Ces jours-ci, Ilitch Ramirez Sanchez cabotine devant la presse alors qu’il est jugé pour un attentat à la grenade qui a fait deux morts et 34 blessés. Malgré les rides et son visage rondouillard, le bonhomme n’a pas changé : il n’a jamais eu aucun respect pour la vie humaine. Celui qui a terrorisé la France, il y a de cela plusieurs dizaines d’années, ressemble aujourd’hui à un clown qui ne fait rire personne.
Le personnage est apparu au grand jour en 1975, après avoir tué froidement trois hommes, dont deux policiers, et en avoir blessé gravement un autre.
C’était le vendredi 27 juin 1975. Au 13 de la rue des Saussaies, le siège de la DST, l’ambiance est décontractée. Certains se préparent à partir en vacances, d’autres, en week-end. Il y a même un pot pour fêter l’événement et pour marquer le départ à la retraite d’un fonctionnaire de la division B2, celle en charge du terrorisme international. Mais dans la cour, dans les locaux de garde à vue, il y a un certain Michel Wahab Moukharbal, dit Chiquitin, un Libanais de 25 ans que la division de surveillance avait pris en filature depuis sa descente d’avion, à Orly, deux semaines plus tôt.
Une filature qui les avait conduits dans une rue étroite derrière la Sorbonne. Devant l’immeuble du n° 9 de la rue Toullier. Là, un homme attendait. Contact. C’est Carlos – mais personne ne le connaît.
C’est ainsi que cette adresse a été enregistrée par les enquêteurs de la DST Continue reading
13 réponses à “Le dernier tour de piste de Carlos”
Il est drôle ce P. Bergougnoux préfacé par Joxe… (et ‘négré’ par T. Leleu)
Il n’évoque pas une seule fois la réforme la plus intéressante qui eut jamais eu lieu dans la police, la « polprox » de jospin-chevènement.
https://www.marianne.net/societe/une-police-inadaptee-aux-defis-modernes
Une recension des choses qu’on vous cache (et qu’on vous racole) ici s’impose, les vieilles histoires de Carlos, hein, en dehors d’Oursivi, ça n’intéresse pas trop gd monde. Qu’il reste en tôle, celui-là, et voilà.
Même si je peux comprendre l’aspect symbolique d’un criminel recevant son du, si on se place sur un plan purement pratique alors condamner quelqu’un déjà condamné plusieurs fois à la prison à vie, dans un système où toutes les peines sont confondues, peut paraitre quelque peu inutile.
Quoi qu’il en soit, je me demande comment il se sent, maintenant que le résultat de l’application de ses doctrines à sa patrie, le Vénézuela, s’est révélé un désastre.
Les États du monde entier commettent les mêmes opérations en fonction de leurs intérêts . Les pays occidentaux dont les États Unis ont commis des crimes de masses qui restent à ce jour impunis. Les crimes de Carlos peuvent choquer mais restent des très limités au regard des crimes américains, marocains, jordaniens , israéliens, français… dans les années 70. Le journaliste semble oublier le contexte de l’époque. Se souvient il du SDECE?
raison d’état, terrorisme, révolution, défense, les moyens utilisés peuvent se ressembler et se mélanger, certaines définitions empiètent les unes sur les autres et fluctuent selon les époques et le point de vue. Reste que les actes de Carlos se doivent d’être jugés, à mon avis. Comme à une autre échelle on aurait du se donner les moyens de juger ceux de GW Bush et de son administration en Irak, par exemple. L’histoire s’en souviendra.
Combien « d’intellectuels » ont plus ou moins admiré ce terroriste sans morale aucune ?
la peine de mort n’a jamais empêché les terroristes de tuer, même avant son abolition.
bien au contraire, « ils » n’ont rien à perdre, sinon la tête !
Quant à cette valeur symbolique de la tête coupée, on voit bien là que c’est la réflexion qui gêne.
Par ailleurs, combien de crimes d’état ont été commis par des gens « propres sur eux ». En témoigne le billet de notre hôte : « On se fiche de sa prime-enfance, mais à 17 ans, son père, pro-soviétique forcené, le place dans une école plus ou moins militaire de La Havane dont le directeur est un officier du KGB.
Cuba prépare la révolution mondiale et le « pouvoir au peuple » n’est pas encore une utopie. En France, le Parti communiste est tout-puissant, et Mehdi Ben Barka, choisi par Che Guevara pour devenir le héraut d’une révolution économique en faveur du tiers-monde, est enlevé (et assassiné) à Paris par les services secrets marocains avec l’implication des services français. Le Che, lui, sera abattu deux ans plus tard par des agents de la CIA. – Fin de l’histoire : le capitalisme a vaincu ! »
« la peine de mort n’a jamais empêché les terroristes de tuer »
Il est quand même extrêmement rare qu’un terroriste condamné à mort se remette à assassiner après son exécution !
Ni un imbécile de devenir intelligent !
N’ayez pas peur, Sophia, cela ne risque pas de vous arriver !!!
Ni à vous.
Ce n’est quand même pas bien compliqué de comprendre que la mort fait infiniment moins peur à un individu qui n’a rien à perdre, et même peut être vue comme une récompense pour eux, plutôt que la perspective de croupir jusqu’à la fin de ses jours en prison.
Monsieur VIH,
Vous avez l’air drôlement au courant de ce que ressentent les criminels !
Vous parlez d’expérience ?
Je trouve ce qu’a fait Carlos terrible (même si j’aime bien ses chansons).
Mais sa mère, François Dolto, a fait encore plus de mal avecses théories éducatives !
C’est un nouveau tribunal de Nuremberg qu’il faudrait convoquer pour cet autre genre d’ordures-là.
Même totale absence de considération pour la vie, même in-réformable idéologie remplaçant tout embryon de raison ; un serpent à visage humain.
AO