Vingt-quatre heures après le premier tour des élections présidentielles, la Commission européenne a enregistré une demande de la France de toute première importance : interdire aux « applications smartphone, GPS, sites internet et réseaux sociaux » de signaler aux automobilistes les contrôles de police dans certaines zones dites sensibles, « notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la criminalité organisée ».

Si l’utilisation de ces applications (et même leur détention) est interdite depuis un décret Fillon de 2012, cette fois, il s’agit de sanctionner les fournisseurs de ces moyens de signalisation, et comme les mauvais coucheurs pourraient considérer qu’il s’agit là d’une atteinte à la liberté d’expression, le gouvernement a sorti l’arme absolue : la lutte contre le terrorisme.

En conformité avec la procédure européenne, ce décret sera applicable après une période de statu quo de trois mois, sauf si la Commission ou un ou plusieurs États membres émettent des réserves.

Que vive l’Europe !

Existe-t-il un seul exemple qu’un terroriste se soit servi de Waze ou de TomTom pour déjouer les filatures des superhéros de la lutte antiterroriste !

Nous avons là l’exemple parfait d’un nouveau moyen de gouverner, basé sur la peur et destiné à nous faire avaler toutes les couleuvres : le « subterfuge terroriste ».

Un trompe-l’œil largement utilisé ces dernières années Continue reading