L’Ukraine, la Syrie… La guerre froide renaît de ses cendres. Pourtant, depuis la chute du mur de Berlin, on avait bien cru ne jamais revoir ça. Dans ce conflit larvé de près d’un demi-siècle entre les deux grandes puissances, un homme de l’ombre a joué un rôle déterminant. Un rôle qui n’est pas sans rappeler celui d’Edward Snowden.

Il s’agit de Vladimir Ippolitovitch Vetrov, un espion russe plus connu sous le nom de code de Farewell.

Farewell VetrovOn a tout dit et écrit sur lui et son histoire, des livres, des films… Alors laissez-moi vous donner ma version. Elle en vaut une autre.

En 1965, l’URSS installe le personnage dans son ambassade parisienne avec l’étiquette d’attaché « au développement du commerce soviétique avec la France ». Un poste qui lui va comme un gant, puisqu’il est ingénieur électronicien et qu’il parle couramment le français et l’anglais. En fait, c’est un agent du KGB. Continue reading