Le premier ministre britannique, David Cameron, a demandé à Scotland Yard de rouvrir le dossier concernant la disparition de la petite Madeleine McCann, au mois de mai 2007, au Portugal. Ce sont donc une trentaine de policiers qui vont se pencher sur l’intégralité de la procédure, tant britannique que portugaise, pour tenter d’y trouver de nouveaux éléments. Ensuite, un groupe d’enquêteurs pourrait se rendre sur place et démarrer de nouvelles investigations, du moins si les autorités portugaises donnent leur accord.
Cette décision du Premier ministre est modérément appréciée par les policiers et un responsable de The Met (Metropolitan police service) l’a vertement critiquée. Cette démarche exceptionnelle crée en effet un précédent regrettable dans un pays où la police est plus distante du pouvoir exécutif que chez nous et va de plus entraîner des dépenses considérables. Le très sérieux The Guardian a également relevé que dans la lettre qu’il a adressée aux époux McCann, Cameron envisage seulement la thèse de l’enlèvement (Il écrit : « pour aider à retrouver Madeleine »), excluant implicitement la possibilité que l’enfant soit morte. Ce qui n’est pas un procédé logique d’enquête. Devant les critiques, rétropédalage en règle de l’intéressé qui a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un ordre mais d’une suggestion et que le budget correspondant serait pris sur les excédents du Home Office (Département de l’Intérieur). Aux dernières nouvelles, une somme de 3.5 millions de livres aurait été débloquée
Il semblerait que le Premier ministre britannique ait ainsi cédé à la requête du richissime Rupert Murdoch, entre autres patron du Sun, qui a effectué la promotion du livre de Kate McCann, Madeleine. Le tabloïd aurait payé 200 000 £ pour s’assurer la primeur de la publication des bonnes feuilles, comme on dit. Dans ce livre, la mère de la petite Maddie donne sa version des faits. Au Royaume-Uni, les opinions sont divergentes sur les McCann : certains admirent leur combativité dans la recherche de leur enfant, tandis que d’autres s’interrogent sur leur attitude qu’ils trouvent mercantile. Il est vrai que certains extraits sont racoleurs : lorsque Mme McCann dit qu’elle voit dans ses cauchemars sa fille, « les parties génitales déchirées » par un pédophile, ou lorsque The Sun reprend dans son titre qu’elle ne pouvait plus faire l’amour avec Gerry, son mari.
Cette enquête sur la disparition de la fillette s’est déroulée dans un climat délétère. Qu’il est peut-être bon de rappeler : elle a disparu de la chambre où elle était couchée alors que ses parents dînaient avec des amis, dans un restaurant situé à une centaine de mètres de là. Pour Gonçalo Amaral, le policier qui a dirigé les investigations, elle est morte, probablement en raison de la négligence de ses parents. Alors que la famille soutient mordicus la thèse de l’enlèvement.
Ce 3 mai 2007, dès l’alerte donnée, les recherches s’organisent dans l’environnement immédiat : la petite fille est peut-être sortie pour tenter de retrouver ses parents… Puis les enquêteurs envisagent la possibilité d’un enlèvement. 250 personnes participent aux recherches et 500 appartements sont fouillés. Mais il faudra six jours pour que la photo de l’enfant paraisse dans la presse. Des policiers britanniques débarquent. La pression politique grimpe en flèche. Les offres de récompense se multiplient. En quelques jours, elles atteignent 4 millions d’euros. Les parents sont interrogés pendant 13 heures, puis ils sont mis hors de cause. Ils créent un fonds de soutien qui, rien que le premier jour, recueille près de 15 000 € de dons. Fin mai, ils sont reçus par le pape. Au 50° jour de la disparition, des lâchés de ballons sont organisés dans plusieurs pays d’Europe. L’affaire a pris une dimension internationale.
Pendant ce temps, malgré la frénésie médiatique, les policiers portugais poursuivent méthodiquement leurs investigations. Ils soupçonnent les McCann d’avoir caché le corps de leur enfant décédée à la suite d’un accident. Des contradictions apparaissent dans leurs déclarations, des éléments matériels sont relevés, et, en septembre, ils sont mis en examen pour homicide involontaire. Laissés libres, ils regagnent l’Angleterre.
Puis l’affaire prend la tournure d’un mauvais feuilleton dans lequel apparaissent un jeu de fausses pistes, des détectives privés bidon et un bras de fer entre les médias britanniques et portugais. Les premiers accusant la police portugaise d’incompétence, tandis que les seconds publient les extraits d’un journal tenu par la mère, où elle apparaît comme « épuisée » par des enfants « hystériques », et se plaint notamment de « l’excès de vitalité » de sa fille.
Les parents sont finalement blanchis par la justice portugaise, qui (conformément à la procédure) « archive le dossier »…
Entre temps, le commissaire Gonçalo Amaral, qui avait pris position dans la presse, a été exclu de l’enquête. Il écrit un livre, Maddie, l’enquête interdite. Un best-seller. Les époux McCann demandent qu’il soit retiré de la vente et réclame 1.8 million de dommages et intérêts (ils ont déjà récupéré plusieurs centaines de milliers d’euros auprès des médias en les menaçant d’un procès).
C’est la guerre ouverte, entre les McCann et Amaral.
Finalement, la justice donne raison à Amaral. Et aujourd’hui, il demande la restitution des exemplaires de son livre qui avaient été saisis et confiés à la garde des McCann. Mais il semblerait que ceux-ci les aient détruits. Ce qui, dans certaines conditions, est un délit.
Amaral vient donc de déposer une plainte pour ces faits et pour d’autres qui tournent autour de la liberté d’expression.
192 réponses à “Maddie : les policiers britanniques reprennent l’enquête”
[…] Lire : « Les policiers britanniques reprennent l’enquête sur la disparition de Maddie McC… […]
[…] ajoutant avoir trouvé 195 nouvelles « pistes ». Il avait également dit que les 37 policiers britanniques chargés de réexaminer les éléments de l’enquête n’avaient pour l’instant accompli qu’un quart de leur travail. La police […]
[…] ajoutant avoir trouvé 195 nouvelles « pistes ». Il avait également dit que les 37 policiers britanniques chargés de réexaminer les éléments de l’enquête n’avaient pour l’instant accompli qu’un quart de leur travail. La police […]
Jean, John, le même homme ? Ou la même dame ?
GA est effectivement le dindon de la farce, plus qu’un bouc émissaire (puisqu’aucune forme de paix n’est advenue). Il est assez remarquable que KMC lui souhaite, pas très catholiquement, « d’être malheureux et de vivre dans la peur » (« »be miserable and live in fear « ). C’est exactement ce qu’elle ressent. Qu’elle maudisse en ces termes quelqu’un qui s’est efforcé de retrouver son enfant trahit un désordre mental qui a un nom.
A force de lire ce blog et pleins de commentaires qui semblent aussi informes qu’interessants, j’ai pleins de questions qui m’ont surgi dans la tete. Et surtout pour ceux qui pensent qu’il n’y a pas eu d’enlevement, mais que les 7 du Tapas mentent pour cacher la mort de Maddie.
Si les 7 mentent, il faut qu’ils se soient concertes a un moment. Quand serait ce moment? Est-ce que Maddie serait morte avant le diner, et tout aurait ete « fini » avant le diner? Donc tout ce temps la, les differents parents auraient joue le jeu et auraient pretendu verifier comment allaient les enfants alors que Madeleine serait deja morte et que son corps aurait deja ete cache/deplace? J’imagine que les enqueteurs ont verifie que les convives etaient bien tous la, meme si leurs allees et venues rendent quasi impossible pour les employes du restaurant d’affirmer qui etait la quand. Mais ils ont du pouvoir verifier que chacun etait la en tout cas la majorite du temps. Est-ce que quelqu’un dans le groupe etait motorise? Les Mc Cann n’avaient pas de voiture a ce moment-la, donc comment transporter un corps discretement?
Mais si Maddie est morte avant le diner, les parents ne peuvent pas etre accuses de negligence? Je veux dire que beaucoup de gens disent que Maddie est morte pendant que ses parents l’avaient laissee seule. Et que les parents se couvrent tous pour qu’on ne puisse pas les accuser et les juger pour negligence. Mais si elle etait morte pendant le diner, les adultes n’auraient pas eu l’occasion de se concerter et de « gerer la situation », si?
Aussi, il me semble que c’est tres dangereux quand beaucoup de complices font un pacte. Comment etre sur que tout le monde restera fidele au pacte, et ne trahira pas les autres? Surtout que dans un cas comme celui-la, peu de gens seraient « coupables » donc pourquoi les autres prendraient-ils de tels risques pour eux?
Je ne veux pas dire que je ne crois pas a la culpabilite des parents comme possible, mais j’aimerais comprendre quel est le scenario qu’envisagent ceux qui sont convaincus de leur culpabilite. Merci pour votre avis!
(et pardon pour l’absence des accents, je suis sur un clavier anglais!)
Voltaire,
Si ce reportage date bien d’il y a deux ans, comme vous l’écrivez, sa démarche depuis 2008 me paraîtrait encore plus ambiguë et plus critiquable.
Pourquoi affirmer avec force dans son livre et sur les télés portugaises que cette enfant est décédée le 3 mai 2007, comme s’il s’agissait d’un fait incontestable et, dans la foulée, sur cette chaîne française, déclarer qu’il serait peut-être arrivé à une toute autre conclusion s’il avait pu continuer son enquête?
Les « dindons de la farce » seraient plutôt celles et ceux qui ont pu croire (et qui croient peut-être encore), de bonne foi, que sa thèse était l’unique vérité, je trouve.
Par cette déclaration sur W9, GA ne fait que rejoindre les conclusions de la PJ et du Ministère Public qui ont analysé cette affaire à la loupe et qui considèrent que cette enquête n’a pas permis de découvrir ce qui est arrivé à cette petite fille ; ils n’écartent pour ainsi dire aucune hypothèse.
Le Ministère Public conclut en disant que l’enquête est allée aussi loin que possible mais qu’elle n’est pas exempte de défauts. Il ajoute que seul un nouvel élément concret et significatif pourrait permettre la réouverture de ce dossier.
Cette position me semble logique par rapport ce que j’ai pu lire dans ce dossier.
Libre à chacun, malgré ces conclusions, de jouer les détectives privés via Internet, évidemment.
Faux. Reportage datant d’il y a 2 ans. Amaral ironique en disant, tout au plus, que les McCann ont raté leur chance de prouver leur innocence et de trouver la vérité, en refusant de coopérer avec la police. Publication prochaine d’un autre livre par Amaral. Vrai responsable dans l’histoire = les parents qui par leur négligence ont provoqué un drame encore à déterminer et PAS le policier qui a tout fait pour retrouver leur fille. Mais tactique des groupies des McCann = villipender Amaral.Un peu trop gros, non, John? Même pour faire redémarrer une discussion qui s’étiole.
Jean, John, le même homme ? Ou la même dame ?
GA est effectivement le dindon de la farce, plus qu’un bouc émissaire (puisqu’aucune forme de paix n’est advenue). Il est assez remarquable que KMC lui souhaite, pas très catholiquement, « d’être malheureux et de vivre dans la peur » (« »be miserable and live in fear « ). C’est exactement ce qu’elle ressent. Qu’elle maudisse en ces termes quelqu’un qui s’est efforcé de retrouver son enfant trahit un désordre mental qui a un nom.
Voici ce qu’a déclaré GA sur W9 au mois d’avril dernier (traduit par W9):
« Pendant le temps qu’on nous a confiés l’affaire, nous n’avons exploré que les toutes premières hypothèses, c’est ce que je vous ai dit auparavant. Toutes ces pistes datent de septembre 2007. Si on était allés au bout, peut-être qu’on se serait aperçus qu’on avait tout faux, mais pour cela il fallait que l’on continue l’enquête, pour que l’on soit fixés, pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïtés, qu’on arrête les spéculations. »
Pour moi, ce que reconnaît GA, implicitement, par ces propos, c’est qu’il s’est précipité en nommant arguidos les parents McCann et qu’il a trompé l’opinion publique en faisant croire que sa thèse était la « vérité cachée » et qu’il détenait la clé du mystère.
Oui, Anne, ce n’est pas impossible mais Gerry gagne confortablement sa vie (aux environs de 7000 € par mois, paraît-il) et les impôts sur le revenu ne sont pas « confiscatioires » comme en France, au R-U. LOL
Merci pour vos précisions concernant « l’enfant pas enlevé ». J’avais mal interprété votre phrase.
« Si j’apprenais que cet argent a pu servir à leur enrichissement personnel, je serais le premier à manifester ma réprobation la plus vive. »
Mais, Jean, ils ont beaucoup de charges et KMC n’exerce plus la médecine. Puisque SY analyse le dossier (SY, c’est quand même mieux que Metodo 3 qui promet le père Noël), ne peuvent-ils dépenser l’argent du livre comme ils l’entendent ? Même si une partie de la pub était que précisément ces droits financeraient la recherche. Les conditions ont changé et l’argent est à eux après tout.
Le PGR (penchant plus pour la mort que pour la vie, tendance qui a dû s’accentuer après quatre ans) a conclu par l’absurde : ils ne connaissaient pas le coin, ils n’avaient pas d’auto, pas de pelle, comment auraient-ils découvert un lieu adéquat et creusé une sépulture ?
Le PGR ne s’est pas suffisamment penché sur ce que pouvait aller faire le porteur des Irlandais.
« Enfin, en ce qui concerne les interviews télévisées des McCann, je ne doute pas une seconde qu’ils aient été rétribués. Ça ne me gène pas du tout si ces rentrées sont allées intégralement au Fonds Find Madeleine et pour payer des détectives privés. »
Je n’ai jamais entendu les MCs déclarer qu’ils étaient payés et que l’argent allait dans leur compagnie privée Ltd (ils ne sont pas tenus, à l’inverse des organisations caritatives, de publier les comptes).
Quant aux détectives privés… on ne peut pas dire qu’ils soient allés chercher le top du top ! Le dernier en date a déclaré publiquement que Madeleine se trouvait dans un rayon de moins de 20 km de PDL, une zone de non-droit, pratiquement inexplorable. Qu’ont-ils fait de cette conclusion ?
« les MCs ont laissé une porte ouverte… et aucun enfant n’a été enlevé »
C’est vous qui l’affirmez, Anne mais, en réalité, vous ne faites qu’exprimer votre conviction.
Cela me fait irrésistiblement penser à la façon dont GA présentait ses convictions sur cette affaire en présentant son livre et dans ses interviews, il y a deux ans.
Aujourd’hui, il reconnait que d’autres pistes l’auraient peut-être amené à d’autres conclusions. Je trouve que ce n’est vraiment pas sérieux.
Ce ne sont pas non plus les conclusions de Rebelo ni celles de Menezes; Ils considèrent, eux, qu’un enlèvement est une des hypothèses plausibles.
Concernant ce qu’avance K McCann à propos de ces actes de pédophilie en Algarve, c’est à vérifier, bien sûr. Je m’étonne grandement qu’aucun démenti (pas même de la part de GA, DL ou PS) n’ait encore été publié à ce sujet si c’est faux.
Enfin, en ce qui concerne les interviews télévisées des McCann, je ne doute pas une seconde qu’ils aient été rétribués. Ça ne me gène pas du tout si ces rentrées sont allées intégralement au Fonds Find Madeleine et pour payer des détectives privés.
Si j’apprenais que cet argent a pu servir à leur enrichissement personnel, je serais le premier à manifester ma réprobation la plus vive.
Dans le cas de DL, GA ou PS, je n’ai pas entendu d’eux qu’ils aient reversé leurs gains à des oeuvres caritatives…
Tant qu’ils ne démontreront pas le contraire, je penserai que leurs motivations sont aussi d’ordre pécuniaire. Il faudrait être vraiment naïf pour penser le contraire.
Ah, un raccourci et un malentendu !
« les MCs ont laissé une porte ouverte… et aucun enfant n’a été enlevé »
Il fallait comprendre 1) les MCs ont laissé une porte ouverte : c’est a priori un risque sinon personne ne fermerait sa porte à clef et 2) aucun des enfants dont a parlé le consul n’a été enlevé.
Je suis allée à la source et voici ce que j’ai puisé…
If Madeleine’s abductor was a sex offender or a child trafficker, for example, the chances are that he would have offended before. I cast my mind back to what the British consul had told me in the police station in Portimão that first day about the reports there had been of intruders getting into bed with children. I needed to know more about this.
I got in touch with the retired British consul for the Algarve. He told me that he used to have regular monthly meetings with British tour operators along the coast in Albufeira, at which crime was invariably one of the topics covered. At one of these meetings in August 2006 he had been informed by the tour operators of the spate of incidents I’d heard about the day after Madeleine was taken, in which an intruder had got into holiday apartments at night, climbed into children’s beds and subjected them to various forms and degrees of molestation. It seemed the attacker would often lock the door to the parents’ bedroom before assaulting the child. In one case, the paedophile had put on some of the father’s aftershave in an attempt to soothe or deceive the child.
???? (c’est moi qui m’étonne)
It was believed that this offender (or offenders) watched for patterns and routines in a family’s behaviour, established ‘weaknesses’ in the security of their apartment and determined in advance where parents and children slept. Cold shivers ran down my spine as it hit home that this might have applied to us.
Mais les MCs ont laissé une porte ouverte… et aucun enfant n’a été enlevé.
The British tour operators had been keen for this information to remain confidential (and you don’t have to be a genius to work out why that might be).
La police a-t-elle au moins été appelée ?
I pressed the former British consul on what happened afterwards. Had there been an investigation? Had anybody been convicted? He wasn’t sure but thought that an immigrant construction worker had been arrested and released pending trial, which was likely to take place some years down the line. Unbelievable.
Ce qui est incroyable surtout, c’est le flou de ce récit.
Levy a manifestement bluffé avec ses « 24 photos » et il en a perdu toute crédibilité en tant que journaliste, y compris, auprès de certains de ses plus fervents admirateurs.
S’il s’avérait que PS a également bluffé avec cette annonce, qui sera encore assez naïf pour lui accorder la moindre crédibilité?
S’il n’a pas bluffé, eh bien, ce serait une excellente nouvelle si ce qu’il a « découvert » permettait de rouvrir ce dossier.
Si j’ai employé le mot de « show-business », c’est que ces personnes semblent avoir fait leur fond de commerce de cette affaire. Je n’imagine pas une seule seconde qu’ils aient accepté de participer à des émissions télé sans contrepartie financière.
La participation à des émissions télé en tant que témoin et encore plus en tant qu' »expert » sont presque toujours rémunérées et, parfois, au prix fort.
Sans parler des articles publiés dans la presse écrite.
Petite question à Anne:
Vous qui avez lu le livre de Kate McCann, pouvez-vous confirmer ce passage où elle écrit que le consul britannique lui avait expliqué, dans les premiers jours qui ont suivi la disparition de Madeleine, qu’il y avait des cas d’abus d’enfants parmi les touristes britanniques en Algarve.
Au cours des 2 années précédentes, un homme serait entré dans la chambre d’une enfant (touriste) et l’aurait abusée.
Dans trois autres cas, l’homme aurait été empêché de le faire, in extremis. Ces crimes n’auraient pas été poursuivis par la PJ, semble-t-il.
En avez-vous entendu parler?
Non, Jean, je n’ai jamais entendu parler de jeunes britanniques sexuellement abusés dans leur chambre tandis que les parents dorment à côté (c’est ce que rapporte KMC, plusieurs cas). Il est bizarre que ces jeunes soient tous britanniques, même s’il y en a beaucoup en Algarve, il y a aussi beaucoup de gens du Nord (Allemands, Hollandais…). Comme vous le savez, il n’y a rien dans le dossier, ce n’est donc que la parole d’un consul. La première idée qui m’est venue est que ce consul manquait singulièrement de délicatesse.
La deuxième idée est que si rien n’a transpiré, c’est que les parents n’ont pas porté plainte et ont demandé le secret pour protéger leur enfant et peut-être aussi eux-mêmes. Je pense qu’aucun journaliste portugais ne colporterait une histoire s’immisçant dans l’intimité d’un enfant. L’enfant est roi ici.
La troisième idée est que le récit du consul est mal rapporté.
Je connais un journaliste, britannique d’ailleurs, qui vit en Algarve. Je vais lui envoyer un mot.
Mais j’ai perdu un temps fou à chercher comment KMC avait pu lire dans le registre interne du Tapas Bar une note indiquant que les enfants étaient laissés seuls dans les appartements. Elle reproche à la réceptionniste d’avoir mis les enfants en danger, sans paraître s’apercevoir que les dispositifs de surveillance à distance, au milieu de la table, étaient un indice sans équivoque, sans se souvenir non plus que, par exemple, JW et BOD savaient que les enfants étaient seuls, etc.
Il n’y a rien dans le témoignage de la réceptionniste et rien dans le registre. KMC dit que la PJ n’a eu connaissance de ce registre qu’en décembre 2007. Cherchez, vous ne trouverez rien.
Évidemment on peut aussi supposer que certains documents ont été transmis aux MCs et non aux journalistes. Mais je ne vois pas pourquoi on ne l’aurait pas indiqué.
Je suis d’autant plus naïve en matière télébusiness que je ne regarde jamais la TV : voulez-vous dire aussi que chaque fois que les MCs donnent un interview ils empochent ?
Jean ! Les 24 photos, c’était Duarte Lévy, pas Paulo Sargento ! Mais je suis d’accord avec vous, s’il sait quelque chose, il n’est pas habile de menacer de le dire, il faut le dire.
GA a recouru aussi à ce truc contra-productif. Cela dit, ces gens-là n’ont pas Carter Ruck et Cie, pas de CM, pas de docteur Folimage, sans parler de milliardaires comme le « double-vitrage » BK qui a jeté son dévolu sur KMC.
Il faut les situer un contexte de grande frustration où ils ont donné beaucoup de leur temps pour essayer de comprendre ce qui était arrivé à Madeleine MC, pas pour traîner ses parents devant un tribunal.
Ils ne demandaient rien, mais ont récolté une quantité d’insultes innommables proférées par une presse caniveau que les MCs auraient pu faire taire mais qu’ils ont laissé vomir (ce qui n’est pas fait pour les rendre sympathiques).
Les MCs ont une avocate portugaise qui a fait de la diffamation son fonds de commerce et, sans doute inspirée par le pouvoir carterruckien, un tremplin vers sa grande ambition : devenir bâtonnier de l’Ordre. Elle est marrante à voir, toute petite, elle bondit et darde ses yeux gris en vociférant. Et ça marche, on a peur !
Peut-être que Sargento préfère ( comme Amaral), aller à un procès qui constituerait une caisse de résonnance bien plus efficace qu’une simple déposition qui se perdrait peut-être en route et serait ignorée par les médias britanniques. Un procès public serait très médiatisé et les journalistes britanniques ne pourraient pas biaiser comme d’habitude leurs reportages. C’est un pari risqué devant le rouleau-compresseur des avocats McCann. C’est pour cela que je pense qu’il agit par conviction et non pour engranger le plus de fric possible comme les Mccann. Qu’il bluffe ou pas, l’avenir seul le dira.
Moi, j’y vois une grande différence, Anne.
D’un côté, un médecin qui ne cherche que fortune et gloire et, de l’autre, des parents qui lèvent des fonds pour payer des détectives et mener campagne pour retrouver leur enfant disparue.
On peut discuter sur la manière, je vous le concède, mais il n’y a aucune comparaison possible quant aux objectifs, à mon avis.
Et puis, je trouve déplacé, pour ne pas dire indécent, cet
effet d’annonce à la télé sur un sujet aussi sensible.
Qu’il parle s’il sait quelque chose… de moins farfelu que ces fameuses 24 photos, qu’on attend toujours.
Merci Voltaire,
Paulo Sargento a déjà été nommé arguido en décembre dernier pour violation du secret médical, toujours sur TVI, si je me souviens bien. Il s’agissait d’une autre affaire.
S’il a quelque chose à dire d’intéressant concernant Madeleine, pourquoi se contente-t-il de ces effets d’annonce?
Qu’il écrive ou parle au Ministère public. C’est si simple. Ou même, qu’il dise publiquement ce qui lui parait susceptible de rouvrir ce dossier.
On nage en plein show-business, j’ai l’impression avec ce psychologue et ça fait des années que ça dure. Pourtant les psychologues sont à même de vivre correctement de leur métier, non?
Business, business ! Les médecins gagnent suffisamment pour ne pas avoir à utiliser, pour payer une hypothèque, leurs avocats, leurs chargés de com, etc., l’argent donné pour les aider à retrouver leur enfant. Pourtant certains le font. Est-ce répréhensible ? Certes non. Alors pouquoi sarcasmer sur Paulo Sargento ?
rectificatif: confirmé par Claudia de missing madeleine; et non Inès.
La frénésie procédurière des McCann a encore frappé.
D’après l’article de Duarte Levy sur Tribune ( confirmé par Inès de « missing Madeleine) les Mccann ont attaqué en diffamation, par l’intermédiaire de leurs avocats portugais, trois Portugais : Goucha, Sargento and Hernani Carvalho
qui ont commis « le crime » en question, dans un débat tv, et TVI).
Paul Sargento a dit l’intention de s’exprimer pendant la procédure car il a des éléments de nature à faire réouvrir l’enquête sur la dispatition de Madeleine.
Maddie’s parents sue Goucha, Sargento and Hernani Carvalho
16/06/2011 16:12 Partilhe este artigo
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Duarte Levy
Tags:
Maddie Madeleine McCann
Arguidos: Manuel Luís Goucha, Paulo Sargento and Hernâni Carvalho
Manuel Luis Goucha, Paulo Sargento and Hernâni Carvalho have been made arguidos yesterday, Wednesday, in a libel action started by Kate and Gerry McCann.
The criminal complaint, initiated by the couple’s lawyer in Portugal, also affects the TVI administration. It was during a talk show broadcasted by TVI that the alleged crime has occurred.
The psychologist Paulo Sargento – arguido since yesterday – confirmed the information and stated “that he did not speak yesterday but that he intends to do so during the proceedings because he has knowledge of elements which may lead to the reopening of the inquiry related to the disappearance of Madeleine McCann.”
An interesting detail is that the process is not under the law of secrecy of justice.
A source close to Maddie’s parents has confirmed the complaint and added that “other complaints may still occur”.
Merci, Jean, pour les informations botaniques. J’ai toujours cru que cet arbre était un poivrier, il y en a beaucoup à Lisbonne et j’utilise les graines dans la cuisine.
Le transport à pied est inattendu. Mais l’homme n’a peut-être pas d’auto. C’est pourquoi je suggérais quelqu’un du coin. Peut-être cherche-t-il un lieu de sépulture, qu’a-t-il fait pendant trois quarts d’heure ?
Les proches de Madeleine n’avaient pas d’auto de location.
Les faux-poivriers (schinus molle, en latin) sont ces arbres qui ont été plantés autour de ce parking. Ils donnent effectivement de petites baies rouges qui dégagent une odeur qui ressemble un peu à celle du poivre.
Les vrais poivriers, qui donnent des baies noires, blanches ou vertes, selon les variétés et qu’on utilise en cuisine, sont des lianes, en fait.
D’accord avec vous pour le fait d’avoir refermé cette porte. C’est effectivement bizarre… Sauf, peut-être, si on relie ce détail à une hypothèse de mise en scène pour brouiller les pistes (fenêtre et volets ouverts).
Ce qui me parait surtout bizarre, c’est l’imprudence dont aurait fait preuve cet individu en transportant à pied cette petite fille jusqu’à l’endroit où il aurait croisé les Smith. Cela aurait été tout aussi imprudent s’il s’agit d’un proche de cette enfant, remarquez.
Vraiment pleine de mystères, cette affaire. Peut-être un enlèvement sur commande?
Quant à la porte-fenêtre (aux persiennes relevées, alors que toutes les autres sont baissées) rien ne garantit, à moins d’avoir vu quelqu’un entrer par là, que le taquet n’est pas mis.
Le côté parking est aussi l’accès principal de l’immeuble, ce qui veut dire que n’importe qui peut arriver n’importe quand. Evidemment si on a la clef, c’est le plus sûr. Je crois que le corridor (ce que vous appelez le « chemin ») était allumé en permanence.
Madeleine, morte ou vive, portée ou non, est très probablement sortie par la porte d’entrée. Les chiens (portugais) n’ont pas hésité.
Mais si le ravisseur n’avait pas de clef, il est entré par la porte-fenêtre, ayant observé les habitudes des MCs. Ce qui est bizarre, c’est qu’il ait refermé cette porte derrière lui (comme il l’avait trouvée) alors qu’il ne pouvait savoir que la porte d’entrée n’était pas fermée à clef et qu’il lui fallait une voie de sortie dégagée et rapide.
Je me demande quels sont ces faux poivriers dont vous parlez. Comment les distinguez-vous des vrais poivriers ? N’ont-ils pas des baies rouges ?
Si j’avais été un cambrioleur et que j’avais décidé de « visiter » cet appartement, je n’aurais pas hésité une seconde quant au choix de l’entrée.
Côté tapas, l’entrée se fait depuis la voie publique qui est éclairée (elle l’était certes moins bien à l’époque des faits mais elle l’était quand même). Un candélabre se trouve juste en face du portillon et de l’escalier d’accès au 5A. Une tentative d’intrusion (et de sortie?) par ce côté me parait donc infiniment plus risquée que par l’autre côté.
Là bas, on accède au 5A par un petit chemin, relativement éloigné de la voie publique et caché en partie par un muret (voire par une voiture garée dans le parking?). Mais surtout, ce qui était parfait pour un candidat « cambrioleur » à cette époque, c’est que ce parking n’était pas éclairé… sauf un peu par les candélabres des rues avoisinantes… Un éclairage plutôt faiblard qui était, de surcroît, tamisé par le feuillage dense de ces faux-poivriers.
Bref, sans la moindre hésitation, c’est par cette porte que je serais entré et ressorti si j’avais voulu le faire discrètement. En plus, il suffit de se baisser pour se cacher derrière ce muret si on entend quelqu’un approcher près de cette entrée du 5A. C’est parfait, si j’ose dire.
Il est bien possible que la PJ était au courant pour ce « truc » de la carte bleue et que, par conséquent, elle n’a pas jugé intéressant d’explorer cette piste d’un double de la clé. Effectivement, à quoi bon, dans ce cas?
Merci infiniment pour ce lien, Jean ! Avec la direction du vent en plus ! Très supérieur à ce que j’avais laborieusement trouvé.
« pour ouvrir cette porte en bois depuis l’extérieur sans forcer la serrure, il n’y a qu’un seul moyen (qu’elle soit ou non fermée à clef): disposer de la clé… »
Jean, c’est le seul moyen si la porte est fermée à clef, mais malheureusement pas si elle ne l’est pas. J’en ai fait l’amère expérience, j’ai la même serrure, banale au Portugal. Un jour j’ai vu mon fils, qui avait oublié sa clef, entrer avec une carte bancaire (et il n’est du genre débrouillard). Je n’en ai imbécilement pas déduit que n’importe qui pourrait en faire autant… Maintenant je m’enferme à clef à l’intérieur, mais c’est parce qu’un intrus m’a dévalisée alors que j’étais dans mon bureau !
Cela dit, pour revenir au G5A, GA, sachant qu’il était facile d’entrer avec une carte, a fait l’expérience (on la voit dans un documentaire) et ça n’a pas marché, à cause d’une vis.
Mais la faille de votre raisonnement est ailleurs : la porte-fenêtre était très accessible, les TPs ne pouvaient voir quelqu’un monter les marches et faire glisser la porte-fenêtre. Ils auraient pu voir une lumière s’allumer. Il existe de nombreux témoignages là-dessus, indépendants et tous concordants. N’oubliez pas que l’esplanade était couverte par une tente de PVC sur laquelle se reflétaient les lumières signalant la piscine.
Savez-vous que les soupçons de Mr. Whicher ont fait scandale à l’époque parce que précisément ils ne se sont pas dirigés automatiquement sur les subalternes ?
Anne,
Voici le lien pour les données météo:
http://www.windguru.cz/fr/historie.php?id_georegion=150&id_zeme=620&id_region=92&mis_spot=181975&search=&id_typspot%5B1%5D=1&id_typspot%5B2%5D=2&id_typspot%5B6%5D=6&id_typspot%5B4%5D=4&id_typspot%5B3%5D=3&id_typspot%5B5%5D=5&id_typspot%5B10%5D=10&id_typspot%5B7%5D=7&id_typspot%5B8%5D=8&id_typspot%5B9%5D=9&id_typspot%5B11%5D=11&id_typspot%5B999%5D=999&mis_fav=0&id_spot=181975&odden=3&odmes=5&odrok=2007&doden=4&domes=5&dorok=2007&tj=c&wj=kmh&step=3&pwindspd=1&psmer=1&ptmp=1&papcp=1&ptcdc=1&pmwindspd=1&odeslano=1&model=gfs
Pour ce qui est de cette hypothèse de leurre en ce qui concerne cette fenêtre, j’y verrais personnellement une excellente raison, contrairement à ce qu’écrit Pat Brown:
Celle d’écarter la police d’une piste qu’elle aurait certainement exploré en priorité, s’il n’y avait eu cette fenêtre et ce volet ouverts, puisque la porte principale ne présentait pas de traces d’effraction et que la porte-fenêtre, côté Tapas était très exposée aux regards.
Cette piste aurait amené tout droit vers le personnel ayant accès aux clés, bien évidemment.
Pourtant cette piste ne semble pas avoir été explorée, à lire ce dossier d’enquête. Elle l’a peut-être été mais je n’en ai lu mention nulle part, pas même dans les conclusions.
Certes, de nombreux membres du personnel ont été interrogés mais ils n’ont manifestement pas fait l’objet du moindre soupçon, toujours à lire ce dossier.
Il s’agit pourtant d’un logement destiné aux touristes de passage et pour lequel au moins deux doubles de la clé existent, selon les témoignage de plusieurs des employées de l’O.C. L’un à la réception, l’autre dans un coffre dans la laverie.
Par ailleurs, ce n’est pas l’O.C. qui remet les clés aux touristes à leur arrivée mais le Mark Warner travel agency, parait-il, selon un autre témoignage.
Bref, au moins trois doubles des clés des appartements circulent et sont susceptibles d’avoir été copiées.
Imaginez exactement le même scénario que celui que nous connaissons mais avec la fenêtre et le volet de la chambre des enfants, fermés…
Comment se serait nécessairement orientée l’enquête, une fois acquise la conviction que Madeleine n’était pas égarée?
Rappelons que pour ouvrir cette porte en bois depuis l’extérieur sans forcer la serrure, il n’y a qu’un seul moyen (qu’elle soit ou non fermée à clef): disposer de la clé…
Lien vers le blog de Pat Brown, profiler ( voir commentaire précédent):
http://womenincrimeink.blogspot.com/2011/06/madeleine-wherein-lies-truth.html
Interessants commentaires sur le livre « Madeleine » de la profileuse Pat Brown. L’intégralité de l’analyse se trouve dans un livre à télécharger:
http://www.amazon.co.uk/Disappearance-Madeleine-Criminal-Profiler-ebook/dp/B0055RZ0VM/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=digital-text&qid=1308127304&sr=8-2
Extraits 🙁 en gros elle dit que Kate a révélé plus qu’elle ne le voulait dans son livre. Elle insiste sur le fait que Kate a finalement renoncé à la version du kidnappeur passant par la fenêtre, se repliant sur un absurde « red hering », un leurre du supposé kidnappeur, ouvrant la fenêtre de l’intérieur pour une obscure raison. Elle dit aussi que l’absence de rancoeur de Kate envers Jane Tanner qui ne lui a pas révélé tout de suite qu’elle avait vu un kidnappeur est significative aussi. Kate a été reconnaissante parce que quelqu’un avait vu quelque chose et peu importait le moment puisque l’important n’était pas d’utiliser le renseignement pour retrouver Madeleine mais pour attester l’existence d’un kidnappeur.
« The added information in Kate’s book has enabled me to complete a Profile of the Disappearance of Madeleine McCann (only buy the UPDATED version available in the next 24 hours). I had been reluctant to offer one for a long time because, in spite of the many police reports and statements and television appearances of Kate and Gerry McCann, I wanted to hear the story from one of their mouths, to know their answers to some very pertinent questions. Kate finally did me the favor when she wrote, Madeleine, and although most of the book is a defense of her behaviors and actions, it is through this defense that Kate has given me a much stronger insight into what likely happened the night Madeleine went missing and why certain things happened or did not happen. Even with time to meticulously choose what one wants to say, it is amazing that what actually ends up coming out is something that perhaps would be better left unsaid. However, personal agendas, narcissism, and a lack of objectivity can cloud the judgment and the end results might not be exactly what the person intended. And I thank Kate for that.
Let me tell you two of the biggest revelations in the book: Kate admits no one came through the window of the children’s bedroom. Yes, after years of insisting that someone broke into the apartment by tampering with the shutters and forcing the window open, Kate now backs down from that claim, agreeing with the Policia Judiciara that an abductor did not climbed into or out of the room. This is sort of a Bombshell Tonight. What this means is that Kate does not claim the police botched the evidence and while she still claims there was an abductor that opened the window for reasons that make no sense, her admission changes how I view what actually happened that night.
Another fascinating bit in the book is Kate’s incredibly generous forgiveness of Jane Tanner for not telling her immediately that she saw a man carrying Madeleine off from the apartment; she is instead thankful that « someone had seen something. » In other words, Kate is happy an abduction was seen going down, not that she was notified of it in time to do anything about it. This startling revelation tells me a lot about the mindset of the McCanns and adds greatly to the profile in determining what happened to Madeleine.
I hope Kate McCann does achieve her goal of re-energizing the investigation of the disappearance of Madeleine McCann and that the truth of the matter will indeed finally come to light ».
Allez-vous lire ce livre ?
Je crains qu’il n’ait été écrit un peu vite, il y a plusieurs erreurs dans la présentation…
Mais PB ne s’est pas trompée sur « Madeleine ». Ce livre en dit long, on en a une très forte intuition, mais quand on n’est pas psy on hésite à s’aventurer publiquement sur un terrain aussi délicat.
Cinq couches de vêtements! Bigre… Ce n’est pas 16 mais moins 16 degrés qu’il devait faire, alors? Ça ne devait pas être facile non plus pour elle de se déplacer et de s’asseoir dans ces conditions.
Autre anomalie, dans ce cas, dans son témoignage, c’est qu’elle n’ait pas remarqué le givre qui couvrait le sol dans la chambre des enfants quand elle y est entrée.
Quelque chose me semble bizarre dans ces 5 couches de vêtements. Même en haute montagne, je n’en ai encore jamais porté autant.
« Cette porte entrebâillée, puis entrouverte, c’est un point sur lequel sont revenus chacun des 3 témoins qui disent être entrés ce soir là dans le 5A.
Je ne vois pas bien pourquoi il leur a paru utile de le mentionner. »
C’est cette porte anormalement ouverte qui a attiré l’attention de KMC, prête à s’en aller car tout était calme (sic). Elle a voulu l’entrebâiller, la porte lui a échappé et a claqué. Elle a ouvert et a alors regardé à l’intérieur.
Si les parents insistent sur cette porte, c’est que, les quatre autres soirs, la porte ne bougeait pas.
Quant au froid, un extrait de « Madeleine » : » It was, I remember, very cold and windy and I discovered that five layers of clothing were required to keep me comfortable. »
La chambre étant au nord, je pense qu’on sentirait immédiatement le froid, rien qu’en entrant par la porte-fenêtre si une fenêtre avait été ouverte pendant 45 minutes.
La chambre est si sombre que KMC se demande si Madeleine est bien là ou s’il n’y a que sa couverture, alors que MO voit de quelle couleur sont les rideaux.
Rien ne dit qu’un intrus serait sorti par la fenêtre. Il aurait été bien plus simple pour lui de sortir par la porte, surtout s’il portait cette petite fille dans les bras.
Cette porte entrebâillée, puis entrouverte, c’est un point sur lequel sont revenus chacun des 3 témoins qui disent être entrés ce soir là dans le 5A.
Je ne vois pas bien pourquoi il leur a paru utile de le mentionner.
Madeleine aurait pu se lever et l’ouvrir plus grand; un petit courant d’air aurait pu avoir le même effet.
Ça ne me semble en tout cas pas une preuve qu’un intrus ait touché à cette porte.
Je posterai demain pour le lien sur le site météo. Je n’ai que mon téléphone à disposition pour poster ce soir.
Relevé sous abri signifie à l’abri de la pluie ou du soleil. On ne sait pas si les logements contigus étaient chauffés. On ne sait pas non plus si le 5A était chauffé ce soir là.
Pour des touristes venus du nord, je crois que 16 degrés à l’extérieur, c’est une température plutôt douce et agréable en soirée au mois de mai…au point d’aller dîner à la terrasse de ce restaurant.
Il dit ceci à propos de la lune, Anne:
(déposition du 9 avril 2008)
« I think the moon was out later on so, I had the impression that the moon was out later on, so it may not have been, it may have been more clear ».
Il dit cela aussi et quelle lumière pourrait venir de la porte-fenêtre ? Le patio n’est pas éclairé. La seule lampe allumée est à l’autre bout de la porte-fenêtre.
I got the impression of light coming through the doorway from behind me, which is why I said that I thought perhaps the moon was out, there was no slats of light coming through the back that particularly caught my eye.
Il rêve décidément !
Selon les données météo officielles, il faisait 16 degrés sous abri à Praia da Luz entre 19h00 et 22h00 le 3 mai 2007 et un vent de 28 à 31 km/h. LOL
Cela dit, je n’ai lu nulle part que le vent soufflait de façon continue. Au contraire, je crois me souvenir de certains témoignages qui parlent d’un vent soufflant en rafales. A vérifier.
En fait, je ne cherche qu’à vérifier si ces témoignages sont crédibles, malgré tout ce qu’on a pu lire à leur sujet, et si la possibilité d’un enlèvement est réelle.
D’après ce que j’ai pu lire dans ce dossier, la réponse est oui, pour moi.
Cela n’empêche pas de douter et d’envisager d’autres hypothèses, bien entendu.
Le G5 n’est pas sous abri, la température est plus basse. Curiosité : quelle source vous donne la température toutes les 3 heures ?
Ces chiffres n’ont d’intérêt que dans l’évaluation du temps nécessaire pour faire chuter la température dans une pièce.
Les MCs partent en laissant la porte des enfants entrebâillée.
GMC la trouve ouverte (qui l’a ouverte sinon le ravisseur ? Mais pourquoi?)
GMC entrebâille la porte à nouveau avant de partir.
MO la trouve ouverte. Hum, hum… Le ravisseur est sorti par la fenêtre, il doit être pressé mais a pris le temps d’ouvrir la porte à nouveau auparavant ?
Pourquoi ?
Pour votre gouverne, je vous signale aussi que la lune ne s’est levée qu’à 21h50 le 3 mai 2007 à cet endroit au Portugal. Vous pourrez facilement le vérifier.
Merci pour ma gouverne ! Ce n’est pas moi qui parle de clarté lunaire, c’est Matthew ! C’est bien la preuve qu’il rêve…
Oooops. Désolé, Anne
Je n’avais pas vu votre dernier post.
Si on se contente de lire ces dépositions, sans chercher à en interpréter certaines phrases, en se demandant si le témoin n’aurait pas voulu dire ceci ou cela, pour telle ou telle raison, on ne peut que constater que MO n’a jamais dit qu’il avait vu les persiennes et la fenêtre de la chambre des enfants fermées quand il a visité cet appartement à 21h30… Contrairement à ce que vous avez présenté dans votre « colle » comme un fait établi.
Admettez-le, tout simplement. Tout le monde peut se tromper. Ça m’arrive, à moi aussi.
MO dit et répète qu’il ne peut pas dire, non plus, si elles étaient ouvertes. D’accord. Et après?
Vous écrivez: « Une colle! » … Puis:
« 21:30 — MO entre dans le G5A, voit les jumeaux de loin. Persiennes et fenêtre sont fermées. »
Oui, Jean, vous avez raison, j’ai idiotement reproduit la gaffe de Gerald et non ce que dit MO. J’aurais dû écrire « il ne sait si les persiennes et la fenêtre sont ouvertes ou fermées ».
Des double-rideaux, peut-être épais, cachent la fenêtre. C’est pourquoi il faut prendre en considération la température extérieure (13°) et la force du vent (29,45 km/h) et évaluer le temps qu’il faut pour refroidir une chambre d’environ 10 m2 si la fenêtre est ouverte. Un quart d’heure ?
Qui a payé et paie encore Alan Pike, du Centre for Crisis Psychology. Au départ sans doute le voyagiste Mark Warner qui l’a fait venir deux jours après la disparition. Mais actuellement ? La Compagnie privée LTD alimentée par les dons du public pour chercher Madeleine ? KMC raconte que lorsqu’elle a besoin de lui, elle l’appelle et il vient.
Sûr qu’il est dur de devoir à s’occuper de l’intendance quand un enfant a disparu. Sûr aussi que les MCs ont immédiatement été pris en charge et, entre autres conseillers, ont eu très vite un jeune spécialiste britannique qui venait régulièrement les voir (un des très rares à échapper à une remarque acerbe dans « Madeleine »).
Ce qui m’a étonné est l’affirmation que les gens qui se font cambrioler, au RU, ont droit à une aide psychologique (et donc sont mieux traités que les parents d’un enfant disparu).
Relisez-vous, Anne. Je vous en prie…
Vous écrivez: « Une colle! » … Puis:
« 21:30 — MO entre dans le G5A, voit les jumeaux de loin. Persiennes et fenêtre sont fermées. »
Je regrette mais vous présentez comme un fait acquis, un point que le témoin, lui-même, ne précise dans aucune de ses trois dépositions. Il dit même qu’il ne sait pas, voire qu’il se pourrait qu’elles aient été ouvertes. Les extraits que avez postés ne font d’ailleurs que le confirmer.
Il n’y a dans tout ça ni colle ni ciseaux. lol.
Jean, pouvez-vous envoyer une affirmation, une seule suffirait, de Matthew O* sur des persiennes ouvertes, car, dans les extraits que j’ai transmis, il n’y a rien d’autre qu’une déclaration d’ignorance.
Les seules persiennes qui lui semblent ouvertes sont celles de la chambre des PARENTS, en face, du côté sud.
Au reste :
Matthieu O* ne pourrait avoir vu les persiennes ouvertes sans encourir un courroux général et justifié puisqu’il est censé faire une ronde de nuit ! Il est entré sans chercher à voir Madeleine, ce qui n’a pas de sens. Il a vu un lit défait et n’a pas cherché à en savoir plus, ce qui est vraiment irresponsable, si irresponsable même qu’on se prend sérieusement à douter de cette visite nocturne.
Il y a des limites à ce que l’on peut faire et raconter pour venir en aide à autrui.
Comme il sait que, si JT ne s’est pas trompée et si KMC a trouvé tout ouvert, les persiennes étaient ouvertes au moment de son passage, il dit qu’il ne sait pas ! C’est le maximum qu’il puisse faire sans se discréditer.
Il se trahit toutefois en ajoutant des détails inutiles et faux comme le nombre de fenêtres et la couleur des rideaux.
Matthieu s’est exposé pour ce qu’il pensait être la bonne cause, il serait injuste de l’accabler pour sauver Gerald.
Pourquoi? Peut-être parce qu’ils veulent faire croire que c’est le même homme, ce qui dédouanerait Gerry et donnerait du corps ( si je puis dire) au fantômatique kidnappeur de Tanner.
Pourquoi Kate ne signale-t-elle pas ce « détail » ( ressemblance avec Gerry) dans son livre ? Obvious.
Et pour finir, la dernière de Kate McCann : elle s’est fait remarquer encore une fois en représentant devant des députés anglais, les familles des enfants disparus.Si on en juge les commentaires du Daily mail qui publie un article là-dessus, cela n’a guère été apprécié ( commentaires critiques plebiscités). Mais la meilleure, c’est cette phrase de sa déclaration dans laquelle elle se plaint que les parents ne reçoivent pas une assistance de l’Etat:
.
« To be left in the dark when your child is missing is unbearable, bordering on the inhumane,’ she said ».
Ai-je bien lu? C’est insupportable pour elle de rester dans le noir dit-elle alors que ses enfants criaient dans les ténèbres lorsqu’ils les laissaient seuls?
Mais bien sûr les journaux qui rapportent cela auront déformé ses propos…
Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2003006/Kate-McCann-I-brink-breakdown-Madeleine-disappeared.html#ixzz1PFmIYjLm
Jean, vous n’avez sans doute pas lu les mêmes dépositions que moi !
Les voici, dans leur version la plus originale possible (le traducteur d’anglais>portugais est assermenté et retraduit avant que le témoigne signe).
Qui joue et à quoi ?
01 Pages 52 to 57 5
Esclarece que a porta do quarto ocupado pela Madeleine e seus irmaos estava aberta e havia alguma clarida no quarto, na medida em que conseguiu ver que os gemeos ocupavam os seus berços… Que essa claridade nao era de luz artificial do interior do apartamente, mas talvez alguma proveniente do exterior atraves da janela do quarto. Que, nessa altura pareceu-lhe que a persiana da janela do quarto de casal (chambre des parents) estava aberta, desconhecendo se a janela estava aberta.
MO déclare qu’il fait assez clair pour voir les jumeaux. En fait il ne pouvait en voir qu’un (voir photos de la police scientifique). Il dit que la clarté n’est pas artificielle mais provient peut-être de l’extérieur, à travers la fenêtre.
Les seules persiennes dont il parle sont celle de la chambre des parents (en face), elles lui semblent ouvertes.
Il ne sait pas si la fenêtre est ouverte. Or il vient de chez lui, il doit avoir une idée de la température intérieure (aucun des Tps n’aère la chambre), si la fenêtre avait été ouverte, il aurait senti une différence de température. Il fait 13/14° C dehors.
04 Page 905 to 917
Recorda ter-se apercebido que as cortinas da janela – de cor verde – estariam fechadas, mas nao consegue precisar se a janela estava fechada ou aberta. Relativamente à persiana esclarece que nao viu se a mesma estava fechada ou aberta.
Il se souvient que les rideaux (verts) étaient tirés mais il ne peut dire si la fenêtre était fermée ou ouverte. Quant aux persiennes, il précise qu’il n’a pas vu si elles étaient ouvertes ou fermées.
Avril 2008
I didn’t step over the threshold, I didn’t see Madeleine and I can’t see the shutters because the curtains were shut they weren’t blowing about but there was a light behind us in the room and for some reason I thought, I got the impression of light coming through the doorway from behind me, which is why I said that I thought perhaps the moon was out, there was no slats of light coming through the back that particularly caught my eye.
The room was lighter than I expected but I definitely didn’t see the shutters up, the curtains were definitely not disturbed
Il est catégorique : il n’a pas vu les persiennes ouvertes et les rideaux étaient immobiles.
Voltaire, laissons de côté la possibilité que le porteur soit GMC. MS n’est pas sûr (« il se pourrait que »), il n’a pas vu les traits du porteur, ce témoignage a dû être très pénible pour lui, respectons sa conscience !
En revanche, il n’est pas interdit de penser que le porteur a l’allure de GMC et ce n’est sans doute pas par oubli que KMC, dans son livre, n’en parle pas.
Quant à la maladresse dans la manière de porter l’enfant, je crois vraiment qu’elle provient de l’enfant, sans tonus musculaire. Dans le docu-fiction dirigé par les MCs, l’homme que croise la famille Smith porte l’enfant comme le porteur de JT et non comme décrit par les Smiths : pourquoi ?
Merci Anne pour cette analyse très claire de la situation.
Plus que jamais la nécessité d’une reconstitution pour trouver la raison de ces contradictions capitales des parents et des proches s’impose.
A propos des Smith:
« 21:55 — Les neuf membres de la famille Smith croisent un porteur d’enfant. Il va du Nord au Sud. Comme personne ne s’est identifié, il est encore plus probable que cet homme soit le ravisseur étant donné que, cette fois, on voit que l’enfant est une petite fille pâle aux cheveux clairs mi-longs d’environ 4 ans et mesurant 1m. »
Il faut ajouter à nouveau que le père est, en plus, presque certain d’avoir reconnu Gerry, à sa façon de porter un enfant et à sa démarche.
RECONSTITUTION! et pas par « Call me Stu » ( Stuart Prior, un policier britannique qui demande aux tapas interrogés de l’appeler par son diminutif) et pas sous la pression de « Call me Dave » ( Cameron, en raison de sa lettre trop personnelle aux McCann.)
Anne,
Si vous avez lu les trois dépositions de MO (celles des 4 mai 07, 10 mai 07 et 9 avril 08), vous devez savoir qu’il n’a jamais déclaré avoir vu la persienne et la fenêtre fermées lors de sa visite dans le 5A à 21h30.
Tout au contraire: A trois reprises, lors des ses trois dépositions, il évoque la possibilité qu’elles aient été ouvertes.
Pour conforter votre « démonstration », vous vous fondez sur une déclaration d’une autre personne, Gerry, alors qu’il n’accompagnait même pas le témoin à ce moment là! Il n’a fait que rapporter ce qu’il a manifestement mal compris, puisque les dépositions de l’intéressé, que nous pouvons lire à loisir, disent exactement le contraire.
Une colle, écrivez-vous? A quel jeu jouons-nous?
Pour votre gouverne, je vous signale aussi que la lune ne s’est levée qu’à 21h50 le 3 mai 2007 à cet endroit au Portugal. Vous pourrez facilement le vérifier.
Vous ne faites en définitive que démontrer par l’absurde, que la possibilité d’un enlèvement est réelle.
Deux coquilles, pardon ! Cher Georges Moréas, quel dommage qu’il n’y ait pas d’option « edit » !
1) Au lieu de « l’histoire qu’il a raconté », lisez « l’histoire qu’il a racontée ».
2) Au lieu de « les persiennes et la fenêtre doivent être ouverts » « doivent être ouvertes ».
GMC 1è déposition Vol I, pp. 34-39
est entré vers 21h05 dans l’appartement avec sa clef, la porte « parking » étant verrouillée, a vérifié que les enfants dormaient bien… et, en sortant (il ne sait plus par quelle porte) est tombé sur…
Vers 21h30 son ami Matt … est entré par la porte-fenêtre jamais verouillée. Il est entré dans la chambre, a vu les jumeaux et a vérifié que Madeleine allait bien. Il n’a rien vu d’anormal, les persiennes étaient closes…
GMC commet deux bévues qu’il rectifiera quelques jours plus tard : 1) pourquoi entrerait-il par la porte d’entrée si l’autre, plus proche, est ouverte ? 2) Matt ne peut avoir vu Madeleine si JT dit la vérité.
Bien que GMC ait dit, dans sa première déposition, que KMC était entrée à 22h avec sa clef par la porte principale, celle-ci (qui a l’esprit plus logique) déclare être entrée par la porte-fenêtre.
Pour sa défense, GMC est dans un état sans nom et par ailleurs encore dans l’histoire qu’il a raconté à ses amis et aux membres de sa famille : persiennes/fenêtre forcées ET porte fermée à clef.
GMC 2è déposition — Vol IV pp. 891-903
est entré par la porte-fenêtre ouverte comme d’habitude… Tout était normal, les persiennes, les rideaux et les fenêtres étaient clos.
Matt 1è déposition —
Il ne peut voir le lit de Madeleine mais comme tout est calme il en déduit qu’elle dort. Une lumière semble filtrer à travers les rideaux. Les persiennes sont peut-être ouvertes…
Le pauvre Matt, qui n’est probablement pas entré, sait que, logiquement, les persiennes et la fenêtre doivent être ouverts. Matt croit que Madeleine a été enlevée, il croit JT, il invente cette visite pour contrer une éventuelle accusation de négligence. Il ne pouvait avoir écouté à la fenêtre comme à 21h, puisqu’il aurait vu l’état des persiennes.
Raconter des cracs est complexe… Si Matt était entré il aurait eu dans son angle de vision un lit défait et vide (occupé par KMC la nuit précédente, sous la fenêtre) qu’il aurait dû au moins signaler comme anormal. S’il était entré, il aurait vu qu’il n’y avait qu’une fenêtre dans cette chambre et non pas deux comme chez lui et comme il le déclare. S’il était entré et avait vu les persiennes ouvertes, il n’aurait pas dit que tout allait bien puisqu’elles étaient fermées une demi-heure plus tôt.
La visite de Matt ne figure pas sur l’une des chronologies de la soirée saisies par la PJ.
Evidemment Matt a pris conscience des discrépances et, dans sa 2è déposition – vol 4, pp. 905-17 – est moins affirmatif : Quant aux persiennes, il ne sait pas si elles étaient ouvertes ou fermées. Toutefois, il voit la couleur des rideaux : verts. Or ces rideaux sont lilas…
Un an plus tard Matt se ravise carrément (mission rogatoire) : il ne peut voir les persiennes parce que les rideaux sont tirés et immobiles. Il identifie comme lunaire (pleine lune la veille effectivement) une lumière provenant de la porte-fenêtre derrière lui et s’infiltrant dans la chambre.
La météo indique la force du vent (assez fort) ce soir-là. Aucune variation n’a été notée entre 21h30 et 22h où les rideaux se sont envolés dans le courant d’air révélant l’absence de Madeleine. Comme dans un film d’horreur.
Que ferait une police sensée face à tant de déclarations contradictoires ? Elle mettrait tout le monde en examen ! Sauf qu’une petite fille chérie a disparu et que tout ce monde-là souffre horriblement.
Anne,
MO a déclaré avoir vu, depuis le parking, le volet du 5A fermé vers 21h05 ( et non pas vers 21h30 ) et être ensuite descendu au tapas, juste avant que Gerry ne monte faire son tour de ronde.
Au contraire. Il declare que quand il est allé dans le 5A à 21h25/30, il lui a semblé qu’une faible clarté dans la chambre des enfants aurait pu provenir du fait que le volet était relevé.
Gerry , lui, ne déclare pas avoir remarqué que la fenêtre et le volet étaient fermés quand il a vérifié si ses enfants dormaient vers 21h10.
Bien que ces témoignages ne soient sans doute pas fiables à 100% en ce qui concerne la précision de ces horaires, on pourrait donc envisager en se basant sur eux, l’hypothèse d’un intrus ouvrant cette fenêtre juste après le passage de MO et avant celui de Gerry.
La « fenêtre d’opportunité », comme on dit, paraît très réduite mais elle existerait. On peut aussi envisager dans cette hypothèse que cet « intrus » ait epié, depuis le parking, le départ de MO et se soit caché dans cette chambre (derrière le rideau, par exemple?) en entendant arriver Gerry.
Ce ne sont que des hypothèses, bien entendu, en admettant que ces témoignages soient fiables et que Jane ait vu Madeleine dans les bras de cet individu..
Une colle !
21:15 — JT voit un homme portant un enfant traverser la rue à une vingtaine de mètre devant elle, il va d’Ouest en Est. Comme personne ne s’est identifié, malgré des appels à témoin, les MC sont persuadés que cet homme est le ravisseur et qu’il emporte Madeleine.
21:30 — MO entre dans le G5A, voit les jumeaux de loin. Persiennes et fenêtre sont fermées.
21:55 — Les neuf membres de la famille Smith croisent un porteur d’enfant. Il va du Nord au Sud. Comme personne ne s’est identifié, il est encore plus probable que cet homme soit le ravisseur étant donné que, cette fois, on voit que l’enfant est une petite fille pâle aux cheveux clairs mi-longs d’environ 4 ans et mesurant 1m.
22:00 — KMC découvre que les persiennes et la fenêtre sont ouvertes et que Madeleine a disparu. Comme Madeleine ne pourrait avoir ouvert les persiennes toute seule, elle en déduit qu’elle a été enlevée. Après avoir pensé que le ravisseur était entré par la fenêtre, puis sorti par la fenêtre, elle envisage (deux ans plus tard dans son blog) la possibilité que ce soit un red herring.
Il y a quelque chose qui cloche dans ce scénario… Quoi ? Et que proposez-vous pour résoudre l’absurdité ?
Ce n’est pas critiquer « la PJ » que de pointer certaines failles dans cette enquête. Si?
La seule chose que je recherche dans cette affaire depuis 4 ans, c’est ce qui a bien pu arriver ce fameux soir du 3 mai.
Je n’ai rien en commun avec les protagonistes dans cette affaire. Rigoureusement, rien!
Je n’ai aucune empathie avec l’un(e) ou l’autre. Aucun aversion, non plus. Encore moins de la haine.
Je déteste, par contre, les idées arrêtées et les fausses rumeurs qui peuvent parfois totalement fausser les jugements.
J’ai trouvé remarquables d’intelligence, d’humanité et de neutralité les conclusions du Ministère Public au terme de cette enquête.
Malheureusement, la vérité n’a pas éclaté et ça me laisse avec une terrible frustration.
Je crois avoir décelé dans ce dossier quelques pistes qui mériteraient d’être poussées plus avant. C’est peut-être prétentieux et stupide de ma part. Mais, sait-on jamais?
Je ne me satisfait en tout cas pas de cette piste de l’implication des proches de cette petite fille. Plusieurs éléments me font penser que ça ne colle pas avec les faits connus et le contexte de cette disparition.
La seule façon d’aller plus avant dans cette quête de la vérité implique en tour cas, pour moi, de revoir la copie, sans préjugés. À commencer par celui qui semble à avoir prévalu dans cette enquête, à savoir qu’aucun Portugais n’a fait l’objet de soupçons de la part de la police.
Ils sont pourtant majoritaires, en nombre, y compris en Algarve, non?
Ne réagissez pas de façon épidermique à cette remarque, s’il vous plait. Ce n’est qu’un simple constat.
Sur les fausses rumeurs qui ont la vie dure, entièrement d’accord ! La première et la plus néfaste a été celle des persiennes forcées. Il est marrant de la trouver encore dans la presse, quatre ans après !
À ce propos et puisque vous vous référez au dossier de la PJ, Jean, il y a une description des persiennes de la chambre des enfants vraiment forcées, en septembre 2007. Probablement par des journalistes qui n’ont toutefois pas forcé la fenêtre. Vol XI, pp. 2945-52
Martin Grime est assermenté ou du moins l’était à l’époque. Quel intérêt aurait-il eu à tromper ? Si les chiens n’avaient rien trouvé, cela n’aurait aucunement mis en cause leurs compétences. Le chien Eddie est à la retraite. On ne va quand même pas élaborer une théorie du complot !
Pourquoi cherchez-vous des pédophiles lointains, motorisés ? L’homme aperçu portant Madeleine est à pied ! Quarante cinq minutes après, encore à pied ! Un plouc du coin ? Un homme simple !
Etre arguido est comme être mis en examen, ce n’est pas être accusé, avec cet avantage de pouvoir refuser de répondre aux questions. On se demande pourquoi une mère refuse de dire ce qu’elle a touché et fait après avoir découvert la disparition de sa fille. Il est dommage qu’elle n’ait pas dit qu’elle avait fermé la fenêtre parce qu’il faisait froid. Il y aurait ainsi une explication à la présence troublante de ses empreintes sur la fenêtre.
Si critiquer la PJ vous semble pouvoir mener quelque part, Jean, Kate MC se défoule pendant des pages et des pages de son livre. Lisez ! Vous lirez aussi à quel point elle est en colère contre le monde et comment elle se sent mieux quand elle donne des coups de poings (physiques et mentaux) à droite et à gauche.
« Cela vaut vraiment la peine de parcourir ce dossier de façon attentive, sans idées préconçues … » (Jean)
C’est ça, ceux qui doutent des Mccann parce qu’il y a des tas d’indices convergeant vers leur culpabilité sont des gens légers aux idées préconçues, alors que ceux qui s’atttaquent systématiquement à tout ce qui peut les incriminer et les croient ( ou feignent de les croire) à priori sincères, font preuve de sagesse et d’une totale objectivité.
Pourquoi voulez vous obliger les gens qui estiment l’enlèvement impossible, à discuter sur les faits et gestes de supposés suspects dans un enlèvement?
C’est comme demander à quelqu’un qui est athée de discuter sur le sexe des anges.
Sans moi.Je n’aime pas perdre mon temps et argumenter pour le seul plaisir d’avoir le dernier mot.
Pourquoi avoir attendu jusqu’en novembre pour demander cette reconstitution? GA admet qu’il a eu très tôt des doutes sur la réalité d’un enlèvement.
Il aurait très bien pu demander une reconstitution très rapidement, sans pour autant faire part de ses doutes publiquement.
Pour rétablir des conditions similaires à celles du 3 mai, il suffisait de demander à l’OC d’éteindre le projecteur qu’il avait fait ajouter côté parking et à la municipalité de remplacer les ampoules similaires à celles qui se trouvaient dans les anciens candélabres, début mai, avant qu’elle ne les remplace.
Il ne fallait pas non plus nommer les McCann arguidos sans avoir des preuves solides à faire valoir.
La manière dont ces inspections canines ont été menées et interprétées posent questions…pas toutes dans le même sens, à en regarder les vidéos.
– pourquoi Eddie ne réagit que sur les vêtements du dessus de cette boîte en carton qui a servi à les transporter?
– pourquoi n’a-t-il réagi qu’à cette clé de contact et pas dans la voiture?
A-t-il simplement réagi à une odeur de sang, comme son maître l’a expliqué? Eddie réagit, comme tout chien cadavres aussi aux odeurs de fluides corporels en décomposition (sang, etc) et pas seulement aux odeurs de cadavres humains.
On voit clairement que Grime insiste lourdement avec Eddie sur les endroits et les objets qui intéressaient les policiers.
Eddie passé sans réagir à quelques centimètres du cuddle cat? Grime le cache dans une armoire; ce qui le fait enfin réagir… Il s’agissait de vérifier si Madeleine avait pu décéder avant le 3 mai, je le comprends. C’était une piste à explorer, comme les autres. Pas vraiment convaincant comme démonstration, je trouve.
Eddie est présenté comme un chien qui ne s’est jamais trompé? C’est surtout un gros coup de pub pour ce chien dont les services sont vendus au prix fort mais, depuis cette enquête aux Hauts de la Garenne, on sait qu’il peut aussi se montrer pas fiable du tout, à l’occasion.
Je ne sais pas si Madeleine a été victime d’un prédateur; je reste prudent. Mais je sais que c’est parfaitement possible, y compris dans le contexte de cet appartement.
L’enlèvement et le viol de cette petite fille de 5 ans, hier
en France, nous le rappellent cruellement.
Heureusement, cet homme a été arreté, tout comme le pédophile qui est à l’origine de la mort de Mari-Luz (pourtant, on ne saura jamais ce qui lui est réellement arrivé, sans doute et la police n’a pas brillé par son efficacité dans cette affaire, pas plus que la justice).
Le meurtrier d’Ylenia s’est donné la mort, selon la version officielle. GA n’a pas répondu à l’offre de la police suisse de faire examiner par des experts portugais la camionnette d’Urs Von Aesch. On peut se demander pourquoi, d’autant que personne n’a jamais pu répondre à cette simple question : ce pédophile aurait-il pu être à PdL début mai 2007?
Cela vaut vraiment la peine de parcourir ce dossier de façon attentive, sans idées préconçues et en faisant abstraction une bonne fois pour toutes des innombrables fausses rumeurs véhiculées par la presse, jamais démenties et auxquelles certains semblent encore et toujours prendre pour des vérités.
La commission rogatoire, à travers laquelle ont été faits les premiers pas de la demande de reconstitution, a été énormément retardée : demandées fin novembre, les auditions supplémentaires n’ont pu avoir lieu que début avril !
Par ailleurs, il fallait, pour reconstituer correctement, disposer non seulement de conditions de climat et de végétation analogues, mais surtout des mêmes caractéristiques jour/nuit.
Pourquoi une reconstitution ? L’enquête piétinait, le nouveau coordinateur était arrivé aux mêmes conclusions « par défaut’ que son prédécesseur. Il fallait reprendre tout depuis le début, dans l’espoir de cette « petite information cruciale », comme disent les MCs, qui mettrait les policiers sur la bonne voie.
Pourquoi les TP7 ont-ils refusé ?
Ne pas faire l’économie de cette question, est-ce offensant ?
La police a ses failles, certes, mais l’initiative venait du Ministère public et elle ne se s’affichait pas comme du luxe !
Martin Grime a une réputation sans tache et la caution de MH quand même ! Évidemment si on lui a dit quel était l’appartement de la disparue, comment pouvait-il s’en abstraire ? Il sait, le chien veut plaire à son maître, etc.
Possible, mais pas certain, car le maître repère des signes avant-coureurs que le béotien ne voit pas. C’est pourquoi il encourage le chien qui tourne en rond en quête de la source de l’odeur. Il y a des articles scientifiques (anglo-saxons) là-dessus.
Le maître-chiens, Grime, n’a consacré que quelques minutes aux autres appartement et plus d’une demi-heure dans le 5A. Je doute que Grime ne savait pas qu’il était dans l’appartement de la disparue.
La demande d’une reconstitution n’a été faite que près d’un an après cette disparition. Si elle était à ce point utile à l’enquête pourquoi avoir tant tarder à la demander?
Le chien EVRD a capté des odeurs résiduelles émanant de molécules volatiles. Pas de substance, pas de preuve. Il est curieux qu’il n’ait senti que dans cet appartement, mais l’expérience pourrait avoir été involontairement biaisée (le maître-chien savait-il que cet appartement était celui des MCs ?).
Les parents font chercher une petite fille qu’ils proclament vivante parce que « rien ne prouve qu’elle a souffert ». Comme on leur a fait remarquer que l’arrachement à sa famille avait nécessairement été une souffrance, en admettant qu’elle n’ait été victime d’aucuns sévices, ils disent maintenant « aucune souffrance mise à part la privation des siens ». En logique, c’est parfait, mais dans la réalité c’est loin de l’être car il faudrait admettre que le voleur d’enfant agissait pour le compte d’un autre à intention parentale et « honnête ». Assez invraisemblable à l’heure des mères porteuses… Hormis cette hypothèse farfelue, Madeleine a souffert comme un enfant, voire un adulte, ne peut le supporter et en déduire sa mort semble raisonnable. Cela dit, bien sûr, il est crucial de savoir ce qui lui est arrivé et comment. Quand la PJ cherchait une Madeleine vivante, il ne s’agissait pas seulement de la trouver, mais de découvrir comment elle avait disparu, s’il y avait eu crime, etc. Quand le haut spécialiste britannique MH a préconisé de chercher aussi une Madeleine morte, la PJ n’a absolument pas renoncé à découvrir ce qui lui était arrivé. À la différence de ce que prétendent les MCs, l’idée que Madeleine soit morte n’a pas ralenti la recherche, ce qui l’a bloquée, ce sont les bâtons mis dans les roues de la commission rogatoire (sans doute un simple dysfonctionnement de la coopération judiciaire entre États) et surtout le refus de reconstitution. Cette reconstitution a été présentée, par le Ministère public, comme essentielle pour asseoir l’enquête sur des données harmonisées, aux contradictions éliminées, et repartir d’un bon pied, avec une nouvelle dynamique.
Du côté MC, et malgré toutes les garanties données par le PGR, elle a été vue au contraire comme une ruse pour accabler de pauvres parents et prendre leurs compagnons en flagrant délit de négligence.
Lamentable.
Voltaire,
Qu’on interprète les réactions d’un chien-cadavres comme un indice du décès de cette enfant, je peux le comprendre…Bien que les experts s’accordent à dire que ces réactions ne peuvent amener à des conclusions que si elles permettent de découvrir des preuves concrètes d’un décès.
On pourra toujours deviser sur les probabilités du décès de cette petite fille. Je n’en vois guère l’intérêt à ce stade.
Tout le monde est conscient que ses chances de survie sont aujourd’hui très faibles.
La seule vraie question à laquelle il faut chercher une réponse, c’est : Que lui est-il arrivé?
A propos de la foi des McCann, il est permis d’avoir des doutes. La mère elle-même, au début, quand les barrières défensives n’avaient pas encore été érigées, confiait qu’ils n’étaient guère des catholiques assidus. Mais où se réfugier quand la meute menace, quelle meilleure protection que l’ombre sacrée de l’église à la porte de laquelle s’arrêtent tous les poursuivants?
Vos remarques, Anne, m’ont rappelé un curieux passage du « Aled Jones Show » où Kate parle abondamment de sa foi ( 14/03/10):
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:LO3EjkT2ApkJ:thepjfiles.prophpbb.com/topic5591.html+Kate+Mccann+I+hope+God+spirit+Madeleine+she+has+a+lot+of+spirit&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr
« Aled Jones: Do you think God’s looking after Madeleine?
…Kate: You know, every day when I’d wake up and I’d see her, these huge eyes looking at me, you know, I’d thank God for Madeleine and I don’t believe that He would stop loving her now or abandon her and I don’t believe that at all and I do get a comfort in thinking that whereever she is, whoever she is with that He is with her and protecting her, and protecting her spirit. She’s got a lot of spirit »
La dernière phrase , sauf mauvaise interprétation par moi de l’anglais, me semble un périlleux rétablissement pour rattraper la gaffe précédente, à savoir que si Dieu veille sur l’esprit de Madeleine, c’est qu’elle est morte.
Effectivement, Voltaire. Pour les croyants (et on peut l’être profondément sans aller régulièrement à l’Église), les voies du Seigneur sont impénétrables. Quid du Dieu vengeur qui fait mourir l’enfant de David et de Bethsabée, victime expiatoire ? Et quid de David qui n’accomplit pas les rites funéraires, alors qu’il le fait pour ses ennemis ?
C’est cet épisode de 2 Samuel XI qui était marqué dans la bible de KMC, peut-être du reste pas par elle, mais par le donateur de cette bible.
« Ne vous trompez pas de cible » est l’argument numéro un des MCs ! Encore une fois, qui songerait à les blâmer s’ils ne blâmaient eux-même des tas de gens qui n’y peuvent mais ? À commencer par ceux qui ne croient pas à l’enlèvement hors du lit…
Cela dit, soyons réalistes, quelle petite fille d’à peine quatre ans résiste pendant tant de temps aux tortures que sa mère décrit ? Faut-il des psy et des pédiatres pour confirmer que la réponse est « aucune » !
Si Madeleine MC est encore vivante, n’a pas été mal traitée. Rien à voir donc avec les malheureuses petites filles que vous citez (enlevées dans la rue).
Possible…
Mais il y a une victime, cette petite fille. Et, si elle à été enlevée par un criminel, celui-ci est probablement toujours là, prêt à récidiver un jour ou l’autre, s’il ne l’a déjà fait.
Reproche-t-on aux mamans de Ylenia et de Mari-Luz d’avoir laissée seule leur petite puce dans un lieu public?
Ne nous trompons pas de cible.
KMC est catholique et à l’en croire prie énormément. Elle s’adresse à Dieu une fois toutes les deux pages et quand elle sent un danger elle envoie des textos à son groupe de prière pour monopoliser l’attention divine.
Dieu n’est jamais blâmé, c’est bien le seul ! Et pourtant il est omnipotent, même rétroactivement : « S’il vous plaît, Dieu, faites que Madeleine n’ait pas été tuée ». Évidemment KMC s’en veut, mais se sentir coupable toute seule est au-dessus de ses forces. Vous avez raison Voltaire, mais l trop lourd pour elle. Ainsi quand elle raconte l’épisode « des pleurs », cette remarque faite par Madeleine le matin de sa disparition : « Pourquoi n’êtes-vous pas venus… », comme en anglais le « you » est ambigu (un ou plus d’un interlocuteur ?), elle précise que Madeleine s’adressait à Gerry et à elle.
Donc ils sont coupables d’avoir laissés seuls et patati et patata, ils le reconnaissent, moyennant quoi la décence interdit de s’appesantir et recommande même de l’oublier. Soit ! Mais pour ce faire, encore faudrait-il qu’ils laissent tomber carrément tout blâme en général ! Quand on lit certaines accusations de KMC, on finit par se souvenir qu’après tout, s’ils n’avaient manqué totalement d’imagination, Madeleine serait avec eux aujourd’hui.
» Pourquoi écrire tout ça ? »
Peut-être qu’il faut voir là, la réelle personnalité de Kate McCann, une enfant gâtée habituée à voir le monde tourner autour d’elle, une personne fortement imbue d’elle-même . Dont la célébrité n’a fait qu’accentuer les penchants narcissiques. Dont le malheur, n’a fait qu’aiguiser les aspérités de la personnalité. Dure enfin, telle qu’en elle-même ses choix de mots la révèlent.
Comme a dit une fois G.Amaral : « je ne voudrais pas l’avoir pour mère ».
Dans ce livre qui tourne autour d’elle-même, elle met sa souffrance en scène, mais il semble que pour mieux la supporter, elle cherche à convaincre qu’elle n’est pas la seule coupable. Comme si le fait de déverser sa bile sur d’autres qui l’ont contrariée à certains moments, lui donnait l’illusion qu’ils sont co-responsables de son malheur. Et certainement aussi , en offrant des victimes expiatoires à l’indignation apitoyée de ses lecteurs trop crédules,, pour mieux détourner d’elle-même les soupçons.
Une tortueuse personnalité.
Vous touchez là un point troublant, Jean. Ce n’est pas le seul élément désobligeant ni la seule situation donnant à penser que KMC taille des verges pour être battue.
Carter Ruck n’a lu que sous l’angle d’éventuelles accusations de diffamation, c’est sa spécialité, mais certaines remarques, absolument gratuites (l’une, particulièrement déplacée, concerne la voisine du dessus, morte il y a quelques mois, qui a été d’une réserve absolue, refusant tout contact avec les médias) desservent singulièrement la cause MC (inciter les gens à être attentifs). Pourquoi écrire tout ça ?
C’est sûr que de tourner ces policiers en ridicule dans un bouquin, n’est pas à l’honneur de son auteur et ne va pas dans le sens de ce que dit souhaiter Kate, par dessus tout, à savoir susciter des témoignages qui permettraient de retrouver sa fille.
En écrivant ce type de piques, elle court au contraire le risque de froisser certaines susceptibilités chez ses lecteurs portugais.
Cela dit, à lire les courriers de lecteurs dans les journaux en ligne portugais, j’ai lu pas mal de critiques, parfois sévères, à l’égard de leur police et leur justice.
À entendre GA, lui-même, ces policiers, arrivés en premier, n’ont sans doute pas fait tout ce qui aurait dû l’être en priorité, sur la scène d’un crime.
À leur décharge, on pouvait penser au départ que cette petite fille était juste sortie de cet appartement et s’était égarée.
Comme GA l’a rappelé, il n’existait pas non plus de protocole défini en cas de disparition début 2007 au Portugal.
Au Portugal même les étrangers (mon cas) ont le droit de critiquer les institutions portugaises ! Si on ne connaît pas la langue, il faut évidemment faire appel à un interprète. Les MCs ont eu une flopée de chargés de com, aucun bilingue. Sauf pour les assister dans le procès contre GA.
À titre d’exemple révélateur de la culture « Rule, Britannia ! », les deux premiers gendarmes (le caporal JR et le soldat NC) arrivés sur la scène du crime sont, dans « Madeleine », baptisés Tweedledum et Tweedledee, deux personnages grotesques des Nursery Rhymes qui figurent aussi dans Alice au pays des merveilles.
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRSy6xBSCkb7HWRaYAZjA0zu2UTqNQ_LWpJM_cCwyr3qGOXjTpzjg
ou
http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSbArKrfLYPbRDnG1qgUleszuUZ4cbmiJhcslEHjm1zeLKvNW6jPw
Encore une fois, il arrive à tout le monde de ridiculiser X ou Y, quoiqu’il y ait des circonstances où l’on n’a pas le cœur à ça, mais qui l’écrit et le publie ?
Il n’y a que dans les dictatures qu’il est défendu de critiquer les institutions.
Kate McCann écrit avoir eu une mauvaise impression quand elle a été amenée à ce commissariat. Elle aurait peut-être écrit pareil si la même chose lui était arrivée en Belgique ou en France.
Personnellement, ça ne m’aurait nullement dérangé. N’ayant pas été à sa place à cet endroit et à ce moment là, je serais bien incapable de dire si ses préjugés étaient fondés ou pas.
Je pourrais éventuellement me sentir concerné, et peut-être même vexé, si j’étais responsable de ce commissariat ou si j’y travaillais mais ce n’est pas le cas non plus…
Connaît-on beaucoup d’endroits où la police vient chercher les témoins en voiture et les reconduit chez eux en voiture après avoir pris leurs dépositions ?
Connaît-on beaucoup d’inspecteurs de police judiciaire qui autorisent une dame à être accompagnée de son mari lors d’une déposition sur la disparition de leur enfant ?
Il serait peut-être utile de ne pas confondre présomption et impression.
Quand GA écrit et répète à l’envi être certain que cette petite fille est décédée le 3 mai 2007 vers 21h00 (et donc, que ce n’est plus la peine de la rechercher), on dit que c’est son droit le plus strict, au nom de la liberté d’expression.
Quand la mère de cette même petite fille écrit ses premières impressions négatives en découvrant le commissariat où elle a été conduite quelques heures après la disparition de sa fille, on dit que c’est du mépris, à la limite de la diffamation…
Et si on découvre un jour que Madeleine a été enlevée par un prédateur, comme l’ont été d’autres enfants (la petite Ylenia, par exemple), on dira sans doute que ses parents n’avaient qu’à mieux surveiller leur progéniture, je suppose.
L’extrait suivant de « Madeleine », qui décrit les impressions du 4 mai, en dit long sur les préjugés et leurs conséquences potentielles ! GA n’est pas encore entré en scène. Le commissariat de police, « basique et miteux, semble peu propice à l’efficacité et à l’ordre ». KMC ne comprend pas la langue, mais juge que « les policiers échangent des plaisanteries plus qu’ils ne discutent sérieusement ». On comprend qu’elle ait pu avoir ces impressions, beaucoup moins qu’elle les écrive.
Ce passage est méprisant, mais toutefois n’est pas grossier. D’autres le sont dont certains désignent nommément certains policiers (pas seulement GA). Bien que Carter Ruck ait lu le manuscrit sous l’angle « diffamation », il est étonnant que les insultes du genre fucking… n’aient pas été gommées.
Our first impressions of the police station were not encouraging. Basic and shabby, it didn’t seem conducive to efficiency and order. We were shown to a small waiting area separated from the control room – where calls and faxes came in – only by windows and a glass door, which was left ajar. In the control room, officers in jeans and T-shirts smoked and engaged in what sounded more like light-hearted banter plaisanteries than serious discussion.
@ Georges Moréas
Pour revenir au billet:
« Finalement, la justice donne raison à Amaral. Et aujourd’hui, il demande la restitution des exemplaires de son livre qui avaient été saisis et confiés à la garde des McCann. Mais il semblerait que ceux-ci les aient détruits. Ce qui, dans certaines conditions, est un délit.
Amaral vient donc de déposer une plainte pour ces faits et pour d’autres qui tournent autour de la liberté d’expression. »
– Je n’ai vu aucune confirmation de la destruction des 7.500 bouquins en question;
– Est-ce que Guerra & Paz voudrait vraiment les reprendre pour les remettre en vente (ils ont déjà gagné leur fric, après tout) alors qu’il y a un procès un diffamation en attente?
____________________________
Réponse : Vous avez raison, depuis ce billet, je n’ai pas eu confirmation que les livres saisis avaient été détruits, ni d’ailleurs qu’ils aient été restitués. Mais comme il s’agit d’une confrontation dure entre les McCann et G. Amaral, on peut penser que tous les coups sont permis, même l’intox. À suivre…
Anne,
Relisez… J’ai écrit: je ne sais pas… Et je parle d’hypothèse qui me paraît plausible.
Vous écrivez: « vous êtes croyant »…
Qu’est-ce que la foi a à voir là-dedans?
On n’est manifestement pas sur la même longueur d’ondes, comme on dit.
Jean, vous avez écrit avec beaucoup de sagesse que les convictions ne menaient à rien et qu’il fallait s’en tenir aux faits.
Y en a-t-il ?
Je vous en livre un : les (uniques) empreintes découvertes sur le côté intérieur de la fenêtre des enfants, mais vous devez savoir à qui elles appartenaient !
Qu’en conclure ?
Les « conditions » dont vous parlez ne sont pas avérées hélas. Tout le problème est là.
Cela dit, libre à ceux qu’inspire, par exemple, la beauté de KMC d’en faire un tremplin pour l’imagination.
Jean, vous êtes un croyant !
Imaginons que KMC ait vraiment découvert les persiennes ouvertes et que son hypothèse de fausse piste est la bonne. Vous conviendrez alors que la première à être abusée par cette fausse piste est la mère elle-même, puisque c’est elle qui lance à tous et téléphone partout que, persiennes et fenêtre étant ouvertes, il ne fait pas de doute que Madeleine a été enlevée par un prédateur étranger. Mais qu’est-ce qu’une fausse piste ? Une piste qui induit en erreur. Donc, Madeleine n’a pas été enlevée par quelqu’un venant de l’extérieur, mais par quelqu’un qui était à l’intérieur, autrement dit un familier.
Or, c’est une hypothèse qui a été catégoriquement rejetée par les MCs qui font confiance à 100% à un groupe dont la plupart des éléments sont plus des connaissances que des amis.
Je ne vois toujours pas pourquoi une hypothèse autre que l’enlèvement hors du lit est une « insulte à l’intelligence des MCs ».
J’aurais plutôt tendance à penser que l’interdit de regard critique est une insulte à l’intelligence du citoyen lambda.
@Anne Guèdes,
Gerry McCann , à mon avis, a bien parlé à sa soeur de volets forcés, ce qui a été rapporté entre guillemets par la presse anglaise par un curieux terme ,écossais je pense: « jemmied ». Cela ne s’invente pas;
D’ailleurs , à propos des volets forcés par lesquels serait entré « le kidnappeur », les McCann persistent et signent puisque au ch.6 de son livre Madeleine (Missing) qui relate les circonstance du 3 mai, Kate dit ceci, qui est censé se passer après la découverte des rideaux/fenêtre/volets ouverts :
« In the children’s room, Gerry lowered the shutter at the
open window. Rushing outside, he made the sickening
discovery that it could be raised from this side, too, not just
from inside as we’d thought ».
Ce qui semble bien montrer, qu’ils persistent, à affirmer que le prétendu kidnappeur est passé par là.
Quand on ment dans de telles circonstances,c’est qu’on a quelque chose de grave à cacher. De là à penser qu’ils veulent à toute force faire croire à un enlèvement, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchissent, dont Amaral et la PJ portugaise.
Maintenant, je pense qu’il faut surveiller l’enquête de Scotland Yard/PJ si elle a lieu et voir ce qu’il en sort. Cela risque d’être long.
Voltaire,
« In the children’s room, Gerry lowered the shutter at the
open window. Rushing outside, he made the sickening
discovery that it could be raised from this side, too, not just
from inside as we’d thought ».
Ma question est la suivante : est-ce que KMC n’a pas encore compris ou est-ce qu’elle feint de ne pas savoir (poudre aux yeux du lecteur) que, oui, on peut soulever les persiennes de l’extérieur (lentement car elles s’enroulent), mais que, non, elles ne restent pas dans la position obtenue et retombent bruyamment dès qu’on les lâche en se détériorant.
Anne, je me pose une question. La photo prise par la PJ montre le store relevé d’environ 10 cm.
– Soit, a. il est retombé après, comme vous dites, et quelqu’un l’a relevé de 10 cm depuis l’intérieur de nouveau pour une raison quelconque;
– Soit, b. il n’est pas retombé.
Moi, aussi, j’avais un store dans le même style, mais une autre expérience: parfois il retombait tout seul, parfois pas.
Claude, une des détériorations possibles de ces volets roulants est une lame qui sort de son rail et se casse, empêchant le volet de redescendre.
Quoi conclure de ces 10 cm si les persiennes ont été manipulées par trois personnes ? Sans compter JH, doté d’une grande expérience de persiennes à réparer, qui, après examen, a déclaré qu’elles étaient en parfait état.
Cette persienne relevée et cette fenêtre ouverte ont été, aux dires de Kate, la raison qui l’a convaincue dès la première minute que sa fille avait été enlevee
Mais des dizaines de personnes ont d’abord cherché Madeleine aux alentours, y compris Gerry, selon certains témoins. L’hypothèse d’une fugue est la première qui vient en général à l’esprit, en pareil cas. Mais, pour une maman qui découvre cette disparition dans ces conditions, je peux comprendre qu’un tout autre scénario lui soit tout de suite venu à l’esprit. Il me suffit d’imaginer la scène, dans le contexte d’un village de vacances à l’étranger.
Kate a-t-elle dit toute la vérité? Je n’en sais rien mais cela me semble possible. Ce que vous avez précisé toute à l’heure concernant cette persienne me conforte un peu plus encore dans cette hypothèse.
Jean, GA a commis l’erreur de les suspecter beaucoup trop tard. Sa clairvoyance a certainement été altérée par la présence des représentants diplomatiques, par la pression médiatique, totalement inédite, et un très réel complexe d’infériorité portugais vis-à-vis des étrangers (des pays du Nord). Ce que les MCs auraient accepté dans les jours qui suivirent (la non-exclusion de leurs personnes et de leurs amis de l’enquête, soupçon par défaut), ils l’ont très mal vécu quatre mois plus tard (soupçon ciblé). Cela dit, les autorités portugaises leur ont facilité la poudre d’escampette et le fait est qu’ils n’ont pas demandé leur reste.
Ma perplexité est ailleurs : pourquoi se sont-ils d’emblée accrochés à l’enlèvement hors du lit ? Pourquoi toute autre hypothèse est-elle une « insulte à leur intelligence », pour reprendre les mots de KMC dans son livre ?
Ceux qui les croient blancs comme neige brandissent l’argument de leur quête incessante de Madeleine. Comme si, précisément, feindre de chercher encore et toujours n’était pas la parade idéale.
Ceux qui les croient coupables, les voient coupables de quoi au juste ?
Je les vois surtout responsables, mais pas coupables, de la prolifération insensée d’une légende urbaine, fondée sur les persiennes forcées. Si vous lisez la presse britannique, vous verrez qu’elle est encore en vigueur, bien que le gérant de l’OC l’ait très rapidement démentie !
Bien sûr que ça me dérange, Anne.
S’ils sont innocents et qu’ils n’ont qu’une envie, c’est qu’on les aide à retrouver leur fille, ils ne s’y prennent pas de la meilleure manière. C’est clair.
S’ils sont coupables, ce ne serait pas non plus la plus habile façon de se faire passer pour innocents, remarquez.
Néanmoins, on peut penser qu’ils ont surtout agi par réaction, face à GA qui les as suspectés officiellement et qui a tout fait pour tenter de convaincre le public, portugais en particulier, de leur culpabilité… alors qu’il reconnait aujourd’hui n’être vraiment certain de rien (sur une chaîne de télé française, en tout cas).
Jean, les convictions agissent comme un rideau de fumée. Ainsi de la première d’entre elles : l’enlèvement hors du lit. Rien ne l’étaie, même pas le signalement de JT (le porteur peut avoir trouvé l’enfant dans la rue). Mais cette conviction est toute puissante et malheur à qui la met en doute !
Cela ne vous dérange-t-il pas un tout petit peu ?
Oui, Jean, la PJ a envisagé l’hypothèse d’un maraudeur. Si une porte est ouverte tous les soirs, on ne voit pas pourquoi il prendrait le risque d’être vu en train de s’introduire par la fenêtre (comment peut-il savoir si le taquet de la fenêtre n’est pas mis ? Complice de la technicienne de surface ?) ou de subtiliser la clef de la porte d’entrée, puis d’en faire un double (à Lagos), puis de remettre la clef à sa place. Ces clefs sont d’une banalité totale, j’ai les mêmes, se refont partout et la serrure étant à double canon, une clef dans la serrure à l’intérieur n’empêche pas quelqu’un, à l’extérieur, d’utiliser sa clef pour entrer (cf. expérience des touristes qui croyaient empêcher ainsi l’entrée intempestive de la dame de ménage).
Chaque famille n’avait qu’une clef. Les P* la mettaient parfois sous le paillasson.
Pour en revenir au chenapan, est-il surpris par Madeleine ? L’assomme-t-il pour l’empêcher de crier ? Mais pourquoi l’emmène-t-il (probablement morte ou tout comme) ? Pourquoi se charge-t-il d’un tel fardeau ? Et à quoi lui sert d’ouvrir la fenêtre et les persiennes, un geste qui, le dossier en témoigne, n’a fait partir la police sur aucune piste ?
Est-ce un cambrioleur bien informé qui sait qu’on retrouvera sur le corps des traces d’ADN et qui donc prend soin de s’en débarrasser radicalement, puisque de cambrioleur il est devenu meurtrier ?
Je me pose les mêmes questions depuis un bon moment.
Est-ce que la PJ a sérieusement envisagé cette hypothèse? Qu’est-ce qui le démontre? La PJ de l’époque me semble s’être intéressée bien plus à la provenance du papier photographique pour distribuer sa photo qu’aux clés…
NB: Merci pour l’explication de la serrure et d’avoir confirmé la banalité de ce type de clé (j’avais un doute là-dessus).
@ Voltaire
Mon commentaire est passé trop vite… Un ajout, donc.
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/JANE_TANNER_RIGATORY.htm
– Il y avait l’homme-oeuf – oui, parce qu’elle n’avait pas vu le visage de face – donc portrait-robot (genre sourcils, etc., n’était pas possible).
– Elle a collaboré avec un artiste de la police au RU pour reconstituer son souvenir – l’homme avec l’enfant.
– Face à l’image de Cooperman (Néanderthal) de côté, comment savoir? Des cheveux longs, donc éventuellement.
Je n’y vois rien d’autre.
– Où est-ce qu’elle aurait identifié RM comme le type qui aurait emporté la petite dans le dossier?
@ Voltaire
Je ne sais pas si on lit des procès-verbaux d’ auditions du même procès.
http://moreas.blog.lemonde.fr/2011/05/22/maddie-les-policiers-britanniques-reprennent-l’enquete/comment-page-2/#comment-29896
Je ne m’y retrouve pas…
Je pense vraiment que ça vaut le coup de relire….
Merci pour votre réponse, Anne.
A mon humble avis, la police a dû logiquement vérifier s’il était possible d’ouvrir cette persienne de l’extérieur et utiliser ce moyen pour pénétrer dans l’appartement. Ça me parait élémentaire dans le cadre d’une enquête criminelle… Surtout si elle avait des doutes sur la sincérité de Kate McCann (comme le dit aujourd’hui GA).
Je note donc que, selon vous, il serait difficile mais faisable moyennant une certaine l’habileté, d’ouvrir cette persienne en passant le bras par la fenêtre.
Les cambrioleurs sont plutôt habiles, en général, précisément et Mrs Fenn, la voisine juste au-dessus, avait déclaré avoir été victime d’une tentative de cambriolage chez elle, un semaine plus tôt…
La police n’a pas retrouvé d’empreintes exploitables impliquant un individu non connu d’eux, à lire le dossier, mais rien n’interdit de penser qu’un cambrioleur ait pu porter des gants. Ça n’aurait rien d’insolite.
D’ailleurs, j’ai entendu récemment GA déclarer que l’hypothèse d’un cambriolage ayant mal tourné avait été envisagée. De là, à en démontrer la réalité, c’est plus compliqué, évidemment, ne serait-ce que parce que les relevés d’empreintes n’ont pas été effectués dans les meilleures conditions par les experts.
Ce n’est qu’une hypothèse, bien entendu.
Pour ce qui concerne l’heure de ce présumé enlèvement, on dispose, en effet, des deux témoignages, celui de JT et celui de Gerry qui le situerait aux environs de 21h15 / 21h20. Encore faudrait-il que ce soit bien Madeleine que JT a vu, selon ses dires, dans les bras de cet individu.
Quant à l’heure de l’intrusion supposée, on peut aussi concevoir que, dans la pénombre, Gerry n’ait pas prêté attention à la fenêtre et à la persienne de la chambre, tout comme Kate dit ne l’avoir remarqué qu’à la suite d’un courant d’air…
Les Smith disent aussi avoir vu un homme portant un enfant, à l’opposé du village, environ 40 minutes plus tard. Quarante minutes… alors qu’il suffirait de 5 à 10 minutes grand maximum pour aller de l’un à l’autre de ces deux endroits où été situés ces deux signalements. S’il s’agit du même individu et de Madeleine, qu’aurait-il pu faire avec sa petite victime pendant cette demi-heure?
Cette affaire conserve donc une grande partie de mystère que les convictions des uns et des autres ne permettront en aucun cas d’éclaircir.
Anne Guedes
Pour revenir au « hareng-rouge ».
Je ne trouve pas impossible que quelqu’un ait pu entrer par la porte-fenêtre, juste peu probable: le risque d’être vu, d’une part, et je doute que quelqu’un qui aurait emporté un enfant aurait pris le soin de fermer la barrière-enfants et le portail en sortant.
Il y a plus simple: une clé.
Il y a combien de doubles de clés pour ces appartements?
– Je présume (sans certitude) qu’il existe un double au cas où les locataires la perdent.
– Cet employé dit que les clés pour ceux qui doivent effectuer des travaux se trouvent dans un coffre et qu’ils connaissent tous le code:
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/MIGUEL-PALMA.htm
– S’agit-il du même coffre de clés pour les femmes de ménage?
D’après cet article du Times, Mme Fenn aurait surpris un intrus chez elle pas longtemps avant la disparition:
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article2296373.ece
En googlant, on retrouve pas mal d’autres récits de cambriolages sans signe d’effraction en Algarve (comme partout dans le monde, bien sûr).
Même si on sait que ce n’est pas une bonne idée, des vacanciers avec des horaires d’activités différents laissent parfois la clé « cachée » quelque part pour les autres occupants.
Il y a aussi ce témoignage d’un locataire qui raconte qu’une femme de ménage est entrée avec sa clé alors que celle des occupants se trouvait dans la serrure à l’intérieur:
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/CARLO-D_AMBROSIO.htm
Et sa compagne raconte la même histoire.
Si faire un double de ce genre de clé n’est pas sujet à une autorisation spéciale, ça ne doit pas être trop compliqué, si? Je ne vois rien par rapport à l’exploration de cette possibilité dans le dossier. Rien non plus – de mémoire – par rapport aux ex-employés. Rien non plus par rapport aux empreintes digitales recherchées sur la porte d’entrée (côté parking, donc).
Absolument : ne pas juger, ne pas punir, comprendre !
Jean, de retour aux persiennes… (quelle histoire !)
En admettant que le taquet bloquant la fenêtre ne soit pas mis (la technicienne de surface n’a pas été interrogée sur ce point hélas, peut-être à cause de la remarque faite plus loin, un homme devrait pouvoir soulever un peu les persiennes d’un côté (risque de les endommager et bruit assez atroce), passer la main, faire ventouse pour ouvrir la fenêtre (petite main maigre), introduire le bras, saisir la sangle et patiemment tirer (avant-bras hypermusclé). À expérimenter, mais l’opération prend du temps… que le ravisseur n’a pas… et pourquoi diable ne pas entrer par la porte-fenêtre ouverte ? Enfin il entre et referme persiennes et fenêtre parce que GMC arrive et les voit fermées. Il se cache… Après le départ de GMC, il n’a que quelques minutes pour s’en aller avec Madeleine qu’il a assommée (le plus expéditif). Passer par la fenêtre, alors que la porte d’entrée, non fermée à clef, s’ouvre sans difficulté de l’intérieur ? A-t-il le temps d’ouvrir à nouveau les persiennes et la fenêtre pour créer le casse-tête sur lequel nous nous penchons ?
Vous avez raison, Jean, il n’y a aucune considération sur les persiennes dans le dossier de la PJ.
Aussi bien les MCs n’ont jamais dit à la police que les persiennes et la fenêtres avaient été forcées. Ils n’ont raconté cela qu’à leur famille et à leurs amis qui ont répercuté cette fable dans la presse et sur toute la planète. Ils ont seulement déclaré avoir trouvé les persiennes et la fenêtre ouvertes, sans préjuger de qui les aurait ouvertes et de quelle manière, boulot de la police. La police, de son côté, n’a observé aucun signe d’effraction (persiennes en parfait état) et a appris le lendemain que la porte-fenêtre était ouverte. Pourquoi se serait-elle étendue sur des considérations concernant l’ouverture des persiennes ?
Toutes sortes d’empreintes, en mauvais état pour la plupart, ont été relevées dans l’appartement, certaines sur les persiennes (manipulées par GMC, DW et FP). Si vous trouvez qu’il y a eu faute professionnelle, dites-moi !
« On ne poursuit pas,
On ne punit pas,
On doit juste découvrir LA vérité »…
Brenda Leigh Jonhson
. »Voltaire, vous n’y êtes pas !
Humain, trop humain »
Finalement, on peut penser qu’Amaral a tout pressenti dans son livre : « La vérité du mensonge », c’est presque la vérité de l’erreur isnt’it? Il y en aurait des tomes et des tomes à écrire sur le sujet.
« 17.Voltaire, vous n’y êtes pas !
Humain, trop humain »
« Sublime, forcément sublime » ( replacé dans un contexte accidentel) me semble plus approprié si on cherche des mobiles à tous ces mensonges.
Ou encore :
« Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix »
Toujours (et encore) à propos de cette persienne, Anne.
Puisque vous connaissez bien ce modèle, je me permets de vous soumettre une petite question:
Lorsque la fenêtre (coulissante) est légèrement entr’ouverte, vous semble-t-il possible, depuis l’extérieur, d’ouvrir plus grand la fenêtre, de passer la main et une partie du bras dans l’ouverture et de saisir cette fameuse sangle… puis de tirer dessus pour ouvrir la persienne?
A noter que, dans cette chambre, la sangle se situe du côté où la fenêtre s’ouvre.
Anne,
Si cette histoire de persienne est « si incohérente », je ne vois vraiment pas pourquoi, ni GA ni PR, qui a repris cette enquête à zéro, n’ont jugé utile de vérifier qu’il était impossible d’ouvrir cette persienne depuis l’extérieur (et de la maintenir ouverte), non? Je n’en ai lu aucune trace dans ce dossier.
Or nous savons que la PJ y a fait relever des empreintes, côté extérieur. A quoi bon, s’il était impossible de l’ouvrir sans cette sangle, depuis l’intérieur? Ça n’aurait guère de sens.
Mais, plus flagrant encore, l’absence d’une telle vérification dans ce type d’enquête serait une lacune tellement énorme que je n’ose imaginer que ce soit possible de la part d’une police judiciaire, épaulée de surcroît par des experts de Lisbonne et du Royaume-Uni.
Il ne me semble pas impossible pour autant qu’il puisse s’agir d’un leurre, en effet. La raison qui me paraîtrait la plus probable dans ce cas serait d’avoir voulu brouiller les pistes et faire oublier le fait que l’intrus disposait vraisemblablement d’un double de la clé de cette porte en bois.
Il existe plusieurs doubles de cette clé à l’O.C., d’après le dossier d’enquête.
L’avis affiché dans les appartements à propos des persiennes est révélateur : il recommande expressément le plus grand soin compte tenu du coût de réparation. Suit un mode d’emploi, exclusivement en anglais, demandant de ne pas soulever les persiennes manuellement.
We would ask you to take great care when pulling up and letting down the rollerblinds at the windows – they are most expensive to repair. To pull up, please pull gently on the web cord at the side of the window Do not pull or push up manually from the bottom
Je me suis peut-être mal exprimé, Anne.
On ne dispose que des éléments rendus publics de ce dossier d’enquête pour tenter d’y voir plus clair dans cette affaire.
C’est à la fois peu et beaucoup.
Que faire d’autre que tenter d’analyser ces documents? Nos convictions ou nos impressions ne sont que peu d’intérêt dans ces recherches. Ce seraient même plutôt dès parasites, si j’ose dire.
Par exemple: Pour en revenir à cette persienne…
Si vous êtes certaine à 100% que celle qui se trouve dans le 5A n’a pu être ouverte que de l’intérieur….sans quoi elle serait retombée….à la condition qu’elle soit rigoureusement identique aux vôtres,.
Dans cette hypothèse que vous présentez comme une réalité vérifiée, il n’y aurait que deux hypothèses/pistes à envisager, a priori :
1/ Kate n’aurait pas trouvé cette persienne ouverte à 22h00 et son témoignage perdrait quasi toute crédibilité….tout autant que la version d’un enlèvement de cette petite fille.
2/ Quelqu’un aurait ouvert cette persienne de l’intérieur. Qui, quand et pourquoi ? Il pourrait y avoir différentes réponses à ces questions.
Mais il serait, malgré tout, précipité d’en déduire que cette petite fille n’a pas été enlevée et que ses parents le savent, comme GA l’a soutenu.
Il y a tout de même un préalable à ces hypothèses, c’est de vérifier que vos persiennes sont rigoureusement identiques à celle du 5A. Ni vous ni moi ne pourrions le confirmer sans faire un test sur celui du 5A. L’avez-vous fait?
Gerry a déclaré l’avoir fait. La PJ n’a pas noté dans son dossier que cette persienne ne pouvait être relevée depuis l’extérieur… Pourtant, elle s’est intéressée de près à cette persienne….
Jean, mes persiennes sont identiques (je vis au Portugal), elles n’ont pas cette fermeture de sécurité qui empêche précisément de les soulever de l’extérieur. GMC dit donc la vérité lorsqu’il dit qu’il a réussi à soulever le volet. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il n’a pas réussi à le maintenir ouvert. Car là est le hic. Une seule personne ne peut à la fois maintenir le volet ouvert et passer par dessous, la fenêtre étant à 90 cm du sol. KMC dit avoir trouvé les persiennes ouvertes,cela veut dire qu’elles ont été bloquées par le dispositif prévu à cet effet. Celui-ci n’est actionnable que par la sangle qui se trouve à l’intérieur. Il y a sur la Toile plusieurs sites qui expliquent comment fonctionnent ces volets roulants.
Cela dit, la porte-fenêtre était ouverte…
Cette histoire de persiennes est si incohérente que KMC a déclaré il y a un an que c’était peut-être un « hareng rouge », une fausse piste.
Voltaire, vous n’y êtes pas !
Humain, trop humain.
« Reste à comprendre quelle est la fonction de la doxa propagée dans l’heure qui a suivi le constat de la disparition »
La fonction de la propagation de la doxa c’est de générer de la doxa car dans la confusion verbale se diluant en catimini dans la nuit, tous les Gerry sont gris…
Jean, je vous ai répondu quant au témoignage de MMMS. Pas de croyance de ce côté-là, de ma part tout du moins.
Quant à JT, oui, j’admets croire à sa sincérité. Mais, et cela relève du bon sens, il est hautement improbable qu’elle soit passée à côté de deux individus sans qu’aucun n’ait au moins entendu ses flip-flops ! La
Quelle croyance quant aux persiennes ? Je n’ai aucun doute là-dessus ayant les mêmes en plusieurs exemplaires.
Je vous accorde que les faits sont ténus. Du moins sait-on ce qui n’a pas pu se passer. Reste à comprendre quelle est la fonction de la doxa propagée dans l’heure qui a suivi le constat de la disparition.
Anne,
Nous n’échangeons finalement dans nos derniers messages que des impressions. Nous restons dans le domaine des suppositions et des interprétations… Bref, nous ne quittons pas le domaine des sentiments.
Croire…ne pas croire….
Ce n’est sans doute pas la plus sûre façon d’approcher la vérité.
Chère Anna Guèdes,
mon allusion au Dieu des Anglais était bien sûr de l’ironie : je suis athée, soit, qui mal y pense.
En ce qui concerne le témoignage de J.Tanner, je n’y crois pas du tout pour plusieurs raisons : d’abord elle a soit-disant attendu de longues heures avant d’en faire part à Kate, « pour ne pas l’effrayer ». Invraisemblable.
Ensuite elle nous livre toute une gamme de variations, à faire grincer toutes les girouettes d’Angleterre et du Portugal, sur le physique du croque-mitaine : de l’homme à la tête d’oeuf, au gitan basané, hirsute, aux cheveux longs ressemblant à Rex Harrisson, en passant par Robert Murat ( presque chauve et à lunettes!) qu’elle a pointé du doigt lors d’une reconstitution improvisée par la police.
D’autre part, elle prétend avoir vu le kidnappeur lorsqu’elle croisait Gerry MC et une connaissance, J.Wilkins en train de discuter. Or ces deux-là (J.W est un témoin très crédible) affirment ne l’avoir pas vue dans cette rue pourtant étroite. Elle les situe même du mauvais côté du trottoir.
Enfin, sa description du départ s’enrichit de détails inédits : elle a vu ( dans la maigre lumière orangée des réverbères), de loin, un pyjama rose avec de petites fleurs blanches au bas des jambes du pyjama de l’enfant portée par l’homme ( avec ou sans couverture, cela dépend des versions). Quels yeux de lynx! Manque de chance, les pyjamas présentés par les parents comme le modèle identique de celui qu »aurait porté Madeleine au moment de sa disparition, sont de style corsaire, s’arrêtant un peu au-dessous du genou. Comme le montre très bien Anna Esse ( « news from my big desk »), si le prétendu kidnappeur avait porté l’enfant en travers de ses bras, le bas des jambes du pyjama, en vertu de lois physiques très complexes, n’aurait pu être visible car caché par le bras de l’homme. Donc elle n’a pu voir ce détail. Mais alors pourquoi l’avoir mentionné? Et bien évidemment pour faire croire que c’était bien Madeleine qu’on enlevait.
Et c’est là, Mme Guèdesque je trouve une autre explication à l’incongruité de la position de l’enfant . Lorsque vous dites:
« Cela dit, vous aurez du mal aussi à trouver quelqu’un qui porte son enfant comme une offrande sacrificielle ! Ce détail, qui ne s’invente pas, m’incite à croire à ce qu’a vu JT »,
ce détail , au contraire me pousse à des conclusions contraires. Elle peut avoir inventé le kidnappeur errant,dans cette position, peut-être pour dédouaner Gerry MCCann qui savait avoir été vu par les Smith portant l’enfant sur l’épaule.Plus vraisemblablement, cette position a été choisie car elle permettait de glisser le détail crucial des petites fleurs. En effet si l’enfant avait été portée la tête sur l’épaule, on n’aurait pu apercevoir ses jambes. Un si bel indice, cela aurait été dommage de le gâcher! Je suis curieuse de voir ce que donnerait la reconstitution de ce moment précis…
Il faut aussi lire la déposition de J.Tanner, voir son interview à ce sujet, pour se rendre compte , à la teneur de ses propos, ses hésitations, le débit haché de son allocution, ses expressions redondantes,qu’elle est très génée car elle sait qu’elle ment et mal.
Mais bien sûr, chacun est libre de son interprétation.
P.S : pour porter un enfant de la façon dont elle le décrit, il faudrait que l’enfant soit mort car même endormi, on ne laisse pas balloter sa tête dans le vide. Peut-être que son subconscient lui a dicté cette image;
Je pense comme vous que l’enfant dont JT a vu les mollets n’était plus en vie. Les secouristes portent les enfants morts de cette manière, parce qu’il est difficile de porter autrement un corps qui ne s’accroche pas (faute de tonus musculaire). Mais cette position est très fatigante, on ne va pas loin comme ça.
Je ne crois pas que JT mente délibérément. C’est quelqu’un de très émotionnel et on s’est moqué beaucoup d’elle alors qu’elle essayait de collaborer. C’est la seule que j’aie vue sangloter. Il n’est pas vrai que sa description du porteur ait beaucoup varié. Les détails ajoutés sont dérisoires, mais je ne crois pas du tout qu’elle les ait ajoutés par malice. Cela dit je pense que l’inconscient a toujours son mot à dire. Si le porteur d’enfant avait vraiment l’allure de GMC, comme l’indique le témoignage de MS, JT a-t-elle eu aussi cette impression, chassée immédiatement comme délirante ?
Anne Guedes,
Ce qui me pose question dans le témoignage de MMMS, c’est qu’elle déclare avoir regardé la porte du 5A (et, comme vous l’écrivez, je doute, moi aussi, qu’elle ait pu la voir)… D’autant qu’elle précise qu’une petite voiture grise était garée devant.
Plus étonnante encore, je trouve, est la description relativement détaillée de cet angle du parking, alors que, comme vous l’avez souligné, elle ne faisait que passer devant ce parking en voiture sur la rua da Silva, du côté passager. Elle a dû se faire un torticolis pour voir tout ça, non? Pour quelle raison avoir regardé, semble-t-il, attentivement, dans cette direction, à ce moment là? Vous voyez ce que je veux dire?
C’est peut-être une fausse piste mais ce genre de petit détail m’interpelle. L’issue d’une enquête repose parfois sur ce genre de petits détails qui « clochent » dans un témoignage.
Très juste votre remarque à propos du témoignage de JT. Je crois comme vous, qu’elle n’a pas pu l’inventer. Ce genre de détail ne s’invente pas, a priori. D’ailleurs, je note que cet individu pouvait tout aussi bien se diriger vers le parking du G6… D’où ma question: A quoi ressemble le petit ami de MMMS?
Ça ne coûterait rien de le vérifier.
Pour les persiennes, je ne sais pas. Curieusement, il n’apparaît nulle part dans le dossier qu’il se soit avéré impossible d’ouvrir ce volet de l’extérieur. Comment la PJ aurait-elle pu laisser de côté un point aussi important dans son enquête?
Ne serait-ce pas, tout simplement, parce qu’elle a vérifié et, qu’effectivement, il est parfaitement possible d’ouvrir ce volet depuis l’extérieur? A vérifier.
Jean, MMMS ne dit pas qu’elle a regardé la porte, elle insiste surtout sur l’aspect désert des lieux (la voiture est sous un saule pleureur du parking), elle voit de la lumière de ce côté mais n’a pas souvenir de l’origine de cette lumière, c’est peut-être du reste seulement la lumière du corridor qui longe toute la façade de l’immeuble. Les portes étant en bois, l’unique source pourrait être la fenêtre de la chambre des enfants. Or celle-ci est si sombre que la mère ne distingue pas sa fille dans le lit. Elle n’allume pas pour ne pas réveiller les enfants.
Je ne vois rien de louche dans le témoignage de MMMS. Ce détail indéterminé sur la lumière semble bizarre, mais les procès-verbaux des auditions le sont souvent. Le policier lui demande si elle a vu de la lumière du côté façade, elle dit que oui, il lui demande d’où elle venait, elle ne sait pas, ne veut pas dire n’importe quoi (sa remarque sur l’heure donne à penser qu’elle aime la précision).
Ne vous méprenez pas ! Je pense que JT a vu un porteur d’enfant, mais il est très douteux qu’elle l’ait vu au moment qu’elle a indiqué puisque ceux qu’elle voit, hormis le porteur, ne la voient pas (et ne voient pas le porteur non plus). La nuit est sombre mais elle passe à un mètre ! La nuit est silencieuse et JT a des tongs…
Quant aux persiennes, avec patience et doigté on peut les enrouler de l’extérieur (il faut avoir de long bras ou, mieux, être deux) jusqu’à une certaine hauteur (les persiennes modernes ont un mécanisme de sécurité interdisant cette technique). Toutefois, dès qu’on lâche, les persiennes tombent et se cassent ! Ou bien on dispose d’une sorte de béquille ou bien quelqu’un tient les persiennes à bout de bras tandis que quelqu’un d’autre rampe par-dessous.
JT n’a vu qu’un seul homme et aucun dispositif de soutien n’a été trouvé.
Effectivement, il ne s’agit que d’une transcription de cet interrogatoire de MMMS. On ne sait donc pas quels sont les mots qu’elles a réellement prononcés.
Il est néanmoins écrit: « reparou ao sair do apartamento » (en parlant de celui des McCann).
Ce qui me semble bizarre dans son témoignage, c’est qu’elle dit avoir regardé cet endroit du parking, alors qu’elle était passagère dans cette voiture (donc du côté opposé, par rapport au conducteur), que ce parking était très mal éclairé et qu’il est en bonne partie caché par rapport à la rue par ces faux-poivriers au feuillage très dense et retombant.
Je ne dirais pas que c’est « louche » parce que je ne vois aucune raison, a priori, de soupçonner cette dame de quoi que ce soit mais certains points ne me semblent pas clairs dans son témoignage.
Jean, « reparou ao sair do apartamento » signifie que, sortant de l’appartement (au RC) de la soeur de son compagnon, MMMS a remarqué qu’il y avait de la lumière dans l’appartement du premier étage, donc celui de Mrs. F.
La déposition de MMMS n’est pas chronologique. C’est probablement une question qui l’a ramenée à ce qu’elle avait vu en sortant de l’appartement.
Concernant le témoignage de JT et cette histoire de « je les ai vus » et « nous ne l’avons pas vue », ce point me semble au contraire conforter la crédibilité de son témoignage. Elle n’a pas dit qu’elle n’était passée qu’à un mètre de Gerry et Jez. Elle dit juste qu’elle les a vus en train de discuter, l’un étant sur le trottoir, l’autre sur la rue.
Des complices qui chercheraient à faire croire à un scénario ne commettraient certainement pas l’erreur de se contredire de façon aussi grossière. D’autant qu’ils auraient eu amplement le temps d’en discuter avant leurs dépositions à la PJ.
Pourquoi mentirait-elle sur l’heure où elle dit avoir vu cet individu? Elle peut se tromper, certes mais, alors, pourquoi dire qu’elle a vu Gerry et Jez juste avant?
Il n’est dit nulle part que Jez et Gerry discutaient tout en regardant ce carrefour… Il sont donc très bien pu ne pas apercevoir cet individu qui n’a pas dû mettre plus de quelques secondes pour traverser ce carrefour.
Quant à la façon de porter cet enfant, vraisemblablement endormi, je trouve que ce n’est pas naturel mais il peut s’agir de quelqu’un qui n’a aucune habitude de porter un enfant, peut-être… et donc qui le portait de façon maladroite?
Jean, qui parle de complicité ? Le trottoir n’est quand même pas très large, 2 m tout au plus. Il semble difficile que deux individus se trouvant sur ce trottoir puissent être distants de plus d’1m.
La scène défie tellement le sens commun que GMC a jugé bon de dire qu’il avait traversé la rue et que la conversation avait eu lieu sur le trottoir d’en face. Traverse-t-on la rue alors qu’on a son assiette en train de refroidir ?
Ce qui me rend perplexe du reste, c’est moins que GMC ait « changé » de trottoir (comme il a changé de porte), mais que les MCs considèrent ce détail comme sans importance.
Ne vous méprenez pas ! Très souvent les témoins mentent pour cacher des choses qui n’ont rien à voir avec le crime. Lisez The Suspicions of Mr Whicher !
RO, FP et ROB ne peuvent avoir confondu DP et RM ! Ni JH, qu’ils connaissaient de vue. Mais ils pourraient avoir vu Adriann Jacobus Van Marais, propriétaire du restaurant Golfinho, sud-africain parlant aussi parfaitement le portugais. Sa photo n’est plus là depuis que les dossiers PJ ne sont plus chez Pamalam ; il a des lunettes et un vague air de RM.
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/ADRIAAN_MARAIOS.htm#p12p3150
Je ne pensais pas non plus que les T3 auraient pu confondre un des leurs 🙂
Merci pour le rappel concernant la personne du Golfinho. J’avais effectivement oublié qu’il était dans les parages.
@ Claude
Vous aurez du mal à trouver quelqu’un qui connaisse 3000 façons de descendre des marches avec un enfant endormi ! Même 10 façons… On peut changer d’épaule suivant que l’on est gaucher ou droitier, mais si l’on veut et ne pas réveiller l’enfant et ne pas risquer, en trébuchant, de l’envoyer ad patres, le choix n’est pas énorme !
Cela dit, vous aurez du mal aussi à trouver quelqu’un qui porte son enfant comme une offrande sacrificielle ! Ce détail, qui ne s’invente pas, m’incite à croire à ce qu’a vu JT.
« God save Madeleine » ! Cher Voltaire, vous vous oubliez !
Ce qui est remarquable, c’est que KMC ne parle pas de la ressemblance trouvée par MS… A-t-elle craint d’influencer le lecteur béotien dans une direction périlleuse ? Il est curieux qu’un livre qui ambitionne de stimuler la mémoire d’un voisin du ravisseur omette un détail de ce type.
Quant à la grossièreté imbécile des tabloïds, elle trouve un curieux écho, à peine moins trivial, dans les mots de KMC pour désigner la PJ et GA en particulier. Je me demande comment l’éditeur et le rewriter n’ont pas adouci ces propos qui, après tout, sont censés être lus un jour par les jumeaux. Les malheureux ! Leur seront imposées des allusions à la sexualité de leurs parents et des représentations de l’agonie de leur soeur en proie à un détraqué (si anormal qu’il met trois quarts d’heure pour parcourir 400 m). Les malheureux !
Jean, MS n’est effectivement pas sûr, il a eu un doute et c’est ce qui l’a troublé. On comprend que cela ait été une torture morale et on peut tout au plus, vous en conviendrez, conclure que l’allure du porteur d’enfant ressemblait à celle de GMC, sans que cela nous mène très loin puisque GMC n’est physiquement pas très caractéristique.
À ma connaissance MMMS n’est pas allée témoigner spontanément. Des policiers ont interrogé systématiquement tous les habitants ayant vue sur l’immeuble G5. MMMS passait très souvent l’après-midi chez la soeur de son compagnon, dans le G6. En sortant du parking, MMS et son compagnon eurent juste en face d’eux le côté du G5 avec les trois fenêtres du G5A. MMS a vu de lumière au-dessus, chez Mrs F. Ils ont tourné à droite (donc pris la rue DFGM) puis à la fourche à gauche (donc la rue ADS). Je doute qu’ils aient pu voir la porte du G5, derrière un muret et en retrait, d’ailleurs MMMS ne peut dire d’où venait la lumière. Mais elle souligne que tout était désert, sombre et silencieux. Je ne vois pas ce qu’elle pourrait se rappeler de nouveau !
En revanche il y a des témoins qui devraient être réinterrogés. Bien des interrogatoires laissent à désirer, mais il faut avoir présent à l’esprit que, lorsqu’eurent lieu ces auditions, la thèse de l’enlèvement commençait à être envisagée parce que Madeleine ne réapparaissait pas. N’oubliez pas que les policiers n’ont jamais pu croire à l’histoire des persiennes, en ayant une grande pratique !
@Anne Guedes tout d’abord.
Bien sûr les tabloïdes britanniques ne sont pas à prendre avec des pincettes mais le risque, si on les regarde en philosophe au-dessus de la mélée, c’est de les laisser proliférer à leur aise. Et ce droit au respect de l’image qu’ils grignotent goulûment, si nous ne le défendons pas pour les autres,risque de nous faire défaut à nous-même à court terme, en un tour de Manche oserai-je dire.
Je préfère l’action par exemple de Gunter Walraff, un journaliste allemand qui s’est fait engager sous une fausse identité à ce journal nauséabond qu’est Bild outre-Rhin, dans les années 80 et qui a écrit un livre retentissant sur cette expérience, en dévoilant toute la mahonnêteté et la désinformation de ce journal.
Et puis je trouve qu’il n’est pas juste qu’Amaral soit cloué impunément au piloris, en première page des journaux à scandale, pour une insulte qu’il n’a pas prononcée, alors que lorsque Kate McCann dit en toutes lettres dans son livre et le Sun que des policiers portugais sont des « Fu…To…. »., on s’extasie presque dans les médias britanniques devant tant de fraicheur spontanée.
Fi donc de la mauvaise foi à sens unique et de l’indignation sélective. Nous sommes tous des Portugais basanés mangeurs de sardines ,des « swarthy sardine munchers »
En ce qui concerne Monsieur Smith, et je m’adresse aussi à Claude, je ne vois pas pourquoi on devrait à priori penser qu’il s’est trompé. Il a bien réfléchi à son témoignage, c’est quelqu’un de sérieux, considérons donc son témoignage comme une base de départ pouvant éclairer l’enquête et surtout qu’une reconstitution mette en scène cette rencontre. Ainsi, confronté par exemple et dans les mêmes conditions de lumière à des gens présentant des similitudes avec les différents portraits-robot du kidnappeur présumé et parmi eux Gerry Mccann, pourra-t-il infirmer ou confirmer cette intime conviction qui l’a fait témoigner.
Et qu’on ne me dise pas que c’est un traquenard, c’est tout simplement une confrontation policière tout ce qu’il y a de plus normal dans ce genre de situation.Et il y aura bien d’autres vérifications à faire dans cette reconstitution que tous les gens soucieux du sort de Madeleine McCann appellent de leurs voeux. Tous? Peut-être pas ,vu le peu d’empressement des principaux protagonistes de l’affaire.Enfin ils doivent être rassurés ; c’est Scotland Yard qui va certainement prendre en charge cette reconstitution, assisté de la police portugaise. Et ce qui passait pour une manoeuvre grossière de la part de la P.J va se transformer, sous les atours avenants de l’uniforme britannique, en une audacieuse initiative, propre à éclairer d’un jour nouveau la ténébreuse nuit portugaise
.God save Madeleine.
Je ne vois pas mon petit commentaire. Je m’excuse en cas de doublon.
@Voltaire
Concernant la famille irlandaise, je crois que ça vaut le coup de lire le dossier à ce sujet.
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/MARTIN_SMITH.htm
– En réalité, MS a dit qu’en regardant la façon de porter Sean ça aurait pu être lui (entre *60%* et 80% sûr – nuance). En interrogeant les autres membres de sa famille, sa femme était d’accord avec lui, mais aucun des autres.
N’oublions pas le contexte: il a probablement été perturbé par le fait d’apprendre que les parents venaient d’être constitués arguidos. Le même phénomène s’était produit par rapport à Murat: en plus des T3, Silvia Batista pensait aussi avoir vu RM ce soir-là, même si elle semble avoir changé d’avis plus tard. D’autres pensaient l’avoir vu vers la réception (de mémoire), mais ça aurait très bien pu être DP ou même John Hill, à mon avis.
– On peut également y lire pourquoi Brian Kennedy les avait contactés: il voulait leur demander s’ils étaient d’accord d’établir un portrait-robot de cet homme, ce que – à ce jour – la police n’a jamais fait, à ma connaissance.
@Anne Guedes
Personnellement, je ne vois pas 3.000 façons de descendre des escaliers avec un enfant endormi dans les bras, si?
Concernant les souvenirs de témoins: une expérience fascinante, je trouve, menée conjointement par des chercheurs en psychologie, la police et la BBC:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/8617945.stm
Et d’autres ici:
http://www.open2.net/eyewitness/line_up_graham_pike.html
@ Claude,
Merci pour les liens !
@Voltaire
Concernant la famille irlandaise, je crois que ça vaut le coup de lire le dossier à ce sujet.
http://www.mccannpjfiles.co.uk/PJ/MARTIN_SMITH.htm
– En réalité, MS a dit qu’en regardant la façon de porter Sean ça aurait pu être lui (entre *60%* et 80% sûr – nuance). En interrogeant les autres membres de sa famille, sa femme était d’accord avec lui, mais aucun des autres.
N’oublions pas le contexte: il a probablement été perturbé par le fait d’apprendre que les parents venaient d’être constitués arguidos. Le même phénomène s’était produit par rapport à Murat: en plus des T3, Silvia Batista pensait aussi avoir vu RM ce soir-là, même si elle semble avoir changé d’avis plus tard. D’autres pensaient l’avoir vu vers la réception (de mémoire), mais ça aurait très bien pu être DP ou même John Hill, à mon avis.
– On peut également y lire pourquoi Brian Kennedy les avait contactés: il voulait leur demander s’ils étaient d’accord d’établir un portrait-robot de cet homme, ce que – à ce jour – la police n’a jamais fait, à ma connaissance.
@Anne Guedes
Personnellement, je ne vois pas 3.000 façons de descendre des escaliers avec un enfant endormi dans les bras, si?
Concernant les souvenirs de témoins: une expérience fascinante, je trouve, menée conjointement par des chercheurs en psychologie, la police et la BBC:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/8617945.stm
Et d’autres ici:
http://www.open2.net/eyewitness/line_up_graham_pike.html
Si on parle du témoignage des Smith, il faut rappeler que parmi les 4 membres de cette famille, seul le père dit être quasi convaincu d’avoir « reconnu » Gerry, à la manière dont cet individu portait cet enfant. Mais, étrangement, dans son premier témoignage, il dit aussi être persuadé que cet individu n’était pas un touriste.
Si c’est la vérité que l’on recherche, il faut rester, non seulement prudent, mais aussi, le plus objectif possible, non?
Quant à MMMS, quelque chose ne me semble pas coller dans son témoignage. Elle n’a pas pu matériellement voir la porte du 5A (à 22h00), sauf erreur de ma part, si elle était, comme elle le déclare, passagère dans cette Opel.
Pourquoi, dès lors, se rendre à la police, semble-t-il spontanément, pour dire qu’elle l’a vue?
Je peux me tromper, bien sûr, mais je crois que ce témoignage devrait être vérifié en priorité.
En quoi cela poserait-il problème, Anne Guedes?
@Mme Guesdes,
« Très certainement Madeleine », je dirais prudemment « probablement Madeleine ». Et c’est effectivement un témoignage important car les Smith, qui avaient déposé une première fois, se sont rendus compte plusieurs mois après, avec stupéfaction, en regardant Gerry McCann descendre de l’avion qui les ramenait en Angleterre, que ce dernier qui portait son fils de façon fort particulière ( tête sur son épaule), ressemblait fort à l’homme qu’ils avaient vu portant de cette curieuse façon une enfant,en mai ( 80/100 de certitude). Et c’est cela, entre autres , qu’il serait très important de remettre en scène dans une reconstitution. Disons aussi que les Smith ont été fort importunés lorsque leur témoignage a été connu: Brian Kennedy, le millionnaire ami des McCann, a voulu curieusement les rencontrer ( il avait déjà eu un rendez-vous mystérieux , dont rien n’a filtré, avec R.Murat , à l’époque encore mis en examen, ce qui semble peu légal et pourrait passer pour une tentative de subordination de témoin).Et les Smith ont fort sagement refusé de le voir. Ils ont aussi été sollicités par les tabloïdes mais là encore, ce qui prouve leur honnêteté, ils n’ont pas voulu vendre leur témoignage. Il paraît qu’ils ont été obligés de déménager pour avoir la paix.
Autre info récente : La BBC qui avait prétendu lors d’un reportage après le procès de Lisbonne, qu’Amaral, interviewé par son journaliste, avait dit « Fuck the McCann », ce qui avait déclenché des articles violents contre Amaral à la une des tabloïdes ( The Sun, the Mirror…) a reconnu son erreur il y a quelques jours, à la suite de nombreuses plaintes des posters portugais des blogs et forums qui avaient signalé qu’Amaral ( qui ne parle pas anglais) avait simplement dit, en portugais « demandez-le aux McCann » ce qui au niveau sonorité, ressemblait à l’insulte anglaise. N’empêche, le mal a été fait et Amaral serait en droit de demander des compensations substantielles à la BBC et aux journaux. Pour plus d’informations , avec notamment la première page d’un tabloïde traitant Amaral de « ranting rat » ( salaud vantard?), vous pouvez consulter le blog de Joana Morais.Vous y trouvez aussi tous les documents relatifs à l’affaire ,en portugais et anglais.
Cher « Voltaire », nous n’allons pas compter les points, quel ennui ! Il vaut mieux jeter un voile sur les latrines médiatiques britanniques, gare aux miasmes !
Cela dit et à mon avis, GMC portait tout à fait normalement son petit garçon endormi en descendant de l’avion. Pourquoi cette image a-t-elle réveillé un souvenir enfoui d’une manière si obsédante que M. Smith, après un débat de conscience qui dura trois jours et trois nuits, résolut finalement de faire part de ses doutes aux gardaï ? Une reconstitution aurait peut-être permis de déterminer ce qui avait troublé M. Smith, pourquoi il trouvait que l’homme portait l’enfant maladroitement. Il n’était pas difficile de trouver un homme correspondant plus ou moins au signalement et une petite fille pareille à Madeleine. Il n’aurait pas été difficile de les faire se croiser avec le couple Smith et leur oeil de lynx de fille. Il aurait fallu aussi faire l’expérience avec un mannequin de chiffon de même poids. Car la gaucherie qui a frappé M. Smith n’était peut-être pas due au porteur mais à la portée.
Merci pour toutes ces précisions, Anne Guedes.
Donc, si cette dame ne travaille pas (en l’occurrence à l’OC), et, étant donné qu’elle a déclaré ne pas habiter dans les environs immédiats, il y a tout lieu de penser qu’elle est allée témoigner spontanément à la police…
Ce serait un motif supplémentaire, à mon avis, pour la ré-interroger…et pour interroger son petit ami d’alors, par la même occasion.
Pourquoi la réinterroger ? Elle n’a rien vu, rien entendu.
Il y aurait des gens à interroger et d’autres à ré-interroger, mais MMMS me semble avoir donné la seule indication en son pouvoir : à 22h, soit au moment où 400m plus loin une famille irlandaise croise un homme portant une petite fille qui est très certainement Madeleine, le G5A est dans l’obscurité et les environs sont déserts.
C’est un point important, venant d’un témoin neutre (comme la famille irlandaise), car les témoignages situent parfois avec une différence d’environ une heure le même événement !
Je voulais effectivement parler de MMMS (qui est déclarée « domestique » dans le dossier d’enquête, sans qu’il soit précisé si elle travaillait à l’OC ou ailleurs).
« domestica » veut dire qu’elle ne travaille pas hors de chez elle. Un faux ami donc !
Merci, Anne Guedes
C’est seulement « domestico » qui peut être traduit par « domestique, employé de maison », alors? Ou est-ce que « domestica » peut avoir ce double sens, également?
Il existe un substanti formé sur l’adjectif domestico/a, peut-être sous l’influence du français, mais d’usage rare. Seul un patron pourrait parler de son/sa « domestico/a ». L’employé s’auto-désigne comme « employé/e domestique ».
Il y a un mot générique, « criadagem », qui désigne ceux qui effectuent les tâches domestiques ; son étymologie évoque le fait que le personnel d’une maison y est comme éduqué/élevé, mais les moeurs ont changé et ce mot est devenu obsolète.
Si MMMS était femme de ménage, il y aurait « mulher a dias » sur son témoignage. Si elle était bonne, il y aurait « criada ». Si elle était « technicienne de surface », il y aurait « empregada de limpeza ».
« Domestica » équivaut à « femme au foyer (domus) ».
Jean,
Personne, sauf peut-être les pervers, n’aime reconstituer. Si toutefois l’enjeu est de savoir ce qui est arrivé à une petite fille, l’opération comporte une part de gratification.
Il était moins question d’y voir clair que d’éliminer certaines contradictions entre les trois chronologies élaborées par écrit par les TP9 et leurs déclarations (la plupart en ont fait deux, à une semaine d’intervalle). Le PGR est clair dans sa déclaration finale : les TP7, par leur refus, ont privé les parents de la seule chance de prouver leur innocence (mieux que l’innocence faute de preuve).
Comme n’étaient pas conviés à la reconstitution les Irlandais qui avaient trouvé une ressemblance entre l’homme croisé portant Madeleine et son père, j’exclue l’idée d’arnaque.
Vous avez raison, reconstituer maintenant est plus compliqué que jamais et je doute que les protagonistes soient plus enthousiastes qu’il y a trois ans. De quoi avaient-ils peur ? Du flagrant délit de mensonge, évidemment. Personne n’aime ça ! Si par ailleurs il leur était loisible de refuser, si les parents ne voyaient aucun intérêt à l’opération, pourquoi seraient-ils venus ?
Je suis sûre que les Portugais ont respiré de soulagement.
MMMS (sans emploi), qui n’a pas vu de lumière dans le G5 (mais a vu au-dessus) ) 22h, ne doit pas être confondue avec MJSS, la dame de ménage.
Anne Guedes,
On peut, en effet, penser qu’une reconstitution aurait aidé ces policiers à y voir plus clair mais je comprends aussi que ces gens aient refusé de s’y soustraire, personnellement.
– Il ne faut pas oublier, qu’à l’époque, ces parents étaient officiellement soupçonnés d’avoir dissimulé le corps de leur enfant après « avoir découvert son décès ». La police avait même proposé à Kate d’avouer en échange d’une peine de deux ans de prison (elle le confirme dans son livre).
S’ils sont innocents, ce que la raison impose d’envisager comme hypothèse, ils avaient tout lieu de penser que cette équipe d’enquêteurs était, soit incompétente, soit, pire, voulait à tout prix « un coupable ».
Pourquoi prendre le risque, dans ces conditions, de revenir au Portugal?
Parmi ces neuf personnes, un an après les faits,, il y avait un risque sérieux pour eux qu’une contradiction ou des hésitations apparaissent au moment de reconstituer les faits. Cela aurait pu suffire pour que le juge décide de les inculper. Et après?
– Comment recréer des conditions similaires à celle de cette nuit?
Par exemple: la municipalité a fait renforcer l’éclairage dans les rues adjacentes peu après ce drame et l’Ocean Club a fait ajouter un puissant projecteur dans le parking derrière le 5A.
Il faisait bien plus sombre à l’époque des faits que sur les photos qu’Amaral a choisies pour illustrer son livre.
– Comment arriver à réunir lors d’une telle reconstitution, tous les membres du personnel de l’OC, sachant que plusieurs ne sont qu’intérimaires, ainsi que les touristes présents ce soir là à l’OC?
Il aurait fallu, par exemple, rappeler la femme de ménage qui était ce soir-là dans l’appartement situé juste en face du 5A, rua Martins (en compagnie de son petit ami qui n’a jamais été interrogé par la police) et qui dit être passée devant le 5A à 22h00 précises.
Il serait peut-être encore possible aujourd’hui d’effectuer une reconstitution mais ce ne sera pas facile, j’imagine et je doute qu’elle serve à grand chose.
J’ai également regardé l’émission sur W9, les journalistes n’avaient pas l’air convaincu. Il faut dire que G.Amaral qui leur dit droit dans les yeux qu’il cherchait un frigidaire et que le père avait traversé la ville en plein repas avec le cadavre de leur fille dans ses bras était assez déroutant. La deuxième couche consistant à trouver logique que 9 personnes acceptent de couvrir les parents dans la dissimulation a fini de le discréditer.
C’est la raison pour laquelle, face aux doutes des journalistes, il a bien du admettre que si l’enquête avait continué (comprendre une enquête pour enlèvement et non uniquement focalisé sur des indices de culpabilité des parents qui n’ont abouti à rien), le résultat eut pu être différent.
On en doute pas…. en attendant une petite fille est toujours manquante et des parents continuent de chercher…
Je souhaite que cette réouverture permettre de trouver la vérité et suis très heureuse que les portugais acceptent cette collaboration.
Voltaire,
j’ai du mal à comprendre votre logique. Vous avancez comme explication au fait que les parents coupables, 4 ans après continuent à se manifester, « qu’Ils ont besoin que le public croit que l’enfant est vivante pour alimenter de donations leur Fonds,outil indispensable pour payer des détectives fantômes et louches qui apparaissent au gré des signalements fantaisites et éphémères, et aussi pour payer leurs très chers avocats Carter-Ruck »
Mais puisque selon vous ils sont coupables, ils ont intérêt à ne pas se manifester, que l’enquête s’arrête . C’est un risque énorme pour eux d’avoir demandé cette réouverture. Comment l’expliquez vous? et surtout l’argent qu’ils récoltent servent à payer leurs avocats et les détectives vous dîtes? Alors qu’ils se taisent et ils n’auront plus personne à payer. C’est clairement dans leur intérêt. Ils ne le font pas c’est donc bien qu’ils n’ont rien à se reprocher.
En revanche G.Amaral fait du rétropédalage, a t il peur de son côté?
Mais aucune réouverture n’est prévue ! Il faut un élément crucial et il n’y en a pas, SY ou non ! Souvenez-vous que le MP a présenté la reconstitution comme la dernière chance de dégager une piste, d’y voir un peu plus clair !
Il est dommage, mais la règle est la règle, qu’il n’y ait pas eu un donnant donnant. Prenant les TP9 au mot, la PJ cédait sur le filmage, mais exigeait la présence.
oui, c´est une excellente nouvelle cependant à une condition: qu´il n´y ai pas d´ingérences politiques.
Merci pour les bonnes nouvelles, Voltaire.
La Met va certainement travailler, main dans la main, avec leurs homologues au Portugal et ailleurs, probablement avec d’autres moyens (une base centrale de données) pour tout recroiser. Quelles que soient les convictions intimes des uns et des autres, une bonne idée, non?
Et pour certains réticents de la PJ (probablement peu en réalité), il ne s’agit pas d’une atteinte à leur professionalisme. Il s’agit juste d’offrir un autre regard. Ca fait partie des bonnes pratiques au RU, si j’ai bien compris. La police A se trouve dans une impasse, police B est invitée revoir le dossier. Pendant ce temps, il est parfaitement possible que des agents de la police A passent en revue un dossier de la police C.
Cette pratique est courante aussi en médecine. Lorsqu’un spécialiste arrive à un diagnostic grave, ou n’est pas sûr du diagnostic, il/elle consulte souvent l’avis de ses confrères. Et vice versa. Il n’y rien d’honteux.
L’équipe de Rebelo a déjà revu pas mal de détails. Une brigade de Lisbonne a fait un travail remarquable, je trouve, même si j’ai toujours des questions sans réponses.
Je pense que certains devraient arrêter de jouer la carte de la xénophobie. Ca ne va pas aider à trouver ce qui est arrivé à cette petite fille.
Au-delà du cas de Madeleine, j’espère que cette coopération puisse aboutir à des accords de pratiques pour d’autres personnes disparues à l’étranger.
Aux dernières nouvelles, il semble que l’on s’achemine vers une réelle coopération entre les polices britanniques et portugaises ( si la base et la hiérarchie sont sur la même longueur d’onde). Article portugais en anglais avec rapide traduction.
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Lundi 30 mai
Algarve Newswatch
Reflections on current affairs in Portugal, by Len Port.
Monday, May 30, 2011Portuguese police fully co-operating with Scotland Yard on McCann case
La police portugaise en pleine coopération avec Scotland Yard dans l’affaire McCann.
The Portuguese criminal investigation police today confirmed they are fully committed to co-operating with the Metropolitan Police review of the Madeleine McCann case and to re-opening the investigation if the Met come up with credible new evidence.
La police criminelle portugaise a aujourd’hui confirmé qu’elle est tout à fait d’accord pour coopérer avec la MET dans la revue de l’affaire Mccann et dans la possible réouverture de l’enquête si la MET trouve de nouvelles preuves plausibles.
The National Assistant Director of the Polícia Judiciária (PJ), Pedro do Carmo, told me: “We are in contact with the Metropolitan Police. They have informed us what they want to do, to recheck the files. Our colleagues in the UK are fully aware of our commitment and interest in trying to solve this case, to know what happened that night. At this point we have talked and we have a very open relationship. Let’s see what comes next.”
Le directeur adjoint national de la P.J, Pedro do Carmo m’a dit : »Nous sommes en contact avec la MET. Nos collègues en G.B sont tout à fait conscients du dévouement et de l’intérêt dont nous avons fait preuve pour résoudre cette affaire, pour savoir ce qui s’est passé cette nuit-là.Actuellement , nous avons parlé ensemble et nous avons une relation très positive.Voyons ce qui va venir après. »
The PJ investigation was shelved in July 2008, but Pedro do Carmo made it clear it would be re-opened if the Met comes up with sufficient grounds for doing so. But, he cautioned, « one step at a time. Let’s see what happens. »
L’enquête de la PJ a été archivée en juillet 2008, mais Pedro do Carmo a clairement fait entendre qu’elle serait réouverte si la MET fournissait des bases sérieuses pour ce faire. »Un pas à la fois.On verra ce qui viendra après. »
Reports in Portugal at the weekend suggested that not all PJ officers feel at ease with Scotland Yard’s involvement. Some are hostile to it, saying they believe the PJ did everything possible to solve the mystery of Madeleine’s disappearance and that their professionalism is now being called into question. “The British policemen are not better than our own,” was one sentiment quoted in the Portuguese press.
Des échos au Portugal pendant le week-end, suggèrent que tous les officiers de la PJ ne se sentent pas à l’aise de voir Scotland Yard impliqué. Quelques-uns y sont hostiles, disant qu’ils croient que la PJ a fait tout ce qui était possible pour résoudre le mystère de la disparition de Madeleine et que l’on remet en cause leur professionnalisme. »Les policiers britanniques ne sont pas meilleurs que les nôtres », tel est un sentiment cité par la presse portugaise.
There has been strong criticism in the UK and within the Metropolitan Police Authority itself of Scotland Yard’s involvement.
Il y a eu de fortes critiques en G.B et à l’intérieur de la MET, au sujet de l’implication de Scotland Yard.
Criticism aside, the way seems open for a thorough re-examination of the case so far.
Nonobstant ces critiques,la voie semble ouverte pour un complet réexamen du dossier à l’heure actuelle.
Tout à fait d´accord avec Voltaire.
J´attends encore une reconstitution officielle!
Claude,
Je ne pensais à aucun de ces éléments, en particulier.
Je suis juste interpellé par ce revirement soudain dans le discours de cet ex-coordinateur d’enquête.
Il reconnait, enfin, publiquement que sa « vérité du mensonge » n’était qu’une hypothèse à vérifier et qu’il ne connaît pas la vérité.
C’est du même coup admettre qu’il ne sait pas si cette petite fille a été enlevée ni même si elle est encore en vie.
On peut se demander pourquoi avoir attendu 4 ans pour le dire. En attendant, il aura convaincu une grande partie du public, portugais notamment, que cette petite fille était morte dès le 3 mai 2007 et que ses parents le savent.
Question: pourquoi cette démarche et ce tardif revirement? Pour l’honneur? Pour l’argent?
La justice n’y a rien gagné en tout cas.
@ Jean Ou pensais-tu au négociations secrètes pour faire revenir les Smith qui sont tombées à l’eau au moment de son départ ? Pour quoi faire? Ils étaient DEJA revenus le 26 mai 2007 pour une reconstitution en secret.
Tu penses à la fameuse couverture rose qui aurait servi de « linceul », Jean? Pas compliqué à établir. La GNR l’a prise le 4 mai pour les chiens pisteurs. C’est documenté. Il me semble qu’il faudrait poser la question à la GNR ce qu’ils en ont fait après, non?
Je respecte parfaitement le droit de défendre G. Amaral. Aucun problème.
– Cependant, je ne retrouve aucune trace scientifique qui indiquerait la mort de la petite dans l’appartement (que les parents soient coupables ou pas).
– Je suis entièrement d’accord que les premières réactions à la presse – de la part de la famille – étaient que quelqu’un à dû la prendre par la fenêtre. Sur le moment, c’était peut-être la conclusion logique.
Par contre… il me semble que la police aurait dû vérifier d’autres possiblités: qui aurait pu se faire des doubles de clé, par exemple? Je trouve des pages et des pages pour vérifier l’origine du papier Kodak utilisé pour distribuer les photos de la petite…. mais pas une seule trace d’enquêtes pour découvrir des doubles éventuelles de clés. Et au moins un témoin a dit que tout le monde (employés réparateurs, etc.) connaissait le code d’accès de la caisse officielle.
Et, pour rester logique, il y avait très certainement d’autres jeux de clé. Cette piste de clés n’a pas été exploré à fond, à mon avis. Et elle n’est pas la seule.
Pourquoi se donner le mal (et courir un risque) de faire un double de la clef si la porte-fenêtre reste ouverte tous les soirs et si, autre sortie possible, la porte principale s’ouvre de l’intérieur (mais non de l’extérieur) puisqu’elle n’est pas fermée à clef ?
Bonsoir.
Je suis d’accord qu’à ce jour les parents n’ont été accusés de rien du tout. Ils ont été interrogés en tant qu’arguidos, rien de plus. Ce qui permettait l’octroi de certains droits, comme Amaral l’explique: la présence d’un avocat, etc..
En cas de réouverture, qu’est-ce qui fait penser à certains que les anciens arguidos auraient automatiquement ce même statut de nouveau ? Pas à ma connaissance. Oui, si la revue, menée par Scotland Yard et les homologues portugais découvre des éléments oubliés ou nouveaux qui sont jugés pertinents et crédibles contre les arguidos de l’époque.
Sinon, non. Dans quel but?
Si la revue propose d’autres pistes oubliées, moins exploitées, mais crédibles, le feu vert pourrait aussi être donné pour rouvrir l’enquête.
Madeleine est peut-être décédée, mais il n’y a aucune preuve. Elle peut être encore en vie. Qui veut à tout prix lui nier cette chance d’être retrouvée en vie?
Si Madeleine est en vie, quatre ans plus tard, c’est qu’il n’est rien arrivé d’abominable à la fragile petite fille qu’elle était quand elle a disparu. On s’est occupé d’elle et le manque des siens n’a pas eu raison de sa capacité de résilience.
Ce qu’elle a vécu pendant ces quatre années a sans doute plus marqué sa personne que les quatre premières années de sa vie.
Quand elle sera prête elle réapparaîtra.
Tout beau rêve que cela soit, il pourrait ne pas avoir de fin.
Voltaire,
Vous interprétez les propos d’Amaral.
Je me contente d’écouter ce qu’il a dit dans cette interview sur W9, de le rapporter et je constate qu’il y a une contradiction flagrante entre ce qu’il affirmait publiquement il y a deux ans et ce qu’il déclare aujourd’hui.
Hier, il disait « savoir » la vérité. Il affirmait que Madeleine était décédée dans le 5A.
C’est le discours qu’il a tenu constamment sur les chaînes de télé portugaises quand il faisait la promotion de son livre.
Aujourd’hui, il dit n’avoir « exploré que les toutes premières hypothèses » … « Si on était allés au bout », dit-il, « peut-être qu’on se serait aperçu qu’on avait tout faux ».
N’importe quel lecteur de ce blog peut facilement vérifier sur Internet que ce que je dis ici est exact. Nul besoin de spéculer.
L’émission ( les deux reportages) date bien de 2 ans et les raccords faits dessus essaient de le masquer( ce qui n’est pas très professionnel)
La position d’Amaral n’est guère curieuse et montre au contraire son sérieux professionnel et son habileté aussi: il donne le résultats des recherches et les conclusions que lui et son équipe en ont tirées mais, pour jouer fair play, il dit que,puisque l’enquête n’a pu être menée à bout , il se pourrait bien qu’il y ait une autre explication. Et comme les seuls qui peuvent aider à mener l’enquête à bout, ce sont les Mccann et leurs amis en acceptant la reconstitution refusée en 2008, il veut dire tout simplement qu’il ne tient qu’à eux de montrer que son hypothèse est fausse en prouvant, par leurs réponse à des questions laissées en suspens, par leur participation à une reconstitution, qu’il a tort. La balle est ainsi subtilement renvoyée dans le camp des McCann. Ce qu’Amaral désire, c’est une clarification de toutes les incohérences dans les alibis des Mccann et des autres » tapas ». Et il sait fort bien que sa remarque est sans risques dans la mesure où les contradictions sont si flagrantes qu’elle ne pourront que mettre en difficulté leurs auteurs.Espérons que Scotland Yard va faire son boulôt correctement et commencer, comme cela a été avancé par un haut responsable, par la reconstitution qui est la clé de tout.Mais pour cela il ne faut pas essayer de passer par-dessus la tête de la PJ. Cela risque de prendre du temps.
Alors, au prochain épisode.
Bien qu’il n’ait expressément accusé personne, GA n’a guère laissé de place au doute dans la conclusion de son livre. Ce faisant il a attiré sur sa personne le reproche que précisément il faisait à la théorie sine qua non des parents MC.
S’il est évident que ceux-ci n’ont pas dit la vérité, en déduire qu’ils savent ce qui est arrivé à Madeleine est abusif.
Toutefois, comme le PGR l’a souligné, une reconstitution contraindrait les discours à une certaine rigueur. Pour ne donner qu’un exemple, quand on entre par une porte sud dans un appartement où il y a une fenêtre nord ouverte (donc opposée à la porte d’entrée) et que par ailleurs le vent souffle à 40 km/h, on crée un appel d’air qui fera claquer toute porte entre ces deux ouvertures… Immédiatement, pas une minute plus tard…
Le récit est un roman, mais que prétend-il cacher ? Et à qui ?
Pour ma part je ne pense pas que Kate MC en veuille à Gonçalo A d’avoir élaboré une explication odieuse de la disparition de Madeleine, je pense qu’en fait elle lui en veut de ne pas avoir découvert la vérité.
@ Voltaire,
Dans cette émission, on parle pourtant bien de: « 4 ans après les faits »…
Ce qui est intéressant aussi dans cet interview d’Amaral, c’est qu’il dit que, si son enquête s’était poursuivie, il serait peut-être arrivé à une toute autre conclusion.
Tiens…tiens… Comme c’est curieux. Il dit cela en 2011…
Mais en 2008, il prétendait être certain que Madeleine était décédée dans le 5A et qu’il pouvait le démontrer. Il l’a écrit et répété à maintes reprises.
Comment pourrait-on faire confiance à un coordinateur d’enquête qui se contredit à ce point?
Quand on ne sait pas, il ne faut pas prétendre savoir. Il suffit de dire qu’on a des doutes… pour telle ou telle raison.
Surtout quand il s’agit d’une petite fille qui est toujours déclarée disparue à ce jour, sans qu’aucune piste fiable ait permis de déterminer ce qui a pu lui arriver ni même si elle est encore vivante aujourd’hui.
Comme l’a fait remarquer récemment à Amaral, Paul Lefèvre, dans son émission « affaires criminelles », la ténacité de ces parents, 4 ans après la disparition de leur petite fille, devrait à tout le moins interpeller les plus convaincus de leur culpabilité.
C’est une question d’intelligence et de bon sens.
Mais, voilà, certains préfèrent le sensationnel à la simple réalité…
En cela, le titre de ce tabloid « Sun » que vous avez choisi pour illustrer cette note est parfait: on épingle une phrase qui fait mouche dans un bouquin de plusieurs centaines de pages…en espérant que les gogos achèteront le journal quand ils liront ce titre à la devanture du marchand…
C’est gros, c’est facile et pourtant ça marche!
L’émission « enquêtes criminelles » était celle que W9 n’avait osé programmer il y a 2 ans, donc il convient de réactualiser ce qui a été dit.
Le fait que les parents continuent à se manifester, essentiellement dans les médias,( car sur le terrain on ne les a jamais vu chercher leur enfant) pour bien montrer qu’ils recherchent leur fille, ne préjuge en aucun cas de leur innocence. Ils ont besoin que le public croit que l’enfant est vivante, d’une part pour alimenter de donations leur Fonds,outil indispensable pour payer des détectives fantômes et louches qui apparaissent au gré des signalements fantaisites et éphémères, et aussi pour payer leurs très chers avocats Carter-Ruck ( ceux de Pinochet.) Et ces avocats ils en ont besoin pour dissuader par la menace de poursuites, tous ceux qui oseraient émettre des doutes sur leur innocence, pour les défendre aussi dans le probable procès à venir contre G.Amaral ( programmé vaguement en fin d’année).D’autre part, ils veulent selon moi, arriver à ce qu’on les exonère totalement( à l’usure) d’une quelconque responsabilité dans la disparition de leur fille: pour leur tranquillité future , pour leurs enfants qui vont être en âge de découvrir sur internet des versions tout autres que celle de leurs parents. Car la conclusion de l’enquête archivée ne les a pas innocentés mais a conclu à l’impossibilité de prouver soit l’enlèvement soit la mort accidentelle, et ce en raison du fait que certaines enquêtes n’ont pu être diligentées, notamment par le refus des McCann et de leurs amis , de participer à une reconstitution.Dossier qui pouvait être réouvert sur demande des parents, ce qu’ils se sont bien gardés de faire. Et aussi, contrairement à ce que veulent faire croire les McCann, parce qu’il s’est formé sur internet, dans différents blogs et forums , des groupes de gens très motivés et honnêtes,du monde entier, et pas des « nutters » ( des fous) qui compilent depuis le début tous les documents relatifs à l’affaire , ont traduit tout le dossier portugais bénévolement ( alors que Cameron dit que cela prendra des millions pour le traduire) et relèvent toutes les incohérences, et il y en a , dans les déclarations des Mccann et de leurs amis. Parce qu’ils sont outrés de tous les mensonges qui passent comme lettres à la poste ( plus c’est gros plus ça marche) grace aux très complaisants tabloïdes et qu’ils le font pour la justice et la mémoire d’une petite fille souvent abandonnée et criant seule dans le noir. Le bon sens n’est pas toujours celui de l’explication la plus évidente, mais bon nombre se laissent prendre aux apparences.
Quant au titre du Sun,c’est vrai qu’il a été fait pour attirer les lecteurs mais cela a été assez contre-productif pour les McCann car les gens ont été très choqués de voir ces parents « éplorés » poser, le sourires aux lèvres, en faisant des confidences sur leur vie sexuelle. Mais ce sont bien eux les responsables dans la mesure où ils ont vendu fort cher au Sun, le droit de publier les pages les plus croustillantes de leur bouquin.Il ne fallait pas écrire des passages racoleurs dans leur livre. Ce livre qui d’ailleurs n’aide en aucune manière l’enquête dans la mesure où il escamote ce qui est important en quelques lignes, à savoir l’emploi du temps détaillé du 3 mai, et s’attarde sur des détails inutiles ( par exemple la marque des habits que portait Madeleine et qui aurait attiré sur elle le regard d’un kidnappeur) ou très peu vraisemblables ( le kidnappeur serait venu la veille déjà, aurait fait une tache sur le pyjama de Madeleine, l’aurait droguée ainsi que les jumeaux pour mieux
l’enlever le lendemain???). C’est un livre de plaintes ( on peut comprendre sa souffrance, qu’elle soit impliquée ou non), axé sur leurs sentiments, très défensif, anticipant toutes les questions précises qu’on pourrait leur poser, par des réponses préparées qui ne sonnent pas très juste, des détails incongrus. » Weird », bizarre, un livre qui laisse mal à l’aise car il en dit trop sur ce qu’on préfèrerait ne pas savoir car trop intime, ou inutile pour l’enquête, et qui laisse frustré dans la mesure où il ne joue pas cartes sur table en escamotant les points principaux, notamment l’explication des contradictions dans leurs déclarations sur le trois mai 2007, qui pourrait faire avancer l’enquête. Mais peut-être dans un autre sens que celui qu’il voudrait, car si on leur demande de faire une reconstitution et que la police met en évidence que de nombreuses choses clochent dans leur version, là il faudra bien s’expliquer clairement et ce ne sera pas facile.
Maintenant D.Cameron a ordonné a Scotland Yard de revoir les dossiers mais sans avoir apparemment demandé l’autorisation aux Portugais qui ne sont guère contents car la poursuite de l’enqête ne peut se faire sans leur accord étant donné qu’il n’y a pas eu d’enquête anglaise officielle. Espérons qu’ils collaboreront de la façon la plus professionnelle possible, c’est-à-dire, en ne communiquant pas aux Mccann qui l’exigeaient ( transparence totale) , des éléments importants, et qui pourraient éventuellemnt les mettre en cause.
Espérons aussi que Scotland Yard saura utiliser à bon escient tous les documents traduits et compilés sur les net, en particulier le très complet « the maccanfiles » pour gagner du temps et de l’argent, ce qui leur aurait été proposé aux dernières nouvelles du « gazouillis ».
addendum : ignare c’est un mot gentil, c’est comme odieux c’est pour agrémenter le débat
Au moins cela aura permis à des ignares* (et je pèse mes mots) de savoir qui était Médée. La mère de Maddie ? L’or de la toison, n’est pas celui que l’on croit. Il y un champ infini de possibles dans les probables interprétations que chacun peut avoir de ce conglomérat mythologique 😉
Et comme en l’occurrence les acteurs de cette affaire sont des sujets britanniques, dans leur entourage de gens haut-placés il doit y avoir de vrais dignitaires de l’Ordre.
Si le livre n’est plus interdit, et traduit, je vais sans l’acheter quérir des bribes de résumés sur un site que je connaîs où des gens passionnés échangent leur savoir sans avoir à ce justifier ni craindre ceci ou cela. Merci.
bonjour Yentl, je viens de lire votre commentaire , le mieux pour que vos questions aient des réponses précises et sans contours il vous faut lire le livre de ce policier! Je vous le recommande! N´attendez plus la Toison d´Or!
Cher Georges, avez-vous lu le livre du Commissaire Amaral ? J’avoue que je ne suis passée que très brièvement sur ce sujet et que je ne pourrai en parler de façon juste. En général je n’aime pas prendre position sur des questions dont je ne maîtrise pas complètement tous les éléments et comme en plus je ne suis pas qualifiée pour le faire. Quoi qu’il en soit, dès le début j’avais, par pure intuition, une particulière propension à soutenir la thèse de ce commissaire sans l’avoir lu. Au fait, a-t’il démissionné, ou bien l’a-t’on « démissionné » ? 😉
Déjà deux questions précises dans ce qui précède. Mais, comme noyées le plus souvent dans tout un tsunami de mots superfétatoires on ne suit plus le « fameux » fil…de l’enquête. Mais c’est bien sûr. Et comme je viens de voir apparaître la « fameuse » pub sur mon écran (ce qui ne m’étonne pas outre mesure, au point où j’en suis) je me dis que décidément la petite fille d’oreo c’est bien elle, comme l’a suggéré Alexandra. Tout ceci, donc, ne serait qu’une masquarade de plus ? Une question de plus. Non. Pour aujourd’hui je m’en tiendrai aux deux précédentes. Et comme elles sont précises, et non ouvertes, elles ne peuvent que trouver réponse, par oui, ou par non. Ca, c’est limpide.
1/ Avez-vous lu le livre du commissaire avant qu’il ne soit interdit.
2/ As-t’il vraiment démissionné ?
Quant on ne comprend pas, il suffit de suivre la balise argos que l’on a au fin fond de notre ADN. Ce qui équivaut à accréditer l’expression suivante et ainsi la comprendre : mieux !
Spargere alciden ab Argis. Envoyer Hercule ça et là loin d’Argos.
Et aussi ne pas hésiter à demander à ceux qui savent et/ou pourraient savoir mieux qu’on ne peut le faire. Je sais, je sais, on me taxera aisément d’hermétique sur ce blog. Mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Parfois, moi-même à lire et relire certains commentaires, je me demande si je ne suis pas tombée dans un asile d’aliénés simulateurs. Du coup, je joue le JEU. En attendant la Toison d’Or…
« Finalement, la justice donne raison à Amaral. » eh oui, il a fallu du temps mais enfin la liberté d´expression a gagné!
Quand à ces pauvres parents, qu´ils retournent au Portugal faire la RECONSTITUTION jamais faite et demandée par la PJ!
A mon sens, le criminel était un très proche de la famille ?
Je préférais quand c’était Soph’ : au moins on pouvait se lire une petite ligne avant d’aller se coucher. Vous prendrez une tasse de tisane ma chère ? Non, je vais me lire une petite phrase de Soph’.
Malgré ma promesse, je suis revenu faire le ménage sur votre blog, commissaire. Cela ne vous gêne pas qu’il soit vampirisé par des sectes ?
Euh, c’est par où pour s’inscrire dans votre secte ?
@tsvétaéva :
Un peu d’espoir, ami(e), un peu d’espoir, de votre lumière qui brille au fond de vous. Elle y est, cette lumineuse présence dont vous doutez. La preuve ? après un imbroglio informatique, vous avez recommencé votre saisie, vous vous êtes apaisé(e).
Un peu d’espoir : nous ne changerons pas le monde. Notre regard varie en fonction de notre position. De temps en temps, d’un pas de côté, nous permet d’apercevoir les choses sous un angle différent, briller de mille lumières.
Un peu d’espoir : c’est à nous, individuellement, de changer. Et quand on voit ce à quoi on se heurte face à soi-même, on se dit que changer le monde est tâche impossible.
Alors, faites votre petit pas, à côté, là tout à côté de vous, à votre mesure, à votre temps, à votre oeil.
Rien n’est plus détestable que l’absence de changement, cet immobilisme des êtres et des choses.
Et pour le rayon d’espoir, dites-vous que nous sommes des arbres.
Les jeunes pousses, les plus vulnérables, souffrent de l’air du temps… de tout temps, depuis la naissance du monde, à VOTRE naissance au monde.
Nous sommes des arbres : à l’intérieur, nous avons tout. Et quand notre hiver est passé, nous refleurissons de cet espoir.
Semons, semons telle Marianne au sein impudique, au mamelon nourricier. Semons, sans nous préoccuper de l’avenir, fut-il sombre ou merveilleux. Nous le construisons au fur et à notre mesure, de nos dimensions intérieures.
Le jour devient le passé dès que la nuit tombe : le temps n’existe pas. Ce qui compte, c’est le don de soi à soi, jusqu’à l’abandon, jusqu’aux larmes parfois, d’avoir en tsunami, ressenti l’émotion de l’être, s’être ému de cette immersion dans la conscience de soi.
Les larmes sont les mots d’un coeur silencieux, parfois muet de ne savoir dire. Les larmes abreuvent notre être profond, notre désert intérieur à le voir refleurir, comme cactus aux dunes de sables.
Elles sont là, aussi, comme toutes choses… depuis la nuit des temps et pour l’éternité.
Rien n’existe vraiment, ni le passé ni le présent. Seule notre impuissance nous rappelle notre humaine condition, en ses failles et ses possibles.
Chacun à sa mesure.
Combien de Maddy depuis la naissance du Monde ? Combien d’elles et d’eux ignorons-nous l’existence, la fin de leur existence ? Seul le souvenir fait survivre en nous un peu de cette humanité en sursis.
La pleurer, cette humanité, c’est abreuver notre impuissance.
Il n’y pas de folie à NE PAS se comprendre soi-même, ni même à soulever la stèle de sa propre rage.
Qui meurt en nous chaque fois que nous vivons ? Sinon nos Maddy « z’intérieures ».
Qu’elle vive en nous, elle et tant d’autres, adultes et moins grands, autant que de raison ; sans perdre la raison légitime de notre individuelle présence : pouvoir lui survivre pour projeter sa mémoire et l’empêcher de mourir encore… par l’oubli.
Tout ce que je venais d’écrire a soudain disparu. Pfff…(c) C’est à vous rendre chèvre. Pas grave. Tout au plus un peu de poésie. Qui est le seul lien sans explication aucune requise. Le sens vous perfore. Le non-sens édifie votre compréhension.
Comme c’était un peu fou je me dis que cela vaut mieux. Je peux rester à lire et relire ce sujet et les commentaires pendant trente-trois minutes ou plus je n’ai pas d’opinion réelle dont je pourrais vous assommer. Je ne peux que ressentir en moi une espèce de dégoût qui confine à l’impossible.
Je vais pour une fois mettre les points sur les i et les barres aux tess afin que personne ici ne risque de comprendre de travers. L’article ainsi que les commentaires sont brillants mais ce qui me dérange c’est la noiceur du sujet.
L’idée même que cela soit. Mais dans le grand capharnaüm cela va avec le reste. Pour le grand solde permanent spécial quatre saisons et tous azimuts. On brade un viol par ici. On réalise un stock de bouquins sur le compte d’une énigme judiciaire dont l’origine et/ou l’issue ne peuvent être que sordides par-là.
Que peut-on décemment écrire de beau sur un sujet qui ne l’est pas ? Non vraiment je ne vois pas. Et comme tout ce bruit silencieux m’est devenu presqu’insupportable, je vais appuyer sur la touche On/Off.
La folie me guette. Je risque de raconter des trucs fous et complètement déjantés pour conjurer. Je ne m’y ferai jamais.
Ce monde n’est pas le mien. Je me suis trompée de planète.
Je sais aussi qu’il est nécessaire de parler et reparler de ce genre d’affaires pour que continue de briller une lumière d’espoir à la mémoire de la petite fille mais bon… les mots me manquent sur ce coup-là.
Il y a ceci :
Quant au Verbe, celui qui accueille chaque mot, celui qui fait de l’Etre qu’on le reconnaît parmi d’autres, à cause de son intonation, son expression, sa vibrante émotion, la pureté de son style, son unique sentiment, sa symbolique expression…
C’est très beau. Et cela annule ce que je disais précédemment. Un sujet qui est la résultante de l’horreur peut inviter à de belles pensées et ainsi leur traduction en paroles.
Apanage des belles âmes. Ici, les mots sont vains. Les miens j’entends.
Je ne veux garder que la symbolique présence de cette photo d’une enfant.
Ce n’est pas elle. Ce n’est qu’un reflet. L’Être qu’elle fut n’est plus ? J’ose espérer que non. Elle EST !
En effet, Alexandra, la ressemblance avec la fillette de la pub Oreo est frappante, mais vous savez, les publicitaires qui ont créé cette image, mus par les enjeux dont nous nous doutons, seraient assez retors pour aller créer une petite fille entièrement « synthétisée » à coup d’effets spéciaux et reprenant, trait pour trait l’image de Maddie, qui elle, (la vraie) a été tellement médiatisée qu’elle est présente en chacun de nous. Gravée dans nos rétines, pupilles, cornées et plus encore.
Tout ceci brasse semble-t’il plus d’argent et d’intérêt que de larmes.
On sait quoi attendre de la presse caniveau. À la question de savoir en quoi la révélation de l’intimité des MCs peut faire avancer l’enquête, la réponse est que les « bonnes feuilles », si « croustillantes », peuvent alimenter le fonds. L’amusant est que le Sun a réécrit un passage, songeant que ses lecteurs n’allaient pas supporter l’original!
À quoi le fonds va-t-il servir maintenant puisque c’est le contribuable qui paie la « review » ? Nul ne le sait.
L’affaire a été classée faute de pouvoir avancer davantage. Et si l’enquête était au point mort c’est que les amis des MCs ont refusé de collaborer à une reconstitution.
Les limiers du Met convoqueront-ils impérativement ? Rien n’est moins sûr.
@ Kerfank:
Ben, Kerfank, comme ils ont beaucoup reproché à la P.J portugaise de n’avoir pas mis la police aux frontières (!) avec l’Espagne, pour arrêter « le kidnappeur », je suppose que leur ire première va aux douaniers….
Je salue respectueusement le commissaire que je n’ai pas toujours ménagé dans ses deux précédents blogs et promets de ne pas intervenir dans celui-là.
@Voltaire
Un gabelou est un douanier en argot (cela vient de la gabelle, ancien impôt sur le sel), je ne vois pas trop ce que les gabelous viennent faire dans cette affaire !?
Bon résumé de l’affaire et de son volet politique.
Effectivement l’article de Pat Brown, cité plus haut est très intéressant. Cette profileuse américaine de renom analyse ce qui cloche dans le livre Madeleine, les paroles et l’attitude des parents, et elle n’est pas tendre( « SCHUT UP Kate! »)
De même aujourd’hui bon article dans « The Independent » où le journaliste, tout en prenant acte de la souffrance de la mère,met en lumière les défauts du livre qui n’apporte rien à l’enquête et risque d’exacerber l’énervement qu’elle déclenche chez bon nombre de gens.
Les Mccann sont aujourd’hui au Portugal pour lancer la version portugaise du livre. Ils ont fait une conférence de presse pour que les Portugais les connaissent mieux ( ils ne les comprennent pas « en raison de différences cilturelles »..parait-il)et qu’ils voient que ce sont « des parents aimants ». Gerry Mccann a fait allusion à une action juridique en cours contre G.Amaral.Pas sûr que leur présence au Portugal va être appréciée tant leur stratégie est de fustiger les gabelous portugais incompétents qui ont osé les soupçonner!
Bonjour
Il ne s’agit pas d’une réouverture; le réouverture ne peut être faite que par la justice du Portugal; une réouverture au Portugal, que les parents non jamais demandée, alors qu’ils pouvaient le faire.
Il s’agit d’une simple révision …..
Voila comment naissent les légendes sur internet.
Mais ça doit tomber bien, au moins pour certains, le public va croire que le cas est rouvert.
C’est très triste cette disparition de petite fille, pour sa famille et surtout pour elle-même.
J’ai vu des photos dans la presse, et je suis frappée par la ressemblance entre ces photos et la fillette de la pub Oréo. Qu’en pensez-vous ?
http://www.youtube.com/watch?v=vtXF0a5T5jE
Non, Pierre de Londres, la première des liberté n’est pas de garder la vie. Parce que la vie EST de facto.
Préserver la vie, lorsqu’elle est là, à porter de vos mains, au creux de votre paume, comme une perle de nacre à rouler sous l’index, dégageant sa fraîcheur humide… oui, cette préservation là est une liberté ; peut-être un choix parfois.
Mais choisit-on fondamentalement de naître ?
Quant au Verbe, celui qui accueille chaque mot, celui qui fait de l’Etre qu’on le reconnaît parmi d’autres, à cause de son intonation, son expression, sa vibrante émotion, la pureté de son style, son unique sentiment, sa symbolique expression… Alors oui, le Verbe de l’opinion, même différente, est tout à fait respectable et inaliénable.
J’ai dit, et n’y reviendrai pas !
La premiere des libertes c’est quand meme de garder la vie, avant de pouvoir s’exprimer.
La presse britannique, surtout tabloide, a vite oublie la victime pour faire des parents de pauvres victimes. La police portugaise a tente de faire son boulot et a tout naturellement suspecte les parents, tout simplement parce qu’ils avaient ete les derniers a voir leurs 3 enfants; 3 enfants qu’ils avaient laisse sans supervision (une babysitter aurait ete possible) pour aller diner avec des amis (devenus temoins).
Bref un vrai sac de noeuds ou personne ne veut admettre ses erreurs, surtout pas la presse.
@attracteur:
certains singuliers vous ont peut être paru pluriels, mais je ne sais si Le Monde offre à ses bloggueurs un traitement de texte convivial , ainsi que du temps pour commenter intelligemment l’actualité (l’absence de ces deux éléments, ainsi que d’un correcteur grammatical à inventer, fait qu’il est impossible, sauf pour les greffiers -je n’ai jamais vu de fautes venant d’un greffier!- de sortir vite, avant que l’interet ne s’émousse, et sans faute).
FYI Même des livres commerciaux -donc relus- ont des fautes : en 10/18, j’en trouve une toutes les 100 pages.
http://patbrownprofiling.blogspot.com/2011/05/criminal-profiling-topic-of-day-did.html
Cette enquêtrice américaine propose de réétudier gratuitement l’affaire.
Quel dommage de si bien écrire et de laisser passer tant de fautes, qui gâchent la lecture. Faites-vous relire, si vous ne possédez pas toutes les finesses de la langue.
Moi, j’vois bien un film avec dans le rôle principal B. Poelvoorde, ça s’appellerait « Ça c’est passé loin de chez vous » il inventerait un cocktail etc etc…
Le détail des éléments dont dispose la police portugaise est présenté très minutieusement par Amaral dans le film A Verdade da mentira disponible ic en portugais :
http://sosmaddie.blogs.dhnet.be/archive/2009/04/13/a-verdade-da-mentira-maddie-mccann-portugais.html
et en version sous-titrée sur divers torrents.
[…] Source : Les policiers britanniques reprennent l’enquête sur la disparition de Maddie McCann | Le Monde.fr : à la Une Lire la suite de l’article sur Le Monde Publié dans Le Monde […]
Cette affaire sent franchement mauvais ! Cette mère qui, après la disparition de son enfant, ne trouve rien de mieux à faire que de raconter dans un tabloïd qu’elle ne pourrait plus faire l’amour avec son mari… C’est incroyable ! On ne les a jamais vu effondrés ces parents, attitude pour le moins surprenante de la part d’un couple censé chercher leur enfant d’à peine quatre ans. Vous connaissez beaucoup de gens, vous, qui resteraient avec cette attitude en imaginant leur gamine aux mains d’un pédophile ? Oui, cette affaire sent vraiment mauvais… Je ne suis pas flic mais depuis le début (peut-être à tort d’ailleurs) je suis très surprise par l’attitude des parents. Et plus le temps passe, plus cette attitude devient… étonnante, pour ne pas utiliser le mot suspecte… Enfin, si on avait laissé les enquêteurs faire leur travail en paix au départ, on en serait peut-être pas là ! Pauvre gosse… morte ou vivante, où peut-elle bien être ?
Suspens très britannique, il n’y a que des policiers de sa Majesté qui peuvent traiter ce type de crime concernant leurs sujets !
A mon sens, le criminel était un très proche de la famille ?
la Police Portugaise a émis l’hypothèse d’un accident déguisé en crime !
En effet, de source sûre, Strauss-Khan aurait survoler la zone à l’époque de sa disparition.
quels étaient les éléments qui ont poussé les policiers portugais a soupçonné les parents ?
écrire dans son journal que sa petite fille a été hystérique à un moment donné ou qu’elle l’est beaucoup ces derniers temps, c’est probablement de l’agacement, mais pas une préméditation pour l’assassiner et se débarrasser du corps… où ?
Bref, passons à autre chose… de bien plus nauséeux mais dont tout le monde se b…, pour en finir avec la « pression DSK ».
Bien joué, maître de céans, pour la diversion…
Pour information, les McCanns n’ont jamais été blanchis par la justice portugaise. L’enquête a été archivée (inouie dans une disparition d’enfant) par pression politique et leur situation d’arguidos a été automatiquement levée. Mais si l’enquête est réouverte, ils seront de nouveau arguidos. Ils n’avaient pas été, contrairement à ce que vous affirmé, accusés de quelque crime que se soit.
Le maître de céans a le sens de la diversion lorsque l’expression se faisait trop libre et interrogative (sur ordre ?).
En tout cas le faire au nom de la liberté d’expression… chapeau l’artiste…
Attention tout de même à vos attributs tous ces mâles qui ont péroré car outre les chiennes de garde sont lâchées les féministes et tous ceux qui les ont rejoint et ne sont pas des eunnuques croyez moi…
Bien Joué !
La liberté, et notamment celle de l’expression, est une des plus fondamentale.
Elle touche l’être dans ce qu’il a de plus profond.
Elle est inaliénable, en tout cas devrait, depuis qu’un type, un certain Camille Desmoulins, a vu son expression s’étirer et se faire raccourcir.
Elle est inaliénable, contre tout et envers les pro et les anti, criant haro sur la canaille ou ceux qui osent penser différemment, et l’exprimer, dans cette léthargique société de l’unicité philosophico-médiatico-politique.
Et que ceux qui sortent la tête du rang… se voient honorés de leur courage, plutôt que vilipendés à l’aune de la connerie de la bascule à Sansom !
Bien joué, donc, Maître Mo !