état de délabrement intellectuel de certains agités du clavier.
Quant à votre profession, je l’ignore (et si j’avais un moyen de savoir de façon certaine où vous êtes maintenu dans l’emploi, je ne la considérerais pas comme honorable)
Je vais vous citer
« Vous avez tort encore une fois, car ce n’est pas la punition qui réduit la violence, mais la responsabilisation des individus : ce que fait la justice humaniste.
Au contraire, vous, vous éliminez, vous ne responsabilisez pas : vous augmenterez inéluctablement la violence.
Vous obtiendrez l’effet inverse de celui que vous voulez obtenir :
Toute l’histoire des sociétés et de la violence en témoigne. » :vous assénez,mais ne prouvez rien…
Quant à mon français que vous qualifiez d’hésitant,il me semble dépourvu de fautes d’orthographe ou de syntaxe.
« Agité du clavier »: il suffit donc que je ne sois pas du même avis que vous pour être qualifié de la sorte.Vous respectez manifestement mieux la liberté de trucider son prochain que celle de le laisser s’exprimer.
Citez à quel moment je vous ai qualifié de « borné »!
Rousseauiste,je l’ai effectivement écrit,et je l’assume.
Pauvre ou pas,je ne suis pas votre ami.
Il vous suffirait donc de connaître ma profession pour ne pas l’estimer comme honorable…quelle généralisation douteuse! Admettons que je sois médecin: un simple désaccord avec vous suffirait à déconsidérer la profession entière qui sauve des vies chaque jour.Quel raccourci! Un peu comme si l’on considérait tous les délinquants de la même manière et qu’on mette sur un pied d’égalité un voleur de pommes et un violeur/assassin…
Mon pauvre ami,
En m’attribuant , dans la plus pure fistrouille des procès d’intention, une citation dont je ne suis pas l’auteur, vous illustrez votre verbeuse incompétence;
Ce , de façon magistrale.
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Je vais vous citer
« Vous avez tort encore une fois, car ce n’est pas la punition qui réduit la violence, mais la responsabilisation des individus : ce que fait la justice humaniste.
Au contraire, vous, vous éliminez, vous ne responsabilisez pas : vous augmenterez inéluctablement la violence.
Vous obtiendrez l’effet inverse de celui que vous voulez obtenir
**********************
En effet, je ne suis pas Bernajuzan , et je n’approuve ni ne désapprouve ses opinions .
En noyant le poisson sous des
* pleurnicheries
* pseudo arguments de « sperme, sang et ecchymose »
* une vidéo douteuse (vous ne pouvez pas l’authentifier : si Benetto, fabricant
de pullovers, peut bidonner des photos , un sydicat/parti politique généreusement subventionné
peut avoir assez d’argent pour truquer des videos.
vous avez détourné le lecteur de questions rationnelles,;, verbeusement et malhonnêtement.
En effet, il serait assez simple de comparer les chiffres de mortalité violente aux Etats Unis, assez repressifs,
et en Europe (les laxistes droits de l’hommistes).
La methodeserait interessante à plus d’un titre
* pas de bartin dégoulminant -ça a l’air d’être une spécialité dans les emplois assistés)
* L’avantage des chiffres de morts violentes consistent en ce que la définition est la même partout -pour le viol, en Suède, ça peut être une rupture de préservatif_
* Les chiffres sont souvent recoupés par des sources médicales et policières, et sont donc indépendants de toute manipulation..
Naturellement, de tels avantages rationnels méritent d’être noyés dans un magma de pleurnicheries, de ‘sang , sperme et bleus’ et du regard attendrissant de LA victime…
@marc bdn
On en arrive tous à la même conclusion.
Jetez l’éponge mais ne quittez pas ce blog. Il est utile de pouvoir faire barrage aux opinions d’internautes comme JP et il n’est pas le seul à les défendre sur ce blog.
Il arrive un moment où il devient stérile de s’acharner.Je continue bien sûr à visiter ce blog fort intéressant comme je le fais depuis plusieurs années,et y interviendrai (rarement) si je pense y avoir quelque chose à dire.
Bon courage,certaines personnes sont …fatiguantes!
Ah, vous encouragez untel à
* reformuler quelques généralités, que tout un chacun a comprises (ça bouffe de la bande passante et asphyxie le poisson) …
* compter les points quand quelqu’un a eu le malheur de ne pas avoir les mêmes opinions que Sa Majesté
* exprimer hautement la très haute opinion qu’Il a de Lui même
et, plus généralement, noyer sous un fatras d’inepties auto satisfaites tous les commentaires intelligents qu’on ne peut ainsi plus détecter
(et un bon bloggueur du Monde tel que Bernajuzan peut avoir des opinions dignes de s’y interesser :
au fait, avez vous un blog?
vous ou untel le parasite?)
Je n’encourage personne à rien, »untel » avec qui je n’ai ni affinités ni antipathie particulière s’exprime ici au même titre que vous et moi.
Et non je n’ai pas de blog et n’en ressent pas ni l’utilité,ni le besoin.
Vous aurez compris que je suis en désaccord avec Mr Berna juzan:il a cependant le droit de s’exprimer comme tout un chacun.Qu’il continue à le faire si ça peut intéresser quelqu’un.
« Et non je n’ai pas de blog et n’en ressent pas ni l’utilité,ni le besoin. »
LA question de votre ressenti n’interesse personne. Par contre, savoir si quelqu’un a un blog ou se contente de poster ses petites crottes pour son syndicat / son parti politique/son ego permet de le juger (ainsi que la qualité de la réponse à la question).
« il a cependant le droit de s’exprimer comme tout un chacun.Qu’il continue à le faire si ça peut intéresser quelqu’un. »
Si les reponses qu’il peut fournir sont noyées dans des redites extrêmement malhonnêtes, c’est une technique, sous prétexte de liberté d’expression, pour priver une opinion originale d’expression.
Mais c’est bien votre technique, non
Je vous laisse à vos travaux de propagande…
à untel
l’affaire du mediator n’est pas un fait divers, elle nous concerne tous, elle n’est pas isolée et peut s’expliquer par l’organisation de l’industrie du médicament, rien d’étonnant là dedans.
la punition est nécessaire mais elle n’empêchera pas d’autres scandales. il serait judicieux d’agir sur les causes.
un fait divers, c’est autrement plus rigolo ou fascinant – qui aurait imaginé qu’une femme puisse cacher les corps de ses bébés dans le congélateur familial, après les avoir tués ???
Enfin quelqu’un qui a vu que je parlais du Médiator.
Il s’agit peut-être plus qu’un fait divers en raison du nombre de victimes.
En revanche, je ne vois pas de différence dans la mise en cause du système de pharmacovigilance, par rapport à la mise en cause du système d’application des peines. Dans les deux cas, la société a mis en place une organisation qui est censée la protéger en premier lieu . Ensuite, d’autres considérations peuvent venir.
Dans le cas de la pharmacovigilance, elle a souvent bien fait son travail, mais une seule erreur lui a été fatale. Sous la pression du public, le système a été complètement mis à plat et revu.
Ainsi dans un cas l’organisme qui a failli en subit les conséquences, tandis que dans l’autre il est épargné, ce qui inscrit dans le marbre le fait qu’une erreur identique surviendra tôt ou tard.
PS Pour les faits divers rigolos, j’en trouve pas beaucoup ces derniers temps. J’ai bien aimé la malle à Gouffé et plus récemment le japonais cannibale. Si vous appréciez comme moi les affaires de cannibalisme je vous conseille ce blog :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/10/17/cannibalisme-un-plaisancier-allemand-a-t-il-ete-mange-a-tahiti/
Albi ! Ma ville fétiche…
Lundi, avant (ou après) le débat philo, n’oubliez pas d’aller méditer à tout cela sous le portique du Jugement Dernier, dans la belle cathédrale Sainte-Cécile.
Vous comprendrez (peut-être) pourquoi certains portent leur Livre ouvert sur leur poitrine…
Ceux-là n’ont sans doute pas besoin d’en rajouter… côté livres.
Après, tout n’est, en effet, qu’affaire d’imaginaire.
Je serai peut-être là, incognito, ou enverrai un de mes sbires tarnais.
;)))
En ce moment, il y a des affaires scandaleuses qui passent pour des faits divers, voir notamment comment les journaux comme Le Monde, Le Figaro ou Les Échos traitent l’actualité pour la société en faillite MF Global. On ne lit quasiment nul part, excepté sur La Tribune, en France, que les dirigeants de cette société ne savent pas s’expliquer sur un trou de … 700 milliards de $. Bref, et à côté de ça, on nous fait passer des faits divers sordides mais bien réels, pour des grandes actualités. Comme ce que raconte si bien votre article. Le système tel qu’il existe aujourd’hui est complètement dévoyé puisqu’il permet allégrement à ceux qui ont le pouvoir de mener une campagne médiatique sur ce qui les arrange. Le jour où le Parlement reformera les lois contre les abus des banques n’est pas arrivé. Pourtant, ce ne serait pas si compliqué. Enfin si, un peu comme la levée du secret-défense par le Conseil Constitutionnel…