Que s’est-il réellement passé dans cette chambre d’hôtel du Sofitel ce 14 mai 2011 ? C’est la réponse à cette question que nous attendions de Dominique Strauss-Kahn. Il nous la devait, car d’une certaine manière, il nous a trahis. Nous restons sur notre faim. Personne, bien sûr, ne peut admettre qu’en moins de dix minutes il ait réussi à séduire une femme qu’il ne connaissait pas, au point d’obtenir ses faveurs. Et comme il a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un rapport sexuel rétribué, la question reste entière. La solution se trouverait-elle dans cette petite phrase: « Un complot, non, mais un piège, c’est possible… » ? Il est dommage que cette réflexion n’ait pas fait rebondir Mme Chazal.
Car c’est bien là qu’il faut creuser.
La théorie de la tête sous l’eau – A l’évidence, si DSK n’a ni séduit ni payé Nafissatou Diallo, il ne peut s’agir que d’un « coup » arrangé soit par la direction de l’hôtel soit par des gens qui y travaillent ou qui y ont leurs entrées. Et l’on comprend mieux alors le comportement de cet employeur qui défend à cor et à cri sa petite salariée immigrée contre un homme tout-puissant. Une situation quand même assez rare dans la vie de tous les jours. En fait, pour sauver la réputation de l’hôtel ou peut-être pour éviter que les policiers new-yorkais ne mettent le nez dans leurs petites affaires (une enquête pour proxénétisme hôtelier serait terrible pour la notoriété du groupe), il fallait protéger Mme Diallo, et pour la protéger, il fallait charger M. Strauss-Kahn.
Évidemment, un simple coup de fil de la direction à Paris ou de l’Élysée aurait pu calmer le jeu. Il n’est pas venu.
Du piège au complot – On peut aussi imaginer que de mystérieux personnages à l’esprit particulièrement tordu aient collé entre les pattes de ce haut personnage à l’appétit insatiable une personne psychologiquement peu solide – ce qui semble bien être le cas de Nafissatou Diallo. Et celle-ci n’a peut-être pas compris ce que l’on attendait d’elle. D’où sa réaction.
On peut y voir aussi un véritable complot politique pour déboulonner un homme qui avait la faveur des Français. Mais personne n’y croit vraiment. En revanche, l’hypothèse de la balle au bond tient bien la route.
En tout cas, si j’étais le procureur cocu de cette affaire, je ferais faire une enquête poussée sur les dessous de cet hôtel franco-newyorkais.
Un moment de sincérité – Un homme si puissant, si riche, aussi cultivé avoue que, pris dans le tourbillon d’une enquête judiciaire, il a eu peur. Et que sans son épouse, il aurait craqué. Tous les jours, de telles mésaventures arrivent à des hommes anonymes. Allez, M. Strauss-Kahn, puisqu’aujourd’hui vous avez du temps de libre, je suis sûr que vous allez vous pencher sur les relations entre la justice, la police et les citoyens… Un bon moyen de remplir les points de suspension qui ont mis fin à votre entretien télévisé.
Bonjour. Intérressants tous vos commentaires.
Je suivais de très près l’action de DSK, alors à la tête du FMI, sur la mise en place de cette monnaie de réserve, indépendante du dollar et que j’appelais de mes voeux, comme nombres d’européens. Il est évident que DSK, avec une telle idée qui gênait les Républicains, comme les Démocrates et surtout toutes les institutions bancaires, boursières et financières américaines, faisait bien plus que déranger. Il fallait l’abattre. C’est chose faite. C’est donc sur ce point précis, la création de cette monnaie de réserve, que je suis convaincu qu’il a été piègé. Pour une fois que quelqu’un avait le pouvoir et l’expertise de rééquilibrer les forces en présence…. Maintenant, que le crime profite à d’autres que les américains….
dans les hotels avec un nombre suffisant d’étoiles (comme celui ci), on peut demander un « oreiller garni » au concierge. Tout le monde comprend de quoi il s’agit n’est ce pas…
Lundi 26 septembre 2011 – 17:35
Avec retard, mais quand même :
Les Français ont, en majorité, l’habitude de dire que les Américains sont des prudes et n’aiment pas parler d’affaires touchant au sexe. Il est clair, maintenant ici, en France en tout cas, que les Français, soi-disant libérés des mêmes tares qu’ils attribuaient aux Américains, en ont les mêmes appréhensions et les mêmes «peurs», qui plus est ils aiment ce qui est grivois et au bas de la ceinture – grotesque attitude – et raison d’ailleurs des ventes considérables de magazines tels que «Voici», «Gala» «Point de vue», etc. Ces mêmes Français qui n’ont pas toujours les moyens de se payer un beefsteak, mais emplissent les poches de ces marchands-vendeurs de vide que sont les entreprises de presse de téléréalité qui osent utiliser des arguments malhonnêtes tels que : «Les gens ont besoin qu’on leur donne des rêves». Les politichiens les vendeurs de disques et d’illusions imbéciles utilisent d’ailleurs les mêmes arguments. Certains Français savent très bien s’occuper tout seuls de leurs rêves et n’ont cure qu’on leur impose ceux des autres.
DSK n’avait aucune confession grivoise à faire à quiconque et ne devait rien à personne ; ce qu’attendaient avec une gourmandise malsaine les 15 millions de Français qui l’ont regardé. DSK s’est excusé auprès de ceux qui le méritaient, c’est tout ce qu’il avait à et devait faire.
Et ceux – les journalistes médiocres et pseudo-psychiatre – qui l’ont agoni de médiocres commentaires, ne sont pas dignes de la qualification de journalistes.
Aussi, ceux qui le trouvent aujourd’hui médiocre économiste, alors qu’il avait été près de 4 ans le directeur général du FMI, ne sont que des personnes aigries (Guy Sorman et bien d’autres) qui n’ont pas le dixième du cursus universitaire de DSK. Pourquoi DSK n’aurait-il subitement pas le droit de donner son avis sur la crise grecque ? DSK serait-il devenu subitement un sot congénital par la grâce de ses congénères malades des choses du sexe ?
Il en est de même de Bernard Debré, l’urologue, qui s’est exprimé en ces termes : «On parle aujourd’hui de conquête du pouvoir, maintenant c’est la kékète du pouvoir. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, car je ne sais pas ce qui est arrivé, mais les agents de Sofitel en avait plus que marre de cette omerta, etc.»
Bernard Debré est-il un enquêteur du ministère de l’Intérieur ?
Bernard Debré aurait-il l’habitude d’utiliser le Sofitel pour des actes «X» et voudrait-il faire croire aux Français qu’il lave plus blanc que blanc ?
Bernard Debré a d’ailleurs supprimé de son blog toutes les paroles sentencieuses qu’il avait prononcé à l’encontre de DSK. Quelles sont les raisons profondes qui ont poussé Bernard Debré à effacer cette partie de son blog et nous inventer de fausses raisons selon lesquelles il aurait reçu des menaces de mort ? Car si Bernard Debré a supprimé ses propres paroles, il reste encore des enregistrements sur LCPAN, Public-Sénat et d’autres organismes enregistrant les propos d’hommes publics qui s’expriment à propos de tout et de n’importe quoi, sauf qu’ici, ses paroles féroces à l’encontre d’un homme par terre ne sont pas n’importe quelles paroles !
Pourquoi Bernard Debré n’a-t-il pas porté plainte, ce qui est la procédure judiciaire normale en cas de menace de mort de la part de tiers ? Cela aurait permis à Bernard Debré de connaître au moins les noms des personnes qui le menaçaient, puisqu’avec les écoutes téléphoniques actuelles, on aurait mis son téléphone sur écoute, ce que fait la police dans ces cas.
Qui est Bernard Debré pour porter de tels jugements sur un congénère ?
Bernard Debré aurait-il des choses à se faire pardonner par sa femme et ses proches, lorsqu’il déblatère autant sur les uns et sur les autres.
Bernard Debré est-il indemne lui-même de tout péché ?
Je pourrais continuer ainsi pendant longtemps.
Se faire tailler une pipe n’a jamais été un crime en France (mais avec les ricains d’aujourd’hui on ne peut penser qu’ au pire).
Comme le fait remarquer un autre commentateur — je vous cite plus largement : » La théorie de la tête sous l’eau – A l’évidence, si DSK n’a ni séduit ni payé Nafissatou Diallo, il ne peut s’agir que d’un « coup » arrangé soit par la direction de l’hôtel soit par des gens qui y travaillent ou qui y ont leurs entrées. Et l’on comprend mieux alors le comportement de cet employeur qui défend à cor et à cri sa petite salariée immigrée contre un homme tout-puissant. Une situation quand même assez rare dans la vie de tous les jours. En fait, pour sauver la réputation de l’hôtel ou peut-être pour éviter que les policiers new-yorkais ne mettent le nez dans leurs petites affaires (une enquête pour proxénétisme hôtelier serait terrible pour la notoriété du groupe), il fallait protéger Mme Diallo, et pour la protéger, il fallait charger M. Strauss-Kahn.
Évidemment, un simple coup de fil de la direction à Paris ou de l’Élysée aurait pu calmer le jeu. Il n’est pas venu.
Du piège au complot – On peut aussi imaginer que de mystérieux personnages à l’esprit particulièrement tordu aient collé entre les pattes de ce haut personnage à l’appétit insatiable une personne psychologiquement peu solide – ce qui semble bien être le cas de Nafissatou Diallo. Et celle-ci n’a peut-être pas compris ce que l’on attendait d’elle. D’où sa réaction.
On peut y voir aussi un véritable complot politique pour déboulonner un homme qui avait la faveur des Français. Mais personne n’y croit vraiment. En revanche, l’hypothèse de la balle au bond tient bien la route.
En tout cas, si j’étais le procureur cocu de cette affaire, je ferais faire une enquête poussée sur les dessous de cet hôtel franco-newyorkais. »
Vos hypothèses sont non seulement les moins humiliantes pour chacun des deux protagonistes mais de plus celles qui paraissent les plus pertinentes à considérer leurs déclarations… Mais vous n’êtes pas « le procureur cocu » — et s’il ne l’était pas ? s’il avait en quelque sorte reçu des ordres (dans la mesure où l’affaire serait en partie majeure un service rendu au dollar — sans exclure la balle au bond) ? Cependant vous faites ressortir les points qui désignent cet hôtel, de plus loin d’être un des plus grands palaces de New York, comme glauquissime (de notre voix qui n’est pas celle de la police on pourrait oser lancer mafio-barbouzesque). Que diable allait-il faire dans cette galère sinon addictivement ? À vous lire on pense à la situation du Consul à Cuernavaca dans Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry, il suffit de déplacer l’addiction et tout y est, y compris la possibilité du piège. En tous cas, quelle horrible chaîne hôtelière où ne pas mettre les pieds si vertueux soit-on (on le ressent depuis le début de l’affaire). Mais ils ont beau faire tout ce qu’ils voudront, jamais cela n’enlèvera l’intelligence politique de sa voix dans le domaine monétaire qui fut et reste le sien, même s’il parle en étant rendu impuissant d’agir, cela restera une fatalité critique de ce qui s’annonce en Europe. Et cette énigme restera l’ombre majeure qui obscurcira façons la présidence Sarkozy, qu’elle soit renouvelée ou pas.
Et la question suivante à la théorie du Maître des lieux est :
« Mais qui donc va aller chercher la ba-balle ? »
« En tout cas, si j’étais le procureur cocu de cette affaire, je ferais faire une enquête poussée sur les dessous de cet hôtel franco-newyorkais. » Ça permet d’éviter de faire une enquête plus poussée sur ce qui a pu se passer dans cette chambre. Rédigé par : Péhène
Mais pourquoi voulez-vous toujours botter en touche à ce sujet, monsieur Péhène ? Autrement dit, pourquoi ne jamais essayer de sortir de l’alternative « réduction du rapport des deux protagonistes dans la chambre à une simple agression de DSK sur ND (sans piège ni complot) vs « réduction du même rapport à une simple incitation de ND sur DSK (avec piège ou complot) » ?
Reconnaissez le caractère réductionniste de cette partition.
A l’évidence, beaucoup de faits non interrogés montrent que cette alternative est incorrecte.
Pourquoi donc ne jamais vouloir envisager les (bonnes) raisons d’une incroyable opportunité de la direction du Sofitel, qui a couvert immédiatement son employée sans avoir même pris le temps de démêler ce qui s’était réellement passé entre les deux protagonistes de l’intrigue. L’essentiel n’était-il pas de tirer profit d’une aubaine incroyable, sachant qui était l’illustre client.
G. Moréas a raison, il faut creuser dans cette direction (de l’hôtel) : car on a bien trop vite oublié cette prétendue galéjade de monsieur Xavier Grafe (du groupe Accor) aux chefs de la police française : « J’espère que vous vous montrerez aussi efficaces que nous l’avons été pour faire tomber DSK à New-York ». Et si pour une fois, nous essayions tous de raisonner en prenant ce message au sérieux, avec toute la rigueur, la prudence et le doigté nécessaires !… Cela nous changerait peut-être un poil des deux éclairages dominants où se complaisent les internautes qui s’y sont enfermés, non ?
Cher monsieur, bonjour. Toujours un plaisir de venir ici vous lire. Sur l’affaire DSK, soi dit en passant.. Vous ne trouvez pas étrange que la monnaie de réserve du FMI (prévue pour se mettre en place fin mai), indépendante du dollar — gagée par les droits des tirages spéciaux (grâce auxquels l’énorme dette du dollar au FMI y est compensée par les appels des DTS principalement auprès de l’euro et du yen chinois) ait brutalement disparu de l’information et des actions du FMI depuis que DSK a été arrêté justement au moment où il allait voir Mme Merkel pour lancer cette monnaie ? Vous ne trouvez pas davantage bizarre que la place boursière cotée à la corbeille (la dernière en Europe) Francfort, ait installé il y a un mois ou à peine plus une soeur majeure de Wall street à Francfort en rachetant Nyse Euronext (c’était en cours indécidable depuis février dernier) fusionnant Nyse Euronext Francfort… (où l’on comprendra bientôt à nos dépens que la monnaie de réserve du dollar devient désormais de fait l’euro), ni que le directeur du FMI ait été remplacé avant la procédure ordinaire du passage de ses pouvoirs normalement prévu en septembre, ni enfin que l’alternance de la direction par un représentant d’un pays émergent annoncée ait été brutalement rompue par une sorte de putsch constitué par défaut du fait de la démission (obligée) de DSK ?
Évidemment dans le cas où la dette du dollar et les financiers de la zone dollar doivent poursuivre d’assoiffer l’Europe (voyez comment Goldman Sachs a enfoncé la Grèce et qu’un de ses cadres parmi les principaux responsables de la crise de 2008, Mario Draghi, loin d’avoir été sanctionné est revenu prendre la tête présidentielle de Banque centrale européenne depuis le 24 juin, sans avoir rencontré d’opposition ou si peu)… et de mener par le biais de la future dévaluation du dollar une autre carte guerrière pour que l’État probablement le plus endetté du monde aux dépens de la majorité restante de celui-ci, puisse rester dominant contre les monnaies qui cautionnent sa dette (comme cela se produisit deux fois sous Clinton contre le Yen japonais qui entraîna la ruine des petits dragons)… ?
Vous ne pensez pas que cela pourrait plaider en faveur d’une enquête sur les raisons possibles d’un piège ou d’un complot, où de zélés français auraient simplement rendu service en prêtant le lieu et d’autres circonstances pour réussir l’affaire juste le temps nécessaire utile à éviter les changements, sachant que ce ne serait pas un attentat contre la vie puisque le responsable de la faiblesse serait relâché au moment où le maintenir en détention ne serait plus utile ?
Alors les enjeux personnels des présidentielles françaises, bien sûr, ne sont rien à côté de ceux du dollar sinon par alliance. Car le moins qu’on puisse dire l’intérêt de ne pas retrouver un DSK en toute puissance de son savoir monétaire et financier contestataire du dollar au pouvoir d’un pays européen partenaire de l’Allemagne,et par conséquent qu’il ne lance la monnaie de réserve ni ne devienne président en France procédaient d’une même stratégie ; cela n’aurait pu déplaire à celui qui veut absolument se reproduire au pouvoir et dont l’autre était le rival idéal pour le vaincre. Vous savez, ce président français que les journalistes étrangers appelèrent l' »américain », ce n’est pas DSK puisqu’il ne l’était pas encore (président des français), même si sa femme est née à New York.
Donc piège ou complot, comment dire ? Il vaut mieux se contenter d’analyser le timing des conséquences de ce qui est arrivé à DSK, depuis l’hôtel à la démission, et dans les deux mois qui ont suivi. Et là on peut se dire que la question du piège et du complot est une mauvaise question quand la stratégie des faits et des conséquences est la seule chose qui nous importe, parce que le profil du monde occidental a changé à l’horizon de l’addiction sexuelle de DSK, savamment instrumentée.
Mais face à la morale sur les pratiques de monsieur DSK, pensez-donc comme les citoyens devraient devenir à leur tour machiavéliques, en s’en fichant éperdument, du moment qu »il n’y a eu réellement ni viol ni meurtre. On a payé cher les frasques de DSK par rapport à ce qu’il faisait et allait faire sur le plan monétaire et politique, et qui n’aura pas lieu. A quoi sert-il pour la cause collective d’être aussi intelligent et courageux dans l’expertise exécutive, si on ne se donne pas TOUS les moyens de se protéger jusqu’à l’avoir mise en place ?
DSK a avoué avoir eu une relation sexuelle.
Comme vous dites, il n’a pu la séduire en 10 min.
Donc soit il y a eu contrainte (physique et/ou psychologique) soit proposition d’argent non concrétisée.
Dans les 2 cas, il semble logique que l’hotel cherche à défendre son employée.
On sait aussi que DSK est un homme à femmes donc le complot, c’est du n’importe quoi.
Je reprends à mon compte mot pour mot (si vous le permettez) les quatre premières lignes de votre texte :
« DSK a avoué avoir eu une relation sexuelle. Comme vous dites, il n’a pu la séduire en 10 min. Donc soit il y a eu contrainte (physique et/ou psychologique) soit proposition d’argent ».
Je supprime « non concrétisée » car la logique ne le dit pas forcément. Mais tout le reste est d’une logique implacable.
Il me semble que tous les raisonnements devraient partir de cette base. C’est l’assise certaine du dossier.
Les rapports rétribués étant moralement condamnés par la société française et plus encore par l’américaine, je ne prends pas pour argent comptant sa négation sur ce point.
Je n’ai pas bien compris votre théorie mais je reste sur l’idée que le plus vraisemblable est une relation rétribuée de laquelle madame Diallo a voulu obtenir davantage.
L’interet bien compris de la défense de Déesse Ka et de ses communicants est de lancer, des bruits de prostitution (il ne faut pas le faire explicitement, car un client peut être poursuivi, mais je fais confiance à une fine équipe pour le faire avec habileté).
Ceci, à des fins d’intimidation; en effet , il est très difficile de condamner au pénal pour viol, mais les plaintes au civil -et les plaintes connexes; elles ne profitent pas au bureau du procureur,qui n’en tire aucune gloire- peuvent aboutir à des condamnations:
deux policiers, acquittés de viol en 2011 à NY -le procureur Cyrus Vance a-t-il pour vocation de perdre ses procès pénaux- se sont vus condamnés, l’un à deux mois, l’autre à un an de prison pour des faits connexes : -sans que C.V. en tire le moindre profit éléctoral :http://www.nytimes.com/2011/08/09/nyregion/ex-officer-sentenced-in-east-village-rape-case.html?ref=kennethmoreno-
Les avocats de Déesse KA, une fois celui ci libéré des fraternités aryennes de Rikers, n’avaient pas trop à se préoccupper de son avenir pénal, mais je suppose qu’ils préparent soigneusement le procès civil….
***une relation rétribuée de laquelle madame Diallo a voulu obtenir davantage***
Votre hypothèse n’est pas défendue par les principaux intéressés (DSK et ND) ni par le procureur. La défendre serait prétendre mieux connaître le dossier que ces trois personnes. DSK et ND ont intérêt a ne pas défendre votre version pour des raisons évidents, certes. Mais alors expliquez-moi pourquoi le procureur ne la défend pas ?
Je vois que certains continuent de nier toute possibilité de doute sur des faits tout de même assez peu clairs depuis le départ.
Et pourtant! Si on avait voulu outre atlantique, au mieux « saisir la balle au bond », pour evincer celui qui poussait au remplacement du dollar par les DTS du FMI (droits de tirage spéciaux), asséchant une véritable rente pour les USA (à chaque conversion, par exemple pour acheter du pétrole, ils palpent!)… on ne s’y serait pas mieux pris!
D’ailleurs qq faits troublants sur ses élargissements de liberté successifs ayant suivi de très peu son éloignement progressif du pouvoir/FMI:
1) Démission du FMI => passage de prison à résidence surveillée.
2) Lagarde nommée, signant un impossible retour de DSK => exit l’assignation à résidence, DSK à un passeport de la liberté.
3) Impossible retour à temps pour les primaires PS, donc plus présidentiable => Blanchiment et Passeport rendu!
Pris isoléments, ces faits pourraient être le fruit du hasard… ensembles, il faut amha être assez naïf pour y croire.
Ce n’est pas pour me vanter (mais si, mais si…) mais j’avais relevé les deux premières coïncidences, et formulé l’hypothèse de la n° 3… suscitant à l’époque l’ironie de Péhène.
Je n’y crois toujours pas plus que ça, mais quand même !
Pourquoi le point 3 est-il invalidant pour cette théorie? Il est au contraire probable qu’en cas de complot US, n’arrêter les frais qu’une fois DSK hors course à la présidentielle ne serait pas une précaution superflue: Ses moyens de rétorsion auraient tout de même été bien réels en étant élu.
Là ca fait tout de même penser à 3 étapes donnant-donnant: Chaque éloignement d’un de ses centres de pouvoir (alors présent, au FMI ; ou ensuite comme futur présidentiable) étant récompensé d’un lâcher de lest.
Sur un exemple, je veux bien douter. Sur trois, je deviens plus suspicieux!
D’autant que cela peut aussi s’inscrire dans un contexte d’information de l’Elysée un peu surprenant le soir de l’affaire…
Si on ajoute, en matière de « balle au bond », une journaliste d’un site d’information émanation de l’UMP revendiquant son atlantisme jusque dans son nom qui apporte son grain de sel avec 8 ans de retard et pour seule justification à ce retard… la peur du pouvoir de DSK… alors que toute la période a été sous gouvernement de droite!
Nous prends-on pour des cons?
Si vous vous étiez limité aux phases 1 et 2, où Déesse Ka gardait un pouvoir de nuire aux interets omericoins, votre théorie aurait été crédible.
Cependant, la phase 3 montre qu’à trop vouloir « prouver », vous démolissez votre théorie.
Supposons que l’assouplissement progressif des conditions de séjour soit lié simplement à l’évolution d’une phase, où, sous l’influence de Son neveu, le procureur exige les plus extrêmes garanties de représentation : les commentaires peu amènes d’un ministre en titre sur la justice USienne http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/27/01011-20090927FILWWW00076-polanski-mitterrand-stupefait.php faisant craindre une disparition d’un inculpé, et les conditions de detention/assignation à résidence s’atténuant progressivement, sous l’effet de la lassitude (était elle entretenue par les excellents et coûteux avocats de Déesse Ka) du procureur, vis à vis de la plaignante, et, plus généralement, des procès compliqués en viol… (il ne peut pas en perdre trop souvent).
Parler de blanchiment est un peu hâtif et pour le moins biaisé: le procureur a simplement écrit qu’il ne pouvait pas poursuivre -mais, en tant qu’homme, il est faillible- et on voit mal comment accèder à l’unanimité de 12 jurés pénaux sur la culpabilité (par contre, au civil, les avocats de ND n’ont qu’à convaincre 5 jurés sur 6, ce qui est moins difficile que de convaincre 12 jurés sur 12).
Pour votre information, si on me demandait si j’étais absolument sûr que DSK est coupable au vu des preuves et des témoignages , je répondrais « non » (c’est une question qui peut être posée à un juré pénal), et, si on me demandait si la culpabilité de Déesse Ka est probable… je répondrais « oui » (il existe une nuance entre la certitude et la vraisemblance).
La tactique (des avocats) de Déesse Ka est donc d’insinuer que N.D. s’adonnait à la prostitution, pour l’intimider et la dissuader d’aller au civil….
Clafoutis nous l’a déjà fait. Cette façon de procéder, celle qui relie des faits a posteriori est une des plus patentes erreur de jugement.
Vous n’arriverez à rien par cette méthode biaisée qui ne permet pas de distinguer trois conditions pourtant forts différentes:
1) la coïncidence pure et simple (2 trains déraillent le même jour dans le monde);
2) deux faits qui procèdent de la même cause sans être liés (ex. la mise en examen de DSK entraîne d’un coté une procédure qui suit son cours et de l’autre la nomination d’un nouveau directeur du FMI);
3) effectivement deux évènements qui sont liés.
Un raisonnement qui ne peut faire la distinction entre ces trois conditions est voué a se tromper au moins deux fois sur trois et ne doit pas être employé.
« patentes erreur de jugement. »
s/erreur/erreurS/
fort(s) est une erreur plus grande qui a mis en défaut votre correcteur orthographique. Faut en changer.
Mon correcteur orthographique est il « voué **a **se tromper « ?
Non là pas d’erreur.
Si votre correcteur invente les erreurs, vous le jetez (cf plus haut) et vous demandez le remboursement à votre commerçant.
@untel 11:30
« 2) deux faits qui procèdent de la même cause sans être liés (ex. la mise en examen de DSK entraîne d’un coté une procédure qui suit son cours et de l’autre la nomination d’un nouveau directeur du FMI); »
Hum…
Dire que 2 événements procédant de la même cause ne sont pas « liés » est osé.
Les « tests » de centrales nucléaires en Europe et l’augmentation de l’iode radioactif détecté au Japon sont liés à travers (via) une cause commune.
Et on peut même dire que si l’on n’avait pas constaté d’augmentation de la radioactivité au Japon, il n’y aurait sans doute pas eu des « tests » en Europe… Le simple « lien » à une cause externe commune devient alors une cause directe.
Et si la mise en examen avait blanchi rapidement notre DSK national ? Il n’aurait pas démissionné et il n’y aurait pas eu de nouvelle nomination au FMI !
Tout ça bien sûr, pour le seul plaisir du raisonnement.
Quand vous avez rencontré Madame Clafoutis, vous avez fait en sorte qu’elle ne soit pas de votre famille. Vos familles n’étaient pas liées. Pourtant vous avez un ascendant commun même sans remonter jusqu’à Lucie.
Un évènement peut entraîner une cascade d’évènement dans une seule lignée ou dans plusieurs. Dans ce dernier cas, les évènements en cascade de chaque lignée ne sont plus liés.
Exemple (qui va vous plaire). Tous les matchs de la coupe du monde sont liés par le tirage au sort initial. Puis chaque match se déroule indépendamment dans chacun des groupes. Ce qui n’interdit pas lors de la finale que deux équipes de groupes différents se rencontrent. Les évènements liés au départ ne le sont plus ensuite et enfin le redeviennent.
Cette variabilité rend tous les raisonnements à partir des coïncidences parfaitement aléatoires.
Donc dans votre exemple l’évènement « accident dans une centrale » entraîne deux cascades d’évènements non liés : catastrophe au Japon avec nombreux décès, inquiétude en Europe avec zéro décès (sauf par crise cardiaque).
« Quand vous avez rencontré Madame Clafoutis, vous avez fait en sorte qu’elle ne soit pas de votre famille. Vos familles n’étaient pas liées. Pourtant vous avez un ascendant commun même sans remonter jusqu’à Lucie. »
Mais pas du tout ! Qu’est-ce que vous allez chercher là ?
Quand j’ai rencontré Madame Clafoutis, j’ai été très étonné qu’elle s’appelle justement Madame Clafoutis !
Puis c’est ce qui nous a rapprochés… (petit moment d’émotion).
Ensuite je n’ai rien fait « en sorte que, la famille… etc. », sauf de la convaincre que l’on pouvait faire des économies de cartes de visite.
Et c’est comme ça que nous nous sommes liés !
La cause commune (espèce humaine tous les deux) a joué, pourquoi le nier ?
La seule coïncidence, c’est qu’elle s’appelait Madame Clafoutis. Mais cela prouve que même une simple coïncidence peut se révéler une cause (toujours mon lapin).
Mais je ne vois pas pourquoi je vous raconte ma vie, bon sang (ne saurait mentir) ! Cela ne vous regarde pas.
1) La coincidence est en effet possible… s’il n’y avait que ça.
2) Il avait alors démissionné, mais ayant donné par ailleurs toute satisfaction au FMI et face à une direction d’intérim, son retour aurait été possible l’innocence acquise avant d’être remplacé. Il n’y a qu’une fois Lagaffe nommée que le retour était réellement impossible.
3)et de 3…
Et c’est bien le cumul qui mets la puce à l’oreille…
En prime, on nous a initialement parlé d’une jolie femme (alors transformée en femme invisible!)… qui s’est au final révélée très quelconque. Bon, on pourra toujours rétorquer qu’un vrai queutard maladif serait sans doute fichu de se taper une chèvre déguisée en soubrette quand ça le lançe… mais en ayant eu une « invitée » la veille au soir, il n’était même pas à jeun!
Comme dit initialement par le tenancier, « trop d’incohérences »… qui n’ont pas été démenties par la suite.
@ Mordax, quand il découvrira les billets suivants :
Hé oui, CR, c’était la police d’il y a 20 ans ! Mais l’Homme avance lentement. Prenez donc ceci comme une excellente leçon :
– l’humanité, d’où qu’elle vienne, ne reste que ce qu’elle est ; avec ses lenteurs, ses lourdeurs, ses élans et ses Hommes dévoués, de bonne volonté.
Seul l’espoir est un bon moteur, gardez votre optimisme et vos illusions, sous peine de devenir vieux trop jeune !
Bravo et bon courage pour votre reconversion.
Quelle surprise de trouver une réponse – à laquelle je n’accède que vraiment par hasard, sur Beschizza dans un article relatif à notre tendeur national.
Non, il n’y a plus d’espoir pour la Police, à mon sens définitivement condamnée en raison du refus obstiné de voir les vrais problèmes : méthodes managériales dignes du privé, là où l’humain devrait entrer prioritairement en ligne de compte, lois et règlements ineptes qui ne visent qu’ à plâtrer d’un peu de politiquement correct un système féodal, destruction organisée des services d’investigation (fuis par tous les enquêteurs-au sens large- chevronnés) , fossé qui se creuse avec la justice, personnels de plus en plus démotivés, impossibilité de progresser du fait de la loi du silence (lorsqu’il y a un problème qui éclate, la première réaction de l’administration n’est pas de le résoudre mais de se demander : « Qui a parlé? » , en lançant des enquêtes internes).
J’aurais voulu oublier définitivement cette institution, mais comme je fréquente quelques anciens collègues et proches, c’est très difficile. Si je n’avais pas vécu de bons moments quand même, je dirais que j’y ai perdu 20 a
Le blog de la police, c’est le club des poëtes
Ah, Ah, Ah !
le club des poètes du monde d’avant,
avant que nous ne grandissions
et que Maître Mo ne nous ouvre les yeux !
Un peu de rêve dans ce monde de brutes,
de l’espoir et de l’utopie
pour continuer sans s’égratigner !
Inattendu mais charmant. Je plussoie comme on dit sur les autres blogs.
comme quoi la police ne fourbit pas QUE des armes,
mais aussi des âmes bien nées.
En tout état de cause tout le monde est d’accord : on en a besoin, dans tous ses Etats !
Fort bien Soph’
Continuer à nous ravir avec vos commentaires sans vous formaliser de mes ricanements. Vous êtes la seule sur ce blog à avoir compris qu’ils ne sont qu’une façade. Et moi j’ai compris que la poésie était votre mode d’expression préféré même si, pour nous amuser ou nous distraire, vous maniez plus souvent l’humour et l’originalité.
@ Rodi :
Celui-là est fou…
presque autant que moi !
Je ne comprends pas, malgré mon imagination, tout ce que vous écrivez.
Je le prendrai comme un gage de votre culture et de mon inculture.
Ne fantasmez pas : je suis c..ne, moche et loin. Et si quelqu’un vous dit le contraire, traitez le de menteur à vue basse.
Je n’ai que le nez en l’air, le regard dans les étoiles, des yeux de myriades accrochés à mes lorgnons d’espoir infaillible. Ou alors, j’ai pas fini de défaire mes couettes !
Mais, continuez de me faire rire.
Je n’y connais rien à Proudhon, ni à Beaumarchais.
Je les découvre au jour le jour,
comme on tire prudemment
la couverture du lit d’un enfant,
pour l’éveiller tendrement.
Une douce chaleur enveloppe mutuellement
la tendresse d’un matin
deux corps enlacés
de soies brunes accolées
sur un chemin défriché
au devenir ensemencé
d’herbes affolées
aux épis blonds
d’un blé généreux.
J’aimerais de cette tendresse
une longue ellipse d’instants,
un moment d’éternité
aux uns, aux autres voué
Dans ce monde excité
C’est fini, oui ?!
Tiens ! Mr Veau. On vous relâché pour bonne conduite ?
Voyez plus haut ma modeste contribution.
Je subodore que le coup du faux témoin vous a fâché. Votre cuir serait-il devenu moins dur ?
Je ne vous réponds que pour vous faire le plaisir de m’adresser votre habituelle tirade.
Je suis pour l’harmonie de ce blog : Soph’ au talent et à l’imagination, Rodi à la culture et aux jeux de mots et vous-même aux vitupérations.
Si vous revenez, c’est je pense parce que le sujet vous inspire. Que pensez-vous de ma démonstration au sujet de l’absence de complot contre DSK ? Vous y croyez, vous, au complot de dernière minute pendant que le client est en train de préparer ses valises ?
« que pensez vous de ma démonstration au sujet de l’absence de complot »
Où
****
avez vous démontré quoi que ce soit, en dehors de votre ineptie?
(une date vers cet événement exceptionnel au milieu d’un fatras pauvre en idées et en raisonnement).
C’est le jour où vous répondrez à une de mes questions que je m’inquiéterai (pour vous) et me relirai (pour savoir quelle erreur j’ai commise).
Pour le pseudonyme, je vous conseille plutôt Croc de Boucher, plus en harmonie avec votre personnage.
Je ne voudrais pas qu’un lecteur inattentif croit que je suis l’auteur de votre prose :
Car si j’insulte un adversaire
J’emprunte un tout autre vocabulaire
C’est celui du grand Cyrano :
Vous n’avez de lettres que celles mot sot.
Merci de confirer
* copieusement
* amplement
et
*généreusement l’idée que je me fais de vos qualités intellectuelles….
« n’avez de lettres que celles mot sot. »
Cyrano, outre le fait qu’il était intelligent, maîtrisait le français du millénaire dernier, lui.
Quant à imaginer un moment que vous ayez pu démontrer quoi que ce soit, opération demandant quelques talents logiques, je vous remercie pour votre laborieuse tentative d’humour….
Enfin, je ne réponds pas aux questions stupides..
.. qui ne riment à rien
J’avais un pied de trop qui m’a fait sacrifier le du qui vient avant mot sot.
Et puis un pied de plus ou de moins ne devrait pas trop vous gêner vu votre compétence en podologie charcutière.
@ Untel : vous n’avez pas appris vos leçons…
signé : la fée-sorcière (pour mémoire)
Si vous êtes une sorcière qui a fait l’école d’Harry Poter vous êtes vouée à faire peur aux petits et à réjouir les grands.
Pourquoi croyez vous que je sois c.. et moche ?
L’oncle Picsou dit toujours qu’il n’y a rien dans ses coffres car il pense que cela évitera les visites des voleurs. Raté.
faut bien que tout le monde travaille !
A lire la fascination de notre hôte pour cette hypothèse du complot, qu’il avait d’ailleurs développé dès le début de cette affaire en mi Mai, je me demande si il nous concocte pas un nouveau roman policier / espionnage. Le type d’ouvrage à l’intrigue complexe, aux personnages ambigus et dans un contexte mondialo / historique. Pour tout dire de ma pensée, le livre qui fera de notre hôte un nouveau Jhon Le Carré ….. mais avec la french touch !….
Hâtez vous commissaire et passez vos jours et nuits sur votre clavier, depuis fin Mai vous nous faites espérer subtilement ce pavé. Imaginez, les articles qui lui seront consacrés dans le New York Times, ils éclipseront les laborieux communiqués des Kenneth Thompson et autre Brafmann !……. Après cela, Claire Chazal ne pourra que vous offrir un prime time équivalent à ce lui de DSK ……
Comme disait Truffaut, on pourrait aussi l’appeler « sans tambour ni trompette » puisqu’il est question de flûte.
@Rodi : Bjr Sieur !
de la suite 2806 dans les idées !
Très très bon !
Non, je ne m’offusque pas d’être « citée ». Simplement, ne soyons pas agressifs.
Quant aux muses, don’t worry be happy : elles n’existent pas !
Salut Untel !
Je suis tellement habitué aux pugilats sur les autres blogs (aller voir le blog éco(lo) de temps en temps) qu’il me semble que l’ambiance est très bonne ici. En ce moment il y a un écolo qui m’y traite d’abruti six fois….
Ici, je vois bien une petite pique de temps en temps, mais elle ne nuit pas à l’amitié.
C’est normal, il n’y en a que pour le généreux tartinage d’untel et ses autocongratulations.
dans tout ce fatras, y a-t-il
* une seule idee?
* un seul fait?
Et *où
serait ce que l’on attend d’un blog?
Je propose que ce blog soit renommé:
le blog de la pensee riche et profonde d’untel.
@ Rodi :
Musée, c’est le masculin de muse ?
Cher rodikol, je vous suggère une devise : « comprenne qui voudra ! »
La phrase aux tapis verts est-ce : une rime, une confession, un jeu de mots, ou une contrepèterie ?
@ Rodi : Je trouve votre agressivité un peu indécente. Nous ne nous devons rien, les uns aux autres. Mais quelques propos m’indisposent.
Les blogs n’ont d’autre usage que le lien (virtuel, je vous l’accorde) que le lien entre des gens à des milliers de lieues les uns des autres, peut-être.
Eh quoi ?! On peut être dans le désert, non branché sur un chameau, et avoir des idées de justice, d’équité… de tout ce que vous voudrez et avoir envie de les partager, ces idées.
La solitude ne semble être rien d’autre que l’impasse dans laquelle nous nous sommes fourvoyés. Mais on peut faire demi-tour et explorer d’autres chemins.
Après, tout est une question de dialectique.
Quant aux tribunes que vous évoquez, il y en a plein les stades ! Partager et échanger sur ou simplement son avis, c’est le faire avec ses tripes, sa foi… ce que vous voudrez. C’est chercher à se confronter à l’autre, sans affront contre l’autre, ni soi-même.
Il me semble que ce qui nous mène tous porte un nom de trois lettres en fin de dictionnaire et que nous avons bien oublié : vie.
Et n’exposons pas nos égarements, fussent-ils délectables ou détestables, à la vindicte du lecteur impudique.
ce qui est gênant, c’est qu’on attendait de la parole jusque-là baillonnée, menottée, interdite de communication, qu’elle puisse enfin se libérer et s’exprimer pour donner sa version inconnue des évènements. Or, il n’en a rien été. Après avoir entendu dire que la justice américaine était une terrible machine à broyer, on apprend que c’est de cette même machine qu’il faut attendre le salut et connaître la vérité, puisque ce qui s’est réellement passé dans la chambre est contenu dans un rapport de justice pas dans le récit de bonne foi d’un des acteurs directs.
Inversement, on ne cherchait pas d’explication aux raisons qui ont poussé Martine Aubry à se présenter à la primaire (comme s’il était anormal de ne pas vouloir se présenter si l’on trouvait quelqu’un d’autre plus compétent puis de le faire quand ce quelqu’un déclare forfait) et on ne comprend pas pourquoi si on se refuse à s’immiscer dans le débat socialiste il faut alors l’encenser elle, sans dire un mot des autres candidats .
Soph est ma muse et le blog m’amuse.
Ma devise (déjà publiée sur ce blog) est : « je puis être cynique, sceptique et sarcastique pourvu que ce soit à la manière de Lord Byron et Beaumarchais » car les deux ont dit « je m’empresse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer » (la comparaison avec votre serviteur s’arrêtant là).
Je réponds bien sûr à rodikol | le 20 septembre 2011 à 06:08 et à son Beaumarchais, DSK n’en ayant rien à faire de ma devise.
@ Georges
« Et comme il a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un rapport sexuel rétribué… »
Vous pensez que si cela avait été le cas, il nous l’aurait dit ?
« En tout cas, si j’étais le procureur cocu de cette affaire, je ferais faire une enquête poussée sur les dessous de cet hôtel franco-newyorkais. »
Ça permet d’éviter de faire une enquête plus poussée sur ce qui a pu se passer dans cette chambre.
@ Untel :
je ne crois pas qu’il soit aussi simple de démontrer que « s’il démissionne, il l’a fait » !
Je connais des démonstrations bien plus compliquées qui n’expliquent aucun comportement, ni ne les justifient.
S’il l’a fait : pô bien
Mais s’il ne l’a pas fait : pô bien non plus, ni pour les « fomenteurs », ni pour les vrais, d’ailleurs.
En tout cas, sa vie politique, elle, elle est ni…
vous connaissez la suite.
Non. DSK ne se retirerait pas de la vie politique s’il pensait réellement qu’il a fait l’objet d’un complot.
Si c’était de la politique (de bas étage mais de la politique) DSK reprendrait le combat pour l’emporter sur le plan politique.
Nan !!! Il est mort, j’te dis !
Y’a quand même un max de gonzesses qui votent, hein, aujourd’hui.
Je maintiens que s’il pensait que ses adversaires politiques lui ont fait sciemment vivre cet enfer, mort politiquement ou pas, il serait vent debout pour les pourchasser. Le commissaire qui connaît la psychologie des hommes vous le confirmera.
Si encore il était détruit, déprimé, aux portes du de l’autolyse. Mais dans ce cas on le verrait pas passer à la TV. Il serait sous perfusion d’antidépresseur. Point.
Ou on peut aussi supposer que DSK est suffisamment intelligent et bien informe sur la facon dont toute l’histoire (quelle que soit la verite, d’ailleurs) est percue en France: plus personne ne veut l’entendre. Donc, complot/pas complot, se faire oublier est dans tous les cas la meilleure chose a faire pour lui pour l’instant…
***Personne, bien sûr, ne peut admettre qu’en moins de dix minutes il ait réussi à séduire une femme qu’il ne connaissait pas, au point d’obtenir ses faveurs.***
Ce point est acquis. Pourtant ni DSK ni le procureur de NY ne l’admettent. C’est compréhensible de la part de DSK et moins de la part du procureur. J’en déduis que le procureur nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Le prochain procès, au civil, nous en apprendra peut-être plus.
***La théorie de la tête sous l’eau***
Elle me convient très bien et je crois que, modestement, je l’ai défendue en son temps. Rien n’a été fait pour intervenir en faveur de DSK. Le contraire aurait d’ailleurs été incompréhensible puisqu’il était le favori pour devenir le prochain président. John McCain aurait-il faire la courte échelle à Obama dans un cas pareil ?
***Le piège ou le complot***
Ah non ! pas encore ! On a répété 100 fois que :
1) Il y a eu une enquête de plusieurs mois qui ne montre pas ça;
2) ND a été déboutée parce qu’elle trop naïve, pas du genre Mata Hari ou Soph’;
3) DSK n’a pas plaidé dans ce sens ni même mis indirectement les enquêteurs sur cette piste.
Personne ne peut mieux savoir que DSK et le procureur s’il y a ou non complot.
DSK en parle du bout des lèvres car il ne souhaite pas contrarier ceux qui le défendent encore à partir de cette hypothèse farfelue pour ne pas dire paranoïaque.
Attention ce qui suit est important : DSK ne se retirerait pas de la vie politique s’il pensait réellement qu’il a fait l’objet d’un complot. CQFD.
Mais qu’est-ce que je viens faire là-dedans virgule moi ?!
Oh là, oh là, oh là, Citoyen ! Malgré votre épouse, calmez vos fantasmes. Je suis c…ne et moche
J’ai quand même le droit de
rire
Taisez-vous elle est à coté de moi !
Oui chérie, je parle de DSK chez le commissaire Moréas.
Commissaire, elle vous passe le bonjour.
Georges, réveille-toi : faut que tu donnes un alibi à Untel !
J’ajoute:
***On peut aussi imaginer que de mystérieux personnages à l’esprit particulièrement tordu aient collé entre les pattes de ce haut personnage à l’appétit insatiable une personne psychologiquement peu solide***
Quand on fait un complot, on ne prend pas le risque qu’il échoue sauf lorsque ce sont les pieds nickelés qui complotent.
Sachant que le rapport a eu lieu dans les 8 minutes qui ont précédées le départ du client, est-il logique que nos géniaux comploteur envoient aussi tardivement leur « chèvre » dans les pattes du client ?
Un bon comploteur devait connaître parfaitement l’agenda de DSK et savait qu’il avait rendez-vous avec sa fille. Il devait se dire qu’il valait mieux envoyer la chèvre la veille du départ de DSK plutôt qu’à la dernière minute. Il existait dans ce dernier cas un trop grand risque qu’il envoie paître son appât : « mademoiselle vous êtes très jolie mais je vous demande de vous rhabiller car là, voyez-vous, j’ai rendez-vous avec ma fille ». Ou pire qu’il la tire (…) à la réception : plainte pour prostitution, enquête de police et comploteur sous les verrous.
Parfaitement logique et argumente. Merci de remettre les pendules a l’heure.
Déesse Ka a tout interet à laisser entendre que N.D. s’a(b|d)onnait occasionnellement à la prostitution sans en avertir ses « clients » : ceci est un moyen assez trivial et brutal de pression pour un procès civil, plus difficile à gagner pour Déesse Ka (il faut convaincre 5 jurés sur 6 de la culpabilité, au lieu de 12 sur 12 au pénal).
J’ignore le statut conjugal de C.V.,
mais il faut avouer qu’il manque de veine:
il a perdu en mai 2011 un procès beaucoup plus facile pour viol, les deux policiers -leurs noms ne sont pas anglo saxons- ayant un statut social bien moindre que la présumée victime http://www.nytimes.com/2011/05/27/nyregion/two-new-york-city-police-officers-acquitted-of-rape.html ; ceci n’a pas empêché les deux policiers, sitôt acquittés, de se faire licencier pour .. conduite déshonorante, et l’un d’eux au moins de se faire condamner, pour des faits connexes au « viol », à deux mois fermes en aout 2011….
§Je ne pense pas que c.V. avait pour vocation de collectionner les causes difficiles; dans le cas de N.D., la difficulté était renforcée par ses mensonges passés, qui n’avaient que peu de rapports avec les « faits » récents -mais les oméricoins ont l’air bien maniaques en ce qui concerne les déclarations sous serment- .
Enfin, il y a eu une superbe balle saisie au bond: j’ignorais que, si quelqu’un (par névrose/plan de carrière/entre deux coupes de champ) déclarait avoir été violée, celui qui lui conseillerait de porter plainte se retrouverait assimilé à un malfaiteur en une du figaro du 19 juillet 2011 :
ceci est encourageant pour les réelle violées et leurs amis…
A noter que, dans le cas de T.B. je pense que, si sa vérité n’est pas liée à la rilance de quelques livres, elle a eu affaire à une déesse hindoue, autrement les particularités anatomiques qu’elle évoque sont illogiques « La jeune femme évoquait aussi « les détails sordides, de ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte après avoir fait sauter le jean » dans http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/tristane-banon-pourquoi-je-porte-plainte-contre-dsk_1009151.html
*** »les oméricoins ont l’air bien maniaques en ce qui concerne les déclarations sous serment »***
C’est une apologie du faux témoin ?
Si les américains étaient comme ça et nous pas, cela m’encouragerait à émigrer, voyez-vous.
Bonjour,
Je suis surpris par plusieurs points de votre billet.
1° – Vous affirmez, que Monsieur Strauss-Kahn nous doit une explication car il nous aurait en quelque sorte trahi. Personnellement, ce Monsieur ne me doit rien et je ne lui dois rien également. Lorsque un animateur télé-écrivain-chroniqueur se fait prendre par la patrouille en train de sniffer de la coke sur le capot d’une voiture, qu’y puis-je ? Et je ne suis pas intéressé par les raisons qui poussent ce Monsieur à enfreindre la loi et mettre en jeu sa santé.
2° – Vous affirmez que cela pourrait être un « coup » monté par la direction de l’hôtel, ou des gens qui y travaillent, ou bien encore de ceux qui y ont leur entrée. Ben, Madame Diallo y travaille dans cet hôtel, elle a peut-être commis une imprudence face à un « notable » qu’elle imaginait plus inoffensif. Les prostituées professionnelles se font payer « avant », pour éviter les embrouilles des clients qui refusent de payer. Des lors que Monsieur Strauss-Kahn n’a pas payé, il lui est loisible de déclarer qu’il ne s’agissait pas d’un rapport tarifé. Madame Diallo l’entendait peut-être autrement. Mais maintenant, elle ne peut avouer que de son propre chef, elle faisait la « pute ».
3° – Vous affirmez : le procureur cocu de cette affaire devrait faire une enquête poussée. Vous faite peu de cas de l’argent des contribuables new-yorkais. Un procureur engage des poursuites pénales. Il déclare qu’il n’y a pas lieu de poursuivre. Mais vous vous préconisez, qu’il continue quand même, juste pour le plaisir. Vous avez évoqué sur votre blog, il y a quelques temps, les « cold cases » à la française. Ces vieilles affaires non élucidées. Voilà une belle innovation : les « hot cases ». Les affaires terminées, mais dont il reste des zones d' »ombre, soit 90% des cas à vue de nez.
Merci pour votre blog
@Guerwar
C’est aujourd’hui plus que jamais que les formes doivent être respectées […], que tout Français a le droit de s’enquérir si on les observe, si toutes les vraisemblances ont été pesées, tous les moyens de défense appréciés à leur juste valeur… mille motifs se réunissent pour entraîner les hommes, sans qu’ils s’en doutent, hors de la ligne, devenue étroite et glissante, de la scrupuleuse équité… »
Benjamin Constant mil huit cent et des bananes
@ soph’ : Certes, mais le problème de Constant était le procès. Or dans le cas présent, il n’y en aura pas au pénal. Il reste le procès civil, mais qui a la particularité d’être soumis au droit américain et non français. Alors que les français soient attentifs et doivent s’enquérir que les formes du procès équitable soient bien respectées, voilà qui me laisse songeur. J’ai un peur que certains confondent transparence, nécessaire à la vie démocratique, et voyeurisme, pour se convaincre que « là-haut », ils sont tous pourris et que s’ils sont en bas c’est qu’ils sont trop purs.
@ Guerwar : Non tel n’est pas mon propos : « Je suis pauvre, mais je suis honnête ». Bin tiens mon c.. joli, sois déjà honnête avec toi-même et on verra après pour la richesse.
Nan, mon propos était simplement de souligner que les idées dégagées par Maître Mo étaient
1) l’équité des éléments évalués
2) le droit à cette équité
3) le droite de NE PAS être condamné avant.
Quant à ce que B. Constant visitait, dans ou hors procès, est tout de même une idée qui fait long feu. A vrai dire, depuis 200 ans. Et notre pauv’ humanité terrestre est incapable de s’élever au-delà de ce terre à terre condamnant, condamnable.
Nous n’avons pas avancé d’un poil sur les fondements du tryptique républicain révolutionnaire. Nous sommes des truffes et n’avons pas fait d’effort pour être autrement.
Tout comme cet homme là, DSK est le seul à connaître la « vérité ». En tout état de cause, il a la sienne.
Mais la théorie de la balle au bond n’est pas sotte. On a vu pire.
A votre avis, Jules Ferry a-t-il ouvert l’éducation laïque aux garçons et aux filles :
1) par pur esprit laïque ?
2) pour fournir des petites mains aux colons, histoire que les courses soient bien faites et les comptes bien tenus ?
3) aux filles aussi, mais alors quid de l’enseignement spécialisé qu’elles ont reçu jusqu’au milieu de XXème ?
Il n’y a ni bon, ni mauvais. Juste des réalités confuses et confondantes auxquelles nous ne pouvons nous soustraire ; un système de « caste ».
Quant à ce que … »DSK nous devait »… (sic l’Auteur), il n’a rien avoir avec un homme public télévisuel qui se shoot à la coco dans sa bagnole.
DSK est ou était destiné à être le représentant du peuple et de son pays. Alors au moins, un minimum de lumière eut été décent dans les ténèbres de la politique.
aurait du être et non est destiné
c est pas tout a fait pareil
Ui Pierre, « aurait dû » résume assez bien le « est ou était ».
Merci