À l’automne, Europe Écologie les Verts (EELV) devrait sortir un programme de gouvernement dans lequel – c’est une première – la sécurité tiendra une place marquante. En attendant, histoire de se mettre en bouche, un petit recueil des « meilleures idées » vient de paraître : La sécurité urbaine en questions. Un projet coordonné par le Cédis, le centre de formation agréé pour les élus locaux, rédigé par des chercheurs et des élus, sous la direction d’Anne Wyvekens, directrice de recherche au CNRS.
Il s’agit d’une boîte à outils pour les écologistes, lesquels ont parfois un peu de mal à faire coïncider leur idéologie avec les contraintes liées à la sécurité, comme restreindre certaines libertés, voire tout simplement réprimer : « Difficile de mettre fin à la violence tout en s’affirmant non violent », peut-on lire dans ce document. Pourtant, le temps de l’angélisme est bien passé. La nouvelle génération des Verts a les pieds sur terre, comme Émilie Thérouin, adjointe au Maire d’Amiens, chargée de la sécurité et de la prévention des risques urbains. La seule élue écologiste responsable de la sécurité dans une ville de gauche.
Même s’il n’existe pas de structures, comme au PS, c’est un peu la Madame Sécurité des écolos, où elle œuvre la main dans la main avec Pierre Januel, coresponsable de la Commission Justice d’EELV. Pour elle, le maire doit être au centre de la sécurité sur le plan local, ce qu’on peut appeler la police au quotidien, sans toutefois que le premier magistrat de la commune ne s’implique dans la chaîne pénale. Une différence notable avec le Monsieur Sécurité du PS, Jean-Jacques Urvoas. Les Comités de liaisons police(s)/population pourraient être la base de cette gouvernance locale de la sécurité que les écologistes appellent de leurs vœux. Le premier s’est tenu à Amiens-nord à la suite des violences urbaines du printemps 2009. Il s’agit de rapprocher les habitants des quartiers « chauds » des services de police. Et de les faire participer à leur propre sécurité en instaurant une confiance à tous les niveaux. C’est le contre-pied de la politique actuelle basée sur la tolérance zéro et la confrontation permanente, comme s’il s’agissait de savoir qui a la plus grosse. Aujourd’hui, regrette Christian Mouhanna (CESDIP-CNRS) : « Il n’est plus question de médiation ou de prévention par les gardiens de la paix, il faut de la répression chiffrée ». La volonté actuelle est d’ailleurs d’entraîner les polices municipales dans ce scénario, d’où la décision d’attribuer la qualité d’OPJ à certains de ses membres. Un projet retoqué par le Conseil constitutionnel.
Si en 2012 il y a alternance politique, les policiers municipaux devront se faire une raison, ils reviendront à leurs missions de base, réputées moins dangereuses, et se contenteront sans doute d’un armement de 6° catégorie. Donc, pas d’armes à feu, ni Flash-ball ni Taser, mais en revanche des moyens de protection adéquats.
Pour résumer la doctrine écologiste, du moins telle que je l’ai comprise, le maintien de l’ordre et la police répressive doivent rester du domaine exclusif de l’État, car lui seul a le « monopole de la coercition légitime ». Raison pour laquelle, les policiers et les gendarmes sont armés. Il en va différemment pour les policiers municipaux. Ils ne doivent pas être les duplicatas de leurs collègues de la Nationale mais au contraire montrer leur originalité et leur différence, en fonction de la commune où ils exercent. EELV est très proche du PS sur ce sujet, que l’on parle de police de proximité (même si le mot est tabou), de police du quotidien ou de tranquillité publique. Un directeur de la tranquillité publique, comme à Nantes, ça a de la gueule, non !
Quant aux préfets, ils devraient dépendre du Premier ministre et non du ministre de l’Intérieur, nous dit le pré-projet écolo. Car ils sont les représentants de l’État dans le département et non d’un seul ministre, et pourtant, ils consacrent le plus clair de leur activité aux problèmes de sécurité, au détriment des autres services de l’État. De nos jours, que ce soit dans la justice, la police ou la gendarmerie, plus personne n’agit, tout le monde réagit. La pression écrase. Les préfets de département, assis sur des sièges éjectables, sont devenus des chefs de police – d’ailleurs certains sont d’anciens chefs de police.
Le programme sécurité d’EELV devrait finalement être très proche de celui du PS. D’ailleurs, la semaine dernière, une première réunion de travail s’est tenue entre les deux mouvements politiques « sur l’établissement du volet « sécurité » d’une éventuelle plate-forme gouvernementale pour la prochaine législature », écrit Jean-Jacques Urvoas sur son blog. Il existe quelques différences, m’a dit Émilie Thérouin, comme par exemple la création d’un grand ministère de la Règle et du Droit qui regrouperait justice et police, projet cher au député du Finistère qui ne semble pas faire école chez les Verts. Peut-être que la candidate Éva Joly a des idées plus personnelles sur le sujet…
31 réponses à “Écolos : la police en vert”
A les pauvres Policiers municipaux ils n’ont pas le droit à grand chose, si que l’opinion public se foute de leur gueule. Il faut toujours les rabaisser , les faire passer pour des tocards, quelle honte ces donneurs de leçons politiciens quelle honte, qu’ils comment eux à se remettre en question et qu’il laisse même à la police municipale le métier de Police et Municipale qui veut dire sous l’autorité du maire mais pas une police avec une plume dans le c.l il ne faut pas déconner mes chères têtes pensantes à votre place j’aurai honte.
Bonjour.
Policier municipal de fonction en zone rurale.
Je n’ai rien contre le programme des verts, sauf que je fais quoi pour me défendre si la seule patrouille de gendarmerie supposée me soutenir est à 45 minutes de route, comme c’est le cas actuellement ?
La proximité, bien évidemment, j’adhère totalement.
Par contre très grosse déception. Renforcement des droits des gardés-à-vue, etc. mais… et les victimes ? non rien ? eux non plus donc. Les victimes ont s’en fout en France.
Je ne suis pas candidat non plus, mais voici quelques propositions : la vidéoprotection embarquée dans les véhicules de patrouille et dans tous les locaux des forces étatiques. Les PM ne sont pas concernés puisqu’ils n’ont pas le pouvoir de coercition dans leurs locaux.
Ces simples mesures permettraient de dédouaner les collègues des soupçons qui sont la plupart du temps mensongés en permettant de vérifier le « bon comportement » des agents. Quand aux brebis galeuses elles n’ont rien à faire dans les forces de l’ordre.
Amitiés à monsieur MOREAS, même s’il n’est pas sympathisant des PM. 😉
Bonsoir,
J’ai flânée pendant un moment sur votre site, et je vous dit bravo pour tout ce que vous proposez. Très intéressant
Quand le soft power se veut sécuritaire, c’est le début de la fin, le commencement de l’hystérie collective… Et on verra bientôt se lever les Conan contre Tolsaddoom.
Au moins c’est pas dépaysant…C’est la même approche que pour tout les mouvements totalitaires.
En avant vers la dictature des pastèques.
Il n’est pas si sûr que les écologistes – du moins certains d’entre eux – n’aient pas la fibre autoritaire, comme en témoigne leur tentation d’imposer par la contrainte les règles environnementales qu’ils trouvent difficile à mettre en œuvre par la pédagogie ou l’incitation. Face aux “péril écologique”, il leur arrive en effet de prôner la coercition, comme malheureusement le font souvent ceux qui sont (trop) certains d’avoir raison…
rodikol nous a attiré tout le Caveau de la République !
Socrate, SNCF… vous voulez dire que c’était un boute-en-train ?
Mais vous savez, vous aller énerver notre rodikol. Un peu comme comme moi, si quelqu’un venait ici dire du mal d’une honorable corporation. A chacun son petit coin de toile 🙂
PS J’en profite pour lancer un appel : si certains ont des corporations à me suggérer dont ils souhaiteraient que je dise du mal. J’ai dans mes cartons la formation professionnelle continue et la médecine du travail, mais toute suggestion serait la bienvenue.
… On va faire la manche, ça habillera l’automne … effeuillé !
Europe Ecolo sort sa « feuille » du programme à l’automne prochain ! Pour sûr, ça va tomber par terre.
Quand je lis l’encart du programme, je ne vois rien de neuf par rapport à ce qui se fait déjà. Répression, mansuétude, accompagnement… bref, on ne change rien dans les rôles, le jeu et les enjeux.
On replace quand l’humain au centre des préoccupations ? Quand fait on autre chose que se saisir d’opportunités pour se faire entendre ?
J’agrée assez à cette notion de « piège populiste » dénoncé plus haut. Arrêtons de faire croire à qui tend l’oreille qu’il y a de l’insécurité.
Chacun, et même les politiques, veut sa part du gâteau. Eh quoi ?! Pourquoi pas les politiques ? Cette politique est faite par une manne d’intellectuels qui a rarement mis les mains dans le cambouis. Elle ne distille qu’un sirop d’idées. Les écolos, comme les autres, une fois en place s’apercevront bien vite des réalités. Et leur discours ne doit pas être entendu comme une vérité.
Levons notre coupe et buvons à l’absence de forêt derrière cet arbre là… aussi !
Mais la feuille de route qui doit sortir à l’automne… elle est bien bonne celle-là Maître Mo !
Maître Mots, Soph’, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes ! Moi-même étant, comme vous le subodorez sans doute, Maître Maux.
Quant aux écolos qui s’apercevront des réalités, je veux bien. Mais je ne voudrais pas être là le temps qu’ils s’en aperçoivent. Vous savez que l’idéologie est la chose la plus difficile à retirer d’un esprit ? Les russes ont mis 70 ans. Combien de temps faudra-t-il à nos écolos ?
Nan, j’en reste à Maître Mo pour Moréas. Et puis, son nom est joli, comme son anagramme : arômes. Elle est pas belle, celle-là ?
Quant aux idéologies des écolos…. elles ne portent que sur l’intérêt à s’asseoir dans un fauteuil. P’têt bien que la Dame d’Amiens est sincère.
Mais elle est sans doute aussi une intello, une théoricienne de ce qu’il « faudrait faire ». C’est tout le problème de la politique : d’où que le vent vienne, elle s’essouffle.
On n’a toujours rien fait pour l’humain, à part le taxer ; comme autrefois la dîme, la taille et la gabelle.
D’ailleurs, nos gabelles sont vides, on retrouve vite la taille, à ce compte là. Reste la dîme : on va faire la manche !
Bon va pour Maître Mégaoctets mais à l’ère des Giga et Téraoctets c’est un peu chiche.
Répression, ils n’en parlent même pas. Sûr qu’il faut remettre l’humain au centre et réussir à remettre un peu d’éducation, de morale et de distance envers cette société qui ne fait qu’on existe que si on est consommateur, et que c’est même la 1ère des choses à faire…Mais au bout de la chaîne (alimentaire), il faut rappeler à chacun qui est la « proie »…Et éviter cette banalisation de devenir délinquant comme si c’était normal. Et pour votre info, il y a déjà un copyright sur l’appellation de Maître Mô, dont vous pourrez trouver le blog si vous voulez bien vous smasher une recherche dans le filet 😉
Hélas tous les « Maître Mo » n’ont pas laissé une trace immaculée dans l’histoire.
Certes, il existe déjà un Maître Mo… Mais sans doute n’avez vous pas tout lu.
Celui-là porte les arômes de lettres au Monde, de celles qui vous éparpillent et ensemencent des graines d’idées, pour voir fleurir, aux coins de l’hémisphère (si tant est qu’il en ait, des coins) aux coins de l’hémisphère, donc, des paroles d’hommes et de femmes aux allures d’inconnu(e)s, boutant hors les frontières, hors atmosphère, l’inénarrable bêtise, denrée universelle !
Je vous salue. J’irai me piquer à la toile ultérieurement.
Celui-là porte les arômes de lettres au Monde.
Celui-là me plait. De toute façon, comme tout ce que vous m’apportez.
Quand je lis l’extrait de leur document que vous avez mis en ligne, je me dis quand même qu’ils sont bien orientés et loin d’avoir dépassés l’angélisme.
Le mot « répression » reste un gros mot et il semble que cela ne doit pas exister.
Le mot « vidéosurveillance » dépassé depuis la Llopsi 2 par celui de « vidéoprotection » est gardé étrangement. Ils veulent un moratoire sur un outil qui n’est pas non plus dénué d’intérêt sans évoquer la mise en balance le contrôle avec la CNIL.
Quant au reste des propositions, c’est franchement méconnaître le droit Français et celui de la CEDH qui le fait grandement évoluer. Bref, pour tout ça, on a franchement pas besoin d’écolos, ça évolue déjà bien tout seul et même contre Sarkozy.
À la lueur de ce que je sais sur l’insécurité de ce pays, ils feraient bien de voyager pour voir comment cela se passe ailleurs…Ils comprendraient peut-être que nous avons de la marge avant de tomber dans un régime autoritaire de type dictature. S’ils sont incapables à ce point de graduation dans leurs idées et qu’ils restent sur une ligne droite de ce qui a été fait jusqu’à présent, je ne vois pas comment ils peuvent améliorer quoi que ce soit. Ils sont complètement à côté de la plaque.
Et sans comparer du tout avec le Brésil, il faudrait quand même qu’ils voient un film comme « Tropa de elite ». Peut-être qu’ils comprendraient mieux le clivage entre eux et leur population, forcément caricaturé par rapport à la France. C’est surement trop audacieux de les en imaginer capable avant une bonne vingtaine d’années. Mais c’est une preuve de plus de leur incompétence face à une situation qui les dépasse !
Je plussoie votre propos. Comme quoi on peut faire jouer l’ascenseur et être sincère.
quelle insécurité?
il n y a pas d insécurité c est une vue de l esprit instauré par le fn,moi quand je sors de chez moi je ne vois jamais ni de noirs ni d arabes ni de roms.
La délinquance a existé de tout temps et sur tout les territoires, bien avant toute immigration. Ce n’est donc pas un problème spécifique propre à une communauté particulière !! Maintenant, il y a un phénomène de précarisation, de société de consommation qui n’est pas du tout géré par les pouvoirs en place, voir même ignoré ou banalisé. Merci de ne pas faire de discrimination !!
@ Marc Schaefer » La vraie solution serait de supprimer les préfets et donner leurs compétences aux régions « .
La décentralisation et sa dernière mesure, expérimentation économique, a déjà donnée beaucoup de pouvoirs aux Régions et aux Maires …… et même beaucoup trot. Ces » grands élus » peuvent se livrer à toutes les dérives sans risquer la moindre sanction, hormis en cas de détournement de fonds. Les cours régionales des comptes peuvent à longueur de rapports, dénoncer des gabegies, et des dépenses plus qu’en limite de la légalité ….. cela donne très exceptionnellement lieu à des enquêtes judiciaires. Il est très rare qu’un Préfet saisisse le Procureur, en cas de faits potentiellement délictueux figurant dans les dits rapports. Si il se risque à cela, un Président de Région ou Maire d’une grande ville ( quasi tous cumule cette fonction avec un mandat nationale ) obtiendra rapidement la mutation / sanction de ce Préfet.
Alors si en plus on transfère aux Présidents de Région des pouvoirs de police, et que l’on étende ceux de maires, bonjour les dérives !…… C’est d’ailleurs tout le danger des propositions de Jean-Jacques Urvoas sur ce sujet, on en reviendrait à la situation prévalant jusqu’à la fin des années 30. Une seule constatation : la croissance exponentielle des polices municipales depuis trente ans, elle n’a pas empêchée l’augmentation de la délinquance au quotidien !…..
Une inexactitude dans votre papier : nous avons à Montreuil (93), également, une élue Europe Écologie Les Verts, adjointe à la Maire, en charge de la Tranquillité publique. Qui est ici la dénomination de la délégation « sécurité ». Vous pourriez peut-être la contacter en complément ? Vous conviendrez qu’une élue écolo, en charge de la sécurité, en Seine-Saint-Denis, peut avoir un éclairage intéressant à apporter…
Je vous laisse son nom : Mme Véronique Bourdais.
La vraie solution serait de supprimer les préfets et donner leurs compétences aux régions.
Faire diriger la ou les polices par un politique à la légitimité démocratique directe, dont ce soit le rôle clair et qui rende des comptes aux citoyens.
C’est le cas en Allemagne, où les policiers disent « bonjour monsieur » plutôt que « petit con », ce qui change tout aux relations avec la population.
Toujours drôle de voir comme les tendances s’inversent: la Suisse qui possède 26 polices cantonales s’interroge sur le besoin de centraliser les forces de polices (http://www.tsr.ch/info/suisse/3374591-une-fusion-des-26-polices-cantonales-pronee.html).
Il y a clairement 2 types de besoin: une police de proximité pour résoudre les problèmes de quartiers, la petite délinquance,… et une police plus spécialisée pour le crime organisé, les délits de sang ou financiers.
Il faudrait prévoir des formations différentes et surtout une gestion qui permmette de faire travailler ces différentes unités de manière cohérente de manière à éviter la guerre des polices.
Vous ne connaissez pas ma femme. Elle vous ferait changer d’avis.
Je me souviens que le projet de Mr Urvoas (le petit papoose qui un jour deviendra le grand manitou de la police) n’a pas suscité beaucoup de commentaires. Les blogueurs se sont dit qu’il n’appliquerait pas forcément ses promesses un fois au pouvoir. Ils ont aussi estimé qu’il serait bien temps de critiquer ses réformes quand elles seraient discutées. Dans la police, on n’aime pas forcément bavasser inutilement.
Dans le cas présent, il est encore moins utile de s’attarder (jeu de mots) sur le projet des écolos vu qu’ils ne seront au pouvoir qu’à la fin du siècle et encore seulement si le réchauffement climatique anthropique se confirme. Dans le cas contraire ils se consacreront jusqu’à la fin du XXI° siècle à ces querelles internes qui les occupent la plupart du temps.
Je vous dirais bien mes projets pour la Police, mais comme je ne suis pas certain d’être élu, d’autant plus que je ne suis pas candidat, ils n’ont pas plus d’importance que ceux des verts.
Je plussoie votre propos.
Anne-Sophie Mercier nous donne tort à tous les deux : « On peut se dire que les Verts, fondés en 1984, se sont convertis à l’idée d’une culture majoritaire acceptée par la minorité. Les voici devenus adultes politiquement. A 27 ans. »
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/18/a-vingt-sept-ans-les-verts-deviennent-enfin-adultes_1573931_823448.html#xtor=RSS-3208
Mais je crains que l’avenir ne donne tort à Anne-Sophie Mercier. Selon ma prédiction ci-dessus, les verts seront adultes politiquement à l’âge de 116 ans.
Ah oui, j’ai vu le même article…En effet, s’ils sont devenus adultes…J’attends donc de voir leur projet…niture à l’oeuvre pour me permettre de finir d’en douter… Néanmoins, on dit que c’est à 40 ans qu’on est au top. Laissons leur donc encore un peu de temps de terminer leur croissance 😉
La sécurité ! Faux sujet, piège populiste ! Ce n’est qu’un symptôme du mal être sociétal. L’aborder c’est valider les propos de ceux qui en font l’outil de leur propagande…
Ah oui, belle logique ! Alors, on ne doit pas en parler ??
MDRRR
C’est vous le populiste.