Les Français sont pris en otages… Une expression entendue à chaque mouvement de grève et complaisamment relayée par les gens qui nous gouvernent. Comme si, à force de la répéter, on finissait par se persuader que tous nos malheurs viennent de ces salariés qui trouvent un plaisir sadique à nous embêter pour la moindre revendication.
Avec les policiers, au moins, pas de problème, puisqu’ils n’ont pas le droit de grève. Et voila-t-il pas qu’au premier débrayage sérieux dans le domaine de la sécurité, on menace de les utiliser à une tâche dont ils ont été déchargés au profit du secteur privé ! Or, désigner les policiers comme des briseurs de grève porte gravement atteinte à leur image – qui, d’après une étude récente, n’est déjà pas trop reluisante. Et si par malheur ils laissaient passer une arme ou un objet interdit, qui serait responsable ? L’aéroport, le ministre de l’Intérieur ou le policier lambda ?
Et puis, comment voulez-vous que trois ou quatre cents policiers et gendarmes assurent le remplacement de milliers d’agents de sûreté aux quatre coins de France ?
Dans cette grève, on a d’un côté des patrons qui refusent la négociation et de l’autre un gouvernement qui montre les crocs. Comme si on recherchait le clash. Alors, il faut s’interroger : pourquoi cette épreuve de force ? Juste pour nous assurer de bonnes vacances ?
À moins que…
Le 1er janvier 2012, les agents de la sûreté aéroportuaire comme tous les autres personnels de la sécurité privée seront contrôlés par un nouvel organisme placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur : le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité). Une personne morale de droit public compétente pour tout ce qui n’est pas du ressort direct de l’Etat. Ce sont donc 5 000 sociétés et près de 200 000 salariés qui passeront sous sa coupe. Il s’agit pour l’administration de réguler les tâches qu’elle a déléguées au secteur privé. Tandis que, pour cause de RGPP, les policiers et les gendarmes sont appelés à se recentrer sur « leur cœur de métier ».
Donc, si cette grève a lieu maintenant, ce n’est pas seulement en raison du retentissement que lui donne l’approche des fêtes… À mon sens, elle traduit aussi l’inquiétude des salariés qui craignent dans un avenir proche de nouvelles contraintes. Peut-être même se disent-ils que c’est la dernière occasion de faire grève… Car pour le gouvernement, ce n’est pas le service minimum qui est sur la table, mais bien un service maximum.
Finalement, un jour, on se dira peut-être : la police, c’était pas si mal.
64 réponses à “Grève dans les aéroports : la police prise en otage…”
Les contraintes sur les sites aéroportuaires ne concernent pas que les agents de sécurité: Tous les salariés sont concernés, particulièrement ceux qui ont accès aux avions.
Dans leur cas, une simple altercation a laquelle ils ne feraient que répondre a toutes chances de provoquer le retrait de leur autorisation d’accès a leur zone de travail par la préfecture… leur probable mise au chomage… et de gros problèmes aux compagnies pouvant être privées du jour au lendemain de ressources tournant en 3×8 avec de grosses conséquences.
Ces contraintes pèsent aussi sur les compagnies: L’entretient d’Airbus d’Air-France en Chine, qui a récemment défrayé la chronique à cause d’un capotage remonté avec seulement la moitié des rivets (pour combien d’autres négligences moins visibles qu’un morceau d’enveloppe de l’avion commencant à se faire la malle?), ne sont sans doute pas dues qu’aux différences de salaires…
@Rodi : Ci-mer ieuv ! Zy va ! c’est kan ki morav la tetê aux michtons ton louzou ! Sont trop bonnes les roles-pas. On croirait du Rodikol !
Tu crois qu’y z’ont kiné le nerf powel les frères la té-ci ?
Moi j’y ai fait une teuf d’enfer. J’ai mis le feu à la minèche ! ‘L’est cramé : mant’nant son habit l’est tout noir ! Y va pouvoir livrer ailleurs ! y repassera le zombi habillé en rouge ! ‘L’est trop bate sa caisse : kité avec des rennes ! Y fait au moins du 25 décembre à l’heure !
C’est sûr, on va l’attend’ encore le père machin. ‘L’a même pô une meuf dans sa hotte ! C’est sûr le silence c’est pas un oubli !
Mais l’oubli est un vrai silence !
Allez les keum ! Croyez k’y z’ont libéré les otages les keufs ? et laissé partir les zoiseaux aux ailes de zingues ?
Merci pour le joyau d’pauwel. 2 m1, ch’uis à Baden !
On ne vous oublie pas, pour preuve encore récemment un petit mot de Soph’ que je continue à lire très attentivement même si je n’interviens pas. Les autres internautes ont si bien salué son travail que je n’ai pas osé le faire avec moins de talent. Le plus féroce critique est parfois rougissant au moment du compliment.
Joyeux Noël Chère Soph’
Joyeux Noël Cher Rodi
Je me permettrai aussi ma première apostrophe directe au maître de céans: bonnes fêtes Cher George Moréas
Merci à vous, qui prenez le temps de lire et de commenter ce blog. Joyeux Noël à tous ! GM
Article L6342-2 du code des transports
Modifié par LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 – art. 25
En vue d’assurer préventivement la sûreté des vols, tant en régime intérieur qu’international, d’une part les officiers de police judiciaire ainsi que, sur l’ordre et sous la responsabilité de ceux-ci, les agents de police judiciaire et les agents de police judiciaire adjoints mentionnés aux 1°, 1° bis et 1° ter de l’article 21 du code de procédure pénale et d’autre part, les agents des douanes, peuvent procéder à la fouille et à la visite, par tous moyens appropriés, des personnes, des bagages, du fret, des colis postaux, des aéronefs et des véhicules pénétrant ou se trouvant dans les zones non librement accessibles au public des aérodromes et de leurs dépendances ou sortant de celles-ci.
Sont également habilités à procéder à ces fouilles et visites, sous le contrôle des officiers de police judiciaire ou des agents des douanes, les agents de nationalité française ou ressortissants d’un autre Etat membre de l’Union européenne désignés par les entreprises de transport aérien, les exploitants d’aérodromes ou les entreprises qui leur sont liées par contrat. Ces agents sont préalablement agréés par le représentant de l’Etat dans le département et le procureur de la République. Ils ne procèdent à la fouille des bagages à main qu’avec le consentement de leur propriétaire et à des palpations de sécurité qu’avec le consentement de la personne. Dans ce cas, la palpation de sécurité est faite par une personne du même sexe que la personne qui en fait l’objet.
Ces fouilles et visites peuvent être réalisées, avec le consentement de la personne, au moyen d’un dispositif d’imagerie utilisant des ondes millimétriques dans les conditions visées à l’alinéa précédent. En cas de refus, la personne est soumise à un autre dispositif de contrôle (1).
L’analyse des images visualisées est effectuée par des opérateurs ne connaissant pas l’identité de la personne et ne pouvant visualiser simultanément celle-ci et son image produite par le scanner corporel. L’image produite par le scanner millimétrique doit comporter un système brouillant la visualisation du visage. Aucun stockage ou enregistrement des images n’est autorisé (1).
Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’aviation civile et du ministre de l’intérieur détermine les aéroports dans lesquels le recours au contrôle par dispositif d’imagerie utilisant les ondes millimétriques est autorisé (1).
Les agréments prévus par le deuxième alinéa sont refusés ou retirés lorsque la moralité de la personne ou son comportement ne présentent pas les garanties requises au regard de la sûreté de l’Etat, de la sécurité publique, de la sécurité des personnes, de l’ordre public ou sont incompatibles avec l’exercice de ces missions.
Les conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat.
*** Dans le cadre de l’application de cet article L6342-2 du code des Transports, les agents de police judiciaire de la Police aux Frontières et de la Gendarmerie des Transports Aériens sont habilités à effectuer des contrôles. Le texte n’a pas prévu que ces Services de l’Etat pouvaient ou devaient suppléer les Sociétés prestataires en cas de carence.
Il faut noter que POLICE et GENDARMERIE n’effectuent actuellement que des missions de palpations et de fouilles de bagages, car ils n’ont aucune formation leur permettant d’utiliser ou d’interpréter l’imagerie radioscopique. On note également que le Service des DOUANES qui possède le droit de grève ne participe pas à cette mission. Il se serait lui, certainement mis en grève.
Les syndicats policiers de gauche ou de droite ont fait état de leur mécontentement. L’importance du mouvement de grève place les pouvoirs publics devant une situation inédite. 400 policiers ne pourront suppléer 4000 agents de sûreté à Roissy.
Effectivement, il aurait mieux valu écouter les doléances syndicales avant ou au cours du dépôt de préavis de grève et mettre en place un programme négocié sur le moyen et long terme. Les agents de sûreté ont besoin de cette reconnaissance. Les aéroports sont une caisse de résonance médiatique très sensible, la période choisie est également plus que sensible, les pouvoirs publics et les Direction d’Aéroports semblent le découvrir.
L’ annexe VIII : Dispositions particulières aux emplois de la sûreté aérienne et aéroportuaire – Avenant du 31 juillet 2002 de la convention collective spéciale aux métiers de la sécurité avait été mise en place dans la douleur avec un mouvement de grève également très important. La situation est semblable, certains auraient dû s’en souvenir au lieu de laisser la situation s’enliser et le conflit se durcir.
L’expression « prise en otage » a été complaisamment relayée par les ministres et M. Sarkozy (reprenant à leur titre une « exaspération » apparue il y a près de 2 ans). Or, les faits d’hier (annoncés il y a 2 jours) sont bien une prise d’otage… mais pas du tout des voyageurs. Il y a eu certes des vols annulés pendant 2 jours, une propagation, des retards et, surtout, des attentes. Mais rien ne justifiait cela.
Français vivant à l’étranger, je suis obligé de passer demain par la France pour repartir dans un autre pays.
Si jamais un policier qui remplace les grévistes tente une palpation – je l’aurai prévenu avant – il prendra ma main dans la figure et je porterai plainte pour geste déplacé et attentat à la pudeur.
Que de la gueule Patrick…
Surtout n’oublie pas de nous raconter, on va se marer deux minutes…
La solidarité, c’est d’abord un devoir d’Etat. Envers les travailleurs les plus pauvres. C’est aussi un devoir des syndicats envers les travailleurs les moins protégés : emplois pénibles, statut précaire, salaires de misère.
Les métiers de la sécurité se sont tous embarqués vers une refonte de leurs champs de compétences. Le secteur public « policier » s’est débarrassé avec bonheur des tâches indues, car ingrates et ressenties comme pénibles. A juste titre.
Dans le même temps, cet abandon de l’Etat a permis la spécialisation d’un corps de métier qui mérite d’être reconnu à sa juste valeur avec des parcours identifiés et une accessibilité à des fonctions d’encadrement ou des missions d’expertise, aujourd’hui réservées aux… policiers ! et gendarmes.
En effet le CNAPS recrute pour ces futurs chefs de service chez… les policiers ! et les gendarmes.
Une manière de dégager discrètement des fonctionnaires surpayés vers une porte de sortie gratifiante et grassement rémunérée ! Tout a un prix.
Sauf pour la valetaille, le petit agent de sécurité sans évolution de carrière.
Du mépris patronal pour les agents de sécurité : un petit rappel sur la prime aux dividendes, par exemple ! A ne pas comparer avec les primes de nos policiers… Aucun risque ! Le risque étant compris dans la prime.
« L’entreprise SECURITAS explique au ministre Xavier BERTRAND pourquoi sa prime est de 3,5 euros, au lieu des 1.000 euros annoncés par le gouvernement. »
Transports publics
Securitas sécurise les gares, les trains, les bus, les métros et tramways.
Missions
• Surveillance générale
• Contrôle d’accès (personnels, fournisseurs, livraisons)
• Gestion des flux de voyageurs
• Protection périmétrique du site
• Sécurisation du personnel de la gare
• Gestion et contrôle radioscopique des consignes
• Gestion des objets trouvés
• Ouvertures et fermetures
• Gestion des colis suspects
• Collaboration avec la police des réseaux ferrés
• Contrôle des scellés des wagonnets (presse, boissons)
• Protection des accès voyageurs
• Surveillance vidéo des quais
• Vérification des rames avant embarquement
• Contrôle des caissons de trains
Xavier BERTRAND s’était fâché. Mais avait cédé. 3,5 euros par agent ! Montant de la fameuse prime aux dividendes. Une aumône jetée par SECURITAS à ses agents de sécurité français.
Un tel mépris a un prix. Et engendre des risques. Principalement celui de provoquer un mouvement de grève.
Je ne résiste pas à la tentation de vous donner un extrait de la « profession de foi » de SECURITAS, à lire sur son site :
« Une solution de sécurité par agents n’est pas un coût mais un élément à part entière de la politique de réduction du risque de nos clients. En France, deux marchés existent : l’un, « low cost », propose des taux horaires à bas prix, et l’autre, professionnel, offre des solutions de sécurité. Securitas est sans hésitation dans le second. Nous travaillons pour une rentabilité pérenne à travers le meilleur équilibre entre nos salariés, nos clients et nos actionnaires. Chaque pierre posée aujourd’hui est un progrès pour demain. »
Pour 3,5 euros, nous n’en doutons pas ! La rentabilité est pérenne surtout pour les actionnaires.
Les policiers ont toujours le choix, un choix de conscience. Un choix de société. J’affirme qu’il existe autant de policiers républicains que de commerçants républicains, que d’artisans républicains, que d’enseignants républicains, etc..
De policiers et de gendarmes. Car il ne faut pas oublier nos collègues de l’Arme.
Des associations, par exemple pour les épouses de gendarmes, se montent pour contrer l’absence de droit de grève et l’interdiction de s’exprimer. Des stratégies sont réfléchies pour faire respecter une déontologie républicaine, sans pour autant « casser » l’outil républicain.
L’homme est toujours libre d’obéir ou de… réfléchir à obéir avec intelligence et loyauté, mais sans renoncer à ses propres valeurs morales.
C’est parce que le policier ne peut exercer son droit de retrait qu’il peut perdre sa vie pour sauver votre vie. Le droit de retrait est pourtant un droit reconnu à tous les autres citoyens, celui de sauver sa peau face à un danger. Le policier a accepté, en devenant policier, de sacrifier sa vie pour peut-être un jour sauver votre peau.
Et imaginez que ce jour-là il use de son droit de grève ? Non. Puisque le policier a aussi VOLONTAIREMENT abandonné ce droit constitutionnel. Pour autant, personne ne lui a jamais demandé d’abandonner son courage d’être cet homme qui peut se tenir droit devant vous parce qu’il aura choisi d’écouter sa conscience.
Aujourd’hui si les policiers souffrent beaucoup dans leur vie professionnelle, croyez-le ou non, c’est parce qu’ils ont parfaitement CONSCIENCE que certaines dérives ne sont plus acceptables.
Les policiers sont à vos côtés. Evitons de tomber dans les pièges simplistes de la division « fachiste ». Les policiers sont d’abord des républicains convaincus qui veulent retrouver leur statut de « gardiens de la paix » civile.
Et j’espère sincèrement que les syndicats sauront s’allier pour défendre l’intérêt des travailleurs pauvres, tandis que les collègues sauront se montrer à leur manière solidaires des agents de sécurité qu’ils cotoient souvent au quotidien. Après tout, les indigestions en périodes de fêtes sont monnaie courante. Ca vaut bien 3,5 euros d’augmentation, non ?
Arrêtez, vous les gouvernants et vous les journalistes qui les relayez, la formulation « pétainiste » de ces prétendues « prises en otage » qui revient comme une dérobade populiste quand on ne veut pas respecter les droits fondamentaux des citoyens. Je parle des droits constitutionnels au travail, à la grève, à l’information, à la liberté d’expression, et de combien d’autres que l’on bafoue tous les jours.Je parle des droits fondamentaux de la liberté, de l’égalité, de la fraternité que l’on efface du fronton de nos édifices publics, et que l’on tente de faire disparaître de nos mémoires, pour les remplacer par trois autres, qui ne sont même plus: « travail, famille, patrie », mais: pouvoir, profit, égoïsme.
Vous faites la plus sordide injure aux vrais otages, à ceux du passé qui ont payé de leur vie le fait de l’avoir été, à ceux du présent qui la risquent par le fait qu’ils sont réellement, eux, des otages.
Depuis 1999 et le début des années 2000, certaines missions de sûreté aéroportuaire jusqu’alors considérées comme missions régaliennes ont été externalisées. Cette externalisation correspond à une forte augmentation du transport aérien et à une demande de plus en plus importante de mesures de contrôles de la part des organismes en charge de la sûreté de l’Aviation Civile (OACI, UE, DGAC). 10000 agents ont été recrutés au niveau national pour assurer ces missions. Ni les Ministres de l’Intérieur ou de la Défense ne pouvaient satisfaire ces demandes …..
L’effectif policier moyen d’une ville de 400 000 habitant est environ de 800 Policiers (avant le remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite sur décision de SARKOZY).
Cette externalisation est juridiquement très encadrée. L’article 282.8 du code de l’aviation civile en est le piler. La répartition des missions entre les partenaires et les responsabilités sont parfaitement identifiées. Le rôle de la Police aux Frontières a évolué. La Police n’est pas désengagée, bien au contraire, elle a un rôle de contrôle, d’expert, de conseil, de supervision, de suivi. Elle en a en charge avec les autres partenaires de l’Etat, (Douanes, Gendarmerie des Transports Aériens) tout le suivi qualitatif de la prestation de contrôle. La commission de sûreté (DGAC, POLICE, DOUANES, DONNEUR D’ORDRE) présente sur chaque aéroport sanctionne sévèrement les manquements constatés chez les Sociétés prestataires. L’échelle des sanctions financières peut monter jusqu’à 7500 euros par manquement.
Les services de Police gardent la main sur toutes les missions de recherches de renseignements, de vérifications, de recoupements, d’enquêtes judiciaires, et bien sûr de détection d’individus ou voyageurs susceptibles de vouloir porter atteinte au trafic aérien. Actuellement le plan VIGIPIRATE est toujours en application. Les sociétés privées ayant une mission de sûreté aéroportuaire sont contrôlés par l’OACI, L’UE, la DGAC, la Douane, la Police, le donneur d’ordre (ouf). Les sociétés prestataires exercent un vrai métier avec des techniques de détections très pointues. Le contrôle des bagages de soute est entièrement automatisé, celui des bagages de cabine est également automatisé mais est associé à des fouilles manuelles de bagages avec le consentement du passager et des palpations de sécurité. Contrôles dont l’effet dissuasif est indéniable et destinés pour forte part à casser toute volonté de porter atteinte au transport aérien.
Les sociétés possèdent généralement leur propre centre de formation et effectuent leur propre recrutement, avec des obligations légales concernant le niveau de réussite à des entrainements périodiques et des tests en situation réelle. Un échec met l’agent en danger professionnellement, danger qui peut aller jusqu’au licenciement …… Les contrôles de ces Centres de formation sont du domaine de l’État.
La pénibilité du métier est réelle. Outre les obligations de concentration en ce qui concerne l’interprétation de l’imagerie radioscopique, les nouvelles obligations en matière de fouilles et surtout de palpations rendent le métier également très physique. La vacation est généralement de 8 heures. D’autre part les mises en place se font très tôt et parfois très tard et parfois même la nuit dans les aéroports. Ce qui rend difficile l’organisation de la vie familiale.
On considère que 180 passagers/heure par poste d’inspection filtrage sur un aéroport est un max, pourtant certains donneurs d’ordre veulent monter à 21O, soit 3.5 pax contrôlés à la minute ce qui laisse peu de temps d’interprétation pour l’imagerie radioscopique, dans l’hypothèse où l’interprétation de l’image de chaque bagage ne présente aucun doute. Une éventuelle interrogation sur l’imagerie ou un repositionnement du bagage créant une saturation au PIF …. La rapidité de l’exécution de l’ensemble des composantes du contrôle est obligatoire, pourtant la levée de doute est complètement nécessaire. C’est à ce moment également qu’il doit y avoir complémentarité entre les Services de l’Etat et les agents de sûreté. C’est un vaste débat, car si la réglementation attribue des missions au Services de l’Etat, ces derniers sont – ils en capacité et en nombre suffisant pour effectuer ces missions. Quant à réclamer la présence de CRS sur les postes d’inspection filtrage, je ne pense pas que nous puissions revenir comme dans les années 80 où les CRS étaient présents sur les postes sans formation, pour des missions à durée courtes ….. Le métier a évolué, ses exigences aussi comme le montre la caisse de résonnance médiatique aéroportuaire.
Les Sociétés de sûreté aéroportuaires sont des partenaires incontournables de l’activité aéroportuaire. Pourtant, lors des appels d’offres, les donneurs d’ordre choisissent souvent la Société moins- disante, n’ hésitant pas parfois à payer les Sociétés au nombre des passagers embarqués entraînant ou provoquant un non-respect des obligations d’armement des postes d’inspection-filtrage et des obligations réglementaires en matière de fouille et de palpations …
Il serait intéressant de contrôler la répartition et l’utilisation exacte de la taxe de sûreté sur les billets d’avion payée par les passagers. (11, 50 euros environ par billets)
En ce qui concerne cette grève, on peut penser que les agents méritent d’être écoutés vu l’aspect très sensible de la mission exercée et la caisse de résonnance médiatique que constitue le transport aérien et les aéroports. En outre, la loi a été respectée, un préavis de grève a été déposé. Ce n’est pas la première fois que ce type de revendications est avancé. Dans la conjoncture actuelle, les revendications financières ne peuvent être satisfaites, les Sociétés prestataires n’ayant que très peu de marges de manœuvres financières. Effectivement l’Etat doit intervenir, mais 400 policiers ou gendarmes non formés pour ce type de missions ne feront certainement pas l’affaire et ne règleront certainement pas le conflit sur le fond.
Merci pour ces informations.
Lorsque un volcan, en Islande interdit à toute l’Europe de faire voler les avions, nos ministres restent au chaud.
Lorsque les responsables de l’approvisionnement en antigel pour dégivrer les avions ne font pas de stock sur les aéroport parisiens, les ministres restent au chaud.
Alors, lorsque des employés, payés à peine au SMIC, font grève, la presse, les ministres et le PR disent que les manifestants prennent les citoyens en otage! Une véritable farce.
Il est évident que les policiers et gendarmes seront des briseurs de grèves.
Vous savez les policiers font ce que le préfet leur demande de faire…après avoir reçu un coup de téléphone du ministre de tutelle.
Policier, c’est super facile : vous obéissez, vous n’avez pas besoin de réfléchir…vous obéissez. On vous dis…frappe…le policer frappe…On vous dis tue…le Policier tue…On vous dis de casser une grèce…le policer casse la grèce.
C’est juste brute de décoffrage…les forces de l’ordre sont justes les phallanges de la dictature qui se fait passer pour république quand ça l’arrange.
Faut pas en vouloir au policier…ils ne savent rien faire d’autres qu’obéir…on les paie pour ça.
« Or, désigner les policiers comme des briseurs de grève porte gravement atteinte à leur image »
Je suppose que c’est de l’humour?
Heureusement qu’on se garde bien de mentionner les véritables raisons d’une grève dans la presse à grand tirage et que ce genre d’info ne peut fleurir que sur les blogs de personnes avisées (et parfois un peu téméraires). Vous imaginez ça, une grève dont les motivations sont parfaitement limpides, et que tout usager approuverait ??
Au passage, aucun journal digne de ce nom n’a indiqué les véritables motivations du préavis de grève à la SNCF pour les week-ends de départ en vacances. Ce ne sont pas les « changements d’horaires »…. C’est l’ouverture du secteur ferroviaire à la concurrence qui a eu lieu… le 11 Décembre !
En attendant, le gouvernement essaie à nouveau de retricoter ce que qu’il a détricoté, sous couvert de « réforme ». On a déjà fait le coup avec l’évaluation dans l’Education, la Recherche et la Santé. Mais heureusement, les Français sont des veaux.
De plus, doit-on rappeler que la réquisition de policiers pour effectuer les contrôles de sécurité dans les aéroports est une décision qui peut être condamnée par l’OIT car, rappelons-le, la réquisition de fonctionnaires au titre du « service minimum » n’est autorisée que pour des raisons de sécurité et/ou santé publique. Or là, il s’agit avant tout d’un problème de transport, privé de surcroît. Qui se dévoue pour déposer le dossier ?
Il est à craindre que les organisations syndicales ne le fassent pas, désormais bâillonnées qu’elles sont (si j’ose ce mélange d’images) par les épées de Damoclès que constituent les divers rapports parlementaires et autres enquêtes en cours sur les pratiques des délégations syndicales et comités d’entreprise, non ? 🙁
La République, c’est un pouvoir élu par une majorité qui gère ponctuellement les destinées de la nation, pendant quelques années, et des contre pouvoirs qui participent à la décision prise par les autorités élues. Là où les contre pouvoirs sont supprimés, ou constamment négligés, nous perdons le sens de la république issue de la démocratie.
Dans la logique « libérale » prônée par les idéologues réactionnaires, de droite comme de gauche, qui nous gouvernent et qui ont mis la France et l’Europe à genoux en faisant tout pour nous ramener au règne de la loi de la jungle, les aéroports auraient dû faire appel à des sociétés d’intérim pour remplacer le personnel gréviste s’ils tenaient à assurer le volet sécurité de leur prestation commerciale.
Mais l’intérim coûte cher (entre 3 et 4 fois le salaire net de la personne « employée ») et le libéralisme tel que l’entendent ADP et apparemment ce gouvernement, c’est « donnez-moi l’argent public et les services de l’État pour me permettre de continuer à faire travailler mes sous-traitants dans des conditions déplorables ».
En effet (corrigez-moi si je me trompe), je doute que la police et la gendarmerie facturent à Aéroports De Paris et autres cette présence coûteuse pour le contribuable… Alors qu’il n’y a pas trouble de l’ordre public, juste la gêne habituelle en cas de grève, pour les clients du moyen de transport le plus élitiste et le plus polluant de la planète à l’exception des vols spatiaux privés.
Le « dévoiement de service public » ne peut-il pas être assimilé à du détournement de fonds publics ? Moréas, un avis « juridique » sur ce point ?
pffff encore une fois, Nicolas SARKO trouve le moyen de nous épater par une des idées les plus illogiques de l’Histoire… SARKO utilise les policiers partout tout le temps…. sauf que voilà parfois la négociation aboutit! Et bien sûr ça nous coute des milliards et c’est nous qui payons les frasques de SARKO… Vivement 2012, je n’en peux plus de SARKO…
.Bonjour à tous,je me souviens en France quand il y a une gréve on ne s’en aperçois pas ,la grève devrait être générale en France ,parlons salaires et parlons bénéfices ,mettons tout sur la table ,les écarts entre les salaires se creusent et personne ne dit mot ,imaginez je vous augmente de même pas le taux d’inflation, qui marche sur un indice INSEE complètement faussé pas de prise en compte du logement ,de la santé et du transport ,par exemple .Je vous donne une augmentation générale de 1,5 % pour un salaire du bas de 900 eur et pour un salaire moyen de 1400 eur et pour un salaire allez de 2400 eur ,combien cela fait il pour le premier salaire le deuxième et le troisième ,et imaginez cela sur trente années ,et imaginez qu’il y est aussi un système de prime sur la même indexation par exemple 10% D’intéressement au bénéfices ,alors imaginez l’écart entre le salaire du bas et celui du haut ;ça c’est ce qui ce passe dans la majorité de nos grandes entreprises et je ne vous parle pas des augmentation personnel .Alors allons nous laisser encore longtemps les choses se faire ou bien allons nous réagir .
@ Christian : préavus depuis une semaine, aucune tentative denégociation lancée par l’État ou les dirigeants de sboîtes.
@ Janssen et rôti de veau ; un reportage assez … éloquent avait mis en évidence des fraudes systémiques dans les examens finaux de formation des agents privés et des formations ridicules (le stagiaire qui doit chercher un stylo pistolet alors qu’il na’a aucune idée de quoi ça ressemble …) Au moins un bleu ets caapble de reconnaître des pièces d’un pistolet.
Je ne pense pas qu’il faille plus de flics. En revanche, il faut trouver un moyen d’interdire à ces agents de faire grève durant les fêtes et les grandes vacances. Il faut également leur ponctionner de l’argent s’ils ne respectent pas les préavis et SURTOUT, SURTOUT :
NE PAS CEDER A LEURS REVENDICATIONS !!!
Christian
des quizz sympas ? c’est possible ici !!! 🙂
Rien de nouveau, depuis le mois de mai 2007, notre cher nicolas n’a de cesse d’étendre un pouvoir dictatorial sur notre pays, le droit de grève en vigueur depuis 1946 est déja depuis quelques années un semblant de ce qu’il était durant les années 80 et 90, un véritable poids contre les décisions politiques et économiques. Une pensée également pour la police que le président manipule chaque jour, en leur faisant croire qu’il est de leur côté, en leur rendant visite fréquemment lors notamment d’hommage suite à l’assassinat de l’un d’entre eux…C’est oublié que ce sont eux qui sont en première ligne et subissent à la fois l’image déplorable et le discours que Monsieur Sarkozy tient sur les cités mais c’est également eux qui doivent faire face chaque jour aux violences issues de la misère sociable générées par la politique de notre président. Il faudrait tout simplement que leurs responsables s’élève devant sa politique afin de commencer à le destabiliser. Pour finir sur ce sujet je me demande simplement comment ce mec qui ne cesse de vouloir controler tous les secteurs d’activités pouvant tacher sa réputation et par conséquent nous prive de nos libertés les plus fondamentales, peut encore espérer être élu dans notre pays, celui qui représentait si bien les droits de l’homme et du citoyen.
‘Non seulement ce n’était pas si mal, la police, mais au moins avait-on affaire à des gens compétents » @Patrick Pike –
Les stupidités et les préjugés ont la peau bien dure ici? En effet, les agents de protection privée sont bien plus compétents et bien mieux formés que nos policiers pour les fouilles diverses et fouilles de bagages, depuis longtemps désertées par notre Péhène pour cause de tâches indues (càd considérées comme ignobles). Vous allez bien vite la constater, la prétendue compétence de nos policiers dans nos aéroports, mon bon !… Et on va voir ce qu’on va voir, s’agissant de recentrer enfin nos policiers sur leur coeur du métier : ils vont nous faire des prouesses, en matière de fouille à corps pour touristes embarqués suspects de prises d’otage et autres risques de terrorismes !…
Et la grève du zèle, ça n’existe plus ou c’est réservé aux douaniers ?
Le policier et le militaire étaient chercheurs d’ emploi peut être avant?Peut être qu il a fallut qu il nourrissent une famille le policier.Avant de dire que ce sont des robots…
Un jour les chinois viendront nous remplacer pendant les grèves et ensuite ils nous remplaceront pour de bon
Il suffit simplement de supprimer les vacances, les grévistes n’auront plus l’occasion de faire grève, puisqu’ils ne cessent le travail que lors des vacances. Pas bête non, mon idée! Qu’est ce qu’on dit ?
On dit « en voilà une idée qu’elle est bête » !!!
Il est évident que ces gens perdent des jours de salaire, sont présents sur leurs lieux de travail pour se sentir en vacances…
Quite à pas prendre de vacances, ils gâchent celles des autres, Bravo l’ami.
Et ils seront présents sur leur lieu de travail le soir du réveillon ? quand les policiers qu’on a rappelé sur leur congé ou qu’on a réquisitionné ont été obligé de tout annuler…
Je pense GreyArea que Walsdorf proposait de supprimer les vacances de TOUS les francais comme ca pas d’affluence dans les aeroports au moment des fetes, que les flux habituels, et donc, pas de moyen de pression de la part des syndicalistes car pas d’affluence.
Du coup ca ne gachera les vacances de personne car pas de vacances…
Et les CRS, ils n’ont pas fait la grève, mais sont tous tombés malades pour que leur unité ne soit pas dissoute. Par contre un escadron de gendarmes mobiles de Rennes qui revenait d’Afghanistan a été balancé. Alors les policiers avec les syndicats font ce qu’ils veulent et les politiques suivent.
Les gendarmes sont militaires. Même si pour le citoyen, ça ne changement pas grand chose au quotidien (lors d’un contrôle de routine, un képi est un képi), pour les intéressés, la différence est énorme.
Je voudrais ici rappeler le dernier classement « policiers par 100 000 habitants » dans le monde, en France il y e n a pas beaucoup beaucoup: il y a donc bien de la marge pour les augmenter si vous provoquez encore un petit peu l’Etat (pas un sou pour les payer, mais il suffira de supprimer davantage des postes de profs et voilà)…
1. Russia ……… 976
2. Argentina ….. 558
3. Italy ………….. 552
4. Espagne …… 494
5. Portugal ……. 485
6. Turquie ……… 484
7. Grèce ……….. 452
…
14. France ……. 369
http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=crim_plce&lang=en#
incroyable ce classement Policier/par hab…rien que des dictatures
1 Russie : dictature communiste et dictature des marchés
2 Argentine : dictature militaire et dictature des marchés
3 Italy : dictature fasciste et dictature des marchés
4 Espagne : dictature franco fasciste qui a élevé le roi actuel et éduqué
5 Portugal : dictature salazariste et dictature des marchés
6 Turquie : dictature militaire
7 Grèce : dictature militaire
Aucun de ces pays est une dictature, ou alors vous êtes la belle au bois dormant qui vient de se réveiller. En suivant votre logique, la France serait une dictature présidentielle et élitiste.
c’est fou le manque de mémoire des gens…les pays cités étaient tous il y a 50 ans des dictatures…sans exception…voilà ce que je voulais dire…
Le monde évolue beaucoup mon cher ami en 50 ans, et beaucoup de dictatures ne sont que de vieux souvenirs, cependant la dictature de l’information qui place sous embargo votre cerveau est toujours là….
Pour vous le passé n’existe pas…l’Histoire, c’est du pipeau…ce n’est en aucun cas un point de référence qui peut aboutir à une réflexion…
Il y a un rapport entre ces nations au passé de dictature violente et le nombre des policiers…c’est évident
Mon grand père a fuit le régime de Mussolini, et le grand père de mon ex a été torturé dans les geôles de Franco. Alors, je peux vous dire que ma mémoire fonctionne très bien. Exprimez vous mieux et on comprendra ce que vous dites.
« les pays cités étaient tous il y a 50 ans des dictatures…sans exception… »
Mais pourquoi mettez vous la barre à 50 ans?
(par ce que ça vous arrange, pour tenter d’étayer une argumentation pathétique)
Il y a soixante dix ans, la France et l’Allemagne étaient des dictatures. 70 ans a-t-il moins de signification que 50 ans, alors que c’est plus durable?
Il y a plus de trente ans (une génération) que le Portugal, l’Espagne et la Grèce ne sont plus des dictatures…
Votre immense (du moins semble-t-elle revendiquée comme telle) culture historique permet -elle de dégager un critère convaincant de la supériorité de cinquante ans sur trente ou soixante dix?
(l’idée que vous donnez une signification délirante au chiffre de cinquante n’a même pas effleuré mon lent cerveau).
Oh oui, fermons vite des écoles pour avoir la chance d’être aussi fliqués que chez Poutine, quel pied ca va être!!
Antivol. http://telex.blog.lemonde.fr
vous écrivez : Le 1er janvier 2012, les agents de la sûreté aéroportuaire comme tous les autres personnels de la sécurité privée seront contrôlés par un nouvel organisme placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur : le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité).
créé par la loi du 14 mars 2011 dite LOPPSI II, ce nouveau « machin » ne sera pas opérationnel le 1er janvier, à ma connaissance le décret organisant le CNAPS n’est pas pris. je me trompe ?
A ma connaissance, le décret a été préparé. Il est en « avis » au Conseil d’Etat et pourrait être promulgué au début de 2012 vers le 20 janvier.
Mais il semblerait que le C.E. soulève un point de délégation de service public. Le point étant la sous-sous-délégation. En clair ADP est une délégation. Elle délègue à une société de surveillance. C’est une sous-délégation. Là c’est OK ! Mais la sous-sous-délégation ne serait pas bien précisé par les textes.
Dans cette « grève », il serait possible de faire appel ponctuel à de nouvelles sociétés qui ont les habilitations pour Strasbourg, Nantes, Bordeaux ou autre… Mais il s’agirait d’une sous-sous-délégation. D’où l’idée du ministère d’avoir recours aux policiers/gendarmes…
Si le point n’est pas fixé rapidement, le décret risque d’être enterré et là vous avez raison la CNAPS attendra le second semestre 2012.
La Police n’a pas le droit de grève…baliverne…le droit de grève n’est pas donner par les élites…IL SE PREND…
Les Hommes naissent libres et égaux en droit il me semble non…il est beau le principe sauf que les élites s’amusent à le restreindre comme peau de chagrin.
Concernant la Police…le droit de grève leur est interdit car cela se retournerait inévitablement contre les élites…la Police n’étant là que pour préserver leur intérêt.
Imaginez le pouvoir qu’aurait les policiers s’ils décidaient de faire grève…ils obtiendraient tout…immédiatement de l’ELITE. C’est la raison pour laquelle cette dernière leur a retiré cette possibilité…afin de ne pas devoir subir la LOI de ceux sensés assurés leur plein pouvoir sur la société.
En fait…les POLICIERS sont menottés par le pouvoir…et payés pour assurer la domination des puissants et assurer la domination sur les faibles…le peuple.
Dans ce cadre…comme l’armée d’ailleurs, les CRS…ils n’ont pas droit à la grève sous peine…de guillotine des élites.
Pourtant…il leur serait si simple…aux policiers…d’obtenir tout ce qu’ils souhaiteraient. Ils n’ont qu’à oser le droit de grève et les élites seront à leur pied…à genoux…suppliant la grâce de leur bonne action envers le peuple martyrisé.
« le droit de grève n’est pas donner par les élites »
s/donner/donné/
Vous êtes libre d’employer une grammaire correcte, rEndant la lecture de viotre pensée plus agréable.
Quant à donner le droit de grève aux policiers : imaginez qu’ils soient en désaccord avec le pouvoir en place, et que, faisant fi de la volonté démocratique librement et également exprimée, ils se mettent en grève…. si vouis faisiez partie de la majorité qui a mis en place démocratiquement le pouvoir, l’apprécieriez vous
FYI : j’ai vu une fois une grève de policiers (parmi une grève générale pour protester contre des éléctions truquées : le Trésor s’était mis en grève, et les policiers n’étaient pas payés, si bien qu’on ne sait pas si c’était une grève politique ou économique…: c’est la seule fois où je n’ai pas été volé -peut être les voleurs étaient aussi en grève…-, mais la différence de latitudes rend toute transposition à des régimes européens osée)
Pour l’orthographe, c’est mon ordinateur qui écrit, moi je dicte.
Les policiers, l’armée sont bien souvent en désaccord avec le pouvoir en place mais…ILS OBEISSENT.
Le recrutement du personnel de Police, de l’armée n’est pas le fruit du hasard…le pouvoir recrute exclusivement des personnes qui pourront être conditionnées à obéir aveuglément aux ordres…les autres étant rejetés (les objecteurs de consciences par exemple…ils étaient punis…durant la première guerre mondiale…les soldats qui ne voulaient pas combattre étaient fusillés…les témoins de jéovah dont une des règles est la non violence absolue…étaient massacrés).
Les forces dites de l’ordre…sont en fait des personnes exclusivement au service des élites et de la préservation de leurs intérêts et rien d’autres.
Pour ce faire, les élites leur accorde des pouvoirs exceptionnels : permis de tuer (armée, gendarmerie, police sous sommation) ; des armes pour le faire ; un statut ; un uniforme ; un grade mais en contre partie…l’élite leur retire toute possibilité de dire NON aux ordres de l’élite au pouvoir.
C’est la seule raison pour laquelle les policiers, l’armée n’ont pas le droit de grève car cela ferait trembler les élites…ces dernières seraient perdu face au peuple sans cette intermédiaire que sont les forces de l’ordre.
Regardez au festival de Cannes…les stars, l’élite…par qui sont elles protégés? Par les gendarmes dans les convois et la Police Nationale. On est loin des mission de service public là non. C’est plutôt une Police au service des nantis….
Si les Policiers veulent obtenir quoi que ce soit du pouvoir et des élites. Ils n’ont qu’à menacer d’un droit de grève…ce ensemble…
Ils obtiendront tout du pouvoir…absolument tout…et ne seront jamais poursuivis…car le pouvoir à trop besoin d’eux pour se maintenir au pouvoir.
Pour commencer, un petit point sur votre style. Il est amusant de constater que vous ne maitrisez pas la ponctuation, qui est pourtant un moyen tres fort pour donner de l’appui a votre discours. Vous n’utilisez pas une seule virgule mais systematiquement des points de suspension qui servent, comme leur nom l’indique, a maintenir le suspens. Ils perdent tout leur pouvoir quand utilises a outrance. Une simple virgule aurait plus d’effet dans 90% des cas ou vous l’utilisez. De plus, les points virgules servent a separer des phrases dans le cas ou le point est trop fort et la virgule pas assez. La encore, la virgule aurait suffit.
Votre ordinateur a donc a drole d’humour…
Mais bon, laissons la la forme et attaquons nous au fond. C’est sur que si les forces de police se rebellaient par rapport au pouvoir parce qu’elles sont en desaccord avec leurs directives, cela serait un moyen de pression efficace. Dans mon vocabulaire, j’appelle meme ca un putsh et ca deviendrait vraiment grave. Comme le dit si justement @Fricassee de Labrador, le pouvoir est cense etre en place democratiquement, la police est la pour veiller a la securite des citoyen. Pensez en ce que vous voulez de ce mot democratie ( je ne veux pas entamer ce debat), en attendant je suis bien contente qu’ils n’en aient pas la possibilite car si les forces de l’ordre sont dans la rue, qui protegera l’epicier du vandalisme ou la meme qui promene son chien ? Parce que beaucoup de gens se plaignent de cette police, pas assez efficace selon eux, mais je ne voudrai pas qu’elle n’existe pas du tout. On vivrait dans ce cas dans un etat de non-droit et ce sera chacun sa gueule et la loi du plus fort, le retour a quelques siecles en arriere. C’est a ca que sert la police : proteger aussi bien la populace que le richard ou le ministre ou ou encore la starlette.
Je pense aussi que la police, plus que d’y etre autorisee, choisit dans son ame et conscience de ne pas faire greve justement pour eviter qu’on devienne dans un etat de non-droit. C’est d’ailleurs leurs devoirs civiques ainsi que le notre de ne pas mettre en danger autrui.
« être conditionnées à obéir aveuglément aux ordres », 1/ je ne suis pas d’accord mais bon restons en la. 2/ dans ce cas, ca depend de la tete dirigeante qui peut etre soit bonne, soit mauvaise. Il n’empeche que leur action est cruciale dasn un pays, il faut avoir foi et se dire que la majorite des gens ont un bon fond et sont justes. Quant a croire a un recrutement cible, j’ai bien peur que vous soyez un peu parano sur les bords. Obeir oui, discipline oui, aveugle non.
Non vraiment, pour moi le role de la police est essentiel meme pour le plus petit trouffion qui existe et pas seulement pour les elites.
Le rôle de la Police est essentiel pour le pouvoir en place qui n’est en aucun cas démocratiquement élu comme vous l’indiquez.
Nous ne vivons pas en démocratie (je suis assez stupéfait de voir à quel point le peuple a été programmé). La Démocratie n’existe nulle part sur cette Terre. Si la France était une démocratie, c’est vous, moi les autres qui siègerions et qui nous occuperions des affaires publiques de la cité…c’est le peuple qui déciderait des Lois, les rédigerait et les ferait voter.
Jamais l’élite n’accepterait d’être gouvernée par la Loi du plus grand nombre et notamment le peuple.
Nous vivons dans une République démocratique…cela n’a rien à voir. Une république est une forme d’organisation ou ceux qui GOUVERNENT (qui ont le pouvoir politique, qui s’occupent des affaires de la cité) sont désignés par l’électeur (encore faut il l’être) ou une partie de l’électorat (les femmes par exemple ont été longtemps exclues du vote, le pouvoir les jugeant incapables).
Une république n’est pas une démocratie. Une république est une forme de dictature qui prend les apparences de la démocratie dans le meilleur des cas…ou du despotisme dans les pires.
Dire que la France est une démocratie est une escroquerie…un non sens…un mensonge…une manipulation intellectuelle, une fiction que l’on fait passer pour vrai…car la DEMOCRATIE N’EXISTE NULLE PART SUR CETTE TERRE.
Dans la République, c’est un petit nombre qui dirigent la société…et ce petit nombre s’appuie sur le pouvoir exécutif dans lequel s’inscrit…les forces de l’ordre. C’est pour cela que nos forces de l’ordre dépendent toutes du pouvoir exécutif.
Ces forces de l’ordre comme le nom l’indique, n’existent que pour maitriser le peuple et sont au service des élites, du pouvoir qui gouverne.
Les faits au quotidien en témoigne : la Police s’attaque à la Population…mais jamais au pouvoir, aux élites en place. Les policiers ont une politique du chiffre en matière de contravention…mais jamais ils ne s’attaquent au président de la république, à ses ministres quand ils font des excès de vitesse (auto plus l’avait démontré).
Le pouvoir, les élites ont besoin des policiers, des forces de l’ordre pour préserver leur intérêt…et les forces de l’ordre ont besoin du pouvoir pour leur assurer un statut : fonctionnaire d’Etat, militaire d’Etat et les avantages qui vont avec.
Voilà l’ordre des choses.
Si les Policiers décidaient de faire grève, les élites, le pouvoir en place ne pourrait qu’obéir aux forces de l’ordre car sans eux, ils ne sont plus rien. C’est pour cela que le pouvoir a interdit aux forces de l’ordre le droit de grève car cela serait la fin du pouvoir.
Je vous rappelle qu’on moyen âge, c’était le seigneur (le pouvoir) qui assurait la sécurité des paysans et ces derniers avait pour obligation de les nourrir (pouvoir et défense des terres était lié, confondu).
Notre système politique n’est qu’une déclinaison plus élaborée.
Les policiers obéissent aveuglement aux ordres et l’histoire, les faits en apportent la preuve :
– seconde guerre mondiale ou la France pétainiste a déporté des milliers de juifs vers les camps de la mort avec l’aide de la Police française…qui obéissait. Je tiens à rappeler qu’il n’y avait as que la Police qui obéissait, toute la magistrature française avait lever le bras en jurant allégeance à Pétain et aux nazis.
– les clandestins. Il suffit de voir avec quelle violence les policiers maltraitent ces malheureux pour les éjecter de la Nation sur ordre hiérarchique.
– la flamme olympique des jeux Chinois. On a encore en mémoire ces images ou la Police française, sur ordre d’un représentant Chinois, a frappé le citoyen français qui manifestait pacifiquement avec des drapeaux tibétains.
Des exemples de ce qu’est la Police : des Hommes de main au service du pouvoir et des nantis. Ils agissent sur ordre du pouvoir et obéissent…c’est ce que l’on qualifie de DEVOIR.
Lors des émeutes parisiennes de la Commune en 1871, après que Napoléon 3 fut fait prisonnier par les prussiens…des mesures politiques très impopulaires auprès des bourgeois de la garde nationale (qui ont vu leur solde diminuée) provoqua le ralliement de ces gardes avec le peuple CONTRE le pouvoir qui vascilla très vite et n’eut comme recours que les soldats fait prisonniers par les prussiens…de retour pour faire face.
Cela a abouti aux massacres que l’on sait…des soldats contre des gardes et le peuple…mécontent de leur condition de vie fixée par l’élite.
On travers ces exemples, on voit bien que le pouvoir politique, le pouvoir économique, les élites ne peuvent se maintenir que s’ils disposent de forces de l’ordre pour contenir le peuple. C’est la condition sine qua non pour que les élites gardent leur privilège et contrôlent le peuple chargé de nourrir ces privilèges par leur effort (impôt, création de richesse).
Lorsque vous indiquez que le rôle de la Police est essentiel…vous avez raison…il est essentiel pour les élites et leur maintien au pouvoir.
Lorsque des salariés font grève…pour défendre leur droit face parfois à des patrons voyous (qui transfèrent leur machine la nuit par exemple)…qui l’Etat envoie-t-il pour arrêter les grévistes? Les CRS…et on voit bien que l’Etat en tant que pouvoir politique, défend l’élite par le biais de sa Police…et on peut multiplier les exemples par centaines.
Le citoyen que vous êtes a été modelé, formaté pour accepter que le rôle de la sécurité soit délégué à la Police.
Mais ce n’est pas son rôle primaire…ce n’est qu’un accessoire…en vous privant en tant que citoyenne du pouvoir de vous défendre…et en le déléguant à la POLICE…le pouvoir s’est assuré que son peuple…ne se retourne jamais contre lui de manière violente.
C’est toute l’histoire de nos forces de l’ordre…qui ne sont pas pour défendre le peuple mais pour le contrôler et le rendre serviable.
Celui qui n’a pas le courage de se battre pour sa liberté mérites d’être esclave.
Le milieu politique n’est pas fermé pour ceux qui décident d’y consacrer leur temps et leur énergie. Mais ça demande des efforts de long terme, récompensés en général par beaucoup d’ingratitude. Le député-maire (de droite) de ma ville n’a pas le bac, mais après presque 40 ans à militer et à participer à la vie locale, il s’est hissé où il en ai aujourd’hui.
Si vous ne vous reconnaissez pas dans l’offre politique de notre démocratie représentative et vous ne trouver pas le courage de l’élargir en vous impliquant, vous pouvez toujours essayé de faire sécession de votre canapé du reste du territoire national.
Se battre pour sa liberté? Quelle liberté? Elle n’existe pas. La liberté est un concept purement intellectuel qui n’existe pas. C’est ce que j’appelle de la gnose, du formatage. La preuve que la liberté n’existe pas : la liberté des uns s’arrêrent là ou commencent celle des autres. La liberté comme concept ne peut se concevoir que comme pleine et non restreinte. La liberté restreinte est un non sens…cela devient un droit mais ce n’est plus une liberté.
Les êtres humains emploient des concepts qui n’existent pas, ce qui prouvent bien que nous vivons dans une illusion, un rêve.
Ceux qui ne se battent pas méritent d’être esclave…et bien, voilà là une discrimination des conditions intolérables. La liberté qui n’existe pas et pour laquelle vous revendiquez un combat (donc la mort, la bataille, la guerre, la violence) ne serait appartenir qu’au vainqueur…au général, au seigneur…à lui la liberté, aux autres, aux vaincus l’état d’esclave.
Bienvenue chez les Etats primaires de nos civilisations.
La liberté en tant que concept intellectuel n’a pas besoin de combat…elle est naturelle, elle est un ressentie…elle est un sentiment…elle est acquise ou alors…on formate l’esprit des gens pour qu’elle soit acquise en tant qu’illusion de vie.
Participer à une organisation politique, c’est y adhérer…donc obéir à ses règles de fonctionnement. Il n’y a pas de changement possible…tout est figé, codifié par les élites dominantes.
Ce n’est pas le pouvoir politique qui commande…ce dernier n’est qu’un pouvoir d’exécution…le pouvoir qui commande est le pouvoir économique…celui de l’argent. C’est ce pouvoir là qui tient les Hommes…qui leur donne la liberté ou le sentiment de liberté…ou les en prive.
Nous ne sommes pas dans une démocratie représentative…nous sommes dans UNE REPUBLIQUE qui est le gouvernement du peuple par un petit nombre élu par des électeurs.
Une démocratie représentative impliquerait le vote à la proportionnelle…le vote des étrangers, le vote des enfants…puisque sensé représenter le peuple qui compose la cité.
Mon rôle n’est pas de faire changer la politique…car c’est impossible…les élites ont mis en place un mode de fonctionnement politique qui ne permet aucun changement. Toute tentative de changement en dehors des clous sera rejeté…sans exception.
Je ne fais que constater que nous ne sommes pas libre…que nous sommes des esclaves au service d’une classe dirigeante nantis…et qui assied son pouvoir sur les institutions.
A vous entendre, autant se tirer une balle dans la tete tout de suite ! (Ce que vous ne comptez pas faire j’espere). Vous philosophez beaucoup mais il faut bien vivre aussi.
Vous voulez que l’on se defende nous meme, sans police et moi je repete qu’avec ce systeme, on court a la catastrophe car ce sera la plus puissant qui gagnera. Et qui sont les puissants ? Les elites dont vous parlez. Ils ont de l’argent, que croyez vous qu’ils en feront ? Ils paieront des gens pour les defendre sauf que la populace n’a pas cet argent, ils ne pourront pas se defendre et pour le coup se feront exploiter. Je ne suis pas sure que c’est de cette liberte dont vous parliez… Vous dites que les femmes ont longtemps ete jugees incapable de prendre part a la vie politique (qu’il n’y ait pas de malentendu, je n’ai pas dit que c’est ce que vous croyez). Comment croyez vous que dans un etat du plus fort elles survivront ?
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que nos dirigeants utilisent un systeme plus subtil que les seigneurs d’il y a 5 siecles. Parce que ce n’est pas 100 hectares qu’il faut proteger des autres et de l’injustice interne a ce domaine, c’est un pays enorme !
Je suis intimement convaincue que si on effacait tout et qu’on recommencait, les choses se passeraient de la meme facon. Les gens cherchent toujours a se proteger et a gagner du pouvoir, ou du moins il y aura toujours des gens comme ca. S’ils en ont les moyen pourquoi cracheraient ils dessus ? D’abord on protege sa maison, puis son village puis sa province et a force, le seigneur voit plus loin, plus grand et c’est de tout un pays qu’il s’agit, voila comment se sont passes les choses.
Imaginons que je sois completement d’accord avec votre point de vue, dans ce cas je prefere vivre aveugle et esclave tant que j’ai un confort de vie et que je ne me sens pas exploitee. C’est ma forme d’egoisme et je m’en porte tres bien. Quand a vous la seule solution est de vous exilez sur une ile completement desert pour pouvoir garder votre libre-arbitre.
La privation du droit de grève de la police et de l’armée est justifiée.
La police est garante de l’ordre publique, et on ne peut pas raisonnablement « débrailler » l’ordre publique. De même l’armée est garante de l’intégrité du territoire et des intérêts supérieurs de la nation. Plus encore que l’administration, ils incarnent la permanence de l’État.
De façon plus pragmatique, si la police et/ou l’armée avaient le droit de grève et éventuellement celui de manifester, qui oserait ou aurait les moyens de dire non à leur revendication? Qu’est ce qui empêcherai de glisser lentement vers un état policier?
Le droit de grève est inscrit dans le préambule de la constitution. Aussi, la République n’en prive pas les gens à la légère.
Bonnes remarques. J’ai lu ce matin Daniel Schneidermann qui critique les journaux TV avec leurs « unes » sur le sujet; Ridicule en effet. Cette grève concerne plutôt les mieux nantis (pas une raison pour qu’ils restent chez eux) mais ne touche pas un grand nombre de personnes (par rapport à la population). Quant à la police, il serait plus utile de la réquisitionner pour arrêter des dealers ou des criminels connus de ses services, alors que ceux-ci vivent tranquilles. Certes, ils ne peuvent prendre l’avion, mais…
« les mieux nantis » certes car un billet coute cher et qu’il faut les revenus mais aussi des gens tout simple qui veulent rentrer en France pour les fetes et voir leur famille qu’ils n’ont pas vu depuis un an ou encore des gens qui ont economise longtemps pour pouvoir se payer des vacances sous d’autres horizons. Ne generalisons donc pas s’il vous plait.
Pour le reste je suis d’accord, pas la peine de faire la une et la police peut servir a sa fonction premier.
Dernier point pourquoi les crimilnels ne pourraient pas prendre l’avion ? Ca serait nouveau…
@Patrick Pike
+ 1000 ! Rendez-nous notre police, et si certains y trouvent à redire, la porte est grande ouverte !
L’appartenance au corps public ou privé n’y change strictement rien. C’est toujours un individu qu’on a en face de soit, et son statut ne devrait rien changer à la manière dont il nous traite et dont on le traite.
moi ça me dérange qu’un employé d’une société privée, et non un représentant de l’autorité, demande à fouiller mes bagages ou à faire une palpation de sécurité à l’aéroport; allez dire que vous n’êtes pas d’accord quand vous avez envie de prendre l’avion
Ce debat est uniquement en france, allez dans certains pays on vous vide intégralement vos bagages devant tout le monde sur une table et allez dire quelque chose… Et pourtant ce sont des personne asserementé, des militaires !
Un policier ou une personne de société privée et une personne humaine, dans tous les cas il y’aura 99% de personnes professionnelle.
Non seulement ce n’était pas si mal, la police, mais au moins avait-on affaire à des gens compétents.
Avez vous des éléments (formations, tests) indiquant que les agents de sécurité privés sont plus/moins compétents que les policiers?
Monsieur G.Moreas indique que les policiers sont bien moins nombreux; ceci pourrait rendre la question d’une compétence légérement supérieure (de qui? je ne le sais pas: quelqu’un de spécialisé dans la sécurité d’un aéroport peut être plus efficace qu’un policier, mieux formé à toutes sortes de tâches mais qui peut être dépaysé) moins importante que la capacité à traiter des gros flux de passagers majoritairement inoffensifs…